Sortir à Paris et ailleurs... avec Didier Bouchard
C'est toujours avec un grand plaisir que nous recevons le programme de notre conférencier.Inscrivez-vous pour une ballade entre amis et vous passerez un moment riche et intéressant.
CONFÉRENCES DIDIER BOUCHARD
Conférencier national, diplômé de l’Institut d’Art et d’Archéologie de la Sorbonne
Ancien Élève de l’École du Louvre
Boite 17 Bât. D, 8, rue Cannebière
75012 Paris. Tel: 01.43.07.09.69
Dimanche 2 août
15h Ménilmontant insolite, au fil des hameaux fleuris et des jardins
Insoupçonnés : la maison des saint-simoniens, le pavillon carré de Beaudouin
(1771), la bellevilloise, l’immeuble Borel, le passage des soupirs…
Rendez-vous. Métro Gambetta, sortie côté rue des Pyrénées. 11€
Sur inscription au 0143070969
Lundi 3 août
15h les salons de l’hôtel de Ganay (visite intérieure):un palais de la belle époque prés des Champs-Elysées, et son voisinage : les hôtels de Caraman et de Wagram (ext.). (Une visite par an)
Rendez-vous : angle av. George v et rue de la Trémoille. (Métro le plus proche : alma-marceau) carte d’identité.11€
Sur inscription au 0143070969.
Jeudi 27 août
14h splendeur baroque de l’hôtel de Lauzun (1660), plafonds peints et lambris dorés. Le plus beau décor du grand-siècle dans une demeure parisienne. Histoire de Lauzun et de la grande-mademoiselle, de Baudelaire et du club des Haschischins.
Rendez-vous. 17 quai d’Anjou. 11€+entrée. (15 personnes maximum) .
Sur inscription au 0143070969
http://www.arnaudfrich.com/photographe-du-patrimoine-arnaud-frich.html
Vendredi 28 août
15h jardins et salons des hôtels de Varangéville et Amelot, escalier de l’hôtel de Tavannes, promenade vers l’atelier de Gustave doré. (une visite par an)
Rendez-vous : 217, boulevard saint-germain. 11€. Carte d’identité
Samedi 29 août
15h le village des Batignolles, foyer de l’impressionnisme, sur les traces de Mallarmé, Manet, Zola, Bazille, et Sisley.
Rendez-vous. Sortie du métro Rome. 11€.
Sur inscription0143070969
Lundi 31 août
14h30 parties fermées au public de la Sorbonne, salons du rectorat, grand-
Amphithéâtre, chapelle et tombeau de richelieu ; puis découverte d’un collège méconnu.
Rendez-vous. 46 rue Saint-Jacques. 11€+entrée.
Inscription au 0143070969
Mardi 2 septembre
13h50 les salons de l’Hôtel de ville (grand décor 19e : Puvis de Chavannes, Dalou, Bonnat, histoire de la municipalité depuis Etienne Marcel.)
Rendez-vous : devant l’entrée du 5 rue Lobau
(Nombre limité) carte d’identité.
Sur inscription au 0143070969 (11 €+entrée)
Jeudi 3 septembre
15h salons fermés au public et œuvre de le Corbusier a la cité internationale universitaire. Quatre pavillons spécialement ouverts, dont la fondation suisse de le Corbusier. Peintures murales par le Corbusier, décors de Foujita, et deux décors de fresques art-déco, dont celui de la fondation Biermans-Lapôtre.
Rendez-vous. 19 boul. Jourdan, entrée principale (par le RER cité universitaire). 11€+entrée. (20pers.)
Avant-programme : automne et hiver 2015
Mercredi 7 octobre :
14h30 le château de Maintenon (appartements de Mme de Maintenon, jardins à la française et viaduc de Vauban), et le jardin médiéval de Bois-Richeux. (28) Eure et Loire
15€+entrée.
Sur inscription au 0143070969, confirmée par l’envoi du règlement.
Quelques places disponibles en autocar, au départ de paris, renseignements au 0143070969.
