Fête du 15 août et pèlerins en Médoc
Nous voici arrivés au 15 août, fête de l’Assomption (Montée au ciel de la Vierge Marie, mère de Jésus) célébrée chez les Chrétiens.
Le saviez-vous ?
Depuis la consécration du Royaume de France par Louis XIII à la Vierge Marie, en 1638, la fête de l’Assomption est un jour de prières pour la France.
Occasion d’un week-end prolongé pour certains et occasion de pèlerinages en France ou à l’étranger.
Il est évident que Lourdes fera le plein, d’autant plus qu’avec les événements récents : le massacre de Nice et l’assassinat du Père Hamel, les églises voient de plus en plus de fidèles revenir à une célébration.
D'autres lieux de pèlerinages célèbres :
Jérusalem,
Rome : aux tombeaux des apôtres et martyrs,
Lisieux : Sainte Thérèse,
Fatima, Chartres ou la médaille miraculeuse, rue du Bac à Paris.
Notre-Dame de la fin des terres
A Soulac, nous avons cette extraordinaire basilique : Notre Dame de la fin des Terres, désensablée dont je vous ai déjà parlée. C’est un des sites, choisi pour ouvrir la porte de la Miséricorde dans le diocèse cette année.
Si cette église est célèbre, c’est aussi parce qu’elle fait partie des chemins de Saint Jacques de Compostelle.
Les origines :
L’histoire nous surprend, nous sommes en 44 après JC.
Le corps de Jacques le Majeur, apôtre de Jésus et frère de Jean, décapité sur ordre du Roi Hérode Agrippa arrive sur un bateau en Galice. Une reine devenue Chrétienne, le fait enterrer sur ses terres.
C’est alors qu’au IXème siècle, un ermite impressionné par une mystérieuse pluie d’étoiles au-dessus d’un champ découvre la tombe de Jacques le Majeur. Alors le nom du lieu fut tout trouvé : « Campus stéllae » : « le champ de l’étoile « qui donnera le nom de Compostelle !
Depuis que les musulmans ont conquis Jérusalem en 697, les Chrétiens y sont interdits. Compostelle représente alors une victoire sur les Maures et nombreux chrétiens veulent y aller en pèlerinage.
Ici en Médoc, le littoral regorge de lieux d’accueil et hospices où les pèlerins pouvaient se reposer. Après avoir débarqués à la Pointe de Grave, ces hommes venaient d’Angleterre, de Hollande, de Normandie ou de Bretagne et ils poursuivaient jusqu’à Bayonne, puis Compostelle, en passant par le littoral : Soulac, Vensac, Saumos, Carcans, Lacanau, le Porge, Arès, Andernos....
A l’intérieur des terres, des pèlerins traversaient à Talmont ou Blaye et débarquaient à Talais, Valeyrac.. : St Germain d’Esteuil, St Estéphe…
Ils partaient à Pâques afin de rentrer pour l’hiver. Vous les connaissez peut-être sous le nom de Jacquets, Jacquots ou même Coquillants.
Imaginez-les, habillés d’une tunique serrée à la taille, d’une grande cape de laine ( qui donnera naissance au mot: pèlerine), ils tiennent un bâton, une canne, (le bourdon), ils y accrochent leur gourde ou calebasse. Sur leur tête : un chapeau à larges bords pour se protéger du soleil et de la pluie, et bien sûr : la coquille qui les protège et leur sert de cuillère, (Elle les accompagnera jusqu'à leur dernière demeure, s’il décède en chemin.)
Les chemins de Compostelle ne passent pas tous par Poitiers, Bordeaux, Rocamadour, le Puy en Velay, ou Vézelay ! Cet itinéraire dans le sud-ouest est moins connu, mais tellement riche d'histoire, n'hésitez pas à le découvrir!
Bon week-end du 15 août !
A bientôt CD
Eté 2016 à Paris avec notre guide Didier Bouchard
Ville de Paris, Ville touristique, Paris ensoleillée, Paris si jolie l’été, et si distrayante à découvrir avec notre guide : Didier Bouchard.
Parisiens ou Provinciaux de passage à Paris ce programme est pour vous.
Conférences Didier Bouchard
Conférencier national, diplômé de l’institut d’art et d’archéologie de la Sorbonne
Ancien élève de l’école du Louvre
Boite 17, bât. D,
8, rue Cannebière
75012 paris.
Tel: 01.43.07.09.69.
Dimanche 31 juillet
15h pavillons fleuris des « Carrières d’Amérique », et villas art-déco autour des Buttes Chaumont. Le plus vaste quartier pavillonnaire de paris, à deux pas des Buttes Chaumont.
Rendez-vous. Métro Danube. 11€. Inscription au 01 43 07 09 69
Vendredi 5 août
15h une visite par an : les salons de l’Hôtel de Ganay (intérieurs):un palais de la belle époque près des Champs-Elysées, et son quartier.
