Histoire à suivre d'un client du BHV : les boucheries du bœuf tricolore.
L’esprit pionnier, comme l’avaient jadis nos acheteurs du BHV, cet homme Jean-Jacques Pineau aurait eu le profil idéal pour être acheteur dans ce BHV d’hier, où les qualités de savoir-être et savoir-faire primaient ! On découvrait, on inventait, on lançait une idée, un produit, on négociait au plus serré, pour être le premier sur Paris, la France ou l’Europe.
Un ancien client du BHV, Jean-Jacques Pineau, qui a commencé avec sa boucherie rue d’Avron dans le 20éme arrondissement de Paris, se bat depuis une dizaine d’année pour valoriser toute la filière viande : éleveurs, acheteurs et négociateurs, bouchers. Cet ancien client venait acheter tout son Bricolage pour arranger ses premières boucheries au BHV.
Cet homme autodidacte va au bout de ses idées !
À 14 ans, sur les bancs de l’école, ce n’est pas la joie. Alors en 1975, il est orienté vers un CAP de boucher.
C’est alors que deux personnes vont jouer un rôle essentiel dans sa vie : un artisan boucher d’Orléans, meilleur ouvrier de France, lui fait découvrir le métier et un professeur de CFA d’Orléans lui enseigne la théorie en lui transmettant l’envie d’y arriver.
En 1979, il obtient son CAP de boucher et le titre de meilleur apprenti de
France.
À 25 ans, il entame une carrière parisienne et souhaite aller plus loin, à partir de 1987, Jean-Jacques Pineau ouvre 6 boucheries de quartier, très haut de gamme.
On le retrouve rue du faubourg Poissonnière, rue du chant de l'allouette, avenue de St Ouen, avenue de Belleville... et toujours client du BHV!
Bouillonnant d’énergie et d’idées, il décide, en 2003, de lancer un nouveau concept « La Ferme de Bourgogne » : proposer un travail de boucherie d’exception tout en pratiquant une politique de prix bas et en préservant une qualité irréprochable.
En 2013, le succès du concept ne se dément pas : 8 boucheries sont alors ouvertes.
Alors, en avril dernier, il se lance avec les Boucheries du Bœuf Tricolore.
Le concept est novateur et il entend établir des relations de confiance durables avec tous les acteurs de la filière et les consommateurs.
Cette charte de qualité repose sur l’Achat de races à viande (bœuf, porc, agneau, veau…) 100% françaises provenant le plus souvent possible de circuits courts.
La traçabilité est affichée pour les viandes d’agneau et de porc (pas seulement pour le bœuf et le veau comme la législation l’exige).
Ce sont ainsi 3.500 agneaux (70 tonnes de viande) qui sont distribués chaque année dans les Boucheries du groupe.
Les viandes sont préparées par des bouchers de métier.
Les chiffres
Le groupe compte à ce jour 8 boucheries (dont une a été créée en
novembre 2012) pour un CA HT 2012 de plus de 19 millions d'euros.
En 2012, le nombre de salariés sur l’ensemble des boucheries : 138
4 autres boutiques verront le jour en 2014 : Avallon, Troyes et Orléans et Gap.
Dans chaque magasin
- entre 12 et 35 mètres linéaires de vitrine
- 40 à 150 m2 de surface de vente
Les achats du groupe sont en constante progression à Rungis
Pourquoi créer une licence et non une franchise ?
Les Boucheries du Bœuf Tricolore transmettent une idée mais aussi un savoir-faire.
Un des éléments les plus importants est de privilégier les pionniers, les associés déjà présents à participer au développement de l’enseigne BBT à travers la prise de part sociale sur chacune des nouvelles installations.
Jean-Jacques Pineau mise sur l’humain :
L’un des importants facteurs de réussite pour cette nouvelle enseigne : les hommes et les femmes formés, motivés et engagés dans le concept et sa philosophie. Le respect du personnel qu’il soit apprenti ou responsable de site est primordial. Le groupe rassemble aujourd’hui 150 salariés, il n’y a aucun CDD mais des CDI. Une trentaine d’apprentis ont été formés, ils assureront la pérennité du métier.
