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Le blog du Réseau Bazar BHV
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Journées du Patrimoine et un extrait du livre de Martine Mallein

15 Septembre 2010 , Rédigé par Les federateurs du reseau Bazar Publié dans #Livres et poésies

 

Vous trouverez un extrait de l'article de Martine ci-dessous, mais je vous invite à lire la totalité du texte dans la rubrique  Culture: livres, films, Théatre en  cliquant sur l'article à droite, sur le Blog.

"Les journées européennes du patrimoine des 18 et 19 septembre prochains ont pour thème cette année « Les grands Hommes : quand femmes et hommes construisent l’Histoire ». Le Ministre de la culture Frédéric Mitterrand  a voulu « saluer ainsi la mémoire des figures de notre Histoire ».

Le patrimoine que j’ai eu la chance de découvrir dans mon village du Berry m’a donné le plaisir de rencontrer dans le temps, sorte de dialogue intemporel, une famille de grands architectes du XVIème siècle et du début du XVIIème, les Androuet du Cerceau et de lier connaissance, si je peux dire, avec l’épouse du roi Henri IV,  la florentine, Marie de Médicis. ..."

 "...Je vous entraîne avec plaisir dans leur sillage, occasion de réunir l’Homme et les Lieux. Je vous invite tout d’abord à nous rendre à l'enseigne du Cerceau, rue des Petits Augustins, à Paris !

 Sous François ler …..À  23 ans, le jeune Androuet, un petit pécule en poche, ses carnets de croquis à la main, va traverser la péninsule…

 Les années passent…… son ouvrage « Les plus excellents Bastiments de France », recueil très précieux, photographie de la France au XVIe siècle, parvenue jusqu’à nous. …

Louvre

Le livre "Les Plus excellents bâtiments de France" de Jacques Androuet du Cerceau prolifique créateur et architecte,  est le summum de la culture de la Renaissance Ce recueil de 116 dessins reproduits pour la première fois à la plume par l’auteur décrit les 30 plus célèbres châteaux de la Renaissance : Chambord, Blois, Chenonceau, Amboise, Fontainebleau, le Louvre, Chantilly, St Germain en Laye dont nous parlerons prochainement etc…

Amboise le chateau 2

…Si je vous ai convaincu sur l’importance de cet architecte, un peu oublié certes, mais qui a fait récemment l’objet d’une très belle exposition à la Cité du Patrimoine et de l’Architecture au Palais de Chaillot, vous pourrez par un bel après-midi vous rendre à Verneuil, tout près de Chantilly et faire une agréable promenade. La petite ville située en Blois chateau courlisière de la forêt d’Halatte vous permettra de découvrir des vestiges gallo-romains, un musée, unique en Europe, qui retrace l'histoire en relief rapportant les traces et la mémoire de la pierre du néolithique jusqu'à la seconde guerre mondiale, mais vous pourrez surtout aller voir les restes du château de Verneuil, seuls les soubassements n’ont pas été détruits par les Condé, jaloux de la beauté du site, faisant concurrence à Chantilly et le Manoir de Salomon de Brosse.  

 

Je me tiens à votre disposition si cette aventure à Verneuil vous tente.

Martine MalleinEh ! Oui, la maison de Salomon de Brosse existe encore, alors suivez-moi dans cette direction. Qui est Salomon de Brosse, cet architecte protestant dont on ne parle pas souvent et dont je me suis fait le défenseur avec mes amis Mr et Mme Sarrazin qui ont créé l’association des Amis du Vieux Verneuil.

Pourquoi le défendre me direz-vous ? Il est en fait l’architecte de la petite ville nouvelle d’Henrichemont, créée en 1608 par Sully, dont ma famille est originaire. J’ai eu la curiosité de mieux le connaître ou plutôt de le découvrir et pendant deux ans avec Gérard nous avons sillonné la France, jusqu’à Sedan. Pas de chance pour les châteaux, ils sont presque tous détruits, mais, il reste encore quelques merveilles architecturales. ……

 

Et la suite, me direz-vous, vous la découvrirez dans le livre que j’ai écrit « L’architecte et sa reine » et qui reprend la vie de ces trois personnages, Jacques ler Androuet du Cerceau, Salomon de Brosse et la Reine Marie de Médicis...

  .... Je conclurais en reprenant les propos de M. le Ministre de la Culture à l’occasion des ces 27ème journées européennes du patrimoine :

« Le temps n’efface pas les traces des grands hommes » « l’Andromaque d’Euripide déjà portait cette conviction intime et fondamentale, dont le patrimoine porte jusqu’à aujourd’hui le témoignage. »

 

 

Tous nos remerciements,  Martine,  pour cette partie d'Histoire ignorée de beaucoup

 

 

 

 

 

 

 

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Extrait de: " l'architecte et la reine" de Martine Mallein-Leguédois ; Les Androuet du Cerceau

15 Septembre 2010 Publié dans #France 5 Centre

Les journées européennes du patrimoine des 18 et 19 septembre prochains ont pour thème cette année « Les grands Hommes : quand femmes et hommes construisent l’Histoire ». Le Ministre de la culture Frédéric Mitterrand  a voulu « saluer ainsi la mémoire des figures de notre Histoire ».

 

Le patrimoine que j’ai eu la chance de découvrir dans mon village du Berry m’a donné le plaisir de rencontrer dans le temps, sorte de dialogue intemporel, une famille de grands architectes du XVIème siècle et du début du XVIIème, les Androuet du Cerceau et de lier connaissance, si je peux dire, avec l’épouse du roi Henri IV,  la florentine, Marie de Médicis.

Je vous entraîne avec plaisir dans leur sillage, occasion de réunir l’Homme et les Lieux.

 Je vous invite tout d’abord à nous rendre à l'enseigne du Cerceau, rue des Petits Augustins, à Paris  !

Sous François ler, autour des années 1535, on vient boire chez ce cabaretier, marchand de vin,  dénommé Androuet, dont l'enseigne est un cerceau de tonneau. On vient s'y amuser, rencontrer les amis de toujours, des compagnons de passage et discuter du « petit » qui a tiré sa révérence pour découvrir l’Italie. Sa besace sur le dos, à  23 ans, le jeune Androuet, un petit pécule en poche, ses carnets de croquis à la main, va traverser la péninsule, par étapes, et y demeurera en tout 7 ans à la découverte des trésors antiques dont il a tant entendu parler.

Toute son existence sera marquée par les souvenirs qu'il rapportera de ses deux voyages italiens. Il gardera toujours en mémoire ces édifices qu'il a contemplés, sources de son inspiration future. Il fera donc partie de ceux qui initièrent la Renaissance en France et tout particulièrement en architecture. Le style gothique sera remis en cause, on parla même de "vilaine et folle carapace faite par et pour un monde barbare".

