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france 6 sud-est
Les "Gosiersec" de Chantemerle par Jean-Luc Lesueur
Jean-Luc dans le cadre du fil rouge 2010 sur les
vins continue de nous expliquer les traditions de sa région.
Merci Jean-Luc, pour cet article bien interessant et vive la confrérie du "Gosiersec!"
La Confrérie viticole de Clochemerle
les gosiersec au complet
Les GOSIERSEC
La Confrérie du G.O.S.I.E.R. S.E.C. de Clochemerle a été créée en 1961 (première tenue le 2 février 1962). GOSIER SEC signifie « Groupement des Organisations Sociales, Intellectuelles, Educatives, Récréatives, Sportives Et Culturelles ».
Cette confrérie est suzeraine des Compagnons du Beaujolais, leurs amis et leurs maîtres
Elle a la particularité d’être tournée
exclusivement vers la promotion des Beaujolais-Villages, vins très fruités, chaleureux et festifs de grandes qualités.
Chaque année, elle organise le premier samedi de février, à l’occasion des fêtes de la Saint-Vincent, son grand chapitre à Vaux-en Beaujolais, aussi connu sous le nom de
Clochemerle.
Dans le courant de l’année, la Confrérie reçoit des particuliers et des groupes à la cave de Clochemerle pour effectuer des amifications et devenir "AMI DE CLOCHEMERLE", 1er échelon pour accéder à l’intronisation de février.
Elle se déplace aussi en France ou à l’étranger pour faire la promotion des Beaujolais-villages.
Le défilé de présentation
Chants à la gloire de Clochemerle
Les frères portent la livrée ancienne des maitres-vignerons (tenue du dimanche) : pantalon de coutil, sabots, chemise blanche, tablier
noir et canotier ; En plus du foulard vert (couleur du Beaujolais), le jaune du cordon du canotier évoque la couleur de Clochemerle.
La confrérie groupe autour du doyen, le gardien de la charte, le porte drapeau, le porte serment, le porte broc, etc.… tous choisis parmi les frères.
Illustration visible à la Cave de Clochemerle
Lors de l’intronisation : la
« tassée »
Cette année 32 nouveaux «amis » ont eu droit à leur diplôme, chapeau, taste vin et médaille après l’épreuve de la tassée, encouragés par la salle qui entonne «glou, glou et glou » jusqu’à la dernière goutte, en terminant par «il est des nôtres, il a vidé toute sa tasse ». Parmi ces nouveaux intronisés des amis venus de Belgique et d’Angleterre et de toute la France.
Pour en savoir plus sur les intronisations de cette année voir le site :
http://www.salles-arbuissonnas.mairies69.net/spip.php?article776
L’Isle-sur-la-Sorgue, ville de charme et Foire internationale Brocante et Antiquité par Georges Ehleringer
Bonjour Georges, que deviens-tu ?
« Que dire de mes occupations ?
Comme beaucoup d'entre nous : retraité et bien occupé!
Je suis dans une
association appelée" la cigalette" qui fait du soutien scolaire pour des enfants qui ont quelques difficultés, j'ai en charge des enfants de CP (5) , c'est passionnant de
pouvoir aider ces enfants, nous avons une grande latitude en ce qui concerne la méthode pédagogique pour arriver à les faire progresser, je leur fais apprendre ( lecture,
calcul, écriture) par les jeux et j'obtiens d'assez bons résultats.
En ce qui concerne le sportif, je profite d'être dans une région magnifique pour pratiquer d'une manière régulière la bicyclette : le Lubéron, les monts du Vaucluse, le
Ventoux et ses abords font partie de mes parcours de randonnées.
Sinon je profite de ce qui me reste de loisirs pour voyager (je vais aussi régulièrement en Andalousie où j'ai une nièce qui y réside).
Maintenant, tu nous a promis de nous parler de ta ville où tu as eu l’occasion d’y rencontrer Xavier Condet (qui tient une boutique de Brocante et Antiquité à Pézenas).
