Visiter la Cathédrale de Reims.
Reims : Plaisir pétillant, historique et religieux.
Nous voici à la fête de Pâques, jour d’allégresse qui est très important pour les chrétiens. Elle célèbre la Résurrection du Christ, sa victoire sur la mort qui est l’élément central de la foi chrétienne.
Les derniers événements interpellent les Français, ravivent un sentiment patriotique et rappellent aussi nos racines.
C’est pourquoi, je vous propose de faire un petit tour, en images, à la Cathédrale de Reims qui devint le siège du sacre des rois de France, pendant de longs siècles!
Juste quelques dates :
En 498, Rémi, évêque de Reims baptise Clovis roi des Francs, ce baptême scellera le rapprochement de l’Eglise et de l’Etat.
Une trentaine de rois furent sacrés dans cette cathédrale (Tous, sauf Louis VI et Henri IV). Pour mémoire :
En 816, le premier sacre royal de Louis le Pieux.
En 1429, Charles VII, conduit par Jeanne d’Arc
En 1515, François 1er
En 1825, le dernier : Charles X.
Créée au IIIe siècle, cette église évoluera jusqu’au Ve siècle ou un incendie la ravagera.
C’est seulement à partir de 1211 que la cathédrale fut rebâtie.
La guerre de 1914 a détruit en partie cette merveille : 300 obus ! L’armée allemande repliée autour de la ville bombarda celle-ci pendant 3 ans ½..
En 1962, la cathédrale fut le théâtre de la réconciliation entre l’Allemagne et la France (Chancelier Adenauer et le général De Gaulle)
La cathédrale de Reims et un chef d’œuvre de l’Art gothique
Ses dimensions : 138m de long, largeur de la nef centrale : 12,50m, hauteur des voûtes : 38 m.
Sur les plus de 2300 figures sculptées, l’ange au sourire, sur le portail principal étonne toujours; comment les sculpteurs de cette époque ont pu oser exprimer la joie !
On peut lire ce texte dans la Cathédrale:
Toi l'ange du sourire, le messager de Dieu, les tailleurs de pierres ont su si bien exprimer sur ton visage, le sourire même de Dieu, pour dire à tous ceux qui te contemplent, combien Dieu les aiment, combien Il leur est proche.
Toi, l'ange au sourire, tu as bravé toute les destructions pour devenir au milieu de nous le signe d'une espérance joyeuse et tenace: la réconciliation entre les peuples
Je ne vous donnerai pas un cours d'architecture, je vous laisse découvrir.
Sa façade est de style gothique rayonnant
La galerie de rois domine
Ci dessous le portail de gauche
Le portail de droite avec à gauche les apôtres et à droite les prophétes.
Quelques détails : Chimères et gargouilles
Le portail central était en travaux, mais lors d'un passage à Reims précédemment, j'avais pris en photo la rosace et le couronnement de la Vierge.
En haut du portail droit de la façade : le jugement dernier.
Sur le côté de ce portail : L'apocalypse
Sur le contrefort de la nef : la garde celeste.
La façade Nord du transept, le portail des saints
Au centre en bas : St Calixte
A droite Clovis, St Rémi et un ange
A gauche : Ange, Dt Nicaise et St Eutropie
Au milieu en haut : le Christ
2ème niveau : Résurrection d'une jeune fille, miracle du tonneau
3ème niveau : Histoire de Job
4ème niveau : Guérison de l'Ermite et Saint Rémi exhorte les démons.
5ème niveau : Martyr de St Nicaise et Baptême de Clovis
Un des portails, façade Nord.
Admirons à présent l'intérieur:
La rosace du revers de la façade, la Nef , ses piliers, les grandes arcades, les fenêtres et vitraux très hauts, le chœur et son autel.
On ne peut rester insensible à l' envolée de ses lignes qui s'élancent vers le ciel!
Les vitraux anciens,
Les vitraux modernes:
Les vitraux de la chapelle St Joseph dessiné par un artiste allemand : Knoebel, aux 4 nuances de bleu, trois de rouge, deux de jaune et un blanc.
Puis les vitraux de Marc Chagall. C'est superbe!
Voici Jeanne d'Arc,
son visage est en ivoire,
son armure en bronze argenté et
sa tunique de marbre jaune.
Chapelle du Rosaire, le retable de la mort et de la résurrection,
En bas la Vierge reçoit son fils,
En haut : le Christ ressuscité.
Le grand orgue avec sur le sommet, le Christ Ressuscité, entouré de deux anges.
L'horloge Astronomique :
Buffet du XVe siècle :
11 m de haut et
3,30 m de large.
