Paris hiver 2014 : Découvertes guidées
Retrouvons Didier Bouchard en ce début d’année pour des visites guidées inédites à Paris et en Ile de France. A vous de choisir.N'hésitez pas à le contacter
Conférences Didier Bouchard
Conférencier national, diplômé
de l’institut d’art et d’archéologie de la Sorbonne
Ancien élève de l’école du Louvre
Boite 17 bât. D, 8, rue cannebière
75012 Paris. Tel: 01.43.07.09.69.
Mardi 11 février
14h30 : salons Baroque et Rocaille de l’arsenal dans l’ancien hôtel du grand-maitre de l’artillerie.
Décors de 1645 de l’appartement la Meilleraye, de 1740 du salon de musique récemment restaure. Histoire de l’arsenal : Sully, Fouquet, l’affaire des poisons. (Une visite par an).
Rendez-vous. Sortie du métro Sully-Morland, côté rue de Sully.
19 pers. Sur Inscription Au 01 43 07 09 69, confirmée par l’envoi du règlement.
(13€ e.c.)
Mercredi 12 février
16h la salle Cortot, d’Auguste Perret (1928), et l’hôtel Rozard (1878, décor intérieur), siège de l’école normale de musique.
Rendez-vous. Devant les 76-78 rue cardinet.11€ sur inscription au 01 43 07 09 69
Vendredi 14 février
11h30 exposition « 1925, l’art-déco séduit le monde », a la cite de l’architecture et du patrimoine (architecture, mobilier, sculpture etc.). Rendez-vous. Dans le hall, 1 place du Trocadéro 11€+entrée.
Quelques places : sur inscription.au 01 43 07 09 69,
Confirmée par l’envoi du règlement.
Lundi 17 février
15h parties fermées au public de la Sorbonne. Grand amphithéâtre, salons du rectorat, chapelle 17e (tombeau de richelieu ; et cour-jardin de 2 collèges méconnus).
Rendez-vous. 46 rue saint-jacques.11€+entrée. Inscription Au 01 43 07 09 69
Mardi 18 février
14h les salons de l’hôtel de ville (grand décor 19e : Puvis de Chavannes, Dalou, Bonnat, histoire de la municipalité depuis Etienne Marcel.)
Rendez-vous. Devant l’entrée du 5 rue Lobau à 13h45
(30pers.) Carte d’identité.
Inscription au 01 43 07 09 69 (11 €+entrée)
Vendredi 21 février
15h45 une adresse de Talleyrand : les salons de l’hôtel de Galliffet (1785), ancien ministère des affaires étrangères. Décor intérieur, évocation de Bonaparte et de Mme de Staël
Rendez-vous. 73 rue de grenelle. Carte d’identité.
Inscription 01 43 07 09 69 (11 €+entrée)
Vendredi 28 fevrier
15h l’abbaye de Port-Royal, foyer du jansénisme.(visite intérieure des bâtiments 17e : salle capitulaire, chœur des moniales, escalier du miracle et cloitre).
Rendez-vous. 123 boul. De Port-Royal. 11€+entrée.
Sur Inscription : 01 43 07 09 69
Dimanche 9 mars
14h30 l’Abbaye royale du Val de Grâce, rare chef-d’œuvre du baroque français, ou le vœu d’Anne d’Autriche.
Bâtiments 17e : cloître, salle capitulaire, majoliques de la renaissance, chapelle du st sacrement et somptueuse église baroque. Inscription 01 43 07 09 69
Rendez-vous. Angle rues Saint-Jacques et du Val-de-grâce.
11€+entrée. Carte d’identité.
Mardi 11 mars
14h30 exposition « Goya et la modernité » a la pinacothèque de paris.
Rendez-vous. 28 place de la madeleine. 11€+entrée
(20pers.)
Sur inscription au 01 43 07 09 69, confirmée par l’envoi du règlement.
Mercredi 19 mars
15h45 exposition « Watteau, Fragonard, et les fêtes galantes » au musée Jacquemart-André. Rendez-vous. 158 boul. Haussmann. 11€+entrée
Quelques places, sur inscription au 01 43 07 09 69, confirmée par l’envoi du règlement.
