Il était une fois... Noël en PACA
C'est de Six-Fours les Plages que notre collègue France Lesclinquet Cipriano, arrivée dans le réseau cette année, vous présente ses meilleurs vœux à l'aube de 2023 avec ces très jolies photos.
Mais où est situé Six-fours ?
Près de la Seyne sur Mer, Toulon, Ollioules et Sanary sur mer.
Avec ses 34 000 habitants, à en croire les illuminations, cette ville nous manifeste, comme notre reporter, un grand dynamisme !
France vient nous faire rêver de la Provence avec ses villages et ses santons ! Quel plaisir !
Des illuminations dignes d'une grande ville, les Six-Fournais ont beaucoup de chance !
Il était une fois Noël dans le Sud-Est : Carcassonne et Nimes
De Carcassonne Joëlle Gravey-Foixet, vous présente ses meilleurs vœux de joies 2023.
Joëlle nous fait découvrir la célèbre cité médiévale de Carcassonne le château comtal et ses remparts, de nuit illuminés pour les fêtes de Noël.
"Toute la féerie de ce lieu enchante les enfants et adultes audois et aussi les touristes venus de l'autre coté des Pyrénées...
...Classée au patrimoine mondial de l'UNESCO, la cité vous envoute, dés que vous arrivez sur le parvis du pont levis, c'est une plongée dans le moyen âge , au détour de ses rues étroites vous croisez des ménestrels, des chevaliers et quelques croquants prêt à en découdre ! " Joëlle.
Un petit tour à présent, dans les ruelles... l'ambiance est très belle!
Le site, habité depuis l’Antiquité et son histoire mérite d’être étudié lors d’un reportage pour ce blog.
On notera quand même, qu’au XIXe siècle, l’architecte Viollet-le-Duc a restauré la Cité.
Merci beaucoup Joëlle
De Nîmes, Jean-Jacques Gourand vient vous souhaiter une belle et heureuse année 2023.
Ces photos nous montrent les arènes, un joyau architectural, créé à la fin du 1er siècle.
Cet amphithéâtre romain construit dans notre gaulle est superbe, mais il l'est davantage avec ces jolies illuminations.
Nous faisons un petit tour en ville....
Merci beaucoup Jean-Jacques.
Il était une fois Noël ... Centre - Rhône-Alpes
Philippe Bassot nous emmène à Vichy voir un super spectacle de Noël à Vichy.
Une superbe parade d'ours géants ! et une ville absolument féérique...
Quelques superbes illuminations de Bourges . Vraiment, notre reporter, Philippe Bassot, nous fait vivre des fêtes de fin d'année peu habituelles. Nous le remercions pour ces très jolies photos
Joyeux Noël
Avec cette crèche toute simple de Notre-Dame de la Croix , nous vous publions un récit très émouvant d'un Noël des années 50 .
A tous, nous vous souhaitons un Joyeux Noël.
Sachez que nous sommes avec vous, en cette belle journée par la pensée.
Récit d'Antoine Eminian.
Un Noël d’autrefois
Paris dans le milieu des années 1950. J’habite rue Richer avec mes parents et ma petite sœur, à équidistance des Folies-Bergères et de la grande Loge Maçonnique de France, rue Cadet, où ma mère fait son marché. Autant dire entre les plumes dans le fion et le compas dans l’œil, tout un programme ! Bref, passons…
Nous sommes en décembre, Noël approche; mon cœur se réjouit, un sentiment qui perdurera toute ma vie, aujourd’hui encore à cette époque de l’année.
La Ville Lumière se pare de ses plus belles guirlandes lumineuses, les magasins se plaisent à se faire beaux, l’or, le rouge et le vert mettent l’unisson chromatique un peu partout.
Moi, j’ai déjà écrit ma lettre au Père Noël, adressée « Route du Ciel », seule adresse connue du vieux gars barbu.
Il a eu la délicatesse de me répondre, un mot court, écrit d’une grosse écriture au crayon de couleur gras. Pour le remercier, à l’approche de la nuit tant attendue, ma mère dispose sur la table de la cuisine, sous le vasistas d’où Papa Noël devrait entrer chez nous, une assiette de biscuits et un verre de vin rouge, un léger en-cas auquel il fera honneur, comme nous le constaterons le lendemain matin.