Rendez-vous. Angle av. George V et rue de la Trémie. Carte d’identité.11€. Inscription au 01 43 07 09 69
Samedi 6 août
15h le village des Batignolles, sur les pas des Impressionnistes et de leurs amis : (Monet, Bazille, Sisley, Zola, Mallarmé), et la cité des fleurs. Rendez-vous. Métro Rome. 11€. Inscription au 01 43 07 09 69
Dimanche 7 août
15h Ménilmontant insolite, au fil des hameaux fleuris et des jardins
Insoupçonnés : la maison des saint-simoniens, le pavillon carré de Beaudouin
(1771), la Bellevilloise, l’immeuble Borel, le passage des soupirs…
Evocation de Jean-Jacques rousseau et des frères Goncourt.
Rendez-vous. Métro Gambetta, sortie côté rue des Pyrénées. 11€
sur inscription au 01 43 07 09 69
Jeudi 25 août
14h visite intérieure de l’Hôtel de Lauzun (1660), plafonds peints, lambris dorés. Le plus beau décor 17ème de paris.
Rendez-vous. 17 quai d’Anjou. 11€+entrée.
(Nombre limité) inscription au 01 43 07 09 69
Vendredi 26 août
15h un chef-d’œuvre art-déco restauré : le Collège néerlandais (1929, classé M.H.), et d’autres salons fermés au public dans la cité internationale universitaire. (Salon indochinois, tapisseries d’Aubusson…)
Rendez-vous : Devant le 57 boulevard Jourdan. 11€+entrée. Carte d’identité.
Inscription au 01 43 07 09 69
Samedi 27 août
14h30 chapelle et parc du couvent de Picpus, cimetière révolutionnaire, tombeau du marquis de la Fayette.
Rendez-vous. 35 rue de Picpus. 11€+entrée. Inscription au 01 43 07 09 69
Dimanche 28 août
15h nouvelle église russe, folies Art-nouveau et palais de la Belle époque au gros-caillou et au champ-de-mars. (Immeubles art-nouveau de jules Lavirotte, l’ancien dépôt des marbres, les écuries impériales, évocation de m. Proust et p. Morand.)
Rendez-vous. Angle rues saint-Dominique et Sédillot.11€.
Inscription au 01 43 07 09 69
Vendredi 2 septembre
15h parties fermées au public de la Sorbonne, salons du rectorat, grand-amphithéâtre, chapelle et tombeau de richelieu ; puis découverte d’un collège méconnu. Rendez-vous. 46 rue Saint-Jacques. 11€+entrée.
Sur inscription au 01 43 07 09 69. Carte d’identité
Samedi 3 septembre
15h le village des Batignolles, sur les pas des impressionnistes et de leurs amis (Monet, Bazille, Sisley, Zola, Mallarmé), et la cité des fleurs. Rendez-vous. Métro Rome. 11€. Inscription au 01 43 07 09 69
Dimanche 4 septembre
15h atelier d’artistes et villas art-déco du quartier Montsouris : sur les traces de Foujita, Braque, Derain, Soutine, Henry Miller. Architectures d’auguste Perret et le Corbusier.
Rendez-vous. RER cité-universitaire. 11€ inscription au 01 43 07 09 69
Lundi 5 septembre
15h jardins et salons des Hôtels de Varangéville et Amelot, escalier de l’Hôtel de Tavannes, promenade vers l’atelier de Gustave Doré. (Une visite par an)Rendez-vous. 217, boulevard saint-germain. 11€.
Carte d’identité et sur inscription au 01 43 07 09 69
Mardi 6 septembre
15h une adresse de Talleyrand, salons et jardin de l’Hôtel de Galliffet (1785), ancien ministère des relations extérieures.
Evocation de Bonaparte et de Mme de Staël.
Sur inscription au 01 43 07 09 69
Vendredi 9 septembre
15h visite de la fondation Jérome-Seydoux-Pathé .façade sculptée par Rodin (1869), bulle de verre, aluminium et bois de Renzo Piano. (2014).appareils anciens, et affiches des débuts du cinéma. Exposition des récentes acquisitions de la fondation. Accès à la coupole.
Rendez-vous, devant le 73 av. Des gobelins. 11€+entrée donnant droit à une séance de cinéma. A 19h.nombre limité. Inscription : 01 43 07 09 69
Jeudi 22 septembre
Rouen : à 14h30 exposition « scènes de la vie impressionniste au musée des beaux-arts (Manet, Monet, Renoir, Cézanne, Bazille, Caillebotte) à 16h : chefs-d’œuvre de la collection permanente (Caravage, Velasquez, poussin, Géricault, Sisley).15€+entrée.
Sur inscription au 01 43 07 09 69.
Mardi 4 octobre
14h30 visite de la fondation Jérôme-Seydoux-Pathé .façade sculptée par Rodin (1869), bulle de verre, aluminium et bois de Renzo piano. (2014).appareils anciens, et affiches des débuts du cinéma. Exposition des récentes acquisitions de la fondation.
