Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Le blog du Réseau Bazar BHV

lu dans la presse

Lus dans la Presse La vente du BHV à SGM finalisée : 3 articles

13 Novembre 2023 , Rédigé par Les federateurs du reseau Bazar Publié dans #Lu dans la Presse

BHV 15 février 2023

Nous en parlions depuis le mois de février 2023...

La vente est finalisée, les GL ont vendu officiellement le BHV au groupe SGM.  

Et si le BHV renaissait… Je sais que nous sommes nombreux dans ce réseau, à savoir qu’il ne faudrait pas grand-chose pour rallumer la flamme ! 

Chargé d’histoire et d’expériences multiples…

Il n’y a plus qu’à saisir, tout ce qui fit la force et l’âme du BHV !

3 articles : «  Lus pour Vous dans la Presse » suivent.

(Vous pouvez retrouver d'anciens article sous cette rubrique, à droite dans Catégories)

Le premier, ci-dessous, est bien structuré. 

Le Figaro par Pauline Landais Barrau publié le 12/11/2023

Désormais officiellement vendu au groupe SGM, que va devenir le BHV Marais ?

À quoi ressemblera le célèbre bazar d’ici quelques mois, maintenant qu’il n’appartient plus aux Galeries Lafayette ? Le Figaro fait le point.

C’est une page qui se tourne... ou pas complètement. Après l’annonce officielle du rachat du célèbre Bazar de l’Hôtel de Ville - plus communément appelé le BHV Marais - beaucoup de questions se posent au sujet de l’avenir de ce grand magasin parisien. Va-t-il changer de nom ? Conservera-t-il son positionnement ?

Jusque-là sous la coupe du groupe Galeries Lafayette, le BHV a été officiellement cédé à la Société des grands magasins (SGM), une entreprise familiale spécialisée dans la réhabilitation des actifs commerciaux de centre-ville dirigée par Frédéric Merlin. Une manœuvre bouclée à l’issue de plusieurs mois de négociations « après avoir obtenu l'aval des autorités réglementaires compétentes », a précisé les Galeries Lafayette dans un communiqué, qui ajoute que le magasin Parly 2 (situé dans le centre commercial Westfield du Chesnay-Rocquencourt dans les Yvelines) fait aussi partie du deal.

«Le groupe Galeries Lafayette et le groupe SGM partagent la même vision de la place que doit jouer le grand commerce au cœur des villes, et entretiennent des relations de confiance à la suite de l'affiliation de sept magasins du réseau français Galeries Lafayette à SGM en 2021 (Angers, Dijon, Grenoble, Le Mans, Limoges, Orléans et Reims)», poursuit le groupe dans ce même communiqué, se disant «convaincu que le groupe SGM sera l'acteur le plus engagé et innovant pour continuer à faire grandir le potentiel de ces deux grands magasins avec le concours de leurs équipes».

« Préserver l’ADN et les valeurs du BHV »

« Nous sommes heureux et fiers de pouvoir écrire, aux côtés des équipes, un nouveau chapitre de l'histoire du BHV Marais, au cœur de la plus belle ville du monde », s’est de son côté félicité Frédéric Merlin. Le président du groupe SGM assure vouloir « travailler en profondeur avec l'ensemble des collaborateurs afin de poursuivre la croissance de ce magasin prestigieux, et de celui de Parly 2, tout en préservant l'ADN et les valeurs du BHV ».

En outre, il porte l’ambition «de proposer des expériences de shopping de grande qualité́, et de contribuer pleinement à la vie et à l'animation de ce quartier dynamique du centre de Paris ».

Dans une interview accordée au Parisien en février dernier, ce dernier avait déjà annoncé son projet de « capitaliser sur l'ADN profond du BHV qui est le bricolage, la maison, la décoration, la culture et les loisirs. Et de générer du flux ». «Nous avons la chance inouïe de pouvoir écrire un parcours commercial dans tout un quartier», avait-il alors expliqué, souhaitant clairement se démarquer de la Samaritaine voisine, qui s’est ouvert à moins d’un kilomètre un peu plus loin sur la rue de Rivoli. « Le positionnement sur l'ultra luxe a été une erreur (...) Les Galeries Lafayette ont commencé à rectifier le tir. Nous continuerons sur leurs traces », a-t-il poursuivi.

C’en est donc définitivement fini de l’ultra luxe au BHV, le groupe SGM entend plutôt « répondre davantage aux attentes des Parisiens en leur offrant une panoplie d’offres accessibles à toutes les bourses et en faisant du BHV un lieu de destination, avec des loisirs et de la food de qualité ».

Pas de grands changements donc, ni de changement de nom pour ce bâtiment baptisé « Bazar de l’Hôtel de Ville » depuis 1860. « Nous allons poursuivre ce qu'avaient initié les Galeries Lafayette», promet Frédéric Merlin. Une position qui n’a pas évolué depuis, comme nous le confirme son entourage.

 

 

Le BHV 13/ 11 /2023

Le BHV 13/ 11 /2023

Un déploiement BHV en Province?

L’idée est bien «de poursuivre le développement des deux magasins (BHV Marais et Parly 2) et continuer à faire rayonner cette marque BHV très prestigieuse qui a prouvé sa force », explique-t-on en interne chez SGM, confirmant qu’il était bien prévu «de s’appuyer sur les points forts qui ont fait la réputation du BHV ». C’est-à-dire le bricolage, la maison, le mobilier, les loisirs et la culture. Et ce, « tout en travaillant à rénover le magasin et à faire évoluer l’offre pour qu’elles répondent aux nouvelles tendances des Parisiens ».

S’il n’est pour l’instant pas question de fermer le magasin, malgré « d’importants travaux de rénovation » à venir, le projet précis du groupe SGM n’a pas encore été dévoilé. « L’objectif est d’en faire le grand magasin des Parisiens », et ce, alors que - contrairement à d’autres grands magasins parisiens comme la Samaritaine ou les Galeries Lafayette - la très grande majorité de la clientèle du BHV est parisienne.

Dans un premier temps, les équipes de SGM prévoient «de prendre le temps d'échanger et de s'appuyer sur les collaborateurs qui ont une connaissance des clients et des produits, tout en continuant de commercialiser les basiques du BHV ».

Le plus gros changement pourrait finalement venir des sept magasins Galeries Lafayette rachetés par le groupe SGM en province en 2021, à Angers, Dijon, Grenoble, Le Mans, Limoges, Orléans et Reims. « Les magasins nous appartiennent et on les exploite dans le cadre d'un contrat d'affiliation », souligne-t-on chez SGM, qui nous assure qu’il n’est pas question pour l’instant de les transformer en magasins BHV. Cet achat de 2021 et celui d’aujourd’hui « sont deux opérations différentes », insiste-t-on. Mais il y a fort à parier que le groupe SGM aura un jour l’ambition de se délester du nom Galeries Lafayette au profit de celui qui lui appartient désormais : c’est-à-dire « BHV ».

Le BHV 13/11/2023

Le BHV 13/11/2023

Le Parisien - 10 novembre 2023  LP/Christine Henry

Le BHV Marais (Paris IVe) a changé de main. Un tournant historique pour la grande maison parisienne, depuis 32 ans dans le giron du groupe Galeries Lafayette.

Une page officiellement tournée. Après trente-deux ans passés sous la coupe du groupe Galeries Lafayette, le Bazar de l’hôtel de ville (BHV), monument du commerce parisien et du Marais où il est établi (IVe), est devenue propriété de la Société des grands magasins (SGM), une entreprise familiale spécialisée dans la réhabilitation des actifs commerciaux de centre-ville.

« Le groupe Galeries Lafayette annonce avoir finalisé la cession du BHV Marais au groupe SGM, une société familiale spécialisée dans le grand commerce de centre-ville dirigée par Frédéric Merlin, après avoir obtenu l’aval des autorités réglementaires compétentes. Le magasin de Parly 2 (Yvelines) est également concerné par cette opération », indique le groupe dans un communiqué publié ce vendredi.

« C’est un nouveau chapitre qui s’ouvre pour ce grand magasin emblématique de Paris Centre, qui fêtera bientôt son 170e anniversaire, a salué ce vendredi le maire (PS) de Paris Centre, Ariel Weil. Longue vie au BHV et au rayon bricolage du sous-sol, mon préféré ! »

Un patron de 31 ans à la tête du de SGM

Le groupe SGM était entré en négociations exclusives avec les Galeries Lafayette au mois de février dernier. Le rachat englobe « la marque BHV qui fait partie du patrimoine des Parisiens, le site Internet dont les chiffres de ventes ne cessent de croître et la centrale d’achat », avait détaillé au Parisien son jeune patron, Frédéric Merlin, 31 ans, qui partage la direction du groupe avec sa sœur.