Dès lors, il va mener une vie très active et bien remplie entre Tours, Orléans et Paris. Il obtient du roi François ler, le 28 juin 1545 des lettres patentes lui accordant pour 3 ans une complète protection contre la vente de copies non autorisées de ses « … ouvraiges  et figures d’architectes, corniches, moresques et compartiments… ». C’est  dire qu’il est bien en cour ! Il est vrai que son amie, Renée de France, duchesse de Ferrare, entretient des relations privilégiées avec la duchesse d’Angoulême, mère du Roi. Jacques Androuet du Cerceau sera très vite séduit par la Religion prétendue réformée.

 Les années passent, il devient incontournable en tant qu’architecte, créateur d’ornements, publie des recueils ayant trait aux arts décoratifs, il sera surtout un extraordinaire descripteur et illustrateur de 30 châteaux français, à la demande de Catherine de Médicis et de Charles IX, ce dont témoigne avec un raffinement certain son ouvrage « Les plus excellents Bastiments de France », recueil très précieux, photographie de la France au XVIè siècle, parvenue jusqu’à nous.

 Le siècle d’Androuet du Cerceau fut aussi celui des guerres de religion. Jacques Androuet se trouve au milieu de la tourmente. Il quitte Orléans pour Verneuil-en-Halatte, petite ville de l’Oise,  centre de ralliement protestant. Il s'y réfugie un premier temps. La petite communauté de Verneuil regroupant architectes et artisans représentant tous les corps de métier, vit tranquillement au pied du magnifique château en cours de construction commandé par Philippe de Balainvilliers.

Ainsi fut créé à Verneuil un véritable « cabinet d’architectes » bâti sur les Antiques, préconisant une meilleure distribution des espaces : « Commodités du dedans et symétrie du dehors ».

 Sa plus belle réussite, trois fils, une fille mariée à Jehan Brosse et pour leur plus grande gloire, nous ne retiendrons de leur immense travail, que :

            Baptiste et le Pont-Neuf à Paris

            Jacques et la Grande galerie du Louvre

            Charles et le pont Henri IV de Chatellerault   

 

Trois petits-fils célèbres :

            Jean et Fontainebleau

            René, voyer fidèle de Sully, en Poitou

            Salomon de Brosse et le Palais du Luxembourg

           Et, toujours Verneuil pour eux tous.

 

Jamais il n’abandonnera sa religion.  La vieillesse venue, il part dans le pays de Calvin, à Genève. Il s’éteindra en 1585 ou au début 1586 à Genève ou Annecy

 L’histoire de Jacques ler Androuet du Cerceau ne s’arrête pas à sa mort, en 1586. Il a formalisé les grands principes qui fondent l’architecture à la Française.

 

Si je vous ai convaincu sur l’importance de cet architecte, un peu oublié certes, mais qui a fait récemment l’objet d’une très belle exposition à la Cité du Patrimoine et de l’Architecture au Palais de Chaillot, vous pourrez par un bel après-midi vous rendre à Verneuil, tout près de Chantilly et faire une agréable promenade. La petite ville située en lisière de la forêt d’Halatte vous permettra de découvrir des vestiges gallo-romains, un musée, unique en Europe, qui retrace l'histoire en relief rapportant les traces et la mémoire de la pierre du néolithique jusqu'à la seconde guerre mondiale, mais vous pourrez surtout aller voir les restes du château de Verneuil, seuls les soubassements n’ont pas été détruits par les Condé, jaloux de la beauté du site, faisant concurrence à Chantilly et le Manoir de Salomon de Brosse.

 

Martine MalleinJe me tiens à votre disposition si cette aventure à Verneuil vous tente.

Eh ! oui, la maison de Salomon de Brosse existe encore, alors suivez-moi dans cette direction. Qui est Salomon de Brosse, cet architecte protestant dont on ne parle pas souvent et dont je me suis fait le défenseur avec mes amis Mr et Mme Sarrazin qui ont créé l’association des Amis du Vieux Verneuil.

 Pourquoi le défendre me direz-vous ? Il est en fait l’architecte de la petite ville nouvelle d’Henrichemont, créée en 1608 par Sully, dont ma famille est originaire. J’ai eu la curiosité de mieux le connaître ou plutôt de le découvrir et pendant deux ans avec Gérard nous avons sillonné la France, jusqu’à Sedan. Pas de chance pour les châteaux, ils sont presque tous détruits, mais, il reste encore quelques merveilles architecturales.

 

Né à Verneuil-en-Halatte en 1570,  très tôt, il va travailler avec son grand-père puis ses oncles, son père et toute leur parentèle à la construction du château de Verneuil.

A la suite du décès du roi Henri IV, Brosse va grandir en notoriété.  En fait, il bénéficiera de la manne de la régente, Marie de Médicis, de la réputation qu’elle lui a faite et les Grands suivront. Après Henrichemont, ce seront six beaux hôtels parisiens, puis les châteaux de Blérancourt, de Coulommiers et bien d’autres encore, comme le Parlement de Rennes, la façade de Saint-Gervais-Saint-Protais à Paris, la salle des Pas perdus au Palais de justice de Paris. En quinze ans, Salomon, architecte à la mode, a considérablement travaillé s’appuyant largement sur Charles du Ry, le fidèle des fidèles, « rationalisant » le style des demeures, ouvrant la porte à l’architecture qui s’épanouira avec François Mansart et Jacques Lemercier.

 Hôtels et châteaux dégagent les mêmes caractéristiques, la symétrie, l’horizontalité, le corps de logis ouvre sur cour et jardin, l’équilibre est donné par les pavillons. Il  joue avec la superposition des trois ordres, abandonnant l’ordre colossal, il ornemente les murs entre les pilastres par de simples panneaux. Il crée des galeries en demi-cercle, surmontées de terrasses, invente le pavillon d’entrée qui devient porte-cochère dans ses réalisations parisiennes. Progressivement, il voudra oublier la brique au seul profit de la pierre qui deviendra le matériau privilégié utilisé à l’époque de Louis XIV.

 Mais son fleuron sera le Palais du Luxembourg. Je ne peux que vous inviter à vous promener en cette période automnale dans les jardins de notre Sénat, vous trouverez bien l’occasion de le visiter.

 Petit histoire des deux contrats signés pour « la maison » de Marie de Médicis.

… L’accord passé entre la Reine et de Brosse prévoit un contrat d’architecte, classique, rémunéré selon la somme forfaitaire annuelle convenue de 2400 livres. Rien à dire à ce sujet.

 Par contre, aucune entreprise ne veut  répondre à l’adjudication lancée au prix de 750 000 livres. Des proclamations sont faites, des affiches de l’appel d’offres sont apposées à Paris, l’architecte relance l’adjudication en septembre puis en décembre 1614. En vain. Les entrepreneurs généraux connaissent le sous-sol, ce sont des carrières qui le jonchent, ce qui explique leur prudence. Ils ne savent pas ce qu’ils vont trouver pour arrimer sérieusement au sol la future construction. L’architecte, qui lui aussi a fait office de maçon  et a connu tous les corps de métier pendant sa jeunesse  lors de sa formation auprès de

son grand-père, est plus téméraire. A plusieurs reprises lorsqu’il lance les chantiers, il ne tient pas compte de la qualité du sol. Il imposa ses plans.

