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Le blog du Réseau Bazar BHV

Bon anniversaire à notre doyen Jean Delefosse

20 Février 2019 , Rédigé par Les federateurs du reseau Bazar Publié dans #Echos des membres

Notre doyen du réseau fête aujourd’hui ses 96 ans.

Nous lui souhaitons beaucoup de joie avec sa grande famille et la meilleure santé possible.

«  Joyeux anniversaire Jean »

Qui est Jean Delefosse ?

Il vit son enfance  à Lapugnoy dans le Pas de Calais à l’ouest de Béthune, où son père s’occupait d’une filature . Avec la crise de 29, Jean suit sa famille qui part s’occuper d’une affaire de "Blanc" à Paris.

Licencié en droit, diplômé de Sciences Po, en section Diplomatie. Il n’a pas envie de faire l’ENA. Une carrière politique ne l’intéresse pas.

Avec un Père industriel et Commercial,  il n’a pas spécialement envie de suivre les traces de son Père. Puis, en réfléchissant,  il se dit que les Grands Magasins avaient  fait leur preuve et  décida de rentrer au BHV en 1949.

Il commencera aux achats du Sport. Il fera un stage comme secrétaire de rayon à la quincaillerie pendant quelques mois. Puis cadre « second », Chef de vente aux manteaux femmes.

Après un concours d’études commerciales Inter magasins, en 1951, l’opportunité lui est donnée,  de partir  8 jours en Angleterre puis il fera un stage  d’étude de six semaines aux USA chez Macy's à New-York..

Jean Delefosse aura l’occasion de faire paraître un article dans le journal « Vendre. ».

Cet article est intéressant puisqu’il permet de connaître par comparaison,  les points communs et les différences entre le BHV et le plus grand magasin du monde.

A son retour il passe acheteur-Chef de Rayon du Blanc.

Deux à trois ans se passent  il devient chef de Groupe du Saisonnier (Jouets/Blanc).

Il sera l’Adjoint du Directeur Commercial : Monsieur Gaudin, qui a succédé à Monsieur Marchand.

Les acheteurs le rencontrent fréquemment car il gère les plans, crédits d’achats et les statistiques.

Au début de l’association avec les NG (Nouvelles Galeries), il aménage les contrats principalement en nouveautés et très peu de Bazar.

Jean Delefosse aura eu l’occasion d’aller en Chine et au Japon, il choisira et préparera de superbes collections pour des expositions remarquables au BHV

Il en préparera 9 entre 1965 et 1971 : 5 sur la Chine, 3 sur le japon et 1 sur le Mexique. Mais il prospectera dans d’autres pays du monde où il décide parfois qu’il n’y a pas matière à créer une belle exposition.

Jean finira sa carrière à la Direction d’Exploitation et prendra sa retraite en 1983.

 

Jean Delefosse est sportif, Il aime les arts martiaux.

A 53 ans il commence le Kendo à Créteil, son lieu d’habitation.

Jean avait déjà goûté à d’autres sports : Judo, Boxe, Kayak et équitation.

Le plaisir de Jean : sa famille qu'il adore et les plantes cactées!

Bravo Jean Delefosse et encore bon anniversaire!

Tous nos amis du réseau pensent à vous.

CD

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Mémoires : Le BHV à travers l'Histoire n° 5

15 Février 2019 , Rédigé par Les federateurs du reseau Bazar Publié dans #BHV d'hier

De 1854 à 1856 le quartier Hôtel de ville-Chatelet change. Les futurs grands magasins s'éveillent, mais les petits métiers demeurent !

 

 

 

 

 

 

 

 

Le boulanger, le cocher, le marchand d'habits, la marchande de pommes et le nettoyeur de réverbères!

En 1854 ont démarrés  les travaux des pavillons des Halles Baltard : 15 ans plus tard, nous compterons 10 pavillons construits.

Depuis 1852, le Bon Marché commence à développer son  assortiment à petits prix, indiqués sur une étiquette,  et une mise en scène invitant les clients à  dépenser.

1855, Paris est en liesse, en apprenant la victoire des armées et la reprise de Sébastopol.

Un événement majeur se produit à Paris : La première exposition universelle en France. C’est une formidable réussite ; 198 jours d’ouverture, 4,5 millions de visiteurs. Elle résume le prodigieux mouvement industriel de l’époque.