Bien sûr, il y aurait beaucoup d'autres choses à dire sur cette Cathédrale de Reims, mais je vous laisse le soin de faire un tour en Champagne pour ceux qui le peuvent.
Vignobles et dégustations de Champagne! ... avec modération !
La ville est agréable à découvrir.
Pour l'Art... Je vous recommande la basilique Saint Rémi, lieu extraordinaire, je vous en parlerai une autre fois, ainsi que le Palais de Tau, qui abrite des statues originales, les tapisseries de la Cathédrale et le trésor des sacres...
A ne pas manquer.
Si vous êtes plutôt " shopping", Un petit tour aux Galeries Lafayette, cela vous dit!...
Une nouvelle d'Antoine Eminian : Ne t’inquiète pas Fripon
Antoine, nous surprend toujours par son style. On apprécie la richesse des descriptions.
Lisez ce teste calmement et vous vous y croirez...
Le soir commençait à tomber, déjà le soleil refluait lentement laissant la place libre aux ombres de la nuit qui ne tarderaient pas à recouvrir le paysage. La route de caillasses grises disparaissait à l’horizon, déserte de toute vie, les criquets abrégeaient leur concert, de rares oiseaux noirs regagnaient leurs nichées dans les arbres feuillus de la forêt proche.
Un mulot qui logeait dans un trou en lisière du champ aurait pu en témoigner si on devait l’interroger, la petite fille et son chien n’avaient pas bougé de leur place depuis le milieu de
Oreilles aux aguets, narines frémissantes, moustaches fébriles, il avait longuement étudié la situation avant d’en conclure qu’il n’y avait aucun danger, la voie étant libre il était parti vaquer à ses petites affaires.
Plus tard, les criquets corroborèrent les dires du mulot mais n’étant eux-mêmes arrivés sur les lieux que lorsque le soleil fût à son zénith, ils étaient incapables de préciser vers quelle heure l’enfant et son chien étaient arrivés. Beaucoup d’autres étaient dans le même cas, les papillons et la majorité des insectes du secteur ne se risquaient dehors qu’après que le soleil se soit imposé. Tous avaient été étonnés par cette présence incongrue, mais tous en avaient déduit qu’aucun péril n’était à craindre, donc chacun s’était livré à ses occupations favorites.
C’est alors que le mulot se permit une intervention. Il suggéra d’interroger le hibou qui nichait dans le chêne à l’entrée de la forêt, oiseau de nuit, il avait certainement des informations de bonne qualité à fournir sur l’activité nocturne des environs.
Un murmure d’approbation flatteuse gonfla d’orgueil notre souris des champs, tout ouïe d’entendre la suite des événements. D’un commun accord il fut décidé de se déplacer au pied du chêne, question de protocole et de confort pour le vieux sage qui n’aurait certainement pas accepté de se déranger pour venir témoigner au milieu d’une maigre clairière faite d’épis de seigle piétinés par un sanglier de passage.
Le recueil de la déposition du hibou ne fut pas une affaire simple. D’abord il fallut le sortir de sa torpeur car à cette heure et à son âge, pépère somnolait yeux ouverts rêvant à quelques agapes passées ; ensuite, expliquée la présence de cet aréopage au pied de l’arbre et le but de leur assemblée interrogative, passé le temps de reprise de ses esprit par l’antique rapace nocturne, évacués les préambules bavards et quelques effets de plumes posant un notable, notre hibou en vint au fait, au soulagement audible de tous les auditeurs. Effectivement, il avait tout vu, certainement il savait tout de cette histoire aussi étrange que mystérieuse qui agitait le petit monde de ce modeste territoire. Enhardi par une intervention précédente, le mulot se risqua à une question brutale, « Et alors ? ».
Coupé dans son témoignage, le hibou gonfla ses plumes, tournant la tête de droite à gauche, signes évidents d’une contrariété qui se reporta sur l’assemblée et par ricochet sur notre mulot qui aurait souhaité à cet instant – car il l’avait oublié - être une petite souris pour disparaître dans le moindre trou. Dieu merci, car il y a un dieu des mulots – du moins l’avons-nous appris à cette occasion – le hibou profita de cette interruption pour se rengorger et repartir de plus belle dans son discours logorrhéique qui se résumait à ceci, à peu de chose près : le hibou avait passé une mauvaise nuit, la chasse n’avait pas donné, il était rentré assez tard (pour lui) et vraiment tôt (pour vous) et alors qu’il se préparait à se coucher, le bruit de la voiture avait attiré son attention.
