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Le blog du Réseau Bazar BHV

Mémoires du BHV : Garges lès Gonesse, un client nous raconte....2/4

30 Mars 2013 , Rédigé par Les federateurs du reseau Bazar Publié dans #BHV d'hier

Retrouvons notre sympathique client : Monsieur Grandjean

1972

L'aménagement du BH

 On se retrouvait avec le copain Pierre assez souvent, le samedi midi puis au début de l'après-midi, dans mon véritable fief qu'était devenu le BHV. D'abord, repas au Drug'B, puis café, au comptoir au fond de ce drugstore de style Far-West... Bien agréable, je vous dis ! Ensuite, farfouille aux rayons disques et librairie. On y restait des heures ! Pierre aimait bien visiter les autres parties du magasin, moi un peu moins. Lui appréciait tout particulièrement la partie située derrière les livres : peinture et dessin. Ce dernier endroit l'interpellait pas mal !...

 Ah, le BHV ! Mon BHV !... J'aimais bien m'y promener. Les livres, les disques et la cafétéria recevaient bien sûr, plus volontiers mes visites ! C'était un de mes points d'ancrage, à Garges... Repas, culture... Rappelons-nous. L'aménagement de 1969 durera longtemps...

 Le "BH".

Le BHV était un immeuble bas, rectangulaire, d'un étage. Peint en blanc, avec quelques parements vert clair, la couleur de l'enseigne. Il était placé le long de la route de Gonesse, du côté de l'école Jean Jaurès. Une petite rue, qui venait des bords de la rivière, un champ, tranquille, qui demeurait encore. Puis un échangeur, un vaste parking. Le "BH", comme on l'appelait, était là.

Depuis le nouveau pont, sur lequel la grande route passait, on avait un escalier de ciment, à la rambarde verte. En voiture, et à pieds aussi, les gens allaient par dessous le pont. On suivait alors au pied de cet escalier, longeant le bas du talus de la route, par la voie réservée aux fournisseurs.

En auto, on faisait tout un grand cercle, autour d'un terre-plein où étaient vendues des tentes et des caravanes... Ceux qui venait de l'autre côté, d'Arnouville, devait faire tout le tour. Ceux qui venait du Vieux-Garges, ou de la rue Carnot, l'amorçaient juste, mais tournaient vite à gauche, pour rejoindre le parking, sur le devant.

La devanture du B.H.V. justement, était en vitrage, du sol au plafond, à part quelques forts piliers de soutien. Sur celui du centre, une boîte à lettres jaune. Un large trottoir, un auvent plat, qui protégeait les abords des intempéries. Avec le temps, une voie pompiers sera créée, qui séparera par des plots allongés rouge et blanc le parking du trottoir. Il ne fallait pas se tromper. Le parking était double : un vaste, au fond, vers les rivières et la haie de peupliers, puis une montée, brève mais sèche, pour rejoindre un second, plus petit, juste devant le magasin. Les deux séparés par un petit peu d'herbe.

Rien qu'à l'œil, le magasin était accueillant !

Dans l'ordre, on y trouvait, en arrivant, d'abord une jardinerie, grillagée. Sur le devant, des brouettes, des pots, des rouleaux de fil de fer, de grillages, des échelles... A l'arrière, c'était une sorte de serre, ouverte au public, avec des plantes, des paquets, des engrais...

A l'approche de Noël, le devant était complètement noyé de sapins de toutes tailles, certains avec des racines, et de bonhommes en blouse bleue chargés de couper les liens, de préparer les arbres, qui s'affairaient dans le noir du jour tombé...

Après, c'était le magasin lui-même. De dehors, on ne voyait pas tout : vaisselles et bazar, balais, éponges, puis, très vite, aspirateurs. Ce qui était caché était derrière le grand mur blanc, au coin du bâtiment. Là, c'étaient les "gros blancs" : cuisines, machines à laver, frigos, alignés, côte à côte... Au fond, côté jardinerie, on trouvait une oisellerie, puis les rayons des jeux, des jouets, et du sport.

Au milieu du magasin, une grande caisse centrale, à côté de deux escalateurs. Montant à droite, descendant à gauche, face à une large allée. C'était ensuite, sur la droite, matérialisée par des murs vitrés, sur le devant, et par une simple ligne de raccord sur le sol, sur l'arrière, une nouvelle partie.