Aujourd’hui, cet homme de terrain visionnaire lance le concept national en créant l’enseigne « LES BOUCHERIES DU BOEUF TRICOLORE ».
Son credo : proposer une viande 100% française, de qualité à petits prix.
Sa ligne de conduite : le respect de la filière et des consommateurs.
"Je suis convaincu que la création de cette enseigne est une véritable révolution dans la distribution de la viande en France. Si j’ai créé ce concept c’est pour que les consommateurs puissent avoir un point de repère. Le Bœuf Tricolore doit devenir la référence. Je suis certain qu’il est possible de vendre de la viande française à des prix acceptables" déclare Jean-Jacques Pineau.
Boutiques :
AUBE
- Boucherie de Saint Germain – Village entreprise – 3 rue Paul Cézanne à Saint Germain
LOIRET
- Boucherie de la Marbrerie – 69, rue Jean Mermoz à Villemandeur
- Boucherie SARL AULUNA – ZA des Clorisseaux à Poilly lez Gien
SEINE ET MARNE
- Boucherie de Nanteuil les Meaux – 9, rue Fridingen à Nanteuil les Meaux
- Boucherie de Varennes sur Seine – 1, avenue du 8 mai 1945 à Varennes sur Seine
YONNE
- La Ferme de Bourgogne – ZA Sud à Charny
- Boucherie de la Puisaye-Forterre – 5, place de la République à Toucy
- La Boucherie de Bourgogne – 7, rue du colonel Rozanoff à Auxerre
Site internet : http://www.lesboucheriesduboeuftricolore.fr
Bravo et bonne continuation Monsieur Pineau ! On vous attend très vite à présent à Troyes, Beauvais, Reims, Melun et Avallon. Mes collègues de toute la France espère vous voir arriver dans leur région!
Merci d’avoir été un fidèle client du BHV au début de votre carrière.
Découvrir Paris cet été
Pour notre grand plaisir, retrouvons Didier Bouchard pour des ballades insolites dans Paris.Parisiens ou Provinciaux de passage à Paris regardez bien ce programme.Didier vous propose des visites le week-end, sympa à Paris au mois d'Août!...
Vous croyez connaître Paris et pourtant! Vite prenez rendez-vous avec Didier.
Conférences Didier Bouchard
Conférencier national, diplômé
de l’institut d’art et d’archéologie de la Sorbonne
Ancien élève de l’école du Louvre
Boite 17 bât. D, 8, rue cannebière
75012 paris. Tel: 01.43.07.09.69.
Samedi 27 juillet
10h50 visite de la Tour Saint-Jacques.
Rendez-vous. Angle rues de Rivoli et Nicolas-Flamel.
10€+entrée. (17pers maximum)
15h : le « village de la Butte aux cailles », puis 4 « Hameaux » des années 20 le long de la Bièvre, de la cite Daviel à la cite florale et a la place de l’abbé Henocque.
Rendez-vous. Angle des rues Gérard et Simonet. 10€
Dimanche 28 juillet
15h : Les écuries
du château de Bercy, l’auberge de Cartouche, puis le village de Bercy, des anciens chais aux nouveaux jardins.
Rendez-vous. Sortie métro porte de Charenton, boulevard Poniatowski, numéros pairs
Samedi 3 août
15h : Chapelle et parc des Augustines de Picpus, cimetière révolutionnaire et tombe de la Fayette.
Rendez-vous. 35 rue de Picpus.10€+entrée
Dimanche 4 août
15h : Folies Art-nouveau et palais de la Belle époque dans le quartier du Gros-Caillou et autour du Champ de Mars.
Rendez-vous. Angle rues saint-Dominique et Sédillot. 10€
Lundi 5 août
15h : les salons de l’hôtel de Ganay (visite intérieure): un palais de la belle époque, près des Champs-Elysées, et son voisinage : les hôtels de Caraman et de Wagram (extérieurs). (Une visite par an)
Rendez-vous. Angle av. George v et rue de la Trémouïlle. Carte d’identité.10€
Samedi 24 août
15h : le village des Batignolles sur les pas de Mallarmé, Manet, zona, et la cite des fleurs.