La Sorgue cours d'eau située dans la partie sud-ouest du département de Vaucluse, prend sa source à la Fontaine du Vaucluse. Elle franchit la «vallée close» pour rejoindre
L’Isle-sur-la-Sorgue et s’écouler dans la plaine des Sorgues près d’Avignon. C’est au pied d’une superbe falaise sculptée par l’érosion et d’une
gorge verdoyante que nait cette belle rivière: la Sorgue de Vaucluse. Cette source est la première de France, et une des plus importantes au niveau
mondial, par son volume d’eau écoulé. Elle résulte de l’émergence d’un immense réseau souterrain. Caprice de la nature elle ne cesse d’intriguer curieux et chercheurs depuis l’antiquité.
L’Isle-sur-la-Sorgue, autrefois L’Isle en Venaissin, était à l’origine une cité de pêcheurs née des
eaux de la rivière. C’était une véritable île au milieu des marécages, peu à peu asséchés par le creusement de canaux.
Ces nombreux canaux qui la ceinturent ou la parcourent ont permis de lui octroyer le surnom de « Venise comtadine ».
Sur des bateaux à fond plat « Nego-chin », les Islois pêchaient des truites des écrevisses et des anguilles.
Lors de vos promenades, les quelques roues à aubes pittoresques que vous découvrirez dans notre ville témoignent d’une activité de moulins à blé au 12e siècle et surtout de moulins à
papiers au 18e siècle. Lors du 19e siècle une grande activité régnait dans la ville traitant la laine et la soie.
Joli patrimoine Historique :
La tour d’Argent, près du chevet de l’église, fut édifiée par les comtes de Toulouse au XIIIe s.
La collégiale Romane
Notre-Dame-des-Anges, reconstruite partiellement au 17éme siècle est un témoignage de l’Art baroque du Midi de la France
Culture
Le poète René Char y naquit en 1907, passa toute sa jeunesse et il y vivra un certain temps. Son inspiration est imprégnée de sa terre nourricière : la Sorgue, le Ventoux etc… Pétrarque, Boccace, Chateaubriand, Frédéric Mistral furent inspirés par cette région
Des chanteurs contemporains nous font l’honneur d’avoir une résidence, chez nous : Patrick Bruel et Renault.
La
Foire
L’Isle-sur-la-Sorgue détient
la troisième place Européenne de la brocante et des antiquités après Saint-Ouen et
Londres,
Depuis maintenant près de 40 ans, la brocante a forgé l’identité de la cité l’Isloise, lui assurant une notoriété Internationale.
Aujourd’hui, je peux vous dire que
cette activité économique est essentielle pour la ville qui est passée de 7000 habitants en 1960 à 20 000 habitants. Les amateurs et
collectionneurs, de brocante et d’antiquité viennent de tous les pays du monde y chiner.
Enfin, vous ne savez pas quoi faire
à pâques !
La
88e Foire internationale Brocante et Antiquités de
l'Isle-sur-la-Sorgue se déroulera du 2 au 5 avril 2010
(week-end de Pâques). Evénement très attendu des chineurs, elle marque le retour des beaux jours et une nouvelle saison à la découverte des objets du passé. L'Isle-sur-la-Sorgue accueillera plus
de 200 exposants, associés aux 300 professionnels sédentaires des antiquités, de la brocante, des arts et de la décoration installés sur la commune.
Traditionnellement proposés à cette foire :
Balances, objets en cristal, théière, tabatière, argenterie, verrerie émaillée, vaisselle, objets publicitaires, petits bronzes, porcelaines, poteries, sculpture : statues en bronze, ivoire
et marbre ; objets de vitrines ; monnaies, horlogerie : montres, pendules ; cartes postales, journaux anciens, revues, livres anciens, tableaux, petits meubles :
guéridons, secrétaires, sièges, meubles peints, lampes, lustres, ferrailles et serrureries anciennes….
Merci Georges, pour ces superbes photos de chez toi, Tu habites un coin
exceptionnel ! Beaucoup d’entre nous ont envie de découvrir cette ville, île de charme, soit pour y flâner, soit pour y chiner au milieu de la
foule.
