7éme Art : AMOUR au Festival de Cannes
Après le succès d’INTOUCHABLES en 2011, où ce riche aristocrate, paralysé suite à un accident, apprend à vivre autrement… On aurait pu penser que :
« De Rouille et d’os » de Jacques Audiard allait à coup sûr, obtenir la Palme d’Or.
L’histoire : La vie de Stéphanie (Marion Cotillard) dresseuse d'orques au Marineland tourne au drame lorsqu’elle perd ses jambes et …beaucoup d'illusions. Et pourtant grâce à l’amitié, elle va revivre.
Le film sort, actuellement… A voir.
Le festival en a décidé autrement avec quand même un film…de Vie.
AMOUR :
L’histoire d’un couple de professeurs de musique : Georges : (Jean Louis Trintignant) et Anne (Emmannuelle Riva) victime d’un AVC !
Portrait quotidien de certains membres d’amis, famille ou proches : La vieillesse, la décadence, l’indignité que procure la maladie. Du jour au lendemain un des deux, dans le couple, doit se transformer en garde-malade et faire face à des situations imprévues.
Certains d’entre vous ont vécu ou vivent cette détresse ; J’ai eu l’occasion d’en parler avec eux. Pourtant, il faut lutter contre cette dépression et se souvenir des moments heureux.
C’est le genre de film qui dérange ! …
Photo Internet
Le film : Amour" ne sortira qu’en octobre 2012, mais connaissant la personnalité de Jean-Louis Trintignant, on imagine que ce film sera encore un succès comme ceux que nous avons appréciés.
JL Trintignant, austère, à la voix grâve et sarcastique, bientôt 82 ans, fait partie des acteurs qui ont marqué notre vie et j'ai noté deux films extraordinaires en rappel.
Un Homme et une femme de Claude Lelouch qui obtint la Palme d’or en 1966 : Autre cas de vie et d’amour où deux êtres veufs se rencontrent et s’aiment.
En 1969, c’est « Z » de Costa-Gavras, film politique impressionnant où un juge d’instruction met en évidence la participation de l’armée et de la police dans l’assassinat d’un député progressiste.
On pourrait aussi en nommer d’autres, bien connus dans sa longue filmographie: Ceux qui m'aiment prendront le train, La Cité des Enfants Perdus, Merci la vie, La Banquière, Ma nuit chez Maud, Le Conformiste, Paris brûle-t-il ?, Le Fanfaron, Et Dieu créa la femme, de Roger Vadim qui le lança)
Ce film : AMOUR de Michael Haneke , réalisateur Autrichien, a remporté dimanche, pour la deuxième fois, la Palme d’Or au Festival de Cannes.
Cette chanson de Jacques Prévert aurait pu illustrer ce film.
Quel jour sommes-nous
Nous sommes tous les jours
Mon amie
Nous sommes toute la vie
Mon amour
Nous nous aimons et nous vivons
Nous vivons et nous nous aimons
Et nous ne savons pas ce que c'est que la vie
Et nous ne savons pas ce que c'est que le jour
Et nous ne savons pas ce que c'est que l'amour.
Mais, Jean-Louis Trintignant interviewé au Festival, dans son discours de remerciements citera merveilleusement, Jacques Prévert, de son recueil " Spectacle"(1951)
"ET SI ON ESSAYAIT D'ETRE HEUREUX,
NE SERAIT-CE QUE POUR DONNER L'EXEMPLE?..."
On en restera là ! C’est superbe !
Merci à ceux qui voudraient participer à cette rubrique. C'est avec plaisir que j'accueillerai vos critiques sur films, spectacles, concerts.....
Ce serait une grande aide. CD
Howard Jacobson : La Question Finkler par Antoine Eminian
Comédie humaine ? Certains parleront de ce roman comme irrévérencieux, je ne le crois pas. L’auteur nous dira, « je ne vois pas l’intérêt d’écrire, sans humour ! ». J’y trouve là, le point commun avec Antoine !!!
En tout cas bravo pour cette excellente critique littéraire.
Howard Jacobson né en 1942 à Manchester, est écrivain et journaliste anglais. Après des études en Angleterre et en Australie jusque dans les années 70, il commence à écrire au début des années 80 tout en étant journaliste. Howard Jacobson a publié une dizaine de romans, inédits en France, dans une veine comique où il se plaît à mettre en scène des personnages qui se définissent par leur judéité britannique. La Question finkler a obtenu le prestigieux Booker Prize en octobre 2010.
