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Le blog du Réseau Bazar BHV

bhv d'hier

Mémoires : Le BHV à travers l'Histoire n° 4

8 Février 2019 , Rédigé par Les federateurs du reseau Bazar Publié dans #BHV d'hier

 

 

1852 En France : Napoléon III  cherche à renforcer son pouvoir  sur la nation. La Garde Nationale sous le Ministère de la Police terrifie le peu de résistance. Elle surveille toutes les oppositions, les gens sont déportés au Fort d’Ivry puis envoyés au Bagne de Lambessa en Algérie.

La Presse est surveillée de près, elle n’est plus libre ; un certains nombre de lois visent la Presse à une autorisation avant de publier. Le seul journal publié est le  "Civilisateur "de Lamartine »  excluant la politique.

Victor Hugo s’exile en Belgique, d’autres hommes de lettres ou d’universités sont contraints de démissionner.

Pendant ce temps les troupes de l’empereur paradent… Paris s’enthousiasme.

Le 2 décembre 1852 l’Empire est proclamé à l’Hôtel de Ville.

 

Dans les nouveaux quartiers démolis se construisent des magasins de confection où les parisiennes prennent leurs habitudes de visite. La mode reste sobre , seuls les élégants chapeaux restent très décorés

 

C’est une année phare pour le quartier de l’Hôtel de Ville.

Les vieilles maisons qui bordent la Place de Grève et les abords de la rue du Temple sont démolies. Jusqu’aux Tuileries, on dégagera, on bâtira… Les arcades se prolongent autour du Palais Royal. Un énorme budget (25 millions) permet l’achèvement du Louvre et des appartements aux Tuileries.

 

C'est cette année là, qu'Aristide Boucicault s'associe à Justin Videau, propriétaire du Bon Marché, petite boutique de 30 m², qui marquera le début de l'ère des grands magasins.

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Le Bon Marché, photo internet

 

Et  Xavier Ruel ?

 « Ruel, né pauvre, meurt riche sans avoir jamais su ce qu’était le luxe. Travailleur obscur d’abord, il débute chez les canuts, à Lyon vers 1840; mais pressée dans les règlements d’atelier, son activité est mal à l’aise : il s’en échappe et vient à Paris où les ressources de sa vaste intelligence commerciale trouve bientôt l’aliment nécessaire. »,  Peut-on lire dans un éloge funèbre.

 

Dans ce climat politique plus stable.  Xavier Ruel découvre Paris

Nous sommes donc en 1852 : Lors d’un achat à bon prix de bonneterie  dans la région parisienne, Xavier Ruel  a décidé de se fixer à Paris.

Il entrepose sa marchandise dans un hangar près de Paris.

Prudent par nature, il ne se lance pas dans la location d’une boutique, mais recrute de pauvres hères comme camelots chargés d’écouler  « au panier » ou au « parapluie » la marchandise qu’il se procurait lui-même chez des fabricants de la région parisienne.

 Il fut rapidement amené à augmenter le nombre de camelots et pensa alors à s’établir d’une façon définitive

Réunissant la vingtaine de vendeurs ambulants, il leur remet  à chacun une quantité semblable de marchandise, de qualité identique, puis il leur assigne un emplacement déterminé de vente dans chaque quartier de Paris. Et ceux-ci reviennent chercher de la marchandise dès que cette dernière était vendue.

Au bout de quelques temps, il remarqua que le vendeur placé près de l’hôtel de ville au coin de la rue des archives et de la rue de Rivoli revenait s’approvisionner beaucoup plus souvent que les autres. Voulant s’assurer que c’était la place qui était bonne et non l’habileté du vendeur qui le faisait surclasser ses concurrents, il changea ses camelots de place et les fit passer tour à tour à l’angle Rivoli-Archives. Confirmation fut faîte que seul l’emplacement pouvait être la clé de la réussite.

Après réflexion, Xavier Ruel alla voir le propriétaire d’une maison en construction au coin de la rue des deux portes (Temple) et de la rue de la Tixanderie (Rivoli). C’est ainsi qu’il obtint l’autorisation d’installer un déballage dans une baraque.

Nous voici en 1853, Paris prépare les festivités pour le mariage de l’Empereur avec Eugénie  Maria de Montijo de Guzman.

Photo Gallica

L’empire affirme son influence dans le monde, c’est ainsi que la Nouvelle Calédonie est annexée en 1853.

Dès cette année là,   «  les affaires jouissent d’une prospérité si brillante, si ininterrompue… les rêves les plus fous semblent devoir s’exaucer. » (Charles Simond)

En 1855, Chaussard et Herriot ouvrent le magasin du Louvre, rue de Rivoli.

Xavier Ruel  loue une partie l'emplacement à la quinzaine. Il y ajoute de la bimbeloterie  et place son épouse à la tête de la boutique afin de préparer un nouveau développement avec la quincaillerie.

Le petit bazar est alors très prospère et Xavier Ruel loue progressivement d’autres boutiques attenantes. 

En 1854 naît leur fille Pauline. (En 1855 naîtra leur autre  fille Louise qui décédera à l’âge de 22 ans)

Du Camelot au Commerçant :

Fort de la certitude acquise sur la valeur de l’emplacement, Xavier Ruel acheta en 1856 l’échoppe qui se trouvait à l’angle des deux rues : au « 52 rue de Rivoli » et y installe son commerce.

A suivre...

CD

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Mémoires : Le BHV à travers l'Histoire n° 3

1 Février 2019 , Rédigé par Les federateurs du reseau Bazar Publié dans #BHV d'hier

L'Hôtel de Ville en 1847

L'Hôtel de Ville en 1847

LOUIS-NAPOLÉON BONAPARTE est élu Président de la République, le 20 décembre 1848.

Histoire :

En cette fin d’année,  l’agitation est de mise, le président après diverses manigances contraint le Sénat à accepter une nouvelle constitution proclamant le second Empire. C’est donc par un coup d’Etat que Louis Napoléon Bonaparte qui n’avait pas l’intention de céder le pouvoir au terme de son mandat réussit à conserver son statut de Président qu’il transforma 1 an plus tard en s’autoproclamant Empereur : Napoléon III

Le Paris de la seconde République a de graves préoccupations. Les affaires ne vont pas bien; les négociants de gros subissent de plein fouet les conséquences des diverses révolutions Européennes (Vienne, Berlin, Milan Prague, Hongrie, d'Italie, de la Hesse; de la guerre entre la Prusse et le Danemark.)

De plus Paris, après la révolution de février 1848, a de lourdes charges. Il faut réparés les dégâts causés après les barricades. Venir au secours en argent et en subsistances aux familles nécessiteuses et aux blessés de février et de juin

Voitures à ParisVoitures à Paris

Voitures à Paris

1849 : Le 2 décembre, l'Empire est proclamé à I ‘Hôtel de Ville. Malgré le temps froid et pluvieux, la foule énorme acclame Napoléon III et la famille impériale aux fenêtres des Tuileries.

