1er Mai : Un peu de bonheur...
Les fédérateurs sont heureux de vous envoyer ce brin de muguet, en vous souhaitant beaucoup de bonheur.
Cette plante originaire du japon,
implantée depuis le moyen-âge est depuis toujours, le symbole du printemps et du renouveau et, par conséquence la fleur qui symbolise le bonheur.
La déesse Flora dans l’antiquité Romaine était fêtée le 1er mai, mais c’est à la
Renaissance que Charles IX (1550-1574) qui avait reçu un brin de muguet en
porte-bonheur, décida d’en offrir à toutes les dames de la cour…
La tradition était née...
C’est le 24 avril1941, sous l’occupation allemande,
que ce 1er mai devient :
Fête du travail et jour chômé, mais il faudra attendre avril 1947 pour que ce jour soit férié et
payé.
C’est le pays Nantais qui cultive la majeure partie du
muguet.
Cette tradition très française est respectée dans les familles, par les enfants et les parents. Très bonne journée!
Pour les nostalgiques:
Paroles de la chanson de F Lemarque :
Il est revenu le temps du
muguet
Comme un vieil ami retrouvé
Il est revenu flâner le long des quais
Jusqu'au banc où je t'attendais
Et j'ai vu refleurir
L'éclat de ton sourire
Aujourd'hui plus beau que jamais
Le temps du muguet ne dure jamais
Plus longtemps que le mois de mai
Quand tous ses bouquets déjà seront fanés
Pour nous deux rien n'aura changé
Aussi belle qu'avant
Notre chanson d'amour
Chantera comme au premier jour
Il s'en est allé le temps du muguet
Comme un vieil ami fatigué
Pour toute une année pour se faire oublier
En partant il nous a laissé
Un peu de son printemps
Un peu de ses vingt ans
Pour s'aimer pour s'aimer longtemps
François Paris et la poupée Bella
Dis-nous , François, depuis que l’on a fait paraître l’article sur la poupée Barbie, tu n’arrêtes pas de nous dire, que tu en connaissais des plus
belles !...
Alors aujourd’hui, prise de remords, je te laisse la parole !
Merci François pour cet
article
Le temps n’a pas de prise sur les poupées Catalanes
BELLA
Nous vous avons parlé de Barbie et de ses 50 ans, il
y a peu de temps. Je vous disais alors que j’avais contribué à son adolescence, mais l’une de ses grandes sœurs avait été fabriquée 13 ans plus tôt.
Inconnue de nos enfants ou petits enfants, elle a été le jouet de prédilection des petites filles de 1946 à 1984.
L’entreprise : Les tous premiers modèles ont vu le jour en
1946 en même temps que moi (pas étonnant si j’ai gardé ce visage de poupon), dans un petit atelier Salvi Pi de Perpignan. Les figurines, fiertés
perpignanaises, resteront à jamais dans la mémoire de plusieurs générations de petites filles.
Jusqu’à 2,2 millions de poupées sortaient chaque année de la chaîne de fabrication dans les années 70, dont 40% étaient destinées à l’exportation.
Elles ont cessé d’être fabriquées en 1984, suite au développement de Barbie et d’un grand nombre de conflits sociaux à répétition. L’entreprise avait changé de main plusieurs fois (dont les jouets Berchet) et, malgré plusieurs tentatives de redressement, disparait définitivement en 1984.
Les poupées :
La première : fille ou Garçon !
Sa taille était de 65 centimètres comme un véritable bébé. Ainsi les petites filles pouvaient jouer à la maman avec une poupée semblable à un bébé. Son corps était fait en matière souple et sa tête en papier recouvert de céramique. On aurait cru des véritables cheveux, et ses yeux se refermaient lorsqu’on la couchait.
« Tréssy et Cathy » (poupées aux cheveux qui s’allongent) et les poupons souples « Bertou, Papouf et Rémy » (qui rit quand on le lance en l’air et qui pleure s’il tombe à terre) furent les fers de lance de la collection.
La poupée Bella la plus connue est Cathie, 48 cm, super blonde, superstar.
Cette poupée est la première à avoir fait la renommée de la société. Pour une fois la poupée n’était plus du style baigneur, mais un vrai mannequin !
Les autres : Tressy , 33 cm aux cheveux qui s’allongent , Héléna la Parisienne, avec sa robe rouge et ses chaussures vernies, Naria la petite
Marocaine,
Rémy en 1979 le bébé souple qui rit quand on le lance en l’air,
etc…
Les premières poupées en plastique ont vu le jour en
1951.
Elles avaient remplacé les générations tout d’abord en carton moulé puis celle en acétate de cellulose et pvc des années 1950 à 1957.
A cette époque les cheveux sont cousus et non plus collés.
Symboles » d’un savoir faire représentant un goût français, suivant la mode qui allait avec l’état d’esprit de la femme française sur plusieurs générations. La création d’un musée a vu le jour, non loin du site des anciens entrepôts, et abrite quelque 500 modèles.
Historique et quelques chiffres :
1946 - Fondation par Salvi Pi, aidé de 10 ouvriers.
1951 – première poupée en plastique.
1969 – Mr Py cède son entreprise à Schilkrot (groupe allemand).
1976 – Lancement de : « La copine, alors plus grande poupée du monde 1m. »
1981 – Premier dépôt de bilan puis reprise en 1982 par Berchet
1984 – Second dépôt de bilan.
1985 – Occupation de l’usine.
1988 – Démolition des bâtiments de l’usine.
36 – Nombre d’années de fabrication.
1000 – Salariés maximum employé à la fabrication des poupées Bella.
8000 – Le nombre de poupées pouvant être produit chaque jour sur les chaînes de l’usine.