Julian Treslove et Sam Finkler sont amis d’enfance quant à Libor Sevcik c’est leur ancien professeur d’histoire. Chacun a mené sa vie de son côté, Sam et Libor sont veufs, Julian multi-divorcé. Après une soirée passée avec ses deux amis chez Libor, Sam se fait attaquer et voler, en pleine rue sur le chemin de son appartement. Ce qui ressemble à un banal incident, va particulièrement troubler Julian, l’obsédant jusqu’à en décortiquer chaque seconde de ce court instant et l’amenant à la conclusion qu’il a été attaqué parce qu’on l’a pris pour un juif. A partir de là, Julian Treslove va chercher à se comporter comme un véritable juif, s’imaginant et voulant croire qu’il en est un.
Si Julian est le personnage principal du roman, c’est aussi parce qu’il en est le plus atypique, il n’est pas juif et il exerce le métier de sosie, mais un sosie paradoxal puisqu’il ne ressemble à personne en particulier et à tout le monde en général. D’une certaine manière, Julian est le lecteur lambda, un non juif quelconque qui veut découvrir ce que le terme de « juif » recouvre aujourd’hui, que ce soit en tant que religion, traditions et rites, langue, culture, place dans le monde, sans oublier le terrorisme, la shoah, les palestiniens etc.
Sam et Libor étant des modèles de juifs peut-être pas opposés, mais différents. Sam Finkler est contre la politique menée par l’Etat d’Israël au point qu’il en a honte, allant même jusqu’à créer un club d’intellectuels nommé « Société des juifs honteux », tandis que Libor Sevcik est un juif plus âgé, intellectuel modéré, vivant dans le souvenir de sa femme défunte.
Entre Julian qui voudrait être plus juif qu’un vrai juif, Sam un réel juif qui a honte de ce qu’il est et Libor qui s’accepte tel qu’il est, Howard Jacobson réussit une formidable mise en abîme sur le questionnement de l’identité juive. La question finkler c’est la question juive et ce tour de passe-passe sémantique où le nom d’un de ses personnages remplace le mot « juif » est déjà très drôle en soi. J’imagine que l’auteur est juif lui-même, car il se permet d’aligner tous les clichés antisémites de manière humoristiques sans crainte de briser le consensus du politiquement correct. Plusieurs fois je me suis surpris à relire des phrases, pour être certain qu’il s’agissait d’humour et non de diffamation, tant il vrai qu’aujourd’hui on se demande parfois « s’il était encore possible d’user du mot « juif » dans un lieu public. (…) dans ce monde d’enragés, c’était comme allumer la mèche de toutes sortes de violences et d’extrémisme. »
Le roman est tour à tour, désopilant et drôle (le rôle du prépuce dans le plaisir sexuel), instructif sur certains aspects des traditions juives, émouvant quand les veufs évoquent leurs épouses, agaçant quand Julian Treslove se fait pleurnichard ou carrément chiant quand il laisse son imagination déborder. J’ai aussi regretté quelques longueurs, mais globalement c’est très réussi et enfin on peut lire un bouquin sur les juifs sans tomber dans la compassion ou le morbide.
« Je veux les rites, lui avait-il dit. Je veux la famille, je veux le tic-tac quotidien de la pendule juive. Mais à peine les lui avait-on donnés qu’il avait battu en retraite. Elle l’avait emmené à la synagogue – évidemment pas celle d’à côté où on priait avec le keffieh – et cela ne lui avait pas plu. Ils ne font rien d’autre que remercier Dieu de les avoir créés, se plaignit-il. Mais à quoi sert d’avoir été créé si tout ce qu’on fait de sa vie, c’est remercier Dieu ? »
Howard Jacobson La Question Finkler Calmann-Lévy
Découvrir Paris et ses secrets 2012 (4)
Découvrir Paris ou la région parisienne sur un plan culturel, architecture, Peinture .... avec toutes les explications de notre guide Didier Bouchard, en semaine, ou le week-end. Voici donc le quatrième volet 2012. N'hésitez pas à appeler Didier Bouchard et lancer vous dans la découverte.
Samedi 19 mai
14h30 : L’abbaye royale du Val de grâce, chef-d’œuvre baroque.
Bâtiments XVIIéme : cloître, salle capitulaire, majoliques de la renaissance, chapelle du St Sacrement et église conventuelle.
R.V. 1 pl. Alphonse Laveran. 10€+entrée. Carte d’identité.