Devant, un grand kiosque, à deux côtés, au centre d'une pièce. Ce là, on ne voyait plus rien du dehors, les quatre murs étant occupés. L'un des côtés du kiosque avait des présentoirs de disques 33 tours. Juste avant, un passage, puis la succession : classique, variétés. Dans le renfoncement, côté parking, des vitrines avec des postes de radio, tandis qu'un mur d'images occupait tout le fond : les téléviseurs. La fille aux disques était une brunette de vingt-cinq-trente ans, calme et souriante, avec juste l'autorité qui sied, et aussi de grandes connaissances musicologiques !...

Derrière nous, donc maintenant vers le milieu du magasin, étaient les livres, en petits rayons bien rangés. Histoire au bout, poches le long des murs, best-sellers sur les gondoles centrales, le long de l'allée principale. Ici, l'allée principale avait changé de sens. Dans la première partie du magasin, elle s'enfonçait à l'intérieur. Dans celle-ci, elle était perpendiculaire, et longeait le tout "en long", traversant depuis la vaisselle et verrerie, jusqu'à cette partie-ci : livres d'un côté, audio-tv de l'autre... Le gars qui s'occupait des bouquins était un grand mince, cheveux courts châtains, plein d'allant...

Parmi les rayons le long du mur intérieur, vers les livres de poche, Gallimard et autre Folio, on avait un passage, vers le fond. C'était d'ailleurs amusant : on nommait "fond du magasin" des lieux totalement différents, selon l'endroit où on se trouvait... On avait ainsi... trois "fonds de magasin" !... Donc, disons, vers l'arrière de la seconde partie, à gauche la papeterie, la peinture à droite, ainsi que quelques tableaux. Puis, des classeurs, des gadgets, des bougies, carterie et Noëls à gauche, sacs et valises à droite, sur de grands présentoirs, jusqu'au plafond. Enfin, tout au bout, la literie, avec, au fond, les luminaires à droite, la miroiterie à gauche... Tout était vraiment bien placé, bien organisé...

A suivre....

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Mémoires du BHV : Garges lès Gonesse, un client nous raconte....1/4

26 Mars 2013 , Rédigé par Les federateurs du reseau Bazar Publié dans #BHV d'hier

Article retrouvé : Nous sommes en 1969. Le centre commercial du Pont de Pierre à Garges lès Gonesse ouvre ses portes :

 « Une nouvelle révolution commerciale est déjà en marche, avec la naissance des supermarchés en France en 1954, puis celle des hypermarchés en 1964. La grande distribution cherche en banlieue des terrains bon marché pour créer de vastes surfaces de vente et d’immenses parkings. Croissance de l’automobile, diffusion du réfrigérateur conservant les courses de la semaine, augmentation de l’activité professionnelle des femmes, moins disponibles pour effectuer des achats quotidiens…

Garges voit ainsi s’implanter en 1969 le premier hypermarché Cora de France, ainsi qu’un hypermarché Mammouth et un grand magasin BHV, de part et d’autre de la route. Cette zone commerciale d’une quinzaine d’hectares ne manque pas de faire de l’ombre aux centres secondaires et de nuire au démarrage des centres principaux. Lors de l’inauguration, les petits commerçants ont protesté en semant des clous sur le parking, pour crever les pneus des voitures des invités… »

Enfin Monsieur Grandjean, client du BHV nous fait part de ce descriptif, de cemagasin où il aimait se rendre. Encore merci  Monsieur de votre participation spontanée. Les anciens Gargeois vont être étonnés de revivre ce texte. Quelle mémoire!

 

1968

 La construction du BHV  à Garges.

BHV Garges

 Avril ! Les travaux pour Carrefour et pour le BHV débutèrent, le long de la route d'Arnouville. Du côté de l'ancien terrain de vol à voile, à l'ouest donc, une seconde route se créait, parallèle à l'ancienne, qui allait bientôt  jusqu'à s'abaisser de dix mètres, en son milieu. Pourquoi ? Qu'était-ce donc là ? Nous l'ignorions.

Mais ce que nous savions, c'est que... s'en serait bientôt fini, le matin, de passer avec le bus entre les champs. De voir les bords du Croult, au loin, dans la vallée, noyés dans un brouillard qui semblait rouler doucement le long de la pente, en laissant émerger les silhouettes fantomatiques des cimes et des bosquets...

Fini de voir, l'été, l'astre du jour se cacher parmi les blés ou les maïs, ou plus simplement jouer avec les ondulations de terrain... Dans le vert des feuilles des betteraves, ou dans les bruns des récents labours, ne laissant de lui que des irisations dans les nuages, symphonie de jaunes, d'oranges, de pourpre et d'or, de bleus tendres, de violet, et même de verts, au-dessus des chaumes, ou des herbes rases... La ville, une fois de plus, arrivait !