« Ne t’inquiète pas Fripon, il va revenir. » La petite fille à la natte, assise sur une mauvaise valise en carton, abritait sous son bras frêle un jeune chien qui n’en menait pas large, inquiet pour ne pas dire effrayé, scrutant l’horizon où avait disparu la voiture de son maître. Depuis dix jours ils étaient en fuite, lui au volant, la barbe lui mangeant le visage chaque jour un peu plus, cramponné à son volant, un œil dans le rétroviseur et l’autre sur un gros sac plein d’on ne savait quoi, posé sur le siège avant à ses côtés. La petite et le chien, recroquevillés à l’arrière de la voiture, ne pipaient mot devinant inconsciemment qu’au moindre borborygme ils en pâtiraient.
Refaire l’historique ne changerait rien à l’affaire, les dés avaient été jetés il fallait continuer la partie, même si la petite savait très bien qu’elle ne maîtrisait rien, qu’elle n’était pour rien dans ce drame mais qu’elle en était un élément central néanmoins.
Le chien en savait encore moins, il n’avait retenu que quelques mots, divorce, chômage, expulsion, précarité, ces derniers mois les mots répétés ad libitum s’étaient introduits dans son cerveau, remplaçant caresses, gamelle, sortir pisser qu’il avait eu pourtant beaucoup de mal à assimiler. Tout s’était précipité avec les mots banque et police, depuis ils n’avaient plus quitté la voiture, roulant sans cesse de nuit et de jour, ne s’arrêtant que dans des endroits déserts, comme ici, pour une pause.
« Ne t’inquiète pas Fripon, il va revenir » répétait la petite fille, tel un mantra devant porter bonheur.
Calmer le chien évacuait ses angoisses, son père allait revenir, il lui avait juré ; il s’absentait le temps de conclure une affaire en ville et il reviendrait aussitôt la chercher, elle et Fripon son chien adoré ; elle devait être forte et confiante, après ils pourraient espérer un bout de ciel bleu. Il préférait lui laisser une valise avec ses maigres effets, au cas où. Une précaution inutile ma chérie, mais papa doit penser à tout. La voiture s’était éloignée rapidement au petit matin pour disparaître à l’horizon.
« Je n’en sais pas plus » conclut le hibou, épuisé par son long discours devant la docte assemblée et pressé de retrouver le calme et le sommeil d’où on l’avait tiré. Le mulot, les criquets, les papillons, tous se retirèrent dans le plus grand silence, troublés par cette révélation qui au final n’aurait aucune répercussion sur leurs propres vies. Entre les herbes folles et les plants de seigle, la vie reprit ses droits, les papillons reprirent leur butinage, les criquets leur concert et notre mulot ses vagabondages en quête de nourriture.
Sur la route toujours déserte, la petite fille à la natte, la valise en carton et le chien apeuré, guettaient encore et encore, le retour de la voiture. « Ne t’inquiète pas Fripon, il va revenir ! »
Tout est bien qui finit bien... nous espérons une fin heureuse.
Antoine nous laisse imaginer la fin!...
Vous connaissez Lafayette Anticipations ?!...
La Fondation d’entreprise des GL a ouvert ses portes le 10 mars.
Définie comme un lieu de création, de production et d’expositions dédiées à l’Art.
C’est un lieu bien connu des membres du Réseau, le « 9 rue du Plâtre » !
L'ancien bâtiment fut acquis par Xavier Ruel en septembre 1889, mais ce n’est que le 25 mars 1891 que le Permis de construire pour un nouvel immeuble au 9 rue du Plâtre par l'architecte Samuel-Jean-Edmond Menjot de Dammartin fut accordé.
Nombreuses formations furent dispensées de 1970 au début des années 2000.
C’est au 2éme étage que vous étiez accueillis. La cuisine vous attendait avec un café ou jus de fruit. C’était un moment convivial et de contacts, avant de suivre la formation aux amphis Marine, Corail du 2éme étage ou Soleil du 4éme étage. Ce dernier plus grand était un lieu privilégié pour les CCE.
Au Rez-de- Chaussée les cadres et secrétaires, aux achats ont davantage œuvré dans la partie basse ou la partie surélevée en bois où s’étalaient les collections que nous préparions, sur de grandes tables. Le calendrier de réservations, était très serré!
Ce fut aussi un lieu de rencontres : jeux de cartes ou bridgeurs, le midi.
Au 1er étage se trouvait un Institut supérieur de Gestion.
Au 3éme étage : des bureaux.
Derrière le Service « comparaisons »,en principe fermé : un passage permettait d’ accéder au Service Technique du BHV, dont l’entrée principale était face au Restaurant d’entreprise, rue Sainte Croix de la Bretonnerie.
