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Le blog du Réseau Bazar BHV

Et si nous parlions du Chocolat!....

25 Novembre 2018 , Rédigé par Les federateurs du reseau Bazar Publié dans #Cuisine

Lors d'un passage à Bruges, visitez le  Musée du chocolat ! Je partage avec vous, ces quelques lignes sur le chocolat, au moment de l'année où nous allons certainement en déguster le plus.

Vous saurez pratiquement tout après sa lecture!

Je commencerai par cette citation de Napoléon III  : " "Le cacao n’est pas un produit de luxe. Ses propriétés hygiéniques et nutritives sont incontestables parce qu’il est doué d’un arôme et d’une saveur qui flattent l’odorat et le palais Il est un produit de grande consommation dont je supprime la taxe. Car il est physiquement et moralement salutaire »… 

Sympathique citation !....

Et si nous parlions du Chocolat!....Et si nous parlions du Chocolat!....

L’emploi du cacao remonterait à 2000 ans avant JC au Mexique. A cette époque les ingrédients de cette boisson très stimulante étaient : du cacao, du maïs, du poivre, des piments et de la vanille.

En Amérique centrale, chez les Mayas la fève de cacao fut utilisée comme monnaie d’échange. Le cacao viendrait du mot du peuple Olmèque « Ka-ka-Kaw »

Cette boisson cacaotée se prenait lors des fêtes : naissance, mariage, funérailles…

Lorsque Christophe Colomb débarque en juillet 1502 au Nicaragua, il découvre la boisson sans y prêter attention. Par contre en 1519 lorsque Cortés et les espagnols débarquent au Mexique, ils découvrent le chocolat Il réussit à conquérir le royaume Aztèque. Il écrit à Charles Quint : « photo 9 »

Vers 1500 des religieuses espagnoles y ajoutèrent du sucre, de la cannelle et du clou de girofle pour en faire une boisson douce et sucrée. Il faudra attendre le 18e siècle pour que le chocolat solide face son apparition. La recette secrète fut enfin dévoilée vers 1528, lorsque Cortés repartit en Espagne.

 

C’est ainsi que la consommation du cacao se répandit en Europe.

Et si nous parlions du Chocolat!....Et si nous parlions du Chocolat!....

D’où vient donc le chocolat ?

67% provient de 4 pays d’Afrique principalement la côte d’Ivoire et le Ghana.

Il provient d’une des 20 à 40 fèves contenues à l’intérieur d’une cabosse. Cette dernière étant le fruit du cacao. On compte 2 récoltes par an, et c’est alors qu’un travail de longue haleine commence :

1 les cabosses sont coupées en 2

2 les fèves et la pulpe sont rassemblées et recouvertes de feuilles de bananier afin de les faire fermenter.

3 Les fèves sont séchées au soleil, puis mis dans des grands sacs de jute.

4 Elles sont alors grillées et broyées.

Et si nous parlions du Chocolat!....

Avec le développement du chocolat apparurent les chocolatières d’abord en fer, en cuivre, en étain, puis en argent, en porcelaine et en céramique.

Puis on inventa les tasses à chocolat !

Et si nous parlions du Chocolat!....

En 1825, Casper Van Houten découvrent qu’en ajoutant du beurre de cacao au cacao, le permettait de le démouler.

Alors on créa des moules de toutes sortes!

Et si nous parlions du Chocolat!....
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La fabrication au Musée... en images.

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3 sortes de chocolat  pour des gourmets différents :

1-  le chocolat noir : cacao (67,5%), sucre (25%, beurre de cacao (7%), lécithine et saveur (0,5%)

2-  le chocolat au lait : cacao (10%), sucre (45%, beurre de cacao (24,5%), lait (20%) lécithine et saveur (0,5%)

3-  le chocolat blanc : sucre (45%, beurre de cacao (29%), lait (25%) lécithine et saveur (0,5%)

La praline : amande trempée dans du sucre bouilli fut inventée en France en 1912.