Un samedi, rentrant du lycée, où nous étions en 2nde, nous empruntâmes cette nouvelle route, encore à l'état de simple sable. Ça faisait drôle. Elle descendait, on était au fond d'une sorte de trou, puis remontait, sur une pente assez raide, pour tomber juste au coin du chemin de la Justice, et des Baticoop. Quelques temps plus tard, elle fut revêtue de ballots de paille, posés sur les bords, et sur le milieu. La vieille route, la vraie, bordée de ses petits pavés et de son chemin herbeux, fut défoncée. Et un pont fut édifié. Voilà la cause de cette dénivellation ! Ce n'est qu'après que la route fut élargie, portée à quatre voies. Plus tard encore, le BHV surgit, sur la partie droite, dans le champ tombant sur la rivière... A gauche de la grande route, un autre cube surgissait, le Carrefour, qui deviendra plus tard Cora.

 

1969

Le BHV est ouvert !

 

   Avec des copains de lycée, nous allâmes plusieurs fois au B.H.V. Pas à Paris, mais à Garges, chez nous ! Quand je pense que, étant encore en CM1, en fin 1961, il était déjà question qu'un grand magasin parisien s'installât à Garges, entre le Croult et la route de Gonesse. Il avait mis le temps !... Enfin, il était là ! Il ouvrit ainsi quelques mois après Carrefour. Mais il était bien mieux servi en livres, et en disques, ce qui nous intéressait bien plus !

 

à suivre.....

 

 

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"Moi d'abord" : savoir dire oui au bonheur...par Isabelle Dastroy

23 Mars 2013 , Rédigé par Les federateurs du reseau Bazar Publié dans #Livres et poésies

 

Isabelle-D.jpgIsabelle Dastroy, qui s’est lancé dans la création d’entreprise avec C-Oui, il y aura 5 ans fin mars,  a toujours le moral. Pourtant, les entrepreneurs ou créateurs d’entreprise de ce réseau, connaissent bien les difficultés liées à l'actualité...

Le petit coucou d’Isabelle !

« Je ne regrette pas mes choix, il faut suivre ses envies, aller au bout de ce que l’on a envie de faire, c’est le seul moyen de ne pas avoir de regrets. Pour moi, certains jours sont très difficiles, mais j’adore mon nouveau Job. Recevez mon bon souvenir et courage à ceux qui se lancent dans la grande aventure ».

 Pour en savoir plus :          http://www.c-oui.fr/

Les 2 boutiques : 5, rue Pierre Picard 75018 Paris. Métro Anvers, 22, rue des Quatre Vents 75006 Paris. Métro Odéon

Le livre qu'Isabelle aime !

Pancol KatherineJ'ai découvert Katherine Pancol, grâce au best-seller « Les yeux jaunes des crocodiles » en 2009, (Bientôt dans les salles, avec G Depardieu, Emmanuelle Béart) La trilogie continue avec « La valse lente des tortues » et « Les écureuils de Central Park sont tristes le lundi », le style de l'auteur est fluide et agréable.  Récemment j’ai lu son premier roman "Moi d'abord" (1979) : 300 000 exemplaires vendus. Il avait à l'époque révélé un auteur dont la plume enlevée allait connaître un succès phénoménal.  

KP Moi-dabord"Moi d'abord", c'est l'histoire de Sophie, jeune fille "bien sous tous rapports", ayant reçu une éducation des plus classiques et promise à un bonheur formaté par la société.

Pourtant, Sophie en veut plus, et peine à se contenter de ce que la vie lui offre. Elle est belle, elle est jeune, et malgré les principes qu'on lui a inculqués et pour lesquels elle aimerait se persuader qu'ils sont aussi les siens, elle est libre, impatiente, aventureuse et amoureuse. Mais pas simplement amoureuse d'un homme, dont elle pense à chaque fois que c'est lui, mais plutôt amoureuse de la vie, et en quête perpétuelle du bonheur. Reste à savoir où se trouve réellement son bonheur...

C'est le roman de vos prochaines vacances qui se lit très facilement, dont les mots parfois crus pourront en dérouter certains, et qui décrit parfaitement cette quête du bonheur,  vécue par une très jeune adulte.

L'histoire pose la question des choix, ces choix de vie auxquels chacun d'entre nous est un jour confronté, ces situations dans lesquelles on est à deux doigts de dire oui, et où parfois il est salutaire de dire non.