Et
si vos obligations vous retiennent ailleurs à Pâques, alors, rendez-vous lors d’un marché du dimanche matin ou cet
été
à la 89e Foire
Internationale Brocante et Antiquité
du jeudi 12 août au dimanche 15 août.
Nous concluerons sur cette citation de René Char:
"Il n'y a que deux conduites avec la vie: ou on la rêve, ou on l'accomplit"
René Char est né en juin 1907 à L'Isle-sur-la-Sorgue.
En 1929 René Char adhère au mouvement surréaliste.
Démobilisé en 1940, il entre dans la Résistance.
Il écrit son journal, chronique de la résistance, qui sera publié « les Feuillets d'Hypnos » (1946).
En 1948,il écrit une pièce : le Soleil des eaux, inspiré par le danger de pollution de la nature.
L’inspiration lui est donnée par son village natal, sa région et ses paysages.
René Char meurt d'une crise cardiaque en février 1988.
Un recueil posthume parut en mai : "L'éloge d'une soupçonnée
Cavalaire : Mimosa et son Corso par Sylvie Costenberg
Priorité au mimosa
: le premier nous arrive de la cote d’Azur, avec celui de Cavalaire et de son Carnaval. Pendant que certains frissonnent encore dans certaines régions, Sylvie nous envoie ces superbes photos où
les jeunes danseuses du Corso n’ont pas l’air d’avoir froid.
Le mimosa éclaire de ses pompons jaune la fin de l’hiver ; il appartient à la famille des acacias
et trouve son origine en Australie mais il fait la joie des régions méditerranéennes.
Ici nous trouvons des arbres de plus de 10 mètres et qui ont plus d’un demi siècle c’est magnifique.
Mais, quand le parfum du mimosa envahie nos narines nous savons que les corsos s’installent dans tous les villages.
Cette année pour la 2ème fois, Cavalaire nous a régalé de son Corso.
Il y avait une affluence exceptionnelle, ce fut un magnifique défilé partagé entre chars très décorés ou le mimosa était à l’honneur, gens costumés, danseurs et fanfares pour se terminer par
une sympathique bataille de fleurs.
Ce fut une belle journée.
Merci Sylvie pour ce
reportage.
Voici le 2éme carnaval publié après celui du Quebec par Alfred Andrieu.
Ici l'arrivée des premiers mimosas, en attendant ceux des autres régions.
Nous aurons plaisir à recevoir les autres reportages des membres du réseau.
D'avance nous vous remercions
La fête des conscrits, une tradition du Beaujolais par Jean Luc Lesueur
En direct de Clochemerle, notre ami Jean-Luc Lesueur vient nous parler des fêtes extraordinaires de cette belle région, merci Jean-luc de commencer ce fil rouge et à bientôt pour d'autres nouvelles ....
Historique…de cette fête typique de la région beaujolaise
La tradition remonte au siècle dernier. A l'époque, révolue, du tirage au sort des conscrits, qui s'effectuait à l’hôtel de
Ville, les jeunes hommes de 20 ans faisaient la fête avant d'être appelés au régiment. Or, pendant le Second Empire, deux jeunes Caladois (habitant de Villefranche sur Saône) se présentèrent
devant les autorités, vêtus des habits noirs et d’un gibus. L'année suivante, ses successeurs firent de même. La coutume s'instaurait.
En 1880, le Caladois Charles HUGAND fut le premier à vouloir fêter l'anniversaire de son tirage au sort, 20 ans après. Au fil des ans, l'idée a été reprise par d'autres. La tradition était née et
ni la fin du tirage au sort en 1905, ni l'abrogation du Service national en 1998 ne l'a pas arrêtée, reprise par tous les villages du beaujolais.
Depuis quelques années, elle a encore évolué en acceptant, dans ses rangs, les jeunes filles.