La population parisienne est passée de 550 000 habitants en 1801 à plus d’1 million en 1846. Le quartier du Marais voit s’entasser plus de 1000 habitants à l’hectare. Les rues sont étroites et insalubres : favorisant la misère avec la délinquance, la prostitution et l’alcoolisme.  La grande épidémie de choléra de 1832 est partie de ce quartier. Ce Marais est sujet à émeutes, déjà en 1834, puis en 1848, des barricades y furent dressées. A nouveau,  en 1849 une nouvelle épidémie de choléra se propage. On l’attribue  aux ruelles étroites, la saleté,  l’entassement de la population  et un manque de voiries.

C’est là qu’interviendra un homme ingénieux : le Baron Haussmann.

Napoléon III et le  Baron Haussmann :  Une Révolution urbaine.

S’inspirant de ce qu’il a vu à Londres, Napoléon III souhaite donner une meilleure circulation à Paris, l’aérer en ajoutant des arbres, des bois (Vincennes & Boulogne), parc des buttes Chaumont, parc Montsouris.

Napoléon III souhaite désengorger et unifier Paris et l’embellir. 

C’est là que le Baron Hausmann va l’aider à réaliser son rêve, dès le 22 juin 1953.

Cet homme, véritable génie de l’urbanisme entre en scène ; Il sait mettre en valeur Paris, on lui doit la place de l’Etoile (Charles de Gaulle) et ses 12 avenues ! Notre Dame dégagée des vieilles bâtisses afin de la mettre en valeur.

Ce baron est un hygiéniste, Il assure avec Belgrand des circuits d’adduction d’eau et un réseau d’égouts. (Précédemment de 1812 à  1843, Rambuteau avait déjà commencé ce projet en créant  deux cents fontaines)

Haussmann a le « Culte de l’axe et de la perspective », . Il développe les grands axes de la Capitale, d’une manière rectiligne.

Rien ne le freine : des boulevards, des avenues sont percés, on démolit des bâtiments, on en crée de nouveaux, avec des normes strictes architecturales qui portent encore le nom de style « Haussmannien ».

Certains quartiers de Paris,  comme le boulevard St Germain, la rue St Dominique, et la rue de la Chaussée d’Antin ont été franchement mutilés : Hôtels rasés, ou coupés partiellement. On privilégie la construction ou la reconstruction d'hôtels particuliers. Le percement  des voies nouvelles est  parfois plus destructeur pour l’Architecture patrimoniale que les révolutions. Mais Haussmann laissera à Paris, une œuvre gigantesque tels : l’Opéra, les 2 Théâtres du Châtelet et de la ville, (Ex Sarah Bernard), 2 gares : La gare de l’Est et celle de Lyon.

C’est la pleine période de l’architecture métallique et des grandes ouvertures vitrées  que nous retrouvons dans les gares et aussi, par la suite dans ces « Cathédrales des Grands Magasins »

 Dans les nouveaux quartiers où la pioche des démolisseurs a passé, se bâtissent les magasins de confection où les dames prennent l'habitude de choisir leurs visites.

Paris redevient comme sous le premier Empire un vaste chantier de constructions : partout des échafaudages et des tranchées.

La grande œuvre de l'année, c'est la percée de la rue de Rivoli jusqu'à l'Hôtel-de-Ville. Les vieilles bâtisses qui obstruent encore la place de la Grève et les abords de la rue du Temple s'effondrent et achèvent d'isoler le monument municipal. Les arcades se prolongent autour du Palais-Royal.

De la Bastille à la Concorde, la rue de Rivoli favorisera la création des futurs grands magasins : Bazar Napoléon (futur BHV), la Samaritaine, le Louvre. Il en est de même avec les modifications apportées au quartier de l’Opéra et de Saint Lazare.  Paris s’embellit, Paris prospère.

A la Porte Maillot commencent les terrassements pour l'amélioration du bois. On achève la décoration murale des chapelles de Saint-Vincent-de-Paul et de Saint-Séverin

 Sous le Second Empire on constate, l'essor des moyens de transport et l'accroissement de la population, et donc de la clientèle, qui donnera aux  grands-magasins une dimension nouvelle. 

Pour le quartier  du Bazar de l’Hotel de Ville

Après que le préfet Haussmann soit  intervenu dans le problème de nivellement de la Tour st Jacques (1852) car la percée de la rue de Rivoli menaçait le monument, les choses s’éclaircissent.

Une loi du 29 septembre 1854  déclare d’utilité publique,  les derniers percements et expropriations entre l’Hôtel de Ville et Saint Paul.  Nous rentrerons dans le détail du BHV un peu plus loin.

Le Marais et ses Hôtels particuliers furent épargnés des grandes démolitions d’Haussmann. Les bâtisses de la rue de Rivoli situées  de la Concorde à l’Hôtel de ville,  ne furent pas trop blessées.

Le quartier découvre des nouveaux immeubles de rapport, tels rue François Miron.

Pendant plus d’un siècle (entre 1850 et  1860), époque où Xavier Ruel,  fondateur du BHV va s’installer, la population de ce quartier s’accroît. Certains Hôtels particuliers sont surélevés, mais on dénombre encore beaucoup d’îlots insalubres.

Depuis le moyen âge,  ce quartier accueille (rue des rosiers) l’arrivée de communautés juives.

 

Ci-dessus les métiers de cette époque, Rien à voir avec notre monde d'aujourd'hui.

La blanchisseuse, la Cuisinière, l'égoutier, le Fort des Halles.

Ci-dessous : La marchande de poissons et le Laitier.

 

1852 : Xavier Ruel a 30 ans  lorsqu' il arrive à Paris, avec son épouse et ses deux enfants. Il loge au 12 rue de la rue du Bourg Tibourg. C’est là qu’il achète un stock de bonneterie et recrute des camelots pour vendre la marchandise.

A suivre...

CD

12 rue du Bourg Tibourg, les parisiens reconnaîtront le fameux restaurant!

12 rue du Bourg Tibourg, les parisiens reconnaîtront le fameux restaurant!

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Mémoires : Le BHV à travers l'Histoire n° 2

17 Janvier 2019 , Rédigé par Les federateurs du reseau Bazar Publié dans #BHV d'hier

Histoire : En 1825, Charles X  prend le pouvoir, Il se montre trop réactionnaire, c’est un ultra royaliste. Il n’arrivera pas à être accepter, sa politique cherche à affaiblir les libertés octroyées par son frère dans la Charte, il dissout l’assemblée, appuie sa politique sur une série d’ordonnances, supprime la liberté de Presse, il augmente le prix du droit de vote pour limiter les électeurs. Sa politique est un échec et le peuple parisien se révolte mettant fin au bout de 3 jours, qu’on appela « Les trois glorieuses »  au règne du Roi et à son exil le 29 juillet 1830.

Paris : Le chemin de fer se développe et  devient sous le Second Empire un formidable, moyen de transport. Paris va rapidement voir  la construction de gares et de voies ferrées : Saint-Lazare, née en 1837. La gare du Nord est inaugurée en 1846.

1820- 1830 : Paris est sale, Paris est insalubre, l’humidité, l’absence du tout à l’égout, les eaux sales, les rues boueuses contribuent à une violente épidémie de choléra en 1832.