L'héroïne aura le courage de choisir sa vie, mais l'histoire ne dit pas si elle aura ainsi trouvé son bonheur. A chacun d'en tirer ses conclusions, personne ne sachant mieux que soi ce qui est bon pour soi-même. En tout cas c'est ce que je crois...

Bonne lecture ! Merci Isabelle.

 

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Le printemps arrive en poésie...avec Monique Lahoste!

20 Mars 2013 , Rédigé par Les federateurs du reseau Bazar Publié dans #Livres et poésies

Merci  à Monique de nous rappeler que le printemps est arrivé!

Ce poème est sublime.

2013-Printemps-0772-bis.JPG

Renaitre


 Renaitre comme un tiède frissonnement d'aube

Aux bords du jour tardif imprégné de sommeil.

 

Renaitre comme un fin ruban d'aurore blonde,

En l'attente fébrile du soleil levant.

 

Renaitre comme forêt, jardins reverdis,

Ébouriffés par le vent joueur du matin.

 

Renaitre comme l'oiseau bavard et gouailleur,

Jasant à l'oreille d'une fleur rosissante.

 

Renaitre comme s'en revient mars en carême,

 Offrant la rédemption aux âmes pénitentes.

 

Renaitre comme une ombrageuse pluie d'avril

Sitôt travestie en larmes de crocodile.

 

Renaitre et tout effacer d'un revers de main,

Refaire le chemin, savoir qu'il sera bien.

 Diapositive39

Renaitre à la lumière d'un printemps,

Avec peau neuve, sourire d'enfant

Avec âme pure qui s'émerveille

Comme nature à son réveil.

Renaitre, renaitre de tout mon être...

Comme je le voudrais !

...s'il m'était donné de renaitre ! …

 

Mikeno

2013-Printemps 0771

 

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2013 03 18 Le Figaro Galeries Lafayette : l'héritier remplace Paul Delaoutre

19 Mars 2013 Publié dans #Lu dans la Presse

Galeries Lafayette : l'héritier remplace Paul Delaoutre

Par Bellemare, Carole | LeFigaro.fr –18 03 2013

LES DÉCIDEURS- Nicolas Houzé remplace Paul Delaoutre, remercié, à la barre des grands magasins.

Nicolas Houzé

Surprise au sein de la branche Grands magasins du groupe Galeries Lafayette. Paul Delaoutre, qui dirigeait depuis 2003 la branche maitresse regroupant les enseignes Galeries Lafayette et BHV, a annoncé en début d'après-midi son départ à effet immédiat à sa garde rapprochée. Information confirmée dans la foulée par le groupe lui-même par le biais d'un communiqué annonçant, pour le remplacer, la nomination de Nicolas Houzé , fils du président du directoire du groupe, Philippe Houzé , jusque-là directeur général adjoint de la branche .

Une succession qui ressemble à une reprise en main par la famille alors que le groupe n'a pas réussi à mettre la main sur Le Printemps qu'il convoitait et qui est en en passe de tomber entre les mains du Qatar avec l'aide du patron Maurizio Borletti.

Passage de témoin anticipé , donc, semble-t-il , alors que Nicolas Houzé était aux yeux de tous «programmé» pour prendre à terme les commandes de la branche. À 38 ans , celui-ci s'est forgé une légitimité au sein du groupe fondé par Théophile Bader , et dont sa grand-mère , héritière de ce dernier, préside le conseil de surveillance.

À l'origine du concept Monop'

Formé à l'Insead , c'est en 1998 qu'il a rejoint le groupe familial , après avoir fait ses preuves à l'extérieur , chez A.T.Kearney et à la Deutsche Bank. Il démarre d'abord chez Monoprix, alors filiale des Galeries Lafayette et de Casino, où il lance le concept Monop'. Trois ans plus tard, il se voit confier Louis Pion-Royal Quartz, la branche horlogerie du groupe en pleine expansion. Sa nomination en janvier 2012, comme directeur général adjoint des Grands magasins le plaçait sur orbite pour succéder à terme à Paul Delaoutre. Lequel en dix ans s'est posé en rénovateur et en développeur de l'enseigne emblématique du boulevard Haussmann, tout comme du BHV.