CLOCHEMERLE ( Vaux en Beaujolais )
Le dimanche 24 janvier 2010, nous avons assisté au défilé des conscrits de la Classe en "0"
Le Conscrit est reconnaissable à sa tenue immuable :
le smoking, la chemise blanche, le nœud papillon, les gants, le gibus, l'écharpe blanche ainsi que le bouquet d'oeillets-mimosas qu'il porte pendant toutes les festivités.
Son âge se reconnaît à la couleur du ruban qui orne le chapeau
(vert pour les 20 ans, jaune pour les 30 ans, orange pour les 40 ans, rouge pour les
50 ans, bleu pour les 60 ans, violet pour les 70 ans, prune pour les 80 ans et tricolore à partir des 90 ans).
Il faut savoir que chaque classe possède sa propre chanson -humoristique- qu'elle entonne à tout moment de la semaine dans une bonne humeur communicative.
Le défilé des conscrits
Les conscrits font la "vague "dans la rue Gabriel Chevallier, en partant de la mairie et en faisant une
halte aux monuments aux morts. C’est à dire qu’ils cheminent alternativement par rangées de gauche à droite donnant un effet de vagues au défilé. Le cortège est précédé solennellement d’une
fanfare. Les plus anciens font souvent le parcours en voiture d'honneur. Mais ce ne sont pas les moins applaudis pour autant.
Le défilé se termine par un vin d’honneur réunissant tous les habitants du village.
Un repas servi à la salle des fêtes, réunit les conscrits et leurs invités.
La fête se prolonge fort tard par un grand bal en clôture.
Le lendemain a lieu le retinton (repas du lendemain )
Mais une fête d'une telle ampleur ne s'improvise pas. L'organisation est très bien structurée, autour de l'Interclasse générale. Elle chapeaute 10 classes (de la "0" à la "9") qui, elles-mêmes, ont la responsabilité de 8 tranches d’âge (les 20, 30, 40, 50, 60, 70, 80 et 90
ans).
Ce sont donc 10 associations qui cultivent la fraternité à longueur d'années. Pendant les dix années qui séparent deux décades, chacune d'elles a sa vie propre avec retrouvailles mensuelles
(repas, voyages, concours, etc.). C'est ça, l'amitié « intergénérationelle » et la convivialité du beaujolais.
A visiter :
Maison du Patrimoine – Musée des conscrits
30, rue Roland ou 739, rue Nationale
69400 Villefranche-sur-Saône
Tél : 04 74 60 39 53
A voir sur le sujet :
http://clochemerle.blogspirit.com/
Merci Jean-Luc et à bientôt
Les marchés de Noël de Strasbourg
Un petit voyage vous tente !
Quelques jours de congés en cette période festive. Pourquoi ne pas aller faire un petit tour pour découvrir les marchés de Noël à Strasbourg. Je vous recommande l’article et les photos
exceptionnelles de Michel Bindault
Noël des traditions : Les marchés de Noël de Strasbourg
la cathédrale
Les marchés de Noël sont connus depuis 1570 à Strasbourg, toujours disposés autour de la prestigieuse cathédrale.
Aujourd'hui 12 marchés sont installés du 28 novembre au 31 décembre.
Leur renommée est internationale car Strasbourg, siège du conseil de l'Europe, a un rayonnement qui n'a fait que croître.
Aussi, habitant Wissembourg, à quelques encablures de la capitale alsacienne, j'ai souhaité connaitre cette ambiance des Noëls des traditions et, appareil de photos en bandoulière, j'ai passé une journée à découvrir la magie et la féerie des marchés de Noël strasbourgeois.
Trois marchés m'ont particulièrement intéressé, tous situés au cœur du centre historique.
Tout d'abord le Village des artisans russes, place Kléber. La Russie étant, cette année,
l'invitée d'honneur.
Photos du village russe ci-dessous
Installé à deux pas de la cathédrale, le village de Noël russe présente des
spécialités artisanales et culinaires typiques.De nombreux artisans venus de Moscou,
de Mordovie et Sibérie présentent des produits originaux et authentiques de leurs régions : œufs peints, boîtes miniatures peintes, poupées, bottes en feutre, châles, tableaux, icônes
etc...