Y sont développés l’agriculture et  l’horticulture.

 Imaginez des serres chaudes avec plantes grasses, bassins aquatiques, pelouses et massifs fleuris de roses, rhododendrons, azalées, dahlias, reine marguerites, fougères etc. décorés de statues. Des fontaines rafraîchissant des volières aux curieux oiseaux. Étonnants : des arbres exotiques : Bambous, bananiers, canne à sucre. Les superbes fruits cultivés dans les vergers de la région Parisienne.

Quand au bâtiment consacré aux machines, tout y est représenté.

Métallurgie, houillères à extraction de charbon, et ateliers divers : cylindres à écraser le cacao, presses typographiques, machines à peigner, filer, la laine, le coton ou le lin. Enfin, une invention qui a traversé l’Atlantique : La machine à Coudre.

L’exposition des Beaux Arts avec ses 5000 œuvres de peinture ; Tapisserie, papiers peints, porcelaine, émaux…

 

1856 : C’est le rayonnement de Paris, la Paix règne et nous sommes à l’apogée de Napoléon III.

En mars, l’impératrice Eugénie met au monde un fils.

En juin, on fête le Baptême du Prince à l’hôtel de ville.

Retrouvons Xavier Ruel, ( fondateur du BHV) qui bénéficie d'un afflux de clients allant à l'Hôtel de Ville.

La petite boutique fut très vite trop petite et il fallut agrandir.  La légende raconte que pour la bonne fortune du fondateur, les chevaux de la voiture de l’impératrice Eugénie s’étaient emballés, rue de Rivoli et ils auraient été maitrisés par Xavier Ruel.

A titre de récompense, l’impératrice lui aurait fait remettre une forte somme d’argent. La récompense pour cet acte de bravoure lui permet d’agrandir son magasin qui devint : Le Bazar Napoléon.

Ce nom « BAZAR NAPOLEON » semble accréditer cette légende.

La vie lui sourit, il continue à  agrandir son magasin et à innover.

Il invente la présentation sur mannequin féminin ! Il crée des comptoirs à prix uniques : 0,05 ou 0, 10 ou 0, 50.

Son magasin est ici à droite!....

 

 

D'autres personnes , comme lui se lancent dans le commerce, mais bien souvent dans la mode, comme celui là au 10 et 12 rue de Rivoli. (face au Métro St Paul de nos jours)

 

1857 L'Algérie est acquise avec l'occupation de la Kabylie.

 Auguste Comte, un des philosophes de Lumières(avec JJ Rousseau ,Montesquieu) décède cette année là. C'est le fondateur du Positivisme, base de la sociologie qui couronne les mathématiques, la Physique Chimie, la biologie et l'astronomie.

En littérature, le romantisme s’essouffle et laisse la place à des romans plus réalistes. Ce réalisme est retrouvé dans les œuvres de Gustave Flaubert ou Emile Zola avec les célèbres romans : Au bonheur des dames ou Germinal.

1858 : Le 14 janvier, l'empereur et l'impératrice échappent à une tentative d'attentat à la bombe, perpétrée par un italien : Orsini, dans le quartier de l'opéra. A la suite de cet événement, une loi de sûreté est promulguée qui permet d'interner ou d'expulser des opposants au régime, déjà punis.

Le 5 avril, on inaugure le boulevard Sébastopol : 2 km de long sur 30 m de large, du Châtelet à la gare de l’est. La foule est présente se massant derrière une longue haie que forment la garde nationale, la garde impériale et la troupe. On attend l’empereur et le Baron Haussmann, le cortège passe au bruit des acclamations de la foule.

 Le percement de cet axe a pris cinq ans.

Il faut reconnaître que l’idée de contrer le Paris frondeur et révolutionnaire par la rénovation de Paris était une stratégie habile contre l’émeute. Ainsi en ouvrant vingt-cinq grandes voies dans les vieux quartiers de Paris pour donner de l’air et de la lumière à la Capitale, on avait procuré du travail à la classe ouvrière.

En France, l’industrialisation s’impose, les progrès de la Science sont spectaculaires.

La Mode : Charles Frédéric Worth, d’origine anglaise sera l’initiateur et le Père de la Haute couture à partir de 1858.

 

En 1858, décision de la construction du nouvel Opéra, répondant au nouveau Luxe Parisien est prise, mais il ne sera inauguré en 1875.

A suivre !....