Accès à la coupole. Rendez-vous. devant le 73 av. Des gobelins. 11€+entrée donnant droit à une séance de cinéma. A 16h.nombre limité. Inscription : 01 43 07 09 69
Jeudi 6 octobre
14h30 forteresse de Château-Gaillard, églises et maisons anciennes du petit Andelys. Musée Nicolas Poussin
Quelques places sur inscription au 01 43 07 09 69, confirmée par l’envoi du règlement
15€+entrée (quelques places en autocar au départ de paris à 13h. Se renseigner)
Avant programme : expositions
23-11 à 15h45 Rembrandt intime (musée jacquemart-André)
6-12 à 15h Monet, Hodler et Munch (musée Marmottan).
20-01-2017 : 16h30 Fantin-Latour (musée du Luxembourg)
11€+entrée.
Sur inscription au 01 43 07 09 69, confirmée par l’envoi du règlement.
Le Bibi du BHV par Gérard Bonnimond
Profitons de cette période anniversaire du BHV, pour rappeler un sympathique souvenir !
Nous sommes dans les années 1950- 1960 et plus ?, et si l’un d’entre vous peut nous éclaircir sur les dates, nous en serions ravis.
Gérard se souvient et nous raconte….
Merci Gérard pour ta participation à la mémoire du BHV.
C’est une des plus belles campagnes publicitaires que le magasin ait organisée.
Trois semaines avant le début de la vente, une équipe distribuait dans tout Paris, à la sortie des métros, devant les gares, un prospectus avec comme seule indication : « Le BIBI », sans donner aucune explication sur le sujet, sur le papier distribué !
Le jour J, une grande campagne d’affichage se déclenche avec en photo, le : « Bibi » du BHV : C’est un magnifique lapin gonflable façon « Walt Disney »
Durant la saison jouets, tous les samedis, des vedettes venaient signer les « BIBI » au BHV. J’ai eu pour ma part : Bourvil et Georges Guétary.
Des milliers de « BIBI » furent vendus.
A la vue du succès de cette opération, la Direction décida de relancer l’opération l’année suivante : Bibichou et Bibichette connaîtront à leur tour un triomphe !
Mais la troisième année, il y eut Toto du Texas : le petit cow-boy du Texas gonflable, jaune et noir, mais les parisiens n’ont pas aimé et ce fut un flop retentissant !
Le lapin est un symbole de gentillesse dans la culture populaire, on raconte des histoires et on chante les lapins.
A cette période, si Bibi lapin faisait partie de nos bandes dessinées, Mac Do et les cow-boys n’avaient pas encore franchi le seuil français !
L'hibiscus pourpre par Antoine Eminian
Vous ne savez pas quel livre emporter dans vos bagages! Demandez à Antoine, il vous conseillera...
Nous lui faisons confiance pour ce livre : "L'hibiscus pourpre"!
Et si vous aussi, vous avez une recommandation littéraire, ou un joli voyage en France, en Europe ou ailleurs, n'hésitez pas à nous en faire part aussi!
Merci Antoine de ta participation et de cette recommandation sur ce roman poignant traité avec finesse.
Les vacances approchent ou sont là, vous avez plus de temps disponible pour la lecture, je vous propose un excellent roman, qui plus est dans une collection de poche, pour un investissement faible et un gain de place certain dans vos bagages : « L’Hibiscus pourpre » de Chimamanda Ngozi Adichie.
J’ai découvert cette écrivaine nigériane il y a quelques mois seulement – malgré sa renommée internationale avérée – et je me suis pris une grosse claque ! J’ai lu deux de ses romans, « Americanah » et cet « Hibiscus pourpre » qui sont bons tous les deux, mais je préfère celui-ci. Alors si le cœur vous en dit, en route pour l’Afrique !
Chimamanda Ngozi Adichie est née en 1977 au Nigeria. A l’âge de 19 ans, elle quitte son pays pour les Etats-Unis, d’abord à Philadelphie puis dans le Connecticut afin de vivre plus près de sa sœur. Elle poursuit là ses études en communication et en sciences politiques et en 2001, elle y décroche son diplôme universitaire avec mention avant d’achever ensuite un master en création littéraire à l’université Johns Hopkins de Baltimore en 2003. Auteur du roman très remarqué, « Americanah » ainsi que d’un essai, « Nous sommes tous des féministes », son premier roman, « L'Hibiscus pourpre », paru en 2003, vient d’être réédité en poche.
La narratrice, Kambili, à peine seize ans, vit dans une famille nigérienne aisée, entourée de sa mère, de son frère aîné Jaja et de son père Eugene, patron d’usines et d’un journal mais aussi et surtout catholique fondamentaliste, très respecté dans la communauté d’Enugu, leur petite ville où il dispense ses largesses. Si Kambili a une vie de privilégiée, son quotidien n’est pas facile pour autant car le père mène la maison d’une main de fer, dictée par ses croyances religieuses faisant régner la peur et bien qu’il aime ses enfants, il n’hésite pas à employer la violence pour les punir du moindre écart. Un jour, les circonstances amènent Kambili et Jaja à passer quelque temps chez la sœur de leur père, Tatie Ifeoma, une universitaire, et ses trois enfants. Ils vont y découvrir un autre monde riche en enseignements pratiques et moraux.