La situation est prise en main par le préfet, le Comte de Rambuteau dont vous connaissez tous le nom, Rambuteau estime que les rues étroites et sales au centre de Paris sont à l’origine de l’épidémie de choléra à Paris

Cet homme préfet en 1832 et hygiéniste  travaille à l’élargissement des rues et fait moderniser le réseau des égouts. On lui doit de nombreuses fontaines (St Sulpice…). Les arbres sont plantés, des jardins sont installés. Paris est aéré et éclairé. Le préfet Rambuteau développera l’éclairage public au gaz, permettant aux citadins de sortir plus tard dans la Capitale.

Des  vespasiennes sont installées sur les trottoirs, aujourd’hui remplacées par les Sanisettes Decaux. Il poursuit l’agrandissement des Hôpitaux de Paris.

Les corporations

 

Vitraux HdV de Paris

 

Le commerce : Depuis le  décret d’Allarde (1791) qui avait aboli  les corporations telles : la Bonneterie, la Draperie, l'épicerie, les Orfèvres ou la Pelleterie (métier du cuir, puis  la loi Le chapelier qui permit d’ouvrir des boutiques diversifiant leur offre , on assiste au développement des boutiques de frivolités. Pourtant de nombreux petits métiers ambulants se manifestaient sur les trottoirs de la Capitale.

 

 

Sur le plan commercial : Après 1825  Nous assistons à la naissance des magasins  de type bazar ou de nouveautés.

Les magasins de nouveautés choisissent souvent pour enseigne le titre d'une pièce de théâtre : la Petite Nanette; la Fille d'Honneur, le Petit Chaperon Rouge, la Vestale, la Lampe merveilleuse, le Pauvre Diable et le Coin de Rue.

Les propriétaires des magasins de nouveautés luttent entre eux d'adresse et d'élégance: la présentation est faite avec un goût, une recherche,  une connaissance de l'harmonie des couleurs ; L'étalage extérieur d'un magasin de nouveautés, est avec l'enseigne, le but des soins constants d'un marchand. Par exemple, d'immenses bandes d'étoffe d'une couleur éclatante occupent toute la devanture de la maison tombant des croisées du premier étage ou des combles, jusqu'à terre. En gros caractères, au-dessus de la porte d'entrée, une petite phrase d'usage: PRIX FIXE;  L'abondance des marchandises, prime en apparence. Des prospectus  annoncent invariablement un rabais étonnant dans le prix des marchandises.

Mais, le développement des relations commerciales, le personnel ruineux qu'il faut qu'elles entretiennent, le luxe effréné qu'elles affichent, les chances du commerce et la nécessité de soutenir une concurrence qui chaque jour devient plus redoutable, ont souvent conduit à sa perte un commerçant honnête.

 

 

Certains magasins se distingueront et perdureront,  La Belle Jardinière (1824), Le grand Bazar  de la rue St Honoré (1825), Aux Trois Quartiers (1829) le Bazar Montesquieu en 1830, Le Petit Saint-Thomas (1830). A la ville de Paris, A la Chaussée d’Antin en 1844, la Ménagère en 1850

Paris change...

Mémoires : Le BHV à travers l'Histoire  n° 2Mémoires : Le BHV à travers l'Histoire  n° 2

Histoire : Le roi Louis-Philippe, duc d’Orléans assure la relève au trône de 1830 à 1848. Nous sommes en pleine création et développement de l’Industrie : Textile, métallurgique, l’exploitation des mines de charbon, la mise en place d’un réseau ferré. Le monde littéraire et artistique émerge librement : Balzac, Hugo, Lamartine, Stendhal…

1836: le 25 octobre, l'obélisque de Louxor arrive sur la place de la Concorde.

L'arc de Triomphe débuté en 1806 est achevé en 1836;

 

Mémoires : Le BHV à travers l'Histoire  n° 2

Une crise économique fait basculer le régime, les ventes baissent, les récoltes sont mauvaises, le chômage augmente, les travailleurs se révoltent.

En février 1848, le gouvernement interdit une manifestation de protestation ; les parisiens montent des barricades, la garde royale tire sur une cinquantaine de manifestants,  le roi renvoie son 1er ministre et abdique le lendemain : 23 février.

Le 22 : Des pierres sont lancées sur le ministère des affaires étrangères. La foule envahit la place de la Concorde : elle en est refoulée par les gardes municipaux. Des barricades sont élevées dans les rues. Pillage de la boutique d’un armurier. Des enfants brûlent les chaises des Champs-Élysées et quelques bureaux d'omnibus.

Le 23 : L'émeute est paralysée par la troupe. Quelques barricades, mal défendues, dans les quartiers du centre subsistent. Après quelques fusillades, des émeutiers s'emparent de la caserne municipale du faubourg Saint-Martinet et pillent des boutiques d'armuriers. Une autre fusillade devant le ministère des affaires étrangères, fait de nombreuses victimes. Les émeutiers armés de torche promènent les cadavres dans des tombereaux.

Le 24 : A 5 heures du matin, le maréchal Bugeaud prend le commandement des forces armées de Paris. Paris se couvre de barricades. Le quartier des Écoles se soulève et la garde nationale prend résolument parti contre le gouvernement.

L'émeute est encouragée par l'indécision de la défense. A 11 heures du matin, elle est victorieuse.

Dans l'après-midi, des affiches annoncent l'abdication de Louis-Philippe en faveur du comte de Paris.

Au départ du roi, les Tuileries sont envahies par la foule.

Un gouvernement provisoire est nommé  (Lamartine, Ledru-Rollin, Marie, Crémieux, Dupont de l'Eure, Arago, Garnier-Pagès), qui s'adjoint Marrast, Flocon, Louis Blanc et Albert, que venait d'élire le peuple à l'Hôtel-de-Ville.

Après plusieurs mois de d’agitation, c’est Louis Napoléon Bonaparte qui préside la France.

Mémoires : Le BHV à travers l'Histoire  n° 2
Mémoires : Le BHV à travers l'Histoire  n° 2Mémoires : Le BHV à travers l'Histoire  n° 2

Que devient Xavier Ruel dans cette période: En 1838, on le retrouve sur Lyon  et c’est en 1840, alors qu’il a tout juste 18 ans, qu’un événement très singulier se produisit.

Nous sommes sur un champ de courses à Lyon, la quatrième et dernière course de la journée reste à disputer. Comme d’habitude, les propriétaires font leurs dernières recommandations  aux jockeys.

Un des propriétaires est très contrarié, son  jockey est absent, il s’énerve d’autant plus que son cheval est en grande forme. Aucun jockey pour le remplacer !  Soudain, un jeune homme mêlé au personnel des écuries se présente et dit avec aplomb : « Si vous voulez M’sieur, j’puis remplacer vot’ jockey. Les chevaux, ça m’connait, et j’gagnerai ben tout comme un autre ! »

C’est ainsi qu’on pesa le jeune homme qui en raison de sa maigreur et son jeune âge fut un cavalier parfait. Incroyable ! Il arrive premier au poteau, au milieu des acclamations de la foule.

