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Le blog du Réseau Bazar BHV
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Que la France est belle : le Périgord noir 1 -de Terrasson à St Amand de Coly

9 Novembre 2017 , Rédigé par Les federateurs du reseau Bazar Publié dans #France 4 Sud-Ouest

Pendant quelques semaines, je vais partager avec vous, quelques visites dans une partie du Périgord... De quoi, vous donner quelques idées de weekend pour les mois à venir!

La vallée de la Vézère  est une région du Périgord noir, riche de beauté et d’histoire.

Depuis 400 000 ans l’homme y a trouvé sa place. Le long de cette rivière qui serpente entre de hautes falaises s’est créé le berceau de l’humanité. Je vais vous donner quelques idées pour des prochaines vacances 2017 ou 2018....

C'est en commençant par ce joli coin que nous poursuivrons sur Montignac, St Léon de Vézère, le Bugue, Limeuil, cadouin, Castelnaud la chapelle, Beynac, la Roque Gageac, Domme et bien sûr Sarlat la Canéda.

Que la France est belle :  le Périgord noir 1 -de Terrasson à St Amand de Coly

Terrasson Lavilledieu ,

Sur la colline s'offre à nous,  la falaise de Malpas . Découvrons l’ancienne ville, son église, bâtie par des moines et ses belles maisons médiévales aux toits d’ardoise et en bas…. Coule une rivière : la Vézère. . Le vieux Pont du XIème siècle  104 m de long) fait l’admiration des touristes, regardez la forme de ses arches les ogivales sont les plus anciennes. (Photo 4)

La vieille ville comporte :

De nombreuses fontaines fortement appréciées du temps des gaulois 

Que la France est belle :  le Périgord noir 1 -de Terrasson à St Amand de ColyQue la France est belle :  le Périgord noir 1 -de Terrasson à St Amand de Coly

Les jardins de l’imaginaire qui étaient fermés (Mardi).

Les ruelles sont escarpées et on monte aussi par de vieux escaliers.

Que la France est belle :  le Périgord noir 1 -de Terrasson à St Amand de Coly
Que la France est belle :  le Périgord noir 1 -de Terrasson à St Amand de ColyQue la France est belle :  le Périgord noir 1 -de Terrasson à St Amand de Coly

 

Une très jolie église « St Sour »  qui nous dévoile ses secrets.Nous sommes sur la place du Fort

l’origine, l'église était  romane, édifiée au Xème siècle en hommage au moine Sorus : Sour, qui s’installa en ermite au VIème siècle et y créa un monastère.

Je vous passerai sous silence les effets des guerres de religion pour reprendre  sur l’église rénovée de style gothique (Rare exemple dans cette région).

 

L’église est claire, les vitraux racontent l’histoire de Terrasson.

Que la France est belle :  le Périgord noir 1 -de Terrasson à St Amand de ColyQue la France est belle :  le Périgord noir 1 -de Terrasson à St Amand de Coly

Originalité : les lustres proviennent de l’Hôtel  Royal Monceau.

Dans une chapelle latérale une jolie chasse reliquaire abrite des ossements de Saint Sour, à côté de sa statue.

Que la France est belle :  le Périgord noir 1 -de Terrasson à St Amand de ColyQue la France est belle :  le Périgord noir 1 -de Terrasson à St Amand de Coly

Du haut de la falaise la ville et la Vézère s'offre en spectacle.

Que la France est belle :  le Périgord noir 1 -de Terrasson à St Amand de Coly
Que la France est belle :  le Périgord noir 1 -de Terrasson à St Amand de ColyQue la France est belle :  le Périgord noir 1 -de Terrasson à St Amand de ColyQue la France est belle :  le Périgord noir 1 -de Terrasson à St Amand de Coly

Direction Saint Amand de Coly :

Que la France est belle :  le Périgord noir 1 -de Terrasson à St Amand de Coly

 

Petit village de moins de 400 âmes ! Vue étonnante sur les murs d’enceinte et l’abbatiale. Fondée sur le sanctuaire où saint Amand était venu évangéliser la région, vers 431, elle abrita une communauté de chanoines réguliers de Saint-Augustin à partir du XIe siècle et au XIIème siècle l’abbaye était très prospère. Ruinée et désertée par la guerre de Cent-Ans, transformée au XVIe siècle en forteresse protestante, elle fut rendue aux religieux aux XVIIe et XVIIIe siècles et comme beaucoup de monuments, après les ravages et les destructions commencent les restaurations.- L'abbatiale est devenue ensuite  église paroissiale

Nous sommes impressionnés par l’imposante et puissance de sa tour-donjon de 30 m de haut et la restauration du toit en cours.

On refait à l’ancienne le toit de lauzes (environ 1 tonne au m2.) sur une  charpente en châtaigner qui se doit d’être très solide !

Entrons, rien ne ressemble à cet édifice d’Art roman, la pureté des lignes, les restes de fresques, le sol réalisé de petites pierres qui grimpent sensiblement dégage un sentiment de haute spiritualité. 

A l’entrée, le vieux Baptistère

En levant les yeux : de somptueuses voûtes…

Que la France est belle :  le Périgord noir 1 -de Terrasson à St Amand de Coly
Que la France est belle :  le Périgord noir 1 -de Terrasson à St Amand de ColyQue la France est belle :  le Périgord noir 1 -de Terrasson à St Amand de Coly
Que la France est belle :  le Périgord noir 1 -de Terrasson à St Amand de ColyQue la France est belle :  le Périgord noir 1 -de Terrasson à St Amand de Coly

A suivre....

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Visites sur Paris avec notre guide Didier Bouchard

4 Novembre 2017 , Rédigé par Les federateurs du reseau Bazar Publié dans #Randonnée-Week-end, #France Ile de France

Découvrir des sites historiques, artistiques ou des expositions commentées à Paris avec notre guide Didier Bouchard, est une chance.

Parisiens ou Provinciaux de passage à Paris , saisissez votre chance.

 

Conférences Didier Bouchard

Conférencier national, diplômé de l’institut d’art et d’archéologie de la Sorbonne

Ancien élève de l’école du Louvre

Boite 17 bât. D,

8, rue Cannebière 75012 Paris.

Tel: 01.43.07.09.69

 

Mardi 14 novembre

 

14h30 : le site Richelieu de la Bibliothèque Nationale : restaurations et nouveaux aménagements, aperçus des salles de lecture (salle Labrouste, manuscrits), petit musée des Arts du spectacle.

Rendez-vous : 58 rue de richelieu. 12€ entrée comprise. 25 pers.

Inscription : 01 43 07 09 69

 

Jeudi 16 novembre

14h50 l’atelier de la sculptrice Chana Orloff par Auguste Perret(1927) : un atelier  d’artiste des années 20 et son musée privé.(découverte d’une grande artiste des années folles, dont le fond d’atelier est conservé in situ).  Puis quelques adresses voisines : Soutine, H. Miller, N. De Staël. 

 Rendez-vous : angle rue de la tombe-Issoire et villa Seurat.

(20 pers.)Carte d’identité. 11€+entrée. Inscription : 01 43 07 09 69

 

Jeudi 23 novembre

14h15 : exposition « Derain, la décennie radicale 1904-1914» au centre Georges Pompidou (musée national d’Art Moderne).

Sur inscription préalable avant le 10-11, au 01 43 07 09 69

15 pers. 11€+entrée

 

Vendredi 24 novembre

15h :  l’Hôtel de Vendôme, siège de l’école des mines : bibliothèque, escalier du musée (décor peint), terrasse.

 Petite exposition « les Femmes et la Science » puis quelques curiosités autour des jardins de l’observatoire.

 

 Rendez-vous : devant le 60 boul. Saint-michel. 11€. Carte d’identité.

Nombre limité. Sur inscription au 01 43 07 09 69

 

Mardi 28 novembre

 

14h30 : deux collèges et un couvent de la montagne Sainte-Geneviève. (Bâtiments 18e  des anciens collèges des Trente-trois et des irlandais, et du couvent des Spiritains. Cours-jardin, chapelles, réfectoire).