Lundi 21 mai
14h Fontainebleau : exposition «Napoléon III et Eugénie reçoivent », musée chinois de l’impératrice, grands appartements et appartement pie VII.
Quelques places sur inscription au 01 43 07 09 69, confirmée par l’envoi du règlement.15€ l'entrée.
Quelques photos de l'avant-première à Bordeaux.
Mercredi 23 mai
14h30 Le restaurant Maxim’s, ses décors Art-nouveau, et son musée 1900 (la collection art-nouveau de pierre Cardin : Galle, Majorelle, Tiffany etc.)
R.V. 3 rue royale, 10€+entrée. Quelques places sur inscription au 01 43 07 09 69
Mardi 29 mai
15h visite de l’hôtel Gaston Menier, ses mosaïques à fond d’or et ses collections historiques. Puis promenade le long du parc Monceau jusqu’aux hôtels Emile et Henri Menier.
Sur inscription au 0143070969 confirmée par l’envoi du règlement.R.V.
A l’angle des rues Ruysdael et Murillo. 10€
Lundi 4 juin
14h exposition: Artemisia Gentileschi au musée Maillol.
R.V. 61 rue de grenelle10€+entrée.
Quelques places sur inscription au 0143070969 confirmée par l’envoi du règlement
Jeudi 7 juin
15h30 exposition Berthe Morisot, au musée Marmottan.
R.V. 2 rue louis Boilly. 10€+entrée. 20 pers. 10€+entrée.
Lundi 11 juin
15h Villas des années 20 du quartier des Princes (le Corbusier, Auguste Perret, André Lurçat), et jardin des serres d’Auteuil.
R.V 24 rue Nungesser et Coli (par métro Molitor) 10€. (Inscription au 0143070969)
Découvrir l'architecture de ce quartier et se promener dans un jardin extraordinaire pour y découvrir, l'arbre aux 40 écus, sacré, originaire de Chine, l'arbre à caramel, le lilas des indes le ptérocaryer de chine : le plus grand du jardin .....Dans les serres plus de 5000 plantesde genres, espèces ou variétés différentes. C’est le mois de juin : roses, cornouillers ou virgiliers en fleurs.
Vendredi 29 juin
14h après-midi à Meaux : visite de la cathédrale et du musée Bossuet dans le palais épiscopal (donation Changeux : tableaux des frères Le Nain, de Laurent de la Hyre, Hyacinthe Rigaud etc.
Quelques places sur inscription au 01 43 07 09 69, confirmée par l’envoi du règlement. 15€+entrée.
Samedi 30 juin
14h après-midi à Chartres : visite de la cathédrale et du musée des beaux-arts dans le palais épiscopal (tableaux de Zurbaran, matisse, Derain, Vlaminck, Soutine) quelques places sur inscription au 0143070969, confirmée par l’envoi du règlement.15€+entrée.
Mardi 3 juillet
16h exposition « la berline de Napoléon, et le mystère du butin de Waterloo » pour la 1ere fois exposées en France les décorations et l’argenterie de Napoléon pillées à Waterloo et la berline restaurée + quelques trésors du musée.
R.V. 2 rue de la légion d’honneur. 20pers. 10€. Sur inscription au 01 43 07 09 69
Voyages découvertes :
30-05 au 3-06 : Palladio en Vénétie : villas et palais de Palladio a Vicence et dans ses environs, rives de la Brenta, églises de Palladio à Venise.
15-06 au 18-06 : Stockholm et le château de Drottningholm.
8-06 au 10-06 : week-end à Budapest,
22-06 au 27-06: l’autre Vénétie: trésors d’art de Padoue, villas renaissance, jardin baroque et cites médiévales, dans les monts Euganeens et le Polesine
Renseignements et préinscription au 01 43 07 09 69
Conférences Didier bouchard
Conférencier national, diplômé de l’institut,
d’art et d’archéologie de la Sorbonne
Ancien élève de l’école du Louvre
Boite 17 bât. D,
8, rue cannebière 75012 paris.
Tel: 01.43.07.09.69.
Sandrine Roussel, nous apparaît : Entrepreneur et Coach!
Nous avons eu beaucoup de joie à retrouver Sandrine Roussel.
Sandrine a accepté ce petit interview, que nous vous confions avec beaucoup de plaisir.
Bonjour Sandrine ! Tu as rejoint le Réseau-Bazar il y a un peu plus d’un an, peux-tu nous rappeler rapidement ton parcours au sein du B.H.V. ?