Le 19e siècle fut le siècle de la révolution industrielle. En Belgique, la marque Cote d’Or est déposée en 1883.

 Pourquoi le chocolat Belge est mondialement connu ?

Et si nous parlions du Chocolat!....

A Bruges quelques particuliers se lancèrent dans la production artisanale des chocolats. (Neuhauss, Belcolade, Léonidas, Jeff de Bruges !...)

Le chocolat est un cadeau plaisir, on crée des boîtes "souvenir"!

 

Et si nous parlions du Chocolat!....
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Ne vous demandez pas si vous avez le droit de manger du chocolat, voici les réponses affichées au Musée!

Comme toujours.... A consommer avec modération !

« Aimez le chocolat à fond, sans complexe ni fausse honte, car rappelez-vous : "sans un grain de folie, il n'est point d'homme raisonnable" ». François de la Rochefoucauld)

CD

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Le Blog fête ses 10 ans!

21 Novembre 2018 , Rédigé par Les federateurs du reseau Bazar Publié dans #BHV news

Le temps passe si vite que j'avais oublié la création du réseau, en mars 2018 ainsi que la création du Blog, il y a 10 ans aujourd'hui, lorsque j'ai reçu le message ci-dessous d'Overblog !

Nous remercions à cette occasion, tous ceux qui nous aident dans ce réseau et vous tous, les lecteurs de ce Blog.

Nous sommes de tout cœur avec vous.

Bonne fin d'année 2018

CD

Votre blog a 10 ans aujourd’hui    

Bonjour Les fédérateurs du réseau Bazar,

Votre blog fête ses 10 ans aujourd’hui !

Toute l'équipe d'Overblog est heureuse de souhaiter un joyeux anniversaire à votre blog : Le blog du Réseau Bazar BHV.

 10 ans, ça se fête !

Dites-le à tout le monde             L'équipe OverBlog

Le Blog fête ses 10 ans!
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Lu dans la Presse pour vous : Les deux BHV lyonnais vont fermer en 2019

16 Novembre 2018 , Rédigé par Les federateurs du reseau Bazar Publié dans #BHV news, #Lu dans la Presse

Pour mémoire :

1979  13 Juin : Ouverture du BHV Limonest : Le « Parly »Lyonnais ! . La clientèle choisit des produits de haut de gamme

1979 : 19 septembre : Ouverture du BHV au Centre Commercial de Lyon Part-Dieu en décembre.

Comme à Limonest  on y découvre 25 rayons de Bricolage-Décoration et 25 000 références. C’est le premier magasin qui ouvre en gestion unitaire totale. Une batterie de 8 caisses est installée en sortie.

Limonest en 1984 et en 2004
Limonest en 1984 et en 2004

Limonest en 1984 et en 2004

BHV La Part-Dieu

BHV La Part-Dieu

Ci-dessous les sites internet de BHV Limonest et de la Part-Dieu, lisez-les; 

 les textes de présentation sont fort sympathiques .... et pourtant dans quelques mois, ce sera fini !

"LE BHV LIMONEST est sans conteste le rendez-vous incontournable de la région lyonnaise. De 9h30 à 20h, nous vous invitons à découvrir des produits haut de gamme dans ce lieu de rencontre et de partage.

Fidèle aux valeurs et à l’esprit généraliste du bazar, ce grand magasin de 4 800 m² saura répondre à chacune de vos envies de décoration, loisirs créatifs, épicerie, luminaires… Une sélection de produits de qualité qui saura ravir les habitués et les novices.

N’hésitez plus et venez découvrir l’esprit chaleureux du BHV LIMONEST !"

"LE BHV de LYON est le grand magasin référent de la maison du centre commercial LA PART DIEU. De 9h30 à 20h, venez découvrir nos univers : L’univers de la décoration, La cuisine avec l’épicerie fine et la diversité de l’offre Bricolage.

 Fidèle aux valeurs et à l’esprit généraliste du Bazar, ce grand magasin de 2 800 m² saura répondre à chacune de vos envies de décoration. N’hésitez plus et venez découvrir l’esprit chaleureux du BHV LA PART DIEU.