 

Rendez-vous : à l’angle de la rue des écoles et de la rue de la montagne Sainte-Geneviève. 11€. Inscription : 01 43 07 09 69

 

Jeudi 30 novembre

16h : Exposition «Rubens, portraits princiers», au musée du Luxembourg.

Il reste deux places :

Sur inscription au 01 43 07 09 69, confirmée par l’envoi du règlement. 11€+entrée (unique visite)

 

Vendredi 1er décembre

14h30 : Les classiques de l’Art Moderne, de Matisse à Nicolas de Staël, au centre Georges Pompidou.

Quelques places sur inscription au 01 43 07 09 69. 11€+entrée

 

Samedi 2 decembre

14h30 : Les Salons du Conseil d’Etat.

(Sous réserve de confirmation et sur inscription préalable au 01 43 07 09 69). 11€+entrée) carte d’identité.

 

Mercredi 6 décembre

 

 

15h : Exposition Monet Collectionneur

Une exposition inédite avec la collection personnelle de Monet

Tableaux signés Delacroix, Corot, Boudin, Jongkind, Manet, Renoir, Caillebotte, Cézanne, Morisot, Pissarro, Rodin ou encore Signac, peintures, dessins, sculptures révèlent une part cachée de la vie de l’artiste. 

Musée Marmottan

  (quelques places : tel 01 43 07 09 69).

 

Jeudi 7 décembre

15h exposition : les impressionnistes (et les Gauguin) de l’Ordrupgaard Muséum de Copenhague, au musée Jacquemart-André. Groupe complet, inscription sur liste d’attente au 01 43 07 09 69

 

Avant-programme 2018  (inscriptions ouvertes)

Vendredi 12 janvier

14h30 : Exposition Monet Collectionneur.

Quelques places sur inscription au 01 43 07 09 69,

 Rendez-vous : 2 rue Louis Boilly. 11€+entrée

 

Vendredi 26 janvier

15h : La dernière œuvre de Gustave Eiffel : le Laboratoire Aérodynamique d’Auteuil.

Quelques places, sur inscription au 01 43 07 09 69.11€+entrée

 

Mardi 6 février

 

15h15 : Exposition l’Art du pastel, de Redon à Degas, au musée du Petit-Palais.

Quelques places, sur inscription au 01 43 07 09 69, confirmée par l’envoi du règlement. 11€+entrée.

Rendez-vous : à l’entrée des groupes (Rez-de-chaussée, à droite du grand escalier)

 

Jeudi 15 février

14h30 une visite par an : les salons de l’Arsenal, Hôtel du Grand-Maître de l’Artillerie.

Rendez-vous : métro Sully-Morland, côté rue de Sully.

15 pers. (15€ entrée comprise). Sur inscription confirmée par l’envoi du règlement.

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Jean Novosseloff : Résistance et timbres

29 Octobre 2017 , Rédigé par Les federateurs du reseau Bazar Publié dans #Membres info, #Livres et poésies

En cette période de vacances de la Toussaint, nous souhaitons de bons moments à ceux qui vont profiter de leurs enfants ou petits-enfants.

Nous aurons aussi une pensée pour ceux qui nous ont quittés.

 

Jean, lors de la rencontre de 2014

Jean Novosseloff nous a fait parvenir un sujet, fort intéressant et difficile, qui concerne notre histoire : la Résistance.

Cette résistance qui fut la mémoire de l’occupation, une réaction patriotique face à l’ennemi. Cette période de guerre fut marquée par des hommes de l’ombre, ils agissaient en silence, souvent sous un pseudonyme. Ces hommes et femmes de la guerre 1940-1945 avaient une double vie, ils devaient se méfier et ne connaissaient pas toujours les membres de leur propre réseau. Ils revêtaient plusieurs identités selon leurs besoins d’avancement.

 

Jean nous dit :

J’ai toujours été passionné par l’histoire et entre-autre, celle de la Résistance.

Il y maintenant plus d’une dizaine d’années,  j’ai rejoint l’Association des Amis de la Fondation de la Résistance et après en avoir été le secrétaire général, j’en pris la présidence.

Cette association a un site, qui explique le but de l'association et qui accueille les bras ouverts, toutes celles et tous ceux qui partagent « le travail de mémoire » qui guide les Amis de la Fondation de la Résistance. 

 

Passionné aussi par les timbres je viens de coécrire un livre avec l’historien Laurent  Douzou : « La Résistance oblitérée - sa mémoire gravée par les timbres ».

 

 

En un mot « Cet ouvrage n’est pas une histoire de la Résistance mais bien un examen de sa mémoire dans l’espace public telle que l’émission des timbres commémoratifs la donne à voir. Il accorde une attention particulière aux cinq séries dites des « héros de la Résistance » (1957-1961) qui constituent une remarquable anomalie. 

Depuis la Libération, la Résistance a été chichement célébrée par les timbres, avec de longues éclipses.

À sa manière, la politique d’État conduite pour les émissions de timbres aura ainsi vérifié la difficulté extrême de trouver le registre approprié pour évoquer la mémoire de la Résistance.

Comment transposer en images simples la réalité cachée et complexe de l’univers de la lutte clandestine ? 

Au fil de leur recherche, les auteurs ont eu accès aux archives postales, aux maquettes et projets élaborés pour réaliser les timbres ainsi qu’aux demandes d’émissions postales venues de tous les horizons ».

 

Pour ce livre qui vient de sortir le 19 octobre 2O17, j’ai créé un site : www.la-resistance-obliteree.com qui permet de commander ce livre paru aux Ed. des Félin.

J.N

Autour du « Livre Résistant »

Samedi 2 décembre 2017 à partir de 14 heures

 Écrivains et historiens dédicaceront leurs derniers livres parus sur la Résistance.

 Le Timbre est l’invité d’honneur de cette 14ème édition

 Salon des Fondations de la Résistance et pour la Mémoire de la  Déportation

 

30, BOULEVARD DES INVALIDES PARIS 7ème

Métro : ligne 13 – station : Saint-François Xavier

 

Réservation par mail : memoresistance@gmail.com

Par téléphone : 01 45 66 92 32

Merci beaucoup Jean pour cette information qui est très intéressante.

Au plaisir d'accueillir d'autres articles.

 

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Adieu Jean Pieters

20 Octobre 2017 , Rédigé par Les federateurs du reseau Bazar Publié dans #Membres info

Jean Pieters, notre doyen, vient de nous quitter,

Jean avait eu 97 ans, le 4 mai dernier, cet homme courageux qui commença à travailler à l'âge de 14 ans n’avait qu’un rêve en tête : sa  «  petite reine. »

Jean n’était que sourire ! C’était un sportif de haut niveau :

 

Sa vie: 

Il débute sa carrière cycliste  en 1936, il n’a alors que 16 ans en participant à l'Etoile du Cyclisme des Buttes Chaumont. En 1937, il termine 6ème en finale dans le Premier Pas Dunlop
Après un STO en Allemagne, il  reprendra les courses en 1944. 
En 1946, Il termine 2ème du Prix de la France Libre Au fil des années, Jean Pieters étoffe son palmarès : 7 victoires en 1947, 7 autres en 1948 dont le Grand Prix Nélaton, le Grand Prix d'Europe, 4ème du Grand Prix de Berlin et 12ème des 6 Jours de Paris.

En 1950, il remporte le championnat des Porteurs de Journaux, sous les couleurs de France Soir. Après 55 victoires et 38 places de deuxième, Jean Pieters met un terme à sa carrière en 1960

Engagé au BHV, à l'issue de sa carrière pro, il a remporté de nombreuses victoires sous les couleurs de l'entreprise. Beaucoup de ses amis proches Jacques R, André C, Aimé C et mêmes les mordus de l’US BHV Cyclisme se souviennent.