Rendez-vous. Métro Rome.10€. Durée : 2h
Dimanche 25 août
15h : les écuries du
château de Bercy, l’auberge de Cartouche, puis le village de Bercy, des anciens chais aux nouveaux jardins.
Rendez-vous. Sortie métro porte de Charenton, boulevard Poniatowski, numéros pairs. 10€
Lundi 26 août
15h : jardins et
salons des hôtels de Varangéville et Amelot, escalier de l’hôtel de Tavannes, promenade vers l’atelier de Gustave Doré.(une visite par an)
Rendez-vous. 217 boulevard Saint-Germain. 10€. Carte d’identité
Mardi 27 août
14h : les salons de l’hôtel de ville (grand décor 19e : Puvis de Chavannes, Dalou, Bonnat, histoire de la municipalité depuis Etienne Marcel.)
Rendez-vous devant l’entrée du 5 rue Lobau à 13h45
(30pers.) Carte d’identité.
Inscription au 0143070969 (10 €+entrée)
Vendredi 30 août
14h30 : le palais du Luxembourg, Siege du Senat.
Le palais de Marie de Médicis, son histoire et ses décors des 17e et 19e siècles (salle du livre d’or, galerie du trône de Napoléon III, Delacroix, Flandrin …)
Sur inscription au 0143070969
Carte d’identité. 10€.
Rendez-vous. 15 rue de Vaugirard
Samedi 31 août
15h : cours pittoresques du faubourg Saint-Antoine et (sous réserve) chapelle des Mousquetaires noirs.
Rendez-vous. Devant le 2 rue de la roquette (par le métro bastille) 10€
Dimanche 1er septembre
10h50 : visite de la tour Saint-Jacques.
Rendez-vous. Angle rues de Rivoli et Nicolas-Flamel. 10€+entrée. (17pers maximum)
Lundi 2 septembre
14h30 : exposition « l’art-nouveau, la révolution décorative » a la pinacothèque de Paris (derniers jours). Rendez-vous. 28 place de la madeleine. 10€+entrée (20 pers)
Inscription : 0143070969
Mardi 3 septembre
15h : Parties fermées au public de la Sorbonne. Grand amphithéâtre, salons du rectorat, chapelle 17e (tombeau de richelieu ; et cour-jardin de 2 collèges méconnus).
Rendez-vous. 46 rue Saint-Jacques.10€+entrée.
Inscription : Au 0143070969
Vendredi 6 septembre
15h : la chapelle des âmes du Purgatoire restaurée à Sainte-Marguerite (trompe-l’œil de Brunetti et Victor Louis, 1765), l’ancien cimetière spécialement ouvert, et la prétendue tombe de louis XVII
Rendez-vous. Angle rue de Chanzy et rue Saint Bernard. 10€.
Inscription : 0143070969
Dimanche 8 septembre
10h50 : visite de la tour Saint-Jacques.
Rendez-vous. Angle rues de Rivoli et Nicolas-Flamel. 10€+entrée. (17pers maximum)
Lundi 9 septembre
15h : une adresse de Talleyrand : les salons de l’hôtel de Galliffet (1785), ancien ministère des affaires étrangères.
Rendez-vous. 73 rue de grenelle. Carte d’identité. 10€
Inscription : 0143070969
Une idée de ce que vous pourrez découvrir un peu plus tard !
Avant-programme du 4e trimestre
03-10 :14h30 le Louvre-Lens ;
04-10 :14h Troyes : cathédrale et musée d’art moderne ;
22-10 :15h hôtel de Galliffet ;
29-10 : 15h fondation Eugene-Napoléon ;
31-10 :15h la Sorbonne ;
1er novembre : 14h30 exposition les Etrusques ;
02-11 : 11h15 exposition Goya ;
10-11 : 10h hôtel Paiva; 18-11: 14h30 hôtel le Marois.
29-11 : 15h30 exposition l’art-Déco,
06-12 : 14h20 exposition les Etrusques
7-12 : 14h30 château de Maisons-Laffitte
31-01-2014 : 15h30 exposition les Breughel.