Vendredi 9 octobre
13h50 les salons de l’Hôtel de ville (grand décor 19e : Puvis de Chavannes, Dalou, Bonnat, histoire de la municipalité depuis Etienne Marcel.)
Rendez-vous : devant l’entrée du 5 rue Lobau
(Nombre limité) carte d’identité.
Sur inscription au 0143070969 (11 €+entrée)
Lundi 26 octobre
14h30 parties fermées au public de la Sorbonne, salons du rectorat, grand-
Amphithéâtre, chapelle et tombeau de richelieu ; puis découverte d’un collège méconnu.
Rendez-vous. 46 rue Saint-Jacques. 11€+entrée. Inscription au 0143070969
Jeudi 29 octobre
14h30 forteresse de Chateau-Gaillard, églises et maisons anciennes du petit et du grand Andelys.
Quelques places sur inscription au 0143070969, confirmée par l’envoi du règlement
15€+entrée (accès possible par les transports en commun SNCF Gaillon+bus ligne 200)
Vendredi 30 octobre
11h15 (visite à 11h30) exposition « Fragonard amoureux » au musée du Luxembourg : l’amour au siècle des lumières, dans les tableaux et les dessins de l’auteur du verrou, prêtés par les plus grands musées européens et américains. (20pers.) (Autre visite : le 7-12 à 16h)
Rendez-vous. 19 rue de Vaugirard. 11€+entrée.
Sur inscription au 0143070969, confirmée par l’envoi du règlement.
Samedi 31 octobre Matinée
10h50 (visite à 11h) exposition de Manet et Van Gogh à Bonnard et Matisse : la collection privée Hahnloser-Bühler, au musée Marmottan.
Les chefs-d’œuvre d’une grande collection suisse de Winterthur, exceptionnellement prêtés au musée Marmottan-Monet.
Rendez-vous. 2, rue louis Boilly. 11€+entrée (20 pers)
Sur inscription : 0143070969, confirmée par l’envoi du règlement.
Samedi 31 octobre après midi
15h splendeur baroque de l’hôtel de Lauzun (1660), plafonds peints et lambris dorés.
Le plus beau décor du grand-siècle dans une demeure parisienne .Histoire de Lauzun et de la grande-Mademoiselle, de Baudelaire et du club des Haschischins.
Rendez-vous. 17 quai d’Anjou. 11€+entrée. (15 personnes maximum) .Sur inscription au 0143070969
Lundi 9 novembre
15h45 (visite à 16h) exposition « Florence, splendeur des portraits a la cour des Médicis ». Au musée Jacquemart-andré. Bronzino, Pontormo : le 16e siècle florentin.
Prêts exceptionnels des musées florentins : palais Pitti, musée des offices…
En savoir plus :
http://www.musee-jacquemart-andre.com/fr/evenements/florence-portraits-cour-medicis
Rendez-vous. 158 boul. Haussmann.11€+entrée.
Quelques places sur inscription. Au 0143070969, confirmée par l’envoi du règlement.
Vendredi 13 novembre
14h30 (Rendez-vous. à 14h15) le Chanteau d’Anet, chef-d’œuvre de Philibert de l’orme (1550).Joyau de l’architecture de la Renaissance.
Chapelle du château, appartements meublés. Puis chapelle funéraire de Diane de Poitiers, et tombeau de la favorite d’Henri II.
15€+entrée.
Quelques places, sur inscription au 0143070969, confirmée par l’envoi du règlement.
Jeudi 19 novembre
14h30 le château d’Asnières et ses récentes restaurations.
Quelques places. Rendez-vous sur inscription au 0143070969. 11€+entrée
24 heures à GRUISSAN en AUDE , par JP Franssens
FLASH sur une ETAPE en pays CATHARE !
Merci Jean-Pierre pour ce superbe reportage qui nous donne envie de visiter ce village. Cet été vous qui circulez dans la région, près de Narbonne, un crochet s'impose.
De retour d'une escapade avec notre petit studio roulant. Déconnectés, instants ou nos pas ne sont guidés que par le temps-météo. Le lieu et l'envie et ou nos points de chute ne sont décidés que quelques heures auparavant.
