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Le blog du Réseau Bazar BHV

Mémoires : Le BHV à travers l'Histoire n°77 l'année1955 2e partie de la Mécanographie à l'informatique:

25 Novembre 2021 , Rédigé par Les federateurs du reseau Bazar Publié dans #BHV d'hier

Aidée par la mémoire de collègues : Michèle Bossis qui a pu compléter la base de cet article et Michel Massun, nous pouvons vous faire découvrir ce que vous ne lirez nulle part ailleurs....

Merci à tous deux.

La mécanographie : ( Michèle B)

Le service  de la mécanographie se situait au 4ème étage du magasin sous les soupentes côté rue du Temple. Puis, au début des années 60, nous avons déménagé au 5ème étage et nos fenêtres surplombaient la coupole depuis disparue. 

Le service de la saisie des données était équipé par la marque BULL  qui comptait en nombre de matériel ainsi nommé : 10 perforatrices et 8 vérificatrices.

Tous les documents créés par la vente réalisée en magasin (guelte, chiffre d'affaires, facture fournisseurs etc...) étaient traités par ce service qui générait les cartes perforées. Il en ressortait des informations nécessaires souhaitées par la comptabilité, l'analyse financière. Pour finir, les cartes perforées étaient triées, interclassées, imprimées par date, par rayon selon les besoins et acheminées aux utilisateurs.

La mécanographie par Michel Massun

" L’informatique, toujours l’informatique mais qui connaît son aïeule « la mécanographie ».

Remontons à 1955. A cette date le BHV, toujours à la pointe du progrès, décide de s’équiper de machines « électro comptable », auprès de la compagnie des machines BULL, machines utilisant des cartes perforées.

Le matériel était composé de perforatrices, vérificatrices, d’une trieuse, d’une calculatrice, d’une interclasseuse et d’une tabulatrice pour les éditions maintenant appelée « imprimante » associée à un bloc de perforation pour de nouvelles cartes perforées (photo n° 1, au fond M. Meunier Rivière sur la trieuse, un technicien d‘entretien BULL sur la calculatrice, au premier plan Me Tessier et une interclasseuse).

La carte à perforer était constituée de 80 colonnes.

Chaque colonne était numérotée de 9 à 0 plus 2 codes de fonction.

Pour les chiffres il n’y avait pas de problème, 0 à 9, mais pour obtenir des lettres il fallait associer deux perforations.

Exemples : (7 et un code de fonction = A) (7 et 0 = B) (7 et 1 = C) etc. (7 et 6 = H) (8 et un code de fonction = J) etc. (8 et 6 = R) (9 et un code fonction = S) etc. jusqu’à

9 et 6 = Z.

Le principe de lecture de la carte était simple. Le matériel était équipé d’une case pour le chargement des cartes, d’une piste de lecture avec des galets d’entrainement et d‘une case de réception. La carte passait entre un galet alimenté par du courant et une rangée de 80 balais; 1 impulsion correspondait à un chiffre, deux impulsions correspondaient à une lettre.

Pour le fonctionnement des machines nous avions pour chaque travail,  un tableau de connexion (l’équivalant aujourd‘hui d’un programme) qui représentait toutes ses fonctions, lecture de la carte, niveaux de contrôle, niveaux de calcul (sous-total, total et cumul), zone d’édition pour la tabulatrice. Pour relier ces différentes fonctions entre elles nous utilisions des fiches de connexion de différentes couleurs et de longueurs, 10cm, 20cm, 30cm, 40 et 50 cm; certains tableaux étaient de véritables écheveaux.

Notre premier travail mécanographique a été le Chiffre d’affaires du magasin. Dans un premier temps il a fallu codifier le magasin : le groupe, le rayon et le sous-rayon puis modifier les feuilles de guelte (individuelle, générale et démonstration). Ensuite créer les états du chiffre d’affaires.

Petite anecdote : je me souviens de l’édition du premier chiffre d’affaires devant Mrs Lillaz, Guillemin, Boulot et bien d’autres qui s’extasiaient sur la rapidité de l’édition :  150 LIGNES MINUTES.