Le groupe SGM possède déjà sept magasins auparavant propriétés du groupe Galeries Lafayette - à Angers, Dijon, Grenoble, Le Mans, Limoges, Orléans et Reims. Il s’est illustré au départ dans le rachat de centres commerciaux dans des communes moyennes comme Châlons-en-Champagne ou Saint-Nazaire.

Le projet d’extension en suspens

L’ambition du nouvel acquéreur était, indiquait il en début d’année, de « préserver l’ADN » du grand commerce, fondé en 1856 et de conserver à ce titre l’ensemble des 1 300 postes qui l’animent aujourd’hui. Reste désormais au BHV à trouver « le chemin de la rentabilité » en capitalisant sur ses atouts, « le bricolage, la maison, la décoration, la culture et les loisirs », identifiait Frédéric Merlin.

Cette cession est par ailleurs susceptible de rebattre les cartes des projets à l’ordre du jour pour le grand magasin parisien. Le principal d’entre eux, une extension du BHV Homme qui prévoit la démolition d’un immeuble situé au 42, rue de la Verrerie, était défendu bec et ongles par le groupe Lafayette, qui se heurtait aux réserves de la Ville et de la commission du Vieux Paris. Le projet n’entre pas dans les directives du plan local d’urbanisme « bioclimatique », qui régit les futures règles en matière d’urbanisme à Paris.

Le Figaro

Par Olivia Détroyat Publié le 10/11/2023 

Menacé de disparition après plus de 160 ans d’existence, le Bazar de l’Hôtel de Ville (BHV) a été définitivement cédé à la Société des Grands Magasins (SGM). Les négociations duraient depuis le mois de février.

« Le magasin de Parly 2 (situé dans le centre commercial Westfield du Chesnay-Rocquencourt dans les Yvelines) est également concerné par cette opération », ont précisé les Galeries Lafayette. Si les deux parties taisent le montant de la transaction, celle-ci était estimée en début d'année à plusieurs centaines de millions d'euros, pour un ensemble réalisant autour de 300 millions d'euros de chiffre d'affaires.

En perte depuis une décennie, le grand magasin emblématique du quartier du Marais a souffert ces dernières années de la concurrence de l'e-commerce, ainsi que, selon la direction, des restrictions de circulation rue de Rivoli qui compliquent considérablement son accès en voiture. En tarissant les flux touristiques et locaux, manne de nombre de grands magasins avant le Covid, la pandémie avait achevé de fragiliser les performances économiques d'une des adresses phares de la capitale.

Les repreneurs connaissent bien les Galeries Lafayette, désireuses de se recentrer sur leurs magasins les plus rentables et leur ayant déjà cédé fin 2021 sept de leurs points de vente éponymes en région (Angers, Dijon, Grenoble, Reims, Le Mans, Orléans, Limoges…). La SGM possède également une dizaine de centres commerciaux, essentiellement dans le grand nord et l'est de la France.

 

En savoir plus sur SGM et la famille Merlin

Merci à Julien Kaouane pour les 2 photos du jour !

Lire la suite

Lu dans la presse : Vente du BHV par les GL : quelle est la recette de Frédéric Merlin (SGM), futur propriétaire?

18 Février 2023 , Rédigé par Les federateurs du reseau Bazar Publié dans #Lu dans la Presse, #BHV news

2023 02 17 BHV marais Photo BB

Analyse assez complète de Challenges, mais que faut-il entendre par la phrase surlignée ? 

Vente du BHV par les Galeries Lafayette : quelle est la recette de Frédéric Merlin (SGM), futur propriétaire?

Challenges : Par Guillaume Echelard le 18.02.2023 à 12h18 

Les Galeries Lafayette sont entrées en discussions exclusives avec la Société des Grands Magasins (SGM) pour la vente du BHV, enseigne historique parisienne, en déclin depuis plusieurs années. La SGM a forgé sa réputation sur le redressement de centres commerciaux de centre-ville. Mais quelle est sa recette pour redresser le BHV?

Frédéric Merlin, à 34 ans, est à la tête de la SGM, 650 employés.

Lorsqu'il parle du BHV Marais, Frédéric Merlin, probable futur propriétaire des lieux, a dans sa voix l'émerveillement d'un enfant qui découvre les grands magasins en pleines fêtes de Noël: "C'est remarquable de visiter son sous-sol, tout est beau! C’est impressionnant. Même les poignées sont belles!" Le président de la Société des Grands Magasins (SGM) est entré en discussion avec les Galeries Lafayette, pour la vente de l'emblématique enseigne parisienne et de sa petite soeur de Parly, pour une valeur estimée par les experts à 500 millions d'euros. Et semble vivre un rêve éveillé.

Il faut dire que la SGM, jusqu'ici spécialisée dans la rénovation des centre commerciaux dégradés des centres-villes, entre dans la cours des grands. Le BHV, entre 300 et 350 millions d'euros de chiffre d'affaires annuel, déficitaire depuis des années selon la direction des Galeries Lafayette - et encore davantage plombé par la crise du Covid-19 - , est une étape majeure pour elle. Mais aussi un défi monumental. "La SGM une société foncière au départ. Entre acheter de la pierre et faire tourner un magasin tous les jours, c’est différent!", prévient Nicolas Rebet, consultant spécialiste du retail et du luxe, fondateur du cabinet Retailoscope. Pourtant, le jeune trentenaire Frédéric Merlin compte bien appliquer la recette qui - depuis quatre ans - sourit à sa société.

Une affaire de famille

La SGM, après avoir fait ses armes dans des bureaux en ville, s'est spécialisée à partir de 2018 dans la rénovation de centres commerciaux désertés. "Quand on a acheté des centres commerciaux, on était déjà des commerçants, sourit Frédéric Merlin. On réfléchissait à l’offre, on mettait des concepts qu’on exploitait nous-même, des cours de cuisine rééducatifs." C'est dans ces dix centres commerciaux que naît la recette en trois étapes de la SGM: rénover le foncier, renouveler l'offre des centres, et créer du flux.

Lorsque Frédéric Merlin fait la connaissance de la famille Houzé en 2021, propriétaire des Galeries Lafayette, le courant passe bien. Frédéric Merlin semble venir du même monde, anachronique pour certains, réconfortant pour d'autres. Celui des entreprises familiales (Frédéric Merlin travaille avec sa soeur et sa mère), qui préfèrent à une start-up du e-commerce un beau magasin, en briques solides, et au sol brillant. "On a des valeurs communes", sourit l'entrepreneur, tandis que du côté des Galeries Lafayette, on évoque un homme de confiance, bon candidat à la reprise. A ce moment, les Galeries Lafayette souhaitent se délester de certains de leurs magasins non-parisiens, de petites et moyennes villes. La SGM en reprend sept, de Limoges à Reims. Et applique sa formule.

"Une opération en confiance"

"On s’est rendus compte que seulement la moitié de leurs mètres carrés était à usage de commerce, se souvient Frédéric Merlin. Pour créer de nouvelles surfaces, on a rénové ces magasins. On a enlevé les plafonds résilles, on a refait nos sols… Au sein de nos centre-commerciaux, on avait pris l'habitude de développer des animations, des activités à destination des enfants, on a créé des espaces de restauration. On a fait entrer cela aux Galeries Lafayette. C’est un espèce de cercle vertueux." Rénover le foncier, renouveler l'offre, créer du flux. Le même triptyque, encore.

C'est grâce à ce premier contact que germe chez les Galeries, en manque de trésorerie en pleine rémission de la crise du Covid, l'idée d'une cession du BHV à la Société des Grands Magasins. Le magasin n'était pourtant pas à vendre, selon les Galeries. Mais le coup de foudre entrepreneurial opère. "C’est une opération en confiance, sans banquiers d’affaires, sourit Frédéric Merlin. Deux familles se sont parlées."

85% de clientèle locale

La recette sera-t-elle la même pour le BHV que pour les autres actifs de la SGM? A priori oui, reconnaît Frédéric Merlin: "Une bonne partie de la réponse, c’est le flux. J’arrive avec modestie. Les fondamentaux restent les mêmes. Il faut rénover le magasin très vite. On doit faire venir des enseignes attractives qui correspondent à son identité: le bricolage, la décoration, l’art, le loisir, la culture… C’est là-dessus qu’il faut capitaliser." Et pour cela, faire venir des spécialistes prestigieux - via des corners notamment - au BHV. 60% du chiffre d'affaires du BHV vient de la maison, et 15% du bricolage, un équilibre que la SGM ne semble pas vouloir révolutionner.

 

Comme dans ses centres commerciaux de centre-ville ou dans ses Galeries Lafayette des villes moyennes, Frédéric Merlin veut attirer la clientèle locale, qui représente déjà 85% du chiffre d'affaires du BHV (contrairement aux Galeries où la clientèle touristique pèse 50% du chiffre d'affaires). "On n’en fera pas un énième grand magasin du luxe", lance le dirigeant, tacle à peine voilé à la Samaritaine de LVMH (actionnaire minoritaire de Challenges). Reste à voir si la formule de la SGM suffira à redorer le blason du BHV.