De ce fait, pas de rendez-vous précis ce qui nous donne l'effet d'une relative liberté. La seule date fixée étant celle du retour. Cette soirée là....nous sommes dans le secteur de la côte languedocienne...vers le retour!
Plusieurs possibilités d'accueil sont notifiés sur nos catalogues de la fédération camping-caristes à Gruissan ….Sortie 37 sur l'A9, le hazard a fait que cette sortie est celle notifiée par Christian Vérant, que je salue, lors de son article sur Narbonne.
Nous trouvons un emplacement au Camping Barberousse près du Cercle Nautique Barberousse et son port qui jouxte le village au pied de la butte de la tour Barberousse quelque peu ruinée.
GRUISSAN et sa Tour du XIIIème siècle
La montée de 35 mètres afin de découvrir le panorama à 360°. Là nous voyons bien la circulade du XIème siècle mais aussi l'extension depuis les année 70-80 (du XXème) de cette bourgade, devenue un site de vacances et Tourisme, principale station balnéaire de l'Aude.
Le château est du début XIème, ainsi que les cabanes des pêcheurs.. Il est fortifié, à la fois pour accueillir les habitants en cas d'invasions et surveiller la côte contre les barbaresques. Au Moyen Age et Renaissance le château est agencé et renforcé par les archevêques de Narbonne, le dernier étant Arthur Richard Dillon. Ensuite le château a donc été principalement militaire et la tour souvent une prison. Après diverses luttes, le château est abandonné, le village dévasté et Richelieu ordonne sa démolition. Les pierres ont servi à la construction de maisons du village et autres édifices dont la cathédrale St Just de Narbonne.
Seule la TOUR Barberousse qui a été construite en 1247 par Guillaume de Broa est restée debout et domine le littoral.
GRUISSAN et le nom de Barberousse; il est un qualificatif populaire dont l'origine serait liée à Khizir Khayr ad-Dîn Barbe Rousse , Maître de la flotte ottomane qui, au XVéme siècle écumait et terrorisait tout ce qui flottait et de plus traquait les ports.
GRUISSAN a connu Gaspard Dot corsaire et pirate dit « Barberoussette » qui, probablement après quelques « exploits » qui auraient pu impressionner la population est devenu Barberousse.
Ce nom est reste gravé dans la pierre du village.
GRUISSAN et le nom de Barberousse; il est un qualificatif populaire dont l'origine serait liée à Khizir Khayr ad-Dîn Barbe Rousse , Maître de la flotte ottomane qui, au XVéme siècle écumait et terrorisait tout ce qui flottait et de plus traquait les ports.
GRUISSAN a connu Gaspard Dot corsaire et pirate dit « Barberoussette » qui, probablement après quelques « exploits » qui auraient pu impressionner la population est devenu Barberousse. Ce nom est reste gravé dans la pierre du village.
En ce tout début du mois de mai, le village semble bien vivre, Tous les commerces sont ouverts, les rues sont piétonnières au sein de ce village ancien. Il y a une brocante sous les arcades de la Mairie et un marché sur la place du port. Promenade dans les rues anciennes de la circulade.
La conception et la construction circulaire serait due à une famille locale-d'après l'Histoire- fin XI ème début XII ème. Un château central, un cordeau et un tracé d'une succession de cercles. C'est simple et ça se nomme CIRCULADE terme officiel actuel.
Allons « circuler y' a tout à voir ».
GRUISSAN et son église au pied de la Tour a pour nom « Notre Dame de l'Assomption ».
Ses deux cloches se sont mises à tinter. A cet appel, je suis entré, Ce lieu a été édifié au XIIIème siècle, Tout d'abord fortifiée...les meurtrières d'origine ont été élargies afin de laisser pénétrer la lumière. Sa construction est en pierre de l'île de Sainte Lucie proche du lieu, mais aussi avec les pierres du château.
Le sanctuaire, remanié sous Louis-Philippe ; Six colonnes du Baldaquin en marbre rose de Caunes Minervois et une statue en bois polychrome, l'Assomption de Marie.