52 % – La part de marché en 1978 en France.
34000 – En m2 la superficie de l’usine.
Le musée peut se visiter gratuitement :
Musée Bella,
6 avenue du Languedoc à Perpignan
Tel : 04 68 34 50 66
sur Rendez-vous.
Source : midi-libre et Monsieur Sala
Nous aurons une pensée pour Lucien et Madeleine Foulatier,
représentants sur la région parisienne, que l’encadrement BHV du Jouet appréciait.
Jean Sala, a écrit un livre de 120 pages, sur la véritable histoire de Bella avec ses joies, ses émotions,
ses créations et sa fin sans gloire en 1984.
François Paris peut vous donner les coordonnées pour le
commander, si vous le souhaitez.
Tu as eu raison François, elles
sont très belles les poupées Bella ! Et j’en parle en connaissance de cause….le Père Noël étant passé m’en déposer une petite brune frisée, dans mon enfance !
Encore merci, François pour cet article qui réveillera quelques souvenirs...
Louis Guevel : Sortez de votre coquille!
Louis
un homme de talent!
Une carrière comme chef de rayon au BHV, Peintre du marais, puis président des peintres du Marais et à présent : Président d'honneur. Nul n’a pu oublier sa figure joviale et sa bonne
humeur.
Si Louis devenu Parisien est le peintre talentueux de la place des Vosges, par son coté Breton, il reste néanmoins le peintre de la mer…alors ne vous étonnez pas qu’il lui reste au fond du son cœur une passion qu’il collectionne avec ferveur : les coquilles…plus particulièrement, les coquilles st Jacques.
Celle là, Mesdames et Messieurs les Bretons et les Normands du réseau, vous ne les connaissez pas !...
Pourtant Louis met son tablier !
Devenu « coquillartfocusphile », nom que nous invente Louis, il faudra demander à nos chers académiciens de rentrer le nom dans la langue
Française ou le petit Larousse ! de :
Coquille, Art, Focus (foyer en latin) et phile du grec « philos » : ami.
Louis collectionne les coquilles de rideau ou tablier de
cheminée.
« Ce coquillage est lié au pèlerinage
de st Jacques de Compostelle, au nord de l’Espagne qui honore depuis le Xème siècle le tombeau de l’apôtre st Jacques.
Les pèlerins à cette époque rapportaient en souvenir de cette région de Galice des coquilles devenues« St Jaques » qu’ils accrochaient à leur manteau, leur
chapeau ou leur bâton de marche. »
La Tour St Jacques de style gothique flamboyant vient d’être rénovée (3 ans de travaux). Située entre la rue de Rivoli et la rue Victoria, elle domine du haut de ses 62 m, le quartier du BHV Rivoli.
Louis habitait à 2 pas
du BHV, non loin des anciennes Halles.
Vers les années 1970, on détruit les vieux quartiers des Halles du pied de St Eustache à Beaubourg. En se promenant dans ce quartier devenu insolite, Louis éprouve une grande
nostalgie !...
Il devient un collectionneur incroyable de poignées de
Tabliers de cheminée. Il prend le temps de naviguer
dans les vieux débris des chantiers, à l recherche, ici ou là d’une coquille.
Aujourd’hui Louis
collectionne plus de 800 coquilles différentes…
Leur matière varie : fer, fonte, cuivre, bronze ou laiton sur fer.
« … C’est un symbole d’accueil et sur les routes de St Jacques de Compostelle, ces coquilles servent aux pèlerins comme « Passe » pour demander le gite et le
couvert.
La coquille devient architecture au XVII ème siècle. Nous la trouvons sculptée dans la pierre au dessus des portes cochères du marais, sur les fontaines et bien sûr sur les couverts en
argent. »
Les coquilles sont bien
différentes : « certaines révèlent des moulages de grande précision, d’autres proviennent de séries plus industrielles. Le bivalve peut être représenté de façon très réaliste, la
plupart a mêmes 13 stries. » Selon l’époque nous explique Louis, elles peuvent être accompagnées de fleur de Lys, d’abeille. Ou des initiales des
propriétaires. »
« … La coquille st Jacques est le symbole de la
fécondité. Elle a été abondamment utilisée par les sculpteurs, les ébénistes et les peintres. Souvenez-vous : Boticcelli et sa Vénus surgissant de l’onde debout sur une coquille.
Il y a toujours eu en parallèle, le feu : symbole de la fécondité masculine » « A l’origine de cette coquille qui au pèlerinage de Compostelle, les pèlerins portaient toujours deux
coquilles, : la première leur servait de gobelet pour boire et la seconde permettait de récolter quelques pièces de monnaie.. Il me paraît
logique que l acoquille ait été si fréquemment utilisée pour les cheminées, le feu étant lié aux notions de chaleur, d’accueil et de générosité.
Où trouver des poignées de tablier « coquilles St Jacques » Louis à présent ?
« Impossible d’en trouver chez les antiquaires ! Je m’adresse aux ferrailleurs, un brocanteur dans le Gers m’a cédé quelques pièces. J’en ai acheté 4 ou 5 aux puces de St Ouen. ».
Mais Louis, tu as fait de ton appartement un musée ? (2000 pièces environ, dont 800 uniques), quel travail aujourd’hui !
« …Il est indispensable de les astiquer, les décaper, frotter fort, mais quelle merveille vous découvrez, sous ces formes harmonieuses. C’est l’allure de cette petite pièce qui m’a séduit.
On y retrouve cette perfection dans l’Art. Les bénitiers d’église ou conques étaient souvent offert par des donateurs, mais dans les régions portuaires, c’étaient les marins qui les ramenaient de leur voyage.