En 1960, il est devenu directeur sportif de « l'Equipe », tout en poursuivant sa carrière au Bazar.

Il avait pris sa retraite depuis, le début des années 80, et après avoir coulé une retraite tranquille chez lui, il avait rejoint depuis 18 mois une maison de retraite près de sa famille.

Nous étions heureux de le revoir aux rencontres des anciens.

Il est parti avec sa passion du vélo, dans un monde où il sera encore le meilleur...

 

Contact :

Si vous souhaitez envoyer des condoléances à sa famille, faîtes vous connaitre par l’intermédiaire de ce blog (ou en commentaire en me laissant votre mail ou votre n° de tel).

La levée du corps aura lieu à 14 h au funérarium de Vitry sur Seine 49 quai Jules Guesde puis, Jean sera incinéré au Crématorium d’Arcueil  à 15h,  8 rue du Ricardo 94110 Arcueil

 

Ceux qui veulent en savoir plus sur Jean Pieters peuvent lire le livre de son ami Dominique Grandfils : "Au temps du Vel d'Hiv", aux éditions Gremese. (ou me contacter, je vous mettrai en relation avec l'auteur).

Christine D

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Nous ne reverrons pas la Syrie par Pierre GÉRARD-DEPREZ 2/2

19 Octobre 2017 , Rédigé par Les federateurs du reseau Bazar Publié dans #Voyages

Palmyre

 

Sur la route allant à Palmyre, une étape incontournable le « Bagdad Café »

Le lieu nous a servi de bivouac pour la nuit.

Palmyre, témoignage d'un passé florissant à l'est du pays, était la fin de la route de la soie. Nous y avons admiré les restes d'un temple  dont on pouvait imaginer les façades cloutées de feuilles d'or, un théâtre antique qui accueillait plus de 1000 spectateurs, et une allée de colonnades sublimes en plein désert.

Les médias se sont largement fait l'écho de la destruction au canon de ce site archéologique par les troupes djihadistes, et de la reconquête «des ruines de ses ruines» par les troupes gouvernementales.

 

Le temple de Bel n'existe plus

Photo internet du temple détruit

 Plusieurs mois de combats dans les ruines du site

 

 

 La demeure de l'illustre reine Zenobie (début IIIème siècle)


 

Le théâtre (détruit depuis) a servi de lieu d'exécution par DAECH

Le théâtre (détruit depuis) a servi de lieu d'exécution par DAECH

La porte de la ville

La porte de la ville

 L'artère principale

A posteriori, il est un peu difficile de refaire ce voyage en pensée.

Il ressemble désormais à un «chemin de croix» que nous n'avons pas vécu certes, mais dont on a presque quotidiennement suivi le cours. Tous les lieux où nous sommes passés ont été saccagés, meurtris par 7 années d'une guerre qui n'est pas encore terminée.

 Et que dire des gens?

Nous en avons rencontré, de tous milieux et de toutes confessions.

Il faut reconnaître que Bachar al Assad avait laissé une grande liberté aux différents cultes et les syriens, qu'ils soient  chrétiens ou musulmans,  vivaient en parfaite harmonie.

Les croix et les statues de la vierge étaient choses courantes dans les rues ou sur les églises de la ville, et à Alep au moment de Noël, les crèches étaient  aussi belles que dans tous les pays catholiques.

L'hospitalité et la générosité:

Ce ne sont pas de vains mots dans l'ensemble des pays du Moyen-Orient et notamment en Syrie, nous en avons eu maintes fois le témoignage.

Prendre le thé est une véritable cérémonie  avec toute la famille et les voisins réunis, et il y a toujours un ou une jeune appelé à la rescousse pour tenir la conversation en anglais. Quant à l'heure de se quitter, des gens visiblement modestes venaient nous offrir deux tomates, trois œufs, un concombre, comment ne pas  être émus?

Une famille Druze, le père colonel en retraite tenait une petite épicerie sur le bord de la route. Nous y sommes restés plus de 2 heures, la fille, institutrice, et le gendre ont été appelés pour pouvoir communiquer en anglais. Magnifique souvenir.


 

Nous ne reverrons pas la Syrie par Pierre GÉRARD-DEPREZ  2/2

Sur la terrasse du château :la curiosité insatiable d'une classe de jeunes kurdes Irakiennes en visite à Alep !

Elles rencontraient pour la première fois une française et voulaient tout savoir, et les questions fusaient, futiles ou sérieuses au point d'estomaquer leur professeur confiant à Pierre «mais celle-ci, désignant une jeune fille, elle est incapable de sortir une phrase en anglais en classe !» Sans doute que les commentaires d'une française étaient plus distrayants!

Petite anecdote:

Lorsque nous arrivions le soir dans un village pour y passer la nuit, nous avions établi entre nous, une sorte de rituel, tant en Turquie qu'en Syrie : Pierre allait à la rencontre des hommes pour demander à quel endroit stationner, et il ne revenait souvent qu'une heure après, passée à bavarder...

Moi, je m'installais sur une chaise devant le véhicule avec un ouvrage, tricot, broderie, et je surveillais du coin de l’œil.

J'attendais que la plus curieuse et la plus hardie des femmes pointe son nez à l'embrasure d'une porte...Cela ne manquait pas d'arriver.

 A son retour, Pierre me trouvait avec une «ruche» autour de moi qui était venue voir ce que je faisais et me montrait ses travaux en cours. C'était tout simplement le comble du bonheur!

Scènes de la vie quotidienne

 

 Précieuses vaches, soigneusement habillées pour l'hiver

 Promenade de dromadaires en 4X4

Et du mouton à mobylette

Bus à Damas

L'heure de la tétée dans le théâtre de BOSRA

Nous n'avons pu que penser à eux.

Dans tout le pays durant nos deux séjours, nous n'avons jamais eu l'ombre d'une inquiétude, mais plutôt ressenti une curiosité envers nous français, parés d'une aura flatteuse de citoyens du pays des Droits de l'Homme.

Nous n'avons à aucun moment suspecté les prémices de la guerre.

Sortie d'école à DEIR EZ ZOR comme dans beaucoup de pays du monde, uniforme obligatoire

Une sorte «d'omerta» ne permettait pas d'aborder certains sujets avec les gens avec qui nous pouvions parler. Mais ce malaise était perceptible, sans plus.

Il est compréhensible, qu'à notre retour en France, alors que le carnage commençait, notre cœur ait souvent saigné pour toute cette population, en particulier pour tous ceux qui nous avaient reçus et dont nous n'avons plus eu de nouvelles.

Nous sommes rentrés fin janvier 2011, la guerre a éclatée un mois après. Comme nous avons été bien inspirés de suivre les conseils de ces amis de rencontre un soir à Chimerea.

 En septembre 2012, nous avons pris une autre direction, qui elle aussi nous a marquée mais de façon différente: l'Amérique du Sud. Nous y avons vagabondé du nord au sud et d'est en ouest pendant presque une année. Mais c'est autre histoire.

Merci Marie-Jo et Pierre pour tous ses témoignages, toutes ses remarques. Vous avez fait un voyage superbe, et ce que vous avez vu, nul ne pourra le revoir.

Les photos sont superbes !

On aura plaisir à vous retrouver pour un autre voyage... Amérique du sud peut-être.

En attendant profitez de votre belle région du Périgord !

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Nous ne reverrons pas la Syrie par Pierre GÉRARD-DEPREZ 1/2

13 Octobre 2017 , Rédigé par Les federateurs du reseau Bazar Publié dans #Voyages

Pourquoi une guerre dans ce pays que Marie-Jo et Pierre avaient trouvé si beau en 2010 ? Je ne suis pas une spécialiste, mais rappelons-nous quelques faits.

Printemps 2011 :  Des manifestations d'opposants, réclamant plus de démocratie au Président Bachar Al-Assad, éclatent. Les rebelles au régime commencent à entrer en conflit armé contre les pro-Assad. Profitant de ce conflit, trois  mouvements islamistes armés dont Daech , tentent eux aussi de de s'emparer du pouvoir.