Faute d’entreprises, il décide de devenir lui-même le maître d’ouvrage du chantier. Il crée à cet effet une association entre son neveu, Jean, son fils, Paul, et lui-même. Il assumera ainsi la faisabilité de son projet, arrêtera  l’enveloppe financière, son coût d’investissement est ferme et définitif. Grosse erreur ! Sa responsabilité d’entrepreneur est majeur et couvre tous les corps de métier.

 

Les travaux commencent et la Reine vient poser la première pierre, le 2 avril 1615. Il déménage et s’installe au Petit Luxembourg pour coordonner les travaux.

 A son grand dam, ce qu’il ignore encore dans l’euphorie de l’ouverture du chantier, c’est qu’il devra subir d’une part, un arrêt non programmé des travaux pendant les trois années d’exil de la souveraine à Blois, puis, d’autre part, à la reprise du chantier, l’intransigeance de Richelieu qui fera pression sur la Reine-mère, pour ne lui octroyer aucun crédit supplémentaire en dépit de l’augmentation flagrante des prix, et qui plus est, ira jusqu’à lui faire un mauvais procès.

 Marie de Médicis, nous la connaissons souvent d’une manière scolaire. C’est l épouse italienne d’Henri IV. Ses crises d’autoritarisme sont fréquentes, les disputes avec le roi innombrables, Sully se doit souvent d’intervenir pour calmer le jeu, on la connaît jalouse, et il y a de quoi. Bref, à quoi correspondent ces trois ans d’arrêt du chantier du Luxembourg ? On peut parler de la tragi-comédie de Blois !

Concini et son épouse Léonora Galigaï sont morts. C’est la première crise entre Louis et sa mère. Les négociations vont bon train. Marie, par l’intermédiaire de Richelieu adresse un certain nombre de suppliques au Roi. Il demeure implacable. Luynes lui confirme la position irréversible du Roi. Il va même jusqu’à interdire à ses sœurs, à Gaston, de dire adieu à  leur mère. Il lui signifie qu’elle doit se retirer à Moulins et, en attendant que le château y soit  remis en état, qu’elle aille à Blois !

L’ex-régente part en vaincue à Blois, grossièrement bafouée par la foule. Elle laisse Paris, le 3 mai 1617.

 Elle a pris soin de cacher ses bijoux, tout près d’elle. Elle ne verra plus son cher « Meller » comme elle l’appelle, son bijoutier qu’elle a fait venir de Florence, tout spécialement, Mellerio, qui lui a dessiné et exécuté tant de merveilles. Ses cassettes sont avec elle, elle y veille personnellement.

A Blois, elle s’ennuie. Elle a fait appel à Salomon de Brosse pour lui construire une petite extension du château. Elle intrigue. Dans la nuit du 21 au 22 février 1619, un simple valet de chambre s’insinue dans le château, convainc Marie de le suivre. Telle une héroïne de roman, elle s’échappe par sa fenêtre du second étage, atteint péniblement, grâce à une échelle, la terrasse, et, de là, attachée par des cordes » - elle a le vertige, elle a trop d’embonpoint -, on la pousse, on la tire pour passer par la fenêtre, mais néanmoins se fait glisser le long du terre-plein jusqu’au sol. A son grand dam, elle perd au cours de cet exercice périlleux, l’une de ses précieuses cassettes de bijoux qu’elle avait cachée dans son lourd manteau. « Enfin, bras dessus, bras dessous, entre deux compagnons, comme une grosse ribaude en bonne fortune, elle traverse la ville, » puis le pont sur la Loire. Un cocher l’attend, son carrosse file sur Loches où elle retrouve le duc d’Epernon.

 Et la suite, me direz-vous, vous la découvrirez si je vous en ai donné envie, dans le livre que j’ai écrit « L’architecte et sa reine » et qui reprend la vie de ces trois personnages, Jacques ler Androuet du Cerceau, Salomon de Brosse et la Reine Marie de Médicis.

 Je conclurais en reprenant les propos de M. le Ministre de la Culture à l’occasion des ces 27 èmes journées européennes du patrimoine : « Le temps n’efface pas les traces des grands hommes » « l’Andromaque d’Euripide déjà portait cette conviction intime et fondamentale, dont le patrimoine porte jusqu’à aujourd’hui le témoignage. »

 



[1]  Les 750 000 livres représentent en gros le vingtième du budget de la France à cette époque.

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Jean Pieters, notre doyen, grand sportif a fêté ses 90 ans.

14 Septembre 2010 , Rédigé par Les federateurs du reseau Bazar Publié dans #Echos des membres

Remerciements à son voisin Dominique, pour l'introduction et les photos qui illustrent cet article.

Pieters PelotonJean fut coureur cycliste dès 1936.

A l'issue de sa carrière pro, il a été engagé au Bazar de l'Hotel de Ville et a remporté de nombreuses victoires sous les couleurs de l'entreprise.

En 1960, il est devenu directeur sportif de l'équipe, tout en poursuivant sa carrière au Bazar.

Depuis, le début des années 80, il coule une retraite tranquille au Plessis Trévise et a gardé sa passion pour la "petite reine" intacte.

Portrait JP

Portrait Aimé Calandri  Et maintenant, Jean Pieters vu par Aimé Calandri

Jean PIETERS, je l’ai connu à la fin des années quarante lorsque, adolescent, je faisais de « petits boulots »dans les quartiers des coureurs des vélodromes parisiens. Il faisait partie du gotha du cyclisme français. Il avait remporté « la Roue d’Or Internationale » autour du lac Daumesnil et  avec divers équipiers de nombreuses courses à l’américaine : Vanstenbergen, Schulte, Carrara, Coppi sont épinglés  à son palmarès. Il participa également plus qu’honorablement aux célèbres « 6 Jours de Paris ».

PietersJean[1]Je l’admirais…et l’évitais : il parlait des « choses » de la vie d’une façon qui ne choque plus aujourd’hui …je rougissais. Un jour un grand manager m’a dit : « tu est dans l’équipe de Pieters ? Ah ! Celui-là s’il avait eu la langue et la… moins longues il aurait été champion de France ». Il a toujours dit crûment ce qu’il pensait, cela lui a nuit parfois, mais il est comme çà Jean !

 Fin 1951 grâce à Marcel Laloyau nous sommes rentrés au B.H.V. Lui par la grande porte, moi par une plus petite. Vous pensez, il venait de chez les pros !!! En plus de la piste il avait couru sur route, à peine 2 ans plus tôt Paris-Roubaix entre autres.

Dès la saison 1952 il a engrangé les succès dans les classiques corporatives, remportant plusieurs titres de champion interentreprises tout en continuant à gagner sur piste. Dès le début il fût attentif à mes participations ; il m’encourageait « accroches toi Grand Fusil » ! Moi dans mon rôle de « gregario » comme disent les italiens je lui passais ma roue lorsqu’il crevait. Peu à peu je me suis  hissé à son niveau… quelquefois ! Il était heureux je crois que je réussisse à vélo et dans la vie professionnelle.