Merci Louis d’avoir répondu
à notre appel ! Bravo pour cette merveilleuse collection,sans oublier tes talents d’artiste peintre. J'espère que tu nous en voudras pas de terminer sur un tableau de la Place des Vosges que
nous avons tant apprécié, lorsque tu travaillais au BHV. Et à bientôt...
Marc Sliwka nous a quitté
Marc, que certains ont bien connu dans le
secteur Bricolage de Rivoli, lorsqu’il était responsable des ventes du JA, JC, CMJ, exerçait comme Gestionnaire au rayon Eclairage de la
Centrale d’achats.
Il s’est
éteint subitement dans la nuit du 18 au 19 avril 2009.
Il sera
inhumé vendredi.
La famille
ne souhaite pas la présence de membres du BHV.
Nous respecterons donc, mais nous aurons une pensée toute particulière, pour lui et
prendrons part à la douleur de sa famille.
Additif du 22 avril:
Vous êtes nombreux à nous avoir téléphoné ou écrit pour exprimer le courage, la gentillesse et la discrétion de Marc. Nous vous remercions de vos
témoignages.
Martine et Gérard Mallein vous invitent ...
C’est du cœur de la France : du Cher qui nous offre une grande diversité de paysages
que nous recevons l’article de :
Martine « Historienne » et
Gérard : conseiller municipal.
La chance leur est donnée de pouvoir vivre fréquemment à Henrichemont (1829 habitants) pays des vignes du
Sancerre et du Crottin de Chavignol, non loin de Bourges cité Gauloise conquise
par Jules César, dont la renommée n’est plus à faire.
Martine, notre Historienne a eu l’occasion de donner des conférences retraçant la vie de Salomon de
Brosse.
Vous le connaissez tous ce nom « de Brosse »,
cette rue à droite de St Gervais, St Protais, église monastique derrière le BHV, qui porte son nom en souvenir des plans de l’Eglise qu’il eut l’occasion d’effectuer.Voici donc un article très intéressant écrit par Gérard et Martine que nous
remercions.
Henrichemont, fête son 4éme
centenaire
par Gérard et Martine Mallein.
Une ville nouvelle de 1609 fête son 4e centenaire
les 8, 9 et 10 mai prochains.
Martine et Gérard Mallein vous invitent à participer aux fêtes du 4e centenaire qui débuteront vendredi 8 mai, à 17h par une conférence de Martine, Présidente de la Société Historique, sur la construction d’Henrichemont et par une exposition sur le même thème par Gérard, Conseiller municipal.
Suivront deux jours de festivités classiques.
Ci-dessous la brève histoire de notre petite ville et du centre de poteries de La Borne.
HENRICHEMONT
Au cœur du Pays Fort, à 20 km au Nord-est de Bourges, bercé de légendes, entouré de forêts profondes de chênes et de hêtres, entre les affluents de la Sauldre et du Vernon qui morcellent le paysage en collines verdoyantes où s’étendent champs et prés humides, bordés de haies et d’étangs, se trouve Henrichemont, la cité fondée en 1609 par Maximilien de Béthune, duc de Sully, ministre du roi Henri IV.
Son histoire commence dans des temps reculés avec l’existence d’une petite Principauté, « Boisbelle », blottie « près Berry » , dont la caractéristique est d’avoir été un Etat totalement indépendant de la couronne de France du Xème au XVIIIème siècle, faisant ainsi bénéficier ses habitants, des francs-alleux, d’une situation juridique et financière très avantageuse, ceux-ci étant exonérés d’impôts et de toutes charges envers la Royauté.. Les premiers à défendre eux-mêmes ces avantages acquis furent les habitants dont certains, les faux saulniers, parfois aussi en tirèrent profit par la contrebande du sel, non imposé à la gabelle.
Quatre grandes Maisons princières se succédèrent au cours des siècles :
- Les Seuly (ou Sully),
- Les d’Albret,
- Les Clèves-Gonzague, ducs de Nevers et enfin
- Sully et ses descendants.
(Sa célèbre citation : « Labourage et pâturage sont les deux mamelles qui nourrissent la France …»)
La création de la ville moderne d’Henrichemont fut l’œuvre de Sully qui voulut s’offrir une capitale, dédiée à son roi, « Henrici Mons ».
Son projet d’urbanisme signé par Claude de Chastillon est hors du commun puisque, même s’il ne put être achevé, il laisse deviner une intention grandiose.
En effet, le plan de la cité est établi en forme de rose des vents, les 8 rues principales rayonnant à partir d’une place centrale carrée. Il s’inspirait des idées de la Renaissance italienne que l’on retrouve
encore à Charleville et plus tard à Richelieu. Ce fut le 24 décembre 1608 que Sully signa un marché de construction avec les entrepreneurs, ayant confié le dessin des plans et décoration des
maisons à Salomon de Brosse, architecte de la Reine Marie de Médicis, concepteur du Palais du Luxembourg, aujourd’hui siège du Sénat à Paris.
Mille ouvriers provenant de toutes parts ouvrirent le chantier dont la première pierre fut posée par Henri IV le 13 avril 1609. Une église, un temple protestant, un collège, une halle, une
hostellerie, ainsi que 16 corps de logis devaient être bâtis, entourés par des fossés et remparts sur les 4 côtés de la ville de 500 m chacun.
Le nom de Béthune fut donné à la Grand-Place (débaptisée au XIXème siècle et appelée place Henri IV. On peut de nos jours, admirer cet exemple rare
de l’urbanisme français du XVIIème siècle en observant la place Henri IV et le style élégant de ses maisons dont l’hôtel du Bœuf, et dans les rues avoisinantes, plus précisément, la Maison du Procureur fiscal et l’hôtel de la Monnaie.