Notre deuxième travail a consisté à enregistrer les factures des fournisseurs. Il a fallu codifier tous les fournisseurs (code du comptable, code et raison sociale du fournisseur, et conditions de paiement), ensuite saisir les factures au jour le jour pour éditer le journal des factures.

Petite anecdote : un comptable ne faisait pas confiance à la machine, il refaisait de tête toutes les additions pour ensuite ne pas trouver d‘erreur. Ce n’est qu’au bout d’un certain temps qu’il nous a fait confiance.

Ensuite tout s’est enchaîné très vite, fin des années 1950 et début des années 1960 : augmentation du personnel et du matériel demandant un changement de local, 3 trieuses, 3 tabulatrices, 2 interclasseuses, une unité supplémentaire de calcul

(photo n° 2, je suis à gauche et devant: Me TESSIER), 1 reproductrice et plusieurs perforatrices et vérificatrices.

Nouveaux traitements, paye du personnel, paiements des fournisseurs, comptabilité générale, inventaire etc. Une nouveauté, la bande perforée qui devait se substituer aux cartes perforées mais rapidement abandonnée par manque de fiabilité.

 Nous étions en avance sur cette période !.... que de chemin parcouru…jusqu’à nos jours, demandant constamment une remise en cause de notre savoir-faire.

Nous étions une équipe forte au service du magasin et il y régnait un climat serein."

De la mécanographie à l'informatique: ( Michèle Bossis)

Au milieu des années 60, naquit l'informatique, le service de saisie des données évolua et déménagea dans le bâtiment marchand qui aujourd'hui s'appelle le BHV homme. 

Le personnel du service de la mécanographie dû s'adapter à l'évolution,  se former puis migrer sur du matériel électronique de la marque CMC. Ces données étaient recueillies  sur un Disque appelé "concentrateur de données", puis transférées sur une bande magnétique destinée à être exploitée par la salle ordinateur. 

Cette génération de matériel (CMC), plus performante permettait de réaliser plus rapidement et facilement des contrôles. Par binôme, les opératrices de saisie pouvaient rapprocher et corriger en temps réel les erreurs de transcription.

L'informatique, la vraie... venait de commencer au BHV...

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Mémoires : Le BHV à travers l'Histoire n°76 l'année 1955 1ère partie

18 Novembre 2021 , Rédigé par Les federateurs du reseau Bazar Publié dans #BHV d'hier

En Algérie :

Les 20 et 21 août 1955, le FLN et des arabo-berbères de Constantine, attaquent les quartiers européens des villes et les maisons isolées des colons. On dénombre une centaine de morts. Conséquence : Les colons réagissent avec violence et on compte un millier de morts.

La France renonce à la politique d'intégration et commence une lutte armée contre les rebelles.

Les soldats qui reviennent d’Indochine partent aider à remettre de l’ordre. Puis on décide d’y incorporer les jeunes qui doivent accomplir  leur service militaire.

Beaucoup de collègues aujourd’hui à la retraite ont reçu la médaille commémorative d'Algérie, la médaille de titre de reconnaissance de la Nation,la croix du combattant et l'agrafe du maintien de l'ordre (Voir la photo) et participent à des commémorations d’anciens combattants. L'armée recrute aussi des algériens favorables à la France : les harkis.

Cette guerre est horrible et dépasse la raison humaine. Nombres d’anciens l’ayant vécue vous parleront ou préféreront se taire sur les tortures, les mutilations et autres...

Aucune solution n’est trouvée pour arrêter ces mouvements de rebellions entre 1954 et 1958.

Social :

32% des femmes travaillent (pour 30% en 1950)

La convention collective des grands magasins est signée. Véritable balise du terrain social qui sera modifiée plusieurs fois ;

Un million d’enfants partent en colonie de vacances.

Au BHV :

On installe le premier standard téléphonique à fil.

Vers 1955- 1958  pour installer des appareils sanitaires et autres travaux, le BHV fait travailler de petits artisans locaux.

