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Le blog du Réseau Bazar BHV

bhv d'hier

Du Grand-Magasin Parisien à leurs œuvres sociales 6/22 par JP Franssens.

30 Juillet 2014 , Rédigé par Les federateurs du reseau Bazar Publié dans #BHV d'hier

Un personnel choyé et qui devait se loger.

Le champion de l'aide au logement fut La Samaritaine :

Cinquante chambres pour les jeunes à Argenteuil.

Immeubles avenue d'Italie par la fondation Cognacq-Jay

-Accueil de 300 familles pauvres en 1931 et

2 immeubles rue Notre Dame des Champs à loyers modérés.

Et pour les familles nombreuses un îlot d'immeubles à bon marché-construits de 1910 à 1931.

Du Grand-Magasin Parisien à leurs œuvres sociales 6/22 par JP Franssens.

Les Grands magasins du Louvre logeaient les jeunes employés sans famille.

Les jeunes filles dans un hôtel particulier quai des Grands Augustins et pour les garçons, un bâtiment avenue Rapp.

Aux trois Quartiers, jusqu'en 1931, le personnel va loger  à l'entresol, aux cinquième et sixièmes étages du bâtiment de la  rue Duphot .

Après les travaux de 1931, plus de logements assurés.                          

 

Du Grand-Magasin Parisien à leurs œuvres sociales 6/22 par JP Franssens.

Se nourrir, se loger et être aidé financièrement.

 

Les détails des aides sont ardus à relater dans leur intégralité, donc je me contenterais de les évoquer.

Depuis 1914, le personnel de la Samaritaine possédait en actions la moitié du capital de la société mise en commandite par actions. Elles sont nominatives et non cessibles. Ouverture de comptes de dépôt à maximum 30 000 frs, rémunérés à 6% par an.

Au Bon Marché : Ouverture d'une caisse de prévoyance en 1876, par Aristide Boucicaut...volonté de créer la sécurité d'un petit capital pour sa vieillesse où son décès.

En parallèle existence d'une caisse de retraite pour le personnel créée en 1886 lors du passage du BM en Société Civile. Il fallait 20 années de service et quarante ans d'âge pour toucher.

Dernière création, la fondation Fillot, aides aux orphelins des employés et des veuves du  magasin.

Le Louvre n'est pas en reste : Multiples fondations créées par des anciens cadres du magasin ou par leurs épouses. Création et versements de rentes  au profit d'anciennes vendeuses ou d'employés contraints de quitter la société par fatigue ou âge.

Au Printemps, une caisse de retraite de secours et de prévoyance : Droit aux hommes de plus de 50 ans et aux femmes de plus de 46 ans qui ne disposaient pas de hauts revenus. Existence aussi d'une caisse de secours et de maladie pour les cas les plus urgents  et qui permettait d'assurer une indemnité de la moitié du revenu de la bénéficiaire.

Nous terminons avec les Galeries Lafayette qui va créer en 1909 une caisse de prévoyance, Tout adhérent devait verser 5% de sa paye  et ces sommes étaient rémunérées à 5% l'an ce qui permettait de confectionner une épargne.

Nous manquons d'éléments sur le BHV

Du Grand-Magasin Parisien à leurs œuvres sociales 6/22 par JP Franssens.Du Grand-Magasin Parisien à leurs œuvres sociales 6/22 par JP Franssens.
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Du Grand-Magasin Parisien à leurs œuvres sociales 5/22 par JP Franssens.

23 Juillet 2014 , Rédigé par Les federateurs du reseau Bazar Publié dans #BHV d'hier

Un personnel choyé et qui devait se nourrir.   

Le Bon marché

Le Bon marché

Je ne possède aucun renseignement sur la restauration du personnel au BHV. Voyons toutefois rapidement nos principaux concurrents,

A  la Samaritaine on prenait ses repas sur 3 services au 6ème étage du magasin. 9000 couverts étaient ainsi servis.                                        

 

Bon Marché Salle à manger

Bon Marché Salle à manger

Au Bon Marché,  c'était au 3ème étage avec :

- Une salle pour les hommes,

- Une salle pour les femmes,

- Une salle  pour les « chefs » et

- Une salle pour la Direction.

