Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Le blog du Réseau Bazar BHV

bhv d'hier

Du Grand-Magasin Parisien à leurs œuvres sociales 17/22 par JP Franssens.

15 Octobre 2014 , Rédigé par Les federateurs du reseau Bazar Publié dans #BHV d'hier

Pour mémoire : 1936, année de crise, de nombreuses inondations dans toute la France et Paris n'est pas épargné. Mais place à Jean-Pierre....

Janvier 1936

Janvier 1936

Je terminerais cette présentation sociale, par les extraits de textes écrits par Jean-Damien dans son exposé de 2011. Ses conclusions me semblent correctes et elles comportent une certaine logique.

1936, année fatale, année de bouleversements. Le climat social devient tendu. Le patronat, la gestion paternaliste des entreprises étaient menacés par une volonté manifeste de changement qui vint du bas de l'échelle, des employés et ouvriers. C'est la crise...Les principales causes du déclenchement de la grève de juin 36 sont liés à des revendications salariales et syndicales. La demande est ; hausses de salaires, élaboration de contrats collectifs, liberté syndicale et absence de sanctions pour faits de grèves...

« En juin 36, les directeurs de magasins virent, sidérés, leur monde s'effondrer. Depuis des dizaines et des dizaines d'années, rien n'avait changé dans leur monde. Le modèle patronal de leurs pères et grands-pères était le leur, ce qui leur semblait fort naturel et dans l'ordre des choses. Ils aimaient leur personnel, leurs employés, ils avaient pour eux une certaine affection....et jusque- là, les problèmes s'étaient réglés en interne...une grève...pas vu depuis 1869.

Tout cela leur semblait appartenir au  passé, mais le régime politique du front populaire et l'arrivée au pouvoir de Léon Blum allaient changer l'ordre des choses ».

Il ne faut pas ignorer que les patrons des Grands Magasins n'aimaient pas beaucoup les syndicats et des sanctions directes ou indirectes étaient prises à l'encontre du personnel qui s'engageait dans cette voie.

L'après-grève va apporter la victoire syndicaliste alors....Conséquence indirecte, l'abandon par les directions de leur politique paternaliste envers leurs employés. Un désengagement par rapport à la vie sociale.

En 1928, la Loi Loucheur (Habitation Low Cost… pardon à Bas-Coût), en 1930 les parlementaires mettent en place les Assurances Sociales et un Ministère de Santé Publique est mis en place (déjà en 1920 existait un ministère de l'Hygiène, de l'Assistance et de la Prévoyance).

En 1932, le patronat doit verser 4% des salaires à une caisse d’Allocations familiales. Octobre 1935, par décret-Loi, l’État s'engagea à garantir une assistance hospitalière communale. Ce qui pouvait dès lors dégager les magasins de cette assistance).

1939, les Assurances Sociales devraient être généralisées et une prime de salaire unique devait être  créée.

L'état  était donc amené par diverses mesures à remplacer les initiatives privées.

L'ère du paternalisme est révolue. La politique a fait brutalement irruption au sein des magasins et désormais, ce sont les syndicats qui vont plus ou moins orienter les mesures sociales prises par les diverses directions.

Vous ne trouverez ici aucun commentaire personnel...je laisse chacun réagir selon sa sensibilité. Il y aurait bien sûr matière à un passionnant débat.

 

Georges Duhamel : congrés

Georges Duhamel : congrés

Additif : La France s'interroge sur l'avenir de sa jeunesse.

La session de médecine de 1936, présidée par Georges Duhamel, homme de lettres eet médecin,  s'interroge sur un très gros problème : l'enfant à l'âge scolaire et la double orientation qu'il peut subir entre onze et treize ans au moment où on l'aiguillera soit vers une profession intellectuelle , soit vers un métier dont il commencera l'apprentissage.

Un arrêté de septembre 1933 complété en février 34 prescrit un exament en fin de septième : CM2: l'élève qui n'a pas la moyenne ne passe pas dans le secondaire.

Cet examen divise l'opinion médicale car trois causes peuvent influencer les résultats de l'enfance : la croissance, le surmenage les maladies (endocriniens, cardiaques insuffisances alimentaires, les pulmonaires, les sourds et les insuffisants visuels)  ....