Renseignements et inscription au 0143070969
Il était une fois l’Union Sportive du B.H.V (n° 2) d'Aimé Calandri
Comme promis, une suite à l’aventure de l’Union Sportive du BHV de la part d’Aimé... et nous en attendons d'autres!
Merci Aimé
Le grand événement de l’hiver dans les années 50 était le Gala de l’U.S. qui se déroulait au Palais de la Mutualité.
Gérard BOULOT grâce à ses relations dans le monde artistique (le show-biz dirait-on aujourd’hui) notamment avec Pierre Louis GUERIN (patron du Lido) parvenait à offrir des spectacles de music-hall exceptionnels. Il le fallait pour remplir la salle de 1600places !
Outre les grands numéros du Lido détachés à cette occasion, la première partie était assurée par des artistes en « devenir », ceux-là mêmes qui deviendront par la suite Roger Pierre, Jean Marc Thibault, Charles Aznavour, Gloria Lasso ; la seconde partie était assurée par de grandes vedettes : Charles Trenet, Gilbert Bécaud, les Compagnons de la Chanson…
Les places étaient offertes aux fournisseurs qui étaient « invités » à soutenir l’Union Sportive et un concours tacite se déroulait entre les acheteurs pour désigner le meilleur « placeur » ….concours que remportait régulièrement Georges Petit chef du rayon chauffage ( alors 1er rayon du magasin).
Dans les jours qui suivaient Claudie Bruère (future Mme Legrand) pour la Publicité et Madeleine Cessac (qui deviendra ma femme) pour la Comptabilité faisaient le décompte des recettes qui une fois les frais payés laissaient un profit substantiel au profit de l’U.S
Outre la subvention patronale ce profit était le bienvenu car l’U.S. avait passé la « surmultipliée) en alliant Sport et Publicité, l’un promouvant l’autre !
Cette époque fut marquée par le recrutement d’athlètes de haut niveau- souvent d’anciens professionnels- pour renforcer les équipes « maison » et les résultats ne tardèrent pas à être à la hauteur des espérances !
L’équipe de football engagée dans le championnat de « Paris-Corpo » atteignit la finale de la coupe de France « Corpo » battue d’un petit but)!
Il faut dire que » la formation vert et blanc » avait belle allure coachée par Jacques Foury (dont le père Fernand était à l’époque secrétaire général).
Elle alignait en attaque Ed Ignesta (ancien pro espagnol), Jean Bourlon au centre… Noêl dans les buts …André Michelin, François Paris, D.Dillinger, Gérard Strobel, faisaient également partie du tableau… (Jean, André, François et Gérard sont tous membres du réseau)
Un autre bon joueur, Jean Bousquet deviendra célèbre dans un autre domaine en créant la maison de couture Cacharel !!!
Les cyclistes pointaient également leurs dossards en tête des pelotons « Corpo » en raflant la même année les titres de champion individuel et par équipe et de plus, pas moins d’une quinzaine de « bouquets !!!
Des anciens » pro » étaient également arrivés :
- Jean Pieters qui avait participé aux « six jours »,
- Marcel Laloyau routier-pistard efficace et
également des 1ers catégories :
Robert Naizon, René Cassel, Robert Debrand et quelques « seconds couteaux » dont moi-même.
Ci-dessous Aimé Vainqueur en 1954
ans le même temps d’autres sportifs mettaient leurs qualités au service de l’U.S B.H.V :
- Jacques Bouloc, international sur les haies,
- Jacques Rouleau escrimeur de valeur( qui ne fit qu’un bref passage parmi nous),
- Stephen Caffiero champion du monde par équipe en tennis de table et enfin
- Louis Godard fils (vendeur à plein temps à Rivoli) qui remporta Strasbourg-Paris à la marche en allant à la limite de ses forces et en faisant preuve d’un courage et d’une volonté hors du commun !
Comme nous étions aux débuts des reportages télé sa performance creva l’écran avec les 3 lettres B H V mises en évidence.
Longtemps au bord des routes et sur les stades on entendit, non pas des encouragements individuels mais des:
« vas-y le B.H.V ou le B.H.V est en tête, le B.H.V mène etc… » et le but poursuivi était ainsi atteint .