En 1920, 7000 couverts étaient distribués en 3 services. Bonne et copieuse nourriture car « un bon estomac, fait un bon caractère ! ».

On mange aussi fin XIXème, début XXème aux Grands Magasins du Louvre, à l'annexe, rue Marengo; puis après 1924 à la rue des enfants: 45 minutes pour manger, deux services au moins et trois salles pour hommes et une salle pour femmes.

Les Galeries Lafayette, proposaient des salles au 62 rue de Provence, sur 6 étages. Les frais de cantine faisaient partie  du salaire. Chaque salle était coupée en deux par un vitrage. Côté hommes, côté femmes et aucun contact entre les deux (tout au moins lors du repas!). Au service, 20 cuisiniers et 4 bouchers.

Peu d'éléments pour les Trois Quartiers. Le personnel mangeait au sous-sol de la rue Duphot jusqu'en 1931, puis les salles sont transférées au Magasin principal.

Aucuns renseignements pour le Printemps, et le BHV. (Si vous possédez quelques éléments concernant la mise en place des cantines BHV, rue du plâtre, rue Ste Croix de la Bretonnerie où ailleurs, ils seraient les bienvenus...Merci.)

 

 

Salle à manger Hommes

Salle à manger Hommes

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Grands Magasins Parisiens : Des œuvres sociales à l’Art-Déco 3/25

8 Juillet 2014 , Rédigé par Les federateurs du reseau Bazar Publié dans #BHV d'hier

1877 au BHV ou Bazar Napoléon, les « Restaus du cœur » Une pension alimentaire au "n°18 " de la rue de la Verrerie sous la verrière : 400 couverts servis pour les plus démunis au prix de 40 à 50 centimes le repas. Cette initiative n'a guère duré car les restaurateurs et marchands de soupe du quartier réagirent en concurrence déloyale. Mais il était bien d'en  rappeler l'initiative.

1878 « L'électricité produit la lumière ». Merveilleuse période qui a dû transformer les habitudes de nos « développeurs commerçants  dynamiques»  de nos présents ou futurs Grands Magasins.

Je ne citerais que quelques inventions importantes : Le téléphone de Graham Bell 1876, le microphone et le gramophone de Émile Berliner, 1877, l'ampoule a culot de Joseph Swan, 1878, 1879 la lampe électrique et l'ampoule à vis de Thomas Edison 1879, le principe du moteur à 4 temps de Beau de Rochas en 1862, repris par Eugène Lenoir 2 et 4 temps en 1883 et je terminerais par l'ascenseur a crémaillères électrique de Werner Von Siemens en 1880.

L'exposition suivante est en 1889 basée sur L'Art et l'Industrie et pour la première fois la présentation de la colonisation française. Il faut bien sûr citer la Tour métallique de 318mètres, de Gustave Eiffel, ce qui représente les progrès des sciences et techniques en France depuis 1789.     

Grands Magasins Parisiens : Des œuvres sociales à l’Art-Déco 3/25
La galerie des Machines(Source Wikipédia)

La galerie des Machines(Source Wikipédia)

A noter : la galerie des machines * 110m x 420m dont St Gobain  a fourni 35000m2 de surface vitrée PLATE, ce qui est une nouveauté.

*La Galerie des Machines fut un monument parisien, construit pour l'exposition universelle de Paris de 1889 et démoli en 1909. Il se situait dans le quartier de Grenelle.

Une fin de siècle de qualité et de Bienvenue, Fulgence de son prénom, ingénieur des ponts et chaussées, le père du métro parisien avec Edmond Huet polytechnicien, avant-projet en 1895, adopté en 1897 et premiers travaux en 1898. 1ere ligne, Vincennes-Maillot.

Ils créent la CMP, Compagnie des chemins de fer métropolitains, L'auteur du 1er projet de « tramway tubulaire souterrain» en 1848, Jean Baptiste Berlier -inspirateur de Bienvenue- crée sa compagnie Nord-Sud en 1902.