On travaille  de plus en plus à la contremarque : (commande spéciale).

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Moulin à café électrique Peugeot

Le BHV travaille à stock réduit et la rotation des stocks passe à 6 en moyenne ! Quel exploit !

Le BHV est le magasin référent en matière d’électroménager.

Un slogan BHV : « le BHV, grand magasin du progrès Ménager »

1955 : Le rayon Bâtiment est très attractif car en plus des éviers, portes, fenêtres volets, bois à la découpe, carrelage céramique et faïence, Panolac, Formica, Polyrey, on y ajoute des Carreaux muraux en plastique Japy... puis Nonyplast faciles à poser.

 

Mais commence se passe l'encaissement au magasin : ( Souvenir raconté par Michèle B.)

La caisse centrale comme son nom l'indique la banque interne du BHV:

Ce service équipé d'un matériel spécifique permettait à la vendeuse à l'aide de tuyauterie à air comprimée, d'acheminer dans un tube le moyen de paiement depuis la surface de vente vers le service CAISSE TUBE". Ce service avait  pour mission de valider le paiement du client.

Pour être plus précise, les caissières du service CAISSE TUBE, après traitement, renvoyait vers la vendeuse, le tube accompagné de la monnaie et du bordereau de vente (ce que nous appellerons aujourd'hui le ticket de caisse ou la facture) permettant ainsi de rendre la monnaie au client et de clôturer la vente. 

Ivry se modernise et ses équipements de livraison aussi .Découvrons ensemble la flotte de livraison d'Ivry.

et ce charmant livreur !

 

Mémoires : Le BHV à travers l'Histoire n°76  l'année 1955 1ère partie

Salon des Arts ménagers

Le taux de fréquentation bat tous les records avec un million quatre cent mille visiteurs.

La revue des Arts Ménagers : 144 pages de publicité ! Dito pour la Maison Française

En 1955, 27% des foyers souhaitent déménager afin de vivre dans un logement moins exigu.

On reporte donc les envies d’achats superficiels, mais la découverte de tous ces nouveaux produits de consommation éduque les français.

Les visiteurs réfléchissent avant d’acheter, ce n’est pas une impulsion, ils ont devant les yeux tout ce qui pourra leur convenir dans l’avenir : particulièrement en lavage et cuisson ;

Il faut dire qu’entre 1950 et 1955 Brandt démocratise la machine à laver.

Regardons ces 2  pages de machines à laver, d'un catalogue BHV avec la marque propre Rivolia et Atlantic et l'autre page Scholtes et Brandt. On notera que ces machines chauffent au gaz ou à l'electricité !

Mémoires : Le BHV à travers l'Histoire n°76  l'année 1955 1ère partie
Mémoires : Le BHV à travers l'Histoire n°76  l'année 1955 1ère partie

Automobile :

20% des Français possèdent une voiture.

42e Salon de l’auto au Grand Palais,

il commence le 6 octobre et c’est un véritable rush sur le stand Citroën avec la sortie de la DS 19 !

Mémoires : Le BHV à travers l'Histoire n°76  l'année 1955 1ère partie

Lorsque Citroën présente la DS en 1955, la remplaçante de la mythique Traction, la presse et le public sont stupéfaits. Le premier soir du Salon, 12.000 commandes sont déjà enregistrées.

Grâce à leur génie, les deux hommes qui ont co-signé la Traction en 1934, l'ingénieur André Lefèvre et le dessinateur et sculpteur Flaminio Bertoni, ont littéralement révolutionné le monde de l'automobile. Par un style d'abord. L'allure gracieuse et hors norme de la DS n'est pas gratuite ; tout a été pensé autour de l'aérodynamisme. Ensuite par ses innovations. La DS une vitrine technologique  que les autres constructeurs mettront plus de dix ans à rattraper. (source : magazine Turbo 17 01 2018)

Les autres marques sont aussi très regardées .

