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Le blog du Réseau Bazar BHV

livres et poesies

Au temps du Vel d’Hiv ... et : Jean Pieters notre doyen

18 Juin 2014 , Rédigé par Les federateurs du reseau Bazar Publié dans #Livres et poésies

Nous sommes heureux de vous présenter un Livre qui sort le 19 juin 2014 dans toutes les grandes librairies de France ainsi qu'à la FNAC, Amazon…

Au temps du Vel d'Hiv.

Auteur: Dominique Grandfils

Edition: Gremese

Prix ​​de base: 18 €

Sa connotation est historique, mais c'est avant tout une aventure sportive !

Notre collègue Jean Pieters a été interviewé. Comme vous le savez, Jean a travaillé au BHV et fut un des plus grands cyclistes de son époque. Jean soutenait aussi l’USBHV Cyclisme.

 

Notre ami : Aimé Calandri a pu aussi rappeler ses souvenirs à l’auteur.

Couverture : Au temps du Vel d'Hiv

Couverture : Au temps du Vel d'Hiv

L’ouvrage revient sur la fabuleuse épopée du Vélodrome d’Hiver de Paris, entre 1910 et 1959. A travers les exploits des plus grands sportifs, mais également des moments tragiques de l’Histoire de France comme la Rafle de juillet 1942.
Un récit riche en anecdotes et très documenté qui a bénéficié de la participation de quelques témoins de cette aventure : Jean Pieters et Robert Panier qui ont participé aux Six Jours et Aimé Calandri qui travailla avec Fausto Coppi pendant ses séjours parisiens.

Ce livre propose au lecteur une plongée dans l’univers du vélodrome du boulevard de Grenelle, véritable lieu de rendez-vous de toutes les classes sociales qui venaient encourager les champions cyclistes à l’occasion des fameux « Six Jours de Paris ». Après avoir évoqué les premières décennies du Vel’ d’Hiv’, l’ouvrage raconte la carrière de Jean Pieters, un jeune pistard de Belleville dont la carrière va être sérieusement contrariée, par la Seconde Guerre Mondiale.

Jean Pieters

Jean Pieters

On peut y lire un extrait bien sympathique sur Jean Pieters, relatant une course de 1941.

 "La course est menée par Roux et Rousset qui parviennent pendant 60 tours à garder jusqu’à trois quart de piste d’avance. Malgré le freinage intempestif  d’André Pousse, Jean qui a senti le danger ramène le peloton sur ceux qui ont osé partir. La coalition est dure à vaincre et il faut que Pieters et Panier, diminué par un rhume, donnent le maximum de leurs moyens pour réussir à en venir à bout.

 Jean étonne les spectateurs par sa capacité à se faufiler et plonger sur ses adversaires, passant de la queue à la tête du peloton en un quart de tour.

Ce « môme » n’a pas fini de nous étonner et c’est tout logiquement qu’il remporte sa quinzième américaine sous les applaudissements de la foule du Vel’ d’Hiv’. Pour Robert Panier, qui jubile, gagner une américaine à Grenelle équivaut à remporter une grande course sur route. "

Vous pouvez relire l'article que nous avions écrit, il y a 4 ans :

http://www.rezo-bazar.com/article-jean-pieters-notre-doyen-grand-sportif-a-fete-ses-90-ans-56608030.html

Au temps du Vel d’Hiv ... et : Jean Pieters notre doyen

Mais qui est l'auteur  Dominique Grandfils ?

 

Je dirai avant tout, que pour nous, il le  " Facteur "  du réseau BHV pour Jean. Il est aussi son voisin et ami. A ce titre nous le remercions.

Les mordus du Rock, le connaissent certainement !

Mais qui est Dominique Grandfils ?

Je dirai avant tout que pour nous, il le « Facteur «  du réseau BHV pour Jean, tout en étant son voisin et ami. A ce titre nous le remercions. Les mordus du Rock, le connaissent certainement !

