Bruges 2 : La Burgplatz ou la place du Bourg
Non loin de cette place du Marché "Marktplatz" se révèle une autre place historique : la Burgplatz.
C'est ici que prit naissance la ville de Bruges
- l‘impressionnante basilique saint Sang
- L’Hôtel de ville avec sa belle façade du 14 e ornée de personnages de l’histoire des Flandres ou de représentations bibliques
- L’ancien greffe où domine le roi Salomon, diffère des autres bâtisses avec sa façade Renaissance
- Sur la gauche le Palais de Justice et enfin :
- La prévôté date du 17e de l’autre côté de la place.
Promenons-nous et admirons cette autre tour imposante de 115 m de haut !
C’est le clocher de l’église Notre-Dame. Gothique du 13e siècle avec une déco très baroque.
On ne peut pas s’approcher du chœur :
Face à l’Eglise vous entrez dans l’ancien hôpital st Jean, qui en plus de sa fonction soins, servait de refuge ou de relais pour accueillir les voyageurs.
A suivre !
Bruges 1/6: Marktplatz ou la Place du Marché
Venise du Nord !
Ville résidentielle des Ducs de Bourgogne au 15 e siècle. Le port de Bruges fut une des principales plaques tournantes de l’Europe avec un commerce intense dont la Tissanderie.
Le blason de Bruges : 1 Lion et un Ours brun.
C’est un dépaysement total qui vous attend en arrivant à Bruges, le fait de son architecture et ses maisons avec toits à redents vous transportent à une autre époque.
Hélas pour Bruges, l’ensablement des canaux entre Bruges et la mer entraînèrent son déclin et l’activité commerciale se tourna vers Anvers.
Sur le plan artistique, il est à noter que les primitifs de l’école flamande s’y installèrent.
Mais aujourd’hui, c’est une ville étonnante où 3 à 4 millions de touristes passent chaque année. Ballade sur les canaux, petit tour sur la place Markt, son beffroi, ses monuments, ses chocolateries.
Mais Bruges, c’est plus que cela ! Si vous ne connaissez pas vous allez la découvrir dans cet article et si vous avez eu la chance d’y aller, je suis sûre que vous découvrirez ici d’autres raisons d’y retourner…
A Bruges, toutes les rues mènent au Forum : la place du Marché ou Markplatz.
Impossible de la manquer : vous levez les yeux vers le ciel et son beffroi de 83 m de haut se distingue.
La partie basse du beffroi date du 13e siècle, la partie moyenne du 14e et enfin la partie supérieure octogonale qui renferme le carillon aux 47 cloches de bronze date du 15e siècle. Il parait que le beffroi penche vers la gauche !
C'est le symbole des pouvoirs et de l'autonomie de la ville.L'horloge indiquait les heures de travail et de repos des artisans et commerçants.
Lorsque vous êtes face au beffroi, vous découvrez sur votre gauche : Le palais du gouvernement provincial au centre,
à sa gauche l’Historium
et à sa droite, l’ancienne poste et le musée de la Bière.
Au centre de la place : une statue avec deux héros flamands qui luttèrent contre la France au début du 14 e siècle.
A l’arrière faisant face au beffroi de belles anciennes maisons, aux restaurants et terrasses pour le plaisir des touristes.
A droite, de belles maisons aussi et l’une retient notre attention, c’est la maison de Craenenbourg.
C’est à cet endroit que l’empereur Maximilien d’Autriche en 1487 marié à Marie de Bourgogne. Fut retenu prisonniers et dut regarder la décapitation de ses conseillers sur la place. Leur vêtement portait un cygne sur la poitrine. C’est ainsi que l’empereur décida de punir les Brugeois en s’occupant éternellement des cygnes de Bruges ; curieuse expiation de leurs péchés !
Juste à côté : la maison Bouchoute au toit plat est décorée d’une imposante rose des vents.
Une boule de cuivre plaquée or (le gnomon) est placé orne le toit : son ombre se reflétant au sol permettait de savoir qu’il était midi.
Nous sommes dans un quartier de commerces dont la fameuse bière!
Quelques photos pour le plaisir !
Et partout... les fameux chocolats de Bruges!
Et un musée dédié à Tintin!
A suivre...
CD
Visite du Château de Bouges avec Notre historienne Martine Mallein
Chers amis,
Voici une sortie géniale à réaliser durant vos congés ou votre temps libre pour les retraités.
Martine visitera avec vous et commentera l'histoire de Monsieur Viguier qui fut PDG du BHV. Rejoignez là, prévenez par mail ou téléphone. URGENT
La ville la plus proche du château est Levroux, soit à 20 km de Chateauroux, 55 de Vierzon, 94 de Châtellerault, environ 100 de Tours ou d'Orléans et 140 km de Limoges pour nos amis du crû !
Je vous laisse découvrir le mot de Martine...
Souvenirs, souvenirs
Le Cercle amical du Berry, les Berrichons de Paris, organise une sortie estivale le lundi 27 août en Indre.