BHV LA PART DIEU, un magasin avec des services et des conseils spécialisés : l’encadrement sur mesure, la peinture à la teinte et la livraison. Une raison supplémentaire de faire votre shopping déco au BHV LA PART DIEU !

Les deux BHV lyonnais vont fermer en 2019

 LSA PUBLIÉ LE 01/10/2018 par JEAN-NOËL CAUSSIL

Les magasins BHV de Lyon Part-Dieu et de Limonest vont fermer leurs portes au premier trimestre 2019.

Le BHV, après les fermetures annoncées des magasins lyonnais, disposera de deux points de vente, dans le Marais et à Parly 2.

Les deux magasins BHV de Lyon Part-Dieu et de Limonest vont fermer leurs portes au premier trimestre 2019, a annoncé la presse régionale. En vérité, tout sauf une surprise tant ces deux points de vente, fruits de l’histoire (ils ont été ouverts dans les années 1970), apparaissaient désormais comme iconoclastes dans le réseau BHV. Un réseau qui sera donc limité à deux magasins, celui du Marais et celui de Parly 2. Deux établissements qui, ces derniers années, ont bénéficié de lourds investissements pour les remettre à niveau, quand les deux BHV lyonnais, eux, restaient un peu à l’écart du mouvement.

Soixante-six employés à reclasser

Pour dire les choses autrement : les enveloppes budgétaires ne sont jamais illimitées et le groupe Galeries Lafayette doit faire des arbitrages. Les magasins de Lyon-Part Dieu et de Limonest, non rentables, en font assez logiquement les frais. Soixante six emplois sont concernés par ces prochaines fermetures (32 à Limonest et 34 à Part-Dieu) et feront l’objet d’une procédure de reclassement, assure le groupe Galeries Lafayette.

Le magasin de Limonest a d’ores et déjà trouvé repreneur puisque GiFi devrait remplacer le BHV dans les murs, tandis que le bail du magasin de Part-Dieu a été dénoncé auprès du promoteur du centre commercial, Unibail-Rodamco, ainsi que l’explique le journal Le Progrès.

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Hommage à nos héros de la guerre 1914-1918

8 Novembre 2018 , Rédigé par Les federateurs du reseau Bazar Publié dans #Fêtes ou Saisons

Jean-Pierre Franssens m'avait donné l'occasion de lire un recueil de notes,  du vécu de la guerre 14-18 de son grand-père.

Jean-Pierre a complété les notes et ce livre est impressionnant de réalité.

A l’occasion du 100e anniversaire. Je lui fais la surprise de publier quelques extraits et ainsi, de les partager avec vous. (toutes les photos proviennent de  Jean-Pierre). 

C'est pour nous un bel hommage que nous rendons au courage de nos ancêtres, à l'occasion de cette commémoration du 11 novembre.

Cette affiche remarquable fut éditée l'année du décès de Henri-Jacques Hardouin

Cette affiche remarquable fut éditée l'année du décès de Henri-Jacques Hardouin

Extrait des notes d’Henri-Jacques le Poilu (grand-père de JP),

Les conditions de vie du soldat 1914- 1918.

 

Le 20 mai 1916

Chers parents,

Reçu votre lettre du 11 mai mais pas encore le colis. la lettre a mis trois jours. les provisions seront les bienvenues, car ici on a la crève.... Envoyez-moi une paire de chaussettes, trois mouchoirs, une serviette, une flanelle, une chemise, pas plus car je ne saurai pas où le mettre car on ne peut changer de linge que deux fois par semaine, comme vous le supposez, c'est pas facile et ça nous importe peu.

Tels des mineurs nous faisons des "sapes colossales" ( des tranchées) à perte de vue. C'est humide, mais on y dort bien quand même...

Mon ancien régiment a du prendre quelque chose hier pour son rhume.

C'est la vie! Je vous embrasse tous quatre.