Passionné par la musique, Dominique GRANDFILS a eu la chance de pouvoir faire partager ses coups de cœur sur les ondes de Radio « Ici & Maintenant! » dès janvier 1987. Sur la station pionnière de la bande FM parisienne, il a présenté l'émission Rock & Jazz avant de créer Rock Rendez-Vous.

Dans ce programme, il a reçu les principaux acteurs du rock français et quelque artistes internationaux.

En 1992, il troque le micro pour la plume. Après quelques articles pour la Revue du Spectacle, il démarre une chronique dans le journal Campus.  Chaque mois, il présente les nouveautés discographiques et les concerts. Il propose une interview portrait d'un artiste.

Pendant cette période, il publie sa biographie de McCartney chez Zélie en 1993, Puis son recueil de citations 100% Rock en 1997.

 

A la fin de l'année 1999, il abandonne ses activités à Campus Mag pour se consacrer uniquement à l'écriture d'ouvrages musicaux. Puis, en 2008, il intègre l'équipe du site Maccablog consacré à Paul McCartney. En janvier 2014, Maccablog devient Maccaclub.

 

Nous avons repéré les liens ci-dessous pour commander le livre sur Internet

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La vie mouvementée de Charles de Gonzague de Martine Mallein

27 Novembre 2013 , Rédigé par Les federateurs du reseau Bazar Publié dans #Livres et poésies

Martine MalleinMartine Mallein, notre collègue passionnée d’histoire, toujours aussi talentueuse, nous présente un nouvel ouvrage qui évoque cette fois-ci la vie du prince Charles de Gonzague (1580-1637).

Voici un livre qui ravira bon nombre d'entre vous et, à placer au pied du sapin de Noël

Ce nom de Gonzague résonne à nos oreilles, sorti tout droit du roman populaire de Paul Féval écrit en 1857  « le Bossu » et adapté au cinéma cent ans plus tard, en 1959, par le réalisateur André Hunebelle dans une  splendide et brillante mise en scène. Le rôle principal de ce roman de cap et d’épée plein de suspens et de péripéties fut alors confié à Jean Marais, l’impétueux Henri de Lagardère, alias, le Bossu. 

Souvenez-vous du méchant prince Philippe de Gonzague, rôle tenu par François Chaumette, qui s’était traîtreusement débarrassé de son cousin le duc Philippe de Nevers dont il convoitait les biens et les richesses. Mais Lagardère veillait  et cherchait à délivrer la belle Aurore, l’héritière de Nevers, des terribles griffes du prince de Gonzague.

M Mallein Charles de Gonzague

L’histoire véritable et mouvementée de Charles de Gonzague que j’expose dans cet ouvrage se situe bien loin du feuilleton historique et du synopsis cinématographique. Gonzague, ce proche cousin d’Henri IV, une des plus grosses fortunes de France, était duc de Nevers. Il ajoutait à ses possessions nivernaises le duché de Rethel, dans les Ardennes, et bien d’autres seigneuries et principautés en France. Prince raffiné et prodigue, il connut la magnificence dans la première partie de sa vie. La pompe dont il s’entoura pour se rendre à Rome en tant qu’ambassadeur d’Henri IV est inouïe, extraordinaire, incroyable. Se glorifiant de ses illustres ancêtres, le dernier empereur de Byzance compte parmi ses aïeux, son père était un prince de Mantoue en Italie, il n’hésita pas à convaincre l’Europe entière de préparer une croisade afin de recouvrer les Lieux Saints. Vous le connaissez certainement comme bâtisseur.

Le 6 mai 1606, le jour même de ses 26 ans, il décida de créer ex-nihilo sa propre ville, Charleville, pour en faire la capitale de sa nouvelle principauté souveraine d’Arches, après avoir vendu son ancienne principauté de Boisbelle, en Berry,  à Maximilien de Béthune, duc de Sully.

 

Je vous ai déjà révélé une grande partie de sa vie qui bascula tristement en 1627. Grand serviteur de Louis XIII, il fut perdant dans la mission qui lui avait été confiée à Mantoue et malheur aux vaincus, l’histoire a pratiquement oublié ce personnage insolite.