403 Peugeot et Simca403 Peugeot et Simca

403 Peugeot et Simca

Culture /Loisirs

Football : 1er match retransmis à la Télévision:  Lille gagne contre Bordeaux.

Naissance de la radio Europe 1 qui s’adresse à une population plus jeune.

Chansons:

Nos soldats qui partent en Algérie chantonnent «  le déserteur » de Boris Vian, mais chose rare la chanson sera censurée !

Jean Ferrat commence à chanter dans un cabaret  tandis que le célèbre Tino Rossi Chante Méditerranée au Chatelet ; 

Une jeune chanteuse arrive d’Egypte Elle se nomme Yolande Gigliotti, que vous connaissez sous le nom de Dalida. Elle s’imposera avec » Come Prima » et « Bambino » !

Gilbert Bécaud fait des tournées en Europe et aux USA

Au cinéma :  un film policier de Jules Dassin « Du rififi chez les hommes » et un autre film sortira à l’automne : « Les grandes manœuvres » de René Clair ; la distribution est formidable : Gérard Philippe, Michèle Morgan, Jean Dessailly, Brigitte Bardot, Dany Carrel, Claude Rich, Michel Piccoli, Daniel Ceccaldi, les derniers cités commenceront vraiment leur carrière à partir de ce film.

Aux USA, James Dean tournera dans «  A l’Est d’Eden », Il meurt le 30 septembre en pleine gloire à 24 ans d’un accident de voiture.

Prochain article : La suite de cette année 1955 avec l'informatique au BHV  !

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Mémoires : Le BHV à travers l'Histoire n°75 l'année1954 3/3 : Souvenirs

11 Novembre 2021 , Rédigé par Les federateurs du reseau Bazar Publié dans #BHV d'hier

Souvenir quand tu nous tiens !

1954 : récit bien vivant de la fille d’un employé du BHV, Christiane Gravier. Elle nous raconte son expérience de cours de danse au BHV et de la fête de Noël pour les enfants du BHV. On adore.

" Mon père travaillait au rayon Papeterie – Rentrée des Classes d’un grand magasin parisien, le  Bazar de l’Hôtel de Ville,  au rez-de-chaussée près des grandes vitrines donnant sur la rue de Rivoli. Les enfants des employés pouvant profiter d’activités organisées par l’entreprise,

Il m’inscrit aux cours de danse.

Je fis donc aux environs de l’année 1954 l’expérience du travail en groupe, des répétitions accompagnées par une pianiste. Les morceaux de musique étaient inlassablement répétés, chaque exercice arrêté puis repris jusqu’à la maîtrise. L’entrainement à la barre, le professeur, les miroirs étaient pour moi un monde nouveau qui me plaisait.

La classe regroupait une vingtaine d’élèves d’âges et de motivations différentes. Quand je regarde les frimousses de mes petites compagnes de l’époque sur les photos du groupe, leurs caractères et pour certaines leurs façon d’être me reviennent à l’esprit … Le visage d’ange d’une blondinette aux anglaises, celui de la brune aux cheveux longs, les plus jeunes, timides, que l’on mettait au premier rang, celles qui avaient l’habitude de venir et qui nouaient les lacets de leurs chaussons de danse à toute vitesse dans les étroites cabines d’habillage que nous partagions à plusieurs.

Nous dansions aussi sur des chansons traditionnelles et à nos poignets furent noués des foulards de soie de toutes les couleurs qui virevoltaient à notre rythme pour un «Adieu foulard, adieu madras »

Nos danses faisaient partie du spectacle de Noël de l’entreprise. Moment exceptionnel et très attendu y compris des parents quand le grand jour arrivait car nous nous produisions sur une véritable scène avec musique, rideaux et projecteurs. Moments d’effervescence qui étaient précédés par toute une série d’événements  …

Pour la confection du « tutu » la couturière prenait nos mesures, il y avait des  essayages et nous étions heureuses de nous voir dans ce satin rose mauve chatoyant. Un ruban doré dans les cheveux. La coiffure bouclée serait faite par le coiffeur et j’avais exceptionnellement l’autorisation d’être maquillée ! Pour cette occasion on avait acheté une petite boite ronde de fard qui à l’ouverture laisse apparaitre un pinceau en demi-lune posé sur une poudre rosée délicatement parfumée et un petit miroir dans son couvercle.