Au fil de la promenade on peut déguster des blinis, pirojkis (petits pains fourrés) et, bien sûr, boire thés et vodka !
Puis le marché traditionnel, sur la place de la cathédrale.
Photos du marché traditionnel 
C'est une rencontre avec le monde des artisans : crèches, santons, décors de sapins, bougies
multicolores, objets d'art sont présentés à profusion dans de chaleureux chalets brillants de mille lumières.
Bien sûr il faut s'arrêter pour goûter le vin chaud aux saveurs épicées, accompagné d'un kugelhof ou autre gourmandise, tout en écoutant les chants de Noël. Enfin, je poursuis ma visite place de Broglie au Christkindelsmarïch.
Photos Christkindelsmarïch.
Patinoire, jardin de glace, manège ont été mis en place pour les enfants, sans oublier les
chaleureuses maisonnettes de bois pour les plus grands.
J'espère, à-travers cette promenade et ces quelques photos vous avoir fait un peu participer à cette ambiance de rêve et de merveilleux des marchés de Noël alsaciens et, peut-être, vous avoir
donné l'envie de les visiter un hiver prochain.
Heureuses Fêtes à Tous.
Michel Bindault
Les créches de Lucéram par Sylvie Costenberg
Près de Nice, une petite cité médiévale de 1200 habitants, cache au
sein de ses rues étroites et tortueuses des véritables trésors : Eglises, chapelles, musées des vieux outils, du moulin à huile et des créches.
C'est ce dernier sujet que nous évoque Sylvie qui est allée en reporter suivre ce chemin extraordinaire ......
Je viens de visiter un magnifique village médiéval ; perché sur un éperon rocheux à 25km de Nice.
Tout le village participe à la décoration basée sur les crèches et l’ambiance de noël.
Il s’agit de Lucéram !!!
La tradition des crèches s’est développée dans le monde entier, elles sont en bois, en terre
cuite en fibre de bananiers en pâtes alimentaires…
Pas une crèche ne ressemble à une autre : yeux bridés en Asie,
peau noire en Afrique, cheveux blonds en Europe.
Crèche vient du mot latin « cripia » qui signifie mangeoire d’étable.
C’est là que naquit d’après la bible l’enfant Jésus.
La première crèche est attribuée à Saint François d’Assise en 1223.
Pendant la révolution française le gouvernement interdit toutes
manifestations religieuses.
Les crèches se font à domicile en respectant quelques coutumes :
les 4 éléments doivent y figurer ; la terre par les collines, les chemins ; l’eau
un miroir ou un morceau de papier d’aluminium, les rivières, les abreuvoirs, les lavoirs ; l’air par les ailes des moulins, par la cape des bergers qui flotte au vent ; le feu par la petite bougie ou la veilleuse ou par le feu sous la marmite des gitans.
Toutes les classes de la société doivent apparaître, le bien avec la sainte famille l’ange et les bergers ; le mal avec les bohémiens et le rémouleur.
Les rois mages ne doivent
être placés que le jour de l’Epiphanie.
La crèche doit rester en place 40 jours.
Crèche dans une coquille de
noix
Les santons, du provençal « santoun » qui signifie petit saint est d’origine Marseillaise.
A Toulon est né le santon puce de 1 à 3 cm celui qui les crée est le santonnier.
En Provence, les traditions et les coutumes sont prégnantes.
Le 24 décembre il est de rigueur de ne pas manquer la messe de minuit après le « gros souper » qui se termine obligatoirement par les 13 desserts.
Les photos sont suberbes, Sylvie, merci pour ce reportage
très interessant qui va profiter aux collègues de la région pour une promenade et pour les autres, nous en profitons en image!
Joyeux Noël!
Fête des lumières à Lyon
Internationalement renommée, la fête des lumières à Lyon entraîne chaque année en décembre, des millions de visiteurs du monde entier dans une ambiance joyeuse et festive.