Henri-J.

Le jour où Henri-Jacques fut blessé par un obus :

…. Les ordres…chaque sergent, chaque caporal, devait sortir le premier à la tête de ses hommes et,….tandis que les obus sillonnaient l’espace depuis un bon quart d’heure, l’un de ceux-ci qu’on devinait mal attaché, sembla se diriger vers notre groupe. Je remarquais doucement, dans un sourire: «-Celui là est sûrement destiné pour nous!…»

Le bolide arrivait à une vitesse vertigineuse. Un sauve-qui-peut général. Le geste pour entrer dans la sape qui s’ouvrait à deux pas et je sentis aussitôt comme un poids de cent kilos au bout du bras gauche. Ma main qui ne tenait plus que par un tendon pendait lamentablement, recroquevillée.

Le coup était si rude que je croyais étouffer. Il me fallait de l’air…Je m’asseyais sur un tronc d’arbre en serrant de toutes mes forces mon poignet d’où le sang s’échappait en abondance par l’artère coupée nette. «Ah! Les vaches!…».

«- Serre vite mon poignet» dis-je à un «bleuet» près de moi. Inerte, pâle et hébété, je ne pouvais pas compter sur lui. Heureusement un «pépère» qui passait défit un de ses lacets et garrotta mon avant-bras. Ma main s’alourdissait de plus en plus et mon avant-bras au dessus du garrot me faisait mal. Le caporal Boyer me tendit un quart de rhum-du vrai- puis un deuxième que j’avalai coup sur coup. ..Devant l’irréparable, je demandais à la ronde «Coupez le bout de chair!..»

Le caporal prit sa cravate et me fit un deuxième garrot, puis essaya de couper le nerf. Ce brave, ne put terminer ce travail et s’en alla vers son abri où il s’évanouit devant l’effort.

«-coupez! Je ne sentirais rien….»

L’aide-Major et se brancardiers se contentèrent de rattacher la main provisoirement avec une bande de pansement. Sur le front on ne distribue que les premiers soins. …Avant de quitter ces braves soldats du 31ème que j’avais appris à aimer, une crise de larmes, vite réprimée, m’empoigna.

«-Qu’avez-vous? remarqua le capitaine, vous avez la vie sauve. Estimez-vous heureux de ne laisser qu’une main dans cette guerre!…

«- Merci, mon capitaine, pour vos bonnes paroles. Mais la peine qui m’étreignait tout à l’heure, c’était simplement la perspective de voir ma vie brisée; de me trouver désormais dans l’impossibilité de continuer le seul métier manuel que j’ai appris…»

«-Oh! je suis bien tranquille pour vous à ce sujet, répliqua-t-il. Vous vous débrouillerez bien!…»

Je serrais alors toutes ces mains amies tendues. Allongé sur la civière, les quatre brancardiers m’enlevèrent à hauteur de leurs épaules. Dominant les êtres et les choses du haut de mon perchoir, je tendais le poing droit fermé dans la direction de l’ennemi en l’invectivant de la seule phrase qui résumait toute ma pensée, toute ma vengeance: «- Bande de salauds!….»

Ci-dessous le courrier envoyé à ses parents suite à l'amputation de sa main.

 

Extrait de la bataille de l’Oise 1918

 

Nos héros :

 

Enfin le 11 novembre: nouvel extrait

 

Le 7 novembre 1918, Mathias Erzberger, représentant du gouvernement allemand passe la ligne de front jusqu’à la villa Pasques de la Capelle, pour préparer les négociations. Wilson et Pershing étaient opposés à l’armistice immédiat. Ils préféraient chasser l’allemand des pays occupés, avant.

Mais Clemenceau est pressé.

Il veut que les combats et les carnages cessent.

L’armistice est signé à 5h 15 du matin, au milieu du carrefour de Rethondes en forêt de Compiègne, dans le wagon de Foch. Le cesser le feu à 11 heures.

Le premier clairon à sonner le 1er Cessez le feu, s’appelait Pierre Sellier.