Michel Bindault, Serge Roussart et Aimé Calandri
A suivre…
le nouveau Logo du BHV, on aime ou on n'aime pas!
Vous êtes quelques uns à m’avoir envoyé un petit mot, afin de vous informer de l'évolution du Logo BHV. Je vous laisse le soin de lire les articles " Lus dans la Presse" sur ce même Blog.
Il y a quelques mois, nous avions évoqué le changement de nom du BHV en " BHV Marais."
Nous pouvons penser ce qu'il nous plait, de toute manière ces 3 lettres voudront toujours dire : BAZAR de L’HOTEL DE VILLE, même affublées du mot Marais.
Ne dit-on pas les GL Hausmann, GLMontparnasse ?
Ce Logo BHV a connu, bien des transformations au fil des années. Le magasin a toujours eu cette vocation de multispécialiste et le restera pour quelques années encore : Maison et Mode.
1910 1906
1921 1922
La mode, nous le savons bien, est un éternel recommencement. Bien des rayons ont vécus, sont morts et sont revenus quelques années plus tard, plus forts, encore plus forts…. Suivons donc le mouvement et la tendance.
Dommage, que ce logo, plutôt fade, soit un peu endeuillé, mais la crise et l’austérité, sont là et lorsque l’éclaircie apparaîtra, jurons que ce dernier puisse reprendre une nouvelle teinte !
« Nous sommes sortis du bloc vert historique du BHV pour imaginer un logo faisant plus grand magasin, explique Anne-Marie Gaulthier, directrice communication et marketing des grands magasins du groupe. ‘Nous avons choisi une police élégante, avec le BHV en corps gras. Le slash, en orange, était important. Car il fait référence aux slasheurs, ces personnes qui ont plusieurs vies en même temps. C’est le cas de nombreux ‘urbains créatifs. »
Le slash : effet mode informatique ?!...
Le sens originel se traduit par: « éclater, ou entailler » !
Le quartier du Marais a énormément changé et le style n’est pas celui d’il y a 20 ans. Le BHV a trouvé son nouveau positionnement : Il se veut être : le magasin des urbains créatifs !
Le quartier du Marais : vous le connaissez, vous vous êtes souvent promenés dans ces petites rues fraîches, les jours de canicule découvrant avec curiosité telle ou telle partie historique
Le Marais : Notre Dame, La Sainte Chapelle, le Palais de Justice et la Conciergerie, Le marché aux Fleurs avec les propos recueillis par Antoine, La Place du Châtelet, ses deux théâtres et la fontaine.
Les rues et monuments qui entourent le BHV : La Tour Saint Jacques, la rue Saint-Martin. et l'église Saint-Merri, Beaubourg et son parvis, la rue Sainte-Croix-de-la-Bretonnerie, la rue des Archives et son cloître des Billettes. , l’église des Blancs Manteaux, la rue des Franc-bourgeois, la rue des Rosiers, les Hôtels de Lamoignon et Carnavalet. Enfin La Place des Vosges et la rue du Roi de Sicile qui nous ramène vers le BHV et l’Hôtel de ville.
Alexandre Liot est le nouveau Directeur du BHV Rivoli, il a commencé à l'âge de 16 ans aux Nouvelles Galeries de Montargis et est passé aux GL avant d'arriver au BHV en Février 2013. Vous pouvez écouter l'interview sur le lien ci-dessous.
(S'il ne s'ouvre pas, faire un copier-coller)
Dernier Logo Bhv Blanc sur fond vert sur cette affiche 2012
2013 06 24 Le BHV devient le BHV Marais : le magasin pour tous
2013 06 24
Marie-claire Maison
Depuis sa création au milieu du XIXe siècle, le Bazar de l’Hôtel de Ville, plus connu sous le nom de BHV, s’adapte à l’évolution de la société. Jusqu'en avril 2014, le grand magasin se renouvelle et repense ses espaces.
C’est en 1856 que Xavier Ruel, quincaillier lyonnais agrandit son commerce et s’installe sur trois étages de l’immeuble au 54 rue de Rivoli. Au début du XXe, le Bazar vend des articles de Mode et s’agrandit à nouveau. Suivront l’émancipation de la femme et l’apparition des appareils ménagers puis la décoration et le bricolage dans les années 70.