Nous étions prêtes, nous avions bien répété. Nous étions dans les coulisses. Nous attendaient la scène et un public chaleureux dans cette salle de la rue Saint Dominique. Une fois en place et encouragées par le professeur de danse à demi-caché par l’arbre de Noël, nous attendions le signal pour débuter cette fois face à l’immense espace noir que sont les spectateurs quand le rideau se lève, les projecteurs nous mettraient alors dans la lumière mais feraient disparaître ceux qui nous regardent. Sensation unique.

D’autres numéros suivaient les petites danseuses, nous retournions en loge et nouvelle effervescence à l’issu des prestations, on regagnait les grands salons décorés pour Noël qui nous attendaient pour un goûter mémorable.

Mémoires : Le BHV à travers l'Histoire n°75  l'année1954 3/3 : SouvenirsMémoires : Le BHV à travers l'Histoire n°75  l'année1954 3/3 : Souvenirs

La salle de réception était immense et résonnait de nos cris et de nos rires, les longues tables étaient déjà chargées de gâteaux. Nous étions servies par une armée de mamans souriantes et au petit soin remplissant nos tasses de chocolat chaud.

Le « Père Noël » étant là … il était venu lui aussi sur scène pour les plus petits, nous allions selon notre âge choisir le jouet qui nous faisait plaisir. Il y avait une file d’attente pour les filles, une autre pour les garçons et devant les monceaux de paquets nous avions le temps d’hésiter. Une année ce fut la machine à coudre qui emporta ma préférence, plus tard je choisis le pyrograveur …

Cadeau dans les bras, on rejoignait notre famille et nous quittions cette atmosphère de fête, la chaleur de la salle, les lumières et l’agitation pour se retrouver sur le trottoir devenu noir et parfois luisant de pluie de la rue Saint Dominique. Le soir était tombé. Il fallait rentrer rue Saint Louis en l’Ile ignorant alors que ces souvenirs merveilleux resurgiraient plus tard lors d’une séance de maquillage, à l’ouverture d’une petite boîte de fards, éclairant un regard interrogateur contemplé dans le miroir …

Christiane GRAVIER

2021

Merci Christiane pour votre participation .

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Mémoires : Le BHV à travers l'Histoire n°74 l'année1954 2/3Nouveautés

4 Novembre 2021 , Rédigé par Les federateurs du reseau Bazar Publié dans #BHV d'hier

LE XXIIIe SALON DES ARTS MÉNAGERS

Encore une fois au Grand Palais, une sélection de nouveautés intéressante, sur le confort de la maison.

Environ 1300  exposants. L’accent est mis sur le  " foyer d'aujourd'hui ". Buffets, armoires, commodes, tables, chaises conçus pour offrir le maximum de confort dans l'espace le plus restreint possible. N'oublions pas qu’avec  la crise du logement, il faut compter avec la clientèle modeste vivant à l'étroit dans des locaux insuffisants et contrainte d'utiliser des meubles de dimensions réduites.

Les nouveautés :

Peu de chauffage central, une demande forte sur les chauffages d’appoint comme les appareils à gaz mobile ou à catalyse. Comme en témoigne ces deux pages de catalogue BHV.

Catalogue BHVCatalogue BHV

Catalogue BHV

Naissance des premiers chauffe-eau à accumulation branché sur le chauffage central.

51% des ménages possèdent un réfrigérateur ressemblant à ceux que l’on connait aujourd’hui.

Ci-dessous un modèle marque propre du BHV qu'on nomma Rivolia!

Catalogue BHVCatalogue BHV

Catalogue BHV

Et pour livrer tout cela, un camion BHV ! 