On créera les ateliers- école où des enfants de 12 à 16 ans pourront découvrir différents métiers de la vie courante :vendeurs, tailleurs, ajusteurs, carrossiers, cuisiniers...En cinq ans 15 000 enfants de région Parisienne sont passés par ces ateliers,beaucoup ont postulés à un emploi.

Voici un sujet de presque 80 ans....

Lire la suite

Du Grand-Magasin Parisien à leurs œuvres sociales 16/22 par JP Franssens.

8 Octobre 2014 , Rédigé par Les federateurs du reseau Bazar Publié dans #BHV d'hier

Tout d'abord, un grand merci à tous ceux qui ont répondu positivement ou négativement, pour le rendez-vous du 17 novembre, merci aussi à ceux qui ajoutent des petits mots d'encouragement pour ce réseau.

Il nous manque encore des réponses.....

Merci aussi, à Jean-Pierre pour ce sujet si bien traité qui nous rappelle les débuts de la politique familiale en France au moment où nos politiciens remettent en cause leurs fondements.

Suite des bonnes œuvres des Grands Magasins :

Les Grands Magasins du Louvre vont  apporter un soutien financier à une fondation nommée « Léopold Bellan».

En priorité à l'Hôpital du même nom dans le 14ème, mais pour y apporter l'accueil, en ce que l'on appelle « lits perpétuels », de patients qui n'avaient pas les moyens de payer leur hospitalisation.

Dons de 2500frs en 1936.                                           

Du Grand-Magasin Parisien à leurs œuvres sociales 16/22 par JP Franssens.

Il serait bien long de citer tous les établissements dans tous les domaines médicaux, sociaux, éducatifs, ouverts en Seine, Seine et Oise,  Seine et Marne et une dans les Vosges, par la fondation Bellan. Ils sont au nombre de 21.

Une autre fondation « L’œuvre de Villepinte » est financée par le Louvre avec un lien pour la Samaritaine. Cette association était destinée a fournir des lits pour leurs employés au sanatorium de Champrosey. Il ne s'agissait donc pas d'une pure politique d'aide à une fondation caritative.

Du Grand-Magasin Parisien à leurs œuvres sociales 16/22 par JP Franssens.

Le Printemps a eu une très nette politique d'aide et en particulier à la Croix-Rouge Française.

Du Grand-Magasin Parisien à leurs œuvres sociales 16/22 par JP Franssens.

Le « gros coup » a été en 1924 avec la mise à disposition des locaux du magasin à la Croix-Rouge pour organiser une vente de charité- au profit de la section de la jeunesse et du foyer des infirmières- suivie d'une Kermesse avec tombola.

Chaque étage était porteur d'un thème:  les provinces française, au 2ème les colonies...orchestres divers, visiteurs célèbres.

La tombola tirée, le gros lot, une Citroen de 6cv fut gagnée par une ambulancière de la Croix-Rouge..pas mal !

Trois jours de fête extraordinaire que nul ne revit dans un Grand Magasin.

Du Grand-Magasin Parisien à leurs œuvres sociales 16/22 par JP Franssens.

Il y a eu d'une manière certaine une politique d'aide envers des associations du type Croix-Rouge, au niveau des Trois Quartiers et peut-être par le biais de l'Union Sportive.     

Du Grand-Magasin Parisien à leurs œuvres sociales 16/22 par JP Franssens.

 Mais lors du rachat du magasin les archives ont presque toutes été détruites.

 
Lire la suite

Du Grand-Magasin Parisien à leurs œuvres sociales 15/22 par JP Franssens.

1 Octobre 2014 , Rédigé par Les federateurs du reseau Bazar Publié dans #BHV d'hier

Les Bonnes œuvres des Grands Magasins

                                                                                                                

Du Grand-Magasin Parisien à leurs œuvres sociales 15/22 par JP Franssens.

Nous sommes dans les années 29/35 et le Bazar de l'Hôtel de Ville soutient financièrement de nombreuses œuvres de Bienfaisance, avec la particularité de mener une politique caritative auprès de municipalités. Des communes comme Verberie, St Vast et Meulan en bénéficièrent. C'est d'ailleurs Meulan qui fut choisie pour accueillir les fêtes champêtres organisées par le magasin.    