Pieters 1

 

La vie ne l’a pas épargné : de nombreuses « gamelles » à vélo qui l’ont laissé couturé comme un vieux Sioux. Les deuils ne l’ont pas non plus épargné. Courageux à vélo, il le fut dans la vie : digne dans le malheur et réaliste dans le présent.

 

Mais si Jean avait un gros cœur de sportif, je peux dire qu’il a toujours eu un grand cœur d’homme. Sa valeur sportive, puis sa fonction professionnelle auraient pu le rendre imbu. Ce ne fut jamais le cas. Je ne puis citer ci tous les menus et grands services qu’il rendit à des proches en difficulté  notamment à la fin de leur vie. « C’est normal », répond  t’il lorsqu’on lui en parle « cela fait partie de moi-même ! » et il ajoute : « Effectivement que j’ai un beau palmarès à vélo mais celui auprès des filles n’est pas mal non plus ! ».

Sacré INDIEN  tu ne changeras jamais ! Longue vie à toi.

Quand on te connait bien, on ne peut que t’aimer.

 Aimé CALANDRI  

  Bon anniversaire Jean !

 

anniversaire JEAN bis

Merci beaucoup Aimé, pour cette magnifique description de Jean Pieters.

J'ajouterai qu'en plus de son oeil affirmé sur les jolies femmes, on lui connait un tempérament très taquin!

 

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11 septembre, Une journée mémorable par Antoine Eminian.

10 Septembre 2010 , Rédigé par Les federateurs du reseau Bazar Publié dans #Livres et poésies

Antoine Eminian, écrit remarquablement des nouvelles. Inscrit depuis peu sur le rezo-bazar, Antoine nous fait partager  ici une courte nouvelle en mémoire du triste anniversaire des attentats du 11/09 contre les «  Twin Towers » de New York. Vous apprécierez le style, le sujet est traité avec humour et  aussi beaucoup de respect.

L'action se passe à New York

 

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Une journée mémorable

Tout s’était bien passé, le beurre avait été étalé avec succès sur la biscotte sans qu’elle ne lui éclate dans les doigts, puis la cuillère de miel avait nappé la tartine sans que le liquide sucré et épais ne lui coule sur la main ou ne s’égoutte sur la table. Satisfait de son ouvrage il contempla son festin un court instant avant de plonger l’objet de son désir dans son bol de café noir. La trempette fut courte mais suffisante hélas ! pour qu’alourdie par le poids du liquide, la moitié de la biscotte retombe dans le liquide alors que d’un geste rapide il se préparait en l’enfourner dans son gosier avide. Le choc brutal annula tous les aspects positifs de cette entame de petit-déjeuner. Le café violemment expulsé avait maculé sa manche de pyjama et le dessus de ses cuisses alors que sa main se cramponnant au morceau rescapé eut un effet inverse à celui recherché, la pression s’accentuant sur la tartine l’explosa en morceaux collants et gluants qui se répandirent sur la table, certains comme animés d’un esprit diabolique poussant le vice à rebondir sur ses genoux avant de s’écraser sur la moquette. Un voile de contrariété traversa son regard ; dieu merci ! Il était sous Euphytose depuis plusieurs semaines et il contint son exaspération mais il n’avait plus faim et son petit-déjeuner tourna court. Il se leva de sa chaise, écrasant et collant sous ses chaussons les éclats de biscotte répandus précédemment et se dirigea vers la cuisine avec le plateau maculé des restes de son repas matinal avorté. Le court trajet fit souffrir la moquette et l’arrivée dans la cuisine se fit dans les craquements de la biscotte collée sous ses semelles entrant en conflit avec le carrelage. La vaisselle fut torchée, le beurre et le miel rangés dans leurs placards avec brusquerie et les sols récurés avec une éponge qui y rendit l’âme. Il prendrait un café plus tard, dans un établissement dédié à la chose quand il sortirait.

            Légèrement agacé il entra dans la salle de bain.  La mousse parfumée et délicatement étalée sur ses joues lui rendit sa sérénité un court instant, jusqu’à ce que le rasoir ne lui arrache sournoisement un minuscule bouton dissimulé sous l’onctuosité blanche qui devint rapidement rouge. Abandonnant rageusement l’outil à lame au fond de l’évier il s’empara d’une serviette pour éponger l’hémorragie qui en prenait à son aise. Aussitôt le linge se transforma en une chose infâme et humide mêlant le sang et la mousse en une boue gluante qu’il jeta prestement dans le panier à linge sale en osier. Il s’engouffra dans la cabine de douche et s’abandonna au jet brûlant qui le purifia des souillures du couteau malintentionné. L’odeur du savon parfumé à l’huile de coco, la vapeur qui s’accumulait dans l’espace étroit, la chaleur apaisante et le ruissellement de l’eau reconstituaient inconsciemment un environnement prénatal qui l’apaisait. Malheureusement le temps passait et il dût interrompre cet instant de bonheur parfait et régénérant. Il décrocha le pommeau pour se rincer méthodiquement mais l’objet métallique dans sa main savonneuse lui échappa et s’abattit sur son arcade sourcilière qui ne put résister au choc. Une nouvelle fois le sang jaillit, en gros bouillons cette fois, inondant la cabine de flots moussus et rougeâtres qui disparaissaient dans la bonde sous ses pieds. Un remake d’un film d’Hitchcock pensa-t-il un court instant alors qu’il hurlait in petto sous le coup de la douleur soudaine. Le drap de bain lui aussi finit dans le panier en osier. Un sparadrap sous la gorge, un autre au coin de l’œil, une barbe mal rasée, son reflet dans la glace témoignait des combats qu’il avait livrés depuis son réveil. Ses collègues de bureau pourraient jaser toute la journée il n’en avait que faire.

            Séché mais amoché il entreprit de se vêtir,  pantalon,  chemise puis la cravate. Le nœud lui résista longtemps mais il s’y attendait. Néanmoins cette résistance farouche causa l’arrachement du bouton de col et il commença à s’énerver un peu. Le temps passant inexorablement il n’avait plus le loisir de changer de chemise et donc de cravate assortie qui l’aurait obligé à repasser par la séance du nœud. Il enfila sa veste, prit ses papiers et ses clés sur le guéridon de l’entrée ainsi que son attaché-case avant de quitter son appartement.

            Il appela l’ascenseur mais au bout de cinq minutes quand il constata que le voyant lumineux indiquait que la cabine stagnait au rez-de-chaussée, il se lança dans l’escalier dont il dévala les marches. Erreur funeste car dans sa hâte il avait mal fixé un  lacet et le gag éculé frappa encore ; c’est sur le ventre qu’il descendit les dernières marches. Le costume en avait souffert plus que lui, veste froissée et genou taché. Son calme fondait à mesure que les évènements fâcheux s’empilaient. Le portier le salua quand il émergea de l’immeuble non sans lui adresser un regard où l’étonnement se mêlait à la contrariété. Il ne l’avait jamais vu dans une telle tenue ; son allure négligée et son look général contrastaient avec l’image du cadre dynamique tiré à quatre épingles qui était la sienne habituellement. D’ailleurs tous les habitants de cet immeuble affichaient des manières et des moyens en harmonie avec le standing de cette résidence et le portier dans son uniforme impeccable était la vitrine de cette respectabilité et il entendait bien la faire respecter. Si cet incident de parcours devait se répéter il devrait aborder le sujet avec ce locataire.

