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Le blog du Réseau Bazar BHV

Fontevraud, un nouveau Musée par Elisabeth Guilbart.

22 Juillet 2021 , Rédigé par Les federateurs du reseau Bazar Publié dans #Art & Culture, #Randonnée-Week-end

Fontevraud, un nouveau Musée par Elisabeth Guilbart.

Il y a quelques jours Elisabeth Guilbart m’envoyait un petit mot, spontanément, pour partager sa vive émotion en visitant un musée. Merci beaucoup Elisabeth de ta participation!

« Je voulais te partager une très belle expo à l’abbaye de Fontevraud, site extraordinaire de l’abbaye royale (entre Saumur et Chinon).

Superbe lieu dans lequel un musée moderne a été créé

Une donation leur a été faite par le couple Cligman

Les œuvres sont superbes et éclectiques !

On s’y balade pour y découvrir  des œuvres du monde d’art différents peintures sculptures…

C’est superbe et je conseille vivement aux collègues d’aller la voir. »

La balade peut se prolonger par une visite de l’abbaye royale  un seul mot…splendide!

…Et pour les gourmands/gourmets : un jeune chef Thibault RUGIERRI a ouvert un restaurant une étoile au Michelin au sein de l’abbaye.

Il vous fera voyager parmi les des mets et des vins de la région…j’en salive encore et si vous décidiez d’abuser des bons vins de Chinon  …poussez jusqu’à Cravant les Coteaux il y a de très bonnes caves pour remplir les caves vidées pendant le confinement !

https://www.fontevraud.fr/letoile-michelin-continue-de-briller-au-dessus-de-labbaye-royale-de-fontevraud/
 

Bel été à vous tous

Belles découvertes dans notre beau pays

Portez-vous bien!

Elisabeth

Trois ans pour installer l’art moderne dans un site classé! C’est un exploit !

Le musée d'Art moderne de Fontevraud a ouvert au public après 3 ans de préparation. Il se situe dans la Fannerie du XVIIIe, lieu où l’on stocké le foin pour les chevaux de l’Abbaye royale

On peut lire dans le Figaro : Source Valérie Duponchelle Publié le 30/06/2021

Tout est parti d’une rencontre avec Léon et Martine Cligman, «un couple exceptionnel, soudé par l’art et l’amour», lorsque ce Vendéen était président du conseil régional des Pays de la Loire, de 2015 à 2017.

 «Léon Cligman est un caractère trempé, impétueux, formé par son expérience de la Résistance, très jeune, puis celle de capitaine d’industrie. Martine Cligman est une artiste généreuse, née dans une famille d’amateurs d’art qui a donné sa collection au Musée de Troyes. Deux personnalités. Dans leur collection, chaque œuvre témoigne de leur communion d’esprit.»

La collection Cligman est une histoire de famille comme il n’en existe plus beaucoup aujourd’hui. Elle s’est faite discrètement, dans le regard de Pierre Lévy, le père de Martine. Elle se caractérise par une unité de ton, un jeu intimiste entre les œuvres, un mariage insolite de peintures et d’objets allant jusqu’à l’art africain, sumérien ou égyptien. En témoignent les deux masques funéraires d’époque romaine que Jean Cocteau hérita de son grand-père.

 

 

 

Fontevraud, un nouveau Musée par Elisabeth Guilbart.

On doit à Pierre et à sa femme Denise la création du musée d'Art moderne au Palais épiscopal de Troyes. Celui-ci est le fruit de leur donation de 1976 comprenant plus de 2000 pièces, dont des toiles fauves de Dufy, Braque, Friesz et surtout Derain.

La réussite fulgurante de ces deux générations d’entrepreneurs leur a permis de se constituer une énorme collection.

Le premier, Pierre, propriétaire des Nouvelles Galeries et des magasins Uniprix, débuta sa carrière dans une usine de maille et épousa Denise, la fille du propriétaire.

À 24 ans, il racheta l’usine de textile Devanlay-Recoing, qui possède la marque Lacoste. Son gendre, Léon - fils d’industriel également dans le textile avec la manufacture Indreco -, en prendra la présidence, avant de revendre Devanlay SA à Maus Frères en 1998, pour 2,9 milliards de francs.