Xavier Ruel ne poursuivit pas sa vie dans le sport, mais bien gratifié, il acheta une balle et des petits objets de nécessité courante : couteaux, peignes, porte-monnaie, aiguilles qui se vendaient bien dans les petits villages où les boutiques de luxe en bimbeloterie, n’existaient pas.

Les affaires prospérant, il décida d’y ajouter de la bonneterie. Le stock à transporter, nécessita l’achat d’une voiture, ce qu’il fit avec ses économies et c’est ainsi qu’il devint marchand ambulant sur les marchés.

Voitures en 1826Voitures en 1826Voitures en 1826

Voitures en 1826

Nous voici en 1848, il travaille au 52 de la rue Mercière à Lyon  où Françoise Perraud, veuve Poncery, tient la boutique, sa  fille de 24 ans est  brodeuse dans le quartier, spécialisée dans la broderie en chasubles et ornements sacerdotaux.

En 1849, il épouse cette jeune Brodeuse : Marie Madeleine Poncerry.

 

Acte de Mariage et le couple Ruel
Acte de Mariage et le couple Ruel

Acte de Mariage et le couple Ruel

C’est ainsi que ce commerçant ambulant, vendant sur les marchés et dans les passages fréquentés, de la mercerie, de la bonneterie et de la bimbeloterie, achète un commerce à Lyon qu’il transforme en quincaillerie.

A suivre...

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Mémoires : Le BHV à travers l'Histoire n° 1

11 Janvier 2019 , Rédigé par Les federateurs du reseau Bazar Publié dans #BHV d'hier

Introduction :

Le but du grand magasin : Avoir toujours une longueur d’avance, concevoir une idée à faire évoluer. La réussite commerciale, dépendra de l'idée que personne n’aura jamais eue auparavant.

Ce fut le rôle des équipes d’acheteurs du BHV, qui ont cherché, imaginé des produits à faire fabriquer aux différents fournisseurs ; encore fallait-il qu’il y ait un marché à faire naître....

Lorsque nous nous retournons sur notre vie commerciale, nous restons étonnés des produits du quotidien qui y sont apparus.

Les plus jeunes ne concevraient pas une maison sans salle de bain, WC, eau courante, sans TV, lecteurs, ordinateurs et tout le confort apporté par l’électroménager, pourtant tout cela s’est développé sur un siècle.

Imaginez demain, la maison aux cloisons qui se déplacent, pour évoluer avec la famille, une lumière sans plafonnier ni lustre avec des capteurs, des vêtements réceptifs au chaud et au froid pour votre confort, une voiture à énergie propre capable de voler et bien d’autres encore. Jules Verne en son temps avait déjà prévu bien loin. Il avait déjà une vision sur des voyages loisirs  et lorsque le Club méditerranée a créé son premier village avec des toiles de tente, ni M Blitz, ni M Trigano avaient pensé à une telle réussite.

On pourrait énumérer bien d’autres choses comme les « Bic », adieu encriers ! Les Post-it, sortis grâce à la ténacité de leurs inventeurs chez 3M vers 1978 ou le sport avec de bonnes chaussures développées par Nike

1822 Le Pont aux changes et le Louvre vu du Pont neuf1822 Le Pont aux changes et le Louvre vu du Pont neuf

1822 Le Pont aux changes et le Louvre vu du Pont neuf

Article 1 :

Reprenons la vie de notre fondateur du BHV Xavier Ruel dès sa naissance.

Sacré 19éme siècle où naquit Xavier Ruel, bouleversé par un monde en pleine mutation sur les plans techniques et scientifiques. C’est  aussi une France en plein mouvement politique.

Avec un Empire de 1803 à 1814, trois monarchies de 1825 à 1848, une république de 1848 à 1852, un 2e empire de 1852-1870, suivi de la république en 1870. C’est l’affaiblissement du Clergé et de la Noblesse, la classe bourgeoise va prendre les rennes de l’essor commercial et industriel. Progressivement apparaît la classe des ouvriers et employés.

A la ville comme à la campagne, la pièce de vie pour la famille était la cuisine qui se composait d’un évier de pierre, une cruche à eau car l’eau n’était pas courante et d’un minimum de vaisselle. La cheminée était le seul moyen de chauffage et de cuisson des aliments, la marmite posée sur un trépied.

Puis dans les années 20, la cuisinière à charbon ou à bois remplaça la cheminée ! Pour éclairer cette pièce à vivre : Une lampe à pétrole, la table et les chaises. Les autres pièces souvent avec de petites fenêtres servaient de chambres et débarras et n’étaient pas chauffées.

 

La mode en 1822 et 1824
La mode en 1824

 

1822 Le Marché aux fleurs

1822 Le Marché aux fleurs

Le marchand d'encre  et le tondeur de chiensLe marchand d'encre  et le tondeur de chiens

Le marchand d'encre et le tondeur de chiens

Notre fondateur naît le 13 novembre 1822 dans cette période calme du règne de Louis XVIII.

Ses grands parents : en 1768, Pierre Ruel, maître cordonnier comme ses ancêtres épouse Jeanne Janetou la fille du Boulanger. Ils auront de nombreux enfants, drapier, commis en papeterie et Pierre Etienne tanneur. Pierre Ruel fait faillite en 1808  et meurt en 1819.

Sa femme reste veuve avec 7  enfants. Son mari lui a légué une boutique « Petit bazar » dans le quartier historique d’Annonay près du Pont Valgelas.

Pierre-Etienne (tanneur),  fils de Pierre et Jeanne, se marie en 1806 avec Marie Madeleine Filhol. De cette union naîtront 6 enfants dont XAVIER RUEL (Le fondateur du BHV), le cadet en 1822.

Orphelin de père très jeune, il est placé comme apprenti chez un tisserand  pour gagner son pain et connaît la rude vie des enfants qui travaillent en fabriques au XIXème siècle. Plus tard, il montrera les traces sur ses doigts des coups qu’il recevait lorsque après 10 h de travail, on le tapait pour le sortir de sa somnolence.

En 1833, à 11 ans, courageux, il décide de se débrouiller seul et quitte l’atelier, il multiplie les emplois en exécutant des besognes difficiles, mais il est libre.

A suivre

Ci-dessous des petits métiers courants, en ville dans les années 1820.

 

 

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Visite du Château de Bouges avec Notre historienne Martine Mallein

18 Août 2018 , Rédigé par Les federateurs du reseau Bazar Publié dans #Randonnée-Week-end, #Echos des membres, #BHV d'hier

Chers amis,

Voici une sortie géniale à réaliser durant vos congés ou votre temps libre pour les retraités.

Martine visitera avec vous et commentera l'histoire de Monsieur Viguier qui fut PDG du BHV. Rejoignez là, prévenez par mail ou téléphone. URGENT

La ville la plus proche du château est Levroux, soit à 20 km de Chateauroux, 55 de Vierzon, 94 de Châtellerault, environ 100 de Tours ou d'Orléans et 140 km de Limoges pour nos amis du crû !