 

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2013 03 18 Les échos: Paul Delaoutre débarqué des Galeries Lafayette, Nicolas Houzé prend les rênes des grands magasins

19 Mars 2013 Publié dans #Lu dans la Presse

Paul Delaoutre débarqué des Galeries Lafayette, Nicolas Houzé prend les rênes des grands magasins

Les Echos : Par Antoine Boudet | 18/03 |

Directeur général de la branche Grands magasins du groupe familial, Paul Delaoutre a été remercié après dix ans de bons et loyaux services. Philippe Houzé, président du directoire des Galeries Lafayette, y met à sa place son fils Nicolas.

 Philippe Houzé -AFP

Repli sur soi après la défaite, longtemps niée, quant au contrôle de Monoprix, dont le capital est aujourd'hui détenu en totalité par Casino, et l'occasion manquée du Printemps, en passe de tomber dans les mains du Qatar avec la bénédiction de Maurizio Borletti, son patron ? La nomination, annoncée ce début d'après-midi en interne, de Nicolas Houzé, jusqu'ici directeur général adjoint, comme directeur général de la branche Grands magasins du groupe Galeries Lafayette en lieu et place de Paul Delaoutre, débarqué brutalement, n'a pas fini de soulever des questions.

S'il ne faisait aucun doute que la succession de celui qui, en dix ans, a mené les grands magasins de l'enseigne emblématique du boulevard Haussmann de succès en succès, reviendrait au fils de Philippe Houzé, président du directoire du groupe et gendre de Ginette Moulin, héritière du fondateur Théophile Bader, la manière a pour le moins surpris les membres du comité exécutif de la chaîne de grands magasins informés par leur patron sortant ce matin. Contacté par « Les Echos », Paul Delaoutre n'a pas répondu à nos appels. Dans un communiqué publié dans l'après-midi de lundi le groupe Galeries Lafayette a confirmé l'information, soulignant que « arrivé à la tête des Galeries Lafayette en 2003, Paul Delaoutre a su faire grandir cette enseigne ».

Titulaire d'un MBA de l'INSEAD, Nicolas Houzé a commencé sa carrière chez A.T. Kearney et à la Deutsche Bank avant de rejoindre Monoprix en 1998, où il a occupé différents postes et lancé en 2003 le concept Monop'. En 2006, il devient Président de Louis Pion-Royal Quartz, la Branche horlogerie du Groupe. En janvier 2012, Nicolas Houzé a été nommé Directeur général adjoint de la Branche Grands Magasins du Groupe. Il est également Président de Didier Guérin depuis son acquisition par le groupe Galeries Lafayette en septembre 2012, précise le communiqué.

« Je suis convaincu que l'excellente connaissance des métiers du commerce de Nicolas, ainsi que son expérience au sein de notre Groupe, seront autant d'atouts pour écrire la nouvelle page d'une histoire de bientôt 120 ans. », a commenté Philippe Houzé.

ANTOINE BOUDET

 

Écrit par Antoine BOUDET 
Chef de Service 
aboudet@lesechos.fr

 

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2013 03 18 LSA :Nicolas Houzé remplace Paul Delaoutre à la tête de la division Grands magasins des Galeries Lafayette

19 Mars 2013 Publié dans #Lu dans la Presse

LSA Publié le 18 mars 2013 par JEAN-NOËL CAUSSIL

 Si l'arrivée à la tête de la branche Grands magasins des Galeries Lafayette de Nicolas Houzé était programmée depuis longtemps, le timing, lui, est nettement plus surprenant.

En poste depuis dix ans, Paul Delaoutre, 57 ans, se voit débarqué de son poste de directeur général de la branche grands magasins des Galeries Lafayette. Une surprise alors même que Paul Delaoutre, il y a quinze jours encore, inaugurait avec ses équipes le nouveau magasin de Strasbourg, et évoquait les nombreux sujets d’avenir pour le groupe.

 

Un remplacement lié à l'échec de la reprise du Printemps?

De là à imaginer que le départ brutal de celui qui, une décennie durant, aura contribué au renouveau des Galeries Lafayette, est directement lié l’échec, qui apparaît de plus en plus claire, il n’y a qu’un pas. Disons en tout cas que le timing est particulièrement mal choisi si les Galeries Lafayette voulaient faire croire que, en leur sein, tout allait pour le mieux...

 

Quinze ans dans le groupe

Pour le reste, la succession offerte à Nicolas Houzé, elle, n’est pas une surprise. Le fils de Philippe Houzé, président du directoire du groupe Galeries Lafayette, est en effet préparé depuis toujours à ce genre de responsabilités. Depuis quinze bonnes années en l’occurrence quand, en 1998, il est entré dans le groupe.