Mardi 1er avril
14h30 l’appartement de Georges Clemenceau. Mobilier, objets d’art : dans l’intimité du « tigre ».Rendez-vous. 8 rue Franklin. 11€+entrée. Quelques places, sur inscription au 01 43 07 09 69, confirmée par l’envoi du règlement
Avant-programme :
Vendredi 2 mai
10h45 (Rendez-vous à 10h30) exposition « Watteau, Fragonard, et les fêtes galantes » au musée Jacquemart-André. Rendez-vous. 158 boul. Haussmann. 11€+entrée
Quelques places, sur inscription au 01 43 07 09 69, confirmée par l’envoi du règlement.
Mardi 20 mai
15h exposition « le trésor de Saint-Janvier » (de la cathédrale de Naples), au musée Maillol. Bustes d’argent colossaux réalisés par les plus grands sculpteurs baroques de Naples, reliquaire gothique, joyaux offerts au saint par les souverains et les grands.
Quelques places sur inscription au 0143070969, confirmée par l’envoi du règlement.
11€+entrée. Rendez-vous. 61 rue de grenelle.
N'hésitez pas à vous retrouver entre membres du réseau!
2014 01 27 : Nicolas Houzé : « Il est apparu indispensable de modifier notre style de management »
Les échos Business, Par Philippe Bertrand, journaliste | 27/01/2014
Nicolas Houzé, le directeur général de la branche grands magasins des Galeries Lafayette, prépare son plan 2020. Le client et le lien magasins-Internet sont au coeur de sa vision.
Pourquoi avez-vous renouvelé la totalité de votre comité exécutif ?
Lorsque j'ai été nommé, il y a dix mois, j'ai lancé une étude à la fois sur les performances et sur l'organisation opérationnelle de la branche grands magasins du groupe. Le diagnostic est que l'entreprise se porte plutôt bien en termes de performances, ce que confirment nos résultats 2013. En revanche, il est apparu indispensable de modifier notre style de management. Notre organisation est trop sclérosée, très hiérarchisée, avec un fonctionnement en silos. J'ai voulu un système plus agile, plus collaboratif - moins de baronnies - afin de mettre en place notre plan stratégique, Ambitions 2020, que nous sommes en train d'écrire. Et qui vise à accélérer notre croissance.
Les performances étant correctes, on pourrait considérer que vous avez sanctionné des cadres qui n'ont pas démérité ?
De telles décisions, pas forcément faciles, se prennent chaque jour dans tous les groupes. Nous avons voulu une équipe cohérente avec un équilibre entre des promotions internes et l'apport d'expériences acquises ailleurs. C'est donc plus un problème d'organisation que d'hommes. Après dix mois d'observation à ce poste, dans un groupe où je suis entré il y a quinze ans, je pense simplement que nous devons faire plus, mieux et plus vite. Entre la crise générale, les nouveaux modes de vie - notre métier de commerçant est d'y répondre – et l'accélération d'Internet, le monde ne nous attend pas.
Quelles sont les nouveautés de votre organisation ?
J'ai considéré que le magasin Haussmann, du fait de son poids, devait être mieux reconnu et constituer une branche à part entière, avec sa directrice, Agnès Vigneron, qui a plus de trente ans de maison et où elle a fait tous les postes. Le réseau de province et le BHV obéissent, eux, à une logique propre. Nous avons aussi scindé la direction commerciale selon trois priorités en créant une direction mode, une autre dédiée aux marques propres et une dernière pour les concepts spécialisés [beauté, chaussures et lingerie, NDLR]. Et une division omnicanale, qui prend en charge, autre nouveauté, l'ensemble de la relation client.
La nouvelle organisation rime-t-elle avec nouvelle stratégie ?
Nous avons trois priorités. D'abord la poursuite de la transformation de nos magasins, aussi bien à Paris qu'en province. Nous y investirons 100 millions d'euros par an. Et nous travaillons d'arrache-pied pour trouver des solutions innovantes pour nos magasins de province, Galeries Lafayette et BHV, qui affichent des problèmes de rentabilité (une petite dizaine sur 60), et éviter des fermetures. Ensuite, il y a la priorité donnée au client et à l'omnicanalité. Et nous amplifions nos ambitions à l'international. Nos cinq magasins existants (Berlin, Dubaï, Casablanca, Jakarta et Pékin) ont de bonnes performances, sauf, peut-être à Casablanca. En Indonésie et en Chine, nous recherchons déjà de nouvelles localisations avec nos partenaires.