 

 

Affiche BHV fin de siècle, source BNF

Affiche BHV fin de siècle, source BNF

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Grands Magasins Parisiens : Des œuvres sociales à l’Art-Déco 1/25

22 Juin 2014 , Rédigé par Les federateurs du reseau Bazar Publié dans #BHV d'hier

Grands Magasins Parisiens : Des œuvres sociales à l’Art-Déco 1/25

Comme promis... Je laisse la plume blogueuse à notre ami Jean-Pierre Franssens.

C'est une découverte extraordinaire .... à suivre!

Suite de la présentation en 6 épisodes (mai à juin 2013-BHV d'Hier) qui se terminait par les fêtes et loisirs pour le personnel.                                                   

Jean Damien Leveau                                            Jean Damien Leveau

Jean Damien Leveau

A travers les études de Jean Damien Leveau pour la période des années 20 et 30, j'ai noté que les actions en aides sociales ont été à la fois diverses et surtout plus ou moins importantes suivant l'enseigne. Pour bien comprendre la politique « paternaliste » de cette époque il faut évoquer l'ensemble des Grands Magasins dès l'origine et nous y trouverons notre BHV au rythme des ans.                               L'historique BHV avec son développement dû à la qualité de Xavier Ruel dès 1850, a été relaté.

NAISSANCE DES GRANDS MAGASINS   et

LE PARI(S) de Georges, Eugène HAUSSMANN. (De 1852 à 1870)

Urbaniste et préfet de Seine sous la responsabilité de NAPOLEON III proclamé Empereur du Second Empire. Celui-ci aurait subventionné ce projet à la hauteur -équivalence-de 26 milliards d'Euros 2000.

Action : « Faire de Paris la plus belle ville du Monde » mais aussi, nécessité de donner un nouveau cadre à la ville. Sa superficie est doublée, larges voies, égouts, espaces verts....

Ce cadre urbain va révéler les classes sociales. Les loyers deviennent élevés, crise du logement et rejet en périphérie des classes à revenus devenus trop modestes.

 Paris intra-muros, c'est la fête, le théâtre, les cafés, le bal, bref l'image de la vie parisienne par « Offenbach » et le post-impressionnisme et l'art nouveau de Toulouse Lautrec.                      

 

Moulin Rouge

Moulin Rouge

Dans ce contexte émergent en 1852, Le Bon Marché, le Crédit Foncier, le Bazar 1853/1856 date à laquelle, suivant « légende » Xavier Ruel aurait stoppé les chevaux ..fous.. de l'attelage de l'impératrice Eugénie , De ce fait, Xavier aurait eu des « avantages » pour prospérer et le magasin s'appela « Bazar Napoléon »....de toute manière vrai ou non...c'est beau....j'achète ! -Les magasins du Louvre datent de  1855.

1855 date de la première exposition universelle, basée sur le développement industriel. A cet effet a été créé un palais de l'industrie de 250m de long, Il a été détruit en fin de siècle pour laisser la place aux petit et grand palais. Création de la Société Générale en 1860 –  En 1863 c'est au tour du Crédit Lyonnais . En 1865 en Mai, c'est le Printemps et nous attendrons 1869 pour voir arriver la Samaritaine. Mais oui, les Galeries Lafayette et bien leur première mercerie est de fin 1893.                                                                             

 

Grands Magasins Parisiens : Des œuvres sociales à l’Art-Déco 1/25
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La petite histoire du BHV 12/12

12 Juin 2014 , Rédigé par Les federateurs du reseau Bazar Publié dans #BHV d'hier

Fin d’une histoire grave de famille…

Heureusement Georges Lillaz,  le petit fils de Pauline était un être, extrêmement humain.

Cet homme fut connu et reconnu comme Mécène de SOS amitiés.

En France, S.O.S Amitié créé à Boulogne Billancourt en 1960: (service téléphonique qui vient en aide aux personnes désespérées, à tendance suicidaire ou dans un état de solitude extrême) est né de la rencontre de Georges Lillaz avec le Pasteur Jean Casalis. Georges Lillaz les subventionna. Soutenue par la Fédération Protestante de France, l’Eglise Catholique et le Consistoire Israélite. Elle deviendra laïque en 1970 

Lors de l’hiver rigoureux de 1954, une femme meurt de froid. L'abbé Pierre, Pierre Henri Grouès, fait appel aux bonnes volontés afin d’aider les sans-logis. Un grand mouvement de mouvement de solidarité est lancé où les Français répondent généreusement. Parmi les grands donateurs : Georges Lillaz.