Une chapelle du XIXème consacrée à Marie en lieu et place de l'ancienne porte d'entrée. Au centre, une vierge et l'enfant entourée de St Joseph et de St Dominique, les 3 statues en bois.
Enfin , le lieu des baptêmes et des confessions.
GRUISSAN et sa plage aux chalets fréquemment remis en question, voir démolition mais finalement conservés....Là fut tourné 37°2 le matin film de JJ Beineix sorti en 1986 et primé 8 fois,
GRUISSAN et sa pétanque club hissée championne de l'Aude en doublette masculine.
GRUISSAN dont la vigne bénéficie de l'appellation « vins de pays des coteaux du littoral audois ». Vins rouges, blancs et rosés produits par les viticulteurs gruissanais dont un célèbre : Pierre Richard, le comédien, possède sur l'île St Martin une propriété « La cave de Pierre, domaine Bel Evêque ».
GRUISSAN et l'or blanc. La production du sel et fleur de sel reste conservée sur l'étang de l'Ayrolle appelé « Le Grau de la Vieille Nouvelle (Nova Vela=Nouez les voiles) » et l'île St Martin, Il y a aussi production d'huile d'olive et miel de romarin. Dans une moindre mesure il y a toujours de la pêche et de l’ostréiculture,
GRUISSAN c'est aussi ses ports de loisirs, les activités nautiques les locations saisonnières.
Et voici ce que nous aurions pu apprécier avec du temps ; A découvrir
GRUISSAN et l'Antiquité. Actuellement 2500m2 de fouilles. Il vient d'être découvert un vaste établissement littoral Gallo-Romain. Gruissan c'est « Grau » en occitan-estuaire ou chenal.
C'était avant ; l'estuaire de l'Aude se déversait dans les 4 étangs de Gruissan et servait ainsi d'entrée de port de Narbonne au transit notifié comme important.....avant son ensablement. D'où les fouilles.
GRUISSAN et « Notre Dame des Auzils », sur le site élevé de la Clape par des moines en 1080, son nom est donné en 1223, puis de nouvelles constructions, l'actuelle de 1635. Auzils du nom latin Auzel- aide ou secours- lien avec Notre Dame et lieu de repérage pour les marins gruissanais.
Sur le chemin il a « le jardin de l'ermite »ou l'ermite guidait et accueillait le passant et au- dessus 26 tombes alignées appelées « cénotaphes » (sans corps) et dressées en hommage aux marins disparus.
Il y a bien entendu tout les étangs, ports, îles et les plages qui se tendent jusqu'à Narbonne-plage.
Là, c'était avant........... et un tribunal.....une ancre...et le tout peint sur le mur d'en face...En haut, est représenté « Notre Dame d'Auzils »,
Le PAYS CATHARE , les Corbières, le Minervois que de belles incursions et excursions à prévoir.
En ce tout début du mois de mai, le village semble bien vivre, Tous les commerces sont ouverts, les rues sont piétonnières au sein de ce village ancien. Il y a une brocante sous les arcades de la Mairie et un marché sur la place du port. Promenade dans les rues anciennes de la circulade.
La conception et la construction circulaire serait due à une famille locale-d'après l'Histoire- fin XI ème début XII ème. Un château central, un cordeau et un tracé d'une succession de cercles. C'est simple et ça se nomme CIRCULADE terme officiel actuel.
Allons « circuler y' a tout à voir ».
GRUISSAN et son église au pied de la Tour a pour nom « Notre Dame de l'Assomption ».
Ses deux cloches se sont mises à tinter. A cet appel, je suis entré, Ce lieu a été édifié au XIIIème siècle, Tout d'abord fortifiée, ses meurtrières d'origine ont été élargies afin de laisser pénétrer la lumière. Sa construction est en pierre de l'île de Sainte Lucie proche du lieu, mais aussi avec les pierres du château.
Le sanctuaire, remanié sous Louis-Philippe ; Six colonnes du Baldaquin en marbre rose de Caunes Minervois et une statue en bois polychrome, l'Assomption de Marie.