Cette guerre entraîne l’exode de la population. On pense que  + de 10 millions de Syriens ont fui la guerre.

Perte irréversible d’un patrimoine de l’humanité :

La presse nous signale que 300 sites du patrimoine culturel syrien ont été détruits totalement ou partiellement, particulièrement à Alep, 7 000 ans d'histoire, de même pour les temples romains de Palmyre ou des statues assyriennes  à Hassaka.  Démolis par la guerre, parfois détruits pour des raisons religieuses, auxquels  s’ajoutent le pillage des sculptures, poteries, mosaïques…

Pierre et Marie-Jo, conservez dans votre mémoire ces souvenirs inestimables d’une Syrie en paix. Merci pour ce magnifique article qui passera en deux fois sur le blog, afin d'apprécier pleinement les photos.

Évoquer les souvenirs d'un voyage en Syrie revient à se demander si nous n'avons pas rêvé cet épisode de notre vie.

Cela remonte, déjà, à 2010 avec notre premier camping-car.

De fil en aiguille!

Deux ans auparavant un jeune couple de néo-zélandais nous avait dit, alors que nous visitions le site de Delphes en Grèce: « surtout, allez en Turquie c'est magnifique!»

Nous ne reverrons pas la Syrie par Pierre GÉRARD-DEPREZ  1/2

L'année suivante, nous y étions.

D'Istanbul au Lac de Van, de la Mer noire au plateau Anatolien et à la Cappadoce, nous avons pris tout notre temps pour découvrir le pays.

En fin de périple, il est une plage magnifique où viennent pondre les tortues, au pied de la montagne Chimerea. Le village s'appelle Cirali.

Nous ne reverrons pas la Syrie par Pierre GÉRARD-DEPREZ  1/2

Nous y avons rencontré des nantais, revenant de Syrie. Une soirée de conversation sous les étoiles nous a donné l'envie d'aller voir ce qu'ils avaient vu!

En septembre 2010, nous prenons donc la route avec pour destination finale Aqaba en Jordanie (la ville sur la mer rouge prise par Lawrence d'Arabie).

 Sur place:

Nous avons effectué deux séjours en Syrie l'un à l'aller, l'autre au retour de Jordanie.

Après la dernière ville turque Antioche, le premier choc, une fois passé la frontière, a été de découvrir  la ville portuaire de Lattaquié.

 

Nous ne reverrons pas la Syrie par Pierre GÉRARD-DEPREZ  1/2

Elle nous a laissé une impression bien peu séduisante avec son urbanisme désordonné, ses trottoirs défoncés, ses poubelles débordantes et, accroché à tous les lampadaires le visage de «bon père de famille» de Bachar Al Assad.

 

 Le président veille sur vous!

 Le président veille sur vous!

Nous y avons passé deux bonnes heures à tenter de tirer en vain des £ syriennes aux distributeurs de banques, jusqu'au moment où nous avons compris que l'équivalent de 300€ représentait une somme bien trop importante pour un DAB local !

Nous nous sommes donc contentés de 50€ avec nos cartes respectives...!

C'était encore la paix, mais quelques mois plus tard Lattaquié allait connaître le déferlement d'un demi-million de réfugiés fuyant Alep, et les autres zones en guerre.

Les lieux qui suivent, parmi tant d'autres, restent gravés dans nos mémoires.

Apaméa, où nous  avons passé ensuite, notre première nuit syrienne dans la plus grande tranquillité avec pour cadeau un coucher et un lever de soleil sur ses antiques colonnes. 

Nous ne reverrons pas la Syrie par Pierre GÉRARD-DEPREZ  1/2

La plus longue des colonnades antiques 1,850 km,  où Cléopâtre  aurai traîné  ses cothurnes sur un dallage de mosaïques!

 

Apaméa pour nous seuls

Apaméa pour nous seuls

Le gardien de nuit du site, trop heureux de passer une soirée avec nous,

Le gardien de nuit du site, trop heureux de passer une soirée avec nous,

Hama la douloureuse, et ses norias sur l'Oronte. Cette ville a souffert par deux fois, avec le père Assad (30 000 morts en 1982), et avec le fils puisque la ville a été assiégée pendant plusieurs mois, avant qu'une partie de  la population affamée puisse être évacuée par bus humanitaires.

Depuis le début de la guerre, Hama a été l'enjeu de cinq batailles et cela continue encore.

 (Autrefois 30 norias comme celle-ci brassaient l'eau de l'Oronte, il n'y en avait plus que 8 lors de notre passage , Sans doute n'en reste t- il aucune aujourd'hui.)

Le Krak des Chevaliers, classé au Patrimoine Mondial de l'Unesco, cette merveille d'architecture militaire a été édifiée par les croisés au sommet d'une colline. La forteresse, pouvait à son apogée, au début du 12ème siècle, accueillir une garnison de 4000 soldats et de 400 écuyers.

Elle aussi a  souffert de bombardements et d'une occupation militaire.

( Lawrence d'Arabie écrivait en 1908 « Sans doute le mieux conservé et le plus admirable château du monde)   

( Lawrence d'Arabie écrivait en 1908 « Sans doute le mieux conservé et le plus admirable château du monde)  

Tunnel d'entrée et les écuries longues de 80 m
Tunnel d'entrée et les écuries longues de 80 m

Tunnel d'entrée et les écuries longues de 80 m

 Sur une colline, lui faisant face à quelques kilomètres à vol d'oiseau: la vierge Marie,

 Sur une colline, lui faisant face à quelques kilomètres à vol d'oiseau: la vierge Marie,

*Mar moussa Al Habachi ( en français: Le monastère de Saint Moïse l'Abyssin)

Le monastère et la montée pour y accéder.
Le monastère et la montée pour y accéder.

Le monastère et la montée pour y accéder.

Ce monastère a été fondé au XIème siècle, il est perdu dans le désert à 90 kilomètres au nord de Damas.

Ses bâtiments accrochés à la montagne ont été restaurés à partir de 1988 par un jésuite italien le Père Paolo.

Figure charismatique, prônant le rapprochement entre les syriens catholiques et les musulmans, ses positions courageuses face au régime en place lui ont valu d'être expulsé du pays en 2011. De retour pour négocier la libération d'otages, il a été enlevé dans un bus par Daech le 28 juillet 2013 à Raqqa.

Quatre ans plus tard il est toujours porté disparu et l'espoir de le retrouver vivant est bien faible.

 

Nous ne reverrons pas la Syrie par Pierre GÉRARD-DEPREZ  1/2

 La chapelle, reflet de la chrétienté orientale qui animait le Père PAOLO, cet «amoureux  de l'islam» comme il se définissait lui-même.

 LE DJEBEL DRUZE,

Curieuse région où le basalte a servi à la construction de PHILIPPOPOLIS au IIIème siècle par l'empereur Philippe l'Arabe. Nous nous y trouvons le jour de la grande fête de l'Aïd (fin du ramadan).

Les filles rivalisent d'élégance, jeans et sacs à mains, les gamins, histoire de s'amuser,  nous balancent d'énormes pétards sous le camping-car. Nous n'apprécions guère le jeu,  à cause de  la bonbonne de GPL, viatique indispensable pour la vie à bord!

A noter que chez les druzes, magnifique peuple, les femmes ne portent pas le voile

Un groupe de jeunes filles

 

Belle sculpture en Basalte

C'est un policier qui nous fait la visite de sa ville

 

 

 

 

 

 

 

 

​​​​​​​Philippopolis est un musée à ciel ouvert, le site archéologique est toujours habité

​​​​​​​Philippopolis est un musée à ciel ouvert, le site archéologique est toujours habité

*Damas avec sa vie trépidante, ses rues, ses boulevards, son souk, ses boutiques minuscules en bois sculptés et ses ruelles tenant du labyrinthe.

 L'entrée de la Grande Mosquée des Omeyades

La cour pavée de marbre  est un magnifique terrain de jeux !