 Léon a de l’or dans les mains. Il s’associe avec Pierre Bergé, président d’Yves Saint Laurent, prend la tête de Mendès SA, qu’il cède à Gucci, cède la marque New Man au groupe Morepeace en 2000. Il multiplie les postes d’administrateur et les présidences, comme celle de l’Association pour le rayonnement de l’Opéra national de Paris.

« Je suis très empreint de culture française. C’est grâce à la France si j’ai pu réussir dans les affaires et ainsi constituer cette collection. »

Léon Cligman.

Merci beaucoup Elisabeth et au plaisir de te lire lors d'une autre découverte.

CD

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Nos belles région : Visite dans l'Aveyron : Brousse le Château, par Evelyne

16 Juillet 2021 , Rédigé par Les federateurs du reseau Bazar Publié dans #Randonnée-Week-end, #France 5 Centre

Ce petit coin de France aux carrefours de l’Auvergne et de l’Aubrac cachent une multitude de châteaux perchés et de villages classés : les plus beaux de France !

Grace à Evelyne et Marc B. Découvrons ce magnifique reportage !

Un petit tour en Aveyron fin mai Notre séjour commence par la visite de Brousse le Château situé entre Albi et Millau. Au cœur de cette vallée sauvage, découvrez ce paysage bucolique.

Ce village fut protégé par son château qui le domine du haut de son éperon rocheux depuis le moyen-âge.

Cette forteresse militaire après avoir appartenu aux comtes de Rouergue, de Toulouse puis de Rodez, devient la propriété de la famille d'Arpajon pendant près de 500 ans.

Au XV ème siècle,  il perd sa vocation défensive et devient alors résidence. En 1839, la commune en fait l'acquisition et y installe le presbytère de la paroisse.

L'accès par le vieux pont de 1366 franchissant l'Alrance

Le site est toujours géré par la commune avec le soutien de bénévoles qui en assurent l'entretien.

 

La petite église de style ogival datant du XVème siècle, dédiée à St Jacques le Majeur, flanquée d’un cimetière et d’un oratoire, et de superbes fresques.

 

 

Nos belles région : Visite dans l'Aveyron : Brousse le Château, par Evelyne
Nos belles région : Visite dans l'Aveyron : Brousse le Château, par Evelyne

Ci-dessus les jardins intérieurs du château et la construction du logis seigneurial qui s'étale de la Renaissance jusqu'au XVIII ème siècle

Merci Evelyne pour ces superbes photos et ce reportage !

CD

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Lu pour vous dans le Parisien : La Nouvelle Samaritaine

9 Juillet 2021 , Rédigé par Les federateurs du reseau Bazar Publié dans #France Ile de France, #Lu dans la Presse

Le Parisien   du 21 / 06 /2021,   Par Eric Le Mitouard

Dix bonnes raisons de venir visiter la nouvelle Samaritaine

Façade Art Nouveau, cuisine de qualité, spa… La Samaritaine new-look offre une large place à des activités bien différentes du traditionnel shopping.

À la Samaritaine, on fera, évidemment, beaucoup de shopping. Mais pas seulement. « Nous avons voulu la Samaritaine comme lieu de découvertes, de surprises et d’expériences où les clients peuvent repérer l’avant-garde de la création et goûter à la cuisine d’un jeune chef, s’offrir une pièce de luxe et déguster un expresso préparé par un barista expert, dénicher un bijou de créateur artisanal et se détendre au spa », décline Éléonore de Boysson, présidente DFS Europe et Moyen-Orient. Outre la dualité entre « le chic de l’avenue Montaigne » d’un côté et « le souffle contemporain du Marais », comme le souligne encore la patronne de ce nouveau grand magasin, voici dix idées pour se laisser surprendre…

1. Le patrimoine mis en valeur. On viendra admirer les laves émaillées de la façade Art Nouveau, dont 675 m linéaires ont été rénovés. On viendra surtout profiter du grand escalier central du bâtiment Pont-Neuf avec son garde-corps rehaussé de 16 000 feuilles d’or et la sublime verrière rectangulaire qui retrouve toute son ampleur d’origine. Ici où là, dans le magasin, des photos du chantier qui aura duré cinq ans sont exposées.