Le Samu social était né !

 

Marié à Suzanne Perrin Hally Smith le 16 décembre 1932, il divorce en 1940.

Il se remarie le 16 novembre 1942 avec Ketty Andrée Parizot. (Décédée en 2008) et inhumée au cimetière de Tréboul commune de Douarnenez.

 

Il fut nommé PDG du BHV au décès d’Henri Viguier en 1967 et le restera jusqu’à la fin 1968. Déçu par les événements de 1968, il partira habiter en Suisse et optera pour la nationalité Suisse en 1986. 

La petite histoire du BHV 12/12

Pour le BHV, nous nous sommes arrêtés à l’inauguration de 1913 et au procès des années 20.

Nous allons vous raconter à présent :

Les œuvres sociales des grands Magasins : toute une série d'articles passionnants relatés par Jean-Pierre Franssens.

 

Puis dans un troisième temps nous poursuivrons l'aventure:

Comment, dans ce XX eme siècle, les créations et inventions vont bouleverser notre vie quotidienne et accompagner le développement du Chiffre d’affaires du BHV ;  De quoi surprendre plus d’un petit enfant de 2014.

Ce sera « un tout en images »… BHV photos, catalogue et publicités BHV et tous produits de ce siècle……

Merci à nos lecteurs et prochainement .... Jean-Pierre ....pour cette suite inédite !

CD

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La petite histoire du BHV 10/12

27 Mai 2014 , Rédigé par Les federateurs du reseau Bazar Publié dans #BHV d'hier

Pauvre Pauline…

Cette femme, mère d’Yvonne et May est la victime de ses deux gendres dont je vous laisse découvrir la suite.

Pendant ce temps-là, la vie suit son cours au BHV…qui se modernise, crée des réclames et des catalogues

 

Mode et Evolution du grand Bazar de l'Hôtel de Ville 1904
Mode et Evolution du grand Bazar de l'Hôtel de Ville 1904
Mode et Evolution du grand Bazar de l'Hôtel de Ville 1904

Mode et Evolution du grand Bazar de l'Hôtel de Ville 1904

1904 intérieur du BHV et Calendrier1904 intérieur du BHV et Calendrier

1904 intérieur du BHV et Calendrier

1912

1912

Pauvre Pauline…

La presse de 1920 : le « courrier Français » décrira les actions des deux frères Lillaz : invraisemblables à l’égard de leur belle-mère. … »

Les deux gendres,  Paul  qui a son entreprise de tunnel en faillite et Henri  noceur et joueur qui a emprunté à la Banque Nationale de Crédit,  font  tout pour la faire passer pour folle et ainsi récupérer le patrimoine et la fortune !

Les deux frères ont été jusqu’à la  faire séquestrer, l’enfermer, lui voler son journal intime, violer sa maison, espionner ses conversations téléphoniques ; Ils achetaient la justice et le silence de la presse.

Cette même presse qui finira par comprendre et dira de Pauline Becker : « L’inouï calvaire gravi par la pauvre Madame Becker est bien une des pages les plus dramatiques que pourra jamais concevoir un romancier. Car se représente-t-on l’angoisse de cette âme, seule au monde, trahie par les siens….. »

Pauline se remariera une troisième fois avec Paul Laveau, un de ses filleuls de guerre qui la soutiendra et l’aidera dans cette période difficile où elle écrira un livre pour expliquer ce qu’elle a vécu : « L’interdite ».

 

 

Dans une plaidoirie de juillet 1922 d’Albert Bourgoint déclame : « Mme Becker est préoccupée du bien qu’elle peut faire, elle a hérité d’une fortune considérable…. Elle a des filleuls dans les camps de prisonniers, elle en a qui sont dans les tranchées ; Elle correspond avec eux ; elle leur envoie à tous de l’argent, des lettres réconfortantes et des colis. Elle cherche, Messieurs par tous les moyens à ; leur remonter le moral et c’est ce qui va déclencher contre Madame Becker, les colères de ses enfants. Madame Backer…..a eu l’imprudence d’installer dans ce Bazar Paul et Henri Lillaz…. »

 

La petite histoire du BHV 10/12
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La petite histoire du BHV 9/12

21 Mai 2014 , Rédigé par Les federateurs du reseau Bazar Publié dans #BHV d'hier

L’étrange destin de Pauline née Ruel

 

Sa fille Pauline, vivra une étrange destinée.

