Voisine du BHV Notre-Dame se pare de nouvelles cloches
Je garde un attachement très particulier à cette œuvre d’art qu’est la Cathédrale
de
Paris, reconnue comme Notre-Dame de la France.
Lors d’un office, que vous
soyez Chrétiens ou non, il se passe quelque chose
de magique: c’est comme une énergie de la foule en prière, qui s’accumule, et monte sous la
voute. Certains se sentiront « envoutés », (origine du mot : situé sous la
voute.)
Comme beaucoup d’église Notre-Dame a été bâtie sur un emplacement de temple
païen.
Si sous les mérovingiens s’élève une petite chapelle, puis un oratoire sous les Carolingiens,
c’est seulement
en 1163, il y a 850 ans que commencera grâce à l’évêque Maurice de Sully, le début de la
construction de Notre-Dame. Il faudra patienter jusqu’en 1345, pour voir la fin des travaux.
Curieuse Cathédrale qui témoigne du passage du roman à l’art gothique.
Avez-vous pris le temps de regarder :
Le portail Sainte Anne où
saint Marcel maitrisant un dragon occupe le trumeau
central.
Au centre le portail du
jugement dernier où les défunts se lèvent de leur cercueil sur le linteau inférieur et où Saint Michel pèse les âmes sur une balance ! Il est entouré du
démon et de l’archange qui emmènera les âmes au paradis.
Sur ce portail, devinez les vices dans les médaillons ronds inférieurs et les
vertus,
juste au-dessus. J’en ai compté 12 de chaque, mais là où vous passerez du temps c’est
en les reconnaissant ! (je vous aiderai une autre fois).
Enfin à droite, le portail de la
Vierge,
où vous découvrirez la dormition de la Vierge, les signes du zodiaque etc…
En 1831 Victor Hugo écrit Notre-Dame de Paris qui est loin de ce que nous
pouvons voir aujourd’hui.
Mais 2013 est marqué par le retour des nouvelles cloches de Notre-Dame, auprès
du
grand bourdon Emmanuel, le plus remarquable d’Europe.
Jean-Claude Charmoy nous envoie des
photos et nous écrit :
« C'est à l'occasion du 850 ° anniversaire de Notre Dame de Paris que le
Bourdon
Marie, viendra rejoindre Emmanuel l'autre Bourdon resté en place depuis 330 ans dans la Tour
Nord.
Gabriel, Anne-Geneviève, Denis, Marcel, Etienne, Benoît-Joseph,
Maurice,
Jean-Marie qui seront installées dans la Tour Nord à 330 m de haut dans la Tour Sud, pour les
rameaux le samedi 23 Mars.
Toutes ces cloches ont été fabriquées en Normandie dans la Manche. Le bourdon
(Marie) lui nous vient de Hollande.
Lors de la visite du "Tour du Cotentin" un petit groupe du "RezoBazar-Normand" en
Mai 2012, a eu la chance de les voir en cours de fabrication dans la
fonderie Cornille-Havard à Villedieu les Poêles.
Le Bourdon Marie 6 tonnes en l’honneur de la Vierge Marie.
Adieu Angélique-Françoise, Antoinette-Charlotte, Hyacinthe-Jeanne et
Denise-David,
anciennes cloches de Notre-Dame. Les voici remplacées par :
Ci-dessous : La cloche Gabriel
l'ange qui annonça à Marie qu’elle aurait un enfant. Regardez les 40 lignes
qui symbolisent les 40 jours que Jésus passa au désert.
La cloche Anne Geneviève met
à l’honneur Sainte Anne, mère de Marie et Ste Geneviève protectrice de
Paris
Ci-dessous :
La cloche Denis en mémoire
du Saint, premier évêque de Paris, les 7 lignes symbolisent les 7 sacrements et les 7 dons de
l’Esprit-Saint.
La cloche Marcel du Saint du même
nom,
très charitable, évêque à Paris au Véme siècle.
La cloche Etienne, la
cloche Benoît-Joseph en mémoire du pape Benoît XVI et du père de
Jésus.
La cloche Maurice en mémoire de
Maurice de Sully.