Le succès du Printemps ne vous pousse-t-il pas à aller plus vers le luxe ?
Non. Notre positionnement stratégique ne change pas. Nous ne sommes pas un grand magasin de luxe, mais un spécialiste de la mode : de la mode accessible au luxe. Nos ambitions 2020, c'est d'être l'enseigne de référence en France et dans les grandes capitales mondiales.
Pourquoi avoir abandonné le rachat de House of Fraser ?
C'est une décision conjointe. House of Fraser travaillait en parallèle sur son introduction en Bourse. Et nous avons considéré que nous ne pouvions à la fois investir dans la rénovation de leurs magasins et dans la transformation des nôtres.
Le quartier du Marais & BHV, évolution 2/6
Henri IV revient à Paris en 1594 et décide de « rendre cette ville belle, placide et pleine de toutes les commodités et ornements qu’il sera possible… rétablissement des fontaines… »
C’est alors qu’Henry IV et Sully ont l’idée de faire construire cette superbe place, des Vosges que vous connaissez bien, appelée alors : Place Royale.
Ce qui est très important, c’est que pour la première fois à Paris, on installe un quartier pour flâner !
Mais au XVème siècle, Paris est sale, la grande partie des eaux usagées se déversent dans les cloaques que forment les caniveaux. On y jette tout : les ordures, le sang des animaux de boucherie, les déjections des animaux domestiques, les crottins des chevaux qui traversent Paris, laissant une odeur pestilentielle avant de s’écouler dans la Seine.
Alors en 1539 et en 1550 : Obligation est faîte aux propriétaires de paver devant leur maison et de nettoyer. Sous Louis XIV (1638-1715), grâce au Préfet François Miron (dont la rue existe à côté de l'Eglise St Gervais, St Protais ci-dessous), Paris comptera 9,6 km d’égouts.
Au XVIIème siècle, ce quartier se transforme pour devenir un quartier à la mode. Nous assistons au développement urbain avec d’autres Hôtel particuliers : Hôtels de Sully(1624), de Saint-Aignan, de Beauvais ou l’hôtel Salé….
A suivre.....
Le quartier du Marais & BHV, évolution 1/6
Nous allons reprendre cette année 2014, l'histoire de ce marais qui donne le nom au BHV depuis octobre 2013.
Nous reprendrons à la suite l'histoire des grandsmagasins, la petite histoire détaillée de la famille du créateur, les oeuvres sociales des grand magasins à leur origine ( par Jean-Pierre Franssens et une série d'articles vous éclairera, sur plus d'un siècle de créations et d'innovations qui ont permis au BHV de se développer.
Vaste programme où nous serons toujours heureux d'avoir des compléments d'information, des photos et des commentaires.
Bien sûr nous entrecouperons les séries par d'autres articles. CD
Un peu d’histoire….
A l’origine de Paris, la ville était divisée en 4 (Quart), d’où l’origine de mot quartier.
Le mot « Quartier » resta, et Paris évolua. Le 12 décembre 1702, on créa 20 quartiers qui n’ont rien à voir avec nos arrondissements d’aujourd’hui.
Nous sommes au moyen-âge, l’emplacement de ce qui sera un jour le Grand-Bazar se situe dans le quartier de la Grève. Il est bordé par les quartiers de la Cité (Notre-Dame), St Jacques de la Boucherie (Tour st Jacques), le quartier St Martin et le quartier de Ste Avoye ou de la Verrerie.
Ce quartier du Marais prend ses limites avec la construction d’une enceinte créée par Charles V (1367-1383). Au moyen âge, les marais désignaient les terrains consacrés à la culture des légumes, c’est ainsi que nous retrouvons le terme de maraîcher.
Cette surface du Marais était traversée par l’ancienne voie romaine (rue st Antoine) où sur les buttes non inondables, on construisit des églises : Saint Paul ou même : Saint Gervais, que vous connaissez, place Lobau.