 

Commercialisation du moulin à café Peugimix de Peugeot

SEB  Lorsque les frères Lescure présentent leur cocotte-minute au Salon des Arts Ménagers en 1954, elle est refusée. On laisse la part belle aux anciennes cocottes : l’auto-thermos, la Caroline, Cuitoutvit....et pourtant !....

SEB commercialise la cocotte-minute en alu embouti. 130 000 pièces vendues dès la première année (Frédéric Lescure). (500 000 en 1960) Plus de 70 millions depuis sa création. La « super-cocotte » est née !

S.E.B : on a presque oublié que cela voulait dire Société d’Emboutissage de Bourgogne). C’est donc là en Bourgogne que Frédéric Lescure fils d’Antoine Lescure rétameur s’installe. Avec son frère, l’idée de la cocotte minute germe dans leurs têtes. Le produit existe déjà !...Mais comment offrir un produit parfait, ce qui n’était pas toujours le cas avec les produits commercialisés (ils explosaient souvent).

La technique de l’emboutissage est leur point fort mais en ajoutant : la sécurité : la cocotte minute était née.

La sécurité : 2 soupapes de sécurité, c’est bien ! Mais en ajoutant un étrier : barre qui retient le couvercle : c’est mieux !

Le succès de SEB est semblable aux meilleures années BHV, c’est grâce à l’esprit d’initiative, au sens des responsabilités de chacune des équipes que l’entreprise devint si prospère !

 

TEFAL : Dans un petit atelier à Sarcelles 2 ingénieurs font la découverte d’un revêtement antiadhésif. La première poêle antiadhésive est créée, brevetée, elle sera commercialisée sous le nom de TEFlon ALuminium

Marc Grégoire découvre le procédé d’application du PTFE en 1954, se dit : Pourquoi ne pas appliquer ce revêtement sur une poêle et c’est ainsi, qu’il lance la fabrication dans un atelier de Sarcelles. Mais il faudra attendre 1961pour qu’une filiale de Péchiney donne la possibilité de construire une usine à grande échelle à Rumilly.

(En juin 1968, La SEB en prendra le contrôle)

 

Gourmandise :

Une nouvelle friandise qui fut la sucrerie de notre enfance : le Carambar de chez Delespaul. Qui n’a pas connu ce caramel au miel de forme allongée et emballé dans un papier jaune vif ! (Les enfants pouvaient collectionner les points DH pour obtenir un cadeau).

photo internet

Mode :

Coco Chanel qui avait fermé ses ateliers de couture, revient pour innover avec son petit tailleur Chanel.

Culture :

On découvre des comiques forts sympathiques :

Roger-Pierre et Jean-Marc Thibault, Jean Poiret, Michel Serrault, Fernand Raynaud et Raymond Devos.

En musique : Gilbert Bécaud à l’Olympia fait « un Tabac » !

Cinémas : On notera : Touchez pas au Grisbi avec Jean Gabin et aussi le film Italien extraordinaire : La Strada.

 

 

« Le blé en herbe «  de Claude Autan Lara, « Johny Guitare » avec Ava Gardner, Fenêtre sur cour » de Hitchcock

Hémingway reçoit le prix Nobel de Littérature.

Enfin…. C’est l’année du Rock’n’ Roll, l’élément marquant de la jeunesse étant les débuts d’Elvis Presley.

On adorait !...

Thats alright (mama)

https://www.youtube.com/watch?v=NmopYuF4BzY

Bon rocking ce soir

 

NB:

Le Salon des Arts ménagers propose un choix incroyable pour les foyers d’après guerre. Ils ont envie d’acheter tout ce qui leur est présenté ...  

 

Pendant la manifestation, plusieurs titres sont publiés par les éditions du Salon des Arts Ménagers, entre autres :

Le blanchissage domestique par Paulette Bernège (1950),

L’art d’autrefois dans la demeure d’aujourd’hui par Maurice Loyer (1954),

Les cours ménagers par Marie-Louise Cordillot (1954), et bien d’autres œuvres.

 

On continue sur 1954 la semaine prochaine, avec un récit sur un noël BHV ...

CD

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