063001 NY 05            Sur son injonction un taxi jaune se gara immédiatement devant le trottoir et s’engouffrant dans le véhicule il donna l’adresse au chauffeur, un Jamaïcain en dreadlocks qui écoutait en sourdine, dieu merci, une cassette de Bob Marley. Le véhicule s’engouffra dans le flot de circulation qui de Central Park ouest jusqu’au sud de Manhattan promettait d’être dense. Calé au fond de la banquette, il consulta son agenda électronique, un « cadeau » de la direction de son entreprise à tous les cadres supérieurs.

070201 NY 24 

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 La boite ne lésinait pas sur les cadeaux quand sa rentabilité en dépendait se dit-il. L’alarme électronique lui indiqua que la réunion de direction allait débuter dans cinq minutes et qu’il y serait en retard. Arriver en retard à cette réunion extrêmement importante aujourd’hui puisque l’organigramme général allait certainement se trouver bouleversé, dans cet accoutrement pas très reluisant, l’excéda au plus haut point. Se penchant vers le conducteur il lui promit un pourboire alléchant contre une prouesse de conduite en milieu urbain. 063001 NY 24

L’œil du black s’alluma et le moteur ronfla ce qui obligea un livreur en vélo à faire un écart acrobatique tout en jurant contre ces cabs qui prenaient la ville pour leur jardin. Le chauffeur monta le son du lecteur de cassettes et les basses du reggae couvrirent tous les bruits venant de l’extérieur, « Rastaman vibrations oh ! yeah ! …. » hurlait Bob dans l’habitacle du taxi qui filait sur Broadway.

 070601 NY 05           Le cadran de sa montre indiquait la date du onze septembre 2001 et il était 8h45, la réunion venait de débuter ponctuellement comme toujours, il en était certain.

 C’est alors que levant les yeux vers le sud il aperçut comme tous les new-yorkais une immense fumée noire en provenance des tours du World Trade Center où se tenait cette foutue réunion dont il avait raté le début.          

 

  twins in fire

Bravo et merci Antoine, de nous avoir écrit cette Nouvelle à l'occasion de ce triste anniversaire.

Cet attentat restera longtemps gravé dans nos mémoires!

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Le roman « l'Architecte et sa Reine » écrit par Martine Mallein-Leguédois

6 Septembre 2010 , Rédigé par Les federateurs du reseau Bazar Publié dans #Livres et poésies

Martine MalleinMartine Mallein réputée pour son intégrité et son sérieux lorsqu’elle travaillait au BHV et bien connue  par les Henrichemontais pour son investissement dans l'histoire de la Principauté de Sully, nous invite à une lecture-détente en publiant son premier roman historique, captivant et dramatique:

« l'Architecte et sa Reine ».

1ere couv architec reine

S de Brosse palais luxembourgElle nous entraîne à la suite de l'architecte Salomon de Brosse dont la vie bien remplie fut un long chemin prestigieux, souvent cocasse, riche en tribulations, mais aussi âpre et bouleversant.

Nous sommes au début des guerres de religion lorsque naît en 1571, le fils de Julienne Androuet et de Jean Brosse, ce petit-fils du grand architecte Jacques Androuet du Cerceau, connu pour son recueil de dessins des châteaux, maisons de plaisance, jardins intitulé « les Plus excellens bastiments de France», véritable recensement des belles demeures du XVIè siècle réalisé à la demande de Catherine de Médicis et Charles IX.

Ci-dessus :Salomon de Brosse au Palais du Luxembourg

L'histoire commence loin de Paris, à l'écart des premiers massacres entre Huguenots et Catholiques, au petit hameau de Mont-la-Ville qui se révèle, pour cette famille de protestants, un havre de paix.

Salomon de Brosse travaille dès son plus jeune âge avec son grand-père, Jacques Androuet du Cerceau, ses oncles et son père à la construction du château de Verneuil en Halatte en Picardie où il naquit.

chateau de verneuil coté entrée S DE Brosse gravure XVIIVerneuil en Halatte le chateau de S de Brosse 

gravure du Chateau de Verneuil en Halatte et le Chateau de Salomon de Brosse

St Gervais, St Protais

C’est le même homme dont nous avions parlé sur le blog qui de 1617à 1621 travailla sur le plan de la façade de l’église st Gervais-St Protais à côté du BHV. 

 Martine nous raconte  que des années plus tard, la vie de Salomon de Brosse, aux côtés de l'épouse d'Henri IV, Marie de Médicis, se révèlera particulièrement mouvementée lors de la construction du Palais du Luxembourg.

 St Gervais-St Protais ci-dessus

 Son talent apprécié par les Grands lui vaudra la mission de créer Henrichemont (Cher), la petite capitale protestante de Sully, près Berry. 

maison de Sully à Henrichemont

Henrichemont maison de Sully Nous en avions parlé récemment avec la sortie des premiers « Carnets d'histoire de la Principauté ».

Salomon de Brosse a réalisé une oeuvre gigantesque, c'est l'homme qui créa le lien entre l'architecture de la Renaissance et la 1ère partie du classissisme.

  Des exemples comme:

  Le Palais du Luxembourg créé à la demande de Catherine de Médicis, (ci dessous la nuit et le jour)

Palais luxembourg de nuit

palais luxembourg 2 

 

 

 

    le chateau de Blérencourt pour le duc de Gévres, les plans du Parlement de Rennes

 

 

vestiges Chateau de Blérancourt 1010038 (22)  parlement de Rennes

ou le palais des Princes à Sedan.

Sedan chateau des princesCette architecture prend un côté harmonieux, solennel, il ne laisse pas de place aux floritures ou au Baroque; Il privilégie les lignes droites, la symétrie, la rigueur géométrique, on se réfère aux oeuvres gréco-romaines.

 

Le roman : « L'Architecte et la Reine » est vendu au prix de 25 € + 5 € de frais de port. Vous apprécierez  cette lecture-détente  de Martine qui pourra aussi faire l’objet d'une promenade-découverte d'Henrichemont ; C’est le moment idéal avec les journées du patrimoine.

Vous pouvez  prendre contact avec Martine et Gérard, pour savoir comment vous le procurer. Courriel.  martinegerard.mallein@yahoo.fr

 

Martine nous fera la joie de nous sélectionner quelques extraits de son livre à paraître sur ce même blog,

Nous parlera t’elle de la famille: des  «Androuet du Cerceau » ou du chantier du Luxembourg  ou peut-être de la folle équipée de Marie de Médicis à Blois où l'architecte était venu lui construire un pavillon.

Surprise ! Surprise !