Je vous laisse découvrir le mot de Martine...

Souvenirs, souvenirs

Le Cercle amical du Berry, les Berrichons de Paris, organise une sortie estivale le lundi 27 août en Indre.

Le thème choisi est la visite de la charmante cité de Levroux, connue depuis des temps immémoriaux pour ses restes archéologiques, gallo-romains, médiévaux et actuellement pour son travail du cuir pour de grands enseignes du luxe français.

Après cette promenade découverte, un déjeuner à la P’tite auberge de Bouges-le-Château sera le bienvenu, puis l’après-midi est consacré au château de Bouges qui a appartenu pendant 50 ans à Henri Viguier de 1917 à 1967, ancien PDG du BHV, date à laquelle il a transmis son domaine à l’Etat en 1968.

Etant administrateur de cette sympathique association, le CAB, je me suis proposée pour faire une courte causerie sur le BHV et ses dirigeants afin de situer, dans le temps, l’ancien propriétaire de Bouges.

« Chers amis du rezo-bazar, souvenez-vous ! »

En 1856, Xavier Ruel, (1822-1900) originaire d’Annonay, créait une formule nouvelle de commerce avec ses camelots, ses bas prix. Le Bazar Napoléon serait né, selon une légende : on rapporte que  Xavier Ruel aurait arrêté, rue de Rivoli, les chevaux emballés du landau de l’impératrice Eugénie, celle-ci, en remerciement, le gratifia largement, ce qui lui permit son installation définitive rue de Rivoli devenu plus tard le Bazar de l’Hôtel de Ville. L’entreprise se révéla fructueuse et on dénombrait déjà en 1900, 800 vendeurs.

Sans héritier mâle, sa fortune passa à ses filles :

- Françoise qui épousa Georges Viguier, mère d’Henri Viguier ( 1877-1967), le propriétaire de Bouges, mais aussi d’un appartement parisien, avenue Foch, de biens à Houlgate et à Grasse, sans oublier, naturellement, la direction du Bazar de l’Hôtel de Ville qui lui revenait de droit.  Il menait grand train de vie avec son épouse, Marie-Claire, Renée Normant, issue d’une riche famille de drapiers de Romorantin qui fabriquaient le drap bleu des uniformes français.

Cette dernière, une élégante femme du monde, et son époux remeublèrent et redécorèrent avec beaucoup de goût entièrement Bouges. C’est donc l’objet de notre visite. Elle sera complétée par la promenade dans le jardin à la française, le tout au milieu d’un parc de 80 hectares. Henri Viguier, passionné d’équitation y installa des écuries, une sellerie et des communs. Il était membre de la Société de courses de Châteauroux, sa casaque était bleue et jonquille. Il était réputé pour ses équipages ainsi que pour les grandes chasses qu’il donnait. Dès 1919, il était maire de Bouges et pour de nombreuses années. En 1944, il refusa aux Allemands la réquisition de son château, aidé par l’architecte Michel Ranjard.

  • Pauline, la deuxième fille de Xavier Ruel, connut une existence mouvementée. Mariée en seconde noces à un artiste peintre Alfred Becker. Elle donna naissance à deux filles. Yvonne née en 1885 et Marguerite dite May, née en 1890 qui épousèrent les deux frères Lillaz, à l’origine d’une triste et sordide histoire pour dessaisir leur belle-mère de son immense fortune.

 

  • A la mort d’Henri Viguier, Georges Henri Lillaz, fils de May et d’Henri Lillaz, devenait le nouveau Président du BHV. Très actif et très humain, on lui doit la création de SOS Amitiés, d’être un précieux donateur pour Emmaüs après sa rencontre en 1954 avec l’Abbé Pierre, ainsi que pour le bateau du Père Jaouen destiné à la réinsertion de jeunes en difficultés et pour bien d’autres actions notoires. Les événements de 1968 le traumatisèrent. Il décida alors de vendre ses actions, soit 38 % du capital du BHV, aux Nouvelles Galeries. La SA du BHV avait été créée  en 1930  puis en 1960, avait été introduite en bourse. Il décida alors de quitter définitivement la France, la Suisse fut sa nouvelle patrie.

 

  • Sa succession revint alors à la branche Viguier, Hélène Viguier ayant épousé l’avocat, Georges Boulot. Leur fils, Gérard Boulot (1912-2006) fut successivement PDG du BHV de 1969 à 1972, puis PDG des Nouvelles Galeries de 1972 à 1977 et de retour au BHV de 1977 à 1983. Il fut à l’origine de l’expansion du BHV et de la création de ses nombreux magasins.

 

  • Le fils de son frère René, Jean-Pierre Boulot (1933-2017) fut le dernier représentant de cette brillante dynastie. A son tour, il céda ses titres au Groupe des Galeries Lafayette, mettant fin en 2005, à 150 ans d’une belle aventure commerciale.

 

 

Tous renseignements sur les activités du CAB (conférences, visites, expositions…)

A voir sur notre site : www.cercleamicalduberry.com

martinegerard.mallein@yahoo.fr

 

Martine Mallein,

retraitée du BHV et membre du rezo-bazar (réseau du BHV)

SGA du Cercle Amical du Berry

14 août 2018

 

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US BHV Cyclos, rollers et Randonneurs en 1998 ! par Jean-Pierre Franssens

9 Mars 2017 , Rédigé par Les federateurs du reseau Bazar Publié dans #BHV d'hier

Je salue encore une fois le travail de préparation de Jean-Pierre à rassembler les souvenirs et rechercher des éléments  sur ces périodes lointaines de l'US BHV .

Merci de nous faire découvrir les exploits des femmes et hommes du personnel de l'entreprise, agrémenté d'un peu de tourisme.

CD

US BHV Cyclos, rollers et Randonneurs en 1998 ! par Jean-Pierre Franssens

Bienvenue en Champagne. Une grande journée touristique et sportive avec l'union, devenue traditionnelle des Cyclos, rollers et randonneurs .

Ce dimanche 26 septembre 1999 : Départ et arrivée, salle omnisports à TROYES.

Objectif :

La randonnée touristique du Pays des lacs et parcours en forêt et autour du lac d'Orient, mais aussi découverte de la nature à la Maison du parc et à l'observatoire aux oiseaux.

Et maintenant, comptons ensemble..... UN......DEUX......et​​​​​​​

US BHV Cyclos, rollers et Randonneurs en 1998 ! par Jean-Pierre Franssens

Tout d'abord, saluons, en photo,  le trio roller'men, en l'occurrence l'animateur de la section « US BHV ROLLERS » Didier T. et de la natation.

Le lac d'Orient est un des quatre grands lacs dits « de Seine ». Ces lacs sont conçus pour protéger Paris des inondations. L'an 1910, date de l'inondation de Paris, a donc    provoqué cette création de réservoirs, appelés lacs d'Amance, du Temple et bien sûr, d'Orient au sein de cette superbe forêt du même nom, classée «parc naturel régional ».