Le BHV surfe sur la vague du changement et de l’innovation pour répondre toujours mieux aux attentes du public. L’enseigne prend aujourd’hui une nouvelle direction en élargissant son offre vers une nouvelle cible : les « Urbains Créatifs ». Ces consommateurs sont des hommes et des femmes curieux, en quête de bien-être et amateurs de bonnes choses. Ils se démarquent par leur anticonformisme et personnalisent leur style avec du « fait maison ».
Pour répondre à ces nouvelles tendances, le grand magasin parisien ouvre de nouveaux espaces : une partie dédiée aux arts de la table et au sous-sol une offre bricolage et peinture. Côté cuisine, le BHV proposera prochainement des ateliers animés par des chefs. Dans les autres secteurs de la boutique, la sélection est plus importante, notamment pour les chaussures, les cosmétiques ou la librairie.
Plus qu’un point de vente, le BHV revendique son appartenance au quartier du Marais. Pour illustrer ce lien avec son environnement, le BHV distribuera à ses clients le plan du grand magasin pour découvrir le quartier de façon ludique à partir de 4 parcours différents. Changement de cap, changement de nom, BHV s’appellera désormais le BHV Marais à partir d’octobre.
Autre événement pour découvrir le Marais, une exposition « Marais : Pics & Spots » en immersion dans ce quartier qui témoigne du passé parisien et dévoile les nouvelles tendances, installée au 5ème étage du BHV jusqu’au 26 octobre.
2013 06 24 A propos du Logo BHV
Lu sur www.creads.org/blog/logos
La filiale du groupe Galeries Lafayette, BHV Rivoli vient également de dévoiler son nouveau logo. En octobre 2012, le magasin avait déjà changé de nom en BHV / Marais afin d’attirer les « urbains créatifs » fréquentant le Marais.
« Nous sommes sortis du bloc vert historique du BHV pour imaginer un logo faisant plus grand magasin, explique Anne-Marie Gaulthier, directrice communication et marketing des grands magasins du groupe. ‘Nous avons choisi une police élégante, avec le BHV en corps gras. Le slash, en orange, était important. Car il fait référence aux slasheurs, ces personnes qui ont plusieurs vies en même temps. C’est le cas de nombreux ‘urbains créatifs. »
L’identité visuelle en blanc, noir et orange accompagnera la rénovation des façades prévue pour octobre 2013. La conception des magasins a également été repensée : apparition du rayon chaussure, disparition du rayon meuble et CD-DVD, arrivée de nombreuse marques comme Zadig&Voltaire et Burberry.
2013 06 21 Le «BHV/Marais», moins bazar et plus Marais
Libération 21 juin 2013 à 12:49
Par ELVIRE VON BARDELEBEN
· Pour séduire un nouveau type de clientèle, le magasin parisien se repositionne et change de nom.
Pourquoi se faire suer dans un grand magasin quand on peut tout acheter sur Internet? Le Bazar de l’Hôtel de ville tente de donner aux clients de bonnes raisons de venir faire ses achats en direct. Et opère, dans ce but, une discrète métamorphose. Le BHV ne se tournera désormais plus vers la rue de Rivoli, mais vers la rue de la Verrerie, c’est-à-dire le Marais. Son nom change et devient Le BHV/Marais (notez l’importance du slash: la marque s’adresse désormais à la génération de «slasheurs», dixit le service com).
Le grand magasin souhaite être perçu par les promeneurs et les touristes comme une prolongation des artères commerçantes du Marais. Afin de répondre aux attentes des «urbains créatifs», leur nouvelle cible, l’organisation du bâtiment change: plus de rayons meubles ni multimédia, où la concurrence est trop rude. Mais un agrandissement de la mode femme, un nouveau rayon chaussures. Et le maintien des espaces qui fonctionnent et sont séduisants pour«les animaux sociaux à la recherche de développement personnel»: le bricolage et la cuisine. Séduire l’urbain créatif a un prix: 35 millions d’euros (représentant deux ans de travaux)ont été investis.