Notre ami et collègue Alain Lhuillier nous a quittés
Chers collègues
C’est avec une immense tristesse que je viens d’apprendre le décès d’Alain Lhuillier.
Alain avait travaillé à Rivoli, puis chef de département à Parly 2, puis directeur à Strasbourg et enfin Directeur à St Genis Laval qu’il quittera avec la fermeture du magasin.
Alain est décédé le vendredi 24 mars, des suites d’une longue maladie. Il aurait eu 71 ans le 9 mai prochain.
Il venait de quitter la région Lyonnaise pour retrouver l’Est dont il était originaire, avec son épouse.
On garde d’Alain le souvenir d’un homme souriant, sérieux, rigoureux, à l’écoute de ses employés et de ses collègues.
Une célébration aura lieu
Le Lundi 3 avril, à 14h30
Centre funéraire de Strasbourg (avant Crémation)
15 rue de l’Ill à Strasbourg
Vous êtes très nombreux à l’avoir aimé ou apprécié.
Vous pouvez me demander en commentaire ou sur mon adresse courriel perso, les coordonnées (adresse postale ou adresse mail de son épouse afin de pouvoir lui envoyer un petit mot.)
Les commentaires du blog lui seront transmis
Un programme de printemps exceptionnel de notre guide Didier Bouchard
C'est avec joie que nous retrouvons Didier Bouchard pour des sorties d'exception, je vous laisse découvrir.
conferences.bouchard@orange.fr
Conférencier national, diplômé de l’Institut d’Art et d’Archéologie de la Sorbonne. Ancien Élève de l’École du Louvre
Boite 17 Bât. D, 8, rue Cannebière 75012 Paris. Tel: 06 43 63 35 73
Lundi 27 mars
15h15 : Exposition Léon Monet, frère de Claude Monet, collectionneur et mécène des impressionnistes, au musée du Luxembourg. (Industriel et collectionneur des œuvres de son frère Claude Monet, mais aussi de Berthe Morisot, Renoir, Pissarro et Sisley).
Rendez-vous: 19 rue de Vaugirard.12€+entrée. Sur inscription au 06 43 63 35 73
Mardi 28 mars
14h30 : la Bibliothèque Polonaise et ses 3 musées, dans l’Hôtel Moreau. Collections des musées Chopin, Mickiewicz, et Biegas.
Evocation de l’histoire de la Pologne, où il sera question aussi de la Lituanie et de l’Ukraine.
Rendez-vous 6 quai d’Orléans. 12€+entrée.
Sur inscription au 06 43 63 35 73
L’hôtel d’Antoine Moreau, secrétaire du Roi-Soleil, est situé sur l’île de la Cité,. Elle abrite la Bibliothèque polonaise avec des manuscrits, tableaux, sculptures, dessins et gravures,
Exilé à Paris en 1831, Frédéric Chopin (y résidera jusqu’à sa mort 1849. Il y sera le pianiste légendaire du Salon Pleyel, le compositeur des célèbres polonaises, mazurkas, ballades et valses.
Adam Mickiewicz (1798-1855) est un grand poète romantique polonais. Émigré politique, pèlerin de la liberté, il passe une partie de sa vie à Paris. Quant à Boleslas Biegas (1877-1954), c’est un sculpteur, peintre et auteur dramatique d’origine polonaise
Lundi 3 avril
14h50 : L’ancienne Manufacture des glaces, puis caserne de Reuilly, sa transformation et son jardin, puis quelques cours Artisanales du faubourg Saint-Antoine côté Reuilly, jusqu’au pavillon 18ème « du Duc de Guise ». (exterieur).
Rendez-vous à la sortie du métro Reuilly-Diderot, côté boul. Diderot. 12€ inscription au 06 43 63 35 73
Vendredi 7 avril
11h45 : Exposition Giovanni Bellini et la Renaissance à Venise.
Au musée Jacquemart-André. (Le maître de Giorgione et Titien, premier grand peintre de la renaissance vénitienne)
Rendez-vous: 158 boul. Haussmann. 12€+entrée
Sur inscription au 06 43 63 35 73
Découvrez le grand maître Giovanni Bellini (v. 1435-1516), l’un des fondateurs de l’école vénitienne, ayant ouvert la voie à l’art de la couleur et du ton.
