La petite histoire du BHV 6/12
Les acquisitions s’accélèrent….
En 1878, de locataire, Xavier Ruel devint propriétaire de tout l’immeuble du 54 rue de Rivoli et 1 rue des Archives.
L'hôtel de ville de Paris est en reconstruction depuis 1874 ( Il sera achevé en 1882).
En Février 1879, Nous sommes sous la 3éme république : "La Marseillaise" est reconnue comme notre Hymne National . (La première fois ne dura que 9 ans entre 1795 et 1804)
En 1883 (le 26 novembre) Xavier Ruel achète le 60 rue de Rivoli à Monsieur Roguet.
En 1884 Paris devient de plus en plus propre, c'est l'année où Monsieur Poubelle, préfet de la Seine décide par arrêté prefectoral de l'enlèvement des ordures ménagères, à condition qu'elles soient stockées dans un récipient fait de bois et de fer blanc.
1885, en avril et mai, Xavier Ruel prend possession du n°56 et du n° 62 de la rue de Rivoli.
1885 BHV
1889 : Acquisition du n° 9 rue du Plâtre à Paul Charles Guyot. Ce bâtiment connu de tous les anciens du BHV accueillera le service Formation et longtemps : le service comparaison afin d’élaborer les collections des rayons du BHV. Demain, au printemps 2016, il deviendra un lieu d’Art. Cette Fondation pour l’Art contemporain, Présidé par Guillaume Houzé, directeur du mécénat des Galeries Lafayette. Il souhaite « créer un lieu de vie, de paroles et d'idées » afin de « favoriser la rencontre des talents et des savoir-faire. »
1890 en décembre il acquiert auprès de M Gerbéron le n°58 rue de Rivoli.
1893 Le Bhv rénove , agrandit ses baies sur la rue de Rivoli.
1894 le 23 janvier, Xavier Ruel achète le n°45 de la rue de la Verrerie et en fin d’année le n° 5 de l’impasse du Coq St jean.
Le rythme s’accélère vivement sur deux ans :
En 1897 : rue de la Verrerie : le n°43 en février, le n°53 en avril et le n°51 en mai.
En 1898 : Entre janvier et avril : n°33, 35, 55 Verrerie,
En janvier les n° 6 et 8 de la rue du Temple ; les numéros : 8 et 10 impasse du Coq st Jean, ainsi que le n° 49 Rue de la Verrerie,
En mars, le n° 47 de la rue de la Verrerie et le n° 3 de la rue des Archives.
Je vous laisse imaginer!....
Xavier Ruel avait une autre face moins connue de sa personnalité : la Politique.
Le 4 mai 1884, il est élu conseiller municipal de Paris pour le quartier de Notre-Dame comme Républicain indépendant contre un Monsieur Guyot.
Il fut élevé « Chevalier de la Légion d’honneur » en 1893.
Paris progresse ...
Les travaux de la ligne de métro n°1 que vous avez fréquentée, commenceront en octobre 1898 pour s'achever en juillet 1900. Quelle aubaine pour le BHV.
A suivre.....
La petite histoire du BHV 5/12
Décès de la fille de Xavier Ruel et Cannes
1877 : Dans les mairies Françaises, le buste de Napoléon III est remplacé progressivement par notre "Marianne". Avec son bonnet phrygien : Elle symbolyse la Liberté comme l'esclave libéré dans l'Antiquité.
En 1877, le 16 décembre, les Ruel perdent Marie Louise, leur fille de vingt-deux ans, d’une tuberculose à Cannes.
Le couple décide d'acquérir une villa : la villa des Enfants ou Villa Louise Ruel, bd de la Croisette afin de recueillir d’autres jeunes filles « poitrinaires » comme on disait à l’époque.
Les Ruel avaient pour habitude de prendre des congés à Cannes, on retrouvera des traces de leur passage à l’Hôtel des Pins, grand édifice de style néoclassique de 3 étages de plus de soixante dix chambres et vingt salle de bains ! Les fenêtres de la façade principale s’ouvrent vers la mer.
Construit en 1880, l’établissement se verra ajouter une rotonde aménagée en jardin d’hiver et un superbe jardin.