Notre ambassadeur( 91) Jean-Claude Charmoy s’y est rendu. 
Cette fête a lieu du 5 au 8 Décembre 2009
C’est avant tout une fête religieuse dédiée à la Vierge Marie.
C’est en 1482 que les Lyonnais se regroupent devant la colline de Fourvière pour remercier la Vierge Marie d’avoir épargné la ville de l’épidémie
de peste.
En 1852, le 8 septembre, lors de l’installation de la nouvelle statue rénovée de la Vierge, les Lyonnais ne purent se recueillir en raison du mauvais temps. La
cérémonie fut reportée au 8 décembre de la même année et c’est depuis cette date que les Lyonnais, en remerciement à Marie, allument des bougies qui pavoisent toute la vieille
ville.
En 2004, la ville de Lyon décide de créer chaque année, l’évènement qui devient « la Fête des Lumières » sous sa forme actuelle.
Différentes scénographies féeriques sont projetées sur les monuments de la ville, dès la tombée de la nuit sous les yeux émerveillés des milliers de personnes et ce, durant 4 jours.
Néanmoins, la date du 8
décembre est toujours retenue pour l’installation des lumignons sur toutes les fenêtres des lyonnais et places de la ville. Cette commémoration se termine par une procession aux flambeaux jusqu’à
la colline de Notre Dame de Fourvière.
Merci Jean-Claude de nous avoir apporté ce magnifique reportage.
Savez-vous aussi que le 13 décembre, la Sainte-Lucie est une fête très populaire en Suède. Cette fête étincelle au milieu de la grande nuit, la plus longue, imposée par l'hiver. La flamme des bougies renouvelle l'espoir de revivre rapidement avec la lueur du soleil .En effet, ce jour, la clarté ne durera que 4h.
L’origine :
Lucie (lumière en latin), chrétienne a vécu en Sicile au IVe siècle. Lucie apportait de la nourriture, la nuit aux croyants souvent pourchassés qui
se cachaient dans les grottes pour prier.
Sur sa tête reposait une couronne de bougies allumées, afin de lui laisser les mains libres pour leur apporter de la nourriture et éclairer son chemin.
Sainte Lucie est une martyre chrétienne, condamnée à mort pour ce geste d’aide. La légende raconte qu’on voulut la brûler, mais, les flammes ne la tuèrent pas et elle fut donc achevée par un coup d’épée.
Arles : On bouge, ça fouille et ils trouvent en PACA.
François Paris nous explique que sa région Paca est un véritable joyau historique!
Dernièrement, notre ambassadeur de Montpellier nous envoyait un article sur les côtes du Blandas.
En effet, après la découverte de la grotte du Causse de Blandas (vieille de 5000 ans), c’est la mise à jour de multiples objets et statues qui ont été trouvés par la « Drassm ». (Départements des Recherches Archéologiques subaquatiques et sous-marines) et l’équipe de Luc Long.
Une tête de « Mars »en marbre
d’Italie,
une autre de Neptune,
une d’Hercule et celle d’un notable Arlésien ont été sorties du Rhône à Arles, par l’équipe de Luc Long en juillet après un buste de César grandeur
nature en Mai 2008.
De nombreuses amphores, colonnes cannelées ou torsadées, un chapiteau viennent grossir leurs découvertes. La datation remonterait à 46 
avant JC jusqu’au 3éme siècle après JC.
Ceci induit à penser que le développement de la ville d’Arles s’est fait sur les deux rives du fleuve, (alors que son extension est sur la rive gauche de nos jours).
Luc , en
réfléchissant se dit : « je ne vois pas pourquoi Arles n’aurait pas utilisé l’autre coté du fleuve pour y dérouler d’abord son port, puis y
implanter des villas et tout ce qui est nécessaire à son organisation sociale, culturelle et religieuse.
...
...Arles était une ville double, sans doute dès le 1 er siècle après JC. Il y a encore beaucoup de choses à trouver. Le Rhône est très riche. C’est le plus grand musée naturel
D’Arles ».