La mort tragique d’Henri IV entraîna la disgrâce de Sully et mit fin au chantier en cours.
En 1766 commencèrent des négociations pour une "vente échange" de la principauté au Royaume de France. Des tractations et amendements successifs alimentés par les notaires et divers hommes de loi des deux parties durèrent 12 ans et la mise en application ne fut effective qu'en février 1779.
Si Henrichemont possède un patrimoine bâti exceptionnel, la Borne, constitue un pôle culturel hors du commun, né de la terre et du feu : la poterie.
Présentée depuis le XVIème siècle sous l’aspect d’une production
utilitaire avec des dynasties de potiers comme les Talbot, Bedu, Bernon, Foucher où l’utile avait souvent une marque artistique, ainsi la subtile et confidentielle période imagière de Marie
Talbot, très appréciée de nos jours. L’entre-deux guerres et l’occupation allemande avaient semblé compromettre l’avenir de la poterie en grès. De nos jours, la Borne (hameau d’Henrichemont et de
Morogues) est devenue un haut lieu de poterie comptant environ quatre-vingts potiers et céramistes contemporains qui renouvellent sans cesse leur création et attirent de jeunes sculpteurs venant
souvent de l’étranger.
Les manifestations comme les symposiums, les cuissons collectives et festives de « La Borne en feu » en 1990 et de « La Borne s’enflamme » en 2007 permettent d’attirer les
artistes céramistes du monde entier, facilitent les échanges dans un climat de partage et d’amour de l’art.
Le « Musée de la poterie », dans l’ancienne chapelle, est consacré à la poterie traditionnelle.
Le Centre de Création Céramique de La Borne (CCCLB) présente
la création des ateliers des membres de l’association des potiers, 6 expositions internationales de céramique contemporaine complètent cet ensemble
culturel rare. Enfin la construction d’un nouveau centre de céramique, adossé à l’actuel, va donner un rayonnement supplémentaire au village. A noter
que 5 fours à bois traditionnels ont été inscrits à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques.
En vous souhaitant la bienvenue et comme le veut la légende lorsque le bon roi Henri invita la bergère à se désaltérer en partageant l’eau limpide et rafraîchissante de la fontaine en lui murmurant ...« Bois Belle »,
Henrichemont est heureux de vous accueillir et vous propose à son tour de partager ensemble son bien-vivre.
Pour en savoir plus sur cette histoire contactez la Société historique de l’ancienne
Principauté souveraine d’Henrichemont-Boisbelle.
Site
internet : http:// www. boisbelle-henrichemont.com
Merci
Martine et Gérard pour cet article historique et culturel.
Amis du Réseau, les 8, 9 et 10 mai 2009, allez donc faire un petit tour dans le Cher, pour fêter les 400 ans d’Henrichemont !
MILLENIUM par Dominique Daffos.
Lecture captivante … pour vos vacances prochaines…
La trilogie « Millenium » de Stieg Larsson, « La Princesse des Glaces » de Camilla Läckberg, le roman : « Ne le dis à personne » d’ Harlan Coben, sont des polars devenus des best-sellers ces
dernières années. (Merci à Bernard Argaud d'avoir suggéré une rubrique : Livres)
Dominique, tu as accepté d’animer la rubrique Culturelle du Blog et nous te remercions.
Ceci est le premier article de la chronique culturelle du Blog Rezo-bazar.
Cette chronique concerne les livres, les disques, les films.
Vous avez lu un livre, entendu une musique, vu un film qui vous a plu, marqué, soufflé… tellement que vous avez envie de partager votre émotion avec les membres du réseau…
Faites m’en part à ddaffos@free.fr, et je participerai à votre commentaire et nous éditerons un article qui sera publié sur le Blog.
Dominique, on ne voit que ce livre avec une couverture illustrée en noir et rouge qui se remarque bien à la vitrine des libraires, dans les mains des lecteurs de la rue, des bus, du tram, dans le train…
Peut-on parler de « millénium mania ».
Polar de la décennie : «Millenium », le premier tome» est sorti en juin 2006.
La trilogie Millénium de Stieg Larsson est traduite dans 25 pays et s'est déjà vendue à 8 millions d'exemplaires dans le monde!
En France, elle rencontre un vif succès : 1.150.000 exemplaires vendus.
Etonnant ! 3 millions
d'exemplaires vendus en Suède, pour une population d'à peine plus de 9 millions d'habitants.
Afin d’accueillir le 1er tome, l’éditeur
français Actes Sud a créé en juin 2006, une nouvelle collection Actes Noirs ; la sortie fut discrète, mais depuis, la bouche à oreille a fonctionné.
La sortie du premier film de la Trilogie en mars 2009 en Suède devrait relancer les ventes auprès d’un public plus jeune.
Cet immense succès du premier tome de «Millénium», sortira dans les
salles le 13 mai prochain en France.
Le deuxième livre « la fille qui rêvait d’un
bidon d’essence et d’une allumette »: en septembre et le film du troisième tome « la reine dans le palais des courants d’air » sortirait, sans doute, début décembre.
Les œuvres marquantes ont en général une histoire assez extraordinaire pour que la légende s’en empare ; celle de « Millenium » est tristement simple.
L’écrivain :
Stieg Larsson, né en 1954 est décédé d’une crise cardiaque, à l’âge de 50 ans, juste après avoir remis le manuscrit à son éditeur.
Larsson était un journaliste brillant et célèbre, essais sur l’Economie et reportages de guerre en Afrique, fan de science fiction, rédacteur en chef d’Expo, revue luttant contre l’extrême droite.