Des illustres personnages y passeront : Tolstoï, Stravinsky, Fénelon ainsi que le baron Pierre de Coubertin.
L’hôtel fait faillite, acheté en avril 1889 par un créancier, il est acquis ensuite par Xavier Ruel qui possède déjà l’hôtel beau Rivage et la villa des Enfants ou Villa Daigremont achetée en 1881, qui d'Asile Louise Ruel deviendra un lycée de jeunes filles et à présent le collège André Capron, 6 avenue de Madrid à Cannes.
La famille Ruel vendra l'Hôtel des Pins en 1939.
A suivre....
La petite histoire du BHV 4/12
Les premières acquisitions de Xavier Ruel
En 1866, Xavier Ruel prend le bail de l’immeuble du 54 rue de Rivoli (dont le propriétaire était Monsieur Cibiel) et le 1 rue des deux portes saint Jean et nomme alors son magasin : Le Grand Bazar de l’Hôtel de Ville.
Avec le n° 1 de la rue des deux portes Saint Jean aujourd’hui comblé par l’édifice, il réserve à la vente : l’entresol, le RDC et le premier étage et loge du personnel dans les étages supérieurs.
Il y vend de la bimbeloterie, de la quincaillerie, des chaussures et des articles de Paris.
En 1867, il se lance en plus, dans le commerce de gros de tabletterie.
Les employés : A cette époque : La jeune fille après un stage d’apprentie au pair chez un commerçant peut se présenter dans un Grand Magasin. « Les demoiselles des magasins » sont payées avec un fixe et une guelte selon le type d’article. Elle gagne 150 à 200F par mois. Ce salaire peut être amputé d’amendes : pour retard, erreur de chiffre, de son code vendeur etc…
Ces amendes seront abolies en 1892 par la chambre des députés, mais le Sénat vote alors une loi qui limite le montant des amendes au quart du salaire perçu.
Le mariage d’un vendeur avec une vendeuse est une cause de licenciement. On ne tolère pas les femmes enceintes, celle-ci serrent leurs vêtements pour cacher leur état. Zola nous fait vivre dans son roman le Bonheur des Dames, la vie de ces femmes.
1871 la commune.
La période du siège de Paris et de la commune 1871 est une époque difficile.
Xavier Ruel, homme philanthropique qui se souvient de son enfance fait distribuer chaque matin 1000 livres de pain. Il organise des caisses de prêts de secours et de retraite pour ses employés. Xavier Ruel s’occupe des déshérités, il s’intéresse aux familles de ses employés, il fait des dons pour les naissances et les mariages.
Il fera distribuer aux nécessiteux de nombreux secours : charbon, couvertures, vêtements et chaussures.
Les dépendances rue du cloître Notre-Dame
Il fonde un dispensaire, rue du Cloître Notre-Dame.
En 1875, il crée au 18 rue de la Verrerie une pension alimentaire où l’on paie 40 centimes (6 euros environ ) le repas à 4 plats.
On achète le ticket chez les buralistes. Après enquête, il faisait distribuer aussi des cartes gratuites.
Une Société Sportive est créée à l’usage de ses employés.
Ce lieu qui abrite aujourd'hui le couturier Alaia sur sa droite et la grande salle, hébergeait sur la gauche : Le CE, des salles d'US BHV ainsi que des salles pour les représentants syndicaux...
De nos jours le 18 présente des expositions et défilés de mode
A suivre ...
La petite histoire du BHV 3/12
Le fondateur du BHV Xavier Ruel se fixe à Paris.
Je rapproche cet article car, le dernier était un peu court et je vous ai laissés sur votre faim!...
Nous sommes en 1852 : Lors d’un achat à bon prix de bonneterie dans la région parisienne, Xavier Ruel décide de se fixer à Paris.
Il entrepose sa marchandise dans un hangar près de Paris.
Prudent par nature, il ne se lance pas dans la location d’une boutique, mais recrute de pauvres hères comme camelots. La vingtaine de camelots se voit confiée quelques articles à vendre et ceux-ci revenaient chercher de la marchandise dès que cette dernière était vendue.