Le XIII siècle est marqué par l’installation de nombreuses communautés religieuses ou même des Templiers. On y compte :
- Le Prieuré et couvent des Blancs manteaux (En 1258 : serviteurs de la Vierge Marie sous l’ordre de Saint Augustin, puis de l’ordre de Saint Benoit, nommés ainsi car ils portaient un long manteau Blanc. Le prieuré fut bâti au 17éme siècle, le couvent fut détruit en 1802 : il reste aujourd’hui l’église reconstruite de 1685 à 1690),
- Le Prieuré Sainte Croix de la Bretonnerie créé en 1259 ; Les religieux accusés de malversations ont vu le prieuré fermer en 1778 et il sera démoli en 1790, pour laisser place au square sainte Croix de la Bretonnerie qui abrite le restaurant d’entreprise du BHV.
Cette ancienne rue du Marais « Bretonnerie » fut d’abord appelée rue du « Champ au Breton » !
(Image BnF)
- Les Billettes dont le cloître est toujours existant et donne lieu à des expositions.
- D’autres encore, plus éloignés du quartier qui nous préoccupe : Sainte Catherine du Val des écoliers ou le petit Saint-Antoine.
- Les templiers sont alors très actifs et vont lotir des terrains au-delà des remparts de Charles V. La rue du Chaume est ainsi ouverte : Toute petite partie de la rue des archives.
Le XVIème siècle voit apparaître dans ce Marais de beaux hôtels, tel l’hôtel Carnavalet, l’Hôtel Barbette, Lamoignon ou de Donon, etc…
A suivre...
2014 01 17 Les nouvelles têtes du comité exécutif des Galeries Lafayette
Challenges le 17-01-2014 Par Soizic Briand
EXCLUSIF Le Comex de la branche Grands magasins du groupe, entièrement limogé la deuxième semaine de janvier, reprend forme avec plusieurs personnalités extérieures et un peu de promotion interne.
C’est lors de la galette des rois que Philippe Houzé, le président du directoire du groupe Galeries Lafayette a présenté, ce jeudi 16 janvier, les nouveaux entrants au comité exécutif : Frédérique Chemaly, ancienne directrice des ressources humaines de la marque de cosmétique L’Occitane rejoint ainsi l’équipe de Nicolas Houzé, nommé en mars 2012 à la tête de la branche Grand Magasin. Elle remplace Jean-Yves Rémond, directeur des ressources humaines depuis 2005. Comme révélé par le quotidien Les Echos lundi 13 janvier, l’ensemble du Comex a en effet été limogé entre le lundi 6 et le mercredi 8 janvier.
Olivier Bron, ancien de Bain & Company, le cabinet de conseil qui a remis un rapport sur le grand magasin en fin d’année dernière vient en lieu et place de Christophe Cann, pour diriger le réseau, BHV et l’international.
Venant de l’extérieur toujours, c’est un directeur d’un grand site de e-commerce qui devrait succéder à Franck Zayan, directeur internet et e-commerce, démissionnaire fin 2013 et parti chez Condé Nast à Londres.
Côté promotion interne, Agnès Vigneron, la directrice des Galeries Lafayette Paris-Haussmann, entrée dans le groupe en 1982, intègre le comité, tout comme Averyl Oates, la nouvelle directrice de la mode depuis huit mois, et ex-directrice des achats chez Harvey Nichols.
Guillaume Houzé, frère de Nicolas Houzé et fils de Philippe Houzé, devient, comme annoncé par le quotidien économique, directeur de la marque.
2014 01 13 Coup de balai à la direction des Galeries Lafayette
Les Echos : Par Antoine Boudet
La totalité du comité exécutif de la branche Grands magasins a été limogée par Nicolas Houzé, installé à sa tête il y a un an par son père Philippe Houzé, président du groupe.
Décidément, le mythique slogan publicitaire «!Il se passe toujours quelque chose aux
Galeries Lafayette!» reste d’actualité pour le groupe de grands magasins. Et quand ce n'est pas sur le plan commercial (avec notamment un développement actif à l’international) ou stratégique (où là s'accumulent plutôt les déconvenues), c’est sur le plan managérial. Ainsi, dix mois quasiment jour pour jour après avoir été installé par son père aux manettes de la direction générale de la branche grands magasins du groupe Galeries Lafayette, Nicolas Houzé –représentant de la cinquième génération familiale depuis le fondateur Théophile Bader– aura liquidé la totalité de son comité exécutif.