Précisons tout de suite que le bouquin ne démarre réellement qu’après une centaine de pages et l’entrée en scène de Tatie Ifeoma, donc si vous trouvez le début d’un intérêt mince, ne renoncez pas, la suite vous remboursera largement. Le roman est très frais, de cette fraicheur insufflée par la jeunesse en cours d’apprentissage de la vie - et prendre une jeune fille pour narratrice, ça marche à tous les coups.
Kambili et Jaja, habitués à la vie guindée et sévère prônée par leur père, se retrouvent plongés dans un environnement beaucoup plus libéral, où l’on rit, « Il y avait toujours des éclats de rire qui fusaient dans la maison de Tatie Ifeoma », où il n’y a pas de domestiques chacun participant aux tâches ménagères, où l’on peut discuter, mais aussi devoir faire avec le manque d’argent. Des journées sans emploi du temps strict, sans le poids de la religion, une liberté qui effraie et attire. Les deux enfants vont apprendre à connaître leur grand-père Papa-Nnukwu, paria aux yeux d’Eugene car il refuse la religion, préférant s’en tenir à ses croyances ancestrales.
Le roman de Chimamanda Ngozi Adichie traite de nombreux sujets. Celui de l’identité, leur père a adopté la religion des Blancs et leur mode de vie, jusqu’à leur langue (l’anglais) tandis que son propre père, un vieillard, est resté fidèle à son passé, sa culture, sa langue natale (ibo), entre les deux Tatie Ifeoma montre plus de pragmatisme. Kambili et Jaja confrontés à une autre vision du monde vont prendre leurs distances avec l’éducation donnée par leur père, s’émancipant du joug, tandis qu’en parallèle, la jeune fille va frémir, pour la première fois, au contact du Père Amadi, ce qui nous vaut de très belles pages pleines d’émotion. Autre questionnement, devant la situation politique du pays, doit-on rester et combattre ou bien partir ? « Les gens instruits s’en vont, les gens qui ont le potentiel pour redresser les torts. Ils abandonnent les faibles derrière eux. Les tyrans continuent de régner parce que les faibles n’ont pas la force de résister. Tu ne vois pas que c’est un cycle ? Qui va briser ce cycle ? »
Si la tonalité générale de l’écriture est douce, le fond l’est beaucoup moins par sa violence physique et morale, esquissée ou suggérée. L’auteur sait aussi glisser dans son texte, des références à la situation sociale et politique de son pays, l’essence qui manque, les queues à la banque, la corruption généralisée, le coup d’Etat et les violences contre les journalistes indépendants… Et la dernière partie du roman voit ce microcosme, la famille d’Eugene d’un côté et celle d’Ifeoma de l’autre, éclater dramatiquement, avant de se clore sur une note d’espoir qui demande à être confirmée.
Un très bon roman qui mérite le voyage.
« C’était ce que faisait Tatie Ifeoma avec mes cousins, me rendis-je compte alors : leur placer la barre de plus en plus haut dans sa façon de leur parler, dans ce qu’elle attendait d’eux. Elle le faisait tout le temps, confiante qu’ils pouvaient franchir la barre. Et ils la franchissaient. C’était différent pour Jaja et pour moi. Nous ne franchissions pas la barre parce que nous nous en croyions capables, nous la franchissions parce que nous étions terrifiés à la pensée de ne pas y arriver. »
Chimamanda Ngozi Adichie « L’Hibiscus pourpre » Folio - 400 pages –
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Blog d'Antoine
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Bon anniversaire au BHV pour ses 160 ans!
Le BHV a 160 ans … un quart de cette période à mon actif!…comme beaucoup de collègues. Cela me laisse songeur. Une foule de souvenirs me revient à l’esprit, tout comme pour vous les anciens du BHV et ce serait sympa de me faire parvenir vos souvenirs : l'implantation des rayons ou des expos...etc...
Exemple : 1963 et les premières nocturnes ou autre exemple : 1968… les grèves, les contrats d’extra à 40F. Le 3éme étage : le rayon Bâtiment avec la vente d’éviers, de portes, fenêtres, gouttières, carreaux de faïence, ou plastique Nony, Panolac, Polyrey, Formica… les revêtements adhésifs et plastique Skaï vendus au mètre, les revêtements de sol dalles Gerflex ou Nairn et lino Balamundi et moquettes…
Le meuble de cuisine… Tout cela a disparu depuis longtemps. La climatisation n’était pas installée et je me souviens de ce client qui par fortes chaleurs me dit : « Ma pauvre petite, comme cela doit être difficile de travailler avec cette chaleur ! »
Je pense à Jean-Claude Charmoy, Gérard Strobel, Paulette G, Bernard Bot..,Jean-Luc Lesueur, Jacques Bouloc, Gérard Bureau qui ont bien connu ce 3éme étage. Les rayons Ménage, Arts de la table étaient encore au RDC…
A l’occasion des 160 ans du BHV MARAIS, Vous pouvez visiter une exposition remarquable
Cette exposition patrimoniale est ouverte au public en libre accès jusqu’au 1er octobre 2016 à L’Observatoire, au 5e étage du magasin, du lundi au dimanche de 11h à 19 h.