C’est là que, tel que nous en connaissons l’histoire, un des vingt courtiers faisait quatre fois plus d’affaires que les autres.
Xavier Ruel le suit et découvre qu’il est installé sur le trottoir de la rue de Rivoli, face à la place de l’Hôtel de ville. Le camelot n’étant pas un as de la vente, seul l’emplacement pouvait être la clé de la réussite.
Après réflexion, Xavier Ruel alla voir le propriétaire d’une maison en construction au coin de la rue des deux portes (Temple) et de la rue de la Tixanderie (Rivoli). C’est ainsi qu’il obtint l’autorisation d’installer un déballage dans une baraque.
Il loue ensuite en 1855 une partie de cet emplacement à la quinzaine. Il y ajoute de la bimbeloterie et place son épouse à la tête de la boutique afin de préparer un nouveau développement avec la quincaillerie.
Le petit bazar est alors très prospère et Xavier Ruel loue progressivement d’autres boutiques attenantes.
Xavier Ruel et son épouse habitent alors au : 12 rue du Bourg Tibourg. (Ceux qui ont bien connu ce quartier ont certainement déjeuner un midi au "Coude fou" à cette adresse.
En 1854 naquit Pauline. (Nous détaillerons plus loin, sa vie qui fait un peu penser à l’affaire « Bettancourt » d’aujourd’hui.)
En 1855 nait leur autre fille Louise qui décédera à l’âge de 22ans.
C’est là que nous retrouvons la petite histoire où les chevaux de l’impératrice Eugénie s’emballent, rue de Rivoli et pour la bonne fortune du fondateur, celui-ci se jette à leur tête et les maîtrise.
La récompense pour cet acte de bravoure lui permet d’agrandir son magasin qui devint : Le Bazar Napoléon.
La vie lui sourit, il continue à agrandir son magasin et à innover.
Il invente la présentation sur mannequin féminin ! Il crée des comptoirs à prix uniques : 0,05 ou 0, 10 ou 0, 50.
De 1865 au 31 décembre 1868, on trouve trace d’une association avec son frère Victor-Etienne, pour la vente en gros de jouets, des articles de Paris.
A suivre.....
La petite histoire du BHV 2/12
Les débuts de Xavier Ruel
Le 25 janvier 1849 il épouse Marie Madeleine Pontcerry (née le 7 septembre 1825) et s’installe comme quincailler au 5 rue du Bœuf, dans le vieux Lyon.
Il naitra 4 enfants de cette union :
Françoise en 1849, (le 7 décembre) qui épousera Georges Viguier.
Jacques René en 1850 décédé en bas âge.
Pauline en 1854 dont nous tracerons l’histoire de sa vie.
Louise-Marie en 1855 décédée en 1877 à 22 ans.
En 1852 Xavier Ruel a revendu son fonds de commerce. Il a alors 30 ans et Marie Madeleine : 28 ans.
N’oublions pas que de 1852 à 1870 nous assistons à un nouvel urbanisme commercial et de nouvelles méthodes de vente pendant que Paris connait un vaste chantier pendant près de 20 ans sous le Second Empire. Le préfet et Baron Haussmann avec Napoléon III ont transformé ce quartier médiéval du centre de Paris en grand axe dans la Capitale.
Tous les abords de l’Hôtel de ville sont nettoyés des constructions anciennes et la surface de la place est multipliée par quatre. Paris connait une période d’urbanisation sans précédent, tout à l’égout, adduction d’eau, réglementation de l’affichage et développement de grandes artères et suppressions de petites impasses.
C’est l’époque ou non loin de là, Baltard aménage les Halles, la rue des Halles rejoint la rue de Rivoli et le Chatelet. Tout ce quartier est transformé du faubourg Saint Antoine jusqu’à la Concorde
Politique sociale d’alors :
Dès 1841, le travail est interdit aux enfants de moins de huit ans.(Loi du 22 mars 1841) mais il fallut plus de vingt cinq ans pour en voir son application réelle.
L'dée de cette législation nous est venue d'Angleterre où les conditions de travail des enfants étaient très rudes.