 

Je vous propose de  poursuivre la découverte de la vie surprenante de mon héros par la lecture de « la vie mouvementée de Charles de Gonzague, duc de Nevers, de Rethel et de Mantoue, éphémère prince de Boisbelle », ouvrage de 105 pages, au prix de

Pour compléter cette présentation, je vous invite à voyager aux côtés de ce prince, à Mantoue l’ensemble du palais ducal, à Charleville sur la grand place ducale, à Nevers au palais ducal, à Boisbelle, cette lilliputienne principauté berrichonne qui deviendra Henrichemont, ville nouvelle du XVIIè siècle par la volonté de Sully, 3 ans après Charleville.

 

Martine Mallein –novembre 2013.


Son prix est  de 14 Euros en noir et blanc, disponible de suite (seule la couverture est en couleur)

Il vous est proposé éventuellement avec des photos en couleur, à 20 Euros, (mais c'est vraiment à la demande, précise Martine)

Les frais d'expédition sont de 2,25 Euros à ajouter au PV.

N'hésitez pas à commander à Martine en direct sur son mail qui vous communiquera son adresse. Vous avez perdu son e-mail;  Faîtes votre demande en utilisant la zone commentaire ci-dessous. Nous vous contacterons.

 

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Antoine Eminian nous propose le livre de l'été : Wilderness

27 Juin 2013 , Rédigé par Les federateurs du reseau Bazar Publié dans #Livres et poésies

Eminian AntoineAntoine a eu la gentillesse de nous recommander ce  livre : Wilderness de Lance Weller : 

Faisons appel à nos souvenirs, La bataille de Wilderness connue dans la guerre de Sécession (1864), opposa les armées du général nordiste Grant à celle du général sudiste Lee.  17 000 nordistes et 10 000 Sudistes perdirent la vie en deux jours.

Lance Weller L’écrivain américain Lance  Weller, né en 1965, est l’auteur de plusieurs nouvelles et Wilderness est son premier roman. Actuellement il réside à Gig Harbor, dans l’État de Washington, avec sa femme et ses chiens.

 Abel Truman vit sur la côte Nord-Ouest des Etats-Unis, dans une pauvre cabane avec son chien pour unique compagnon.

Grant

Trente ans plus tôt, il a survécu à la bataille de la Wilderness, l'un des affrontements les plus sanglants de la Guerre civile américaine. Depuis, Abel est hanté par son passé douloureux, jusqu'au jour où il décide de partir pour un ultime voyage. Mais le vieux soldat ne tarde pas à être rattrapé par la violence lorsque deux hommes lui dérobent son chien.  Laissé pour mort par ses assaillants, Abel part sur leurs traces à travers les Olympics Mountains.

 Lance Weller LivreVoici le résumé du roman, tel qu’on peut le lire sur la quatrième de couverture du livre. Pourtant, même s’il est alléchant, ce n’est que la face émergée de l’iceberg, tant ce bouquin est riche, dense et bigrement plus énorme que cette mince péripétie néanmoins symbolique. Et vous le comprendrez très vite, dès les premières pages du prologue on pressent qu’on va assister à un drame terriblement bouleversant. 

Le roman court entre 1864 et 1899, mais la construction narrative, complexe tout en étant parfaitement maîtrisée par Lance Weller, n’est pas linéaire.

Le présent du roman, son épilogue, se situe en 1899 mais de nombreux flashbacks renvoient le lecteur à différentes époques antérieures, dont les dernières années de la Guerre de Sécession (1861-1865). A ce propos, le titre de l’ouvrage, Wilderness, évoque une région de forêts où eut lieu une terrible bataille en 1864, ce qui nous vaut des scènes épouvantables et atroces, d’une violence inouïe lorsque les hommes perdent tous leurs repères. 