Source Midi libre du 07/09/09 et photos site Point FR
Il se passe toujours quelque chose de grand …à Montpellier
Souvenons nous : Joan Baez et cette citation
«L’action est l’antidote du désespoir.»
Née en janvier 1941 aux USA, 68 ans aujourd’hui.
Joan Baez est une passionnée du militantisme, de la
non-violence et de la défense des droits de l’homme. Joan s'est toujours impliquée dans des grandes causes : lutte contre la ségrégation raciale, pacifisme pendant la guerre du Vietnam,
défense des femmes. Elle se montre contre l'apartheid et a aussi soutenu les opprimés de Bosnie.
Pendant les années 60, Joan devient leader de la scène Folk. Elle est surtout connue pour son Hit "Diamond and Rust" et sa longue relation avec Bob Dylan.
Joan Baez est chanteuse et
compositrice de Folk, Pop et Rock essentiellement. Les thèmes de ses chansons reprennent l’actualité et les thèmes cités ci-dessus.
Elle joue de la guitare du piano et de l’ukulélé dès sa plus jeune enfance.
Merci à François pour nous avoir relater l'article
ci-dessous
Dans les Jardins du Peyrou…
Les jardins royaux n’avaient jamais vu cela, et pourtant des concerts, il y en a eu quelques-uns ces derniers temps. Mais de cette ampleur, jamais.
Sur cette Grand-Place qui domine Montpellier ou prône Louis XIV à cheval ; près de 25000 personnes se sont agglutinées pour ce concert de clôtures « des internationales de la guitare » ; et pour cause, la ville avait organisé une soirée en invitant gratuitement la population et demandé à JOAN BAEZ d’en être la vedette.
Alors pour ceux, dont la mémoire ferait défaut, il y a quarante ans, du 15 au 18 Août 1969 ; ce fut l’apothéose du mouvement hippie. À l’époque, ils rêvaient d’être 50 000 personnes, ils furent 500 000, certains disent 1 million !
Le programme : 1er jour – Richie Havens et son célèbre « freedom » puis Ravi Hankar et une fille aux longs cheveux et à la voie cristalline : Joan Baez.
Le lendemain – Santana, Janis Joplin, The Who…
Le surlendemain – Joe Cocker, TenYears, Johnny Winter, Crosby, Jimmy Hendrix… ça décoiffait, tout ce monde la !!!, n’est ce pas les soixante huit sur le tard ???
Alors, ce samedi, pas étonnant que ceux qui avaient loupés : Woodstock en 1969, la Fête de l’Humanité en 1975 à la Courneuve (et oui, Joan Baez y était) n’allaient pour rien au monde la manquer à Montpellier.
Une foule intense pour accueillir, dans un véritable recueillement, une artiste immense qui n’a rien perdu de son talent, de ses engagements.
Le beau temps avait joué les prolongations, 20° à 10 heures du soir, des milliers d’étoiles au dessus de nos têtes, une sonorisation remarquable et une communion avec l’artiste et ses trois accompagnateurs dont son fils (percussionniste) David Hurris.Tout était réuni pour que la soirée fût somptueuse et elle le fût.
Pour les plus jeunes, on vient voir la légende : « Susan , Farewel, Blowin ’ in the wind, « here’s to you Nicolas and Bart » ….pour les moins jeunes, on vient se prendre un bon bain de nostalgie, vibrer le temps d’une soirée avec celle qui est restée la conscience inoxydable d’une forme de désobéissance :Gandhi, le Vietnam, Martin Luther King, Le Chili, Nelson Mandela…Une foule calme, pas une bousculade, pleine de respects, pas un incident ; Joan Baez n’a plus ces cheveux longs, sa voix à perdu un peu dans les aigus mais devant une telle assemblée elle lâche « ma voie est un peu plus basse, dit elle, mais je n’ai jamais été aussi heureuse, j’ai passé ici une journée et une soirée magnifique ». Après deux rappels ou elle fera chanter trois de ses tubes, elle nous quittera comme une très grande professionnelle et il y a une chose qui n’a pas du tout perdu de sa superbe, c’est bien sa façon de jouer de la guitare et ses doigts ne tremblent pas
Source : La gazette de Montpellier (article et photos)
Joan et son fils David Harris
Le Causse du Blandas, habité depuis plus de 5000 ans
Dans la partie méridionale des Grands Causses où le climat reste
méditerranéen, au sud du Massif Central et des Cévennes et aux confins du Gard et de l’Hérault, se situe le cirque de Navacelles, très connu des
habitants du Languedoc Roussillon.