 

 

 

 

 

 

 

 

<---La salle de prières

 Police « Elle est pas  belle ma moto ?»

 

 

 

 

 

 

 

Scène de la vie quotidienne : la fabrication du pain dans la rue.

 Le souk et ses minuscules échoppes pleines à craquer de marchandises

Alep deuxième ville du pays avec 2,5 millions d'habitants, son château sur une colline offrant une vue sur la ville à 360°, son souk, classé au Patrimoine mondial de l'Unesco  le plus grand marché couvert du monde dont la majeure partie remontait au XIVème siècle. Dès septembre 2012, il a été détruit par des bombardements suivis d'incendies dévastateurs.

A la fin de l'année dernière, il a été fait état que plus de 700 échoppes n'étaient plus que cendres.

Nous stationnons pour la nuit au pied de l'hôtel Sheraton. Nous n'avons pas  pu trouver mieux comme adresse!

L'entrée de la citadelle

Le salon de réception du château où ont été reçus nombre de chefs d'états notamment européens.

13 kilomètres d'allées comme celle-ci, dans le souk d'Alep

un vestige de la présence française

Pierre et Marie-Jo vous retrouveront la semaine prochaine à Palmyre ... Bonne semaine !

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PONS en Aquitaine par Jean-Pierre Franssens 2/2

5 Octobre 2017 , Rédigé par Les federateurs du reseau Bazar Publié dans #France 4 Sud-Ouest, #Randonnée-Week-end

 

« La halte, l'hospice, c'est par là »...Nous dit ce pèlerin. Nous allons le suivre et nous y rendre, mais auparavant faisons un petit tour au long des jardins et murailles, découvrons Saint Martin et Saint Gilles et un autre personnage célèbre, en ce fief protestant resté longtemps le premier en ce Saintonge et Aunis.

Au IXème siècle, PONTUS revit grâce à ses coteaux de vignes et ses prés et

avec la construction de l'église Saint Martin pour les prieurs bénédictins devient une des plus anciennes paroisses chrétiennes de la Saintonge.

Son histoire sur 10 siècles serait bien longue, mais en voici quelques éléments

Edit de Nantes 1598, les protestants réquisitionne la chapelle.

En 1629 reprise par les catholiques pour les récollets.

Les deux vues sont, la chaire et le baldaquin et la chapelle de la vierge.

Elle a été consacrée en 1834 suite a des travaux réglés par la Duchesse de Berry, de passage à Pons. La cloche de 1849, les orgues 1855, les vitraux posés en 1935.

 

Je ne sais si vous l'avez remarqué mais nous sommes passés au 15 août et le Moyen Age a disparu de la place, mais pas de l'Histoire.

Pons est extraordinaire à ce sujet.

 

Au siège de Pons en 1372 et après le retour des Anglais sous Edouard III en 1360, des résistances se sont organisées et c'est à ce moment que notre connétable Bertrand Du Guesclin avec Renaud VI , sire de Pons rendent la Saintonge aux français ; Renaud VI obtient là, l'île d'Oléron et Marennes en baillage.

Terminons cet épisode, en même temps que la guerre de cent ans avec

Jacques, alors seigneur de Pons, qui se bat jusqu'à Castillon 1453, nommé depuis Castillon la Bataille, va chasser les Anglais hors de France.....sauf....Calais.

Pons s'est trouvé affaibli par toutes ces luttes…

 

Passons à son réveil sous un autre jour au XVIème siècle.

Notre déambulation continue et, curieux nous empruntons une ruelle nommée « Passage sous les murs » pour rejoindre les bords de la Seugne et la base de place forte, puis nous remonterons par le « passage du milieu de la tour » .

 

PONS en Aquitaine par Jean-Pierre Franssens 2/2PONS en Aquitaine par Jean-Pierre Franssens 2/2
PONS en Aquitaine par Jean-Pierre Franssens 2/2PONS en Aquitaine par Jean-Pierre Franssens 2/2

Sur le haut de ce mur se place la porte d'accès Ouest de l'esplanade. On peut apercevoir sur la droite le faîte de la chapelle Saint Gilles. En 2008, une recherche a été effectuée sur ce secteur et cette chapelle. Une première porte avec une date 1067 est retrouvée, puis des réfections milieu du XIIème siècle. Il reste beaucoup de questions aujourd'hui seul un classement en 1879 a provoqué des réfections....

 

 

   En voici les images actuelles.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Et nous voici avec Antoine de Pons, qui sera le dernier Pons comme sire. Il est marié à Anne de Parthenay en première noce et séjourne auprès de Renée de France- une des 10 enfants d'Aliénor d'Aquitaine – qui a hébergé et protégé Calvin- . Antoine va devenir un ardent propagateur des idées Calvinistes. Et, vous l'avez compris, c'est a ce moment que PONS devient une citadelle protestante.

N’oublions pas que la fille d’Antoine, Antoinette, s’est marié à un cousin de Jeanne d'Albret ...

Les d'Albret reprennent les rennes de PONS derrière Antoine.

Mais revenons a ce personnage du square.....

Il se nomme Théodore Agrippa D'Aubigné il est né a 4kms de PONS et il a été une figure particulièrement active du protestantisme.

Il a écrit entre autres, « le printemps » et « les tragiques ».

 

Antoine de Pons en se remariant va changer de camp et se battre contre les Calvinistes, mais Agrippa et les d'Albret sont là et Antoine est emprisonné à La Rochelle.

Guerres de religion, Saint Barthélémy, tout y passe à PONS. Plusieurs attaques des papistes refoulées par notre poète Agrippa. François de la Noue, s'en mêle, il est chef des protestants pour l'Ouest.

Jusqu'en 1621, nouveau siège de Pons, la ville est reconquise par les armées du Roi, qui fait tout raser, sauf le donjon. Et tout le monde revient et rebâti, les Récollets, les cordeliers et avant de suivre les pèlerins, après avoir été un des chefs-lieux de district de la Charente-inférieure à la fin du XIXème siècle, passons par Saint Vivien.

Sur la « VIA TURONENSIS »

Passage obligé a Saint Vivien, église construite en style Roman au XIIème siècle et remaniée au XVème siècle.

Elle est placée en bas de village, le long de la Seugne et en direction de l'Hôpital des

pèlerins. Classée aux monuments historiques depuis 1912.

La nef est à 4 travées avec 5 fenêtres sur les bas-côtés et 3 dans la nef. Les plafonds sont en bois et plans.

A l'origine une seule nef sans bas-côtés, ceux-ci ont été ajoutés au XVIIIème siècle.

L'église abrite la statue moderne de Notre Dame de la Recouvrance, vierge vénérée sous ce vocable depuis le XIIIème siècle. La dévotion à cette Notre Dame date de 1252, découverte d'une statue de la très Sainte Vierge. Celle-ci semble être liée aux chapelles « Saint Vivien » de PONS, BROUAGE, SAINTES, entre autres.

 

  

Comme nous l'avons lu précédemment, PONS est une place forte importante et accueille un flot croissant de pèlerins en route vers Saint- Jacques de  Compostelle.

 

Le vieil Hôpital (dont il ne reste que le nom de la rue) n'est guère fiable dans le sens où les portes de la ville sont fréquemment fermées et surtout la nuit.

Geoffroy III de Pons ou Pontes (déjà cité) va en 1160 fonder un Hôpital en bas de la ville et hors murailles afin de recevoir jour et nuit les pèlerins, mais aussi les nécessiteux qui trouvaient nourriture, soins et réconfort.

Ces locaux étaient tenus par des prieurs sous l'évêché de SAINTES, des sires de PONS et dédiés à Notre Dame.

Geoffroy III y est enterré.