L’enfant de 8 à 12 ans ne doit pas dépasser 8 h par jour pour et ne doit pas travailler la nuit. Le jeune de 12 à 16 ans pourra travailler jusqu’à 12 h par jour.
Je me souviens du poème de Victor Hugo! "Mélancholia" dont vous trouverez un extrait ci-dessous
En 1850, une journée de 13h est courte, la moyenne se situe à 14/15h par jour.
A suivre.....
Melancholia
(extrait)
... Où vont tous ces enfants dont pas un seul ne rit ?
Ces doux êtres pensifs que la fièvre maigrit ?
Ces filles de huit ans qu'on voit cheminer seules ?
Ils s'en vont travailler quinze heures sous des meules
Ils vont, de l'aube au soir, faire éternellement
Dans la même prison le même mouvement.
Accroupis sous les dents d'une machine sombre,
Monstre hideux qui mâche on ne sait quoi dans l'ombre,
Innocents dans un bagne, anges dans un enfer,
Ils travaillent. Tout est d'airain, tout est de fer.
Jamais on ne s'arrête et jamais on ne joue.
Aussi quelle pâleur ! la cendre est sur leur joue.
Il fait à peine jour, ils sont déjà bien las.
Ils ne comprennent rien à leur destin, hélas !
Découvertes avec Didier Bouchard
Une petite coupure dans l’histoire du BHV….
C’est le printemps, les beaux jours vous donnent envie de découvrir Paris. Alors retrouvons notre guide : Didier Bouchard pour des sorties à Paris et en Ile de France.
Parisiens ou Provinciaux de passage à Paris regardez bien ce programme
Conférences Didier Bouchard
Conférencier national, diplômé
de l’institut d’art et d’archéologie de la Sorbonne
Ancien élève de l’école du Louvre
Boite 17 bât. D, 8, rue cannebière
75012 paris. Tel: 01.43.07.09.69.
Jeudi 10 avril
14h15 (rendez-vous. A 14h) : l’appartement de Georges Clemenceau : mobilier, objets d’art : dans l’intimité du « tigre ».
Rendez-vous. 8, rue Franklin. 11€+entrée.
Sur inscription au 0143070969, confirmée par l’envoi du règlement
Lundi 14 avril
15h : l’abbaye de Port-Royal, foyer du Jansénisme. (visite intérieure des bâtiments 17e : salle Capitulaire, chœur des moniales, escalier du miracle et cloitre).
Rendez-vous. 123 boul. De Port-Royal. 11€+entrée.
Sur inscription : au 0143070969
Mardi 15 avril
15h parties fermées au public de la Sorbonne. Grand amphithéâtre, salons du rectorat, chapelle 17e (tombeau de richelieu ; et cour-jardin de 2 collèges méconnus).
Rendez-vous. 46 rue Saint-Jacques.11€+entrée.
Inscription : au 0143070969
Jeudi 17 avril
15h : la plaine Monceau inconnue : 3 intérieurs : Lasalle Cortot, d’auguste Perret (1928), l’hôtel Rozard (1878), l’église suédoise (1911), et au fil des rues, les ateliers de Sarah Bernhardt et d’Edouard Manet, et la fabrique de la statue de la liberté.
Rendez-vous. : Angle de la rue : Cardinet et boul. Malesherbes, cote lycée Carnot. (Par métro Malesherbes) 11€
Sur inscription au 0143070969
Mardi 22 avril
13h50 les salons de l’hôtel de ville (grand décor 19e : Puvis de Chavannes, Dalou, Bonnat, histoire de la municipalité depuis Etienne marcel.)
Rendez-vous. Devant l’entrée du 5, rue Lobau a 13h45 (30pers.) Carte d’identité.
Inscription au 0143070969 (11 €+entrée)
Lundi 28 avril
14h20 parties fermées au public du donjon de Vincennes : étages 3, 4 et 5 et terrasse. (+ Les 2 étages royaux et la sainte chapelle)
Rendez-vous. Devant l’accueil Charles V. (Par le métro château de Vincennes) 11€+entrée 9€50.
16 pers. Maximum sur inscription au 0143070969, Confirmée par l’envoi du règlement.