Le numéro 2  des Carnets de l'Histoire, (Nous avions déja parlé sur ce même blog du numéro 1) est paru :

« L'Urbanisme et l'architecture d'Henrichemont au XVIIe siècle»

Ce livret invite le lecteur à une promenade-découverte autour de la cité de Sully, et par là-même il permet de mieux appréhender l'urbanisme de cette ville nouvelle dont le concepteur fut vraisemblablement Claude de Chastillon, topographe, dessinateur, ingénieur du roi et à en détailler l'architecture conçue par Salomon de Brosse.  première de couv carnet 2

Renseignements par Courriel : martinegerard.mallein@yahoo.fr

C'est remarquable! C'est passionnant!  

L'Histoire  écrite par Martine Mallein-Leguédois, on adore!....

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Rencontre du Réseau-Bazar le 12 octobre 2010

3 Septembre 2010 , Rédigé par Les federateurs du reseau Bazar Publié dans #Rencontres

Philippe Benadiner et les ambassadeurs de la région parisienne lancent une rencontre sur le thème : le meilleur de Paris sur la Seine.

IAN3242C'est donc en bateau, sur une "vedette de Paris " que s'effectuera cette rencontre.

Que vous soyez provincial ou Parisien, venez retrouver vos collègues autour d'un pôt de l'amitié. (Pour les provinciaux, il est encore temps de prendre des billets à tarif réduit)

Nous aurons la joie d'accueillir notre ami canadien Alfred Andrieu, qui a vécu une longue carrière au BHV. Les nouveaux Bordelais A & C Douchet seront bien sûr présents. Avec un peu de chance, certaines visites pourraient nous surprendre.

Cette rencontre aura lieu le 12 octobre à 17h45 précises: Heure de départ du bateau.

Prévoyez donc d'être là au moins 30 à 45 minutes avant, vers 17h.

Une terrasse est à votre disposition s'il fait beau.

C'est improbable, mais s'il devait pleuvoir, l'embarcadère est abrité, mais vous attendrez debout.

La participation demandée comprendra la croisière et une boisson : Kyr, Champagne ou 2 boissons non alcoolisées.

ORGANISATION

L'embarquement a lieu au pied de la Tour Eiffel.

"Les vedettes de Paris"

plan d'accès

La participation de 15 € par personne, sera envoyée de toute urgence, par chèque à l'ordre de : Philippe Benadiner et envoyé à son adresse :

1 bis rue Boileau

92500 Rueil Malmaison.

 Philippe devra recevoir les chèques, au plus tard le 1er octobre.

Merci de répondre au plus vite afin de faciliter l'organisation.(L'an dernier nous avons été génés par les grèves de courrier).

Appelez vos connaissances du réseau pour leur faire part de cette rencontre, certains lisent plus tard ce blog ou n'ont pas internet. IAN3148 BD

Transports :

Métro : ligne 6 : Station BIR HAKEIM

RER : Station CHAMPS de MARS

BUS : Lignes : 44, 69, 82, 87 arrêt Champs de mars ou

lignes 22, 30, 32, 63, 72 arrêt Trocadéro

Parking: Celui des vedettes de Paris a toutes les chances d'afficher "complet".

Attention les autres ne sont pas très prôches.

 A bientôt !

 

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Bientôt les journées du patrimoine :18 et 19 septembre 2010.

31 Août 2010 , Rédigé par Les federateurs du reseau Bazar Publié dans #Fêtes ou Saisons

Si la rentrée rime avec travail,  elle ne doit pas nous faire oublier les bons moments à passer à sortir et découvrir votre région, le week-end!

Quelle chance avons-nous de vivre à proximité de belles villes, au patrimoine extraordinaire ! 

Venant de quitter Paris pour habiter près de Bordeaux, je suis émerveillée par la richesse et la beauté de cette dernière.

Le thème 2010 des journées du patrimone traite du sujet suivant :

1 Jours patrimoineLes grands hommes : quand femmes et hommes construisent l’Histoire

 Ce sont : des artistes, hommes politiques architectes, artisans, écrivains qui ont participé à la mise en valeur des monuments agissant ainsi à construire l’Histoire

C’est donc l’illustration de lieux ou monuments de notre patrimoine public ou privé : villes, villages, cathédrales, églises, châteaux marqués par l’empreinte «de ces grands hommes » que nous célébrerons.

Souvenez-vous les sujets traités sur le blog et dans le bulletin sur : les citadelles de Vauban, le château de Malmaison et Joséphine, la Cathédrale de Metz, l’Isle sur Sorgue, Dax, Nantes, le Pont du Gard, Carcassonne, Landerneau ou le Limousin etc…

Nous aurons une pensée admirative pour Martine Mallein Leguédois qui écrit et fait vivre remarquablement l’atmosphère d’Henrichemont sous Henry IV et Sully.

Nous aurons l’occasion de parler de son livre dans un prochain article !

Paris Pat Hotel de ville 01

Si la région d’Ile de France compte près de 3800 monuments historiques, la Bretagne en revendique 3000, tout comme la Normandie (Haute+ Basse)  et l’Aquitaine près de 2800.

L’année dernière : plus de 12 millions de visiteurs ont visités 16 000 sites ouverts en France lors des journées du Patrimoine.

Paris opéra

A Paris, les sites les plus visités furent : Le Musée de l’armée (aux Invalides), le Sénat  et le Palais de l’Elysée.

Nous vous suggérons quelques idées pour ce Week-end des 18 et 19 septembre :

Visiter des quartiers où vous aimiez vous retrouver .

A Paris :

HOTEL DE VILLE
Visite libre des salons, de la salle du conseil, du bureau du maire et de la crèche, samedi et dimanche de 09h30 à 18h30.

Paris Pat Hotel de ville 02

Paris pat VH MAISON DE VICTOR HUGO

Visite libre samedi et dimanche de 10h à 18h.
Visite contée « L’art d’être grand-père », d’une durée d’1h30, samedi à 10h et 11h30, inscription au 01 42 72 69 49.
6 place des Vosges Hôtel de Rohan-Guéménée 75004 Paris

www.musee-hugo.paris.fr

VISITE GUIDÉE : HISTOIRE D’UN QUARTIER PARISIEN, DÉCOUVRIR
Visite-conférence samedi et dimanche à 10h au tarif de 6 €/pers.
Rendez-vous à 10h, Place du marché Sainte Catherine 75004, parcours d’1h30 environ / Tél. : 0624912557

LA SORBONNE
Visite
libre samedi et dimanche de 10h30 à 17h30.
45 rue des Ecoles 75005 Paris / Tél.: 01 40 46 20 19
www.sorbonne.fr

GALERIES LAFAYETTE HAUSSMANN
Visite commentée sur le patrimoine architectural et artistique des galeries Lafayette, samedi de 11h à 18h (toutes les 30 minutes).
29 bis rue de la Chaussée d’Antin 75009 Paris
www.galerieslafayette.com/content/magasins/france/haussmann.html

PROMENADE « LE 10e EN POÈMES : PROMENADE GUIDÉE A LA DÉCOUVERTE DES POÈTES AYANT CHANTÉ LE 10e
Promenade guidée dimanche à 14h, limitée à 40 personnes.
Rendez-vous à La Bourse du Travail, 3 rue du Château d’Eau 75010 Paris / Tél. : 01 53 72 12 97

MUSÉE DE LA MUSIQUE
Visite libre samedi de 12h à 18h et dimanche de 10h à 18h.
Cité de la Musique 221, avenue Jean Jaurès – 75019 Paris / Téléphone : 01 44 84 44 84
www.cite-musique.fr
  

A Bordeaux

Bordeaux Temple Ha

Bordeaux St MichelVisites de l'orgue Dom Bedos à l’abbatiale Ste Croix,

 

de la basilique Saint-Seurin,

de l'Hôtel de Poissac,

 

 

 

du Temple du Ha, du quartier et de la basilique Saint-Michel, 

du Grand-Théâtre,

Bordeaux Gd Théatre

 du Palais Rohan (Hôtel de Ville),

Bordeaux Mairie

 de la tour Pey-Berland et de la Cathédrale Saint André et présentation de son grand orgue.