En se plongeant dans les archives de l’entreprise, et en partenariat avec l’Institut National de la Propriété Industrielle et l’Institut National de l’Audiovisuel, la direction du patrimoine a conçu une exposition qui donne accès au public à des sources inédites.
A travers une scénographie ludique et interactive, l’exposition révèle l’histoire passionnante de Xavier Ruel, fondateur du BHV. (Je vous laisse relire sur ce même blog, toute l’histoire.)
et stop ! Je ne vous en dis pas plus !...
Allez découvrir cette exposition en famille, avec vos amis.
Plus qu’une simple exposition, c’est une invitation au voyage à travers l’histoire, les objets, et les écrits.
Lecteurs de ce blog, vous allez vivre une aventure surprenante au cœur d’un siècle d’or et vous les anciens du BHV, vous allez certainement apprécier et faire resurgir en vous des merveilleux souvenirs.
Je serais ravie d'accueillir vos impressions.
CD
Nous ferons peut-être un additif à cet article.
En attendant : tous mes remerciements à Stéphanie D (Patrimoine) et Antoine pour les éléments et photos ayant permis cet article.
Stade de Bordeaux et quart de finale !
Je ne viendrais pas vous parler du Match en quart de finale : Allemagne-Italie !
Vous l’avez sans doute vu !... Mais le stade !...
Très beau stade ! Pour moi, qui m’intéresse plus à l’Art qu’au Foot, c'est une pure merveille !
Ce nouveau stade, achevé au printemps 2015 à Bordeaux, se situe à l’entrée nord de la ville, bien placé au cœur de la verdure. Construit sur 18 ha (600 arbres plantés), il jouxte le bois de Bordeaux 80 ha et le parc floral de 30 ha.
C’est le 5éme stade par sa taille en France, il est prévu pour 42 000 places modulables, bien moins que St Denis avec 81 000 places ou Lyon 59 000 places.
Cela lui confère une allure de stade à dimension humaine.
Il est rectangulaire : 233 m de long, et 210 m de large, un toit qui permet une acoustique parfaite et aussi la protection du public.
Ce stade multifonctionnel permet d’accueillir des événements sportifs divers : équestres, rugby, moto, cyclisme. .. Des concerts et des spectacles.
Admirez sa forme rectangulaire, sa légèreté avec ses colonnes qui s’élancent vers le ciel.
Certains diront : comme une forêt de pins et d'autres comme les piliers d'une cathédrale.
Il remplace l’ancien stade Lescure (Chaban-Delmas), construit sur les boulevards au centre de Bordeaux en 1938.
Ci-dessous les photos: un peu "rétro"!
A regarder la télé, ce nouveau stade « Matmut-Atlantique » du nom de son sponsor, a donné l’impression de faire le plein.
(Hélas, je n’ai pas eu l’occasion de le visiter intérieurement.)
Nous resterons donc sur les images de ce match... qui ne m'ont pas franchement emballée !
L'Allemagne s'est qualifiée pour les demi-finales aux tirs au but !... A suivre...
Les nouvelles cloches de Notre-Dame de Rouen
Voici donc la suite du reportage sur Rouen...
Une petite balade dans Rouen, avant d'arriver à la Cathédrale... avec l'archevéché, le palais de justice, les vieilles maisons normandes, la fontaine superbe représentant une scéne d'amour mythologique entre le fleuve Alphée et une nymphe ....
Le vieux Rouen
et sa "Gros horloge" à une seule aiguille.(classé aux monuments historiques.)
Les cloches de la cathédrale vont bientôt pouvoir redonner sa voix à la cathédrale, comme instrument de célébrations religieuses et comme carillon qui sera écouté dans toute la ville !
La cloche existe depuis la plus haute Antiquité. Elle est mentionnée dans la Bible.
C'est en Chine à - 2000ans avant JC que nous retrouvons la cloche de bronze.
Les premiers chrétiens l'utilisent comme signal : signe de ralliement.
Nous voici devant la Cathédrale, une grue, des badauds des cloches au sol… dehors et dans la cathédrale. Nous assistons à un surprenant spectacle : 63 des 64 cloches créées ou restaurées du futur carillon, revenues depuis un mois de la fonderie Paccard d’Annecy vont être réinstallées dans la tour Saint Romain.
La cloche Jeanne-d’Arc était restée dans la tour Saint-Romain, ainsi que six cloches situées dans la tour de Beurre, afin d’assurer heures et offices religieux.
De nouvelles cloches ont été fondues à Annecy dans la fonderie Paccard.
On découvre deux bourdons, Romain (5,3 t) et Cécile (3,5 t) et une autre un peu moins lourde : Guillaume, d’autres cloches anciennes ont été réajustées.