Vous pouvez y arrivez par le Causse du Blandas qui regorge de mégalithes, dolmens et menhirs…Messieurs et mesdames les Bretons du réseau … vous n’êtes pas les seuls !...
Nul ne peut rester insensible à la beauté de cette région et qui nous réserve à présent une fabuleuse découverte archéologique.
Merci
à François de nous en faire part.
Découverte d’une grotte habitée 3000 ans, avant J.C . Le site découvert dans le Gard (il
y a moins d’un mois) sur le causse de BLANDAS présente un intérêt majeur pour l’histoire de notre
civilisation.
« Ce sont les premiers Caussenards. Ils vivaient d’élevage et commençaient à cultiver des céréales, tout en étant toujours chasseurs-cueilleurs »
Quant Philippe Galant, un archéologue de la Drac,
spécialiste du causse de Blandas près de Navacelles, évoque ces hommes du Néolithique devant les habitants du Blandas d’aujourd’hui, il dit plein de respect : « LES
gens ».
Des gens de la Préhistoire, puisqu’on est là entre 3100 et 2900 avant JC qui vivaient là, en hameau de trois ou quatre familles.
« Un peu comme on
vivait ici, dans les années 1950 : dans des fermes isolées, de l élevage de moutons », poursuit Philippe qui a commencé à tirer les
premiers enseignements de la découverte.
L’entrée de cette galerie, mise à jour, était obstruée par un menhir
(Une stèle à la surface travaillée).elle est en grès, une pierre dont le plus proche gisement se trouve à MONTARDIER à 5 ou 6 km de là.
Elle a été transportée ici, puis sciemment réutilisée pour condamner l’accès à la cavité. Auparavant, elle était probablement au centre de l’habitat préhistorique dont on a trouvé des traces au sol.
La question se pose : pourquoi les hommes du Néolithiques ont ils, un jour renversé la stèle pour barrer le passage d’un long couloir menant à la grotte ?
« Sans doute ont-ils fuit, et ont-ils cherché à dissimuler toute trace de leur vie ici ». L’ironie veut qu’ainsi renversée, 13cm de cette stèle de 1m75 et pesant 540kg étaient à l’air libre.
Combien de personnes ont pu trébucher en 5000 ans ?
Il aura fallu toute l’intuition d’Aurélien Etienne (jeune spéléologue de 25 ans pour trouver la galerie de 80 mètres de long à forte pente, dont la hauteur de voûte atteint dix mètres à l’intérieur).
Au vu des vestiges
présents, le jeune homme, a interrompu son exploration pour en faire part aux archéologues de la « Drac ». L’ensemble de cette galerie, a
été aménagé par des constructions en pierres sèches. Dessus étaient posées des vases de stockage en céramique de 40 à 100 litres de contenance, destinés à recueillir l’eau, en goutte à goutte.
Ils sont brisés, mais d’énormes
tessons jonchent le sol, de même que de nombreux ossements d’une trentaine d’individus, parfois pris dans la calcite.
C’est une grotte sépulcrale, qui a aussi eu une vocation de citerne. C’est un site extrêmement bien organisé. Les archéologues restent perplexes quant à la signification de signes tracés sur les murs. Ils pensent avoir plusieurs décennies de travail devant eux, mais sont ravis d’être submergés !
SOURCE ARTICLE DU « MIDI LIBRE du 04 10 2009 « et du « MINISTERE DE LA CULTURE ».
François de Montpellier