Issu d’une famille d’artistes, Giovanni Bellini est attentif à la peinture de son père, Jacopo Bellini, de son frère, et de son beau-frère Andrea Mantegna.
Giovanni emprunte à l’art flamand la technique de la peinture à l’huile, il s’inspire aussi de l’art byzantin. A voir absolument !
16h : exposition Léon Monet, quelques places disponibles : sur inscription au 06 43 63 35 73. (Voir annonce du 27-03)12€+entrée.
Mercredi 12 avril
15 h : Exposition «Notre-Dame, bâtisseurs et restaurateurs» à la cité de l’architecture et du patrimoine (dans les salles des grands moulages).
Focus sur la restauration de Viollet-le-Duc et celle en cours en 2023.
(vitrail et tableaux restaurés, 17 sculptures monumentales de la base de la flèche intactes et restaurées etc.)
Unique visite. Sur inscription au 06 43 63 35 73
Rendez-vous : 1 place du Trocadéro, dans le hall. 12€+entrée.
Jeudi 4 mai
15h : Le palais de la Porte dorée (1931), ses abords et ses décors intérieurs (chef-d’œuvre art-déco ou manifeste colonialiste?)
Histoire de l’exposition coloniale de 1931.
Fresques de la salle des fêtes, salons Reynaud et Lyautey
(Mobilier de Ruhlmann et Printz). Bas-reliefs d’Alfred Janniot,
Aquarium tropical…
Sur inscription au 06 43 63 35 73. 12€+entrée.
Rendez-vous à la sortie du métro Porte Dorée, côté place Edouard Renard, devant le café les cascades.
Mardi 16 mai
11h15 Le musée Bourdelle restauré et transformé.
Et l’exposition Philippe Cognée.
Rendez-vous au 18 rue Antoine Bourdelle.
12€°entrée. Sur inscription au 06 43 63 35 73
Etonnant : Philippe Cognée recourt à la peinture à l’encaustique, en utilisant comme liant de la cire d’abeille. La surface picturale est ensuite recouverte d’un film plastique puis chauffée à l’aide d’un fer à repasser. D’où l’aboutissement à des œuvres singulières, dont la matière piège des images troubles, comme tremblées. Du jamais vu !
Jeudi 25 mai
15h10 (heure du Rendez-vous) : Exposition « les Néo-romantiques » au musée Marmottan. Découverte de peintres méconnus, figuratifs, parfois proches du surréalisme et évocation de leurs liens avec les collectionneurs, écrivains et critiques. (Gertrude Stein, Jean Cocteau, Charles de Beistegui, Julien Green).
Rendez-vous au : 2 rue Louis Boilly. 12€+entrée.
Sur inscription au 06 43 63 35 73
Le musée Marmottan présente du 8 mars au 18 juin 2023, l’exposition « Néo-Romantiques, Un moment oublié de l’art moderne 1926-1972 ».
Plus d’une centaine d’œuvres, issues de collections privées et publiques sont réunies pour faire (re)découvrir l’un des premiers mouvements post-modernes fondé sur la remise en cause de l’abstraction et sur le retour à la figure.
Vendredi 2 juin
11h15 : Exposition Léon Monet, quelques places disponibles : sur inscription au 06 43 63 35 73. (Voir annonce du 27-03)
12€+entrée. Rendez-vous : 19, rue de Vaugirard
Lundi 5 juin
15h : exposition « Paris, capitale de la gastronomie, du moyen-âge à nos jours » dans les salles et les cuisines médiévales de la conciergerie. (Miniatures, argenterie, céramique, verrerie, tableaux, menus…)
Rendez-vous au 2 boulevard du palais. 12€+entrée.
Sur inscription au 06 43 63 35 73
La Conciergerie nous propose un petit voyage historique et gourmet du moyen âge à nos jours, dans l'histoire de la gastronomie qui fait partie depuis toujours de notre savoir vivre en France !
L'exposition débute dans la salle des Gens d'armes, ancien réfectoire de la conciergerie... Découvrez les festins extraordinaires des rois et présidents de France, et surtout les hommes célèbres qui ont marqué l'histoire de la gastronomie. A vos yeux ! A vos papilles !...