Nous suivons Abel Truman en permanence, mais des personnages secondaires le croisent et le recroisent au fil des chapitres, Glenn Makers et Ellen, Dexter et Hypatia… Tous vont souffrir, certains, nombreux, pire encore. Roman de la souffrance, guerre, viols, ségrégation raciale, criminels minables, corps meurtris, aucun répit durant ces trois-cents pages. Roman de la mémoire aussi, quand ce ne sont pas les corps, c’est l’esprit qui trinque par le biais de la mémoire « … à peine s’était-il isolé du monde que la mémoire revenait faire ses ravages. »

 

Tout le roman est une succession de scènes, extraordinaires de maîtrise littéraire, au service d’une émotion poignante permanente. J’ai rarement été aussi bouleversé à la lecture d’un roman. Tragique, pathétique, j’enrage de ne pas trouver les mots parfaits pour vous inciter à lire ce livre.

 Je me garde toujours d’utiliser le terme de chef-d’œuvre pour parler d’un bouquin, me méfiant de ce mot trop galvaudé, mais aujourd’hui, j’avoue qu’il m’est difficile de ne pas le considérer comme tel. D’un coup, mais quel coup de maître, Lance Weller vient d’entrer dans la cour des très grands écrivains contemporains.

   « A ses côtés, le chien percevait son désespoir et savait ce que le vieil homme ignorait, il savait qu’il allait bientôt tenter quelque chose et qu’il échouerait, et qu’ils se mettraient en route peu après. Le chien savait aussi qu’ils ne reviendraient pas. Il savait ces choses de la même façon qu’un chien connaît bien le cœur de l’homme qu’il aime et comprend ce cœur encore mieux que ce que l’homme pourrait espérer. Le vieil homme caressa la tête du chien, l’air absent, et l’animal leva les yeux vers lui un instant avant de poser le menton sur ses pattes de devant et de fermer les paupières. »

 Lance Weller  Wilderness  Gallmeister

 P.S. : Au-delà de ce roman et sans publicité aucune, sachez que les Editions Gallmeister proposent un catalogue extraordinaire de romans de qualité. Pour en avoir lu une bonne part, tous leurs bouquins s’échelonnent selon mes critères, entre « bon » et « très bon ». De quoi vous satisfaire tout l’été et plus encore.

 Merci Antoine, pour la présentation de ce livre livre, que tu nous écris, avec et comme toujours beaucoup de talent!

 

 

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Un poème "Pluie d’avril" de Jean de Nerville

19 Avril 2013 , Rédigé par Les federateurs du reseau Bazar Publié dans #Livres et poésies

Poème apaisant, magnifique.

Lisez-le doucement et vous vivrez intensément cet instant décrit. Merci Jean.

Pluie d’avril

 Pluie-avril-1.jpg

C’est une averse d’avril

Crépitant sur la feuillée,

Où la fraicheur réveillée,

Avec un parfum subtil,

Monte de l’herbe mouillée ;

 

Les chants d’oiseau se sont tus

Et seuls le vent et la pluie,

Sous le ciel couleur de suie,

Bercent de sanglots confus

La nature qui s’ennuie ;

 

Et nos cœurs se sentent pris

De cette langueur perverse,

Quand, se jouant de l’averse

Entre deux nuages gris

Un rayon de soleil perce ;

 

Viens t’en flâner à pas lents

Par le jardin qui s’égoutte ;

Le soleil crevant la voûte

Met des reflets aveuglants

Dans les flaques de la route ;

 

Les fleurs relèvent le front ;

Au ciel qui se rassérène

Un vol de pigeons s’égrène.

Et s’exhalant du gazon,

Une molle vapeur traîne ;

 

Ainsi nos larmes d’un jour

Et sur nos douleurs d’une année

Se dissolvent en fumée :

Du premier chagrin d’amour.

Souviens-toi ma bien aimée…

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"Moi d'abord" : savoir dire oui au bonheur...par Isabelle Dastroy

23 Mars 2013 , Rédigé par Les federateurs du reseau Bazar Publié dans #Livres et poésies

 

Isabelle-D.jpgIsabelle Dastroy, qui s’est lancé dans la création d’entreprise avec C-Oui, il y aura 5 ans fin mars,  a toujours le moral. Pourtant, les entrepreneurs ou créateurs d’entreprise de ce réseau, connaissent bien les difficultés liées à l'actualité...