Je citerai ce commentaire , Souvenir d’Alain B, responsable du Service Formation.
« En 1970, la direction décide de créer un véritable service Formation qui succède au service des Stages. ….
Un nouveau projet fut accepté par tous et le Président proposa de l’installer au 9 rue du Plâtre qui était occupé par des ateliers des services techniques. C’est ainsi que je découvrais une véritable petite usine du XIXe siècle avec des machines-outils reliées à un unique moteur par des arbres de transmissions. Je me souviens qu’au 4e étage il y avait un atelier de peinture avec de véritables artistes.
Le nouvel ensemble s’appela l’INSED, institut de formation de droit privé qui compta pendant plusieurs années plus de 50 collaborateurs. »
Retour aux sources !!! Nous voici, à nouveau, avec un atelier d’artistes !
C’est un concept étonnant où l’architecte Rem Koolhass et son agence OMA, ont réalisé un lieu lumineux, à dimensions variables, aux nombreuses possibilités (49 configurations possibles).
Derrière la façade inchangée, car protégée, (Quartier du Marais oblige !) Nous ne pouvions imaginer la découverte de cette surprenante cage de verre et de métal, la tour de verre de 18 m de haut, en son cœur et le plancher mobile.
Le bâtiment consacre 875 m2 pour ses expositions.
Rem Koolhaas : Un architecte et urbaniste néerlandais, dont les œuvres sont reconnues dans le monde entier.
A Floirac près de Bordeaux, on connait « la maison Lemoine », construite selon Rem Koolhaas. JF Lemoine ancien PDG du Sud-ouest, blessé et devenu handicapé à la suite d’ un accident de voiture fait appel à l’architecte afin de lui construire une maison facile à vivre ! voir la vidéo à la fin de cet article.
La Fondation d’Art n’est pas un musée comme les autres, car le rez -de -Chaussée permet à des artistes de réaliser leurs œuvres, sur 350 m2.
Première Exposition : Celle de Lutz Bacher (américaine) avec des photos et vidéos sonores des plages de la côte atlantique ; vous y entendrez le vent … Là, pour l’exposition « The silence of the sea » les photos sont projetées sur les trois niveaux
Une mini- exposition avec vidéos et bruit des vagues, d'un autre artiste, avait déjà surpris, à l’Institut Bernard Magrez, en septembre 2015.
Un café-Snack vous permettra de faire la pause .
Un passage vers la rue sainte croix de la Bretonnerie
Et, côté service Technique disparu, rue Sainte Croix de la Bretonnerie, une boutique très particulière s’est implantée : A REBOURS.
« Le propos d’À Rebours ? Dénicher des objets rares imaginés par des créateurs qui envisagent leur métier et leurs pratiques différemment, dans une démarche de proximité et de petites séries. Pensé par l’agence Ciguë, l’espace de 100 mètres carrés propose des objets contemporains drôles, poétiques ou franchement décalés…., on trouve les bougies-glaciers de l'Islandais Brynjar Sigurðarson, les cuillères en bois gougé de Ferréol Babin, les pochettes en cuir d’Isaac Reina ou encore les séries limitées d'artistes éditées par We do not work alone. La boutique est également dotée d’un espace livres, avec une sélection autour de l'art contemporain, du design et de la mode du libraire Yvon Lambert. De quoi satisfaire toutes les envies. »
Voilà, qui mérite votre détour, que vous habitiez la région Parisienne ou la Province ! Un petit tour au 9 rue du Plâtre, vous plongera dans un nouvel univers.
Tous mes remerciements à O.B et M.B pour les photos accompagnant cet article.
CD
Vidéo de la maison Lemoine à Floirac.
Découvertes culturelles avec Didier Bouchard
Retrouvons avec plaisir notre guide Didier Bouchard, pour des visites, comme toujours hyper bien commentées et intéressantes.
Didier bouchard
Conférencier national, diplômé de l’institut d’art et d’archéologie de la Sorbonne
Ancien élève de l’école du Louvre
Boite 17 bât. D, 8, rue cannebière 75012 paris. Tel: 01.43.07.09.69
Mercredi 14 mars
14h30 : Après-midi à Senlis : cathédrale, musée d’art et d’archéologie rénové dans l’ancien évêché, château capétien, musée de la Vènerie (peintures de Desportes et Oudry) :
16€ + entrée.
Quelques places sur inscription au 01 43 07 09 69. (Et renseignements sur les modes de transport, autocar depuis Rueil-Malmaison ou SNCF)
Vendredi 16 mars
15h45 (visite à 16h) exposition Mary Cassatt, une impressionniste américaine, au musée jacquemart-André.