PONS en Aquitaine par Jean-Pierre Franssens 2/2
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Ce que nous avons découvert lors de cette visite, en ce 15 août sont visibles sur les photos.  En effet les guerres de religion ont fait leurs lots de destruction, Hôpital saccagé, chapelle détruite et reconstruite à l'économie, puis désaffectée au XVIIIe. Au XIXe la salle remise en état accueille une école gratuite pour enfants pauvres dont l'éducation est assurée par les sœurs de l'ordre des Ursulines « Les Dames Hospitalières de PONS ».

Tout est abandonné pour vétusté en 1818.

Une partie des bâtis sont transformés en logements sociaux et en exploitation agricole et il faut attendre 1998 pour que cet Hôpital soit classé (affichette ci-dessus).

Le jardin médicinal est refait en 2000, une restauration en 2004 et voilà…aujourd'hui, la salle sert de cadre à diverses manifestations culturelles.

 

PONS en Aquitaine par Jean-Pierre Franssens 2/2
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PONS en Aquitaine par Jean-Pierre Franssens 1/2

28 Septembre 2017 , Rédigé par Les federateurs du reseau Bazar Publié dans #France 4 Sud-Ouest, #Randonnée-Week-end

Retrouvons Jean-Pierre dans cette description de Pons, avec quelques notes humoristiques, comme on le connait. Il nous partage ce reportage, se basant comme toujours sur des faits historiques.

N’oublions pas, et Martine Mallein vous en parlerait mieux que moi, que l’Aquitaine devint anglaise par le mariage d’Aliénor d’Aquitaine avec Henri II de Plantagenêt (1152), et que 52 ans plus tard Philippe-Auguste reprendra l’Aquitaine aux anglais. La Guerre de Cent ans (1316-1353) qui opposa les Français aux Anglais, Catholiques aux Protestants, nous laisse des marques visibles dans notre panorama régional et c’est seulement à la bataille de Castillon que Jean-Pierre évoque dans cet article que l’armée anglaise sera vaincue et notre Aquitaine redeviendra Française.

PONS, oui PONS, y'a PONS

Et  PONS, ce 25 juillet, jour de la Saint Jacques, puis ce 15 Août a déployé ses festivités et ses animations. Nous y étions en famille et je vais essayer de vous en faire profiter.

Tout d'abord, et pour la bonne lecture il me faut préciser que PONS se dit PON sans prononciation du S. Ceci tient a son origine en latin PON (sans T), au pluriel PONS ce qui traduit « les ponts » tout simplement.

Mais patientons...comme beaucoup de villes avant d'être PONS, de l'eau a coulé sous les

PONTS de la SEUGNE. Et il y en a 3....à suivre...

 

 

 

 

 

Toute l'animation médiévale s'est déroulée sur la grande esplanade du haut de la

Ville sur laquelle s'élève le vestige du château-fort, un donjon de 30 mètres élevé par Geoffroy de Pons, seigneur de la ville en 1185 -avec l'assentiment de Richard de Cœur de Lion qui avait curieusement 6 ans auparavant fait raser la citadelle.

 

 

Celui ci était a la tête du duché d'Aquitaine (franco-anglais), étant le fils de Henri III- Plantagenet - roi d'Angleterre, duc d'Aquitaine, de Normandie et comte d'Anjou.

 

 

 
PONS en Aquitaine par Jean-Pierre Franssens 1/2
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Les jeux battent leur plein ; tourniquets du chevalier, combats a l'arme blanche avec heaume, vol du faucon et autres espèces et bien d'autres jeux d'adresse que nous découvrirons tout au long de notre déambulation animée.

Les enfants et grands enfants ont de quoi se défouler et pour une grande partie de la population active de la ville la possibilité de se vêtir. Compte tenu de la foule, la montée des 136 marches de la tour est condamnée, probablement pour des raisons de contrôle et de sécurité. Par contre l'entrée et les salles de base ont été aménagées en stand et en présentation-vente- en accessoires évoquant le Moyen-âge et bien entendu en textile.

A savoir que PONS s'est accru en population courant XIXéme siècle ce qui lui a permis de développer des industries telles des filatures, des tanneries et la fabrication d'étoffes diverses et de draps, grâce aux moulins œuvrant sur la rivière. Ces tanneries et draperies le long de la Seugne, sont exploitées dans la tradition qui remonte au Moyen Age.

 

 

 

La pierre en extraction, comme à Thénac ou Crazannes, permet l'édification de la plupart des bâtiments de la ville « la pierre de PONS »....et non pas la pierre ponce ! Une nouvelle halle aux grains est édifiée « Halle du Minage » en 1845 après la destruction de la précédente 10 ans auparavant.

 

C'est à cette période que sont construits 3 ponts de pierre sur la Seugne en lieu et place des 3 ponts construits en lieu et place des 3 ponts édifiés par les colonisateurs romains issues de « la technique des chaussées sur pilotis et madriers de bois »...dispositif appelé « Pontes ». Le nom romain attribué à ce moment était « Pontus » ou aussi en mémoire du petit-fils de Pompée, Aélius Pontus.

 

 
PONS en Aquitaine par Jean-Pierre Franssens 1/2
PONS en Aquitaine par Jean-Pierre Franssens 1/2PONS en Aquitaine par Jean-Pierre Franssens 1/2

Un premier Historique rapide : PONS pour n'employer que ce nom actuel, a connu des populations fixées sur son promontoire durant le néolithique, des fouilles l'affirme.  Ce promontoire de 60 hectares était un site défensif dès le Second Age du Fer, Vème siècle avant JC et ce sont jusqu'à l'ère chrétienne, les Celtes-Santons qui établirent un Oppidum dans cette  capitale présumée du peuple Santon. Les santons se sont soumis aux armées de Jules César en 58 avant JC pour se protéger des invasions Vénètes et Helvètes.

L'occupation romaine va constituer un castrum, un camp au sein duquel ils construisirent des temples et créèrent deux grandes voies, une vers « Bordeaux » et l'autre vers « Périgueux ».Il s'agissait de voies de 3 à 5 mètres de large, empierrées et jalonnées de bornes. Dénommées voies militaires, c'est « de la Saintonge que provient le plus ancien témoignage de l'emploi par l'autorité de la LIEUE, en Gaule.

PONTUS, capitale en Saintonge est supplantée par (Médiolanum Santonum) SAINTES en l'an 20 avant JC.

Dès lors, la ville va décliner, sauf en ce qui concerne les voies romaines qui vont faciliter les nouvelles invasions, à savoir, Vandales, Alamans qui ont brûlé Saintes, et au VIIIème siècle, les Sarrazins.

Mais rassurons-nous, le réveil de Pons ou Pontus va avoir lieu au début du Moyen Age, grâce à l'essor étonnant du Christianisme en Saintonge

Et pendant ce temps là, au XXIème siècle, le défilé des seigneuries et du bon peuple se prépare.....

 

 
PONS en Aquitaine par Jean-Pierre Franssens 1/2
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Nous voici arrivé au milieu du Moyen Age et la petite cité s'est ouverte et plusieurs implantations se concrétisent, telles, des monastères Dominicains, puis les «frères» Franciscains, ordre des frères mineurs fondé par Saint François d'Assise en

1210, des couvents pour les Cordeliers, les Jacobins et les Récollets qui, pour ces derniers, vogueront vers la Nouvelle France et œuvrèrent à la propagation du catholicisme.

A ce sujet, l'un des couples du défilé, Antoine de Pons marié à Marie de Montchenu (catholique du parti de Guise) eurent une fille, Antoinette de Pons, marquise de Guercheville, qui a soutenu des expéditions Nouvelle France et des missions « Jésuites ». Elle fut Dame d'Honneur de Marie de Médicis et honorée du titre : « Souveraine du Canada » par le Roi Henri IV. Celle ci épousa Henri d'Albret-Miossens, futur seigneur de Pons, cousin de Jeanne d'Albret que nous retrouverons comme Chef du parti protestant.

Peut-être allez-vous les reconnaître dans le défilé qui va suivre ?