Vendredi 2 mai
10h45 : (Rendez-vous à 10h30)
Exposition « Watteau, Fragonard, et les fêtes galantes » au musée jacquemart-André.
Rendez-vous. 158 boul. Haussmann. 11€+entrée 20 pers. Sur inscription au 0143070969, confirmée par l’envoi du règlement.
15h : Une adresse de Talleyrand, l’hôtel de Galliffet (1785), ancien ministère des affaires étrangères. Décor intérieur, visite des salons et du jardin, évocation de Bonaparte et de Mme de Staël.
Rendez-vous. 73 rue de grenelle. 11€. Carte d’identité.
Jeudi 8 mai
15h Ménilmontant méconnu : la maison des Saint-simoniens, le pavillon Carre de Beaudouin (1771, une villa palladienne en plein paris), et quelques villas et hameaux bucoliques et fleuris.
Rendez-vous. Angle des rues des Pyrénées et de Ménilmontant. 11€ Sur inscription : au 0143070969
Vendredi 9 mai
15h exposition « les impressionnistes en privé » au musée Marmottan (100 tableaux impressionnistes de collections particulieres : Renoir, Sisley, Monet, Manet etc.)
Rendez-vous : 2, rue Louis Boilly. 11€+entrée. Nombre limite.
Sur inscription au 0143070969, confirmée par l’envoi du règlement.
Mardi 20 mai
15h exposition « le trésor de Saint-Janvier » (de la cathédrale de Naples), au musée Maillol. Bustes d’argent colossaux réalisés par les plus grands sculpteurs baroques de Naples, reliquaire gothique, joyaux offerts au saint par les souverains et les grands.
Rendez-vous. 61 rue de grenelle.
Quelques places sur inscription au 0143070969, confirmées par l’envoi du règlement. 11€+entrée.
Mardi 27 mai
15h exposition « Van Gogh, Artaud : le suicidé de la société» au musée d’Orsay.
Rendez-vous. A 14h45 devant l’entrée des groupes du musée. 11€+entrée et écouteurs.
20 pers. Sur inscription au 0143070969, confirmée par l’envoi du règlement. Unique visite
Jeudi 12 juin
14h30 château et jardins de Champs sur Marne. (Rouvert depuis un an après 10 ans de travaux). Salon des singes de Christophe Huet, important mobilier 18e, jardins a la française, évocation de Mme de pompadour.
Rendez-vous : A l’entrée. 15€+entrée.
Quelques places sur inscription : au 0143070969
Accès : RER gare de Noisiel, puis bus 220, arrêt mairie de champs.
Jeudi 19 juin
14h30 exposition « Peupler les cieux » au Louvre.
Plafonds peints 17e des palais et hôtels parisiens. (+ peintures des salles du Louvre provenant de l’hôtel Lambert et du palais du Luxembourg)
Rendez-vous. Sous la pyramide, devant l’entrée de l’accueil des groupes.
6 places, unique visite. 15€ + entrée (carte des amis du Louvre recommandée)
Sur inscription avant le 10-06, au 0143070969, confirmée par l’envoi du règlement.
Lundi 23 juin
15h villas et ateliers d’artistes du quartier Vaugirard : de la villa Santos-Dumont à la ruche (ext.) Et au square Vergennes.
Rendez-vous. Angle des rues des Morillons et Santos-Dumont. 11€
Inscription : 0143070969
Jeudi 26 juin
15h exposition « les Impressionnistes en prive » au musée Marmottan (100 tableaux impressionnistes de collections particulieres : Renoir, Sisley, Monet, Manet etc.)
Rendez-vous. 2 rue louis Boilly. 11€+entrée. Nombre limite.
Sur inscription au 0143070969, confirmée par l’envoi du règlement.
Samedi 28 juin
15h le village des Batignolles, sur les traces de Mallarmé, Manet, Zola, Bazille, et la cite des fleurs.
Rendez-vous. Sortie du métro Rome. 11€.
Inscription : 0143070969
Samedi 5 juillet
14h30 la basilique de Saint-Denis, chef-d’œuvre gothique, et les tombeaux des rois de France.