Selon nos informations, ces derniers jours, il a en effet débarqué tous les membres du Comex de la branche, qui comprend les Galeries Lafayette et le BHV, soit l’essentiel des actifs commerciaux du groupe présidé par Philippe Houzé. C’est ainsi toute la garde rapprochée de Paul Delaoutre qui est décimée. Prédécesseur de Nicolas Houzé, ce dernier avait été l’artisan d’une décennie flamboyante pour l’enseigne phare du groupe, symbolisé par le magasin du boulevard Haussmann. Seul à sauver sa tête, Michel Rouleau, l’actuel directeur général adjoint, s’est vu proposer un poste de conseiller du président. «!Il connaît tous les patrons du luxe, une rupture avec lui est plus difficile!», commente un cadre du groupe. Il avait pourtant très mal vécu que Nicolas Houzé lui impose il y a six mois une directrice de la mode, la britannique Averyl Oates, ex-directrice des achats chez Harvey Nichols.
Place nette
Les autres ont été priés de partir dans les plus brefs délais : exit Christophe Cann, le directeur général adjoint Ventes et International ; Anne-Marie Gaultier-Dreyfus, la directrice du marketing ; Jean-Yves Rémond, le directeur des ressources humaines ; et enfin, Laurent Singer, le directeur des systèmes d'information. Le comex de la branche avait été réduit de 12 à 8 après le limogeage de Paul Delaoutre, qu’avait suivi une première vague de départs, ceux de la directrice administrative et financière, Catherine Parent du Chatelet, la directrice du BHV, Laurence Heiz, et la directrice des cosmétiques, Christine Mondollot. Puis deux autres dirigeants en avaient été sortis, dont Rémi Lot, le directeur Architecture, technique et travaux (DATT), qui vient de quitter aussi le groupe.
Bref, les Houzé ont fait place nette.
D’ailleurs, selon des sources internes, Guillaume, frère cadet de Nicolas, plus connu comme collectionneur d'art contemporain, directeur du Mécénat et président de la fondation d’entreprise Galeries Lafayette, devrait prendre du galon avec la création d’un nouveau poste aux larges prérogatives, directeur de l'image. Contacté, le groupe n’a pas souhaité faire de commentaires.
2014 01 15 : Galeries Lafayette Nicolas Houzé remanie le comité exécutif
Le Figaro · Par Anne-Sophie Cathala
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Promu en mars à la tête de la branche grands magasins, le petit-fils de la propriétaire, Ginette Moulin, s'entoure pour redonner un élan au groupe.
Le nouveau patron des Galeries Lafayette profite des soldes pour se séparer de sa vieille garde. Nommé en mars à la tête de la branche grands magasins du groupe détenu par sa grand-mère Ginette Moulin et dirigé par son père Philippe, Nicolas Houzé, 39 ans, en a profondément remanié le comité exécutif, comme l'a révélé Les Échos.
Pour le descendant de Théophile Bader, qui a fondé il y a 120 ans les Galeries Lafayette, ce bouleversement ne s'explique pas seulement par une volonté d'affirmer son pouvoir. Le nouvel homme fort du groupe (2,2 milliards d'euros de chiffre d'affaires en 2012) est sur le point d'entamer une profonde mutation de la branche grands magasins, qui comprend les Galeries Lafayette et le BHV.
Cette dernière doit relever de nombreux défis: accélérer le développement de l'e-commerce, poursuivre la montée en gamme du navire amiral du boulevard Haussmann, concurrencé par ses rivaux parisiens et des autres grandes villes touristiques européennes, et inventer un nouveau concept pour la province. Le succès des grands magasins de la chaîne hors de Paris est inégal, et certains pourraient être fermés ou confiés à un franchisé.
Les Galeries Lafayette, déjà présentes à Berlin, Casablanca, Dubaï, Jakarta et Pékin, doivent accélérer à l'international. Le groupe est en négociations exclusives jusqu'à fin janvier pour s'offrir la chaîne écossaise de grands magasins House of Fraser. Ce rachat, qui n'est pas certain, pourrait être suivi d'autres. Le groupe dispose de 1,175 milliard d'euros depuis la vente des 50% qu'il détenait dans Monoprix.