Nous sommes le 11 mai et la remontée dans la tour Saint-Romain a commencé.
Pour la petite histoire : Lorsque le 1er juin 1944, la tour Saint-Romain prit feu, les quatre cloches : Jeanne, Caroline, Jean-Baptiste et la petite Marie fondent et viennent s'écraser au sol
En 1954 démarre la restauration comprenant l'extension du carillon qui comptera désormais 50 cloches. Les accessoires, clavier, transmissions, seront changés. Il faudra attendre 1959, pour la restauration de la sonnerie de la tour Saint-Romain, avec refonte de la Jeanne d'Arc.
Le carillon de la cathédrale de Rouen est l’un des plus importants de France.
Le carillon avec ses 64 cloches, le portera à la 2e place des carillons français, derrière celui de Chambéry : 70 cloches.
L’inauguration du carillon est programmée le 17 septembre avec un concert officiel. Avis aux amateurs! Ce carillon muet depuis 15 ans, sera certainement étonnant, lors du 1er concert.
Je vous laisse découvrir ce petit film réalisé par mon époux.
Merci de m'envoyer vos reportages d'été, ou de la fête de la musique ou de votre dernier livre...
Au plaisir de vous lire.
Christine D
En passant par Rouen...La Cathédrale
Je profite des reportages normands de Michel et Jean-claude pour compléter, par notre passage récent à Rouen. Encore une fois, armée de mon appareil photo, je viens partager avec vous, un peu d’Art et d’Histoire de France ....
La cathédrale
Elle n'a pas la symétrie, des Cathédrales d'Amiens, Chartres, Laon ou Paris... et pourtant, elle est harmonie, force et finesse!
Elle est évidemment connue par les tableaux de Monet et par le roman : Madame Bovary de Flaubert.
Nous sommes sur le site de la 3éme église : la première construction d’un lieu de prière remonte aux années 260. Il n'en reste que la Crypte. (Après les saccages des envahisseurs Vikings au IVème siècle).
On attendra le XIème siècle pour inaugurer la Cathédrale Romane (en présence de Guillaume le Conquérant.)
En 1200 un terrible incendie détruit le chœur roman et comme le XIIème siècle marque le début de l’Art Gothique, la cathédrale est reconstruite et embellie.
Elle résiste à divers événements : incendies (1514 : une tour), guerres de religion, 1822 , par la foudre.
Mais, le pire est à venir : 19 avril 1944 :7 bombes vont s’abattre sur la Cathédrale. S'ajoutera en plus un autre incendie le 1er juin de cette même année.
Par la volonté et le courage des Rouennais, par la foi sans doute… La Cathédrale sera rendue aux habitants le 17 juin 1956 ! Il y a pile : 60 ans !
Découvrons ensemble cette Cathédrale d’exception !
137 m de long, la façade mesure 61 m de large.
La Tour de gauche :St Romain : 82 m de haut, La tour de Beurre à droite : 75 m de haut.
Nous sommes impressionnés par cette façade ciselée, on dirait presque de la dentelle. Les deux tours sont très différentes et la richesse et la profusion des statues est étonnante.
A gauche : la tour Saint Romain et à droite la tour de Beurre, qui abritait le carillon de 56 cloches qui vient de passer à 68 en prenant place, en mai 2016, dans la tour Saint Romain.
Le portail Central est très beau, dédié à la vierge Marie, vous y découvrez sur le tympan, l'arbre de Jéssé. Cette iconographie de l’arbre de Jessé est importante au moyen-âge . Rarement représentée en sculpture!
A la base : Jéssé et les 4 grands prophètes, s’étage ensuite une grande branche avec des rameaux et tout en haut : la Vierge Marie.
La tour-lanterne qui éclaire la cathédrale est surmontée d'une flèche de fonte à 151 m du sol : C’est la plus haute flèche de France. Elle aussi, a subi des dommages avec la tempête de 1999 et elle fut complètement rétablie en 2013, avec ses quatre clochetons.
La vierge dorée et la flêche
Flaubert : Madame Bovary :
"Léon tira vivement une pièce blanche de sa poche et saisit Emma par le bras. Le Suisse demeura tout stupéfait, ne comprenant point cette munificence intempestive, lorsqu'il restait encore à l'étranger tant de choses à voir. Aussi, le rappelant :
– Eh ! monsieur. La flèche ! la flèche !...
– Merci, fit Léon.
– Monsieur a tort ! Elle aura quatre cent quarante pieds, neuf de moins que la grande pyramide d'Égypte. Elle est toute en fonte, elle...
Léon fuyait ; car il lui semblait que son amour, qui, depuis deux heures bientôt, s'était immobilisé dans l'église comme les pierres".....
Le portail de la Calende et son tympan du XIVème siècle, nous parle comme une bande dessinée : avec en haut: la Résurrection du Christ, au milieu l'arrestation jusqu'à la mise au tombeau et en bas le tombeau vide.
Tout comme le portail des Libraires où sur le Tympan le jugement dernier est représenté vivement avec les élus qui se dirigent vers le ciel, et les "méchants" poussés par le diable vers le Chaudron!