Du Grand-Magasin Parisien à leurs œuvres sociales 15/22 par JP Franssens.

Par ailleurs, les nécessiteux de ces villes ont été aidés, Un courrier du Maire de Meulan, remerciant le BHV, en atteste. Remerciements pour la générosité apportée aux œuvres de bienfaisance et pour les dons de jouets pour les enfants de Meulan. L'on pouvait se rendre aux fêtes de Meulan par le train et dans le wagon spécial qui était au couleur du magasin.

L'US BHV était très engagé lors de ces fêtes qui eurent lieu dans les années 1920-22. Cette année-là, en Mars l'orchestre était dirigé par Monsieur Pineau vendeur au rayon chaussures. Mademoiselle Mathieu du rayon Mode est élue Reine avec 2 demoiselles d'honneur, mademoiselle Vau de la maroquinerie et mademoiselle Bouillotte de la papeterie.

1926, 1927 et 1929.( Pour les sapins de Noël se référer aux textes 5 et 6/6 « BHV d'Hier » en Mai et Juin 2013).

Dans les années 30, des aides financières furent allouées aux enfants des Chemins de Fer français lors d'une vente de charité. Aides aussi à l'association des anciens Mutilés et anciens combattants du Louvre ou encore à l’œuvre des orphelins des forts de Halles lors de la fête annuelle de cette structure d’entraide en novembre 1937.

 

Le Bon Marché n'était pas en reste, 1923 : fête avec tout le personnel, en 1924, c'est l'US BM qui organise comme en 1927 et 28 dans le cadre prestigieux de l'Hôtel Lutétia.

Il y eut encore les trois années suivantes. Le Bon Marché a aidé les scouts et leur a permis de paraître et se faire connaître à travers les publicités du magasin, ce qui était rare.

Il se peut aussi que la Croix-Rouge ait connu les bontés du magasin, mais peut-être dues au fait que la Croix-Rouge était porteuse d'actions dans les années 30, Elle a même vendu ses actions des autres enseignes pour en racheter BM. Nous sortons du caritatif.

Du Grand-Magasin Parisien à leurs œuvres sociales 15/22 par JP Franssens.

Aux Galeries Lafayette, c'est l'US GL qui, sur la même période organise des fêtes de jour et de nuit, Il y eut particulièrement un « Rallye lâcher de ballons » par 5000 enfants sur les toits de GL en 1921. Des cartes postales étaient écrites et attachées aux ballons, Elles comportaient l'adresse de l'enfant.                                                                                        

Du Grand-Magasin Parisien à leurs œuvres sociales 15/22 par JP Franssens.

Le gagnant de ce rallye  a gagné un jouet d'une valeur de 500 francs. Son ballon avait parcouru 1043kms jusqu'à Villafranca en Espagne.

 

Merci Jean-Pierre pour ce récit passionnant et le temps et l'énergie passés pour nous le partager sur ce blog.

CD

 

 

Lire la suite

Du Grand-Magasin Parisien à leurs œuvres sociales 14/22 par JP Franssens.

25 Septembre 2014 , Rédigé par Les federateurs du reseau Bazar Publié dans #BHV d'hier

Du Grand-Magasin Parisien à leurs œuvres sociales 14/22 par JP Franssens.

De l'éducation.   

 

Seuls, la Samaritaine et Cognacq-Jay vont s'y intéresser :

Achat du château de Samoreau près de Fontainebleau,

-château de 1532 par François 1er, 50ha de domaine et appelé « Pressoirs du Roy »,- Ce domaine ouvre une école d'horticulture pour les jeunes hommes. Entretien et culture, les jardins apportent la nourriture et la viande fournie par l'élevage des porcs et chevaux : En effet chaque élève disposait de son propre jardin et était envoyé à la treille du Roy, sous surveillance, au sein du Domaine du Château de Fontainebleau.

Du Grand-Magasin Parisien à leurs œuvres sociales 14/22 par JP Franssens.
Du Grand-Magasin Parisien à leurs œuvres sociales 14/22 par JP Franssens.

55 lits étaient ouverts en internat et priorité aux enfants des employés Samaritaine.