Samedi 17 juin
14h : Les fastueux décors du Conseil d’Etat au sein du palais royal. Histoire du Palais : de Richelieu et Anne d’Autriche au régent et au prince Napoléon. Décors 18ème, second empire et IIIème république.
Présentation du Conseil d’Etat, son histoire et son rôle.
Sur inscription avant le 5 juin au 06 43 63 35 73.carte d’identité. 12€+entrée
Mardi 27 juin
11h : Exposition Sarah Bernhardt au musée du petit-palais.
(Œuvres de Mucha, Lalique, Clairin : tableaux, affiches, bijoux et costumes de scène)
Rendez-vous : Entrée des groupes 12€+entrée.
Sur inscription au 06 43 63 35 73
L’exposition du Petit Palais rend hommage à cette femme à silhouette longiligne, Sarah Bernhardt, à l’occasion du centenaire de sa mort, artiste, femme libre, engagée et passionnée. (1844-1923)
Le parcours de l’exposition retrace sa vie et sa carrière. C’est une évocation de ses grands rôles. On la retrouve écrivain, sculptrice et peintre.
Mémoires : Le BHV à travers l'Histoire n°111 : L'année 1978 3/3
La révolution informatique du BHV,
Nous sommes dans les coulisses de l'exploit, en 1978 et Antoine Eminian a la gentillesse de nous rappeler ces grands moments
Je viens ici, vous conter l’essentiel de ma carrière au BHV et gageure, je vais tenter de faire court pour résumer ma participation à l’aventure Sygma, de ses débuts jusqu’à sa fin récente, soit presque quarante ans d’histoire !
A la fin des années 70, le BHV s’engagea dans une révolution liée à l’introduction de l’informatique dans l’entreprise depuis une décennie.
Une nouvelle ère s’ouvrait, désormais toutes nos tâches seraient informatisées, ce qui induit un chambardement total dans l’organisation des services, une redistribution des activités, de nouvelles procédures et règles de gestion, un déploiement progressif de l’outil informatique dans les magasins et entrepôts pour que chacun se l’approprie et que les idées évoluent.
Il y eut des frictions et des grincements de dents, Rome ne s’était pas faite en un jour, Sygma non plus !
Plusieurs années furent nécessaires pour mettre en place ce système informatique, créé de toute pièce par nos amis et collègues du service Informatique. Comme il s’agissait d’un « progiciel maison », toutes les adaptations ou modifications étaient possibles (ou presque) en fonction de l’évolution des besoins des utilisateurs.
Je vous rappelle qu’à cette époque nous avions des écrans passifs et FrameWork !
Bien loin des PC avec Windows et la suite Word, Excel et Power Point (Ah ! Les présentations Power Point, il y aurait matière à faire un article), sans même évoquer Lotus Notes et les emails qui nous ont fait entrer de plein pied dans le tourbillon du modernisme !....
(Je confirme : Framework n'était pas aussi facile que Word et Excel, mais nous étions tellement heureux de savoir nous débrouiller avec les premiers ordinateurs! Nous utilisions des disquettes de stockage )
Le Service des Stocks ou le BDN dont je faisais partie, a immédiatement été en rapport avec l’Informatique en tant que pivot entre ce service et les commerciaux, et très vite j’ai intégré l’équipe chargée de déployer Sygma (acronyme de Système de Gestion des Marchandises) au BHV sous la conduite d’André G.
Ce fut une mission exaltante car il fallait décortiquer les processus de travail de chaque service avant la révolution en marche, pour pouvoir ensuite les adapter aux nouvelles façons de travailler et les faire comprendre par les utilisateurs.
Analyse de l’existant, connaissance parfaite du nouvel outil et des nouvelles procédures, formation des personnels, etc. Le domaine d’action était quasi illimité et offrait une vue transverse de tous les rouages de l’entreprise, un savoir précieux et gratifiant à l’extrême qui a fait l’ordinaire de ma carrière au BHV.
J’ai, pour ainsi dire, passé toute ma vie dans ce service, qu’il se nomme « Stocks », « BDN », « Aide », à part le nom qui changeait, le job restait le même et je me suis régalé durant toutes ces années, car de mon poste j’avais une vue sur l’ensemble du BHV et les projets qui mijotaient dans les cartons.