Elle se marie à Henri Sunant (employé d’agent de change en 1876), qui décède en 1878. Sa fille Renée voit le jour en 1878  la même année que le décès de son père. Sa vie sera courte car elle ne vivra que jusqu’à l’âge de 11 ans.

 Entre temps, Pauline se remariera avec Alfred Becker, artiste-peintre en 1880, un ami de son défunt mari. Yvonne nait en 1885 et Marguerite dit « May » naît en 1890. Pauline se retrouve à nouveau veuve en 1902, à l’âge de 46 ans.

Pauline dont la vie n’est pas loin de ressembler à « l’affaire Bettancourt de nos jours », décrira son père (Xavier Ruel) comme : « Un homme économe, autoritaire et têtu… Il affichait une extrême simplicité…. Nombreuses sont les œuvres charitables qu’il a fondées…. Et cette maison hospitalière de Cannes, dénommée « Villa Louise Ruel » en souvenir d’une de mes sœurs, morte jeune où de pauvres ouvrières parisiennes venaient au soleil du midi, rétablir leur santé. »

Sa fille Yvonne était : « Brusque et autoritaire, May : plus mondaine et plus câline. »

Yvonne épousera Paul Lillaz et May, en deuxième noces : « l’ambitieux et jouisseur » : Henri Lillaz.

Henri et May auront un fils dont le caractère sera aux antipodes  de celui des parents : Georges.

Georges Henry Lillaz  est né le 12 mars 1911 au domicile de ses parents, rue Galilée dans le 18éme: Henri est âgé de 30 ans et May Becker, âgée de 21 ans.  Aimée de sa grand-mère qu’il chérira, il lui sera reconnaissant.  

 

 

 

BHV 1910

BHV 1910

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La petite histoire du BHV 7/12

6 Mai 2014 , Rédigé par Les federateurs du reseau Bazar Publié dans #BHV d'hier

Décès du Fondateur du BHV : Xavier Ruel 

Le 30  janvier 1900 à 4h1/2 du matin, Xavier Ruel meurt à Cannes à la Villa des Enfants.

Le 5 février 1900 eut lieu à Notre-Dame de Paris, une impressionnante cérémonie où les 800 employés du BHV assistaient, dont Monsieur Capoulin doyen des employés. Bien sûr le préfet de Police, les conseillers municipaux et généraux de Paris  et les Hauts fonctionnaires de la Préfecture assistèrent à ses obsèques.

Xavier Ruel repose au Père Lachaise auprès de sa fille, sa femme et une de ses petites filles.

On peut lire dans l’Echo de Paris

« Monsieur Ruel, conseiller municipal de Paris, propriétaire du Bazar de l’Hôtel de Ville, vient de mourir à Cannes, dans une de ses fondations philanthropiques, la « Villa des Enfants ».

M. Ruel, qui avait à Paris, une haute situation commerciale avait eu des débuts fort modestes ; il fut placier en article de Bazar et sa femme tint une échoppe foraine dans un terrain vague du quartier de l’Hôtel de Ville.

Monsieur Ruel avait été élu conseiller municipal du quartier de Notre-Dame le 4 mai 1884.

Démissionnaire le 19 février 1986, il fut réélu  le 17 mai 1887 et son mandat fut, depuis toujours renouvelé.

Il avait fondé un réfectoire populaire dans la rue de la Verrerie, un dispensaire dans l’île Notre-Dame et une maison d’hivernage pour les jeunes filles poitrinaires à Cannes. »

On peut lire aussi dans le petit Journal.

« Monsieur Ruel, qui  depuis seize ans représentait au conseil municipal de Paris, le quartier Notre-Dame est mort d’une pneumonie, la nuit dernière dans sa villa de Cannes.

Xavier Ruel était né en 1822 à Annonay ; il avait débuté dans le commerce par les emplois les plus modestes. Avec quelques économies péniblement amassées, il ouvrit en 1846 à Lyon un petit établissement qui prospéra.