Il s’est d’abord occupé de Monoprix où, entre autres activités, il a contribué au lancement du concept Monop’. Il est ensuite devenu président de Louis-Pion-Royal-Quartz, la branche horlogerie du groupe, en 2006, avant d’être nommé, en janvier 2012, directeur général adjoint de la branche Grands magasins.

 

"Ecrire une nouvelle page"

"La nomination de Nicolas Houzé en tant que directeur général de la branche Grands magasins marque une nouvelle étape dans le développement de notre groupe, s’est réjoui Philippe Houzé dans un communiqué. Alors que nous poursuivons une stratégie ambitieuse centrée sur notre métier historique du grand magasin, nous restons pleinement engagés autour de notre ambition d’être un groupe marchand, multispécialiste de styles de vie, multicanal et multipays. Je suis convaincu que l’excellente connaissance des métiers du commerce de Nicolas, ainsi que son expérience au sein de notre groupe, seront autant d’atouts pour écrire la nouvelle page d’une histoire de bientôt 120 ans".

 

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Paul Delaoutre, quitte le groupe BHV- Galeries Lafayette. Il sera remplacé par Nicolas Houzé.

19 Mars 2013 , Rédigé par Les federateurs du reseau Bazar Publié dans #BHV news

 Qui est Paul Delaoutre?

Né à Somain dans le Pas de Calais en 1955.

Etudes à l’ESSEC,

1978,  Il entre au marketing chez Procter & Gamble pendant trois ans, où il a lancé le savon Zest.

1981  Il part chez  Mars en tant que chef de marques pour devenir plus tard : président de l’Europe du Sud.

1998 Un passage de cinq ans chez la Redoute et

Septembre 2003, il arrive comme Directeur Général des Galeries Lafayette.

Au BHV on se souvient de son arrivée en avril 2005 comme Directeur du BHV.

Extrait d’un article d’époque :

 Extrait de l’article  de juin 2005 n°250 l’Evénement.A la fermeture de la Samaritaine

Ca déménage dans les grands magasins

".... La Samaritaine ferme, le BHV agonise, le Printemps serait à vendre… Pour gagner en rentabilité, il faut soit louer ses mètres carrés, comme le Bon Marché, soit fusionner. Une grande enseigne pourrait disparaître. 

Au-delà du Pont-Neuf, l’inquiétude sur l’avenir des grands magasins est latente, comme le confirme notre patron pessimiste : « Ce format vient du XIX e siècle, et il n’y a que deux voies pour le sauver : l’immobilier, comme l’a fait le Bon Marché ; ou la concentration, comme cela se pratique aux Etats-Unis. ».

Philippe Houzé, le président du directoire des Galeries Lafayette, également propriétaire du BHV, l’autre grand malade de la rue de Rivoli, ne pense pas très différemment : il a dans ses cartons un plan B brutal – louer l’immeuble pour abriter des bureaux – si les affaires ne s’améliorent pas en face de l’Hôtel de Ville.
Pour l’instant, on n’en est pas là. Car le Zorro du secteur a été appelé à la rescousse : Paul Delaoutre, qui dirige la branche grands magasins des Galeries Lafayette, a été placé à la tête du BHV début avril.

Depuis sa nomination, il ne sort plus de ses dossiers, qu’il peaufine avant de les présenter à ses troupes dans les semaines qui viennent. En attendant, il se tait, mais donne des pistes – encore mystérieuses : « En termes de stratégie, c’est toujours dans le passé qu’on trouve la bonne solution. » Au moment de sa nomination, les premières rumeurs chuchotaient qu’un ou deux BHV franciliens pourraient être transformés en Galeries Lafayette, et un ou deux autres, en province, fermés...."

Vous en souveniez-vous ?

Les échos Mercredi 25 avril 2005.

Les echos-27.04.05-Paul Delaoutre - Titre

Les echos-27.04.05-Paul Delaoutre - 1

Les echos-27.04.05-Paul Delaoutre - 2

Pour en savoir plus : Lire dans la rubrique à gauche du Blog :

 Lu dans la Presse.

ou ci-dessous:

http://www.rezo-bazar.com/pages/2013-03-18-le-figaro-galeries-lafayette-l-heritier-remplace-paul-delaoutre-8602414.html

http://www.rezo-bazar.com/pages/2013_03_18_Les_echos_Paul_Delaoutre_debarque_des_Galeries_Lafayette_Nicolas_Houze_prend_les_renes_des_grands_magasins-8602422.html

http://www.rezo-bazar.com/pages/2013-03-18-lsa-nicolas-houze-remplace-paul-delaoutre-a-la-tete-de-la-division-grands-magasins-des-8602427.html


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Bordeaux: Un Pont sur le Port de la Lune

15 Mars 2013 , Rédigé par Les federateurs du reseau Bazar Publié dans #Art & Culture

Merveilleux, magnifique, étonnant, majestueux ….Ce pont avec ces colonnes comme des bras ou des mats tendus vers le ciel et la lune.