 Avec les mêmes conditions et contrôles qu'à Monnetier-Mornex, les jeunes gens rentraient pour 3 ans en internat à l'âge de 13 à 15 ans. Les frais 2400 frs l'an. Discipline  hyper stricte et uniforme obligé. Ils sortaient à 18 ans formés au monde du travail rural en l’occurrence.

Les jeunes filles ne sont pas oubliées. La fondation acquiert un collège à Argenteuil, centre d'apprentissage Jeanne d'Arc  au 20 rue de la Liberté en place depuis 1916 : Formation pratique à la profession de lingère, brodeuse, ouvrières en confection...     

Du Grand-Magasin Parisien à leurs œuvres sociales 14/22 par JP Franssens.

 Aussi des cours de coupes, de dessin, enseignement ménager, leçons de français, anglais et arithmétique. L'établissement est ouvert aux orphelines ou délaissées. Entrées à l'âge de 13 ans et jusqu'à 18 ans. Il faut travailler pour couvrir les frais de 80frs jour. Si la prestation dépasse les frais, il est ouvert un livret postal disponible à 18 ans. En sortant, retour en famille ou vendeuse Samaritaine ou en atelier de Haute culture Samar de luxe.

L'établissement visite et contrôle régulièrement leurs ex-élèves.

De plus, la fondation ouvre 50 demi-bourses au sein d'une école privée, l'école Saint Nicolas.

Lire la suite

Du Grand-Magasin Parisien à leurs œuvres sociales 13/22 par JP Franssens.

18 Septembre 2014 , Rédigé par Les federateurs du reseau Bazar Publié dans #BHV d'hier

Retrouvons Jean-Pierre dans cette fabuleuse histoire des grands magasins.

 Il nous reste au niveau des œuvres sociales de ces années d'après-guerre jusqu'en 1936, à découvrir les actions des Grands Magasins, au niveau de l'enfance

Les Maisons pour l'Enfance

Du Grand-Magasin Parisien à leurs œuvres sociales 13/22 par JP Franssens.

Le BHV n'a pas de maison et seuls, le Bon Marché et la Samaritaine en possèdent,

Le Bazar effectue une prise en charge de l'enfant uniquement en cas de problème graves ou de maladies graves ou d'un enfant délaissé par sa famille.

En ce cas l'enfant était aidé par la fondation  Chardon-Lagache, située au :1 rue Chardon-Lagache Paris 16ème et existant depuis 1865.

L'établissement est tenu dans les années 1920 à 1930 par les filles de la Charité de St Vincent de Paul. L'accueil comprenait 161 lits et 23 chambres d’époux.

Dans les années 30, le prix annuel en dortoir était de 2000frs et en chambre individuelle 4000frs. Par contre, il fallait être plus que prévoyant !! car entre l'inscription et une attribution de place, le délai était entre 3 et 7 ans !

Le Bon Marché, toujours selon la volonté de Marguerite Boucicaut a ouvert plusieurs maisons mais destinées à des filles-mères. Mont St Aignant dans l'Orne, Châlons sur Saône en Bourgogne, Roubaix dans le Nord et Bellême-Orne. Roubaix est repris par l'Assistance Publique en 1925 et est devenu « Maternité Boucicaut et œuvre des mères abandonnées ».

La Samaritaine, elle, donne priorité aux orphelins…mais. Uniquement, ceux de Savoie et Haute-Savoie et de sexe féminin. Accueil et aide à Monnetier-Mornex, le fief Cognacq-Jay.

L'enfant peut être intégré à l'âge de 3 ans et jusqu'à 18 ans, avec extrait de naissance, baptême, certificat médical-pas de germe de maladie héréditaire ou contagieuse, Renvoi en cas de maladie grave. Renoncement de tout droit pour la famille éventuelle qui, si existante doit payer d'avance 75 frs par mois.

A 14 ans les jeunes filles étaient éduquées et employées en ménage, tenue de maison, travaux d'aiguilles etc... ce qui, si pas de famille leur permettait de payer leurs frais, et dépenses d'entretien.

Lire la suite

Du Grand-Magasin Parisien à leurs œuvres sociales 12/22 par JP Franssens.