2. L’ondulation de verre rue de Rivoli. Il y a ceux qui aiment la modernité et le style épuré de l’agence japonaise Sanaa, récompensée du prestigieux prix Pritzker en 2010, qui a rénové le bâtiment Pont Neuf et surtout créé ce mur de verre ondulé, côté rue de Rivoli, à la place de la façade qui avait été considérée - après de longues polémiques - comme n’ayant pas de valeur historique. Ici, le dialogue entre le passé et le présent est assumé avec ce reflet des immeubles voisins.

3. Le plus grand espace beauté d’Europe. Avec ses 3 400 m2, en sous-sol, mais baigné par une lumière de l’une des nouvelles verrières modernes, l’espace beauté sera l’un des musts du lieu. Passez à la Maison du parfum. Vous y trouverez des produits Occitane à 8 euros et des flacons personnalisés, véritables œuvres d’art à 300 000 euros.

4. L’appartement et les salons privés. Il faudra être un Very Important client (VIC) pour y entrer. Mais des salons privés pour la joaillerie ont été créés ainsi qu’un véritable appartement parisien pour des séances de shopping privé…

5. La Boutique de Loulou, un petit air de chez Colette. On trouve des petits objets à tous les prix, jusqu’à la bicyclette chic, au rez-de-chaussée, côté Seine. Cette caverne d’Ali Baba du magasin permet de dénicher le petit cadeau original.

6. La boulangerie et son fournil, rue de Rivoli. Un croissant chaud à la Samaritaine ? Ce sera possible, à l’angle des rues de Rivoli et de la Monnaie ouverte dès 7 heures du matin.

7. Se restaurer à tous les étages. Le plaisir de la déambulation dans ce grand magasin de 20 000 m2 passe aussi par ces douze espaces de restauration. Nichés dans tous les recoins modernes, contemporains ou historiques, il est possible de se prendre un petit café, ou un plat de chefs, notamment au restaurant Voyage, aux thématiques et aux cartes différentes au 5e étage, sous la verrière et au niveau de la fresque aux paons.

8. Se laisser guider dans les lieux. Une historienne a imaginé une visite d’1h30 sur l’histoire des lieux (sur réservation dès l’ouverture du magasin). Une déambulation qui vous permettra notamment d’admirer, au 4e étage, une vue époustouflante sur le chevet de l’église Saint-Germain l’Auxerrois.

9. 100 mètres de tapis roulant magique. Même si vous venez à pied ou à vélo, recherchez le passage vers le parking. Un tapis roulant de 100 mètres y a été créé d’où l’on voit défiler sur de grands écrans, l’histoire du magasin et de Paris.

10. Garder un souvenir… en photos. Un mini studio 3D en libre accès rejoue la publicité mythique de la Samaritaine avec King Kong. Photos et mini-vidéos tourneront ainsi à loisir sur les réseaux sociaux.

 

Voici donc la fin promise de ce reportage Samaritaine. Merci Cécile pour ce partage.

Au plaisir de retrouver quelques uns dans les mois à venir, sur ce lieu mythique ....

CD

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La Samaritaine : une renaissance !

2 Juillet 2021 , Rédigé par Les federateurs du reseau Bazar Publié dans #France Ile de France

Ah! Ce quartier historique de la Samaritaine...Nous le connaissions parfaitement car du BHV à la Samar ...

il n'y avait qu'une petite promenade rapide à effectuer, souvent "à l'heure de table" !...

La Samar a vu le monde des Halles,  au cœur de Paris et elle fut notre voisin de la rue de Rivoli.

Nous connaissions certains acheteurs, chefs de rayon, vendeurs et démonstrateurs. Nous comparions certaines performances, lorsque nous discutions avec nos fournisseurs communs.