Quelques places sur inscription au 01 43 07 09 69, confirmée par l’envoi du règlement. 11€+entrée. Rendez-vous :158 boul. Haussmann.
Très belle exposition à découvrir : Repérée par Degas , Mary Cassatt est l’unique peintre, féminine américaine du mouvement Impressionniste.
Mercredi 21 mars
15h50 : exposition Corot, le peintre et ses modèles, au musée Marmottan.
Quelques places seulement, sur inscription au 01 43 07 09 69.
(Autre date : le 4-04) Rendez-vous :2 rue louis Boilly. 11€+entrée
Je cite le journal La Croix du 3 mars 2018, qui exprime avec grâce ce beau tableau.
« La Dame en bleu, peinte par le vieux Corot, à 78 ans, est l’un de ses plus beaux tableaux. On y reconnaît Emma Dobigny, son modèle favori, vêtue d’une robe de jour à la mode, dont l’artiste a retiré les manches pour dévoiler, en dépit des usages, la courbe sensuelle de l’épaule. Le chignon aux mèches un peu folles, la cascade du nœud bleu soulignant la chute des reins trahissent la liberté de ce tête-à-tête intime.
« Dans la pénombre de la vie humaine, une couleur silencieusement fleurie a eu le don de révéler le présent miraculeux d’un beau corps et d’un beau visage, même si, en son for intérieur, l’artiste sait que, pour ce qui est de lui-même, tout est désormais hors d’atteinte », écrit l’académicien François Cheng . Aux détracteurs de Corot, qui lui reprochaient de ne peindre que des paysages et de « ne faire vibrer qu’une corde à sa lyre », La Dame en bleu oppose son éblouissant démenti.
Mardi 27 mars
15h15 (visite à 15h30) exposition Foujita, les années folles : 1913-1931,
Au musée Maillol.
Rendez-vous :61 rue de grenelle. 20 pers. Inscription au 01 43 07 09 69, confirmée par l’envoi du règlement. 11€+entrée
Mercredi 28 mars
Inscription à la visite du 12 avril (van Dongen et le bateau-lavoir) :
Tel : 01 43 07 09 69
Mercredi 4 avril
14h50 (visite à 15h) exposition Corot, le peintre et ses modèles, au musée Marmottan. 20 personnes, inscription au 01 43 07 09 69
Confirmée par l’envoi du règlement.
Rendez-vous :2 rue louis Boilly. 11€+entrée
Vendredi 6 avril
15h15 (visite à 15h30) exposition les Hollandais à paris : Van Gogh, van Dongen, etc. Au musée du petit-palais.
Quelques places seulement, sur inscription préalable au 01 43 07 09 69.
Rendez-vous : entrée des groupes, rez-de chaussée bas, à droite de l’escalier extérieur.
11€+entrée
Mercredi 11 avril
14h30 : la maison de Gustave Caillebotte entièrement remeublée, à Yerres.
Rare mobilier empire préempté en vente publique et créé par l’orfèvre Biennais ; nombreux dépôts du mobilier national : meubles et objets d’art ayant figuré sous Louis-Philippe à Trianon, et aux Tuileries. Chapelle de l’abbé caillebotte restaurée dans le parc paysager. Evocation de l’œuvre de Gustave caillebotte, et de celle de photographe et compositeur de son frère martial.
Accès : RER yerres. 13€+ entrée.
Quelques places sur inscription au 01 43 07 09 69, confirmée par l’envoi du règlement. (Autre date : le 8 juin)
Jeudi 12 avril
14h30 : exposition Van Dongen et le bateau-lavoir, au musée de Montmartre (œuvres de van Dongen, Modigliani, Picasso) + la chambre de Maurice Utrillo, l’atelier de Suzanne Valadon, et un aperçu de la collection permanente dans la plus vieille maison de Montmartre.
Sur inscription au 01 43 07 09 69, de préférence avant le 28-03.
Confirmée par l’envoi du règlement.
Rendez-vous :12 rue Cortot
Avant-programme mai et juin
Mercredi 30 mai
15h exposition le Tintoret, au musée du Luxembourg.
La renaissance à Venise : Tintoret, Titien…quelques places sur inscription au 01 43 07 09 69,
Rendez-vous : Entrée, 19 rue de Vaugirard. 11€+entrée
Vendredi 8 juin
14h30 la maison de Gustave Caillebotte remeublée, à Yerres
(voir annonce du 11-04)
Nous vous souhaitons d'agréables moments.