Ces structures établies au sein des années 50/60 sont rentrées en service en 1966. L'idée générale est, lors de la montée des eaux en période hivernale, de prélever les eaux de seine à l'aide de canaux afin de contrôler au mieux les niveaux 

Cette action est appelée « écrêtement des crues ». A l'inverse , en période sèche la seine réclame ses eaux et cette action est nommée « soutien d'étiage ». C'est le canal de la Morge, près de Troyes qui en a la charge.

US BHV Cyclos, rollers et Randonneurs en 1998 ! par Jean-Pierre Franssens

Départ et arrivée pour tous à la salle omnisports de Troyes.

Pour nos marcheurs, huit circuits balisés sont proposés ; ils sont de 5 à 25 kms et les guides précis se trouvent dans le topoguide disponible à la maison du parc.

 Pour les gros mollets sont proposés deux circuits dénommés « Le tour des lacs » de plus de 48 kms. Classée « parc naturel régional »

En ce qui concerne nos rollers « men and women » je ne possède pas d'éléments, mais mon p'tit doigt me dit que les parcours ne sont pas loin d'être identiques.

US BHV Cyclos, rollers et Randonneurs en 1998 ! par Jean-Pierre Franssens

Ces dizaines de kilomètres réalisés ce matin là auront permis la découverte des richesses naturelles de ce territoire.

A la forêt du Temple, regard sur les différentes essences forestières et puis marcher le long des sentiers des salamandres, observations ornithologiques aux lacs Amance et Orient pour terminer au sein de la faune et la flore à la Chaise à l'étang de la prée au Lard.

US BHV Cyclos, rollers et Randonneurs en 1998 ! par Jean-Pierre Franssens

En parlant de la prée au au Lard, l'appétit survient et comme toutes les bonnes fatigues  ont une bonne faim.....pardon.....fin, voici « la Mangeoire ». Mais avant un p'tit mot sur les cyclos ?

Pour la petite histoire, la « vélovoie » des lacs permet de relier ce site au grand Troyes. Cette piste cyclable est longue de 42 kms.

Nos cyclos ont emprunté en grande partie ces aménagements et ils ont réalisé un 90 kms  en traversant de sites aux noms évocateurs, tels, Rouilly saint Loup, Le Haut Chêne, Mesnil Saint-Père, route Forest du Temple, Vaudemanche, Courteranges, Saint Parres aux tertres.....  

US BHV Cyclos, rollers et Randonneurs en 1998 ! par Jean-Pierre FranssensUS BHV Cyclos, rollers et Randonneurs en 1998 ! par Jean-Pierre Franssens

Quelques cyclos en pose ou pause, Michel avec un super couple de Montlhéry, Joël et Jeannette,  que je salue, et sur le triptyque, Christian, Raymond , le jeune de l'équipe, François et votre scribe.

US BHV Cyclos, rollers et Randonneurs en 1998 ! par Jean-Pierre Franssens
US BHV Cyclos, rollers et Randonneurs en 1998 ! par Jean-Pierre Franssens
US BHV Cyclos, rollers et Randonneurs en 1998 ! par Jean-Pierre Franssens

A TABLE …....

US BHV Cyclos, rollers et Randonneurs en 1998 ! par Jean-Pierre Franssens

Jean-Pierre, Michel, Joel, Christian, Raymond, Philippe, Arlette, Jacky et tous les autres, voilà une nouvelle séquence issue du film du jour.

L'autre événement, Nicole et le « chaource »

US BHV Cyclos, rollers et Randonneurs en 1998 ! par Jean-Pierre Franssens
US BHV Cyclos, rollers et Randonneurs en 1998 ! par Jean-Pierre Franssens
US BHV Cyclos, rollers et Randonneurs en 1998 ! par Jean-Pierre Franssens

C'est reparti vers TROYES.

Et au train ou vont les manœuvres, nous y seront bientôt...

 

Chantons ensemble.....

Le P'tit train s'en va dans la campagne...tch, tch....Fou,  un p'tit train s'en va de bon matin TCH....TCH....FOU …...(1952)

 

 

US BHV Cyclos, rollers et Randonneurs en 1998 ! par Jean-Pierre Franssens
US BHV Cyclos, rollers et Randonneurs en 1998 ! par Jean-Pierre Franssens

En AUBE, en CHAMPAGNE – ARDENNES

Un dernier regard sur cette superbe ville de TROYES au riche patrimoine architectural avec ses nombreux édifices protégés. Classée Ville d'Art et d'Histoire, l'ONCE Troy, unité de mesure des métaux précieux depuis les foires de Champagne, tient son nom de la ville.

Troyes est aujourd'hui la capitale européenne des magasins d'usine et de négoce avec trois centres de marques.

US BHV Cyclos, rollers et Randonneurs en 1998 ! par Jean-Pierre FranssensUS BHV Cyclos, rollers et Randonneurs en 1998 ! par Jean-Pierre Franssens

La cathédrale St Pierre et St Paul, dont la construction a démarré en 1208, de style Gothique, a été classée aux monuments historiques en 1862.

Elle est le siège du diocèse de Troyes.

US BHV Cyclos, rollers et Randonneurs en 1998 ! par Jean-Pierre Franssens

La basilique Gothique dont la construction a débuté elle aussi au XIIIème siècle en 1262, curieusement...les travaux se sont terminés au XXème siècle en 1905.

US BHV Cyclos, rollers et Randonneurs en 1998 ! par Jean-Pierre Franssens

Nous n'allons pas quitter Troyes sans évoquer son champagne et son cidre du Pays d'Othe.

Et bien entendu les célèbres andouillettes dénommées 5A...pourquoi ? 2 origines...

La plus simple, il s'agit de 5 chroniqueurs, amateurs gastronomes et l'autre plus fantaisiste, le rire sonore d'un dénommé Clos Jouve..Ah, Ah, Ah, Ah, Ah...

et Association Amicale des Amateurs d'Andouillette Authentique... Pourquoi pas ?

US BHV Cyclos, rollers et Randonneurs en 1998 ! par Jean-Pierre FranssensUS BHV Cyclos, rollers et Randonneurs en 1998 ! par Jean-Pierre Franssens

C'est l'heure du retour, mais nous nous retrouverons tout au long de cette année

 à Cosne-Auxerre,

au Chateau de Guédelon,

au charbon à Douai,

au château de Brézé,

à Richelieu en Touraine...

et un peu de football, un peu de ….mais topons là. Quittons l'Orient.

A très bientôt. En Occident!......

US BHV Cyclos, rollers et Randonneurs en 1998 ! par Jean-Pierre Franssens
US BHV Cyclos, rollers et Randonneurs en 1998 ! par Jean-Pierre Franssens
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Mémoires du BHV : Souvenirs du Gidep par Martine Mallein

10 Février 2017 , Rédigé par Les federateurs du reseau Bazar Publié dans #BHV d'hier

Voici très longtemps que je détiens cet article, écrit par Martine. Après avoir attendu l'approbation de G Fontenille, je l'avais un peu oublié dans un coin de mon ordinateur.

A l'occasion des voeux, quelques amis fournisseurs ont évoqué ces belles années à forte croissance due en grande partie au Gidep, puis GD et à la motivation remarquable des démonstrateurs.