Nous travaillions main dans la main avec les Etudes à l’informatique, et cette partie me passionnait. Nous, leur demandions la mise au point de nouvelles applications pour répondre aux besoins des commerciaux et eux nous présentaient leurs réalisations.
Bien entendu il fallait faire des tests (les « recettes ») pour vérifier que tout fonctionnait parfaitement avant la mise en production, ce qui permettait d’acquérir des connaissances profondes du système et des outils.
Je voudrais en profiter pour saluer ici tous les hommes et les femmes de l’Informatique, j’ai travaillé avec eux tous en harmonie et amitié la plus totale, je n’en ai oublié aucun, mais les citer tous allongerait cet article au-delà du raisonnable.
SOS ! ou Aide!
Au bureau, toute la journée le téléphone sonnait, car nous étions le point d’entrée pour toutes les questions.
Comment faire pour ceci ?
Pourquoi mon écran affiche-t-il ce résultat et non celui-là ?
Quelle est la procédure pour telle action ?
Mon code ne passe pas en caisse ?
J’aurais voulu un état construit comme ça, est-ce possible ? Etc.
La liste des questions serait sans fin et comme nos connaissances étaient presque illimitées, de par notre position stratégique et nos relations avec tous les services de l’entreprise. Avec le temps, les utilisateurs en venaient à nous demander tout et n’importe quoi (si ! si ! Il faut quand même le dire), tout juste si on ne nous appelait pas pour connaître le menu à la cantine ! Mais c’était fabuleux et prodigieusement intéressant.
Etant devenu un des spécialistes de Sygma, j’ai aussi été un des premiers happy few, dans les années 2000, convié à la présentation des moutures expérimentales du logiciel adopté par les GL, qu’ils prévoyaient de mettre en place chez eux dans un premier temps, puis au BHV ensuite.
Découvrant l’univers des Galeries Lafayette, au travers de réunions de travail et de présentations de leurs projets, j’ai vite compris que mon temps BHV arrivait à sa fin.
Tout comme une nouvelle ère avait débuté avec l’arrivée de Sygma au BHV, un nouveau cycle s’amorcerait avec la fin de Sygma et l’intégration poussée du BHV au sein des GL.
Autres temps, autres mœurs !
Dès lors, j’ai attentivement surveillé les notes et documents annonçant la progression des travaux d’avancement de ce projet et quand j’ai senti qu’on était à quelques mois du Big Bang, l’opportunité s’est présentée pour moi de mettre un terme à ma mission !....
Moi, j’avais connu le BHV, un monde bien à part, sorte de Babaorum ce petit village gaulois patrie d’Astérix, une grande famille, un anachronisme dans notre monde moderne.
La naissance et la mort de Sygma, les deux bornes de ma vie professionnelle.
Clair et net, exactement comme j’aime que les choses soient.
J'achève mon article et je salue tous mes patrons que je n'ai pas pu oublier – sans flagornerie aucune : Gérard D C, André G, Francis C et Jean-Marie M qui ont toujours été sympas avec moi, me laissant toujours une grande liberté d’action dans mon travail ; Ce que j’ai toujours apprécié !!!
Bien sûr Antoine, ce fut une des plus grande valeur de cette entreprise : "nous laisser la liberté d'action, du moment que le résultat était là ."
Je peux dire , comme de nombreux collègues que cela fonctionnait !....
Mémoires : Le BHV à travers l'Histoire n°110 : L'année 1978 2/3
Suite de l'année 1978 au BHV,
Souvenir, souvenir... L’encaissement, de 1978 à 2002, conté par Georges Ehleringer :
Le BHV Rivoli va se doter, avant les Galeries Lafayette de caisses enregistreuses informatisées, j’ai eu la chance de participer à cette aventure.
La Société IBM avait été choisie pour doter le magasin de ce matériel, une centaine de machines ont été installées dans le magasin.
Une salle au 5ème étage « la rotonde » contient les contrôleurs qui reçoivent toutes les transactions effectuées dans le magasin. Le soir ces données sont transmises à l’ordinateur central.
Ces machines permettent d’enregistrer n’importe quel article du magasin, les escomptes, remises, promotions étaient programmables, quel changement, aussi pour les caissières !!!
Une salle de formation jouxtait la salle des contrôleurs, les caissières recevaient 3 jours de formation pour les initier.