En 1854, Monsieur Ruel installait à Paris dans une boutique louée à la journée, un petit déballage qui réussit au point de devenir le Bazar de l’Hôtel de Ville. »

 

A sa mort, le BHV comptait 800 employés.

 

Notre-Dame

Notre-Dame

Le petit journal

Le petit journal

Le petit  journal suite

Le petit journal suite

Cimetière du Père Lachaise : Tombe de Xavier Ruel (photo MFL)

Cimetière du Père Lachaise : Tombe de Xavier Ruel (photo MFL)

 A suivre.... 

1900 : Quelques mois après le décès de Xavier Ruel, le monde entier a les yeux tournés sur la Capitale. Le 14 avril le président E. Loubet inaugure l’Exposition Universelle. Paris s’affirme comme la Capitale de l’Art et du Progrès Technique. Une foule de curieux du monde entier découvre Paris.
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La petite histoire du BHV 6/12

29 Avril 2014 , Rédigé par Les federateurs du reseau Bazar Publié dans #BHV d'hier

Les acquisitions s’accélèrent….

 

En 1878, de locataire, Xavier Ruel devint propriétaire de tout l’immeuble du 54 rue de Rivoli et 1 rue des Archives.

 

L'hôtel de ville de Paris est en reconstruction depuis 1874 ( Il sera achevé en 1882).

En  Février 1879,  Nous sommes sous la 3éme république : "La Marseillaise" est reconnue comme notre Hymne National . (La première fois ne dura que 9 ans entre 1795 et 1804)

1880 L’hôtel de ville en reconstruction

1880 L’hôtel de ville en reconstruction

Le BHV : angle Rivoli Archives en  1880

Le BHV : angle Rivoli Archives en 1880

En 1883 (le 26 novembre) Xavier Ruel achète le 60 rue de Rivoli à Monsieur Roguet.

En 1884  Paris devient de plus en plus propre, c'est l'année où Monsieur Poubelle, préfet de la Seine décide par arrêté prefectoral de l'enlèvement des ordures ménagères, à condition qu'elles soient stockées dans un récipient fait de bois et de fer blanc.

1885, en avril et mai, Xavier Ruel prend possession du n°56  et du n° 62 de la rue de Rivoli.

1885 BHV
1885 BHV
1885 BHV

1885 BHV

1889 : Acquisition du n° 9 rue du Plâtre à Paul Charles Guyot.  Ce bâtiment connu de tous les anciens du BHV accueillera le service Formation et longtemps : le service comparaison afin d’élaborer les collections des rayons du BHV. Demain, au printemps 2016,  il deviendra un lieu d’Art. Cette Fondation pour l’Art contemporain,  Présidé par Guillaume Houzé, directeur du mécénat des Galeries Lafayette. Il souhaite  « créer un lieu de vie, de paroles et d'idées » afin de « favoriser la rencontre des talents et des savoir-faire. »

 

 

Affiche BHV 1889

Affiche BHV 1889

1890 en décembre il acquiert auprès de M Gerbéron le n°58 rue de Rivoli.

1893 Le Bhv rénove , agrandit ses baies sur la rue de Rivoli.

Affiche  BHV 1890

Affiche BHV 1890

1893

1893

1893 Contrôle des modifications

1893 Contrôle des modifications

1894 le 23 janvier, Xavier Ruel achète le n°45 de la rue de la Verrerie et en fin d’année le n° 5 de l’impasse du Coq St jean.

Le rythme s’accélère vivement sur deux ans :

En 1897 : rue de la Verrerie : le n°43 en février, le n°53 en avril et le n°51 en mai.

En 1898 : Entre janvier et avril : n°33, 35, 55 Verrerie,

En janvier les n° 6 et 8  de la rue du Temple  ; les numéros : 8 et 10 impasse du Coq st Jean, ainsi que le n° 49 Rue de la Verrerie,

En mars, le n° 47 de la rue de la Verrerie et le n° 3 de la rue des Archives.

Je vous laisse imaginer!....

 

La petite histoire du BHV 6/12La petite histoire du BHV 6/12
La petite histoire du BHV 6/12La petite histoire du BHV 6/12

Xavier Ruel avait une autre face moins connue de sa personnalité : la Politique.