Le petit coucou d’Isabelle !

« Je ne regrette pas mes choix, il faut suivre ses envies, aller au bout de ce que l’on a envie de faire, c’est le seul moyen de ne pas avoir de regrets. Pour moi, certains jours sont très difficiles, mais j’adore mon nouveau Job. Recevez mon bon souvenir et courage à ceux qui se lancent dans la grande aventure ».

 Pour en savoir plus :          http://www.c-oui.fr/

Les 2 boutiques : 5, rue Pierre Picard 75018 Paris. Métro Anvers, 22, rue des Quatre Vents 75006 Paris. Métro Odéon

Le livre qu'Isabelle aime !

Pancol KatherineJ'ai découvert Katherine Pancol, grâce au best-seller « Les yeux jaunes des crocodiles » en 2009, (Bientôt dans les salles, avec G Depardieu, Emmanuelle Béart) La trilogie continue avec « La valse lente des tortues » et « Les écureuils de Central Park sont tristes le lundi », le style de l'auteur est fluide et agréable.  Récemment j’ai lu son premier roman "Moi d'abord" (1979) : 300 000 exemplaires vendus. Il avait à l'époque révélé un auteur dont la plume enlevée allait connaître un succès phénoménal.  

KP Moi-dabord"Moi d'abord", c'est l'histoire de Sophie, jeune fille "bien sous tous rapports", ayant reçu une éducation des plus classiques et promise à un bonheur formaté par la société.

Pourtant, Sophie en veut plus, et peine à se contenter de ce que la vie lui offre. Elle est belle, elle est jeune, et malgré les principes qu'on lui a inculqués et pour lesquels elle aimerait se persuader qu'ils sont aussi les siens, elle est libre, impatiente, aventureuse et amoureuse. Mais pas simplement amoureuse d'un homme, dont elle pense à chaque fois que c'est lui, mais plutôt amoureuse de la vie, et en quête perpétuelle du bonheur. Reste à savoir où se trouve réellement son bonheur...

C'est le roman de vos prochaines vacances qui se lit très facilement, dont les mots parfois crus pourront en dérouter certains, et qui décrit parfaitement cette quête du bonheur,  vécue par une très jeune adulte.

L'histoire pose la question des choix, ces choix de vie auxquels chacun d'entre nous est un jour confronté, ces situations dans lesquelles on est à deux doigts de dire oui, et où parfois il est salutaire de dire non.

L'héroïne aura le courage de choisir sa vie, mais l'histoire ne dit pas si elle aura ainsi trouvé son bonheur. A chacun d'en tirer ses conclusions, personne ne sachant mieux que soi ce qui est bon pour soi-même. En tout cas c'est ce que je crois...

Bonne lecture ! Merci Isabelle.

 

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Le printemps arrive en poésie...avec Monique Lahoste!

20 Mars 2013 , Rédigé par Les federateurs du reseau Bazar Publié dans #Livres et poésies

Merci  à Monique de nous rappeler que le printemps est arrivé!

Ce poème est sublime.

2013-Printemps-0772-bis.JPG

Renaitre


 Renaitre comme un tiède frissonnement d'aube

Aux bords du jour tardif imprégné de sommeil.

 

Renaitre comme un fin ruban d'aurore blonde,

En l'attente fébrile du soleil levant.

 

Renaitre comme forêt, jardins reverdis,

Ébouriffés par le vent joueur du matin.

 

Renaitre comme l'oiseau bavard et gouailleur,

Jasant à l'oreille d'une fleur rosissante.

 

Renaitre comme s'en revient mars en carême,

 Offrant la rédemption aux âmes pénitentes.

 

Renaitre comme une ombrageuse pluie d'avril

Sitôt travestie en larmes de crocodile.

 

Renaitre et tout effacer d'un revers de main,

Refaire le chemin, savoir qu'il sera bien.