Je suis entrée au BHV en août 1992, et j’ai occupé le poste de Chef de Département Parfumerie à Rosny S/s Bois pendant 3 ans. Je sortais d’école de commerce, et ça a été le « saut dans le grand bain » ! Encadrer des équipes, gérer les approvisionnements et les rayons… J’ai beaucoup appris durant ces trois années !
Et quelle a été l’étape suivante ?
Après mon retour de congés maternité, on m’a proposé de rejoindre la Direction Marketing, le service de Pierre connu sous le nom de Z !
J’ai véritablement appris les métiers du Marketing et de la Communication à ses côtés ! Après 3 belles années de collaboration, je suis passée à la Direction des achats, comme Acheteuse adjointe sur le linge de maison, un retour près du terrain et en magasin que j’ai beaucoup apprécié !
Après deux saisons de Blanc, la Direction Marketing a été réorganisée, et je l’ai réintégrée, comme Responsable Ligne de Produits. J’étais alors depuis 9 ans au BHV, et j’ai eu envie d’aller « voir ailleurs », de découvrir de nouvelles entreprises et de nouvelles activités !
Tu as fait ensuite le choix d’une petite structure, en septembre 2001, c’est ça ?
Exact ! S.D.H., petite entité de 30 personnes, dans le secteur de l’Assurance / Assistance, via Internet, et comme chef de projet Marketing ! Très différent, très innovant, très formateur aussi ! L’aventure a duré 4 ans, et j’ai ensuite intégré la société Q-Park (n° 3 du stationnement en Europe), comme Directrice Marketing et Communication.
Toujours le Marketing et la communication à ce que je vois !
Oui, ce sont des constantes depuis le début de ma vie professionnelle, car j’aime ses métiers, vivants, diversifiés, et en constante évolution.
D’où finalement la création de ta propre entreprise : S.R. Conseils !
Eh oui ! L’entreprenariat m’avait déjà tentée, mais je n’avais pas osé franchir le pas jusqu’à présent… C’est chose faite depuis août 2011 !
J’ai créé S.R. Conseils, spécialisée en Marketing et Communication. J’interviens en tant que prestataire externe pour accompagner des entreprises dans des projets Marketing et Communication.
J’ai aussi choisi d’élargir mon champ d’activité en me formant également au métier de Coach professionnel, et je suis certifiée depuis décembre 2011.
Là, il s’agit plutôt d’accompagner des managers en entreprise dans diverses situations : prise de poste, management d’équipe ou de projet, difficultés relationnelles ou de leadership, etc…
Le changement, oui, mais toujours la même ligne de conduite!
Changement de statut, pour continuité dans le métier ! J’avoue que passer du statut de salarié à celui d’entrepreneur comporte ses moments de doutes, de nombreux questionnements, mais c’est aussi davantage de liberté, et la sensation de « mener sa barque » ! Le tout est de trouver le bon équilibre !
Et puis le métier de Coach est vraiment nouveau, il correspond à mon goût pour les relations humaines, et à ma conviction que les personnes détiennent souvent en elles les solutions pour surmonter les obstacles.
Et que peut-on faire pour t’aider au sein du Rezo-Bazar?
Je dispose d’un blog qui décrit mes activités :
http://sandrine.roussel.conseils.over-blog.com/, donc, faites passer !
Et je suis bien entendu à la disposition de toute personne dont l’entreprise est susceptible d’avoir des besoins en Marketing et Communication, ou à titre individuel, pour être accompagnée par une Coach dynamique et bienveillante !
BRAVO! Nous te remercions Sandrine, et nous te formulons tous nos voeux de réussite. Retrouvez là sur son site, voir rapidement :dans la liste des liens à droite de ce blog.
Vous êtes heureux d'avoir de ses nouvelles, laissez lui des commentaires, ci-dessous.
Au plaisir et à bientôt!
La Grande Galerie du Museum d’Histoire Naturelle par Antoine Eminian
La promenade au Jardin des Plantes est toujours un plaisir, mais le compléter de la visite du musée de la grande galerie de l’évolution est une sortie qui ravira toute la famille et par n’importe quel temps ! ....
Ce seul jardin botanique de Paris intra-muros est un lieu unique en France, riche d'un patrimoine exceptionnel.
Le saviez-vous ? Dans cet espace, vivent environ un millier d'animaux vivants : perroquets, toucans ibis faisans, rapaces, reptiles dont des tortues géantes, crocodiles, insectes et araignées, orangs-outans, ouistitis, pandas…
Enfin….C’est là que vous découvrirez, avec enfants et petits enfants, la Grande Galerie de l'Évolution, inaugurée en 1889 et dont Antoine a accepté de nous faire ce très sympathique récit.