Pour l’heure, dans l’ombre, mon père s’active. Au grenier, à l’abri de mes regards, lui qui ne bricole pas, va réussir le tour de force de me construire le fort où je pourrais disposer mes petits soldats et Indiens, ma commande de Noël, afin d’y rejouer les westerns lus dans mes bandes dessinées de l’époque.
Les jours passent, la tension monte, l’école m’occupe l’esprit. Là aussi nous nous sommes mis à l’heure festive, nous dessinons des paysages de sapins enneigés, des chaumières qui fument, des étoiles filantes dans les cieux…
A la maison ça s’accélère. Nous avons acheté le fameux sapin, celui qui sent bon mais qui perd ses aiguilles dès qu’il a chaud, le seul modèle en ce temps-là. Et chez nous, il avait vite chaud.
Le logement sous les toits est minuscule, la pièce unique est chauffée par un poêle à charbon qui ronfle quand on y jette la pelle de coke ; gare aux étincelles !
Ma mère réfléchit au repas de fête qu’on dégustera en famille le 25 décembre.
Déjà la rue Cadet et ses commerçants nous préparent aux agapes, les volailles pattes entourées d’un cornet de papier frisotté coloré pendent aux devantures des marchands, les lièvres à leurs côtés confirment la saison ; les charcutiers ne savent plus où empiler leurs mètres de boudin, les poissonniers sortent leurs bourriches d’huîtres et prennent les commandes, les traiteurs font gargouiller mon ventre à la vue de leurs préparations salivantes, les pâtés sont pour l’occasion pistachés ou truffés, les vol-au-vent se tassent dans leurs plats, les pâtisseries ne sont pas en reste, les bûches tout en beurre et crème, plantées à leur sommet de petits personnages en plastiques que je récupérerai à la fin du déjeuner comme de précieuses reliques, préfigurent des fins de repas caloriques, je dis ça aujourd’hui mais je ne suis pas certain que le mot « calorie » existait à l’époque ?
Dans son fauteuil, le grand-père chevrote à pleins poumons du Tino Rossi et du André Dassary...
Et pour ceux qui avaient encore une place pour d’autres gourmandises sucrées, La Mère de Famille, la célèbre enseigne, avait sa boutique à deux pas de chez nous.
Mon Dieu, ces repas ! Dans ces années-là, on savait ce que manger voulait dire, on ne chipotait pas son bout de salade du bout de la fourchette, le gras et le sel ne nous affolaient pas, la quantité rimait avec la qualité.
Quand j’y repense aujourd’hui, je me demande comment nos estomacs pouvaient ingurgiter toute cette nourriture. Un vrai repas c’était, entrée, plat, fromages et salade, dessert ! Alors un repas de fête, je ne vous dis pas… Autre temps, autres mœurs.
Et puis un jeudi, nous y sommes allés. A l’époque, c’était le jour où nous n’avions pas école, alors maman nous a emmenés, ma sœur et moi, voir les vitrines des Grands magasins. C’est à dire boulevard Haussmann où le Printemps et les Galeries Lafayette régnaient déjà en maîtres sur la féérie de fin d’année.
De notre rue Richer nous avons rejoint les Grands boulevards en remontant la rue du Faubourg Montmartre, sommes passés devant les locaux du journal L’Equipe – quand j’y reviendrai bien plus tard, ce sera Le Palace qui attirera les foules.
A l’approche des magasins, les gamins emmitouflés dans leur duffle-coat, l’écharpe sur le nez et le bonnet sur le crâne, se font plus nombreux.
Les marchands de marrons chauds se répartissent le territoire, ça sent bon mais ça brûle les doigts quand il faut les dépiauter pour les manger, une souffrance qui les rend meilleurs encore ! En tout cas cette délicieuse odeur nous rince les narines de celle dispensée par la vespasienne, édicule en métal vert, croisée quelques centaines de mètres plus tôt…
Enfin, les vitrines. Imaginez la magie enchanteresse que c’était alors, pour nous les enfants qui ne découvririons la télévision que quelques années plus tard. Notre monde d’alors n’était que radio ou nos pauvres petits magazines de Mickey…
Chaque vitrine était un monde, un chemin de Croix de joie, qui nous laissait bouche bée. Il fallait se démener pour accéder au plus près des vitres mais ça en valait la chandelle : couleurs, luxe, lumières, nous en prenions plein les yeux et seuls nos cadeaux à venir pourraient en estomper le souvenir. Pour parachever la sortie, quand c’était possible, une photo en Noir et Blanc, assis sur les genoux du Père Noël prouverait que tout cela n’était pas un rêve.