 

 
PONS en Aquitaine par Jean-Pierre Franssens 1/2
PONS en Aquitaine par Jean-Pierre Franssens 1/2
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1242 Traité de PONS : Les Anglais d'Henri III s'installent à Pons avec la complicité de Renaud de Pons qui par cette action, pense calmer le conflit. Mais Saint Louis, le IX,n’est pas d'accord et défait les Anglais à Saintes, à Taillebourg et à Pons.

 

Les sires de Pons vont alors se rallier aux Capétiens et deviennent les seigneurs les plus puissants de Saintonge.

Mais en 1286, la Saintonge va être coupée en deux et le sud de la Charente est restitué au Roi d'Angleterre, duc d'Aquitaine...

PONS en Aquitaine par Jean-Pierre Franssens 1/2PONS en Aquitaine par Jean-Pierre Franssens 1/2

Des sièges pour PONS, (avec encerclement),

PONS sur la « Via Turonensis »

ville étape avec Hôpital sur un des chemins du pèlerinage de St Jacques de Compostelle,

Saint Vivien,

Saint Gilles et

Théodore Agrippa d' Aubigné et

les Pons et

les d'Albret .

Les archers se préparent et les descendants s'entraînent activement à cibler la suite du sujet..... quant au scribe..............., il glissss ….ssse vers les lignes suivantes... pour la suite de cet article; A bientôt.

                                                            Jean-Pierre

Merci Jean-Pierre Très intéressant article, cela donne envie d' aller! on lit la suite prochainement!...

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Lus pour vous dans la Presse : Les Galeries Lafayette et la Redoute.

21 Septembre 2017 , Rédigé par Les federateurs du reseau Bazar Publié dans #Lu dans la Presse

Voici quelques articles reprenant le nouvel accord entre les Galeries Lafayette et La Redoute

Une analyse différente dans ces 4 articles, où nous voyons que la Redoute va apporter sur le plan numérique et logistique un fabuleux avenir aux GL .

 Nous  sommes heureux de voir également que La Redoute qui a eu de grosses difficultés en 2014  ne va pas sombrer, bien au contraire.

Place aux articles :

  • Le plan économique
  • La stratégie avec l’interview de Nathalie Balla et Nicolas Houzé,
  • L’immobilier
  • L’ avancement des GL sur le plan technologique et digital.

http://www.immoweek.fr/wp-content/uploads/2017/09/2017-09-01.jpg

Econostrum : 31/08/2017  Eric  Apim

Les Galeries Lafayette prennent une participation majoritaire dans La Redoute

FRANCE. Le groupe Galerie Lafayette (3,8 mrds€ de chiffre d'affaires et 14 000 salariés) annonce, jeudi 31 août 2017, son rapprochement avec La Redoute (750 M€ de chiffre d'affaires et 1 70 salariés). Le groupe parisien prend, via sa holding  Motier, une participation majoritaire (51%) dans le spécialiste du prêt-à-porter et de la décoration basé à Roubaix. L'objectif affiché est de monter à 100% à terme. 

Par cette acquisition, il met notamment la main sur La Redoute.fr - et ses plus de neuf millions de visiteurs uniques par mois - qui représente 85% du chiffre d'affaires France du vépéciste. Selon un communiqué, ceci va "notamment permettre au groupe Galeries Lafayette d'accélérer sa transformation digitale, et à La Redoute de consolider son avenir et un développement rentable et durable en s'adossant à un groupe familial, actionnaire de long terme". 

Présent dans une vingtaine de pays, La Redoute a
 connu de grosses difficultés avant de se redresser grâce à un plan de transformation initié en 2014 et incluant un resserrement des références et l'abandon du sacro-saint catalogue papier fin 2015. Les deux co-présidents de La Redoute, Nathalie Balla et Eric Courteille, restent en poste. Ils envisagent d'"atteindre un milliard d'euros de chiffre d'affaires à horizon 2021".

 

France Info : publié le 01/09/2017  Jean Leymarie

Nathalie Balla, coprésidente de La Redoute, et Nicolas Houzé, directeur général du groupe Galeries Lafayette. (RADIO FRANCE)

Les Galeries Lafayette vont racheter La Redoute, pour profiter de sa réussite sur internet. Les deux entreprises n'ont pas divulgué le prix de la transaction. Ces deux enseignes ont des histoires très différentes, mais ont trouvé un terrain d'entente, pour "imaginer une complémentarité dans l'univers du digital et dans l'univers du physique avec les magasins des Galeries Lafayette" a déclaré vendredi 1er septembre sur franceinfo Nicolas Houzé, directeur général du groupe Galeries Lafayette.

" Ensemble on sera plus forts demain" a ajouté Nathalie Balla, coprésidente de La Redoute. "On touchera 20 millions de clients et c'est ça qui est intéressant" s'est enthousiasmé, le directeur général du groupe Galeries Lafayette.

France info : qu'est-ce qui vous a poussé à ce rapprochement ?

Nicolas Houzé : C'est une histoire humaine, une histoire de rencontres entre les dirigeants des deux entreprises, une histoire de complémentarité pour nos deux entreprises. On a voulu imaginer une complémentarité dans l'univers du digital et du physique avec les magasins des galeries Lafayette. C'est le digital qui est fondamental pour nous, pour le futur du commerce et c'est bien évidement cette aventure qui nous a intéressés.

Nathalie Balla : Ce que ça va nous apporter, c'est la présence physique de la marque. La Redoute, c'est 750 millions d'euros de chiffres d'affaires dont les trois quarts réalisés avec nos propres marques. Pouvoir donner plus de visibilité à nos marques en ayant une présence physique, c'est essentiel pour développer La Redoute pour le futur.

Quelle est votre stratégie ?

NB : On a la conviction qu'il y a une convergence entre le monde du commerce digital et du commerce physique. Il y a une expérience-client qui doit être unique pour les clients et qui passe par cette convergence.

NH : C'était notre conviction. On a un site internet mais on doit aller encore plus loin. Le digital est fondamental pour les clients des Galeries Lafayette, pour les clients de La redoute. Ensemble on sera plus forts demain.

Qu'est ce qui va changer pour votre offre commerciale ?

NH : Ce sera une offre nouvelle, plus accessible que celle des Galeries Lafayette que l'on va pouvoir proposer grâce à La Redoute. Ce sera des marques également et un développement dans l'univers de la maison beaucoup plus fort chez La Redoute que chez Galeries Lafayette. C'est une vraie complémentarité. Aujourd'hui, on développe nos propres marques Galeries Lafayette dans les accessoires textiles dans la maroquinerie, ils auraient tout à fait leur présence sur le site de La Redoute.

NB : On a déjà une expérience très fructueuse, puisqu'on vend notre marque de mobilier haut de gamme au BHV du Marais. On a déjà des expériences communes qui nous confortent dans ces objectifs.

Ne redoutez-vous pas de perdre l'un et l'autre vos clients ?

NB : On a une vraie volonté de maintenir ces deux marques iconiques, de garder leur positionnement. On a lancé une boutique de luxe avec des grandes marques et les Galeries Lafayette avec leur offre de marques nationales importantes pourront nous aider à développer et aller encore plus dans ce sens.

NH : On a cherché la complémentarité non pas la substitution. Les deux marques sont très différentes, complémentaires et donc vont permettre d'élargir le spectre. Demain ensemble on touchera 20 millions de clients et c'est ça qui est intéressant dans le mariage, des galeries Lafayette, du BHV Marais et de La Redoute.

L’immobilier de La Redoute entre aussi dans le giron des GL

Le 01/09/2017 à 12h15 - par Catherine Bocquet  Immo-week

Les Galeries Lafayette ont annoncé, jeudi 31 août, une prise de participation majoritaire de 51 % dans La Redoute, « avec l’objectif d’en réaliser l’acquisition à 100 % à terme » et de créer ainsi « le premier acteur français de l’habillement en valeur ».