11 Septembre 2014 , Rédigé par Les federateurs du reseau Bazar Publié dans #BHV d'hier

Du Grand-Magasin Parisien à leurs œuvres sociales 12/22 par JP Franssens.

 Des aides en faveur des familles nombreuses.

« La Samaritaine s'illustra en la matière par une politique d'aides financières ordinaire sous forme d'allocations familiales et une autre extraordinaire qui s'illustra par une alliance  avec l'institut qui devait patronner (et continue à le faire de nos jours...texte rédigé en 2011) la future fondation Cognacq-Jay. »

Les allocations étaient accordées à des couples dont l'un des membres travaillait à la Samaritaine. La fondation paye jusqu'à l'âge de15 ans. Primes de naissance pour le 1er ; 900 francs-2ème 1200 francs, 3ème, 1500 francs, 4ème 1800 francs et au delà 500 francs par enfant.

Création par Cognacq-Jay de 90 donations annuelles de 25000 francs qui devront échoir à des familles pauvres ou de faibles ressources, et composée d'au moins 9 enfants, vivants et du même lit,

Suite à une démarche effectuée par Ernest Cognacq-Jay et sa femme, ces dotations se trouvent sous la responsabilité de l'Académie française. Le dossier candidature exigeait , une bonne éducation, une bonne morale, La dotation est élargie aussi aux jeunes ménages de moins de 35 ans, comptant 5 enfants légitimes, du même lit et vivants, Le père et la mère de nationalité française, de bonne réputation et de bonne santé. Ces dotations sont considérées pour la métropole, la corse et l'Algérie.

Le Louvre dans les années 20 et jusqu'en 1935, verse une allocation aux familles avec 3 enfants : naissance 1er, 320Frs, 800frs le 2ème et 1600 frs le 3ème. A partir de 1935, le 4ème 2400 francs et 960 frs pour toute naissance au-delà. Nous n'avons pas de précisions sur la durée.

Le Printemps paye, mais, avec toujours la condition de 1 an d'ancienneté et un revenu de mois de 5000 francs. Une prime de 100 frs au 1er enfant, 100 frs ajoutés au 2ème et plus 100frs au 3ème et ainsi de suite, Délai non connu !

Le Bon Marché à partir de 1926, verse 30 frs par enfant et aucune autre information connue,

Et notre Bazar,  lui ne verse pas d'allocations familiales sur le long terme et la prime est de 1000 frs pour toute naissance.

Les pouponnières, les aides aux femmes en couches, les aides aux familles nombreuses voilà qui correspond à un volontariat  politique pour rendre à la France sa force et sa puissance.

Le développement du sport a fait partie de cet objectif et il a été relaté sur :

-BHV d'Hier- de mai et juin 2013

L'IMS a été présenté ainsi que  son activité inter-magasin et nous ne reviendrons pas dessus.

 

Lire la suite

Du Grand-Magasin Parisien à leurs œuvres sociales 10/22 par JP Franssens.

26 Août 2014 , Rédigé par Les federateurs du reseau Bazar Publié dans #BHV d'hier

Retrouvons cette formidable histoire des grands magasins que nous conte JP Franssens.

Ceux, qui en congés ou déplacement n'auraient pas tout lu, peuvent reprendre les articles précédents sur le blog. N'hésitez pas à laisser un commentaire en cas de souci, ou pour apprécier ces articles.

CD

Nous allons voir maintenant que certains grands magasins, suivant leurs moyens financiers et leurs ressources sont venus en aide à l'enfant et se sont impliqués au niveau des naissances et de la petite enfance.

Mais, comme pour le développement des Magasins au cours des 50  dernières années du XIXème siècle, il me faut vous présenter le contexte.

Du Grand-Magasin Parisien à leurs œuvres sociales 10/22 par JP Franssens.

Jean-Damien Leveau nous écrit :

Du Grand-Magasin Parisien à leurs œuvres sociales 10/22 par JP Franssens.

« Du point de vue des pertes en hommes par fait de guerre, la France comptabilisa plus d'un million deux cent mille morts. Ces pertes directes allaient de plus être renforcées par des pertes indirectes enregistrées au niveau des naissances.