"Il doit surtout redynamiser le web"

Le magasin souffre de la piétonnisation de la rue de Rivoli. "On a des services de livraison qui sont dingues!" rétorque du tac au tac l'entrepreneur. La concurrence du Ikea à dix minutes à pied? "Je suis persuadé que si vous voulez ouvrir une pizzeria, vous avez intérêt à vous mettre là où il y a toutes les pizzerias de la ville." La menace du e-commerce? "Aujourd’hui, le magasin physique a repris ses lettres de noblesse". Rien ne semble pouvoir décourager Frédéric Merlin.

"Il doit surtout redynamiser le web, prévient Frédéric Fessart, associé EY Parthenon et consultant spécialiste de la distribution. Il y a un gros territoire à explorer sur le web pour le BHV". Lorsque l'on sait que Jean-Marc Bellaiche, président du Printemps (autre icône des grands magasins parisiens) depuis deux ans, vient de Contentsquare, licorne du e-commerce, le savoir-faire de la foncière sur le numérique peut interroger en comparaison. "Le site fait presque 10 millions de visiteurs par an, se défend Frédéric Merlin. La fréquentation ne fait que croître."

L'ombre de Michel Ohayon

Mais c'est une autre ombre qui plane sur l'entrepreneur. Celle de Michel Ohayon, l'homme d'affaires bordelais dans la tourmente. Comme Frédéric Merlin, il n'est pas parisien. Comme lui, il est à la tête d'une foncière, qui progressivement s'est tournée vers le commerce (Camaïeu, Go Sport, Gap...). Comme lui, il détient en franchise de nombreuses Galeries Lafayette hors de Paris. Mais les chemins des deux hommes ont pris des chemins radicalement différents le 16 février. Ce jour-là, Frédéric Merlin a annoncé son projet d'acquisition du BHV. Et la FIB, la foncière de Michel Ohayon, a été placée en redressement judiciaire, criblée de dettes.

De quoi jeter le doute sur la SGM, société au montage complexe, qui ne réalise pas de communiqué de presse sur ses résultats, et dont le président compte déjà parmi les plus grandes fortunes de France. Françoise Biais, déléguée syndicale CGT, se réjouit de la sauvegarde de l'emploi par Frédéric Merlin. Mais glisse: "C’est un groupe qui progresse vite, qui emprunte beaucoup..." Un peu comme la FIB. Frédéric Merlin refuse d'évoquer les infortunes de Michel Ohayon. Son entreprise emprunte certes aux banques, mais garantit maîtriser ses coûts. Et veut s'afficher en acteur de la transformation, et non de la stagnation. "Quand on arrive sur un actif, on a un projet, et on va au bout", lance l'entrepreneur.

Un développement de la marque BHV hors de Paris?

Si Frédéric Merlin indique pour l'instant vouloir se concentrer sur le BHV, rien n'indique qu'il ne regardera pas un jour du côté des Galeries de Michel Ohayon, aujourd'hui inquiètes. Et qu'il ne cherchera pas à développer la marque BHV au-delà de l'Île-de-France. "Il pourrait par exemple faire des shop in shop dans ses Galeries", note le consultant Nicolas Rebet.

"Je ne veux pas insulter l’avenir, j'espère que ça arrivera, s'amuse Frédéric Merlin. Ca veut dire qu’on aurait relevé le défi. Il faut d'abord se concentrer sur la marque. Et pour la suite, vous commencez à comprendre mon système entrepreneurial". S'étendre, vitesse grand V, sur un secteur que beaucoup jugeaient déclinant. Mais jusqu'à quand?

 

Lire la suite

Lu dans la Presse suite Le groupe GL cède le BHV à Paris (Challenges)

17 Février 2023 , Rédigé par Les federateurs du reseau Bazar Publié dans #Lu dans la Presse, #BHV news

Le groupe des Galeries Lafayette cède le BHV à Paris

Par Challenges.fr le 16.02.2023 à 11h20 

Le groupe des Galeries Lafayette est entré "en négociations exclusives" avec la SGM, une foncière spécialisée dans la réhabilitation des actifs commerciaux de centre-ville, pour céder l'une de ses enseignes, le BHV du Marais à Paris. 

Le groupe des Galeries Lafayette a annoncé jeudi être entré en "négociations exclusives" avec la Société des Grands magasins (SGM), pour lui vendre le grand magasin emblématique situé en face de la mairie de Paris, le BHV Marais, ex-Bazar de l'Hôtel de ville. Un vieux paquebot de près de 170 ans repris par les deux trentenaires fondateurs de la Société des Grands Magasin (SGM): si l'opération est menée à son terme, le BHV créé en 1856 par Xavier Ruel pourrait quitter le giron des Galeries Lafayette qu'il avait rejoint au début des années 1990.

Les Galeries Lafayette ont indiqué dans un communiqué "envisager de transmettre le flambeau du BHV Marais à un acteur familial", qui veut "poursuivre son développement avec le concours de ses équipes en préservant l'emploi". La cession inclut un magasin BHV situé dans le centre commercial Westfield Parly 2 dans les Yvelines, près de Versailles.

Le lot du BHV a été estimé à 500 millions d'euros par des experts en immobilier, précise le quotidien Les Echos. Mais la cession reste "soumis(e) aux processus d'information-consultation habituels ainsi qu'à l'autorisation de l'Autorité de la Concurrence". Elle devrait intervenir au courant de l'année 2023, assure toutefois le groupe des Galeries Lafayette.

Un "acteur familial"

La SGM, une foncière spécialisée dans la réhabilitation des actifs commerciaux de centre-ville, s'est fait une place dans le paysage des grands magasins depuis plusieurs années. "Nous achetons des centres commerciaux souvent à moitié vides, d’au moins 10.000 mètres carrés, en hypercentre dans des villes moyennes", explique son directeur, Frédéric Merlin.

La foncière, a déjà racheté sept magasins au groupes des Galeries Lafayette (Angers, Dijon, Grenoble, Le Mans, Limoges, Orléans et Reims) en 2021 dans le cadre d'un accord d'affiliation. Elle est en officiellement devenue propriétaire en février 2022. 

La SGM exploite en outre une dizaine de centres commerciaux de centre-ville en France, l'Espace Grand'Rue à Roubaix, l'Espace Saint-Christophe à Tourcoing, la Galerie de l'Hôtel de Ville à Châlons-en-Champagne, Les Tanneurs à Lille, Nîmes Etoile, Océanis à Saint-Nazaire, Okabé au Kremlin-Bicêtre, Porte Jeune à Mulhouse, Sqy Ouest à Montigny-le-Bretonneux.

Crise aux Galeries Lafayette

L'exploitation d'Eataly Paris Marais et la Fondation Lafayette Anticipations, deux entités situées près du BHV, "restent dans le portefeuille d'actifs du groupe Galeries Lafayette", précise le communiqué. Pour le groupe Galeries Lafayette, l'opération est un moyen de "concentrer ses efforts et moyens disponibles sur sa marque éponyme, de reconstituer sa trésorerie à la suite de l'impact subi de plein fouet par la crise du Covid", et de se recentrer autour de son "vaisseau amiral" du Boulevard Haussmann.

Le groupe dit aussi vouloir "devenir pleinement omnicanal", c'est-à-dire mieux articuler ses ventes dans ses magasins et en ligne et "orienté data pour mieux servir et fidéliser ses clients", grâce à l'utilisation des données commerciales. Les Galeries Lafayette évoquent également leurs ambitions "ciblées" à l'international, dans des territoires à fort potentiel comme "la Chine, l'Inde ou le Moyen-Orient".

(avec AFP)

 

Lire la suite

Lu dans la Presse Les échos et autres : vente du BHV pour reconstituer la trésorerie des GL

16 Février 2023 , Rédigé par Les federateurs du reseau Bazar Publié dans #Lu dans la Presse, #BHV news

Lu dans la Presse Les échos et autres : vente du BHV pour reconstituer la trésorerie des GL
Cœurs St Valentin au BHV/Marais

Au 16 février la vie devient bien grise au BHV... 

4 articles de presse à lire ci-dessous.

Et pourtant, nous pouvions lire ce message, il y a quelques jours.

« La saint Valentin prend place au BHV MARAIS !