Les machines enregistreuses des vendeurs/euses ont été retirées.
Le client peut désormais se rendre directement en caisse avec sa marchandise. Sinon le vendeur/euse lui remet une fiche renseignée.
Les Français s'intéressent de plus en plus à la Sécurité et le BHV, bien en avance sur ses concurrents répond avec des produits innovants, comme en témoigne cette page du "nouvel Obs" en 1978. pour les 8 BHV existants: Rivoli, les périphériques Parisiens, Grenoble et Vénissieux.
Vie des Français
Le téléphone : « l’ancêtre, l’ancien, celui à fil... » se développe à fond. Imaginez : un accroissement de 1,8 millions de lignes en cette année 1978, on a doublé, en 3 ans. (900 000 en 1975). On ne songe pas encore au téléphone portable !
Pourtant, c'est une prouesse : de 7 millions d'abonnés en 1976, la France en comptera 16 millions d'abonnés en 1981.
C’est extraordinaire : nous comptons 42 000 cabines publiques !... avec un système à pièces .
Toutes disparues aujourd'hui !
Petit électroménager.
La révolution industrielle et commerciale continue, grâce aux acteurs majeurs : Moulinex, Seb, Calor et Téfal.
Ainsi dans ces années 70, Moulinex est très créatif ; après le lancement du grill-viande et des cafetières électriques (1971), l’Expresso et le mini-four suivent (1975), puis le presse-agrumes et la yaourtière.
Chacun se souvient des publicités Moulinex, en particulier la petite moulinette pour bébé où les clients qui avaient vu la publicité à la TV, revenaient aussi vite aux magasins.
Les mentalités changent et la publicité forte de Moulinex qui libère la femme devient pour certains "sexiste" !
Il faudra donc s’appuyer : sur la modernité, la couleur et les prix pour se maintenir ou évoluer sur le marché.
Téfal présente la Raclette. Ce produit, rond avec 6 coupelles antiadhésives, très convivial aura un succès fou !
Philips commercialise un fer vapeur à réservoir amovible.
Publicité : La TV présente des nouveaux films marquants.
Le pays de la Mère Denis pour Vedette.
Le petit lapin rose des piles Duracell
Médecine
C’est l’année du premier bébé éprouvette. Elle s’appelle Louise Brown, elle est née en Angleterre. Il faudra attendre 1984 pour connaître la fécondation in vitro et congélation embryonnaire.
Sport :
L’Argentine gagne la coupe du Monde de Football.
Cyclisme : Bernard Hinaut est vainqueur du Tour de France.
ART Musical :
2 chanteurs nous quittent :
Jacques Brel et Claude François (meurt électrocuté dans sa baignoire.)
Le groupe Téléphone (dont Jean-Louis Aubert et Louis Bertignac) renoue avec le Rock. C'est un véritable plaisir de les entendre jusqu'en 1986.
Les chansons de l'année qui nous ont le plus marqués :(je suis sûre que vous allez les murmurer !
Eddy Mitchell : La dernière séance,
Johny Hallyday : Elle m'oublie ,
Michel Berger : Starmania,
Michel Sardou : En chantant et, Je vole
Mort Schuman : un été de porcelaine ,
Alain Souchon : Jamais content et Allo maman Bobo
Julien Clerc : Travailler, c'est trop dur !
Serge Lama : Femme, Femme, Femme
On retrouvera Antoine, la semaine prochaine , qui vous racontera les progrès informatique du BHV ces années là !
Mémoires : Le BHV à travers l'Histoire n°109 : L'année 1978 1/3 . L'année de tous les dangers !
Dans le monde
En Italie, le Pape Paul VI meurt et est remplacé par Jean-Paul 1er qui décède à son tour, après 33 jours de Pontificat.
C’est alors que le 22 octobre, l’archevêque Polonais Karol Wojtyla, 58 ans devient le nouveau pape sous le nom de Jean-Paul II.
En France
On se souviendra de mars 1978 de la première grande marée noire avec l'« Amoco Cadiz », qui, victime d’une avarie, fait naufrage (80 000 des 220 000 tonnes de pétrole se déversent sur nos côtes : 300 km souillés)
Le BHV
C’est nouveau : Le BHV ouvre le jour de la Toussaint.