La cloche Jean-Marie en hommage
à Jean-Marie Lustigier , évèque à Notre-Dame de 1981 à
2005
Victor Hugo écrit dans Notre-Dame de Paris,
« …. Montez …d’où vous dominiez la cathédrale et assistez
à
l’éveil des carillons…. Ce sont d’abord des tintements épars….la vibration de
chaque cloche monte droite, pure, puis peu à peu, elles se fondent, elles se mêlent,….elles s’amalgament dans un magnifique concert….Le royal carillon du Palais jette…des trilles resplendissants sur lesquels tombent à temps égaux les lourdes
couppetées du beffroi de Notre-Dame, qui les font étinceler comme l’enclume…. »
Merci à Florence et Jean-Claude pour leur aide à la construction de
cet article.
Mémoires du BHV: L’évolution du magasin jusqu’en 1968…par Alain Dégranges 5/5
Le magasin est à présent dans sa forme définitive,
Photo BHV dans les années 60
et en 1963, est ouvert le premier magasin périphérique de la rue de Flandre, auquel succèdera celui de Montlhéry construit sur un terrain repéré par Roger Salv….après plusieurs reconnaissances aériennes et pour lequel nous avons pris un bail de 100 ans. (Fermé en juillet 2012).
L’assortiment de ces magasins est réduit et Montlhéry est orienté sur le jardinage, le ménage et l’électroménager. Ce n’est que bien plus tard, après quelques agrandissements que l’on vendra du meuble et du Textile, mais certains plus qualifiés que moi, pourraient vous en parler.
Dans la foulée bien d’autres magasins s’ouvriront en périphérie parisienne et en Province.
En 1968, le magasin n’échappe pas aux mouvements syndicaux qui suivent et accompagnent le mouvement étudiant.
Photo BHV : Grève de 1968.
Un matin, les portes sont fermées et des piquets de grève empêchent employés et cadres de pénétrer dans le magasin pour prendre leur travail. Au 18 rue de la Verrerie, porte par laquelle entrent les cadres, le piquet ne fait pas le poids et la plus grande partie de l’encadrement rejoint son poste dans un magasin désert. Après une heure de flottement et de discussions, tous les cadres sont invités à se rendre à la Cafétéria au 6éme étage où Monsieur Gérard Boulot entouré de la Direction, nous explique la situation et nous demande, (alors que beaucoup proposent de bousculer les piquets de grève afin d’ouvrir le magasin) de rentrer chacun chez soi sans faire d’histoires. Gérard Boulot nous dit que nous serions payés et que nous recevrions des directives individuelles ultérieurement pour reprendre le travail.
Chacun rentre chez lui et attend, en suivant le développement des évènements à la radio et à la télé.
Cette situation va durer vingt jours pendant lesquels, il n’y aura bientôt plus de bus, plus de Métro, plus de cigarettes dans les tabacs, plus d’essence, etc…
La foire de Paris a lieu quand même et la foule désœuvrée se presse à la porte de Versailles. Enfin la vie reprend son cours et le magasin rouvre ses portes.
Le magasin ouvre à nouveau.
Photos BHV juste après la grève de 68 : réouverture.
Photo Publicité BHV 1968: La tondeuse RIVOLIA, sous la marquise.
Nous ne reverrons jamais Georges Lillaz qui décide de vendre ses actions. Ce sera la fin d’une époque !
Georges Lillaz était un homme d’une grande humanité, c’est lui qui a créé SOS assistance.
Connu sous le nom de SOS amitié pour les personnes en grandes difficultés. (Né de la rencontre de Georges Lillaz, et du Pasteur Jean Casalis et de son épouse à Boulogne-Billancourt en 1960.) C’est aussi lui qui prêtera les camions du BHV à l’abbé Pierre lors de la création des Compagnons d’Emmaüs (L’ancêtre du Samu Social).
Dans la période qui suivit la guerre, il permit à quelques personnes qui avaient choisi le mauvais camp de retrouver un travail après avoir régularisé leur situation et de se faire oublier. Je ne citerai aucun nom pour des raisons évidentes.