Sa trilogie :
« Les hommes qui n’aimaient pas les femmes »,
« La fille qui rêvait d’un bidon d’essence et d’une allumette »,
« La reine dans le palais des courants d’air »,
Trois titres étranges qui attirent l’œil. Deux personnages principaux Mikael Blomkvist, journaliste d’investigation, star des médias, perspicace il ne lâche jamais une enquête, et Lisbeth Salander, petit génie de l’informatique un brin gothique et psychopathe ayant passé son adolescence dans un asile, font vivre ces 3 tomes.
Pourquoi les lecteurs parlent-ils de Millénium, comme un ouvrage époustouflant, formidable, exaltant, envoûtant avec des personnages extraordinaires
et un scénario haletant ?
L’intrique du triptyque s’enracine dans l’histoire de la Suède, de ses collusions avec le nazisme à l’assassinat se son Premier ministre Olof Palme en 1986 en passant par la guerre froide ; Larsson met en scène une Suède qui a du mal à digérer son passé et aborde une foule de sujets quotidiens comme la mondialisation, les magouilles économiques, la menace fasciste, les services secrets, le trafic de femmes, l’espionnage...
Le polar, en général, simplifie le fond au profit du suspense et des rebondissements de l’enquête ; Larsson, lui, consacre les 300 premières pages du 1er tome, à la présentation des personnages avec une foule de détails qui n’ennuient pas le lecteur.
Qu’il parle d’informatique, de journalisme ou d’espionnage, il parvient toujours à nous passionner par le sujet.
La cinquantaine de personnages secondaires, croisés au fil des 3 volumes, ne sont jamais laissés de côté et finissent par ne plus avoir de secret pour le lecteur, au point qu’après plus de 1900 pages le lecteur ressent un manque cruel.
Il parait qu’il a dans ce roman une femme remarquable !
Lisbeth Salander est le personnage le plus original : Petite femme qui n'a pas eu une vie facile, mais elle est tenace, forte, courageuse et réaliste.
Elle ne demande jamais d’aide, lorsqu’elle est attaquée, elle est douée pour pirater toutes les correspondances.
Un conseil : ne vous lancez pas dans la lecture d’un de ces romans un dimanche soir : vous découvrirez très vite et avec stupeur qu’il est 5 heures du matin et que avez à faire, à 7 heures.
Cette trilogie est étonnante, par son originalité, son ambiance générale très particulière des villes du Nord, l'engagement politique, la lutte contre la traite des femmes... On découvre des renseignements sur la Suède profonde et ses rouages politiques. Ce n'est pas, qu'un simple polar !
Critique :
«Millénium» est un excellent roman policier, la traduction un peu trop littérale laisse place à beaucoup d’erreur de Français, de fautes de temps et de pléonasmes… Tant pis pour les puristes !
Le marché du Livre :
Les romans policiers représentent environ 5% du CA du livre, il est en constante augmentation.
Une nouvelle saga arrive sur le marché : « La Princesse des Glaces ».
Elle semble venir toucher les lecteurs Millénium !
Imaginées par Camilla Läckberg, les aventures d’une jeune héroïne Erica Falk. Biographe de 35 ans sont compilées en cinq best-sellers en Suède.
A
suivre pour Dominique, à défaut d’autres sujets proposés !...
mais nous comptons sur le réseau pour suggérer des livres.
Merci à tous!
André Michelin & Jacques Bouloc : Les inséparables
« Les inséparables », nous pourrions presque vous parler d’oiseaux !
Ces deux anciens membres du Réseau sont des amis inséparables !
André Michelin a connu Jacques Bouloc deux ans après son entrée au BHV (donc en1966). André
s’occupait du rayon « Animaux » avec le secteur Loisirs au BHV de Garges lès Gonesse, aujourd’hui rasé et Jacques était acheteur de ce secteur à Rivoli.
« Je suis heureux de partager un moment avec le réseau qui est un moyen de communication extra pour avoir des nouvelles des anciens… »
André, parle-nous de ton amitié avec Jacques.
« Nos passions pour les animaux étaient très
fortes !... Jacques a su éveiller un vif intérêt des animaux auprès de son environnement…c’est un ami remarquable !
(Au BHV bon nombre de collègues ont pu les apprécier!
Certains ont eu quelques petits dégats : les lapins adoraient leurs chaussons!...)
- Champion du monde des serins, catégorie Chant.
- Premier éleveur de lapins nains en France, qui s‘est fait connaître dans le monde entier.
- Premier créateur de mouton nain, il est passé à l’émission télévisée de Jacques Martin : Incroyable, mais
vrai !
-
Premier champion d’Europe de poules naines : « mille fleurs ».
Si on se résume, cela fait beaucoup pour un seul homme:
- 2 records du monde figurant le 22 juin 82 dans le livre Guiness des records en cuniculiculture (élevage de lapins nains) et le plus petit mouton au monde.
- Champion international en ornithologie (Canaris rouge, race anglaise)
- 11 titres de champion de France dans cette spécialité.
- 9 titres de champion de France en Aviculture.
- Grand Prix du Président de la république (aviculture)
- Officier du Mérite agricole : 31/07/1963
et sportif avec cela!
- International d'athlétisme : 400 m haies équipe de France 1958- 1963 et
- Vice champion de France du 110 m Haies
Nous sommes devenus de grands amis, car nous étions tous les deux des bons sportifs : Nous enchaînions en toute complicité : marche, tennis ou cyclisme.
A présent deux fois par mois avec son frère Michel, nous marchons dans la vallée du Morin pour une petite randonnée de 18 à 20 km et nous nous restaurons dans une ferme le midi.
