La petite histoire du BHV 4/12
16 Avril 2014 , Rédigé par Les federateurs du reseau Bazar Publié dans #BHV d'hier
Les premières acquisitions de Xavier Ruel
En 1866, Xavier Ruel prend le bail de l’immeuble du 54 rue de Rivoli (dont le propriétaire était Monsieur Cibiel) et le 1 rue des deux portes saint Jean et nomme alors son magasin : Le Grand Bazar de l’Hôtel de Ville.
Avec le n° 1 de la rue des deux portes Saint Jean aujourd’hui comblé par l’édifice, il réserve à la vente : l’entresol, le RDC et le premier étage et loge du personnel dans les étages supérieurs.
Il y vend de la bimbeloterie, de la quincaillerie, des chaussures et des articles de Paris.
En 1867, il se lance en plus, dans le commerce de gros de tabletterie.
Les employés : A cette époque : La jeune fille après un stage d’apprentie au pair chez un commerçant peut se présenter dans un Grand Magasin. « Les demoiselles des magasins » sont payées avec un fixe et une guelte selon le type d’article. Elle gagne 150 à 200F par mois. Ce salaire peut être amputé d’amendes : pour retard, erreur de chiffre, de son code vendeur etc…
Ces amendes seront abolies en 1892 par la chambre des députés, mais le Sénat vote alors une loi qui limite le montant des amendes au quart du salaire perçu.
Le mariage d’un vendeur avec une vendeuse est une cause de licenciement. On ne tolère pas les femmes enceintes, celle-ci serrent leurs vêtements pour cacher leur état. Zola nous fait vivre dans son roman le Bonheur des Dames, la vie de ces femmes.
La période du siège de Paris et de la commune 1871 est une époque difficile.
Xavier Ruel, homme philanthropique qui se souvient de son enfance fait distribuer chaque matin 1000 livres de pain. Il organise des caisses de prêts de secours et de retraite pour ses employés. Xavier Ruel s’occupe des déshérités, il s’intéresse aux familles de ses employés, il fait des dons pour les naissances et les mariages.
Il fera distribuer aux nécessiteux de nombreux secours : charbon, couvertures, vêtements et chaussures.
Il fonde un dispensaire, rue du Cloître Notre-Dame.
En 1875, il crée au 18 rue de la Verrerie une pension alimentaire où l’on paie 40 centimes (6 euros environ ) le repas à 4 plats.
On achète le ticket chez les buralistes. Après enquête, il faisait distribuer aussi des cartes gratuites.
Une Société Sportive est créée à l’usage de ses employés.
Ce lieu qui abrite aujourd'hui le couturier Alaia sur sa droite et la grande salle, hébergeait sur la gauche : Le CE, des salles d'US BHV ainsi que des salles pour les représentants syndicaux...
A suivre ...
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