2013-03-Pont-Baba 7263

Esthétiquement, c’est un ouvrage d’ART. Techniquement, c’est une prouesse !

002 port Lune IMG 7086La Garonne est un fleuve sauvage difficile à dompter, les courants y sont forts et il n’est pas facile de concevoir un Pont. C’est un ouvrage d’art qui nécessite un énorme travail de préparation avant de débuter un chantier en octobre 2009.

2011 06 Nvo pont 02

Juin 2011

2012 02 18 Pont Bacalan bastide (19)

Février 2012

2012 02 18 Pont Bacalan bastide (9)

Février 2012

2012 10 31 IMG 6949 

Février 2013

Il joue son rôle symbolique pour les Bordelais de créer un lieu magique qui unit les 2 rives.

Un constat : Peu de Ponts à Bordeaux ! Alors que ses consœurs comme Paris en compte 37, Lyon une trentaine  et Nantes une vingtaine.

001 Bdx Bastide Pont de Pierre 1 A Bordeaux… C’est vite compté ! Et ce nouveau pont en plein Bordeaux, qui n’est pas un pont de détournement, était très attendu.

- Le premier le plus connu est certes le Pont de Pierre avec ses 17 arches (Nombre de lettres de son nom ! (487 m ouvert en1822)  que nous devons à Napoléon Bonaparte. Seul pont jusqu’en 1965 !

- Le Pont Saint Jean (474 m ouvert en 1965).

- Vous passez aussi le pont d’Aquitaine (1767 m ouvert en 1967) par l’autoroute.

Ci-dessous: au fond photo prise du Pont "Chaban-delmas"

2013-03-Pont-Baba 7287

-  Le Pont François Mitterrand que les Bordelais continuent d’appeler le Pont d’Arcins.(642 m ouvert en 1993)

- Enfin l’ancienne passerelle « Eiffel » (509 m achevée en1860)  remplacée par  le Pont ferroviaire : « Garonne » (2008). 

Surnommé « Ba-Ba » par les Bordelais car il réunit les 2 rives des 2 quartiers : BAcalans (Rive Gauche) et BAstide (Rive droite), il reçut le nom de Pont Chaban-Delmas, en hommage à son député maire de Bordeaux (de 1947 à 1995.)

2012 12 28 IMG 708928 12 2012

Longueur 433 m .

La partie centrale 117 m de long se lève jusqu’à 53 m de haut,  afin de laisser passer les paquebots et les gréements tel le Belem. (On prévoit qu’il se lèverait unesoixantaine de fois par an.)

2013 02 Pont Chaban 2

2013-03-Pont-Baba 7272 2013-03-Pont-Baba 7273

Tout a été prévu pour la sécurité du pont car les 4 pylônes de 77m de haut sont entourés, dans la partie immergée de blocs de béton : gabions de 18 m de diamètre appelés aussi : ilots.

2012 10 31 IMG 695231 10 2012

Une partie du Pont a été réalisée à Bassens et les 3 travées :( 2 fixes et 1 mobile) près de Venise et amenées par barges. Imaginez le trajet, par les mers Adriatique et Méditerranée, le détroit de Gibraltar, puis l’océan Atlantique et l'estuaire de la Gironde en remontant par l’estuaire au Verdon….Pauillac etc….

2012 02 18 Pont Bacalan bastide (10)18 02 2012

Les tests de fonctionnement, après l’arrimage des câbles ont eu lieu en décembre 2012. Le principe est celui d’un ascenseur avec des câbles et des poulies animées par des contrepoids. 11mn pour se lever et pareil pour descendre.

2013 02 Bdx Bastide Pont Chaban 2 

02 2013 Le Pont côté Bastide : encore du travail.....

Le pont ouvert en « avant-première » aux piétons le 1er janvier 2013 a vu passé 38 000 visiteurs.

2013-03-Pont-Baba 7284

C’était la promenade du jour !

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A compter de ce week-end  du 16 mars 2013….

Ouverture du pont « Baba » ! Oh non … du pont Chaban-Delmas !