C’était le 11 novembre 1918-

Le 11 novembre PHOTOS DE PRESSE
Le 11 novembre PHOTOS DE PRESSE
Le 11 novembre PHOTOS DE PRESSE
Le 11 novembre PHOTOS DE PRESSE
Le 11 novembre PHOTOS DE PRESSE
Le 11 novembre PHOTOS DE PRESSE
Le 11 novembre PHOTOS DE PRESSE

Le 11 novembre PHOTOS DE PRESSE

L’armistice est signé pour 36 jours renouvelables.

Le bilan de ce conflit se place dans l’irréalité, compte tenu des résultats. Plus de 8 millions de morts dont 1,4 million, de Français, plus, des millions d’Invalides et mutilés.

C’est George Clemenceau qui est chargé d’annoncer au pays les conditions de l’armistice du 11 novembre.

«L’Allemagne doit livrer tout son armement, son aviation et sa marine. «Les allemands doivent passer, le Rhin sous 30 jours»

Clemenceau le surnom de «Père la victoire» se transforme ironiquement en «perd la victoire» et l’on dit de lui qu’il «avait gagné la guerre et perdu la paix.».

Le 28 juin 1919, suite à l’armistice, Le traité de Versailles. Galerie des glaces.

Pas d’Allemands, pas d’Autrichiens et pas de Russes (qui avaient arrêtés la guerre en 1917), le 18 janvier 1919 à Paris lors du début des travaux au Ministère des Affaires étrangères.

Le 19 février 1919, en plein travaux, un anarchiste, EmileCottin, né à Saragosse, militant anarchiste tire 3 balles de revolver sur Clemenceau.

 Il va en garder une à vie (près de l’aorte). Solide comme un roc, 6 jours après, il reprend les travaux. Il fait commuer la peine de mort pour Cottin, en 10 ans de réclusion. Cottin en 1936, meurt engagé à la révolution espagnole.

Pour la forme, les représentants de 27 pays alliés font face aux allemands. Le 11 avril, adoption de la charte internationale du travail.

Chacun a pu apporter ses idées et ses souhaits. Mais le traité a été concocté par 4 personnes, en cercle fermé. Le français Georges Clemenceau, souhaitait récupérer l’Alsace et la Lorraine. Le britannique David Lloyd George, lorgne sur les colonies allemandes et sur le marché intérieur des vaincus.

L’Italien, Vittorio Orlando, souhaite des annexions autour de l’Adriatique au détriment de l’Autriche –Hongrie.

L’Américain Thomas Woodrow Wilson, son commerce avec l’Europe. Il apporte 14 propositions pour le traité.

-Fin de la diplomatie secrète.

-Liberté de navigation et de commerce.

-Réduction des armements.

-Règlement des rivalités coloniales.

-L’évacuation de la Russie de la France et de la Belgique.

-La restitution de l’Alsace et la Lorraine à la France.

-La rectification des frontières italiennes.

-L’autonomie des peuples d’Autriche-Hongrie.

-L’évacuation de la Roumanie, Serbie et Monténégro.

-L’autonomie des peuples non-turcs de l’Empire Ottoman.

-La refondation d’une Pologne indépendante.

-La création d’une association des Nations.

Ce n'est qu'en 1925 que le grand-père de Jean-Pierre fut appareillé. Nous trouverons le courrier et le modèle ci-dessous.

 

Hommage à nos héros de la guerre 1914-1918

   

 

Cet homme fit de la peinture

Clemenceau peint Henri Jacques Hardouin

Clemenceau peint Henri Jacques Hardouin

et écrivit plusieurs livres de guerre... des poésies comme cet extrait :

La descendance a suivi dignement avec Jean-Pierre Franssens membre du réseau, artiste peintre qui aime écrire.

Merci Jean-Pierre !

CD

Petit additif du commentaire de Jean-Luc  L :  A cette occasion je vous rappelle un des nombreux romans sur ce massacre inimaginable : " La peur " de Gabriel Chevallier

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11 novembre : Souvenirs de nos écrivains de la guerre 14-18.