Amoureux, Amoureuses, venez découvrir jusqu'au 5 mars, les savoir-faire français incontournables et prendre part aux diverses animations concoctées par le Beau Bazar pour vous faire voir la vie en rose. »

Photo : ambiance st Valentin

Photo : ambiance st Valentin

Article 1

« La vente du BHV permettra de reconstituer la trésorerie des Galeries Lafayette »

Les ECHOS : Le BHV va être repris par la foncière SGM. (Shutterstock)

Par Philippe Bertrand Publié le 16 févr. 2023 à 12:00Mis à jour le 16 févr. 2023 à 13:55

Le groupe Galeries Lafayette va céder le BHV/Marais à la foncière SGM. Une vente dont le fruit sera réinvesti dans la rénovation du navire amiral du boulevard Haussmann, à Paris. L'opération solde les conséquences de la crise du Covid, explique Nicolas Houzé, le directeur général du groupe.

 Pourquoi vendez-vous le BHV ?

Le BHV Marais fait partie des actifs du groupe Galeries Lafayette depuis 1991, à la suite du rachat du réseau Nouvelles Galeries. C'est un actif que nous avons accompagné activement depuis 30 ans, en y consacrant les moyens humains et financiers pour le développer et imposer son positionnement singulier.

Alors que nous souhaitons aujourd'hui focaliser toute notre attention sur notre marque historique des Galeries Lafayette pour accélérer notre transformation, le moment nous semble opportun pour transmettre le flambeau du BHV Marais à un autre groupe familial que nous connaissons bien pour lui avoir vendu et affilié sept magasins de notre réseau français Galeries Lafayette.

Nous partageons avec son fondateur, Frédéric Merlin, la même vision du rôle que le grand commerce doit jouer au cœur des villes. Frédéric Merlin croit profondément au potentiel du grand magasin de la rue de Rivoli et veut continuer à développer son activité, avec le concours de ses équipes.

Cette vente marque-t-elle l'échec de vos différents plans de relance du BHV ?

Ces dernières années, le commerce physique n'a pas été épargné et un ensemble de circonstances d'ordre conjoncturel et structurel ont encore compliqué l'exploitation du BHV Marais. Il y a eu les « gilets jaunes », les manifestations contre la précédente réforme des retraites, puis le Covid avec ses confinements . La fermeture de la rue de Rivoli aux voitures des particuliers n'a pas aidé, et a directement impacté la fréquentation du magasin.

Nous n'avons cependant jamais cessé d'y investir en millions d'euros pour continuer à le réinventer, et y introduire des concepts nouveaux comme le shop-in-shop Boulanger. Nous avons connecté le bâtiment à son quartier, le Marais, en y déployant un écosystème architectural, gastronomique et culturel unique. Le magasin n'a jamais été aussi beau. Mais il est vrai que depuis plusieurs années, l'activité commerciale était déficitaire.

La crise du Covid et les confinements successifs ont généré des pertes historiques pour notre groupe. La vente du BHV Marais nous permettra de reconstituer notre trésorerie et d'aller de l'avant, en poursuivant notamment la réinvention de notre navire amiral du boulevard Haussmann que nous voulons imposer comme le grand magasin le plus expérientiel du monde. Nous avons déjà rénové de nombreux espaces, créé un département chaussures femmes inédit, ou un étage entier dédié au wellness.

Nous devons aujourd'hui adapter le magasin à la bonne cohabitation entre la clientèle française, la clientèle internationale et la clientèle chinoise qui reviendra à partir de mars et de façon progressive jusqu'en 2024. Au mois de décembre dernier, grâce aux Français qui ont retrouvé en nombre le chemin des magasins, mais aussi aux Américains encouragés par la faiblesse de l'euro, aux Européens et aux Moyen-Orientaux, notre chiffre d'affaires à Haussmann a été égal à celui de 2019, époque à laquelle les Chinois représentaient 30 % de la clientèle.

Êtes-vous plus confiant dans la solidité de la SGM que dans celle du groupe de Michel Ohayon qui a repris 22 de vos Galeries Lafayette dans les régions ?

Les deux situations n'ont rien à voir. Frédéric Merlin aime le commerce et est pleinement convaincu du potentiel de ce magasin iconique. En reprenant les murs et les fonds de commerce, il nous a donné les assurances nécessaires pour en poursuivre le développement et écrire une nouvelle page de son histoire.

Article 2 :

Fashion network par Marion Deslandes Publié le 16 févr. 2023

Le groupe Galeries Lafayette cède le BHV à la Société des grands magasins

Le groupe Galeries Lafayette continue d'alléger son portefeuille de grands magasins. Après avoir cédé les murs de 33 de ses grands magasins entre 2018 et 2021, qui sont toujours exploités par des franchisés, il annonce ce 16 février être entré en négociations exclusives en vue de vendre le BHV Marais, ainsi que le BHV situé à Parly2. L'acquéreur n'est autre que la Société des grands magasins (SGM), qui a déjà acquis en 2021 sept Galeries Lafayette en région (Angers, Dijon, Grenoble, Le Mans, Limoges, Orléans et Reims).

Cette transaction, qui concerne donc deux magasins, devrait se conclure dans le courant de l'année 2023, après avoir passé les étapes du processus d’information-consultation auprès des représentants du personnel et de l’autorisation de l’Autorité de la Concurrence.

 Le Bazar de l'hôtel de Ville (BHV Marais) est un point de vente historique de la capitale, situé depuis 160 ans face à l'hôtel de ville, appartenant au groupe Galeries Lafayette depuis 1991. Ces dernières années, il a subi des chantiers de modernisation, et réduit la part de l'offre mode au profit de la maison et de la décoration. "Les Galeries Lafayette sont prêtes aujourd’hui à envisager de transmettre le flambeau du BHV Marais à un acteur familial qui croit profondément au potentiel du grand magasin de la rue de Rivoli et souhaite poursuivre son développement avec le concours de ses équipes en préservant l’emploi", argumente le groupe dans un communiqué.

L'objectif de la société détenue par la famille Moulin-Houzé est de concentrer ses efforts et ses investissements sur sa marque éponyme, les Galeries Lafayette. Ses trois priorités listées sont la poursuite des travaux sur le navire amiral du boulevard Haussmann et son réseau en propre de 17 unités, de renforcer son omnicanalité et de grandir à l'international (en Chine, en Inde et au Moyen-Orient).

Jeune foncière créée en 2018, la Société des grands magasins a été initiée par Frédéric et Maryline Merlin, fondateurs de la société lyonnaise l'Avenue Développement Immobilier en 2015. Spécialiste de la revitalisation d'actifs commerciaux de centre-ville, avec une dizaine de centres commerciaux et sept Galeries Lafayette dans son portefeuille, la société voit l'acquisition du BHV comme "une opportunité unique".

 "Si le projet se concrétise, nous prendrons le temps de travailler en profondeur sur les évolutions à apporter sur les sites, qui passeront par des investissements significatifs. En nous appuyant sur les expertises que nous avons développées dans la redynamisation des sites commerciaux de centre-ville, ainsi que sur l’expérience et la connaissance des clients des collaborateurs du BHV, nous voulons proposer un commerce dédié aux Parisiens, moderne, convivial et innovant sur des sites qui soient de véritables lieux de vie, ouverts aux nouvelles tendances urbaines", expose Frédéric Merlin, le président du groupe SGM.

A Paris, le BHV est constitué de plusieurs édifices dans le quartier du Marais, avec près de 38.000 mètres carrés de surface commerciale pour le bâtiment de la rue de Rivoli. Le confinement lui aurait coûté 20% de ses 330 millions de chiffre d'affaires sur l'exercice 2020, selon les Echos. Le groupe SGM met aussi la main sur un ensemble de boutiques rue des archives, et sur le bâtiment rénové abritant le concept food 'Eataly', situé à deux pas, dont les Galeries Lafayette conservent l'exploitation.

Le BHV Parly2 a, quant à lui été entièrement rénové en 2017, à l'occasion de la modernisation de ce centre commercial basé au Chesnay (78). Le groupe Galeries Lafayette avait investi 24 millions d’euros pour refaire entièrement ce point de vente de 25.000 mètres carrés. Le BHV, dirigé par Amandine de Souza depuis cinq ans, possède aussi une vitrine web lancée en 2018.

 Le réseau BHV a, par le passé, compté beaucoup plus d'adresses à travers la France, soit une trentaine d'unités, dont beaucoup ont fermé leurs portes dans les années 90-2000. En 2018, la fermeture des deux derniers magasins en régions, situés à Lyon, a été annoncée, "suite à un arbitrage de la direction au vu de la stagnation du volume d’activités dans ces deux sites". Il ne reste donc plus aujourd'hui que les deux adresses franciliennes acquises par le groupe SGM.

Article 3 qui nous avait alertés le mois dernier !

Le BHV/Marais de Paris, prochaine acquisition du groupe lyonnais SGM

francedaily.news/lyon/ Noémi  Picard le 22 janvier 2023

Frédéric et Maryline Merlin ont encore frappé fort.