Une chapelle du XIXème consacrée à Marie en lieu et place de l'ancienne porte d'entrée. Au centre, une vierge et l'enfant entourée de St Joseph et de St Dominique, les 3 statues en bois.
Enfin, le lieu des baptêmes et des confessions.
GRUISSAN dont la vigne bénéficie de l'appellation « vins de pays des coteaux du littoral audois ». Vins rouges, blancs et rosés produits par les viticulteurs gruissanais dont un célèbre : Pierre Richard, le comédien, possède sur l'île St Martin une propriété « La cave de Pierre, domaine Bel Evêque ».
GRUISSAN et l'or blanc. La production du sel et fleur de sel reste conservée sur l'étang de l'Ayrolle appelé « Le Grau de la Vieille Nouvelle (Nova Vela=Nouez les voiles) » et l'île St Martin, Il y a aussi production d'huile d'olive et miel de romarin. Dans une moindre mesure il y a toujours de la pêche et de l’ostréiculture,
GRUISSAN : c'est aussi ses ports de loisirs, les activités nautiques les locations saisonnières.
Et voici ce que nous aurions pu apprécier avec du temps ....A découvrir
GRUISSAN et l'Antiquité. Actuellement 2500m2 de fouilles. Il vient d'être découvert un vaste établissement littoral Gallo-Romain. Gruissan c'est « Grau » en occitan-estuaire ou chenal.
C'était avant ; l'estuaire de l'Aude se déversait dans les 4 étangs de Gruissan et servait ainsi d'entrée de port de Narbonne au transit notifié comme important.....avant son ensablement. D'où les fouilles.
GRUISSAN et « Notre Dame des Auzils », sur le site élevé de la Clape par des moines en 1080, son nom est donné en 1223, puis de nouvelles constructions, l'actuelle de 1635. Auzils du nom latin Auzel- aide ou secours- lien avec Notre Dame et lieu de repérage pour les marins gruissanais.
Sur le chemin il a « le jardin de l'ermite »ou l'ermite guidait et accueillait le passant et au- dessus 26 tombes alignées appelées « cénotaphes » (sans corps) et dressées en hommage aux marins disparus.
Il y a bien entendu tout les étangs, ports, îles et les plages qui se tendent jusqu'à Narbonne-plage.
Là, c'était avant...........
et un tribunal.....une ancre...
et le tout peint sur le mur d'en face...En haut, est représenté « Notre Dame d'Auzils »,
Mémoire du BHV : exercices Incendie par Alain Dégranges
Alain Dégranges a eu l’occasion de nous raconter quelques anecdotes du BHV. Voici à nouveau une page « Mémoire » : L’exercice Incendie. (dans les années 1970)
Comme dans toutes les grandes entreprises et les grandes surfaces, nous avions régulièrement des exercices d’incendie qui se déroulaient le plus souvent avant l’ouverture du magasin. Nous arrivions un peu plus tôt. Chaque membre du personnel avait un chemin d’évacuation à connaître ou un rôle à jouer pour diriger la clientèle, vers les sorties disponibles. Ces jours là, l’un des accès au magasin était supposé en feu et devait être proscrit.
Au cours de ces exercices, mais dans la journée, nous montions sur le toit par petit groupe, par sous rayon ou par service, pour apprendre à maitriser les flammes à l’aide d’extincteurs, à éteindre par étouffement une bassine d’huile en feu ou, comment éteindre de l’essence ou d’autres produits inflammables. Ce qu’il faut faire ou ne pas faire…
J’ai souvenir d’avoir participé à l’un de ces exercices où l’on devait évacuer depuis le toit du magasin, côté Verrerie en fixant sur un cadre métallique, solidaire du toit, un long tuyau de tissus qui descendait jusque sur le trottoir.
On y entrait par un Sas en toile également et l’on devait s’asseoir au bord du tube de tissus en y introduisant les jambes ; après quoi, il suffisait de faire le geste de se lever pour glisser dans le tube en position verticale.