 Durant 4 années, les hommes aptes à se battre avaient été au front et n'avaient pas été en mesure d'accomplir ce que certains se plaisent à nommer  : " Le devoir conjugal ". Il allait ainsi être constaté un très lourd déficit des naissances dans  les immédiates années d'après-guerre : plus d'un million quatre cent mille.

Les Grands Magasins traversèrent des moments très difficiles mais participèrent à leur manière à l'effort de guerre. »

Baisse des chiffres d'affaires, des hommes employés, envoyés au front et pourtant, ils aidèrent par des mises à disposition de locaux en infirmerie, création d'ambulances....

Des années fastes vont suivre, insouciance et  prospérité tout au moins jusqu'en 1936.

 
Lire la suite

Du Grand-Magasin Parisien à leurs œuvres sociales 9/22 par JP Franssens.

20 Août 2014 , Rédigé par Les federateurs du reseau Bazar Publié dans #BHV d'hier

Le Louvre possédait deux sanatoriums, l'un à Bligny où étaient accueillis des hommes tuberculeux de plus de 16 ans et ce grâce à un don en argent d'une femme d'administrateur, madame Boursin,

L'autre sanatorium est à Tournan et il jouxte l'hôpital Pereire. Pendant un peu plus de 20 ans  ces deux sanatoriums vont coûter plus d'un millions de francs à la direction, (Je ne possède pas le rapport de cette somme en francs, mais dans les années 20/30 cela semble énorme).

Le Bon Marché ne possédait pas de sanatorium, mais deux maisons de retraite. Une à Bellême (ville d'origine de Aristide Boucicaut) et une à Fontenay aux Roses, Dans chacune des maisons 8 à 10 lits étaient réservés, Difficultés en gestion , le Bon Marché doit aider souvent et malgré cela les deux maisons ont dû louer des parties de bâtiments pour couvrir les frais et éviter la mise en faillite.        

Du Grand-Magasin Parisien à leurs œuvres sociales 9/22 par JP Franssens.

Pour la Samaritaine, « ...celle-ci ne finança pas de sanatoriums, et ceci de par le fait que la fondation Cognacq-Jay possédait des structures médicales en nombre, dont des maisons médicalisées de repos et de remise en forme suite à des opérations. Les employés des magasins avaient droit, il faut le rappeler, en priorité, aux structures de la Fondation.

A Rueil-Malmaison se trouve à la fois une maison  de retraite pour les employés Samaritaine et une maison de convalescence pour des personnes qui venaient de se faire opérer.

Cette maison a été fondée en 1900 par Ernest et Louise Cognacq-Jay,

Elle élargissait un peu le champ, mais n'acceptait que des postulants (anciens employés du commerce de la nouveauté) qui avaient exercé leur profession à Paris où département de la Seine, 115 lits en chambres de 2 à 6 lits et en chambres particulières. Les heureux admis pouvaient être mariés ou non, mais devaient avoir eu une « vie honorable ». 1200 francs 1 lit chambre commune, 1800frs chambre particulière et 2400 francs pour un ménage.. Distraction, théâtre, billard, bibliothèque...

La maison de convalescence à côté était prévue pour une vingtaine de jeunes filles et de jeunes femmes, employées de la Samaritaine et ce pour des courts et moyens séjours, Pour une durée de 3 semaines la pension était de 8 francs par jour.                                                  

Du Grand-Magasin Parisien à leurs œuvres sociales 9/22 par JP Franssens.

En Haute Savoie à Monnetier-Mornex, ville savoyarde d'où était issue Louise Jay existait une maison de rétablissement destinée aux jeunes filles de 15 à 25 ans, anémiées ou convalescentes, employées Samaritaine, ça va de soi. 18 francs par jour dans les années 30, plus le coût des médicaments.

 

Lire la suite

Du Grand-Magasin Parisien à leurs œuvres sociales 8/22 par JP Franssens.

12 Août 2014 , Rédigé par Les federateurs du reseau Bazar Publié dans #BHV d'hier

BHV : En 1893, rue du cloître Notre Dame sur 800m2, sont construits des écuries et grange pour les nourritures, au rez-de chaussée, une salle des  fêtes et à l'étage un dispensaire- dont on vient de parler ci-dessus.

