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Le blog du Réseau Bazar BHV

Bordeaux : les salariés des Galeries Lafayette se mobilisent pour sauver la fille d’une collègue

25 Mai 2017 , Rédigé par Les federateurs du reseau Bazar Publié dans #Lu dans la Presse

Lu dans la presse pour vous : 

Nous sommes très touchés par cet exemple de solidarité et de dévouement des employés des GL de Bordeaux Ste Catherine ; Je vous laisse découvrir, partager et pourquoi pas soutenir!...

En tout cas Bravo au Personnel des GL, à Auchan Mériadeck et au journal Sud-Ouest d'avoir relayé cette information. CD

 

Sud-ouest le 19/05/2017 par Juliette Mansour et Jean-Baptiste Stoecklin.

Pour aider une mère à financer l’opération urgente de sa fille gravement malade au Sénégal, ses collègues ont trouvé de l’argent, mis en ligne une cagnotte et donné des jours de repos

C’est l’histoire d’un formidable élan de solidarité aux Galeries Lafayette de Bordeaux. En un temps record, les employés se sont mobilisés pour aider leur collègue Fatou, dont la fille est atteinte d’une tumeur fulgurante au cerveau, à récolter des fonds. Ils ont ouvert une cagnotte en ligne pour financer l’opération de sa fille et lui ont donné des jours de RTT.

Urgence absolue

Il y a deux mois, Fatou Diagne, apprend que sa fille unique de 15 ans, Ndeye est atteinte d’une tumeur cérébrale.

La vendeuse aux Galeries Lafayette de Bordeaux se retrouve désemparée et impuissante car Ndeye réside à Dakar et n’a pas la nationalité française. Elle ne peut donc pas être hospitalisée auprès de sa mère en France.

Sans hésiter, Fatou part rejoindre sa fille. Mais au Sénégal, les soins sont coûteux et non remboursés par la Sécurité sociale. S’organise alors un vaste élan de solidarité coordonné par les collègues de Fatou afin de récolter les fonds nécessaires auprès des employés des Galeries Lafayette .  « C’était parfaitement naturel d’aider Fatou, c’est une personne d’une grande générosité qui aurait fait la même chose pour nous » raconte son amie et collègue Marieme.

 

Suite : 2éme article :

 

Bordeaux : l’incroyable élan de solidarité pour sauver la fille d’une employée des Galeries Lafayette se poursuit

Sud-ouest le 24/05/2017 par Juliette Mansour.

 

 

L’incroyable élan de solidarité des collègues d’une mère dont la fille est atteinte d’une tumeur au cerveau continue. Une collecte est organisée ce mercredi à Auchan Mériadeck.  (photo du journal Sud-Ouest)

Depuis plusieurs semaines, les employés des Galeries Lafayette se mobilisent pour tenter de sauver la fille de leur collègue Fatou, atteinte d’une tumeur fulgurante au cerveau. Et notamment pour récolter des fonds, afin de financer la coûteuse opération. La mère est partie rejoindre sa fille au Sénégal, qui attend d’y être opérée, ou transférée en France.

Dans ce but, ils ont ouvert une page Facebook intitulée « Pour Ndeye » et lancé une cagnotte en ligne, qui a permis de récolter près de 11 000 euros en à peine une semaine. « Cependant, on est encore loin des 27 000 euros nécessaires rappelle une collègue de Fatou. C’est pourquoi la mobilisation continue. »

Le temps presse vraiment

Après avoir appris l’histoire de N’Deye, Auchan Bordeaux Meriadeck a tenu à participer. Patrick Danais, directeur de l’enseigne et son équipe, accueillent les collègues et amis de Fatou ce mercredi 24 mai. Ensemble, ils organisent une collecte de dons au niveau des caisses, de 10h à 20h pour aider à compléter la cagnotte.

« L’argent récolté servira à financer l’opération du cerveau de N’Deye, raconte Olivier, le compagnon de Fatou. Si elle est transférée à temps, elle sera opérée à Bordeaux, à l’hôpital Pellegrin par le neurochirurgien Vincent Jecko. Dans le pire des cas, elle devra être soignée à Dakar où les soins ne sont pas remboursés ». Dans tous les cas donc, Fatou aura besoin de cet argent.

En attendant, ses collègues se félicitent de l’aide du centre commercial car de leur côté, ils ne savent plus comment s’y prendre. « On a utilisé tous les moyens en notre possession témoigne, une collègue de Fatou. Distribution de flyers, collecte dans les commerces de quartier comme à Talence par exemple… on a même essayé de contacter l’émission "Touche pas à Mon Poste" qui n’a jamais donné suite. Médiatiser l’affaire est le seul moyen de faire connaître la situation, et je l’espère, accélérer un peu les choses sur le plan financier mais aussi administratif ».

Un combat pour faire hospitaliser N’Deye à Bordeaux

Si Fatou souhaite faire hospitaliser sa fille à Bordeaux, c’est pour plusieurs motifs. D’abord, pour des raisons financières, mais pas que cela. Les hôpitaux sénégalais qui se sont occupés du cas de sa fille ont commis beaucoup d’erreurs selon elle. « Le premier diagnostic qu’ils ont fourni était erroné, ensuite ils ont prescrit de mauvais médicaments ! Une tumeur fulgurante est une opération très délicate et la clinique du Cap à Dakar elle-même a admis être dans l’incapacité de réaliser cette intervention considérée à haut risque », détaille le compagnon de Fatou.

La demande de transfert de la maman répond aussi à des questions pratiques. En effet elle aimerait être auprès de sa fille une fois l’opération passée, le temps de son rétablissement. En attendant la décision des autorités, il y a urgence, N’Deye a déjà perdu la vue et l’ouïe et la tumeur grossit de jour en jour. Que ce soit à Bordeaux ou à Dakar, elle devra être opérée sous peu.

Un démêlé administratif bloque le transfert

En plus de soucis financiers, il reste des difficultés administratives à surmonter pour la maman qui veut faire hospitaliser sa fille au CHU de Bordeaux. En effet, pour l’instant, les autorités françaises n’ont toujours pas validé le transfert de N’Deye. En février 2016, la demande de regroupement familial de Fatou avait été acceptée par le Consulat, mais elle n’avait ensuite pas réussi à fournir toutes les pièces justificatives sous trois mois, le délai limite.

L’autorisation de regroupement familial était donc caduque et Fatou a récemment renouvelé sa demande. Requête qui n’a, à ce jour, pas abouti. Par ailleurs le visa sanitaire réclamé en urgence il y a deux mois lui a été refusé par l’ambassade française à Dakar. Une enquête est en cours pour déterminer si N’Deye sera finalement autorisée à entrer en France afin de se faire opérer mais le temps presse, car d’après le diagnostic du chirurgien bordelais, dans 6 jours, la jeune fille ne sera plus transférable en France….

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