Auparavant chacun des volontaires avaient été briefé et nous avions appris que pour freiner notre descente, il fallait simplement écarter les genoux et les coudes. Je me suis donc à mon tour assis au bord du toit dans le Sas et suis descendu en contrôlant ma chute jusque devant la porte par laquelle j’entrais tous les matins. Ce fut une expérience intéressante que je n’ai jamais eu l’occasion de renouveler.
Merci à Alain Dégranges et à Jean-Baptiste G, pour ses photos et son commentaire ci-dessous qui permettent le souvenir aux anciens et la découverte d'une époque ....pour les personnes arrivées après cette période.
"Ici se trouvait autre fois les anneaux pour installer la chaussette d'évacuation.
Cette chaussette servait à évacuer les personnes des étages. Ces personnes arrivaient au dessus de la marquise.
Comme les normes ont changé, ce type d'évacuation est interdite de nos jours. C'est pourquoi après avoir effectué un ravalement de la façade les anneaux ont été retirés. Un ancien pompier toujours de service m'a raconté, il se souvient très bien de cela, car il participait à cette exercice en ce temps là. Malheureusement, il n'existe plus de photo de cette période." JBG
Une nouvelle Cathédrale à Créteil, par Cécile Pierard de Maujouy
Bonjour Cécile,
Nous avons entendu parler de la nouvelle Cathédrale de Créteil. Peux-tu nous en dire un mot ?
Certains nous diront que la Cathédrale se redéploye… Pour moi, c’est plutôt une nouvelle Cathédrale.
Vous êtes sans doute venus à Créteil sans la voir. C’était une Cathédrale moderne, peu visible, implantée dans une … ville multiculturelle, multi confessionnelle : synagogues, églises catholiques, mosquées, temples protestants etc. . Ne cherchez pas à retrouver une cathédrale… à la silhouette bien connue comme celle de Paris, Chartres ou Laon dont Christine vous a parlé sur ce blog.
Ici, notre diocèse est tout jeune puisqu’il date de 1966, lorsque les nouveaux départements d’Ile de France furent créés et que Créteil devint la préfecture du Val de Marne… (1,342 millions d’habitants).
Pour agrandir et repenser la Cathédrale, le cabinet « Architecture-Studio » a conçu une forme particulière de 2 coques en bois, en lamellé-collé, qui se rejoignent comme les mains en prière. Les 2 coques sont reliées par un vitrail.
Elle sera inaugurée le 20 septembre, en présence de toutes les autorités civiles et religieuses, avec, comme il se doit, une œuvre musicale nouvelle : un « Te Deum » de Richard Dubugnon, créé pour l’occasion dans l’esprit de la Cathédrale (avec orchestre et choristes ).
Tout se veut résolument contemporain. Le clocher, l’intérieur en mezzanine avec ses gradins.
Photos de la Cathédrale par Cécile
Des sculptures originales!
Nous avons pu découvrir par la presse que sur le parvis va être installée une sculpture du « Christ accueillant » de Benoit Mercier, prix Pèlerin du Patrimoine 2014.
Dans le chœur est déjà installée la statue en bronze de Marie de l’Apocalypse de Françoise Bissara-Fréreau .
(Peintre et sculpteur, née au Caire et d’origine Grecque, membre élu de l’Académie des Arts du Dessin de Florence, section sculpture, et de la Royal British Society of Sculptors, Londres.) Cette artiste est à découvrir, je citerai… un passage d’une interview : L’Art est un combat pour protéger la vie car « chaque être humain est une source de richesse qui doit être protégée » (Saint Bernard).
La reconstruction de cette Cathédrale a pour but de la rendre « + visible, + vaste, + lumineuse, + accueillante. » nous dit Michel Santier, Evêque de Créteil.
La première messe paroissiale devrait être célébrée le 12 juillet ; pendant les travaux une cathédrale éphémère avait été installée sous une tente, sur un parking voisin.
Merci Cécile pour cette information culturelle.
Que ceux qui passeront à Créteil, n’hésite pas à aller la voir et nous envoyer des photos de l’intérieur.