Voilà quelques années passées rapidement avec Alain Dégranges.
Merci Alain pour ce récit passionné et passionnant! Au plaisir de te lire.
Mémoires du BHV: Evolution de l’architecture du magasin par Alain Dégranges 4/5
… en partie héritée du XIXème siècle.
Le magasin n’a pas en cette fin des années 1950 la structure que nous lui connaissons aujourd’hui.
Les façades Temple, Verrerie et Archives qui ont été construites un peu avant la guerre de 1914-1918, à la place des Hôtels particuliers qui occupaient l’ilot existaient dans leur forme actuelle.
La façade Rivoli était telle que l’avait connu Monsieur Ruel et les chambres de bonne situées sous les toits, servaient de réserves entre autres, pour la parfumerie. Au centre de l’ilot se trouvent des cours intérieures couvertes de verrières, à la hauteur du 2éme étage. Un seul escalator en bois situé à proximité de la rotonde, permet aux clients d’accéder facilement aux étages. Trois volées d’escalier placés, rue du Temple, au centre Verrerie et à l’angle Archives – Verrerie permettraient en cas de besoin d’évacuer le magasin. Si nous ajoutons les 3 ascenseurs qui sont encore aux emplacements actuels, mais qui ne montent qu’au 5éme ou au 4éme étage, les batteries de monte-charge qui vont su 2éme sous-sol au 5éme étage, nous avons un schéma des moyens d’accès nécessaires à la circulation du magasin.
Anecdote !
Il me revient une histoire amusante qui eut pour théâtre le couloir du 5éme étage, où se situait la Direction. Ce couloir qui desservait tous les bureaux des directeurs était gardé par un appariteur.
Un jour en remontant au 6éme étage où étaient nos bureaux, nous sommes attirés par un bruit de voix fortes venant du couloir de la direction habituellement très calme. La curiosité aidant, nous écoutons en approchant et entendons une cliente furieuse arrivée là, on ne sait comment, hurler : « Je veux voir la direction ! », tandis que l’appariteur tente de la calmer. La cliente crie de plus belle en levant les bras pour montrer les aisselles de son manteau et en désignant le bas du dos de son manteau de fourrure : « Voyez, Monsieur, c’est un scandale, je perds mes poils ». C’est en riant que nous avons très discrètement regagné nos bureaux et nous apprîmes plus tard que le manteau incriminé avait été échangé sans plus de bruit.
Rayon disparu
Certains rayons étonnent aujourd’hui, mais il faut savoir que nous avions un rayon « enseignes funéraires » où étaient vendues les fleurs artificielles, les couronnes mortuaires, les plaques de marbre et autres objets de porcelaine destinés au cimetière. Ce rayon a disparu depuis bien longtemps.
L'implantation du magasin
Le sous-sol bien qu’ayant changé a conservé son caractère de l’époque. Les bureaux des acheteurs étaient installés dans les caves des immeubles de la rue de Rivoli dont certaines servaient de réserves. De longs couloirs sombres parcouraient toute la longueur du magasin.
Au rez-de-chaussée, la parfumerie, la bijouterie, le ménage… et surtout le rayon Librairie qui est, disait-on, la première librairie de France, avec le « Furet du Nord ».
Les rayons de nouveauté : hommes et femmes sont placés au 1er étage ; il y a même un rayon Chaussures pour Hommes dont Monsieur Parizot est l’acheteur.
Un grand escalier à encorbellement monte du Rez-de-chaussée au 2éme étage. Cet escalier sera détruit lors des travaux d’agrandissement et remplacé par un escalator presque au même emplacement.
A cette époque le magasin bénéficie d’une surface de 18000 m².
Le quai qui reçoit les marchandises venant des réserves d’Ivry est rue de la verrerie.
Toute la journée des camions et des camionnettes aux couleurs du magasin y arrivent et en repartent ce qui crée souvent des embouteillages dans la rue.
Le bâtiment Marchand n’existe pas encore.