Trois ou quatre fois par an, nous parcourons les Vosges dans la région des Ballons d’Alsace, à pied ou en raquettes !
En bref : qu’il neige, qu’il pleuve, ou que le soleil brille, rien ne nous arrête.
Jacques vous parlera peut-être lui-même de son élevage d’oiseaux et de ses ruches une autre fois…»
Merci André pour cette petite confidence !
Rémi Quadrini : Chabatz d'entrar...
Chabatz d'entrar.....
C'est par ces mots simples que les limousins vous invitent « à finir
d'entrer » dans leur demeure ou dans leur beau pays.
Alors « j'ai fini d'entrer... »
Et comme c'était bien… Je suis resté !
nous raconte Rémi Quadrini,
2 sujets traités dans cet article:
- Son nouveau Job.
- Son invitation à vous faire découvrir le Limousin.
Rémi, toi le Parisien de la mode, tu as fait le grand choix de partir en Province
C'est ainsi qu'après 20 ans de carrière, j'ai quitté le BHV en 2005 et la capitale pour Saint Junien en Haute Vienne et sa verte campagne.
Cette petite ville (12 500 habitants) au bord de la Vienne, aux confins de la Haute Vienne et de la Charente est distante de 30 kilomètres de Limoges et de 80 kilomètres d’Angoulême.
Son économie s'est développée grâce à l'industrie des gants de cuir (les gants Morand et Agnelle c'est ici !) et aux papeteries cartonneries (Smurfit et International Paper) et autres industries connexes (emballages de luxe, PLV....): c'est le pays de l'eau et de l'arbre.
Rémi, tu as complètement changé de parcours ?!
De Paris à la Province, de la mode au paramédical… en voilà un drôle
d’itinéraire!
Après des études à l'école supérieure de commerce du Havre, ma carrière professionnelle, toujours placée sous le
signe du textile, a débuté au BHV en 1986, à Montlhéry, puis Belle Epine et Rosny pour s’achever en
2006 à Rivoli à la Centrale d'Achats.
Depuis décembre 2007 : j'ai crée mon cabinet et j'exerce en tant
qu'orthopédiste- orthésiste.
Tu avais déjà les connaissances pour ce nouveau Job?
Non, donc pour pouvoir m'installer en tant qu'orthopédiste et orthésiste, il m'a fallu mener à bien un programme de reconversion en reprenant le chemin de l'école en septembre 2006.
L' ACPPAV de Poissy: c'est là que j'ai dû recommencer à user mes fonds de culottes pour décrocher mon diplôme en juillet 2007. De 8h30 à 18h30, à ingurgiter des cours d'anatomie, de podologie ou de droit (Ah! La sécu....) et enchaîner les séances de travaux pratiques en atelier.
Concentration extrême pendant 1 an; pas de week-end, pas de vacances et surtout pas le droit de se planter...
Heureusement, j'ai été formé à l'école du BHV où, question débrouille, on n'est pas les derniers!
Orthopédiste- orthésiste, c’est quoi ce métier au nom barbare?
Je suis un artisan habilité à concevoir et réaliser des orthèses. Mais en premier je dois réaliser un examen clinique du patient, de manière à bien cerner sa pathologie et sa psychologie, à seule fin d'une efficacité maximale.
C'est quoi une orthèse?
C'est un appareillage destiné à corriger une altération morphologique
d'un membre ou d'un segment de membre, ou une déficience fonctionnelle du système locomoteur.
Dis, tu me dessines une orthèse?
-Tiens, je t'ai fait une jolie paire d'orthèses plantaires sur mesure pour tes pieds! Spécial foot et look carbone...
20 ans de mode en grand magasin, aujourd’hui un métier de CREATEUR quand même, la mode ne te manque pas un petit peu?
Et bien non! J'ai la chance de faire un métier où la mode reste
présente par certains aspects. Les bas de
contention par exemple sont le produit type où l'aspect mode prend de plus en plus d'importance! En effet, l'aspect fonctionnel des produits étant
normé et sévèrement contrôlé, c'est sur les matières, les assortiments de couleur et les fantaisies de maille que le point de vente peut se distinguer et apporter un plus aux
patients.
Dans l'héritage grand magasin que j’ai
gardé, j'essaie de créer un courant de curiosité, autour du marchandisage de mon point de vente avec des vitrines à thème. En ce moment, c'est le tournoi des 6
nations...
Ma prochaine vitrine sera sur le thème du golf puisque nous avons la chance d'avoir un golf à la sortie de la ville. Et puis fin juin, la ville vivra au rythme des Ostensions
qui ne se reproduit que tous les 7 ans alors il va falloir trouver des idées de mise en scène!
Une page sur les Ostensions limousines a été crée dans la rubrique :
Culture
sur la droite de votre
Blog.
Es-tu passionné ?
Bien sûr! Si je vous ai parlé de l'aspect un peu fun de mon métier, sachez qu'il reste tout de même très conventionnel et très technique. Peu de place pour la mode lors de la conception et de la réalisation d’une orthèse dynamique de rééducation fonctionnelle en post-opératoire. Le seul désir qui m'anime alors est l'efficacité et le confort. On l'oublie souvent, mais pour être portée, une orthèse doit être confortable. Mon métier d’orthopédiste est de créer un appareillage qui respecte le travail du chirurgien qui a opéré le patient et qui sera le plus confortable possible pendant la période de rééducation.