Selon nos informations exclusives, les dirigeants lyonnais de la SGM (Société des Grands Magasins) rachètent le BHV/Marais de Paris.

La famille Moulin-Houzé souhaitait s’en séparer depuis quelques années. La crise sanitaire et la réduction de la place de la voiture dans le centre-ville de la capitale avaient réduit la fréquentation du célèbre magasin de la rue de Rivoli, à deux pas de l’Hôtel de Ville. C’est un des crédos de SGM : cibler les centres commerciaux en difficulté pour les redresser.

On ne connaît pas encore le montant de la transaction entre le Moulin-Houzé et le Merlin. L’opération finalisée doit être officialisée d’ici quelques semaines.

SGM poursuit sa croissance par des acquisitions majeures en France. A l’automne 2021, l’entreprise basée à la Cité Internationale de Lyon a acquis sept magasins Galeries Lafayette en France (Grenoble, Dijon, Angers, Limoges, Orléans, Reims et Le Mans, soit 80 000 m2 de surface de vente et 300 millions d’euros de chiffre d’affaires annuel). Chiffre d’affaires). A l’époque déjà, la transaction avait eu lieu avec le Moulin-Houzé.

« Nous avons l’ambition d’apporter une nouvelle dynamique à ces établissements et de contribuer à leur développement et à l’animation des centres-villes où ils sont implantés. Nous nous inscrirons dans la continuité en nous appuyant sur la force de ces magasins – le rayonnement de la marque Galeries Lafayette, la qualité architecturale et la centralité des sites, le savoir-faire des collaborateurs – mais nous voulons aussi innover dans le respect de notre ADN et de nos valeurs entrepreneuriales »disait à l’époque Frédéric Merlin.

 

Article 4

Le groupe des Galeries Lafayette « en négociations exclusives » pour céder le BHV de Paris

20 minutes R.L.D. avec AFP Publié le 16/02/23 à 13h49

La fin d’une époque. Ce jeudi, le groupe des Galeries Lafayette a annoncé être entré en « négociations exclusives » avec une petite foncière d’origine lyonnaise, la Société des Grands magasins (SGM), pour lui vendre le grand magasin emblématique situé en face de la Mairie de Paris, le BHV Marais, ex-Bazar de l’Hôtel de ville.

Les Galeries Lafayette ont indiqué dans un communiqué « envisager de transmettre le flambeau du BHV Marais à un acteur familial », qui veut « poursuivre son développement avec le concours de ses équipes en préservant l’emploi ». La cession reste « soumis(e) aux processus d’information-consultation habituels ainsi qu’à l’autorisation de l’Autorité de la Concurrence », mais doit intervenir courant 2023.

Déjà sept magasins affiliés à SGM

Le BHV, créé en 1856, avait été acheté par le spécialiste du commerce de la mode en centre-ville en 1991. En 2021, le Groupe Lafayette avait déjà cédé sept de ses magasins à SGM (Angers, Dijon, Grenoble, Le Mans, Limoges, Orléans et Reims).

Dans le communiqué, Nicolas Houzé, Directeur général des Galeries Lafayette et du BHV Marais, déclare à ce sujet : « Nous sommes convaincus que le BHV Marais serait entre les bonnes mains pour écrire un nouveau chapitre de son histoire au cœur de la capitale. »

Image du jour ... pleine de promesses !

Image du jour ... pleine de promesses !

Lire la suite

Les Galeries Lafayette s'interrogent sur l'avenir du BHV

29 Septembre 2021 , Rédigé par Les federateurs du reseau Bazar Publié dans #Lu dans la Presse, #BHV news

Des articles alarmistes pour le BHV... et pourtant !...

Chacun d'entre nous sait que le BHV n'a pas vocation à s'arrêter pour devenir un Hôtel ou un ensemble de petites franchises commerciales.

Chacun connait la force du BHV dans l'équipement de la maison et le Bricolage...

Le blog du réseau-bazar vous raconte au fil du temps les heures de gloire de l'enseigne.

Alors espérons que l'avenir sera moins sombre que tous les articles que nous pouvons lire.

Espérons que quelques bien pensants feront réagir !...

CD

Les Galeries Lafayette s'interrogent sur l'avenir du BHV

Lu pour vous /Challenges ( audio -Grande conso  Par Claire Bouleau le 16.09.2021 )

Confronté à la désaffection des touristes, la piétonisation du centre de Paris, et une concurrence intense, le BHV Marais est en difficultés. La direction des Galeries Lafayette s'interroge sur son avenir. Une revue d'actifs est en cours.

Quel sort attend le BHV Marais?

Voilà la question que l'on se pose à entendre Nicolas Houzé, directeur général des Galeries Lafayette. Interrogé par Challenges sur la situation de ce temple du commerce, situé rue de Rivoli, à Paris, le dirigeant a reconnu qu'il était en difficultés. Et que le groupe s'interrogeait sur l'avenir d'un grand magasin dans ce quartier rendu piéton. "Les difficultés de circulation dans le centre-ville nous pénalisent", regrette le petit-fils de Ginette Moulin. Une revue d'actifs est en cours. Et selon nos informations, un conseil de surveillance se tiendra au BHV la semaine prochaine. Contactés par Challenges, les syndicats disent ne pas être au courant de projets pour le BHV.

A 165 ans, quelle pourrait être la prochaine étape pour ce temple iconique du commerce? Probablement pas une fermeture. Mais pourquoi pas une cession, ou un passage en franchise? Cette dernière solution a été choisie récemment par la famille Moulin-Houzé pour onze Galeries Lafayette situés en France. Au total, ce sont désormais 38 points de vente qui sont opérés par des partenaires. Interrogée par Challenges, Amandine de Souza, la directrice du BHV reconnaît que le grand magasin connaît des difficultés.

Adieu touristes, télétravailleurs et automobilistes

Et pour cause, il y a d'abord eu les trois confinements, et les quelques cent jours de fermeture cette année, qui ont plombé les ventes en magasin. Les touristes, qui pèsent 15% du chiffre d'affaires habituellement, ont massivement disparu, même si les clientèles européenne et nord-américaine sont revenues cet été. Bien sûr, 15%, c'est moins qu'aux Galeries Haussmann, où ils génèrent deux tiers des ventes, mais c'est loin d'être négligeable. Les Franciliens qui travaillaient à Paris, eux, ont désormais opté massivement pour le "home office" et arrêté de flâner dans les boutiques entre midi et deux. 

Mais faire porter toute la responsabilité à la crise sanitaire serait trop facile. Elle n'a été que la goutte d'eau qui a fait déborder le vase. "Le BHV, en difficultés économiques depuis plusieurs années, a en plus subi une politique écolo absurde de la Mairie de Paris", estime Eric Mamou, délégué syndical central CFTC. "Il souffre aussi d’une panne de sens… La politique commerciale de la direction n’a toujours pas trouvé son essor. A ma connaissance, le schéma économique viable permettant le retour à l’équilibre n’est pas défini. Enfin, au gel des salaires et des primes de ventes aléatoires s’est ajouté le chômage partiel ce qui a plombé les revenus des salariés: ils sont très inquiets sur leur avenir. Mais le BHV garde les atouts d’un emplacement exceptionnel et c'est un beau magasin, qui étonne par la diversité de son offre."

Comme lui, Amandine de Souza déplore la politique environnementale d'Anne Hidalgo: "Entre la fermeture des voies sur berge, la piétonisation de la rue de Rivoli l’an dernier, et les projets de zone à trafic limité, venir en voiture est de plus en plus difficile", regrette-t-elle. Le parking situé au sous-sol du bâtiment? On y trouve toujours des places libres. Preuve qu'il n'est pas pris d'assaut. "C’est à nous de proposer des services en réponse à cela", poursuit la dirigeante, qui évoque la livraison à domicile des articles encombrants achetés en magasin, moyennant 49 euros ou la livraison gratuite pour les produits plus petits, à partir de 89 euros d'achat. En pleine tempête, le digital apparaît comme une bouée de sauvetage. Le click and collect est passé de 20% à 30% des commandes en un an, et les ventes sur le site du bhv.com ont progressé de 60% depuis janvier, par rapport à la même période en 2020, déjà historique. 