Mémoires du BHV : Souvenirs du Gidep par Martine Mallein
Souvenirs du Gidep –
Groupement d’intérêt économique de démonstration de produits

L’expansion du BHV voulue par Gérard Boulot dans les années 1970 amena les directeurs commerciaux à s’interroger sur la formule la plus adéquate à mettre en place dans les nouveaux magasins pour développer des démonstrations dans les meilleures conditions, sachant que, contrairement à Rivoli, la rentabilité d’une démonstration unique n’était pas acquise au plan de la rémunération du démonstrateur (fixe + guelte) ni du CA du fournisseur.

Dès 1972, l’étude du montage juridique le plus approprié fut confiée au Secrétariat général. Les discussions auxquelles je participais, étaient menées principalement par Messieurs. Degouy, Charrois et Pautrot, si mes souvenirs sont exacts.

C’est ainsi que la formule d’un groupement d’intérêt économique, personnalité morale dont la structure est intermédiaire entre la Société et l’Association fut choisie.

Elle permettait à ses membres, le BHV et ses fournisseurs, d’établir une coopération durable et particulièrement souple pour développer les démonstrations des nouveaux magasins en s’associant. Cette nouvelle structure avait un Président, Jacques Dumontelle. Madame Garnero (Mme Godfrin) fut chargée de monter les démonstrations négociées par les acheteurs avec leurs fournisseurs.

La formule étant couronnée de succès, le temps était venu de mettre en place une structure administrative dont M. François Martin prit la responsabilité.

Je lui ai succédé au début des années 80, le Gidep s’étant encore largement développé. La périphérie était concernée, les magasins de province ouverts par M. Caron s’y ajoutaient ainsi que certaines démonstrations comme le Ménage à Rivoli. Le chiffre record de 650 démonstrateurs était atteint. Les acheteurs étaient satisfaits de la formule.

La structure évoluait à nouveau. M. Fontenille, représentant les Commerciaux, devenait le nouveau président. J’étais nommée administrateur en charge du montage des démonstrations avec les acheteurs et en liaison avec les fournisseurs. Mme Gardinier était au recrutement, Mme Bartherote au Secrétariat, Mme Delahaye à la comptabilité, Mmes Robbe, Hodac et deux autres collaboratrices : Mercédès et Christiane. J’encadrais cette équipe particulièrement solide, consciencieuse et dévouée. La petite cellule avait ses représentants du personnel et son propre Comité d’Entreprise.

Une assemblée générale se tenait chaque année.

J’ai quitté ce poste en 1984. M. Staffe prit ma succession avec un retour de Mme Godfrin. La direction du Personnel décida d’éclater la structure antérieurement en place. L’équipe de paie réintégrait le service paie du BHV, puis le GD allait succéder au Gidep.

Au fil des ans, la formule gagnante du Gidep s’était estompée, il fut décidé d’y mettre fin, ce que je fis en 1992, 20 ans après sa création, en tant que liquidateur, en collaboration avec la Comptabilité.

Je souhaite m’excuser dès maintenant auprès de ceux que je n’ai pas mentionnés dans ces souvenirs lointains qui remontent maintenant à plus de trente ans, qui plus est, je ne suis restée que trois ans au Gidep.

Martine Mallein 

 Pour mémoire :

En 2003 : Pour le rayon petit electro-ménager,  les BHV parisiens uniquement, représentent 10,6%  du Marché Parisien, alors que la concurrence se fait rude. L'assortiment musclé et le mode de vente par les démonstrations ont permis de battre tous les records.

Cette formule fut certainement, l'une des meilleures que le BHV avait mis en place.

Pour mémoire, dans le rayon ELD, hors Rivoli

51 personnes rémunérées par les fournisseurs sur les rayons Aspi et PEM :

  • - 7 démonstrateurs à Parly 2
  • - 6 par Centre Commercial : Belle-Épine,Rosny,Créteil.
  • - 3 à Montlhéry, 3 à Flandre, 3 à  Villeneuve,3 à  Caen, et 3 à Strasbourg.
  • - 2 à Limonest, 2 à Gradignan, 2  Part-Dieu, 2 St Genis Laval
  • - 2 à la Vente sur Entrepôt
  • - 1 équivalence à Nantes
feuille de création de démonstrations

feuille de création de démonstrations

 

Merci Beaucoup Martine. pour cet article de Mémoires du BHV.

Vous qui lisez cet article :

Ce serait bien de m'envoyer pour un prochain article, vos souvenirs sur ce thème. ( Anciens du Gidep ou GD, Acheteurs, chefs de département, et même démonstrateurs qui liraient cet article :  dans ce cas laisser moi adresse courriel en commentaire).

Christine D

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Naissance des ventes flash au BHV par Alain Dégranges

3 Février 2017 , Rédigé par Les federateurs du reseau Bazar Publié dans #BHV d'hier

Nous sommes dans les années 70, l’un d’entre vous pourra peut-être préciser la date avec plus d’exactitude. Bravo Alain pour cet article: mémoire du passé au BHV.

Toujours en quête du développement du CA, nous cherchons, sur la suggestion de l’acheteur du rayon "chemises", le moyen de se déstocker et de profiter en même temps de l’offre exceptionnelle de remise donnée par le fournisseur pour écouler les références concernées.

Après réflexion et en plein accord avec l’équipe de vente du rayon, alors situé au deuxième étage, nous décidons de proposer pendant une heure à un moment de forte fréquentation au BHV, tout un lot de chemises à un prix très attractif.

 

Pour ce faire, nous modifions l’implantation du rayon et demandons à Monsieur Coquelle de nous installer une bergerie au centre du rayon avec des comptoirs chêne 60X130 cm, comme bien d’autres meubles de vente du magasin.

Nous demandons au Service "Pancartage" de réaliser des grandes flèches à suspendre au plafond sur lesquelles nous écrivons, "chemises nylon du 38 au 44" et le prix proposé en très gros caractères. Ces flèches sont recouvertes de papier kraft que nous n’enlevons qu’à l’heure dite.

Deux caisses enregistreuses sont mises en place pour la circonstance afin de pratiquer l’encaissement direct.

Au jour dit et à l’heure exacte prévue, le premier message annonce en direct la vente, sur la sonorisation générale qui a recruté pour ce travail, l’une de ses speakerines. Tous les 4 à 5 minutes les messages se succèdent précisant « il ne vous reste plus que x minutes pour profiter de… » En vantant la qualité des chemises proposées et surtout le prix imbattable jusqu’à épuisement des stocks.

Naissance des ventes flash au BHV par Alain Dégranges

L’effet est immédiat et bientôt le rayon est noir de monde et le personnel prévu débordé car il faut continuer en même temps de vendre la marchandise du rayon et satisfaire les clients de la vente spéciale annoncée. Rapidement, les assistants de vente de la promotion des ventes se joignent aux cadres du rayon dans la bergerie et commencent à vendre et encaisser. Le stock file à une vitesse rapide et il faut changer les bandes de caisses. Au bout d’une heure, à la fin de la vente flash, il ne reste plus rien ou presque et c’est le lendemain que nous apprenons le CA réalisé par la vente flash et pour le rayon en totalité.