CD

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Mémoires : Le BHV à travers l'Histoire n° 4

8 Février 2019 , Rédigé par Les federateurs du reseau Bazar Publié dans #BHV d'hier

 

 

1852 En France : Napoléon III  cherche à renforcer son pouvoir  sur la nation. La Garde Nationale sous le Ministère de la Police terrifie le peu de résistance. Elle surveille toutes les oppositions, les gens sont déportés au Fort d’Ivry puis envoyés au Bagne de Lambessa en Algérie.

La Presse est surveillée de près, elle n’est plus libre ; un certains nombre de lois visent la Presse à une autorisation avant de publier. Le seul journal publié est le  "Civilisateur "de Lamartine »  excluant la politique.

Victor Hugo s’exile en Belgique, d’autres hommes de lettres ou d’universités sont contraints de démissionner.

Pendant ce temps les troupes de l’empereur paradent… Paris s’enthousiasme.

Le 2 décembre 1852 l’Empire est proclamé à l’Hôtel de Ville.

 

Dans les nouveaux quartiers démolis se construisent des magasins de confection où les parisiennes prennent leurs habitudes de visite. La mode reste sobre , seuls les élégants chapeaux restent très décorés

 

C’est une année phare pour le quartier de l’Hôtel de Ville.

Les vieilles maisons qui bordent la Place de Grève et les abords de la rue du Temple sont démolies. Jusqu’aux Tuileries, on dégagera, on bâtira… Les arcades se prolongent autour du Palais Royal. Un énorme budget (25 millions) permet l’achèvement du Louvre et des appartements aux Tuileries.

 

C'est cette année là, qu'Aristide Boucicault s'associe à Justin Videau, propriétaire du Bon Marché, petite boutique de 30 m², qui marquera le début de l'ère des grands magasins.

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Le Bon Marché, photo internet

 

Et  Xavier Ruel ?

 « Ruel, né pauvre, meurt riche sans avoir jamais su ce qu’était le luxe. Travailleur obscur d’abord, il débute chez les canuts, à Lyon vers 1840; mais pressée dans les règlements d’atelier, son activité est mal à l’aise : il s’en échappe et vient à Paris où les ressources de sa vaste intelligence commerciale trouve bientôt l’aliment nécessaire. »,  Peut-on lire dans un éloge funèbre.

 

Dans ce climat politique plus stable.  Xavier Ruel découvre Paris

Nous sommes donc en 1852 : Lors d’un achat à bon prix de bonneterie  dans la région parisienne, Xavier Ruel  a décidé de se fixer à Paris.

Il entrepose sa marchandise dans un hangar près de Paris.

Prudent par nature, il ne se lance pas dans la location d’une boutique, mais recrute de pauvres hères comme camelots chargés d’écouler  « au panier » ou au « parapluie » la marchandise qu’il se procurait lui-même chez des fabricants de la région parisienne.

 Il fut rapidement amené à augmenter le nombre de camelots et pensa alors à s’établir d’une façon définitive

Réunissant la vingtaine de vendeurs ambulants, il leur remet  à chacun une quantité semblable de marchandise, de qualité identique, puis il leur assigne un emplacement déterminé de vente dans chaque quartier de Paris. Et ceux-ci reviennent chercher de la marchandise dès que cette dernière était vendue.

Au bout de quelques temps, il remarqua que le vendeur placé près de l’hôtel de ville au coin de la rue des archives et de la rue de Rivoli revenait s’approvisionner beaucoup plus souvent que les autres. Voulant s’assurer que c’était la place qui était bonne et non l’habileté du vendeur qui le faisait surclasser ses concurrents, il changea ses camelots de place et les fit passer tour à tour à l’angle Rivoli-Archives. Confirmation fut faîte que seul l’emplacement pouvait être la clé de la réussite.

Après réflexion, Xavier Ruel alla voir le propriétaire d’une maison en construction au coin de la rue des deux portes (Temple) et de la rue de la Tixanderie (Rivoli). C’est ainsi qu’il obtint l’autorisation d’installer un déballage dans une baraque.

Nous voici en 1853, Paris prépare les festivités pour le mariage de l’Empereur avec Eugénie  Maria de Montijo de Guzman.

Photo Gallica

L’empire affirme son influence dans le monde, c’est ainsi que la Nouvelle Calédonie est annexée en 1853.