Il faudra plusieurs années de travaux pour que la structure du BHV comprenne 32 000 m² de surface de vente. Une grande partie des vitrines sera supprimée. On en fera des boutiques dans lesquelles des camelots ou posticheurs feront des démonstrations bruyantes qui attirent un nombreux public de badauds. Qui se souvient de Pierrot la Tarte avec ses tartes à l’oignon ?
Le service du personnel est au 5éme étage .
Seuls les « Décorations-Etalages », sont à l’extérieur, un peu plus loin au 58 rue du Roi de Sicile, dans la cour avec ses ateliers au RdC et ses bureaux au 1er étage.
Dans le bâtiment sur rue au 5éme étage sont les salles de sport de l’US BHV avec les vestiaires, les douches … C’est là qu’ont lieu les leçons d’escrimes, de gymnastique, de danses sportive. Etc…
Au début des années 1960, le service des comparaisons dirigé par Michel Bigey se situe rue de la verrerie près des « emportes » et Ketty Barnovi est chargé des relations avec la Presse dans le cadre de la promotion des ventes, sous l’autorité de M Gattégno.
La promotion des ventes est un point de passage quasi obligé pour les stagiaires des Grandes écoles et ceux-ci vont se succéder sans discontinuer. C’est ainsi que Claude Fersztand, Michel Bigey, Yves Djian, Jean-Claude Pautrot, Michel Crouzette et bien d’autres, sont restés assis plus ou moins longtemps au grand bureau double que j’occupe depuis que je suis devenu assistant de ventes, entre les bureaux des autres assistants et celui de JC Héry.
La signature du livre : "Paris Brûle t'il" par Dominique Lapierre en 1964, à l'arrière, debout: notre ami Alain Dégranges et Ketty Chedeau Barnovi.
Autre anecdote!
Il me revient une histoire énorme qui aurait pu mal tourner, mais qui reste néanmoins drôle.
JC Héry avait une peur bleue des souris et avait commis l’imprudence de s’en ouvrir, à l’équipe.
Un matin je reçois un coup de fil d’un collègue qui me dit : » Dites-moi, Dégranges, j’ai trouvé une souris morte dans mes bureaux, avez-vous idée de ce que nous pourrions en faire ? ». La perche était grosse et je lui dis que je venais la chercher.
J’attends l’heure du déjeuner et alors que tout le monde est parti, je dispose la souris morte dans le classeur tournant sur le bureau de JC Héry, puis je pars déjeuner à mon tour. L’après-midi, je n’y pense plus et tout est calme. Tout à coup, je lis dans le regard de Michel C, assis en face de moi, une lueur d’effroi et au même instant, un grognement sourd rythmé d’un bruit de tam-tam qui me fige sur place. Je vois alors JC Héry qui se lève en se frappant la poitrine : « Quel est le salaud qui a foutu une souris noire dans mon tiroir ! Explosant de rage, JC Héry assène un énorme coup de poing dans la cloison et laisse déborder le poing, dans le bureau voisin à 50 cm de Bernard Maussan qui tourne le dos et fait un bond en se demandant ce qui arrive. Chacun regarde maintenant JC Héry qui souffle et gronde, tout en reprenant progressivement son calme. Le silence s’installe et personne ne dit mot ! Puis, chacun explique à JC Héry que la souris a dû venir mourir là par hasard, que c’est incroyable, que ce n’est rien, que l’on va l’enlever et la faire disparaître.
Nous en avons reparlés entre initiés, mais je crois qu’il n’a jamais eu, le fin mot de cette mauvaise blague ? J’ai encore mauvaise conscience et peut-être ne suis-je pas le seul !
A suivre....
Mémoires du BHV: Stagiaire-Maison par Alain Dégranges 3/5
Le responsable des stages qui sera notre formateur, s’appelle Monsieur Michelin et sa secrétaire est Jacqueline Goulliard. Le stage réunit les stagiaires de la promotion intérieure et les stagiaires issus des écoles de Commerce, nouvellement recrutés qui ne connaissent pas le magasin. Le travail confié aux stagiaires est surprenant pour tous.