Bordeaux Cathédrale

Bordeaux Orgue stAndré

 Vous préférez le plein air : visites du Jardin botanique de  la Bastide, du cimetière de la Chartreuse et pourquoi pas : Visite de la Société d'horticulture, d'arboriculture et de viticulture de Caudéran .

Dans toutes les villes de France, vous trouverez une visite à réaliser sur notre patrimoine, renseignez-vous et prenez des photos.

Bon week-end de journées européennes du patrimoine.

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3 jours à Berlin par Annette Renosi : troisième journée (3/3)

27 Août 2010 , Rédigé par Les federateurs du reseau Bazar Publié dans #Voyages

3eme jour : Soleil radieux et ciel bleu quand nous nous réveillons. Le moral de la troupe est au beau fixe. Pour honorer une « commande » de Christine D qui fera certainement l’objet d’un futur article, nous allons voir l’église Maria Regina Martyrum.

MRM 01 MRM 02

 Elle est située au bout du monde, au nord-ouest de la ville, entre les cités HLM et le périphérique. Tout en béton et résolument moderne, construite au début des années 60, lignes épurées sans aucune décoration superflue. Je mitraille, je photographie tout, du chemin de croix au clocher en passant par la Piéta stylisée.

MRM 03

Un cloître de religieuses attenant, construit plus tard dans les années 80, ressemble à un petit immeuble.

 Notre devoir rempli, métro pour le Kurfürstendamm (le Ku’Damm comme ils disent ici) dans Charlottenburg, une longue avenue où se pressent toutes les grandes marques de luxe de vêtements et bijoux, Rolex, Gucci etc. Terrasses de cafés comme à Paris. Repas dans une brasserie, saucisse, purée et choucroute compotée avec un broc de bière, légère et peu alcoolisée, puis une belle part de gâteau aux pommes et raisins secs avec une louche de Chantilly.

  Eg Souv 1

Nous arrivons enfin devant Gedächniskirche, construite en 1895 en mémoire de l’empereur Guillaume Ier, l’église du souvenir, ruine subsistant des bombardements de la guerre en 1943, où elle perdit entre autre sa tour. Elle est conservée ainsi en mémoire des horreurs de la guerre.  Derrière la place, l’entrée du zoo avec son portique chinois et ses deux éléphants en pierre.

Sur Wittenburg Platz à deux pas, le magasin KaDeWe (Kaufhaus des Westens) équivalent de Harrod’s à Londres. Luxe, luxe et luxe. Ne pas manquer la visite du 6ème étage dédié à l’alimentation pour attraper une indigestion rien que par les yeux !

 

z TiergartenIl n’y a pas trop de monde, on respire, même le métro est agréable. En route pour Tiergarten : comparable à Hyde Park ou au Bois de Boulogne, larges pelouses, lacs, arbres, bancs. Piétons, vélos, joggeurs, tout le monde vient s’y ressourcer ou y prendre du bon temps. Il y a de nombreux parcs et jardins dans Berlin, celui-ci est le plus grand. Nous voyons des lapins détaler dans les buissons.

 gdm égl jum 

 En fin d’après-midi, Gendarmenmarkt, l’une des plus jolies places de la ville à l’écart de Friedrichstrass  avec ses deux cathédrales jumelles se faisant face, la Française et l’Allemande.

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 Entre les deux, le Koncerthaus, une magistrale salle de concert et autour de la place des terrasses de café. Un joueur de clarinette planté sur l’esplanade, le soleil qui luit, assis sur un banc nous dégustons l’instant, calme et reposant.

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14 Annette 2 Bien sûr le temps nous a semblé trop court, nous n’avons pas pu tout voir mais nous le savions avant de partir, on ne visite pas une si grande ville en trois jours. Il fallait faire des choix, rater ceci pour voir cela. Nous nous sommes attardés dans le magasin KaDeWe et n’avons pas vu le château de Charlottenburg …mais moi, ce que je préfère à l’étranger, c’est marcher dans les rues et voir comment les gens vivent.

Berlin est une très belle ville qui semble agréable à vivre aujourd’hui malgré son lourd passé historique et dramatique, ses parcs sont des poumons d’air frais, je me risquerais facilement en vélo dans ses rues contrairement à Paris et architecturalement il y aurait beaucoup à dire, tant les styles différents se marient avec bonheur.

Ich Bin ein Berliner ?  

Oui Annette, tu as raison d’achever ce reportage sur cette note historique de JFK du 26 juin 1963 : « Je suis un Berlinois » : Cette phrase exprimant le soutien des USA à Berlin. A l’époque, le mur séparait Berlin depuis 2 ans. (Ce discours signifiait : les hommes peuvent ici voir et comprendre la différence entre notre monde libre et l’offense faîte par le monde communiste à ériger un mur dans cette superbe ville ! )

 

On termine par ce clin d'oeil! Les vendeurs de saucisses! ...

z Vendeur de saucissesal 5vendeur sauci

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3 jours à Berlin par Annette Renosi : ma deuxième journée(2/3)

25 Août 2010 , Rédigé par Les federateurs du reseau Bazar Publié dans #Voyages

Annette nous fait découvrir Berlin...

Le 2éme jour : De la fenêtre de la chambre nous apercevons le dôme du Sony Center. Nous descendons prendre le petit-déjeuner, le buffet est exceptionnel, tout, absolument tout ce qu’on peut imaginer manger à ce repas est proposé.

Un cuisinier prépare en direct vos œufs ou saucisses.

al 6

Direction Alexander Platz par le métro.

al 4Nous avions acheté à Paris une carte de transport valable 72 heures mais nous ne l’utiliserons que peu, préférant le mode pédestre qui nous permet de « sentir » la ville. Le métro est simple à utiliser et les wagons spacieux, il n’y a pas de portillons automatiques mais des bornes sur les quais permettent de composter son billet.

al 3

Les Allemands, disciplinés et respectueux des lois – cliché ? – suivent les consignes.