 Diapositive39

Renaitre à la lumière d'un printemps,

Avec peau neuve, sourire d'enfant

Avec âme pure qui s'émerveille

Comme nature à son réveil.

Renaitre, renaitre de tout mon être...

Comme je le voudrais !

...s'il m'était donné de renaitre ! …

 

Mikeno

2013-Printemps 0771

 

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Poème : rayon Jouets par Georges Guyot

1 Mars 2013 , Rédigé par Les federateurs du reseau Bazar Publié dans #Livres et poésies

 Notre ami Georges a plein de talents ! Nous l’avions rencontré comme maquettiste avec ses petites figurines dans ce même blog. Aujourd’hui nous le retrouvons avec sa poésie.  

Le thème est  le rayon JS (Jouets) où il a œuvré des années comme responsable !

Sympathique poème comme il n'en existe pas! 

lettre Décembre82

Couverture Lettre du BHV Noël 82

 

                                             RAYON  JOUETS

 

lettre Jouets 82 1Et cette nouvelle m’émut

Enfin une  chose  se  mut

D’une autre  façon  vous  accueille

A l’avenir je fais un clin d’œil

Vous allez en voir de toutes les couleurs

En cet automne plein de chaleur

Du jeu de dames aux  petits chevaux

Tous les  jouets ne sont pas  égaux

Comme cette peluche de lézard vert

Regardant un ours de travers

Qui assis sur un château fort

Sans raison faisait des efforts

Pour être cadeau de naissance

Et pour les  enfants une  présence

De cette poupée versant des larmeslettre Jouets 82 2

Sur une marionnette  de gendarme

Au milieu de panoplies pour  se déguiser

Et du maquillage pour  vous  favoriser

Pour jouer à la maîtresse des tableaux

Des crayons pour des dessins si beaux

Mais dites le, de bouche à   oreille

Le rayon jouets n’a nul  autre  pareil. 

                                                           Georges Guyot

Page Jouet Catalogue Cadeaux 1993

lettre Cadeaux 1993

Merci Georges et à bientôt!

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Rentrée Littéraire: Philippe Besson "De Là on voit la mer"

3 Janvier 2013 , Rédigé par Les federateurs du reseau Bazar Publié dans #Livres et poésies

Philippe, membre de notre réseau sort un nouveau livre aujourd’hui. C’est avec joie que nous l’accueillons. Je ne l’ai pas encore lu, aussi je vous propose donc la synthèse de Julliard, l’éditeur.(En attendant de recevoir la critique d'un lecteur du réseau)/

P-Besson.jpgPhilippe qui navigue entre la France, l’Italie et les USA est venu nous livrer ce petit message : « "De là, on voit la mer" est le roman d'une femme libre qui, à la faveur d'un voyage en Italie, doit reconsidérer toutes ses certitudes. J'espère que les anciens du BHV retrouveront un peu du jeune homme qu'ils ont peut-être croisé au début des années 90 dans cette histoire de temps qui passe. »

Merci Philippe et nous souhaitons beaucoup de succès à ce nouveau roman.

 De Là on voit la mer

Habituée à manier la fiction et à dominer le réel, une romancière part travailler en Italie sans imaginer que des accidents vont venir bouleverser le cours de son existence et l'obliger à s'interroger sur ses choix, ses renoncements, ses attentes.

 Louise, 40 ans, part s'installer dans une villa en Toscane pour écrire son roman. Elle abandonne à Paris son mari, François, meurtri mais résigné. À Livourne, ville portuaire ou règne une chaleur écrasante, tout l'enchante : la qualité du silence, la mer partout présente, l'incessant ballet des ferries vers les îles. Et cette parfaite solitude que seule vient déranger la présence discrète et dévouée de Graziella, la gouvernante qui s'occupe de la maison. Louise n'a jamais connu un tel sentiment de plénitude. Elle écrit l'histoire d'une femme qui doit réapprendre à vivre après la disparition de son mari. Les mots viennent à elle tout naturellement.