Bref, chers collègues, si vous passez par Bordeaux, ne vous contentez pas de passer sur le Pont d'Aquitaine... Le coeur de ville vous y attend. Bordeaux est une ville superbe!

D’autres photos à suivre après l’inauguration !  CD

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Sportif & artiste : René Cassel par Jean-Philippe Leclercq

7 Mars 2013 , Rédigé par Les federateurs du reseau Bazar Publié dans #BHV d'hier

Nous évoquerons bientôt l'Union Sportive du BHV, grâce à Aimé Calandri, Jean-Pierre Franssens et d'autres. Aujourd'hui c'est Jean-Philippe Leclercq  qui vient nous parler d'un grand de l'US BHV : René Cassel. Vous êtes nombreux à avoir connu son épouse Monique (ex-Castet). Réné est décédé en nov 2012 dans sa 90éme année. Je vous laisse découvrir encore un homme talentueux du BHV!

 Il y aurait tant à dire sur René ! C’est à travers ses œuvres que je voudrais évoquer l’ami de plus de 30 années : sa carrière cycliste et sa passion pour le dessin et la peinture.

René Cassel

 Côté bicyclette (comme il disait) c’est le courage et la ténacité. Il faut imaginer ses débuts en Vendée dans les difficultés de l’immédiat après-guerre. Il a du flamand en lui : sa mère était belge. Il se signale en remportant quelques courses régionales prestigieuses dont le fameux « Pas Dunlop ». Ces succès le conduisent quelques temps chez les Pros : il y côtoie Bobet et Robic. Il s’affûte et s’initie au côté des plus grands. Dur apprentissage !  

 Mais sans doute comprend-il que le vélo ne lui permettra pas de nourrir une famille. Il revient vers la région parisienne et s’installe à Montigny les Cormeilles pour n’en plus bouger. Désormais ses trophées, il les trouvera dans des courses inter-corporatives sous les couleurs du Bon Marché puis du BHV. 

 Fin de la préhistoire. Début de l’ère contemporaine.

 Intéressé par ses succès en compétition, le BHV ne néglige pas pour autant sa formation de dessinateur. Il est incorporé au service « Décoration-Etalages » qu’il ne quittera que pour faire valoir ses droits à la retraite.

  Dans les années 80 un groupe se constitue autour de lui, au nord de Paris. On y trouve certains de ses voisins et amis ainsi que bon nombre des cyclos de l’US-BHV dont on dirait maintenant qu’il leur a tenu lieu de coach. Nous lui sommes redevables de 2 éditions mémorables du Paris-Roubaix Cyclo. On ne compte pas les sorties du dimanche organisées avec une rigueur et minutie confondante : on aurait pu l’appeler « René la science » car il connaissait tous les itinéraires et savait dénicher la savoureuse auberge qui décidait les plus hésitants à tenter l’aventure.

 Il animera ce groupe jusqu’à sa dislocation pour cause d’éloignement : certains - dont lui-même - décidant de rejoindre, au sud de Paris, le club des Douze de Boulogne qui relevaient le flambeau malmené des « Treize à la Douzaine ».

 René Cassel 2

 Pour illustrer cette période il n’est qu’à exhiber ce que devenait entre les mains de René une simple invitation à une sortie dans le Vexin dont il affectionnait particulièrement les « bosses ».

 René Cassel 3

 

Côté peinture il faudrait donner à voir les toiles qu’il détenait encore et gardait avec le soin qu’il mettait à tout ce qu’il faisait, dans son atelier, au fond du jardin. J’ai eu ce privilège !

René Cassel 4  

L’écoutant commenter tel paysage, la lumière du soir sur les pierres d’un village provençal, ou la majesté de quelques maisons de la côte normande, je m’interrogeais. Comment  cet homme qui avait choisi et pratiqué très jeune et à un haut niveau, un sport parmi les plus durs, avait-il su entretenir une telle sensibilité ? Qu’allait-il chercher auprès de ce village du pays des Baronnies vers lequel ils retournaient chaque année, Monique et lui ? Ce qu’il y voyait nous serait resté caché et il en faisait des tableaux. Sans doute la peinture lui permettait-elle de partager ce qui l’habitait : la générosité, la recherche de la perfection tant dans la pratique de la bicyclette que devant son chevalet ou une simple feuille de papier !

René Cassel 5

 

 J-Ph.L.

Merci Jean-Philippe pour cet hommage à René Cassel et transmettez notre bon souvenir à Monique.

 

 

 

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