Difficile période...
Les attentats au BHV :
Le 26 juin : On se souviendra qu’une charge explosive avait été découverte au rayon jouets, dans une boîte de maquette d’avion. Par hasard, la vendeuse avait trouvé la boîte anormalement lourde.
Les artificiers sont venus, heureusement le mécanisme pour actionner la bombe était incomplet.
Le 2 décembre, il est environ 15h30 : Une bombe explose au rayon cave du secteur bricolage du sous-sol du magasin, tuant une employée et blessant sept personnes.
En effet,, la vendeuse Me Feret, qui travaillait au HV depuis 35 ans na pas supporter les interventions chirurgicales, il faut dire qu'elle avait été amputée des deux jambes et des parties de son corps étaient déchiquetées. Tout le personnel a été marqué par cette tragédie.
Nous sommes dans ce coin, proche du parking Lobau où passent de nombreux clients. Ce secteur en entrant à gauche, lorsque l’on vient du parking, est le rayon où sont vendues des lessiveuses, des bouchons, embouteilleuses et articles de cave.
" Nous avons entendu un grand bruit, explique une vendeuse, puis les gens se sont mis à courir, de la fumée montait d'en bas. " L'évacuation du sous-sol s'est faite avec l'aide de la police, immédiatement prévenue, et des vingt membres du service de sécurité du B.H.V.
Une heure après, alors que le sous-sol est encore interdit d’accès, la clientèle affluait à nouveau dans le magasin et l’activité habituelle avait repris son cours.
La direction n’a pas fait de déclaration au sujet de l'attentat.
La police de la brigade criminelle et scientifique n’a pas permis de découvrir l’auteur de cet acte ignoble. Il avait été évoqué sur RTL qu’un appel téléphonique anonyme, aurait mis en cause le Front de libération de la Bretagne (F.L.B.), ce qui n'a été ni confirmé ni démenti par l'organisation clandestine. Mais l’enquête supposait plutôt au geste d'un déséquilibré.
Le mardi 12 décembre : Une nouvelle tentative d'attentat a eu lieu.
"Il est un peu moins de 15 h. Un client veut acheter une veste de chasse , il pousse les cintres pour faire son choix. Soudain, il voit rouler à ses pieds, un sac plastique publicitaire qui tombe avec un bruit bizarre : métallique.. Intrigué et se souvenant des fâcheux précédents, il avertit une vendeuse. Celle-ci prévient le service de sécurité
L'inspection du magasin s'occupe de donner l'alerte à la Brigade Criminelle et fait évacuer l'étage.
Après examen, les experts de la police ont découvert dans un sac en plastique deux boîtes métalliques contenant 1 kilo de poudre blanche qui semblait être du chlorate de potasse. Le dispositif de mise à feu contenait un détonateur et une minuterie réglée pour que l'explosion se produise à 16 h 40.
L'engin a été désamorcé vingt-huit minutes avant l'heure fixée.
Une fouille complète du magasin fut effectuée afin de vérifier qu’il n’y ait pas d’autres objets suspects.
" C'est à la fois étrange et admirable dit un cadre du BHV. Tout le personnel a gardé un calme parfait.
Du sang froid ? C'est presque au dessus de la vérité . Cet état d'esprit a naturellement influencé les clients : Il n'y a pas eu la moindre panique parmi eux et dans le reste du magasin tout a continué de fonctionner, tout à fait normalement.
Un contrôle des clients s'opéra à partir de ce jour là, aux différentes entrées du magasin. Si le criminel doit revenir poser une autre bombe, il faudra bien qu'il entre avec un paquet, pense t'on à ce moment là.
Ces précautions seront étendues à tous les BHV de la région parisienne.
Ouvrir son manteau, son blouson et ouverture des sacs, besaces et sacs à main. (Où les inspecteurs s'étonnèrent de trouver parfois des objets insolites, mais aussi des armes)
Autre Grand Magasin:
Le Bon Marché développe une nouvelle politique commerciale qui va le couronner de succès. Le Bon Marché se repositionne sur le vêtement féminin. La surface de Vente est réduite passant de 40 à 26 000 m². La Grande Epicerie de Paris voit le jour, c’est une superbe épicerie de luxe.
Suite la semaine prochaine!...