Finalement le Père Noël est passé dans la nuit sans que je l’entende.
Il a disposé les paquets au pied du sapin, au matin ma sœur et moi avons déchiré le beau papier-cadeau et les rubans, nos commandes avaient été honorées.
Nous n’avions que peu de temps pour profiter de nos nouveaux jouets, il fallait vite tout ranger, faire de la place, décorer la table du repas pendant que maman se débattait en cuisine, les invités aller arriver, la fête aller commencer…
Vivement la semaine prochaine, qu’on fête le Jour de l’An !
Merci Antoine pour ce récit si agréable à lire, qui rappellera à beaucoup des souvenirs.
Ce texte est superbement rédigé et nous pouvons bien imaginer les différents tableaux.
La génération suivante pourra imaginer facilement ce Noël des années 50....
CD
Il était une fois Noël... en poésie par Mikeno
En cette veille de Noël, que la joie soit dans vos cœurs.
Passez une belle soirée en ce 24 décembre et une belle journée de Noël demain.
Noël : fête chrétienne où est célébré la naissance de Jésus.
Monique nous propose ce joli poème de sa composition.
Elle renouvelle ses bons voeux pour l'année 2023, calme sérénité et douceur...
C'est très bien écrit, je vous laisse le découvrir.
Noël sur la butte
La nuit était noire, froide et le ciel de plomb.
Sur les pavés gelés couverts de neige fraiche,
Des passants chahutés par le bal des flocons,
Se frayaient un passage en courant vers la crèche.
Minuit avait sonné au clocher de la butte
Rappelant à chacun la venue de l'Enfant
Et bourgeois et manants aux accents d'une flute,
Pénétraient dans l'église aux volutes d'encens.
Figé dans le vent, à l'angle d'une ruelle,
Un enfant de la balle, un misérable mioche,
Famélique et fiévreux tendait une coupelle
D'une main violacée et l'autre dans sa poche.
Parfois, le son joyeux d'une très mince aumône,
Illuminait les yeux de ce petit poulbot
Qui courait vers sa mère entourée de ses mômes,
Accroupie dans le noir au milieu des poivrots.
Au loin, dans le feutré de cette nuit magique,
Par-dessus les toits et bien au-delà du temps,
Les flonflons d'un cancan se mêlaient aux cantiques...
Une pluie d'étoiles glissait sur les enfants.
Novembre 2021
Mikeno
Merci Monique pour ce doux poème.
CD
Il était une fois... Noël en Bretagne et en Vendée
Mariannick Cherbuet vous souhaite de joyeuses fêtes de Noël et une excellente année 2023.
Jean-Marie Drieu la Rochelle a eu
la gentillesse de photographier Vannes.
très jolie ville à la douceur de vivre!
Lorsque nous pensons à Vannes,
nous revoyons la ville intra muros avec ses ruelles étroites et ses maisons à pans de bois. L'extérieur : ses remparts et son vieux port...
Jean-Marie formule des vœux
de Paix,
de sérénité et
de santé pour 2023.
et en attendant,
profitez de belles fêtes en famille.
C'est de Nantes que :
Raoul Charton, notre doyen et sa fille Dominique
vous envoient leurs meilleurs Vœux
de santé et joies.
De la Tranche sur mer, notre collègue Lulu, Lucien Ragot, nous dédicace ces quelques photos avec tous ses vœux de joies et rires pour la nouvelle année.
Il était une fois ... Noël en Ile de France 3, Ouest et Est de Paris
Notre critique littéraire Antoine Eminian vous souhaite de très belles fêtes avec ces jolies photos de Marly.
Il vous présente ses bons vœux pour l'année 2023 .
C'est de Bois d'Arcy qui lançait pour la première fois un concours d'illuminations qu'Anita D. vous présente ses meilleurs vœux de santé, bonheur et joies.
Nous découvrons le centre commercial de Bois d'Arcy et 2 photos d'illuminations de maisons.
C'est de Villiers sur Marne que notre collègue André Michelin a le plaisir de vous souhaiter de très belles fêtes de fin d'année. Excellente année 2023 !
merci André pour ta participation et tes bons voeux.
CD