Le responsable du stage nous dit alors : « Vous avez un robinet à argent qui ne vous limite pas, qu’allez-vous faire ensemble pour faire fructifier cet argent. « Au bout de quelques jours, savamment orientée par Monsieur Michelin, nous convenons d’ouvrir un magasin généraliste en périphérie parisienne et nous nous répartissons les tâches pour en définir, la structure, l’assortiment et son implantation. Nous en définissons la politique commerciale et choisissons de la mettre en œuvre.
Cette expérience nous permet de visiter les autres grands magasins ainsi que le premier centre commercial ouvert à Rueil. (Photo d'archives)
En octobre 1959, nous sommes affectés comme cadre stagiaire dans les rayons du magasin. C’est ainsi que je me retrouve au rayon « Alimentation Sèche »sous l’autorité de l’acheteur : Monsieur de Vaugelas. Le rayon voisin dont l'acheteur est Monsieur de Villeneuve est le rayon « Alimentation fraîche » où l’on vend de la boucherie, de la charcuterie, des légumes frais, et autres crémeries : Lait, beurre, œufs, fromages ainsi que de la pâtisserie et bien d’autres choses encore !
La secrétaire de Monsieur de Vaugelas est Madame Chambon que l’on retrouvera plus tard pour une longue carrière au « Linge de maison ». A la fin des deux mois et demi de stage, le point est fait sur la réalisation de notre travail et la question est posée pour nous demander où nous aimerions être affectés.
A cette époque, Monsieur Gérard Boulot rentrait d’un voyage professionnel aux USA où il avait étudié les formes nouvelles de commerce et de la Grande Distribution.
Il charge alors Monsieur Gattégno d’organiser un service Marketing qui inclurait :
- le service « Organisation » et « Implantations » des rayons du magasin,
- les « Relations Presse » qui travailleraient avec la Publicité et
- le service « Décoration-Etalage » qui pourrait orchestrer l’application de la nouvelle politique commerciale. C’est dans ce nouveau service que je demande à être affecté.
Je peux vous avouer aujourd’hui que je ne savais pas réellement en quoi aller consister mon travail. Pour avoir lu quelques livres et articles sur le Marketing, je pensais que cela pouvait être intéressant.
J’avais tiré le gros lot et rejoignit le service promotion des Ventes naissant.
La naissance du service :
Je retrouve au sein de la promotion des Ventes à la fois des personnes que je connais et d’autres que je n’ai jamais vues.
Nous y trouvons un ensemble de bureaux tout en longueur, situé au 6éme étage de l’aile rue du Temple du magasin :
Monsieur Caffiéro qui vient du Contrôle des Ventes, Jacqueline Goulliard que j’avais croisé pendant mon stage, sous leurs ordres, Bernard Maussan (issu du rayon « Bâtiment », Claude Bazincourt, Jacques Boissy qui avait été mon voisin, vendeur au rayon « Meubles de Cuisine » et enfin Monsieur JC Héry. Monsieur Le Dinh Trung venait de se voir confier le service : « Implantations » et c’est avec lui que je devais travailler pendant trois ans à disposer sur plan Rayons et familles d’articles.
(En photos Jacqueline et Bernard)
Photo G Guyot le bricolage 1959 avant la
rénovation 1960-1961
Le jeune service « Promotion des Ventes » travaille en étroite relation avec le service « Décoration-Etalages » placé sous la direction de Monsieur Lebée qui assure la conception et la réalisation de tout ce qui dans le magasin va en modeler l’image.
Il s’agit de réaliser les expositions, de réaliser les vitrines et les podiums, d’adapter le pancartage et les signalisations nécessaires….
Pour réaliser ces tâches, Monsieur Lebée travaille avec les services techniques dépendant de Monsieur Coquelle dont les équipes de menuisiers, d’électriciens et de peintres assurent les déménagements des rayons, l’installation des saisons et des expositions sur les surfaces dégagées, ainsi que l’entretien général des installations.
Photo G Guyot le bricolage 1959 avant la rénovation 1960-1961
Sous les ordres de Monsieur Lebée : Le service Pancartage. De nombreux étalagistes œuvrent en permanence pour donner du BHV une image soignée.
Bravo pour ce témoignage à suivre et merci à Georges pour les photos