Une ancienne de Bain et Casino aux commandes

Nommée à la tête du magasin il y a pile deux ans en remplacement d'Alexandre Liot -parti diriger le navire amiral du groupe-, Amandine de Souza se bat pour remettre à flot le bateau à la dérive. "Des difficultés, oui il y en a, mais, c’est un magasin dans lequel nous investissons toujours", nuance la diplômée d'ESCP Business School, passée par Bain & Co et le groupe Casino. "Nous renouvelons l’offre pour le repositionner comme le beau bazar des passionnés, avec une offre éclectique en bricolage, maison, loisirs, et mode. Cela nous permet de nous différencier des autres grands magasins". Profitant des longues semaines de fermeture, les équipes ont totalement réaménagé le sixième étage, dédié à la literie et au linge de maison. Le mobilier enfant y tient désormais une part de choix, avec des marques comme Gautier ou Cyrillus, tandis que la marque propre Galeries Lafayette a laissé place à celle de La Redoute (rachetée par le groupe en 2017) pour le linge de maison. Deux niveaux en dessous, l'étage déco a vu débarquer récemment des marques et créateurs pointus, plébiscités des Parisiens, comme l'incontournable Sarah Lavoine, la manufacture française de mobilier en métal Résistub, la brocante en ligne Selency, ou le spécialiste du mobilier design Red Edition. Au sous-sol, une nouvelle offre de graines, jardinage, pots, fait son apparition avec Truffaut. 

La maison prend le pas sur la mode

La vieille dame du Bazar Hôtel de Ville souffre, et pourtant, des atouts, elle en a. Non content d'être installé en plein cœur de Paris, le grand magasin est positionné sur le créneau porteur de l'équipement du logement. Confinements obligent, les Français ont redécouvert la joie du bricolage, du DIY, de la décoration et de l'ameublement. Ils ont réinvesti leur cocon, leur jardin. Quand Amandine de Souza est arrivée, la maison et la mode se partageait le gâteau à parts égales. Cette ancienne du pure-player spécialisé en meuble et décoration Westwing a renforcé le poids de la maison, qui pèse désormais 60% du chiffre d'affaires. Mais aussi porteur soit-il, ce segment est aussi très bataillé, par les distributeurs classiques qui ouvrent des points de vente à tout va, à l'image d'IKEA qui vient d'ouvrir une adresse rue de Rivoli, par les pure-players généralistes comme Cdiscount et Amazon ou spécialistes à l'image de ManoMano. Sans oublier l'arrivée, en juin, d'un autre grand magasin, à moins d'1 kilomètre du BHV, la Samaritaine. Après dix-huit mois de crise sanitaire, "le magasin n’a pour l’instant pas retrouvé son trafic de 2019", reconnaît Amandine de Souza, qui évalue la baisse à -20% depuis janvier, par comparaison à la même période en 2019. "Heureusement, la baisse de trafic est compensée par la hausse du taux de transformation. Un visiteur sur deux achète.

 Lucide sur la bataille à mener, la patronne conclut: "Il faut que la dynamique commerciale reparte et que nous arrivions à retrouver les niveaux historiques de vente."

 

Les Galeries Lafayette s'interrogent sur l'avenir du BHV

Merci à Bernadette pour les photos comme toujours très belles.

Lire la suite

11 magasins GL passeraient en Franchises , 2 articles

4 Septembre 2021 , Rédigé par Les federateurs du reseau Bazar Publié dans #Lu dans la Presse

LU pour vous :

LES GALERIES LAFAYETTE VEULENT PASSER EN FRANCHISE 11 DE LEURS MAGASINS FRANÇAIS

BFM Business J.B. avec AFP

Le 26/08/2021 à 7:29

L'enseigne veut faire passer 11 de ses magasins français en franchise, en cédant les murs de la majeure partie d'entre eux. Les syndicats alertent sur le risque de "casse sociale".

Les Galeries Lafayette ont annoncé mercredi vouloir faire passer en franchise 11 de leurs magasins français, en cédant les murs de la majeure partie d'entre eux, un projet qui "n'aurait pas d'impact sur l'emploi" selon l'entreprise, ce qui ne dissipe pas les craintes des syndicats.

Opération finalisée début 2022

L'opération, "qui vient d'être présentée aux instances représentatives du personnel", doit être finalisée "début 2022", a précisé dans un communiqué le groupe, qui n'a pas souhaité détailler son périmètre financier.

Ces onze magasins pèsent, selon une source proche du dossier, environ 200 millions d'euros de chiffre d'affaires.

Sept d'entre eux doivent être affiliés à la Société des Grands Magasins (SGM). Cette foncière, qui détient et exploite une dizaine de centres commerciaux de centre-ville en France, reprendrait les magasins situés à Angers, Dijon, Grenoble, Le Mans, Limoges, Orléans et Reims.

Pour elle, il s'agit "d'une opportunité patrimoniale rare", selon son président Frédéric Merlin. Dans un communiqué distinct, il se réjouit de ce projet qui "ancrera (son) groupe comme un acteur engagé du commerce de centre-ville en France". "Ces sept magasins, tous de grande qualité architecturale, sont situés en cœur de villes", explique-t-il.

Trois autres magasins Galeries Lafayette, à Pau, Rosny et Tours, doivent être repris par Hermione People & Brands, la division distribution de la Financière immobilière bordelaise (FIB) de l'homme d'affaires Michel Ohayon.

En 2018, ce dernier avait déjà repris 22 Galeries Lafayette situées dans des villes françaises de taille moyenne. A Rosny et Tours, l'entreprise était locataire et seul le fonds de commerce est transféré, a précisé à l'AFP une source proche du dossier.

Enfin, "le fonds de commerce du magasin d'Avignon serait confié à Philippe Sempéré et Nicolas Chambon, affiliés du magasin de Béziers", indique l'entreprise dans le communiqué.

Crainte d'une "casse sociale"

"Nous continuerons à faire rayonner la marque et le savoir-faire mode des Galeries Lafayette au cœur des villes françaises de taille moyenne, tout en permettant aux magasins concernés de retrouver une dynamique locale grâce au concours de partenaires très engagés", a estimé le directeur général des Galeries Lafayette et du BHV, Nicolas Houzé, cité dans le texte.

"Cette opération n'aurait pas d'impact sur l'emploi", souligne l'entreprise, qui aura à son issue 19 magasins gérés en propre et 38 en affiliation.

Selon la déléguée syndicale centrale CGT Viviane Cabirol, "un CSE central est prévu début septembre" sur ce projet.

Sa collègue, la secrétaire générale de la CGT du magasin d'Haussmann à Paris Fouzia Es Salmi craint "une casse sociale". Lors de la reprise des 22 magasins par FIB, assure-t-elle, "un accord avait été négocié sur les acquis des salariés, qui ont été maintenus 15 mois après la reprise. Mais au bout des 15 mois, ils ont tout perdu", notamment "le 13e mois et la prime de vacances".

"Le Covid a bon dos", a-t-elle déploré.

Même crainte pour David Pereira, du syndicat SUD du magasin Haussmann, qui "ne comprend pas cette stratégie. Les magasins de province ont moins souffert de la crise sanitaire, ils ont même soutenu Haussmann", à la peine faute de touristes étrangers.

"Le groupe Galeries Lafayette préfère garder ouvert le magasin des Champs-Elysées qui ne rapporte rien, qui est un gouffre financier et qui enfonce les autres magasins", accuse-t-il.

J.B. avec AFP

 

Frédéric Merlin s’offre sept magasins des Galeries Lafayette

Lyon  décideurs : Maxime FEUILLET — 3 septembre 2021

https://lyondecideurs.com/wp-content/uploads/sites/17/2021/09/capture-decran-2021-09-03-a-11-21-09.jpg?x21183

 

Le Lyon­nais Frédé­ric Merlin, président de la Société des Grands Maga­sins (SGM), a racheté fin août sept établis­se­ments du groupe Gale­ries Lafayette situés à Angers, Dijon, Grenoble, Le Mans, Limoges, Orléans et Reims.

 Le jeune entre­pre­neur (30 ans) souhaite ainsi revi­ta­li­ser ces 80 000m2 de surface de vente qu’il récu­père, dans le cadre d’un contrat d’af­fi­lia­tion avec la célèbre enseigne.

« Cet accord est une magni­fique oppor­tu­nité patri­mo­niale puisqu’il nous permet d’ac­qué­rir les meilleurs empla­ce­ments de ces centres-villes, dans des immeubles d’une grande qualité archi­tec­tu­rale, et d’être aujourd’­hui présents dans près d’une ving­taine de communes au total, avance sur LinkedIn l’en­tre­pre­neur classé 287e fortune française par le maga­zine Chal­lenges, avec une fortune esti­mée à 350 millions d’eu­ros. Nous allons pouvoir mettre en œuvre toutes les compé­tences acquises dans la gestion de nos centres commer­ciaux pour réno­ver ces grands maga­sins, adap­ter l’offre aux besoins locaux et y déve­lop­per une offre complé­men­taire (restau­ra­tion, loisirs, culture etc.). » La SGM possède et exploite déjà des centres commer­ciaux dans plusieurs villes de province comme à Lille, Nîmes, Roubaix, Saint-Nazaire ou encore au Krem­lin-Bicêtre. Le montant de cette opéra­tion n’a pas été commu­niqué.