Durant notre séjour nous avons vu une contrôleuse, seule, vêtue en civil, elle montre sa carte et le passager lui présente son billet. Pour rester dans cet état d’esprit, dans les rues, quand les feux sont au vert pour les automobilistes, aucun piéton ne traverse la chaussée même s’il n’y a aucune voiture en vue. Pour nous Parisiens ça relève du délire, mais nous nous y sommes pliés avec plaisir en fin de compte.

Dans les rues de Berlin beaucoup de cyclistes, les pistes cyclables sur les trottoirs ne sont pas toujours évidentes (pour nous) mais il y en a partout, donc il faut faire attention où l’on marche. Les cyclistes ne sont pas des bobos frimeurs, on sent qu’ils utilisent leur vélo toute l’année et par tout temps pour aller au boulot ou faire leurs courses. La circulation automobile semble beaucoup moins importante qu’à Paris et nous n‘avons vu aucun embouteillage en ville, d’ailleurs de manière générale la vie paraît plus cool ici.

al 1

Quand nous sortons du métro à Alexander Platz, impression immédiate de grands espaces, comme l’esplanade de la Défense à Paris. Des tramways, résurgence de l’Allemagne de l’Est, traversent la place dominée par la haute tour de la télévision (150m) qu’on aperçoit de partout ou presque à Berlin.

 

Nous reprenons le métro pour le quartier de Kreutzberg, populaire, où se mêlent populations immigrées, artistes et squatters. Immeubles vétustes où poussent les antennes paraboliques, murs et portes taggués.

K 3K 1K 2 K 5 K 6Vieux bâtiments de briques sombres investis par les squatters, banderoles aux fenêtres, crèches pour enfants, petites parcelles de terre cultivées, les mouvements alternatifs sont encore vivaces dans le quartier.

 

 

 Nous  déambulons dans les rues avant de rejoindre Check Point Charlie. Le poste de contrôle le plus connu entre Berlin Est et Ouest subsiste, vestige d’un temps passé. CK 1Un lambeau de Mur symbolique certifié véritable où tout le monde se fait photographier, un musée du Mur, des vendeurs de souvenirs de l’armée soviétiques, chapkas, insignes militaires, casquettes d’officiers.  CK 3

CK 2

 

 

 

 

 

 

 

Dans l’après-midi nous allons voir le Bundestag au bord de la Spree qui traverse la ville. Spr 1

  Bd 1

Depuis 1998 le Parlement allemand (Bundestag) est retourné dans les locaux du Reichstag et depuis tout le quartier a été réaménagé avec la construction de nombreux bâtiments, chancellerie fédérale, gare centrale etc.

Des tours de verre sur les berges aménagées me font penser aux Docks de Londres. Nous continuons vers la porte de Brandebourg à nouveau. Les vélos taxis proposent leurs services, les jeunes filles se font prendre en photo au bras d’un soldat planté là en permanence pour « l’ambiance » devant cet arc de triomphe. Retour par la Postdamer Platz et le centre commercial du Sony Center. 

z Mairie Schonberg

 La mairie de Berlin en brique rouge,al 2 la fontaine de Neptune,

l’horloge universelle Urania qui donne l’heure dans les principales villes du monde, buildings en verre.

     

  

 

Rendez-vous donc avec Annette dans un prochain article pour participer à sa 3éme journée.

Merci Annette et bravo pour le style très détaillé qui illustre cet article très agréable à lire!

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3 jours à Berlin par Annette Renosi (1/3)

23 Août 2010 , Rédigé par Les federateurs du reseau Bazar Publié dans #Voyages

Aéroport de Roissy CDG en ce matin de mai : après avoir obtenu notre carte d’embarquement, nous passons au sas de sécurité avec la déplorable impression d’avoir gagné un séjour en prison ; dans un casier nous déposons manteaux et sacs à main, on nous demande de retirer nos ceintures (et les lacets de chaussures ?) et casquette avant de franchir le portique qui nous scrute l’intimité. Il ne reste plus qu’à se rhabiller et attendre l’avion. En fait nous attendons un car qui nous dépose au pied d’un minuscule avion de 50 places, un Canadair. Gott Mit Uns ! On dit que les compagnies aériennes font des économies mais nous auront droit quand même aux journaux du matin et à une petite collation, un café et un sandwich, alors que le vol Paris-Berlin ne dure que 90 minutes.

Po 1 

Arrivée à Berlin! Nous sortons de l’aéroport (Tegel) en quelques minutes à peine, un taxi – ils sont tous de couleur crème, très élégants – nous dépose à notre hôtel, le Mövenpick. Un très beau bâtiment du XIX siècle, ancienne usine, réaménagé avec beaucoup de goût, très chaleureux par son esthétisme (couleurs et matières) et son personnel discret mais efficace. Grande chambre et grande salle de bain, d’ailleurs je ne réussis même pas à occuper toutes les étagères de la salle d’eau avec mes produits et mes crèmes ! Géographiquement parlant nous sommes très bien placés, non loin de la Postdamer Platz.

DSC00001Pour vous faire une idée de Berlin – très globale et j’en demande pardon à ceux qui connaissent très bien la ville – un très grand parc (Tiergarten) occupe le centre de la ville.

A l’ouest du parc le quartier de Charlottenburg, à l’est Mitte et au sud-est le quartier de Kreuzberg. La ville est ainsi composée de quartiers qui ont chacun leur âme propre ; ne restant à Berlin que quelques jours, nous nous sommes limités à ces trois quartiers. Charlottenburg est assez rupin, Kreutzberg est plus populaire avec ses squats et boutiques alternatives, tandis que Mitte regroupe tous les monuments et sites connus internationalement. 

Po 2Première sortie à pied vers la Postdamer Platz dans le quartier de Mitte. Depuis 1990 tout a été reconstruit dans une optique très moderne, buildings de verre, galeries marchandes, le Sony Center avec sa gigantesque coupole futuriste symbolisant le Fuji-yama, l’imposant siège social de Daimler.

Po 3

 

 

 

 

 

Nous poursuivons vers la porte de Brandebourg, un peu comme notre Carrousel aux Tuileries mais en beaucoup plus haut. Br 1

Six colonnes de vingt mètres de haut où se perche le quadrige de la déesse de la Victoire.

Br2

 D’ici part l’avenue Unter den Linden (Traduisez, sous les tilleuls) les Champs-Élysées locaux, le plus célèbre boulevard de la ville av Unterderlindenoù trône à quelques pas l’imposant hôtel Adlon, le palace mythique.

z Hotel Adlon

 L’avenue est coupée transversalement par Friedrichstrasse, l’une des plus longues rues de Berlin, commerçante où se côtoient toutes les marques internationales et un magasin Galeries Lafayette.

GL 1

 Idéalement placé, il rappelle le magasin parisien avec sa coupole qui attire les regards vers les hauteurs mais ici l’espace est prolongé vers le sous-sol par un effet d’entonnoir, où s’est installé le Lafayette Gourmet qui déploie tous ses trésors gourmands dans un faste et un luxe qu’on retrouve bien entendu à tous les étages.

GL 2

 

Super sympa ce reportage, on s'y croirait .... alors rendez-vous pour les 2 autres journées et merci Annette...

A suivre ...

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