11 novembre : Souvenirs de nos écrivains de la guerre 14-18.
7 Novembre 2018 , Rédigé par Les federateurs du reseau Bazar
Nous célébrons le 100 ème anniversaire de l'Armistice et puisque l'actualité est à la littérature, je vous propose de compléter ...
Un autre article prochain à paraître avec des extraits de cette guerre cruelle vécue et écrit par le grand-père de Jean-Pierre Franssens.
La guerre : pour des millions d’hommes quatre ans d’existence dans le froid, la poussière, la boue, la soif, l’éloignement de la famille. Ils étaient révoltés, dévoués, enthousiastes et héroïques…blessés, mutilés et voyaient leurs amis, mutilés ou mourir.
Plus de 18 millions de morts.
(1,7 million de Français . 9,3 millions pour la France et les alliés et 9,2 pour l'ennemi)
De grands écrivains se révélèrent durant cette guerre.
Henri Barbusse (1873- 1935) avec « le Feu » prix Goncourt 1916.
Livre très pessimiste qui parle de la guerre du Poilu avec ses souffrances, ses angoisses, ses peurs et ses révoltes.
Maurice Genevoix, (1890- 1980) mis à l’honneur cette année, puisqu’il devrait rentrer au Panthéon.
Il avait 24 ans quand il part à la guerre comme sous-lieutenant d’artillerie. Il participe à la bataille de la marne, se bat aux Eparges et sur la route des tranchées de Calonne. Il est blessé le 25 avril 1915.
C’est alors que ce jeune convalescent se met à écrire des récits colorés d’une guerre réaliste :
Sous Verdun, nuit de Guerre, la Boue, les Eparges, Ceux de 14 et Au seuil des Guitounes.
Georges Duhamel (1884- 1966), décide de rejoindre le corps médical de l’armée. Il a trente ans, médecin parisien, poète et auteur dramatique. Il devient très vite chirurgien dans les postes de l’avant.
Il décrit la souffrance dans un style bouleversant, les opérations à vif, l’épuisement des médecins.
Il écrit : la vie des Martyrs en 1917, puis Civilisation : prix Goncourt 1918.

Roland Dorgelès : (1885- 1973) .
Journaliste, il veut rejoindre le front. Caporal qui sait témoigner de la vie d’un poilu.
Il publie en 1919 : les Croix de Bois décrivant la misère et la grandeur des soldats de la guerre de 1914-1918
« Nous avons appris à devenir des hommes avec tout ce que ce mot peut suggérer de misère et de grandeur. Cela m’a rendu philosophe. La paix signée, ces êtres ont repris leurs idées de « Civils », en même temps que leur veston et sont redevenus à peu près ce qu’ils étaient avant la guerre. Ils connaissaient un peu mieux leurs semblables, ils conservaient dans leur façon une certaine rudesse, mais tout compte fait, ils ressemblaient encore plus à leur image d’avant guerre qu’à celle du soldat insouciant ou farouche qui pour un temps, avait fixé leurs traits. ».

Enfin, un livre sur cette guerre, écrit par un allemand Erich Maria Remarque paru en 1929, mérite d’être cité : A l’ouest, Rien de nouveau.
L’auteur fut déchu de la nationalité allemande en 1933, lors de l’avènement du nazisme.
Son roman imprégné de pacifisme fut considéré comme un crime. L’auteur raconte la vie de son héro dans les tranchées et le côté abominable et sanglant de cette guerre.
Il émigrera en Suisse, puis aux Etats-Unis.
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