Guillaume Houzé promu
Nicolas Houzé compte enfin revoir tous les process, des procédures d'achats au fonctionnement du siège en passant par la gestion des marques. Ces changements exigent du sang neuf. Sur les sept membres du comité exécutif outre Nicolas Houzé, seuls deux restent: Philippe Pedone, directeur financier, et Marc Riard, directeur de la transformation, nommés il y a quelques mois seulement. Deux autres sont en train de négocier leur départ: Christophe Cann, directeur général adjoint ventes et international, et Anne-Marie Gaultier-Dreyfus, directrice du marketing. D'autres encore avaient démissionné d'eux-mêmes en fin d'année: Franck Zayan, patron de l'e-commerce, a accepté un poste à Londres, chez Condé Nast ; Jean-Yves Rémond, le DRH des Galeries Lafayette, a lui été débauché par le groupe lavallois Lactalis. Homme fort du «comex», Michel Roulleau, directeur général adjoint, le quitte également, mais il reste conseiller de Philippe Houzé.
Pour les cinq postes vacants, la direction du groupe met la dernière main à une série de promotions internes, complétées par deux recrutements externes. Les membres de la famille Houzé ne seront pas oubliés dans la distribution des rôles. Le frère de Nicolas, Guillaume, passionné d'art et directeur du mécénat et président de la Fondation d'entreprise, deviendra directeur de l'image et de la communication de la branche grands magasins. Il intégrera à ce titre le comité exécutif. La directrice de la mode, l'Anglaise Averyl Oates, recrutée il y a quelques mois chez Harvey Nichols, pourrait l'y rejoindre.
Réflexions sur 1914-1918 : La Grande Guerre par Alain Degranges
En ce début d’année tous les membres inscrits au réseau ont reçu le bulletin à leur adresse personnelle. Je reprends donc la tenue de ce blog.
Je remercie notre ami Alain Dégranges, qui pour commencer cette année à accepter à de nous parler en cette année 2014 de la commémoration de la grande guerre.
Cet article est extra, clair, non « pompé » sur internet et le style est sans faille.
Lorsque que l’on évoque la guerre de 1914-1918, et nous allons beaucoup en entendre parler pendant ces 4 prochaines années, chacun voit dans sa tête les clichés incontournables des grands combats de la guerre.
On imagine les soldats partant la fleur au fusil pour quelques mois et cela correspond à une certaine réalité, mais cet enthousiasme de façade était le résultat d’un travail de 40 ans auprès des enfants qui dans les écoles, les collèges et les lycées recevaient une éducation patriotique que l’on a du mal à imaginer en 2014.
Il faut lire les cahiers d’écoliers de la fin du 19ème siècle et des premières années du 20ème pour constater que ceux-ci savaient pertinemment que nous avions perdu l’Alsace et la Lorraine en 1870 et que la France était amputée de ses provinces de l’est dont de nombreux réfugiés s'étaient installés en région parisienne et un peu partout sur le territoire national, voir en Algérie ,pour fuir l’autorité allemande qui avait annexé leurs provinces.
C’est donc avec l’esprit de revanche que nos soldats partaient au front. Ils ne savaient pas ce qui allait les attendre et chacun pensait être de retour dans quelques mois.
Les batailles de la Somme, de Champagne, de Verdun sont celles dont on parle le plus souvent et elles ont atteint des sommets dans l’horreur en faisaient vivre les hommes comme des rats sous la terre.
Il s’agit toujours de combats où les troupes à pieds s’affrontaient au prix de pertes considérables.
Il est plus ou moins connu que cette guerre fut la guerre des nouveautés ; L’aviation militaire née en 1909 y faisait ses premières armes. Les pilotes recrutés dans toutes les unités se connaissaient souvent et connaissaient aussi leurs adversaires avec lesquels faisaient un peu partout avant-guerre des exhibitions. Les premiers combats aériens étaient encore très chevaleresques, les pilotes se saluaient avant de s’affronter au fusil où au pistolet en des vols tournoyant. L’avion servait surtout à l’observation mais bientôt ils furent équipés de mitrailleuses servies par un mitrailleur qui tirait sur l’arrière, les côtés et le dessus de l’appareil. Il a fallu que soit inventé le tir synchronisé au travers de l’hélice pour que le tir de face soit possible actionné par le pilote.
L’infanterie s'est vue appuyée par les chars utilisés également pour la première fois en 1917 par les alliés et à la fin de la guerre par les allemands.
Parmi les autres nouveautés, on ne peut pas ignorer les sous-marins qui furent à l’origine du naufrage de nombreux bâtiments dont des paquebots français et anglais, le plus connu étant le « Lusitania » parce qu’il a provoqué l’entrée en guerre des Etats-Unis qui est intervenue au moment où les russes se retiraient de la guerre pour faire leur révolution.