Une cathédrale gothique :
Superbe nef couverte de voûtes sur croisées d'ogives.
Les piliers comptent 4 niveaux (Gothique primitif) .
A la croisée du transept la tour lanterne, pure et fine, comme à Laon, elle apporte beaucoup de lumière.
Le chœur est en parfaite harmonie.
Le déambulatoire avec des tombeaux dont les gisants de Richard Cœur de Lion et de Rollon (le chef Viking qui "reçut " la Normandie en se convertissant au Christianisme.)
Les statues monumentales (copies ou restaurées) à l'origine à l'extérieur, sauvées de la pollution et des affres du temps, forment un cortège sur votre passage.
Et puis, bien que fermée, on peut voir à travers une grille la chapelle de la Vierge: un pur chef d'œuvre du gothique rayonnant.
Trois tombeaux et un retable immense tout sculpté ! Admirable!
La chapelle de la vierge et détails
Je passe rapidement sur quelques éléments à admirer,
La sculpture du Christ aux liens, l'escalier de la Bibliothèque, la vierge, offrande aux bâtisseurs ou l'orgue et vitraux.
Les couleurs vives des vitraux
Etonnant …. Nous sommes passés au moment où les cloches, allaient être réinstallées après une absence d'un an.! on en reparle très vite!....
CD
6 juin 44: opération Overlord par Jean-Claude Charmoy
Nous voici en cette période-souvenir : 72 ans, avec Jean-Claude Charmoy qui prend le relai à l’article de Michel Bindault. Merci Jean-Claude de nous faire vivre ce 6 juin en Normandie. Bravo!
Nous voici à la veille du débarquement : on écoute ce message sur les ondes: « les sanglots longs des violons de l’automne blessent mon cœur d’une langueur monotone, je répète… » nous le connaissons bien ce message et pourtant aviez-vous remarqué que ces vers de Verlaine avaient été modifiés puisque dans le poème : « Les sanglots bercent » et non blessent..
Répartition des Alliés
Zone 1 = Utha du Cotentin d’Isigny s/m à e St-Vasst.Barfleurr
Zone 2 = Omaha Pointe du Hoc-Colleville s/m-St Laurent-Port en Bessin..
Zone 3 = Gold -Arromanches- (construction du port artificiel)
Secteur Canadien-Polonais
Zone 4 = Juno Courseulles-Arromanches
Secteur Britannique-Français-Belges
Zone 5 = Sword Ouistreham-Colleville-Lions s/m – Langrunes- StAubin.....
Dakota
1/ Secteur SWORD - le 5 / 6Juin de 22h à 0h.13 « Opération Pegasus-Bridge » Pont de Bénouville
4 planeurs« Horsa » tracter par des C47Dakota (sur les 6 prévus),
Commandés par le Major Howard, se posent à 0h.13 pour prendre possession du pont de Bénouville et de Ranville, ses hommes doivent tenir. « Vous attendrez jusqu’à la relève » !!!
Leur mission : bloquer l’armée allemande basée à Caen et maintenir les têtes de pont de Bénouville/Ranville/Amfreville jusqu’au lendemain 6h.30. Seul pont disponible en état pour faire parvenir le ravitaillement, le jour J après le débarquement depuis le port d’Arromanches.(en activité depuis 7/8 Juin).
2/ Secteur SWORD le 5/6 Juin de 22h à 0h15- « Opération Neptune »
Batterie de Merville
80 C47 (Dakota)(1) de la 6ème Airborne Commandé par le Général Gale, larguent 750 parachutistes entre la Dives et l’Orne..
- Mission détruire TOUS les ponts entre Cabourg et Caen. et DETRUIRE la Batterie de Merville.
Beaucoup périrent à cause des mauvaises conditions météo, des erreurs de largage ; la confusion des pilotes entre la rivière Dives (côté Cabourg et l’Orne (côté Caen).
Le Lt Colonel Terence Otway regroupe 150 hommes restants du 9ème Bataillon.
-4h.45
Lieutenan Officier, faisant office de « Commandant » depuis 3 semaines :
«Il faut les détruire coûte que coûte.» Ils vont faire l’IMPOSSIBLE…
Les Hommes marchent sur les morts pour éviter de sauter sur une mine !!!..
Seuls 75 d’entre eux réussirent l’opération..
Le croiseur « Arethusea » qui mouille en mer face à Ouistreham à ordre de les détruire s’il ne reçoit de message radio. Or, ce 6 Juin à 5h.45, il n’y a plus de radio !!! plus de matériel…
-A 6h.15 la Batterie est « Neutralisée »
C’est un pigeon qui avertira la réussite de la prise d’assaut , mais 24h plus tard. !!!
Merville-Franceville sera libéré le 18 Août 1944,par la Brigade Piron.
Commando-Démineurs Belge qui ont pour mission de finir le nettoyage de la côte de Ranville jusqu’en Belgique..…
Aujourd’hui une dizaine de vétérans (93/95 ans) viennent chaque année célébrer cet événement sur ce site en souvenir de leurs camarades disparus. Le Colonel T.Otway décèdera au début en Novembre 2007.