Rendez-vous. Façade de la basilique. 11€ +entrée.
Inscription : au 0143070969
La petite histoire du BHV 1/12
Nous reprenons cette année ce sujet d’une manière : plus détaillée et plus familiale que la dernière version traitée.
La famille du fondateur du BHV : Xavier Ruel
On retrouve en 1768, Pierre Ruel, maître cordonnier comme ses ancêtres. Il épouse Jeanne Janetou la fille du Boulanger. Ils auront de nombreux enfants, drapier, commis en papèterie et Pierre Etienne Tanneur.
Pierre Ruel fait faillite en 1808 et meurt en 1819.
Sa femme reste veuve avec 7 enfants. Son mari lui a légué une boutique « Petit bazar » dans le quartier historique d’Annonay près du Pont Valgelas.
A cette époque Annonay est une ville de tanneurs : Dans un bulletin d’Annonay nous lisons : Aujourd’hui, les tanneurs y ont une place à leur nom.
Annonay a voulu saluer ses anciens en baptisant une nouvelle du nom des ouvriers qui ont travaillé le cuir dans la Cance pendant des siècles. « A travers eux, c'est l'Histoire d'Annonay et de son industrie que l'on met en avant. Tous ces hommes, toutes ces femmes qui ont donné tant de leur énergie et de leur vie pour façonner le cuir, dans des conditions difficiles mais toujours avec le goût du travail bien fait. Le goût de travailler et embellir ces peaux qui arrivaient des alentours », rappelle Olivier Dussopt.
Pierre-Etienne, fils de Pierre et Jeanne, tanneur se marie en 1806 avec Marie Madeleine Filhol. De cette union naîtront 6 enfants dont XAVIER RUEL (Le fondateur du BHV), le cadet en 1822.
Orphelin de père très jeune, il est placé comme apprenti chez un tisserand pour gagner son pain et connaît la rude vie des enfants qui travaillent en fabriques au XIXème siècle.
Plus tard, il montrera les traces sur ses doigts des coups qu’il recevait lorsqu’épuisé après 10h de travail, on le tapait pour le sortir de sa somnolence.
En 1827, à 11 ans, courageux, il décide de se débrouiller seul et quitte l’atelier, il multiplie les emplois en exécutant des besognes difficiles, mais il est libre.
En 1838, on le retrouve sur Lyon et c’est en 1840, alors qu’il a tout juste 18 ans, qu’un évènement très singulier se produisit.
Nous sommes sur un champ de courses à Lyon, la quatrième et dernière course de la journée reste à disputer. Comme d’habitude, les propriétaires font leurs dernières recommandations aux jockeys.
Un des propriétaires est très contrarié, son jockey est absent, il s’énerve d’autant plus que son cheval est en grande forme. Aucun jockey pour le remplacer !
Soudain, un jeune homme mêlé au personnel des écuries se présente et dit avec aplomb : « Si vous voulez M’sieur, j’puis remplacer vot’ jockey. Les chevaux, ça m’connait, et j’gagnerai ben tout comme un autre ! »
C’est ainsi qu’on pesa le jeune homme qui en raison de sa maigreur et son jeune âge fut un cavalier parfait. Incroyable ! Il arrive premier au poteau, au milieu des acclamations de la foule.
Xavier Ruel ne poursuivit pas sa vie dans le sport, mais bien gratifié, il acheta une balle et des petits objets de nécessité courante : couteaux, peignes, porte-monnaie, aiguilles qui se vendaient bien dans les petits villages où les boutiques de luxe en bimbeloterie, n’existaient pas.
Les affaires prospérant, il décida d’y ajouter de la bonneterie. Le stock à transporter, nécessita l’achat d’une voiture, ce qu’il fit avec ses économies et c’est ainsi qu’il devint marchand ambulant sur les marchés.
Quelques années plus tard, il travaille au 52 de la rue Mercière à Lyon où Françoise Perraud, veuve Poncery, tient la boutique, sa fille de 24 ans est brodeuse dans le quartier, spécialisée dans la broderie en chasubles et ornements sacerdotaux.
A suivre!.....