Des vacances scolaires de Pâques, sous une météo peu clémente avec une gamine de huit ans en pension à la maison pour quelques jours, nous ont obligés à revoir nos plans de sorties en plein air et nous rabattre sur des occupations d’intérieur acceptées sans rechigner. Dans ces conditions une expédition au musée s’imposait. Or s’il est un musée dont les enfants sont friands mais qui s’adresse aux adultes tout autant, c’est bien le Muséum d’Histoire Naturelle et sa Grande Galerie de l’Evolution.
Même le trajet pour y accéder est un bonheur, pour moi l’amoureux de Paris. Arrivant de la banlieue Ouest par la gare Saint-Lazare, le bus 24 m’y conduit directement par un parcours de rêve : Madeleine, Concorde, Louvres et quais de Seine, Châtelet (Samaritaine et dôme du BHV pas loin), place Saint-Michel, Maubert-Mutualité et enfin le Jardin des Plantes. Nous étions déjà comblés avant même d’en venir au but de notre sortie.
Dès la fin des années cinquante, alors que je n’étais qu’un gosse, mes parents m’avaient fait découvrir ce lieu merveilleux et j’y étais retourné plus récemment après la rénovation du bâtiment et avoir vu le film documentaire de Nicolas Philibert (« Un animal des animaux » sorti en salle en 1996) qui nous montrait la réinstallation des collections dans le bâtiment rénové. La mise en perspective des animaux exposés par biotopes, des poissons aux papillons en passant par les éléphants et les tigres.
Les animaux ont été « retapés », si nécessaire, et nous découvrions ainsi les réserves, les ateliers et laboratoires où s’activent méticuleusement les professionnels. Pour être honnête, le film n’était pas renversant, ni techniquement parlant, ni sur ce qui est montré mais il donne une envie irrépressible de visiter, ou dans mon cas, de retourner voir ce magnifique musée. Il faut courir voir ces animaux pétrifiés pour l’éternité dans la Grande Galerie de l’Evolution. Un spectacle autant pour les petits que pour les grands.
Le clou étant la longue procession des animaux de la savane qui trône au centre du bâtiment et qu’on aperçoit de partout, de l’entrée par l’étage inférieur ou du dessus par les balcons, nimbée de lumière naturelle par les verrières ou d’éclairages habilement placés, et l’on tourne et retourne autour de ce troupeau disparate et majestueux d’éléphants, lions, girafes, gazelles etc. qui semble poussé par l’espoir insensé d’une évasion sans heurts et dans la dignité par la porte de sortie du public.
Je ne listerai pas ici tout ce qu’on peut voir, une journée complète est insuffisante pour celui qui voudrait se gaver de ces animaux empaillés, du squelette monstrueux de la baleine, des vitrines d’insectes, des petits films qui tournent en boucle, des écrans tactiles mis à la disposition de tous, des fiches à lire etc.
Si les collections sont riches, le décor n’est pas laid non plus. Planchers, poutrelles métalliques et verrières, sièges pour faire des haltes car il en faut, éclairages doux et reposants. Enfin, j’en terminerai avec ce court rappel historique :
La galerie de Zoologie construite par Jules André a été inaugurée en même temps que la tour Eiffel en 1889, et avec le même succès. Fermée depuis 1965 elle s’est métamorphosée en 1994, en Grande Galerie de l’Évolution, sous la houlette des architectes Paul Chemetov et Borja Huidobro associés au réalisateur René Allio. Depuis cette réouverture, les collections de zoologie du Muséum National d’Histoire Naturelle – Jardin des Plantes – (36 rue Geoffroy Saint-Hilaire Paris Vème) apparaissent sous un angle nouveau et dynamique, celui de l’évolution de la vie. Elles forment un ensemble spectaculaire (3000 spécimens exposés dans la seule nef et 7000 dans tout le lieu), installé dans un espace de 55 m sur 25 m, haut de 30 m. Les 6000 m2 de l’exposition permanente sont répartis entre la nef centrale, le balcon supérieur et le balcon intermédiaire.
Donc, vous m’aurez compris !... Une visite s’impose.
Pour tous les renseignements concernant l’accès, les prix et les expositions temporaires c’est ici que ça se passe :
http://www.mnhn.fr/museum/foffice/transverse/transverse/accueil.xsp
Antoine a tout dit !... Bonne promenade et bonne visite ! Merci Antoine.