Sur cet aspect, c'est le bricoleur (dans le sens noble du terme), l'astucieux, qui s'impose au "marketeur", au marchandiseur, au gestionnaire ou à l'homme de la mode. A chaque patient, c'est différent mais la concentration doit être totale pour sortir un appareillage optimal. Top chrono, c'est 2 minutes pour le moulage, en direct sur la main du patient, du matériau plastique avant qu'il ne durcisse. La suite est une belle partie de Meccano …..
Rivets, marteau, enclume, étau, pinces coupantes ou à bec rond, décapeur thermique, ciseaux, emporte pièces sont mes outils. Plastique thermoformable, velcro, élastique à chapeau, fil de pêche, baguette à souder, corde à piano sont mes matériaux de bases. En exemple, voici un orthèse de rééducation suite à suture des tendons extenseurs de D3 et D4.
Enfin, n'oublions pas l'aspect pédagogique de notre métier et la prise en charge psychologique de nos patients. Certaines pathologies sont lourdes et génératrices d'angoisses chez un grand nombre. Il faut donc rassurer, expliquer les protocoles de rééducation si on veut leur donner un maximum de chance de rémission.
En
bref, Rémi, tu m’as l’air bien occupé ? Les journées sont bien remplies et une fois fini le travail de consultation, c'est l’atelier de fabrication, puis après c'est administratif et quand t'as fini, il faut faire le ménage après avoir préparé les comptages pour les réassorts et penser à refaire les vitrines!....
Mais alors toi, qui voulais vivre en Province, en profites-tu ?
Le dimanche je profite un peu de la campagne du Limousin et de ses
routes que je me plais à découvrir à vélo ou à moto. Nous sommes proches du parc naturel du Limousin, dans une région ou l'influence anglaise (Lawrence D'Arabie séjourna à Chalus à l'occasion de l'anniversaire de sa 18 ème
année) se fait encore sentir.
(route Richard Coeur de Lion: celui-ci fut mortellement blessé lors du siège du
château de Chalus).
Les châteaux
sont légion, les plaisirs de la table nombreux et la cueillette des cèpes (seul champignon digne d'intérêt pour les autochtones qui eux, vont les
ramasser!) est élevée au rang de passe-temps. N'oublions pas que c'est aussi le pays de la châtaigne.
Allez Rémi, parle nous encore un peu plus, de cette région que tu adores…
Ne comptez pas sur moi pour vous révéler tous les secrets de cette région dans un rayon de 200 kilomètres à peine!
Je ne vous parlerai pas des
- Trésors architecturaux qui s'y cachent: châteaux de Montbrun, de Rochechouart, de Chalus....
- Conservatoire de la race Limousine crée par Jean Nouvel pour nos éleveurs, musée de Vassivières consacré à l'art moderne.
- L'artisanat local (les gants! Comment ça je l'ai déjà dit?)
- La coutellerie de Nontron en Dordogne (Capitale du Périgord Vert) ou du travail du châtaigner...
Amoureux de nature et de sport, je ne vous inciterai pas à
- Visiter nos bois en VTT
- Pédaler dans cette région très vallonnée où l’air est trop pur pour les poumons habitués à faire le circuit de l’hippodrome du Bois de Boulogne.
Ici est né Raymond Poulidor ( à St Léonard de
Noblat)
- Descendre quelques boucles de la Vienne en canoë Kayak,
- Goûter au plaisir de la voile sur le lac de Vassivières.
- Arpenter nos routes en tant que pèlerin sur le chemin de St Jacques de Compostelle
Fous de sports mécaniques ou aériens, je ne vous parlerai pas :
- De la fameuse course des remparts d'Angoulême en septembre (avec le salon de la BD, c'est l'évènement incontournable!),
- Du circuit du Val de Vienne ou de celui du Mas du Clos, dans la Creuse, près d'Aubusson et qui abrite l'une des plus belle collection de Ferrari de France (Attention c'est privé et ne visite pas qui veut!).
-
- de Legend’Air (septembre), d’Estivol (juillet), mais je peux vous faire voir à quoi ressemblent les monts de Blond vus du ciel.
La mer est votre douceur de vivre : Royan à 2 heures de route, est aux Limougeauds ce que Deauville est aux parisiens, leur station balnéaire préférée!
Le ski est votre sport d’hiver : La station du Mont Dore est à peu près à la même distance mais direction plein Est. (Cette année, y'avait de la neige en février!).
Et je ne vous dirai rien sur Limoges, bien sûr, qui souffre déjà d'une surpopulation
chronique!
Sa porcelaine, son équipe de basket, les jardins de l'évêché, les bords de Vienne, la frairie des petits ventres (amateurs de tripailles en tous genre, rendez-vous en Novembre!), son golf de la Porcelaine, ses madeleines Bijoux, ses stocks usine de porcelaine Bernardaud, les chaussures Weston (Yes Sir, c'est Made in Limoges!).
Limoges
Promis, je ne dirai rien; si vous voulez savoir...
Chabatz d'entrar.....
Tu nous en a trop dit Rémi ! Ne t’étonne pas à présent de voir des collègues du réseau venir découvrir le Limousin et te saluer au passage !...Merci pour cet interview….Nous avions tellement envie d’avoir de tes nouvelles.
PS: Sylvie Brenot est venue me rendre visite et j'ai eu aussi le plaisir de revoir Franck Château à l'automne dernier lors déplacement professionnel.
PS: Mon adresse professionnelle est au 7 rue Guizier. 87200 Saint Junien.Mon e-mail est remi.quadrini@free.fr
Mon téléphone professionnel 05 55 02 57 15 ou 09 51 75 48 70
Mon portable (voir liste réseau) passe pas bien au boulot (eh oui, y a aussi des inconvénients quand on vit loin de la ville!)