Il est bien connu que c’est pendant cette guerre que furent utilisés pour la première fois les gaz par les allemands et chacun sait combien ils étaient dangereux au point d’être après guerre interdits par la convention de Genève.
Bien moins connues sont les prouesses des marins qui dès 1914 sont engagés sur lYser en Belgique où les fusillés marins aidés des troupes belges arrêtèrent les armées allemandes. Qui se souvient des combats de « Dixmude » où nos pompons rouges se couvrirent de gloire.
Les plus renseignés d’entre nous savent que la flotte allemande, très puissante, avec des bâtiments restés célèbres comme le « Bismark » a été neutralisée et a dû rester bloquée dans ses ports grâce à l’action des marines anglaises et françaises qui poursuivaient et coulaient les navires allemands dès qu’ils sortaient en mer, ce qui a obligé les allemands à livrer une guerre sous-marines intense proche d’un travail de corsaire.
C’est pour cela que la marine de surface ennemie, peu engagée pendant la guerre, s’est sabordée après la capitulation plutôt que de se livrer presqu’intacte à l’Angleterre. Il en fut de même pour les sous-marins.
Certains ont entendu parler de combats d’Orient, mais la plus grande partie de ces combats livrés dans le détroit des Dardanelles reposait sur l’efficacité de la marine principalement française qui transportait les troupes en Orient et dont les fusillés marins se battaient contre les turcs alliés des allemands, pour garder ouvert le passage dans le détroit.
Qui a conscience que la vie des soldats au front ne consiste pas à se battre en permanence, mais que le temps passé à attendre est très long et que le soldat à besoin de se distraire. Le courrier à un rôle très important pour le moral et plus la guerre dure, plus ce rôle est capital. On ne peut pas passer son temps à écrire ou à attendre le vaguemestre , alors le soldat « bricole » et les plus artistes se mettent à fabriquer d’objets avec du métal, du bois ou tout ce qui lui tombe sous la main ou qu’il récupère sur le champ de bataille. C’est ce qui explique le grand nombre d’objets dits de tranchée que les poilus rapportaient du front pour leur famille, leurs amis ou leur fiancée.
Ces objets souvenirs de guerre ont suscité un tel engouement qu’après la guerre il en a été fabriqué un grand nombre industriellement pour que toutes les familles des soldats en aient. Qui a le souvenir d’avoir vu chez ses parents ou grands-parents, ces douilles ciselées et sculptées qui servaient de vase et tous les petits objets de cuivre ou d’aluminium faits avec des fusées ou des amorces d’obus. Tous n’ont pas été faits au front mais qui s’en souvient ?
Pour avoir réalisé plusieurs expositions importantes à Étampe ces dernières années sur de nombreux aspects de la grande Guerre, je suis convaincu que ce l’on appelle « le Devoir de mémoire »a de bonnes raisons d’être, ne serait-ce que pour rappeler à tous et surtout au jeunes combien la guerre est une affaire grave et complexe qui entraine des misères et des souffrances dont nos monuments aux morts sont les témoins, que personne n’est épargné et que ce n’est pas le modernisme de moyens d’aujourd’hui y changera grand-chose.
Excusez –moi si je me suis laissé entrainer un court instant à philosopher...
Merci Alain, à un moment où l'actualité nous rappelle chaque jour le devoir de mémoire, nos membres apprécieront certainement. A bientôt pour d'autres sujets...
* Source : Photos ministère de la guerre et livre les grands événements du 20e siècle de Sélection.
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Courrier client BHV 1968
En cette soirée de réveillon, et de premier jour de l'année, nous commencerons sur une note d'humour avec un courrier client de 1968. Cela ne s'invente pas!
Très bonne année à tous; Meilleurs voeux de santé et de bonne humeur, et que ceux qui sont dans la peine retrouvent rapidement le réconfort. Au plaisir de vous lire.
Bien à vous. CD
J'avais renoncé à déchiffrer ces courriers très sympathiques d'un client datés de 1968 que Jean Delefosse m'avaient confiés, lorsqu'une collègue du réseau s'est proposé de me les transcrire dans le même langage, avec en partie, les mêmes fautes. Ce genre de courrier devait être lu et traité par le service Client. Bonne lecture.