Un jour, un jeune homme sonne à sa porte. C'est Luca, le fils de Graziella. Élève à l'Académie navale, il porte ses vingt et un ans avec une grâce insolente. Jamais Louise n'aurait pu envisager d'être troublée par un garçon de cet âge. Tenter de résister au charme de Luca serait pourtant aussi vain que de vouloir échapper à la moiteur de l'été. Au moment où elle cède à la sensualité de ce corps qui l'attire, elle apprend qu'un accident de voiture a grièvement blessé son mari. Fiction, fantasme et réalité se télescopent, mais dans quel but ? Louise doit se rendre au chevet de François, plus vulnérable que jamais. Forte de cette ferveur inattendue qui lui a ouvert les yeux, elle sait que l'instant est venu d'affronter tous les mensonges accumulés avec les années, quelles qu'en soient les conséquences...

Il y a des paysages dont la simplicité peut éclipser tout ce qu'on avait contemplé jusque-là, des retranchements volontaires qui vous révèlent à vous-mêmes, des rencontres qui ne peuvent se produire que lorsqu'on a fait le vide autour de soi. Roman sur la solitude nécessaire de l'écrivain, une solitude ni oppressante ni douloureuse, mais émancipatrice, De là, on voit la mer est une ode à la liberté, celle qui implique de faire des choix, de sacrifier ce qui n'a plus de raison d'être, liberté sans concession, qui peut sembler brutale, égoïste et déterminée, mais qui permet seule de créer, d'aimer à sa guise, de tenir la barre de son existence sans se soucier des préjugés ni des vents contraires... Un magnifique portrait de femme, tranchante et résolue, larguant progressivement les amarres, s'affranchissant de tous ses liens pour voguer sereinement vers une destination connue d'elle seule.

Philippe-Besson-2.jpg

Dernier article sur Philippe :

http://www.rezo-bazar.com/article-philippe-besson-retour-parmi-les-hommes-66878515.html

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Monique Lahoste : Poésie d'automne.

30 Octobre 2012 , Rédigé par Les federateurs du reseau Bazar Publié dans #Livres et poésies

 

Les circonstances de la vie n’ont pas permis à Monique de nous écrire pendant quelques mois. Elle nous revient avec ce magnifique poème : Évoquant ici, la fin de l’été, les couleurs de l’automne, s’achevant sur une note de Toussaint.

C’est superbe….. Merci.

 

 

 

2012-4712-allon.JPG

Agonie

 

Le littoral a refoulé ses hordes de touristes,

balayé la plage de ses baraques à frites,

débranché la sono des fêtards éméchés,

rendu la nuit aux riverains côtiers.

 

 A contre-pied s'en va l’été…

 

Volant d'ultimes coups de chaleur,

Septembre exhale ses senteurs d'automne;

 L'été retient son souffle, tremble et frissonne,

jetant çà et là des orages d'humeur.

 

A contrecœur l'été se meurt...

 

L'été s'enfonce dans les vagues grises

qui lèchent la plage et agonisent.

 Noyé de brumes matinales,

 il rampe vers d'autre littoral.

 

A contre-pas l'été s'en va.

 

Il va par l'océan porter vers d'autres rives,

 la douce tiédeur de la saison tardive,

 il va roussir les champs, les feuilles de l'érable

et au pays lointain fleurir l'été indien.

 

L'été s'efface pour laisser place.

 Déjà l'automne a planté ses couleurs,

enchante le promeneur,

    la lumière va vers son déclin,

le jour capitule bien avant l'heure

tardant à s'allumer matin.

 

L'été s'endort, l'été est mort.

 

Bientôt sera le temps de la nature en pleurs.

Le vent décoiffera les arbres, la pluie fouettera le marcheur,

la campagne offrira son squelette en lambeaux,

 il sera temps pour nous de fleurir les tombeaux.