Marciac, ma ville, Capitale du Jazz par Jean Bourlon
Au cœur du Gers, au sud-ouest d’Auch, à côté de Mirande, une jolie petite ville retient toute notre attention, c’est celle où habite Jean Bourlon qui se nomme Marciac.
Jean nous en parle : J’adore mon village, Marcianais par ma mère et parisien par mon père…lorsque je me promène dans Marciac et ses environs, je dis : Merci mon Dieu pour ces racines gasconnes.
Marciac est une ville Bastide mais cette cité historique déboutée de sa position historique à la fin de la guerre de Cent-ans est aujourd’hui une merveilleuse ville d’où s’élancent des remparts l’été des folles et heureuses notes de musique de son festival de Jazz.
Vous ne le saviez pas ? Et bien, c’est ici qu’il faut venir pour appréciez le Jazz. Les Marcianais en sont si fiers !
De la fin juillet à la mi-août, en matinée, l’après-midi, jusqu’au soir, Vous entendrez des orchestres étonnants. Ici la Louisiane rencontre Cuba, pour embraser le jazz plus moderne ou contemporain.
Ce sont de grands virtuoses, Saxo : Kenny Garret, piano…des Chanteuses comme Virginie Teychene ou Lisa Simone (fille de Nina), (je vous laisse découvrir sur internet le programme.)Ils sont là pour vous faire vivre des moments exceptionnels avec des tendances pour tous.
Je crois que je commence à vous faire aimer Marciac.
A l’année c’est un village tranquille, un peu plus de 1200 habitants, mais l’été 2014 nous avons accueilli 225 000 visiteurs au Festival de Jazz !
Vous ne serez pas déçu, si vous passé en période plus calme. La Bastide de Marciac remonte à 1298.
Photo : Place de l’Hôtel de ville: à g: maison des abbés de La Caze Dieu (fondateurs) au centre: maison du Roi (Philippe Le Bel , fondateur)...aujourd’hui Mairie, à droite: Office de tourisme
L’abbé de la puissante abbaye de la Case Dieu, le comte de Pardiac et le roi de France Philippe IV le Bel y conclurent un acte de paréage.
Une charte des coutumes fut avalisée par le roi en 1300, réglementant par une cinquantaine d’articles la vie de la commune, dont l’existence d’un marché une fois par semaine qui subsiste encore.
Caractéristiques :
Le plan de la Bastide est un plan en damier de plus de 600 m sur plus de 400m, ovalisé aux extrémités. Une grande place entourée d’arcades appelées : « Garlandes » (Guirlandes). C’est la plus grande place du Sud-ouest, (des 350 bastides), ainsi pouvait se tenir le Padoüen : le marché à Bestiaux. C’est sur cette place que se tient le festival de Jazz.
Le 1er étage des couverts qui ceinturent la place sur ces quatre faces décrit mon ami historien est soutenu par 85 piliers, les uns en pierre de taille et les autres en bois. Ces arcades constituaient un espace de vente avec étal pour les commerçants.
Marciac est une ville très marquée par le courant religieux. Vous y verrez encore certaines églises : Saint Pierre du XVIIème siècle, Notre-Dame de style gothique, deux couvents, quatre hôpitaux ou Hospices qui accueillaient les pèlerins de Saint-Jacques de Compostelle, deux clochers dont un de 87 m. Vous serez ravis de vous promener dans ses huit rues principales, bien larges et d’époque ! Vous aurez plaisir à découvrir le chemin de ronde. Bien sûr, une marque de notre région : les arènes rénovées en 1900 sont le théâtre de courses landaises.
Je ne vous en dis pas plus… il faut voir !
J’adresse à mes anciens collègues mon amical souvenir.
(Sources : de mon ami Historien Maurice Serres qui a en plus contribué aux photos de cet article et le livre J.d’Arnouin : le fabuleux destin de Marciac)
J’en connais dans ce réseau qui adore le Jazz…
Notez bien ce lieu et si vous ne pouvez pas cet été, prévoyez d’y passer à un autre moment!
Nos amis plus historiens pourront contacter Jean pour en savoir plus.
Merci Jean de nous faire vivre un aussi beau coin de France !