Mr Mamadou D----- Dactylographe DAKAR le 12/9/68
S/C D------ Malamisse
17 rue Blanchot 17
DAKAR
à
Monsieur la Chef du Bazar
de l'hôtel de Ville Rue de
Rivoli-Paris à
FRANCE
Monsieur,
J’ai l’honneur de venir très respectueusement sollicitant auprès d’une Correspondance pour vous informer mes nouvelles
Quand a moi Dieu merci, et vous demande une Guitare que je viens de perçevoir dans vos Catalogue Gratuite d’une photo Géante de vos vedettes préférées. J’aime beaucoup des musiques comme quoi et veux avoir une Guitare mais pas drajent, epuis je ne travaille pas, je suis un Dactylo, mais je me suis pas encore travailler pour le moment. Ici d’un jauneur ne pourra pas acheter d’une Guitare. Y a les guitares qui coutes 10000 frs, 8000 frs et 9000 frs, pas de Guitare moins non n’y a pas plus ici à Dakar.
Cher Chef, je Compte sur vous pour toujours, et pour vous souhaite de faire du bon Dieu de m’aidé une Guitare.Si je reçu l’emploi je vous envoyerai vos francs que vous déciderez pour vous pays . Oui ou non doit y aura une Grande Correspondance entre nous pour toujours.
Ayant une formation suffisant à ce métier je crois êtres en mesure de remplir toute tâche qui me sera dérervée. Je Contes sur vous jours et nuits sans dormir ni cesse ni fatigué. Cher Chef oui ou non réponse sera urgente.
Dans l’attente d’une suite favorable, Veuillés agréer. Monsieur le Chef, l’expression de mon profond respectueux et dévouées.
Monsieur Mamadou D-----
Le BHV a envoyé gracieusement la guitare qui n'est jamais arrivée à son destinataire!
Notre client a écrit, à nouveau, voir ci-dessous, et nous n'avons jamais su, s'il avait reçu le deuxième envoi!
Mr Mamadou D---- DActylographe
S/C D-----Malamisse
17 rue Blanchot
17Sénémerger DAKAR le 26/12/68
DAKAR Sénégal
à
Monsieur la Chef du Bazar
de l'hôtel de Ville Rue de
Rivoli-Paris 4e
FRANCE
Monsieur le Chef -
Monsieur,
J’ai un grand plaisir de vous adressé cette lettre pour vous transmettre de mes nouvelles. Je suis en bonne santé. J’ai reçu vos lettre sa ceriteriarie (ndlr : secrétariat ?). Je l’ai bien comprise. Je vous remerci beaucoup. J’ai montré la lettre les douaniers et les postiers mais ils ont refuzer complettement.
J’ai ????? est bon. Cher Camarade, jusqu’à présent je pense mettre de m’aidé encore a m’envoyer la Guitare par Bateau au port de Dakar Bel-aire . Je vous donne nom de mon Tuteur douanier, s elle vienné par part il me donneri la Guitare. Mon Tuteur s’appelle Arry Sambon douanier au port de Bel-aire Ché ni père ni mère ni grand frère faisait du Bon Dieu de m’aidé, j’ai beaucoup honte de mes Camarades ???
ils entraines de rigoléspas petit, ils ont dit que je *** un faut cadeau, Cher Camarade Si vous m’aiderer pas, au nom du Créateur chaque jours je fauserai la Bataille avec mes camarades sans mantir.
Je veux vous envoyer une photo comme souvenir mais j’ai pas l’argent pour la prendre. Mais Vous la souhaiteris du Créàateur. pardonner moi beaucoup je salue tous tes camarades sans oublier personne Chez Vous, je compte sur vous jusqu’à ma fin de ville. Et Vous permettre de me répondre un peut vite pour que mon esprit sra tranquille ????? si je vous envoye une lettre tous mer?????? tête et mes oreilles souléves comme celles du lapin. Je pleure sur vous jour et nuit sans cesse ni fatigué ni dormir.
Veuillez agréer , Cher Camarade de mes sentiments respect
D----Mamadou
Adresse de mon Tuteur
Mr Mamadou Di----
S/C Airy S----- douanier au port
de Bel-aire Dakar Sénégal
Merci Martine et Alain d'avoir retranscrit ce courrier. Merci Jean pour ce document.