Sur le plan immobilier, ce rachat a des implications limitées pour les Galeries Lafayette. En effet, si la Redoute a investi dans une plate-forme logistique de 40 000 m2 et développe des magasins AMPM, cela ne représente pas un changement important au niveau du groupe Galeries Lafayette, puisque Citynove, la société en charge de son immobilier, présidée par Eric Costa, détient et valorise déjà plus de 800 000 m2 de commerces et gère environ 250 000 m2 supplémentaires de baux externes… "

 

Galeries Lafayette veut rattraper son retard en e-commerce en rachetant La Redoute

Publié le 31/08/2017 : la Revue du Digital

Le groupe Galeries Lafayette annonce ce jour son projet d’acquisition de La Redoute. Dans un premier temps, les Galeries Lafayette vont acquérir 51% de La Redoute avec l’objectif d’en posséder 100% à terme.

Leader du commerce omni-canal

L’objectif est de créer un leader du commerce omni-canal, physique et digital, spécialiste de la mode et de la maison, aux racines françaises et au rayonnement international.  L’opération se réalise via la holding familiale Motier, propriétaire du groupe Galeries Lafayette et investisseur sur le long terme, de quoi aider au développement des initiatives de La Redoute.

En valeur, la nouvelle société deviendrait le premier acteur français de l’habillement en valeur selon les Galeries Lafayette. Les Galeries Lafayette entendent se doter d’un canal Web de vente plus performant en rachetant La Redoute.

La plateforme de La Redoute a été refondue à partir de 2014 afin de monter en puissance dans la vente sur le Web des produits de la mode et de la maison. La Redoute annonce un chiffre d’affaires de 750 millions d’euros, et 9 millions de visiteurs uniques par mois. Son positionnement est de proposer des produits au style français plus accessibles que le site Web marchand des Galeries Lafayette positionné sur des produits plus haut de gamme et coûteux.

Autre talon d’Achille des Galeries Lafayette ces dernières années : avoir trop souvent modifié le management de son informatique tout en accumulant les objectifs à atteindre à la fois en magasin et sur le Web, sans donner suffisamment de ressources face à des objectifs business erratiques.

Optimiser les achats et l’usage de la donnée

Cette acquisition doit aider les Galeries Lafayette à accélérer leur transformation digitale assurent les dirigeants du groupe. En particulier, ils souhaitent bénéficier de l’expérience de la Redoute et collaborer sur les sujets des achats, de la data et du réseau de magasins. Des réductions de postes sont en vue, des synergies étant également attendues. Nathalie Balla et Eric Courteille, co-Présidents de La Redoute, continueront de diriger l’entreprise avec l’équipe en place.

Nicolas Houzé, Directeur général des Galeries Lafayette et du BHV Marais souligne qu’il partage la vision et les valeurs des dirigeants de La Redoute. “Sous leur impulsion et grâce à la contribution de l’ensemble des équipes, La Redoute a initié un redressement spectaculaire que nous souhaitons accompagner sur le long terme,” déclare le DG.

La Redoute et les Galeries Lafayette existent respectivement depuis 180 et 120 ans. Des développements sont prévus en France et à l’international pour La Redoute avec l’objectif de réaliser 1 milliard d’euros de chiffre d’affaires à l’horizon 2021, déclare Nathalie Balla.

3,8 milliards d’euros de chiffre d’affaires chez les Galeries Lafayette

La finalisation de la transaction devrait avoir lieu dans les prochains mois, et reste soumise à la consultation du Comité d’entreprise de La Redoute et à l’approbation des autorités réglementaires.

Les Galeries Lafayette réalise un chiffre d’affaires de 3,8 milliards d’euros de vente au détail avec 14 000 employés. Le groupe comprend les Galeries Lafayette, le BHV Marais, RQZ-Royal Quartz Paris, Louis Pion, Guérin Joaillerie, InstantLuxe.com et BazarChic. La Redoute a 10 millions de clients actifs dans le monde et réalise 85% de son chiffre d’affaires en France sur internet.

L'ascenseur doré

Une belle aventure à suivre!..... CD

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Une petite virée en Sud Gironde !

15 Septembre 2017 , Rédigé par Les federateurs du reseau Bazar Publié dans #Randonnée-Week-end

En ce weekend de découvertes du patrimoine, comment ne pas faire un petit tour au sud de Bordeaux .... au moins en images!

Retrouvez, évidemment les vignobles … Nous voici dans  «l' Entre deux mers » .

Le paysage est vallonné....

L’abbaye de la Sauve Majeure, « Silva Majore » ou Grande forêt,  Lieu de pèlerinage  de st Jacques de Compostelle  avec son petit bourg.

(Classé par l'Unesco).

Une petite virée en Sud Gironde !Une petite virée en Sud Gironde !

Langoiran, et son vieux château,

Une petite virée en Sud Gironde !

 Rions : l’une des plus ancienne villes de Gironde,  beaucoup de maisons médiévales  autour d’une église romane et gothique, on s’arrête à la Halle aux petits pois !...

Une petite virée en Sud Gironde !
Une petite virée en Sud Gironde !
Une petite virée en Sud Gironde !
Une petite virée en Sud Gironde !
Une petite virée en Sud Gironde !
Une petite virée en Sud Gironde !

Au XIIème siècle s’est développée la cité de Cadillac, son château reconstruit sur le château féodale  au XVII ème siècle  domine sur la ville.

Il incarne la toute puissance du premier duc d'Epernon. Édifié à partir de 1599 c'est l'un des premiers exemples d'architecture à la Française.

Son histoire n’est pas commune car il fut :  maison de correction pour femmes, puis école de préservation pour jeunes filles; après un incendie, le centre fermera ses portes.

 

Les remparts achevés en 1370 et le centre ville avec sa mairie jouxtée à la grande Halle est agréable à s'y promener.

 

Une petite virée en Sud Gironde !
Une petite virée en Sud Gironde !
Une petite virée en Sud Gironde !
Une petite virée en Sud Gironde !
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Loupiac, la réputation de son vin n’est plus à faire et les vignobles viennent caresser l’église.

Ste croix du Mont : le vin blanc liquoreux comme le Loupiac possède aussi en plus de ses vignobles, un château, une belle église et surtout un beau point de vue.

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Verdelais ou le "Petit Lourdes Girondin" repérable par le clocher de l’église : « Notre-Dame des Affligés »  de style Néo-Renaissance, surmonté d’une vierge dorée.

La ville trouve son origine au XIème siècle avec un chevalier Géraud de Graves qui de retour de Croisades se fixe pour mener une vie d'ermite et attire les foules lors de la création d’un premier sanctuaire. On y invoquait la vierge qu’il avait sculpté en terre Sainte

 Après des périodes de troubles et de luttes religieuses, 1295 à 1604, l'église est pillée et brûlée mais la statue est cachée.

En 1627 des moines Célestins : ordre italien vinrent restaurer et agrandir l’église; puis les pères maristes prirent le relais.

Son chœur d’art baroque est une merveille.

 

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Les vitraux racontent l’Histoire de Verdelais.

A côté du cimetière où repose

Toulouse-Lautrec,

est aménagé un immense chemin de Croix et

son Calvaire en haut du Mont Cussol.

Quittons la petite ville  de Verdelais pour découvrir un peu plus loin au bord de la route 

le domaine de Malagar à Saint Maixant,

qui a appartenu à François Mauriac.

On y retrouve les bases de son inspiration  qui illustrent bien ses livres entre les vignes et le domaine.

Juste un petit saut dans le Sauternais pour faire une pause devant 2 magnifiques châteaux à Sauternes.

Commençons par le Château d' Yquem: Vin prestigieux.

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Et le château Guiraud,  autre grand cru célèbre  qui cultive un jardin  en "biodiversité"; Elle représente la pluralité des êtres vivants et des écosystèmes : Méthode où les espèces végétales et animales peuvent cohabiter ensemble

 

Une petite virée en Sud Gironde !Une petite virée en Sud Gironde !

N'hésitez pas à nous envoyer vos reportages photos du weekend "patrimoine". Merci.

CD

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