Dès cette année là,   «  les affaires jouissent d’une prospérité si brillante, si ininterrompue… les rêves les plus fous semblent devoir s’exaucer. » (Charles Simond)

En 1855, Chaussard et Herriot ouvrent le magasin du Louvre, rue de Rivoli.

Xavier Ruel  loue une partie l'emplacement à la quinzaine. Il y ajoute de la bimbeloterie  et place son épouse à la tête de la boutique afin de préparer un nouveau développement avec la quincaillerie.

Le petit bazar est alors très prospère et Xavier Ruel loue progressivement d’autres boutiques attenantes. 

En 1854 naît leur fille Pauline. (En 1855 naîtra leur autre  fille Louise qui décédera à l’âge de 22 ans)

Du Camelot au Commerçant :

Fort de la certitude acquise sur la valeur de l’emplacement, Xavier Ruel acheta en 1856 l’échoppe qui se trouvait à l’angle des deux rues : au « 52 rue de Rivoli » et y installe son commerce.

A suivre...

CD

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Mémoires : Le BHV à travers l'Histoire n° 3

1 Février 2019 , Rédigé par Les federateurs du reseau Bazar Publié dans #BHV d'hier

L'Hôtel de Ville en 1847

L'Hôtel de Ville en 1847

LOUIS-NAPOLÉON BONAPARTE est élu Président de la République, le 20 décembre 1848.

Histoire :

En cette fin d’année,  l’agitation est de mise, le président après diverses manigances contraint le Sénat à accepter une nouvelle constitution proclamant le second Empire. C’est donc par un coup d’Etat que Louis Napoléon Bonaparte qui n’avait pas l’intention de céder le pouvoir au terme de son mandat réussit à conserver son statut de Président qu’il transforma 1 an plus tard en s’autoproclamant Empereur : Napoléon III

Le Paris de la seconde République a de graves préoccupations. Les affaires ne vont pas bien; les négociants de gros subissent de plein fouet les conséquences des diverses révolutions Européennes (Vienne, Berlin, Milan Prague, Hongrie, d'Italie, de la Hesse; de la guerre entre la Prusse et le Danemark.)

De plus Paris, après la révolution de février 1848, a de lourdes charges. Il faut réparés les dégâts causés après les barricades. Venir au secours en argent et en subsistances aux familles nécessiteuses et aux blessés de février et de juin

Voitures à ParisVoitures à Paris

Voitures à Paris

1849 : Le 2 décembre, l'Empire est proclamé à I ‘Hôtel de Ville. Malgré le temps froid et pluvieux, la foule énorme acclame Napoléon III et la famille impériale aux fenêtres des Tuileries.

La population parisienne est passée de 550 000 habitants en 1801 à plus d’1 million en 1846. Le quartier du Marais voit s’entasser plus de 1000 habitants à l’hectare. Les rues sont étroites et insalubres : favorisant la misère avec la délinquance, la prostitution et l’alcoolisme.  La grande épidémie de choléra de 1832 est partie de ce quartier. Ce Marais est sujet à émeutes, déjà en 1834, puis en 1848, des barricades y furent dressées. A nouveau,  en 1849 une nouvelle épidémie de choléra se propage. On l’attribue  aux ruelles étroites, la saleté,  l’entassement de la population  et un manque de voiries.

C’est là qu’interviendra un homme ingénieux : le Baron Haussmann.

Napoléon III et le  Baron Haussmann :  Une Révolution urbaine.

S’inspirant de ce qu’il a vu à Londres, Napoléon III souhaite donner une meilleure circulation à Paris, l’aérer en ajoutant des arbres, des bois (Vincennes & Boulogne), parc des buttes Chaumont, parc Montsouris.

Napoléon III souhaite désengorger et unifier Paris et l’embellir. 

C’est là que le Baron Hausmann va l’aider à réaliser son rêve, dès le 22 juin 1953.

Cet homme, véritable génie de l’urbanisme entre en scène ; Il sait mettre en valeur Paris, on lui doit la place de l’Etoile (Charles de Gaulle) et ses 12 avenues ! Notre Dame dégagée des vieilles bâtisses afin de la mettre en valeur.

Ce baron est un hygiéniste, Il assure avec Belgrand des circuits d’adduction d’eau et un réseau d’égouts. (Précédemment de 1812 à  1843, Rambuteau avait déjà commencé ce projet en créant  deux cents fontaines)

Haussmann a le « Culte de l’axe et de la perspective », . Il développe les grands axes de la Capitale, d’une manière rectiligne.