 

Lire la suite

Lu pour vous dans le Parisien : La Nouvelle Samaritaine

9 Juillet 2021 , Rédigé par Les federateurs du reseau Bazar Publié dans #France Ile de France, #Lu dans la Presse

Le Parisien   du 21 / 06 /2021,   Par Eric Le Mitouard

Dix bonnes raisons de venir visiter la nouvelle Samaritaine

Façade Art Nouveau, cuisine de qualité, spa… La Samaritaine new-look offre une large place à des activités bien différentes du traditionnel shopping.

À la Samaritaine, on fera, évidemment, beaucoup de shopping. Mais pas seulement. « Nous avons voulu la Samaritaine comme lieu de découvertes, de surprises et d’expériences où les clients peuvent repérer l’avant-garde de la création et goûter à la cuisine d’un jeune chef, s’offrir une pièce de luxe et déguster un expresso préparé par un barista expert, dénicher un bijou de créateur artisanal et se détendre au spa », décline Éléonore de Boysson, présidente DFS Europe et Moyen-Orient. Outre la dualité entre « le chic de l’avenue Montaigne » d’un côté et « le souffle contemporain du Marais », comme le souligne encore la patronne de ce nouveau grand magasin, voici dix idées pour se laisser surprendre…

1. Le patrimoine mis en valeur. On viendra admirer les laves émaillées de la façade Art Nouveau, dont 675 m linéaires ont été rénovés. On viendra surtout profiter du grand escalier central du bâtiment Pont-Neuf avec son garde-corps rehaussé de 16 000 feuilles d’or et la sublime verrière rectangulaire qui retrouve toute son ampleur d’origine. Ici où là, dans le magasin, des photos du chantier qui aura duré cinq ans sont exposées.

2. L’ondulation de verre rue de Rivoli. Il y a ceux qui aiment la modernité et le style épuré de l’agence japonaise Sanaa, récompensée du prestigieux prix Pritzker en 2010, qui a rénové le bâtiment Pont Neuf et surtout créé ce mur de verre ondulé, côté rue de Rivoli, à la place de la façade qui avait été considérée - après de longues polémiques - comme n’ayant pas de valeur historique. Ici, le dialogue entre le passé et le présent est assumé avec ce reflet des immeubles voisins.

3. Le plus grand espace beauté d’Europe. Avec ses 3 400 m2, en sous-sol, mais baigné par une lumière de l’une des nouvelles verrières modernes, l’espace beauté sera l’un des musts du lieu. Passez à la Maison du parfum. Vous y trouverez des produits Occitane à 8 euros et des flacons personnalisés, véritables œuvres d’art à 300 000 euros.

4. L’appartement et les salons privés. Il faudra être un Very Important client (VIC) pour y entrer. Mais des salons privés pour la joaillerie ont été créés ainsi qu’un véritable appartement parisien pour des séances de shopping privé…

5. La Boutique de Loulou, un petit air de chez Colette. On trouve des petits objets à tous les prix, jusqu’à la bicyclette chic, au rez-de-chaussée, côté Seine. Cette caverne d’Ali Baba du magasin permet de dénicher le petit cadeau original.

6. La boulangerie et son fournil, rue de Rivoli. Un croissant chaud à la Samaritaine ? Ce sera possible, à l’angle des rues de Rivoli et de la Monnaie ouverte dès 7 heures du matin.

7. Se restaurer à tous les étages. Le plaisir de la déambulation dans ce grand magasin de 20 000 m2 passe aussi par ces douze espaces de restauration. Nichés dans tous les recoins modernes, contemporains ou historiques, il est possible de se prendre un petit café, ou un plat de chefs, notamment au restaurant Voyage, aux thématiques et aux cartes différentes au 5e étage, sous la verrière et au niveau de la fresque aux paons.

8. Se laisser guider dans les lieux. Une historienne a imaginé une visite d’1h30 sur l’histoire des lieux (sur réservation dès l’ouverture du magasin). Une déambulation qui vous permettra notamment d’admirer, au 4e étage, une vue époustouflante sur le chevet de l’église Saint-Germain l’Auxerrois.

9. 100 mètres de tapis roulant magique. Même si vous venez à pied ou à vélo, recherchez le passage vers le parking. Un tapis roulant de 100 mètres y a été créé d’où l’on voit défiler sur de grands écrans, l’histoire du magasin et de Paris.

10. Garder un souvenir… en photos. Un mini studio 3D en libre accès rejoue la publicité mythique de la Samaritaine avec King Kong. Photos et mini-vidéos tourneront ainsi à loisir sur les réseaux sociaux.

 

Voici donc la fin promise de ce reportage Samaritaine. Merci Cécile pour ce partage.

Au plaisir de retrouver quelques uns dans les mois à venir, sur ce lieu mythique ....

CD

Lire la suite

Lu pour vous : Le BHV Rivoli – Marais pourrait ne plus rouvrir. Merci Anne Hidalgo.

3 Mars 2021 , Rédigé par Les federateurs du reseau Bazar Publié dans #Lu dans la Presse

J'ai été interpellé par cet article d' "opinion-internationale ". Nous n'avons pas l'habitude de le voir traiter du sujet des  Grands-Magasins.

Je le partage... à vous d'en juger et même d'imaginer ce que sera l'avenir!...

CD

Michel Taube est le fondateur de www.opinion-internationale.com, le média des décideurs engagés au cœur de l’actualité, et le Président de la société éditrice, Citizens Média SAS. Il est aussi écrivain, et chroniqueur régulier dans les médias (BFMTV, France Info, CNews, LCI, Sud Radio, Beur FM, Al Jazeera…).

21H40 - samedi 27 février 2021

L’édito de Michel Taube

Lu pour vous : Le BHV Rivoli – Marais pourrait ne plus rouvrir. Merci Anne Hidalgo.

Le BHV Rivoli – Marais pourrait ne plus rouvrir.  Merci Anne Hidalgo.

 La Covid a beau dos mais le désert dans lequel vivent désormais les Parisiens est autant dû à la politique municipale mise en œuvre par Anne Hidalgo (et son prédécesseur Bertrand Delanoë) qu’aux mesures administratives absurdes du gouvernement dans la gestion de la crise Covid.

En 2020, Anne Hidalgo n’a été réélue Maire de Paris que par la grâce d’une macronie locale en lambeaux. Benjamin Griveaux puis Agnès Buzyn… Quelles erreurs de casting de la part du fondateur d’En Marche incapable de tenir sa baraque, et qui a offert sa réélection à Anne Hidalgo, alors que, quelques mois auparavant, cette hypothèse semblait invraisemblable. Les deux tiers des Parisiens n’en voulaient plus, mais la débandade de l’opposition a donné la prime à une minorité agissante. Pire, Anne Hidalgo est aujourd’hui alliée à des Verts d’extrême gauche, notamment des ultra-féministes qui détestent les hommes : là aussi, merci Macron puisque dans quelques villes de de France, les écolos bobos ont volé l’élection municipale, élus qu’ils ont été par une infime minorité d’électeurs sur fond d’abstentionnisme Covidal exacerbé.

Paris ne peut devenir Amsterdam avec une telle brutalité : surdimensionner la place accordée au vélo sans même se préoccuper des transports en commun ne fait pas disparaître le besoin des Parisiens d’utiliser leur voiture dans de nombreuses circonstances. En revanche, cela fait disparaître de nombreux commerces, petits et grands, notamment au bénéfice d’Amazon, dont on pourrait croire qu’Anne Hidalgo est actionnaire ! Ce n’est qu’une formule mais bon, c’est tout de même bien rageant…

Selon nos sources, notamment internes au magasin, le BHV Rivoli (ou Marais), véritable institution parisienne née en 1856 sous l’ère du Baron Haussmann, pourrait ne pas rouvrir à l’issue de la crise sanitaire, ou ne rouvrir que pour mieux fermer définitivement dans le cadre d’une liquidation.

La chute a commencé avant la crise du Covid. En livrant dogmatiquement la rue de Rivoli aux vélos (d’ailleurs relativement peu nombreux), Anne Hidalgo a découragé les Parisiens et même les Franciliens à se rendre au BHV qui, plus qu’un grand magasin, est aussi le temple du bricolage. On en sort souvent avec des objets lourds et encombrants. Sans voiture, point de salut ! Actionnaire d’Amazon, avons-nous dit, à prendre au deuxième degré. Mais peut-être aussi de chaînes de bricolage souvent situées en périphérie. Anne Hidalgo est-elle la fossoyeuse du commerce de proximité ? Car le BHV est le poumon du quartier. Souvent, c’est à l’occasion d’un achat dans cette enseigne qu’on flâne dans ce quartier aux innombrables boutiques, cafés et restaurants.