7 Novembre 2018 , Rédigé par Les federateurs du reseau Bazar

Nous célébrons le 100 ème anniversaire de l'Armistice et  puisque l'actualité est à la littérature, je vous propose de compléter ...

Un autre article prochain à paraître avec des extraits de cette guerre cruelle vécue et écrit par le grand-père de Jean-Pierre Franssens.

La guerre : pour des millions d’hommes quatre ans d’existence dans le froid, la poussière, la boue, la soif, l’éloignement de la famille. Ils étaient révoltés, dévoués, enthousiastes et héroïques…blessés, mutilés et voyaient leurs amis, mutilés ou mourir.

Plus de 18 millions de morts.

(1,7 million de Français . 9,3 millions pour la France et les alliés et 9,2 pour l'ennemi)

11 novembre : Souvenirs de nos écrivains de la guerre 14-18.

De grands écrivains se révélèrent durant cette guerre.

Henri Barbusse (1873- 1935)  avec « le Feu » prix Goncourt 1916.

Livre très pessimiste qui parle de la guerre du Poilu avec ses souffrances, ses angoisses, ses peurs et ses révoltes.

Maurice Genevoix, (1890- 1980) mis à l’honneur cette année, puisqu’il devrait rentrer au Panthéon.

Il avait 24 ans quand il part à la guerre comme sous-lieutenant d’artillerie. Il participe à la bataille de la marne, se bat aux Eparges et sur la route des tranchées de Calonne. Il est blessé le 25 avril 1915.

C’est alors que ce jeune convalescent se met à écrire des récits colorés d’une guerre réaliste :

Sous Verdun, nuit de Guerre, la Boue, les Eparges, Ceux de 14 et Au seuil des Guitounes.

11 novembre : Souvenirs de nos écrivains de la guerre 14-18.11 novembre : Souvenirs de nos écrivains de la guerre 14-18.
11 novembre : Souvenirs de nos écrivains de la guerre 14-18.11 novembre : Souvenirs de nos écrivains de la guerre 14-18.

Georges Duhamel (1884- 1966), décide de rejoindre le corps médical de l’armée. Il a trente ans, médecin parisien, poète et auteur dramatique. Il devient très vite chirurgien dans les postes de l’avant.

Il décrit la souffrance dans un style bouleversant, les opérations à vif, l’épuisement des médecins.

Il écrit : la vie des Martyrs en 1917, puis Civilisation : prix Goncourt 1918.

 

Roland Dorgelès : (1885- 1973) .

Journaliste, il veut rejoindre le front. Caporal qui sait témoigner de la vie d’un poilu.

Il publie en 1919 : les Croix de Bois décrivant la misère et la grandeur des soldats de la guerre de 1914-1918

« Nous avons appris à devenir des hommes avec tout ce que ce mot peut suggérer de misère et de grandeur. Cela m’a rendu philosophe. La paix signée, ces êtres ont repris leurs idées de « Civils », en même temps que leur veston et sont redevenus à peu près ce qu’ils étaient avant la guerre. Ils connaissaient un peu mieux leurs semblables, ils conservaient dans leur façon une certaine rudesse, mais tout compte fait, ils ressemblaient encore plus à leur image d’avant guerre qu’à celle du soldat insouciant ou farouche qui pour un temps, avait fixé leurs traits. ».

 

Enfin, un livre sur cette guerre, écrit par un allemand Erich Maria Remarque paru en 1929, mérite d’être cité : A l’ouest, Rien de nouveau.

L’auteur fut déchu de la nationalité allemande en 1933, lors de l’avènement du nazisme.

Son roman imprégné de pacifisme fut considéré comme un crime. L’auteur raconte la vie de son héro dans les tranchées et le côté abominable et sanglant de cette guerre.

Il émigrera en Suisse, puis aux Etats-Unis.

Ossuaire de Douaumont

Ossuaire de Douaumont

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