C’est un énorme succès et bientôt des demandes des acheteurs, affluent à la promotion des ventes.

Afin de simplifier la mise en place des ventes la Direction convient de réaliser ces ventes flash sur un sous rayon entier, puis sur un rayon avec un taux de remise de 20% sauf points rouges. Nos Directeurs et Administrateurs suivent de près le CA généré par ce système de vente, ainsi que leur contenu.

C’est ainsi que j’ai pendant des années établi le planning des ventes « flash » à partir des demandes des acheteurs. Je le montais aux chefs de groupe pour accord, puis à Monsieur G Boulot pour accord, dans son bureau. Il lui est arrivé de refuser quelques ventes flash, mais je n’avais aucun mal à les remplacer, s’il le fallait.

Nous en sommes arrivés à organiser deux ventes flash le matin et trois l’après-midi. Les ventes du samedi étaient les plus appréciées.

Chaque vente était commentée sur place par un animateur professionnel recruté à l’extérieur et les annonces sur la sono générale, enregistrées car ces ventes revenaient régulièrement.

Nous avons été copiés au bout de quelques temps par d’autres grands magasins qui ont apprécié ce nouveau système de vente active !

C'est avec plaisir que nous accueillerons vos souvenirs, n'hésitez pas. CD

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Et si nous fêtions Noël ... en 1856....

22 Décembre 2016 , Rédigé par Les federateurs du reseau Bazar Publié dans #BHV d'hier

Rue de Rivoli emplacement du Bazar  (Gravure Musée Carnavalet)

Rue de Rivoli emplacement du Bazar (Gravure Musée Carnavalet)

Nous venons de fêter les 160 ans du BHV

Revenons à cette année 1856 ….

Paris compte 1 174 000 habitants.

La capitale rayonne sur l’Europe, nos troupes sont revenues victorieuses de Crimée. Dans cette période de paix, Paris est en fête.

Cette année a vu relier le Louvre aux Tuileries, restaurer la Tour st Jacques, le commencement des nouvelles constructions somptueuses sur les terrains des champs Elysées. On construit l’Eglise St Marcel, la cascade de Longchamp. Paris s’embellit.

L’impératrice inaugure la maison Eugénie-Napoléon rue du Faubourg St Antoine qui prévoit l’instruction des jeunes filles pauvres.

CocherLes métiers de cette époque présents dans les rues de Paris, étaient bien loin de ceux d’aujourd’hui.

On a fini par oublier ces petits métiers : de porteur d’eau, blanchisseuse, laitier, vitrier, chiffonnier, pipelet (concierge), cocher ou nettoyeur de réverbères. Certains comme barbier ou apothicaire ont une vie plus longue….

 

La mode était très féminine...

La mode était très féminine...

Noël, il y a 160 ans pour les enfants….

Pas de jouets " Branchés"! Et les enfants s'amusaient…

Les jouets existent, mais ils sont encore rares. (Très chers !)

Nous trouvons quand même des fabricants de jouets dans le quartier de la rue du Temple.

Nous pouvons y acheter : 

des moulins à hélices, des microscopes, des kaléidoscopes, des lanternes magiques, des petits soldats de plomb, des poussahs (culbutos), des gyroscopes, le bilboquet, le cerceau, la fronde (lance-pierres), le toton (toupie), le diabolo, les quilles, mais aussi des jeux de construction.

 

Photos avec le cheval ci-dessous G Guyot

Photos avec le cheval ci-dessous G Guyot

Pour les plus jeunes :

le cheval à bascule, les marionnettes, Polichinelle et bien sûr  : les poupées de chiffon ou les poupées avec tête en porcelaine.

(Le Baigneur Petitcollin n’apparaîtra qu’en 1912)

Enfin quelques jouets musicaux comme les tambours, flûtes ou trompettes.

On découvrira les jouets de plein air comme le tricycle, la bicyclette, le bateau en bois… Comme sur ce catalogue BHV.(1906)

Et si nous fêtions Noël ... en 1856....

L’année 2016 fut marquée d’événements tragiques.

Nous avons besoin d’ouvrir notre esprit et faire preuve de discernement!

Dans cet univers fragilisé, les fêtes de Noël et du Nouvel An apportent un peu de chaleur et une véritable lumière, grâce aux rencontres familiales et amicales et au sourire des petits enfants qui les accompagnent,

 

Joyeux Noël à toutes et tous.

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Mémoire du BHV ... Alain Dégranges nous raconte....

7 Décembre 2016 , Rédigé par Les federateurs du reseau Bazar Publié dans #BHV d'hier

 

Retrouvons avec plaisir notre collègue Alain, pour des souvenirs bien sympathiques des années 1970-80, lorsqu'il exerçait au service Promotion des ventes.

Merci Alain.

Comme chacun le sait, le BHV a toujours pris des stagiaires-école et nous sommes parfois tombés sur des personnages hors du commun.

C’est ainsi qu’une fois, notre stagiaire qui ne manquait pas d'intérêt, nous a fait la démonstration de ses talents de caricaturiste.

A cette époque nous restions volontiers au bureau, à l'heure de table, après avoir mangé un sandwich, afin de pouvoir faire une partie de scrabble ou une partie de fléchettes. Nous avions découvert ce jeu par l’intermédiaire d’un démonstrateur du rayon peinture qui fut plusieurs fois champion de France et qui nous avait fait des démonstrations, là où il jouait plusieurs fois par semaine.

Ce jeu nous paru très intéressant, car il demandé de l’habileté et une aptitude au calcul mental qui s’ajoutaient au plaisir de se retrouver après le travail, pour boire une bière ensemble.

Au bout de quelques temps, nous faisions partie des « Darts Club » de la « Tour de Nesle » où nous allions jouer deux à trois fois par semaine. ( en savoir plus )

Un jour, cela ne nous a plus suffit et nous avons fixé un crochet au mur du bureau des assistants de vente, rue du Temple, et nous avons pris l’habitude de faire quelques parties le midi...

J’en reviens à notre stagiaire qui participait aussi à nos jeux et nous croquait en toutes occasions. C’est ainsi que je me suis fait caricaturer comme bien d’autres dont le responsable de la sono magasin qu’il avait vite analysé.

 

certains le reconnaîtront.

certains le reconnaîtront.

J’ai gardé ces caricatures et suis heureux de vous présenter aujourd’hui, ces quelques exemples qui ne manquent pas d’humour, surtout avec une trentaine d’années de recul.

Alain .... sa moustache ....en action!

Alain .... sa moustache ....en action!

La troisième caricature n’est pas de la même main, elle a été réalisée par un dessinateur du service Décoration-étalages pendant que nous avions une réunion dans le bureau attenant.

Mémoire du BHV ... Alain Dégranges nous raconte....

Pendant que certains allaient : à la danse, la Gym, le Yoga, le tennis de table… à l’heure du repas…. Il y en avait d’autres qui devenaient des supers lanceurs de fléchettes.

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