 

(Septembre 2011)

2012 6890 allon

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Critique Littéraire ...l'affaire d'Antoine Eminian

22 Octobre 2012 , Rédigé par Les federateurs du reseau Bazar Publié dans #Livres et poésies

Antoine Eminian nous a déjà proposé une douzaine de critiques de livres pour Rezo-Bazar, en abordant différents genres littéraires : le thriller avec « Avant d’aller dormir » de S.J.Watson, les voyages et explorations avec « Dictionnaire amoureux des explorateurs » de Michel Le Bris ou bien plus simplement les romans avec des auteurs aussi variés que Philip Roth, Jim Harrison, Jules Romains ou Christine Orban et j’en passe. Une courte interview s’imposait.

Le-Bouquineur 4016

 Antoine, je devine que tu dois beaucoup lire et depuis longtemps ?

C’est exact, encore que ce soit relatif, mais disons que je lis un bouquin par semaine. Tout petit, comme Obélix tombé dans la marmite de potion magique, moi je suis tombé dans les livres et je ne m’en suis jamais remis.

Et, si on se souvient qu’à l’époque de mon enfance (je suis né en 1952) la télévision n’est arrivée dans nos foyers qu’après que je sache lire, tout devient évident. Enfant, les livres m’ouvraient les portes du monde et qui aurait eu envie de les refermer ?

 

As-tu des genres littéraires préférés ?

En fait, ça dépend des époques. Aux différents âges de la vie nos intérêts évoluent et nos goûts changent, c’est aussi valable pour le choix de mes lectures. Pour faire court, disons que dans ma bibliothèque (j’ai dépassé les deux milles livres cette année) tu trouveras aussi bien tous les Harry Potter (si ! si !) que le marquis de Sade ; Raymond Chandler et Balzac, le Livre des Morts Tibétains et tous les Tintin, l’Histoire de France de Michelet et des bouquins du philosophe Michel Foucault, les romans d’Umberto Eco ou de Stephen King. Beaucoup de romanciers américains de Caldwell à Jim Harrison. Tous les genres pour tous les goûts.

 Aujourd’hui, après avoir butiné à droite et à gauche, j’en reviens aux classiques et je me délecte particulièrement des écrivains ayant du style, Balzac, Proust, le XIXe siècle en général. Lire un texte bien écrit qui roule en bouche ou distille une petite musique muette, c’est pour moi le comble du bonheur.   

Les critiques de livres parues dans Rézo-Bazar ont-elles été écrites spécialement pour nous ?

J’avouerai que non. En fait depuis cinq ans à peu près, j’ai découvert le plaisir d’écrire des critiques des livres que j’avais lus. Ca a redoublé mon plaisir de lire, car maintenant je lis en pensant à ma future critique, crayon en main je prends des notes au fur et à mesure que je lis un ouvrage. J’ai commencé par les placer chez Amazon qui en contrepartie me file régulièrement des bouquins gratuitement et un autre site sur Internet qui m’a contacté, en fait autant contre un article chez eux aussi. Du coup j’ai décidé de me lancer dans le grand bain.

 C'est-à-dire ?

Je viens de créer un blog entièrement dédié aux livres. J’y ai placé toutes mes critiques (245 à ce jour) et il y en aura une nouvelle chaque semaine. J’ai prévu aussi d’écrire quelques textes liés aux livres (mon avis sur les liseuses électroniques, par exemple). Il y a aussi un « Top » de mes derniers coups de cœur de lectures. Dingue de lectures et de livres, j’espère faire partager ma passion aux autres. Car n’oubliez jamais cette vérité, « on n’est jamais seul avec un livre ».

 Antoine, tu nous en as trop dit ou pas assez, où peut-on trouver ton blog ?

Il s’appelle LE BOUQUINEUR et il se trouve à cette adresse http://lebouquineur.hautetfort.com/  

 

Alors, maintenant, Antoine a besoin de vous.

Afin de créer un frémissement sur la Toile et faire repérer ce blog par Google et les autres moteurs de recherches, pouvez-vous aller y jeter un œil pour en lire quelques pages et éventuellement le faire connaître autour de vous…

Il vous en remercie par avance.  

On y va de suite ! 

http://lebouquineur.hautetfort.com/  


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