Chacun de nous s'est senti bien tristes lorsque le magasin a fermé ces portes en 2005.

Bon nombre de collègues sont allés accompagner les employés "Samaritains" par un dernier adieu... le dernier jour !...

Que de souvenirs ! Certains avaient un conjoint, des parents qui y travaillaient.

Ce magasin était depuis la fermeture du Louvre le magasin le plus spécialisé de Paris dans les uniformes pour certains établissements scolaires privés.

Le rayon, des toilettes et aubes de communion, était étonnant. D’autres rayons nous surprenaient: la ganterie, les mouchoirs, les chapeaux, les articles funéraires et bien d’autres....n'avaient pas leurs pareils sur Paris !

D'après une gravure de Lebreton

Edifié entre 1870 et 1932 ce magasin créé par Ernest Cognacq  orphelin très jeune, qui vend aussi au parapluie comme Xavier Ruel, loue entre la rue du Pont Neuf et la petite rue de la Monnaie, une échoppe qu’il nommera :

La Samaritaine.

(L’histoire raconte que c’est en souvenir d’une ancienne pompe à eau installée du temps d’Henry IV dans ce quartier pour alimenter le Louvre en eau).

Cet homme et son épouse me Jay furent très réputés pour leur côté social.

 

Le développement de la Samaritaine est passé par Velizy, Cergy, Rosny et la Défense.

On se souviendra des articles de Jean-Pierre Franssens sur les œuvres sociales des grands magasins. La Samaritaine s’était distinguée à cette époque. Par exemple :

La Samaritaine ouvre sa pouponnière au 7ème étage. 30 lits pour les bébés de moins de 15 mois. Il y avait terrasse et prise d'air, voir soleil pour ce faire. Cinq infirmières étaient sur place. Une autre pouponnière était ouverte à Rueil-Malmaison  avec un accueil de 60 bébés jusqu'à 3 ans, par période de 6 mois et après examens médicaux

L’achat du château de Samoreau près de Fontainebleau, 50ha de domaine ou est ouvert une école d'horticulture pour les jeunes hommes.

La fondation acquiert un collège à Argenteuil, centre d'apprentissage en : Formation pratique à la profession de lingère, brodeuse, ouvrières en confection.. Aussi des cours de coupes, de dessin, enseignement ménager, leçons de français, anglais et arithmétique.

 L'établissement est ouvert aux orphelines ou délaissées. Entrées à l'âge de 13 ans et jusqu'à 18 ans. En sortant, retour en famille ou vendeuse Samaritaine ou en atelier de Haute couture à la Samaritaine de luxe.

 

Le site comptait  4 magasins avec une surface de vente de 48 000 m2 Les bâtiments de style Art nouveau et Art déco sont l’œuvre des architectes Frantz Jourdain et Henri Sauvage.

 Le magasin déficitaire est cédé en 2001 au groupe LVMH. Mais la Samaritaine fermera en 2005.

Après quelques difficultés LVMH  commence en 2015, d’importants travaux de restauration et de transformation.

2012 04 Travaux en cours

 

L’idée : faire vivre  ce lieu en magasin de luxe, y installer des bureaux,  des logements, une crèche  et un hôtel de luxe.

Plusieurs mois de travaux colossaux pour cette restauration complexe pour renforcer la charpente métallique, ainsi que  certaines poutres et poteaux intérieurs .

Le magasin vient de renaître, en ce 23 juin 2021 et le voici encore plus beau qu’il n’a jamais été.

En voici le résultat spectaculaire !

 

La Samaritaine : une renaissance !

 

La Samaritaine : une renaissance !
La Samaritaine : une renaissance !
La Samaritaine : une renaissance !
La Samaritaine : une renaissance !

 

Du RDC, regardons vers le ciel !

 

Super décor !

Super décor !

 

Merci beaucoup Bernadette B. pour tes superbes photos, sans lesquelles cet article ne put paraître! CD

Il sera suivi d'une page dans quelques jours : Lu pour vous" Sur l'ouverture de la Samar, parue dans le Parisien et envoyé par Cécile P d M. Merci à Cécile pour ce partage.

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