6h.30- L’Assaut « Ouistreham/Colleville (4)/Lions s/mer/Bernières »
Le Général Montgomery (6éme Division) débarque les 177 le Commando N°4 Commandé par le Lt de Vaisseau « Commandant Kieffer. ».(3)
La FRANCE est LIBRE…le 24 Août 1944.
- (1) Dakota : nom donné par les Anglais au C47 version militaire du DC3 Commercial fabriqué par McDonald Douglas aux Etats Unies.
(2) Klauckauss : Allemand)-Bunker (Américain)-Casemate (Français)équipée de Canons de 100mm (prévu 150mm)..l’ensemble des Casemates constituait une BATTERIE.
(3) Unité Française des Commandos Anglais commandé par Lord Lovat..
(4) Colleville = Aujourd’hui Colleville-Montgomery en hommage au Général commandant le 21eme Groupe d’Armées .
Ne pas confondre avec Colleville s/mer en Zone Omaha
Site a voir :
www.Batteriedemerville.com - www.the-snafu-special.com
Omaha Beach par Michel Bindault
Au 72e anniversaire du débarquement des troupes alliées en Normandie j’ai souhaité vous présenter et commenter quelques photos d’aujourd’hui du secteur baptisé par les américains Omaha Beach.
Sur ces plages paisibles de Vierville, Saint Laurent et Colleville ( Calvados ) longues de 6 kilomètres, 35 000 soldats Américains débarquent à l’aube du 6 juin 1944.
3000 d’entre eux perdront la vie ou seront blessés dans cet assaut qui permettra d’ouvrir, le soir , une brèche dans les défenses allemandes au lieu dit " Le Ruquet " à Saint Laurent.
Cette action sera déterminante pour la suite des opérations.
Photos : Omaha Beach et ses étendues de sable, Omaha Beach sous ciel d’orage et la plage vue du côté allemand
Photos : Omaha Beach et ses étendues de sable, Omaha Beach sous ciel d’orage et la plage vue du côté allemand
Le monument “ Les Braves “érigé sur la plage d’Omaha Beach en hommage aux soldats alliés qui débarquèrent en ce lieu le 6 juin 1944 et aux victimes au soir du D Day.
Cette oeuvre réalisée par le sculpteur Anilore Banon a été inaugurée le 5 juin 2004. D’une longueur de 15 mètres et d’un poids de 15 tonnes, elle culmine à 9 mètres au-dessus du sable et n’est jamais immergée.
Elle est composée de trois groupes sculptés dans l’acier.
Au centre “ Debout la liberté “, à sa gauche “ Les ailes de la fraternité “, à sa droite “ Les ailes de l’espoir “.
Ce monument devait être éphémère et disparaitre. Heureusement une pétition “Il faut sauver les Braves “ devait permettre son maintien sur son emplacement actuel, au coeur d’Omaha Beach dont il est devenu un symbole.
A mi-distance D’Omaha Beach et Utah Beach, plage de débarquement située dans le Cotentin,la Pointe du Hoc domine la mer de 30 mètres.
En 1944 ce site était puissamment défendu par des batteries allemandes de grande portée qui devaient être détruites.
Le général BRADLEY a ordonné au lieutenant-colonel RUDDER et ses 225 Rangers de prendre d’assaut, par la mer, cette position le 6 juin 1944.
Au moyen de cordes, grappins et échelles les Rangers accèdent au sommet et occupent les positions au prix de lourdes pertes. Seuls 90 d’entre eux sont encore en état de se battre.
Vestiges d’un point de défense allemande “ Les batteries de Longues “.
La batterie était composée de 4 canons de 152 mm ayant une portée de 20 kilomètres. Les 4 bunkers sont pratiquement intacts.
Inauguré en 1956, ce cimetière honore les soldats américains tombés pendant la bataille de Normandie. D’une superficie de 70 hectares, il surplombe la plage d’Omaha Beach. 9400 soldats y reposent Les Etats-Unis sont propriétaires étrangers du terrain.
Le cimetière accueille 1 million de visiteurs chaque année.
Si l’occasion se présente venez visiter ce secteur d’Omaha Beach riche d’un passé qui a été déterminant pour la victoire de 1945.
Vous y trouverez non seulement des vestiges de l’époque, des musées et monuments évoquant le débarquement mais aussi des espaces maritimes grandioses,une campagne de bocage sans oublier les visites de Bayeux, première ville libérée, Arromanches et son célèbre port artificiel amené d’Angleterre, Port-en Bessin port de pêche d’où partait le carburant destiné au matériel des alliés etc...
La région,” truffée” de chambres d’hôtes et de restaurants sympathiques saura vous accueillir et vous charmer.
Merci Michel pour ce magnifique article et cette invitation à découvrir une région riche en Histoire et si jolie.
J'espère que les normands auront la gentillesse de venir compléter cet article...