Le 4 mai 1884, il est élu conseiller municipal de Paris pour le quartier de Notre-Dame comme Républicain indépendant contre un Monsieur Guyot.

Il fut élevé « Chevalier de la Légion d’honneur » en 1893.

1899 création de la ligne de métro n°1

1899 création de la ligne de métro n°1

Paris progresse ... 

Les travaux de la ligne de métro n°1  que vous avez fréquentée, commenceront en octobre 1898 pour s'achever en juillet 1900. Quelle aubaine pour le BHV.

 

A suivre.....

 

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La petite histoire du BHV 4/12

16 Avril 2014 , Rédigé par Les federateurs du reseau Bazar Publié dans #BHV d'hier

Les premières acquisitions de Xavier Ruel

 

En 1866, Xavier Ruel prend le bail de l’immeuble du 54 rue de Rivoli (dont le propriétaire était Monsieur Cibiel) et le 1 rue des deux portes saint Jean et nomme alors son magasin : Le Grand Bazar de l’Hôtel de Ville.

Avec le n° 1 de la rue des deux portes Saint Jean aujourd’hui comblé par l’édifice, il réserve à la vente : l’entresol, le RDC et le premier étage et loge du personnel  dans les étages supérieurs.

Il y vend de la bimbeloterie, de la quincaillerie, des chaussures et des articles de Paris.

En 1867, il se lance en plus, dans le commerce de gros de tabletterie.

Les employés : A cette époque : La jeune fille après un stage d’apprentie au pair chez un commerçant peut se présenter dans un Grand Magasin. « Les demoiselles des magasins » sont payées avec un fixe et une guelte selon le type d’article. Elle gagne 150 à 200F par mois. Ce salaire peut être amputé d’amendes : pour retard, erreur de chiffre, de son code vendeur etc…

Ces amendes seront abolies en 1892 par la chambre des députés, mais le Sénat vote alors une loi qui limite le montant des amendes au quart du salaire perçu.

Le mariage d’un vendeur avec une vendeuse est une cause de licenciement. On ne tolère pas les femmes enceintes, celle-ci serrent leurs vêtements pour cacher leur état. Zola nous fait vivre dans son roman le Bonheur des Dames, la vie de ces femmes.

1871 la commune.
1871 la commune.
1871 la commune.

1871 la commune.

La période  du siège de Paris et de la commune 1871 est une époque  difficile.

Xavier Ruel, homme philanthropique qui se souvient de son enfance fait distribuer chaque matin 1000 livres de pain. Il organise des caisses de prêts de secours et de retraite pour ses employés. Xavier Ruel s’occupe des déshérités, il s’intéresse aux familles de ses employés, il fait des dons pour les naissances et les mariages.

Il fera distribuer aux nécessiteux de nombreux secours : charbon, couvertures, vêtements et chaussures.

 

Les dépendances rue du cloître Notre-Dame
Les dépendances rue du cloître Notre-Dame
Les dépendances rue du cloître Notre-Dame

Les dépendances rue du cloître Notre-Dame

Les dépendances en 2014 (photo JdN)

Les dépendances en 2014 (photo JdN)

Il fonde un dispensaire, rue du Cloître Notre-Dame.

 

La pension du 18 verrerie

La pension du 18 verrerie

En 1875, il crée au 18 rue de la Verrerie une  pension alimentaire où l’on paie 40 centimes (6 euros environ ) le repas à 4 plats.

On achète le ticket chez les buralistes.  Après enquête, il faisait distribuer aussi des cartes gratuites.

Une Société Sportive est créée à l’usage de ses employés.

Ce lieu qui abrite aujourd'hui le couturier Alaia sur sa droite et la grande salle, hébergeait sur la gauche : Le CE,  des salles d'US BHV ainsi que des salles pour les représentants syndicaux...

 

De nos jours le 18 présente des expositions et défilés de mode
De nos jours le 18 présente des expositions et défilés de mode
De nos jours le 18 présente des expositions et défilés de mode

De nos jours le 18 présente des expositions et défilés de mode

Rénové l'immeuble US, CE etc....

Rénové l'immeuble US, CE etc....

A suivre ...

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