De plus en plus cornaquée par ses partenaires verts-rouges (avec un fort relent islamo-indigéniste, comme l’avait démontré leur opposition, en novembre dernier, à ce qu’une rue de Paris porte le nom de Samuel Paty, l’enseignant décapité par un islamiste), la Maire de Paris confirme son mépris (de classe ?) pour les commerçants. Tous des méchants capitalistes ? Voilà qu’elle a même réclamé un nouveau confinement, bien plus simple à mettre en œuvre qu’un aménagement de la vie économique tenant compte des contraintes sanitaires, avant de se rétracter à la suite de la levée de boucliers. Et comme on peut effectivement craindre un confinement prochain, elle s’enorgueillira d’avoir eu raison avant tout le monde. Un coup politique de plus.

Anne Hidalgo veut une ville musée, dédiée aux bobos qui l’ont élue, et espère passer de l’Hôtel de Ville à l’Élysée l’an prochain. « Pourquoi pas moi ? » se dit-elle. Elle a déjà à son passif d’avoir laissé transformer le nord-est de Paris en banlieue de type Seine Saint-Denis, d’avoir provoqué artificiellement des embouteillages au mépris de la qualité de l’air, d’avoir détruit des commerces auxquels on ne peut plus accéder… Et ce n’est qu’un début, puisqu’elle veut supprimer la plupart des places de parking.

Qu’à terme, les voitures polluantes puissent disparaître des villes est un objectif louable. Mais la méthode Hidalgo est un désastre, même écologique : pourrir la vie des automobilistes à n’importe quel prix, y compris le dépeçage économique et la mort de quartiers entiers, cela ne lui pose aucun problème. Les personnes à mobilité réduite, notamment âgées, elle s’en fiche. Les personnes devant transporter des charges importantes, elle s’en fiche. Celles qui ne peuvent pédaler dans les intempéries, elle s’en fiche !

La position d’Anne Hidalgo à l’égard des Gilets jaunes et de leurs méfaits a toujours été ambigüe. Serait-elle, comme Jean-Luc Mélenchon, pour la désobéissance civile ou civique, pour l’insurrection ? Sa légitimité électorale est trop étriquée, trop factice, pour que les Parisiens et les commerçants de tous types et toutes tailles sans lesquels Paris ne serait pas Paris, – n’en déplaise à Madame Hidalgo, la laissent détruire l’âme de cette ville.

Il est peut-être encore temps de sauver le BHV Rivoli et ce quartier. Les cyclistes peuvent avoir leur place, mais pas toute la place. Pas maintenant, pas si vite, pas n’importe comment et à n’importe quel prix. Hélas, le dogmatisme est une pathologie encore bien plus difficile à vaincre que le Covid…

 Michel Taube

Lire la suite

Lu dans la Presse pour vous : Les deux BHV lyonnais vont fermer en 2019

16 Novembre 2018 , Rédigé par Les federateurs du reseau Bazar Publié dans #BHV news, #Lu dans la Presse

Pour mémoire :

1979  13 Juin : Ouverture du BHV Limonest : Le « Parly »Lyonnais ! . La clientèle choisit des produits de haut de gamme

1979 : 19 septembre : Ouverture du BHV au Centre Commercial de Lyon Part-Dieu en décembre.

Comme à Limonest  on y découvre 25 rayons de Bricolage-Décoration et 25 000 références. C’est le premier magasin qui ouvre en gestion unitaire totale. Une batterie de 8 caisses est installée en sortie.

Limonest en 1984 et en 2004
Limonest en 1984 et en 2004

Limonest en 1984 et en 2004

BHV La Part-Dieu

BHV La Part-Dieu

Ci-dessous les sites internet de BHV Limonest et de la Part-Dieu, lisez-les; 

 les textes de présentation sont fort sympathiques .... et pourtant dans quelques mois, ce sera fini !

"LE BHV LIMONEST est sans conteste le rendez-vous incontournable de la région lyonnaise. De 9h30 à 20h, nous vous invitons à découvrir des produits haut de gamme dans ce lieu de rencontre et de partage.

Fidèle aux valeurs et à l’esprit généraliste du bazar, ce grand magasin de 4 800 m² saura répondre à chacune de vos envies de décoration, loisirs créatifs, épicerie, luminaires… Une sélection de produits de qualité qui saura ravir les habitués et les novices.

N’hésitez plus et venez découvrir l’esprit chaleureux du BHV LIMONEST !"

"LE BHV de LYON est le grand magasin référent de la maison du centre commercial LA PART DIEU. De 9h30 à 20h, venez découvrir nos univers : L’univers de la décoration, La cuisine avec l’épicerie fine et la diversité de l’offre Bricolage.

 Fidèle aux valeurs et à l’esprit généraliste du Bazar, ce grand magasin de 2 800 m² saura répondre à chacune de vos envies de décoration. N’hésitez plus et venez découvrir l’esprit chaleureux du BHV LA PART DIEU.

BHV LA PART DIEU, un magasin avec des services et des conseils spécialisés : l’encadrement sur mesure, la peinture à la teinte et la livraison. Une raison supplémentaire de faire votre shopping déco au BHV LA PART DIEU !

Les deux BHV lyonnais vont fermer en 2019

 LSA PUBLIÉ LE 01/10/2018 par JEAN-NOËL CAUSSIL

Les magasins BHV de Lyon Part-Dieu et de Limonest vont fermer leurs portes au premier trimestre 2019.

Le BHV, après les fermetures annoncées des magasins lyonnais, disposera de deux points de vente, dans le Marais et à Parly 2.

Les deux magasins BHV de Lyon Part-Dieu et de Limonest vont fermer leurs portes au premier trimestre 2019, a annoncé la presse régionale. En vérité, tout sauf une surprise tant ces deux points de vente, fruits de l’histoire (ils ont été ouverts dans les années 1970), apparaissaient désormais comme iconoclastes dans le réseau BHV. Un réseau qui sera donc limité à deux magasins, celui du Marais et celui de Parly 2. Deux établissements qui, ces derniers années, ont bénéficié de lourds investissements pour les remettre à niveau, quand les deux BHV lyonnais, eux, restaient un peu à l’écart du mouvement.

Soixante-six employés à reclasser

Pour dire les choses autrement : les enveloppes budgétaires ne sont jamais illimitées et le groupe Galeries Lafayette doit faire des arbitrages. Les magasins de Lyon-Part Dieu et de Limonest, non rentables, en font assez logiquement les frais. Soixante six emplois sont concernés par ces prochaines fermetures (32 à Limonest et 34 à Part-Dieu) et feront l’objet d’une procédure de reclassement, assure le groupe Galeries Lafayette.

Le magasin de Limonest a d’ores et déjà trouvé repreneur puisque GiFi devrait remplacer le BHV dans les murs, tandis que le bail du magasin de Part-Dieu a été dénoncé auprès du promoteur du centre commercial, Unibail-Rodamco, ainsi que l’explique le journal Le Progrès.

Lire la suite

Lu pour vous : Le BHV lancera son site marchand en septembre

15 Juin 2018 , Rédigé par Les federateurs du reseau Bazar Publié dans #Lu dans la Presse

fashionnetwork.com Par Marion Deslandes  -  6 juin 2018

 Initialement prévu pour 2016, le site e-commerce du BHV sera finalement mis en ligne en septembre 2018. Le grand magasin parisien du groupe Galeries Lafayette avait déjà par le passé bénéficié d’un site marchand, mais celui-ci avait fermé ses portes en 2012. Le BHV entend cette fois proposer une plateforme complète, et se positionner surtout comme un leader du web sur l’univers de la maison, même s’il y vendra aussi de la mode.
Le site web actuel du BHV ne répertorie que des infos pratiques et des contenus sur les tendances. - BHV

 

Photo CD

Photo CD

Comme l’avait expliqué en octobre dernier à FashionNetwork.com Alexandre Liot, ex-directeur du magasin du BHV Marais qui a récemment pris les rênes des Galeries Lafayette Haussmann, le click & collect en deux heures est un des services envisagés. « Cela fait sens que le groupe Galeries Lafayette acquiert La Redoute : cela va nous aider à aller plus loin que ce que l’on a imaginé sur le sujet des ventes en ligne », exprimait-il à l'époque.

Le lancement du site de e-commerce du BHV souligne une fois de plus la stratégie omnicanale du groupe de grands magasins, après l’acquisition du véadiste nordiste finalisée 
en avril dernier. L’objectif de la direction est que la part des ventes réalisées sur le web atteigne 30 % de ses ventes globales (incluant La Redoute) à horizon 2020, alors qu’en 2016, le groupe Galeries Lafayette réalisait seulement 2 % de son chiffre d’affaires via l'e-commerce.

Avec La Redoute, le groupe pèse désormais 4,5 milliards d’euros et vise les 5,5 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2020.

Photo CD

Photo CD

Histoire à suivre!...

Lire la suite
1 2 3 4 5 6 7 > >>