Comprendre les ostensions Limousines
Les 71ème Ostensions limousines
Les Ostensions (ou Exposition de reliques) Limousines
sont des cérémonies religieuses millénaires d’une expression originale de la foi en Limousin qui se manifeste tous les sept ans au cours des siècles.
Cette cérémonie religieuse millénaire trouve son origine en 994. Une épidémie appelée le «mal des ardents» décimait toute la région. (Les malades étaient atteints de l’ergotisme : intoxication due à un champignon parasite dans le pain de seigle. Après une
sensation de brûlures leurs membres se rigidifiaient, noircissaient, se putréfiaient et ils mouraient.)
A cette époque cette maladie non connue était perçue comme un châtiment de Dieu.
La foi aidant, une grande procession en présence de nombreux évêques et Seigneurs
dont Guillaume le Grand, Duc d’Aquitaine et une large population, sont venus de toute l’Aquitaine le 12 novembre 994 à Limoges.
Les reliques de saint Martial, premier évêque de Limoges, furent portées sur une hauteur dominant la ville et le miracle se produisit, les prières furent exaucées, et l'épidémie cessa. Cette
colline reçut le nom de Mont de la Joie (Montjovis).
Période
Du 18 Avril au 6 octobre 2009 : ce rendez- vous septennal, des Ostensions Limousines Unique en France, vous fera découvrir des trésors religieux et des cérémonies perpétrées depuis le moyen âge. En effet depuis 994, tous les 7 ans les trésors du patrimoine du diocèse de Limoges (reliques des saints, châsses émaillées, reliquaires) sont exposés à la vénération des fidèles et portés à travers les rues décorées. Ce rituel des célébrations se situe entre le profane et le sacré.
Ces cérémonies ont lieu à Limoges et dans 14 communes de Haute Vienne.
Les reliques des
saints limousins sont exposées dans les églises et des processions religieuses et historiques portent solennellement châsses et reliquaires, œuvres
d’art souvent très anciennes, dans les rues des 14 villages.
Les ostensions de la paroisse de Saint-Junien où habite Rémi Quadrini
Septennales depuis 1519, comme à Limoges, les Ostensions, célébrées en l’honneur des saints Junien et Amand, ermites du VIe siècle et de saint Théodore, martyr, perpétuent toute une suite de
traditions originales. Le dernier dimanche de janvier, fête de saint Junien aux neiges, c’est la première sortie officielle des "Suisses", revêtus de leur costume d’apparat. Pour "l’ouverture des
portes" : un drapeau, aux couleurs du quartier, flottera à l’endroit où se trouvaient autrefois les portes de la ville.
22 mars : 11h - Messe. 15h - Arboration des drapeaux aux églises et aux quartiers.
11 avril : vigile pascale à la collégiale en présence des comités d’ostensions de Javerdat, Saint-Junien et de Saint-Victurnien.
17 avril : 21h - Reconnaissance des reliques des saints Junien, Théodore et de la Vraie Croix. Vénération des reliques.
30 avril : plantation des mais. 18h30 : messe. Parcours et saluts aux églises, aux portes de la ville et aux personnalités.
19 juin : 19h - célébration pénitentielle et messe de la solennité du Sacré Cœur.
24 juin : Nuit rouge de la Saint Jean des mégissiers.
25 juin : Nuit blanche de la paix.
26 juin : Nuit bleue des pénitents.
27 juin : Nuit verte de l’arrivée des Poitevins.
28 juin : Clôture des Ostensions. 10h - messe sous la présidence du Cardinal Vingt-Trois.
15h - ostension solennelle des reliques et cortège historique. Célébrations en l’honneur des saints au retour dans la collégiale.
29 juin : Parcours costumé dans la ville. Fermeture des portes de la ville. Messe de la solennité de saint Pierre et de saint Paul.
http://www.liturgiecatholique.fr/Ostensions-limousines-Le-culte-des.html
Un peu de culture religieuse et artistique !
Le culte des saints du Moyen-âge a permis de développer des images émaillées qui restent localisées dans le Limousin. La peinture et la sculpture ont fourni également dans la
vie des saints (hagiographie) un décor au culte des saints.
La production des ateliers d’émaux de limoges (est une technique d'émail champlevé qui apparaît au milieu du XII ème siècle dans cette ville :
le champ à décorer sur le métal est creusé au burin en épargnant les cloisons qui limitent les alvéoles. L'émail est placé dans les cavités, puis cuit et poncé. Cette technique, dérivée du
cloisonné, produit un travail plus fin.)
Après avoir connu un vif succès en Europe occidentale, les ateliers disparaissent deux siècles plus tard, quand le Prince noir : Edward Plantagenêt, prince d’Aquitaine met Limoges à sac en 1370.
Exemples connus : une plaque de l’autel de Grandmont au Bargello de Florence, la châsse de sainte Valérie à l’Ermitage de Saint-Pétersbourg, la chasse de saint Hubert Fournet d’Aixe sur Vienne.
La châsse désigne généralement, les reliquaires qui contiennent le corps entier, ou une grande partie d'un saint.
La châsse de Sainte Valérie de Saint-Pétersbourg est un bel exemple de ces reliquaires dédiés à un saint local dont le récit raconte la vie en rapport avec les reliques qu’il contient ; Elle raconte la légende de sainte Valérie et le miracle de la céphalophorie (épisode où un personnage décapité se relève et prend sa tête entre ses mains pour se remettre en marche)
L’iconographie des émaux limousins destinés à décorer les châsses reliquaires provient souvent d'enluminures : peinture ou dessin exécutés à la main et qui décore ou illustre un texte manuscrit : Le Christ en croix (Aixe sur Vienne)