C'est aussi l'année où il est procédé à l'acquisition d'un maximum de boutiques sur la rue de Rivoli. Le bazar se développe.

Accords pour la Samaritaine avec l'hôpital St Joseph pour 7 lits et avec l'hôpital Bon Secours 3 lits en service chirurgie.

Du Grand-Magasin Parisien à leurs œuvres sociales 8/22 par JP Franssens.

Aux Galeries Lafayette, pas d'accords passés ni au privé, ni au public. Par contre les employés pouvaient compter sur les antennes médicales qu'il y avait en magasin. En cas de maladie grave, l'employé ne pouvait compter que sur lui-même où l'aide de ses proches.

Au Printemps, il y a une infirmerie et un médecin en service médical attaché au magasin, Ce médecin peut effectuer des consultations quotidiennes et il est aidé d'une infirmière, Il y avait à ce stade une prise en charge. Les médicaments étaient payés par les directions. Aucune précision en cas d'hospitalisation.

Aucune indication à ce stade pour les Trois Quartiers.

Années après-guerre, la Mode...Le vent...le soleil et l'eau…  les Thermes.

La Bourboule, Lamalou les Bains, Evian, Vichy....

Le Louvre et la Samaritaine, propriétaires d'établissements, envoyaient leur personnel, si besoin,

Ces deux magasins ainsi que  le Bon Marché ont fondé aussi des maisons de repos médicalisées.

 

 

Lire la suite

Du Grand-Magasin Parisien à leurs œuvres sociales 7/22 par JP Franssens.

6 Août 2014 , Rédigé par Les federateurs du reseau Bazar Publié dans #BHV d'hier

Du Grand-Magasin Parisien à leurs œuvres sociales 7/22 par JP Franssens.

Structures hospitalières et prise en charge médicale du personnel.

Accords avec l'hôpital Boucicaut pour le Bon Marché et l'hôpital Saint Joseph pour la Samaritaine en passant par la possibilité de pouvoir se remettre d'opérations ou de maladies graves, en sanatoriums ou maisons de repos. Le Louvre n'a pas d'accords avec un hôpital mais, il a la possibilité du suivi en sanatorium ou maisons de repos. 

Le Louvre et le Bazar effectuent aussi la prise en charge des enfants d'employés en maisons médicalisées ou colonies de vacances,

Revenons sur l'hôpital Boucicaut qui a été fondé grâce au testament de Marguerite Boucicaut qui, à défaut de successeur- son mari et son fils, décédés avant elle, lègue sur un testament dit « mystique » daté de 1886 (Marguerite est décédée en 1879) sa fortune à l'Assistance Publique avec conditions, Construction d'un hôpital, rive gauche, non loin du Bon Marché.   

Du Grand-Magasin Parisien à leurs œuvres sociales 7/22 par JP Franssens.

De plus, réserves sont faites, sous l'autorité du conseil d'administration du magasin, de tenir à disposition permanente 6 chambres et 6 lits, pour le personnel du BM.

Le Président Félix Faure inaugurera  l'hôpital le 1er décembre 1897, Il était bien entendu, le seul grand magasin de Paris à pouvoir fonder par ses propres ressources un hôpital.

 

Pavillon des tuberculeux et salle d'opérationsPavillon des tuberculeux et salle d'opérations

Pavillon des tuberculeux et salle d'opérations

« Au BHV, toute personne qui avait besoin de soins hospitaliers  se rendait à la clinique de l'espérance en banlieue parisienne, Au sein de cette clinique, les employés souffrants du Bazar pouvaient recevoir des soins qui étaient pris en charge par l'Assistance Publique, En cet établissement était présent aux côtés des malades, un médecin du magasin, Les familles pouvaient aller voir leurs proches qui étaient hospitalisés... 

Le BHV, disposait aussi d'un dispensaire, qui prenait à sa charge  une partie des frais médicaux, chirurgicaux et pharmaceutiques, Le passage au dispensaire était obligatoire pour pouvoir ensuite bénéficier des soins au sein de la clinique de l'espérance.  

         

Du Grand-Magasin Parisien à leurs œuvres sociales 7/22 par JP Franssens.
Lire la suite
<< < 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 30 > >>