Rien ne le freine : des boulevards, des avenues sont percés, on démolit des bâtiments, on en crée de nouveaux, avec des normes strictes architecturales qui portent encore le nom de style « Haussmannien ».

Certains quartiers de Paris,  comme le boulevard St Germain, la rue St Dominique, et la rue de la Chaussée d’Antin ont été franchement mutilés : Hôtels rasés, ou coupés partiellement. On privilégie la construction ou la reconstruction d'hôtels particuliers. Le percement  des voies nouvelles est  parfois plus destructeur pour l’Architecture patrimoniale que les révolutions. Mais Haussmann laissera à Paris, une œuvre gigantesque tels : l’Opéra, les 2 Théâtres du Châtelet et de la ville, (Ex Sarah Bernard), 2 gares : La gare de l’Est et celle de Lyon.

C’est la pleine période de l’architecture métallique et des grandes ouvertures vitrées  que nous retrouvons dans les gares et aussi, par la suite dans ces « Cathédrales des Grands Magasins »

 Dans les nouveaux quartiers où la pioche des démolisseurs a passé, se bâtissent les magasins de confection où les dames prennent l'habitude de choisir leurs visites.

Paris redevient comme sous le premier Empire un vaste chantier de constructions : partout des échafaudages et des tranchées.

La grande œuvre de l'année, c'est la percée de la rue de Rivoli jusqu'à l'Hôtel-de-Ville. Les vieilles bâtisses qui obstruent encore la place de la Grève et les abords de la rue du Temple s'effondrent et achèvent d'isoler le monument municipal. Les arcades se prolongent autour du Palais-Royal.

De la Bastille à la Concorde, la rue de Rivoli favorisera la création des futurs grands magasins : Bazar Napoléon (futur BHV), la Samaritaine, le Louvre. Il en est de même avec les modifications apportées au quartier de l’Opéra et de Saint Lazare.  Paris s’embellit, Paris prospère.

A la Porte Maillot commencent les terrassements pour l'amélioration du bois. On achève la décoration murale des chapelles de Saint-Vincent-de-Paul et de Saint-Séverin

 Sous le Second Empire on constate, l'essor des moyens de transport et l'accroissement de la population, et donc de la clientèle, qui donnera aux  grands-magasins une dimension nouvelle. 

Pour le quartier  du Bazar de l’Hotel de Ville

Après que le préfet Haussmann soit  intervenu dans le problème de nivellement de la Tour st Jacques (1852) car la percée de la rue de Rivoli menaçait le monument, les choses s’éclaircissent.

Une loi du 29 septembre 1854  déclare d’utilité publique,  les derniers percements et expropriations entre l’Hôtel de Ville et Saint Paul.  Nous rentrerons dans le détail du BHV un peu plus loin.

Le Marais et ses Hôtels particuliers furent épargnés des grandes démolitions d’Haussmann. Les bâtisses de la rue de Rivoli situées  de la Concorde à l’Hôtel de ville,  ne furent pas trop blessées.

Le quartier découvre des nouveaux immeubles de rapport, tels rue François Miron.

Pendant plus d’un siècle (entre 1850 et  1860), époque où Xavier Ruel,  fondateur du BHV va s’installer, la population de ce quartier s’accroît. Certains Hôtels particuliers sont surélevés, mais on dénombre encore beaucoup d’îlots insalubres.

Depuis le moyen âge,  ce quartier accueille (rue des rosiers) l’arrivée de communautés juives.

 

Ci-dessus les métiers de cette époque, Rien à voir avec notre monde d'aujourd'hui.

La blanchisseuse, la Cuisinière, l'égoutier, le Fort des Halles.

Ci-dessous : La marchande de poissons et le Laitier.

 

1852 : Xavier Ruel a 30 ans  lorsqu' il arrive à Paris, avec son épouse et ses deux enfants. Il loge au 12 rue de la rue du Bourg Tibourg. C’est là qu’il achète un stock de bonneterie et recrute des camelots pour vendre la marchandise.

A suivre...

CD

12 rue du Bourg Tibourg, les parisiens reconnaîtront le fameux restaurant!

12 rue du Bourg Tibourg, les parisiens reconnaîtront le fameux restaurant!

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