Le thème choisi est la visite de la charmante cité de Levroux, connue depuis des temps immémoriaux pour ses restes archéologiques, gallo-romains, médiévaux et actuellement pour son travail du cuir pour de grands enseignes du luxe français.
Après cette promenade découverte, un déjeuner à la P’tite auberge de Bouges-le-Château sera le bienvenu, puis l’après-midi est consacré au château de Bouges qui a appartenu pendant 50 ans à Henri Viguier de 1917 à 1967, ancien PDG du BHV, date à laquelle il a transmis son domaine à l’Etat en 1968.
Etant administrateur de cette sympathique association, le CAB, je me suis proposée pour faire une courte causerie sur le BHV et ses dirigeants afin de situer, dans le temps, l’ancien propriétaire de Bouges.
« Chers amis du rezo-bazar, souvenez-vous ! »
En 1856, Xavier Ruel, (1822-1900) originaire d’Annonay, créait une formule nouvelle de commerce avec ses camelots, ses bas prix. Le Bazar Napoléon serait né, selon une légende : on rapporte que Xavier Ruel aurait arrêté, rue de Rivoli, les chevaux emballés du landau de l’impératrice Eugénie, celle-ci, en remerciement, le gratifia largement, ce qui lui permit son installation définitive rue de Rivoli devenu plus tard le Bazar de l’Hôtel de Ville. L’entreprise se révéla fructueuse et on dénombrait déjà en 1900, 800 vendeurs.
Sans héritier mâle, sa fortune passa à ses filles :
- Françoise qui épousa Georges Viguier, mère d’Henri Viguier ( 1877-1967), le propriétaire de Bouges, mais aussi d’un appartement parisien, avenue Foch, de biens à Houlgate et à Grasse, sans oublier, naturellement, la direction du Bazar de l’Hôtel de Ville qui lui revenait de droit. Il menait grand train de vie avec son épouse, Marie-Claire, Renée Normant, issue d’une riche famille de drapiers de Romorantin qui fabriquaient le drap bleu des uniformes français.
Cette dernière, une élégante femme du monde, et son époux remeublèrent et redécorèrent avec beaucoup de goût entièrement Bouges. C’est donc l’objet de notre visite. Elle sera complétée par la promenade dans le jardin à la française, le tout au milieu d’un parc de 80 hectares. Henri Viguier, passionné d’équitation y installa des écuries, une sellerie et des communs. Il était membre de la Société de courses de Châteauroux, sa casaque était bleue et jonquille. Il était réputé pour ses équipages ainsi que pour les grandes chasses qu’il donnait. Dès 1919, il était maire de Bouges et pour de nombreuses années. En 1944, il refusa aux Allemands la réquisition de son château, aidé par l’architecte Michel Ranjard.
- Pauline, la deuxième fille de Xavier Ruel, connut une existence mouvementée. Mariée en seconde noces à un artiste peintre Alfred Becker. Elle donna naissance à deux filles. Yvonne née en 1885 et Marguerite dite May, née en 1890 qui épousèrent les deux frères Lillaz, à l’origine d’une triste et sordide histoire pour dessaisir leur belle-mère de son immense fortune.
- A la mort d’Henri Viguier, Georges Henri Lillaz, fils de May et d’Henri Lillaz, devenait le nouveau Président du BHV. Très actif et très humain, on lui doit la création de SOS Amitiés, d’être un précieux donateur pour Emmaüs après sa rencontre en 1954 avec l’Abbé Pierre, ainsi que pour le bateau du Père Jaouen destiné à la réinsertion de jeunes en difficultés et pour bien d’autres actions notoires. Les événements de 1968 le traumatisèrent. Il décida alors de vendre ses actions, soit 38 % du capital du BHV, aux Nouvelles Galeries. La SA du BHV avait été créée en 1930 puis en 1960, avait été introduite en bourse. Il décida alors de quitter définitivement la France, la Suisse fut sa nouvelle patrie.
- Sa succession revint alors à la branche Viguier, Hélène Viguier ayant épousé l’avocat, Georges Boulot. Leur fils, Gérard Boulot (1912-2006) fut successivement PDG du BHV de 1969 à 1972, puis PDG des Nouvelles Galeries de 1972 à 1977 et de retour au BHV de 1977 à 1983. Il fut à l’origine de l’expansion du BHV et de la création de ses nombreux magasins.
- Le fils de son frère René, Jean-Pierre Boulot (1933-2017) fut le dernier représentant de cette brillante dynastie. A son tour, il céda ses titres au Groupe des Galeries Lafayette, mettant fin en 2005, à 150 ans d’une belle aventure commerciale.
Tous renseignements sur les activités du CAB (conférences, visites, expositions…)
A voir sur notre site : www.cercleamicalduberry.com
martinegerard.mallein@yahoo.fr
Martine Mallein,
retraitée du BHV et membre du rezo-bazar (réseau du BHV)
SGA du Cercle Amical du Berry
14 août 2018