Il se passe toujours quelque chose de grand …à Montpellier
Souvenons nous : Joan Baez et cette citation
«L’action est l’antidote du désespoir.»
Née en janvier 1941 aux USA, 68 ans aujourd’hui.
Joan Baez est une passionnée du militantisme, de la
non-violence et de la défense des droits de l’homme. Joan s'est toujours impliquée dans des grandes causes : lutte contre la ségrégation raciale, pacifisme pendant la guerre du Vietnam,
défense des femmes. Elle se montre contre l'apartheid et a aussi soutenu les opprimés de Bosnie.
Pendant les années 60, Joan devient leader de la scène Folk. Elle est surtout connue pour son Hit "Diamond and Rust" et sa longue relation avec Bob Dylan.
Joan Baez est chanteuse et
compositrice de Folk, Pop et Rock essentiellement. Les thèmes de ses chansons reprennent l’actualité et les thèmes cités ci-dessus.
Elle joue de la guitare du piano et de l’ukulélé dès sa plus jeune enfance.
Merci à François pour nous avoir relater l'article
ci-dessous
Dans les Jardins du Peyrou…
Les jardins royaux n’avaient jamais vu cela, et pourtant des concerts, il y en a eu quelques-uns ces derniers temps. Mais de cette ampleur, jamais.
Sur cette Grand-Place qui domine Montpellier ou prône Louis XIV à cheval ; près de 25000 personnes se sont agglutinées pour ce concert de clôtures « des internationales de la guitare » ; et pour cause, la ville avait organisé une soirée en invitant gratuitement la population et demandé à JOAN BAEZ d’en être la vedette.
Alors pour ceux, dont la mémoire ferait défaut, il y a quarante ans, du 15 au 18 Août 1969 ; ce fut l’apothéose du mouvement hippie. À l’époque, ils rêvaient d’être 50 000 personnes, ils furent 500 000, certains disent 1 million !
Le programme : 1er jour – Richie Havens et son célèbre « freedom » puis Ravi Hankar et une fille aux longs cheveux et à la voie cristalline : Joan Baez.
Le lendemain – Santana, Janis Joplin, The Who…
Le surlendemain – Joe Cocker, TenYears, Johnny Winter, Crosby, Jimmy Hendrix… ça décoiffait, tout ce monde la !!!, n’est ce pas les soixante huit sur le tard ???
Alors, ce samedi, pas étonnant que ceux qui avaient loupés : Woodstock en 1969, la Fête de l’Humanité en 1975 à la Courneuve (et oui, Joan Baez y était) n’allaient pour rien au monde la manquer à Montpellier.
Une foule intense pour accueillir, dans un véritable recueillement, une artiste immense qui n’a rien perdu de son talent, de ses engagements.
Le beau temps avait joué les prolongations, 20° à 10 heures du soir, des milliers d’étoiles au dessus de nos têtes, une sonorisation remarquable et une communion avec l’artiste et ses trois accompagnateurs dont son fils (percussionniste) David Hurris.Tout était réuni pour que la soirée fût somptueuse et elle le fût.
Pour les plus jeunes, on vient voir la légende : « Susan , Farewel, Blowin ’ in the wind, « here’s to you Nicolas and Bart » ….pour les moins jeunes, on vient se prendre un bon bain de nostalgie, vibrer le temps d’une soirée avec celle qui est restée la conscience inoxydable d’une forme de désobéissance :Gandhi, le Vietnam, Martin Luther King, Le Chili, Nelson Mandela…Une foule calme, pas une bousculade, pleine de respects, pas un incident ; Joan Baez n’a plus ces cheveux longs, sa voix à perdu un peu dans les aigus mais devant une telle assemblée elle lâche « ma voie est un peu plus basse, dit elle, mais je n’ai jamais été aussi heureuse, j’ai passé ici une journée et une soirée magnifique ». Après deux rappels ou elle fera chanter trois de ses tubes, elle nous quittera comme une très grande professionnelle et il y a une chose qui n’a pas du tout perdu de sa superbe, c’est bien sa façon de jouer de la guitare et ses doigts ne tremblent pas
Source : La gazette de Montpellier (article et photos)
Joan et son fils David Harris
Des fêtes de la Toussaint en passant par Halloween
Dans son poème Monique Lahoste, nous expliquait qu’elle n’aimait pas l’automne. En effet ce mois de novembre commence :
- le 1 er novembre par la Toussaint
- le 9 novembre, la célébration de la chute du mur de Berlin et enfin
- le 11 novembre : l’Armistice
Même,si elle commence par la fête de tous les saints, cette période marque l’automne, ses couleurs et les feuilles qui tombent et elle nous rappelle le souvenir.
Congés de la Toussaint : La fête de la Toussaint ?
La Toussaint est la fête de tous les saints, connus et inconnus.
Cette fête a été instituée par l'Église en 835 pour répondre aux persécutions, on a d'abord fait une fête de tous les martyrs qui s'est étendue plus tard à tous les saints.
Cette fête rassemble bon nombre de pratiquants Catholiques qui viennent prier pour leurs morts. Ce n'est pas l'objectif de la fête de la Toussaint, mais c’est l'occasion pour eux de prendre conscience du sens de la vie humaine qui se poursuit au delà de la vie terrestre.
La fête de la Toussaint témoigne de l'espérance chrétienne devant la mort.
Un peu d’histoire…
Au Moyen âge, pour résister à la fête païenne, « Samain » (voir plus bas) l'Église instaura à cette même date une fête chrétienne. Elle demanda à Charlemagne d'instituer une fête de tous les saints le 1er novembre, substituant ainsi les saints aux esprits des morts.
En 835 sur l'ordre de Louis le Pieux, fils de Charlemagne, la fête de la Toussaint, qui existait déjà à Rome, fut instituée en France.
Et, peu à peu, toutes les Églises occidentales adoptèrent cette date de la fête de la Toussaint.
En 1580 la Toussaint devient une grande fête chrétienne, mais le pape Pie X fit de cette célébration une "fête d'obligation", c'est à dire que le chrétien doit aller à la messe même, si ce n’est pas un dimanche.
La Toussaint est la fête de tous les saints qu’ils soient connus ou anonymes
La fête des défunts se célèbre le 2 novembre, et pourtant les visites au Cimetière ont lieu le 1er novembre jour de la Toussaint, car dans la plus part des pays, comme la France, le 2 novembre n'est pas un jour férié.
Beaucoup pensent donc que le 1er novembre est le jour de la commémoraison des défunts. C’est pourquoi ils profitent de la Toussaint, pour aller au cimetière se recueillir et déposer des fleurs de toutes les couleurs qui éclairent ces lieux plein de souvenirs.
On choisit souvent les chrysanthèmes, (plantes venues du Japon) car ils sont signes d'immortalité
De la fête de Samain à Halloween :
Au 8éme siècle, des moines irlandais qui évangélisaient la Gaule furent confrontés à la fête païenne Samain qui était aussi la fête des morts. D’origine celtique : « Samhain » («affaiblissement" ou "fin de l'été) était célébré la nuit du 31 octobre au 1er novembre, c’était la nouvelle année qui marquait le début de l'hiver. Samain marquait la communication entre les vivants et les morts.
Ainsi la légende raconte que les esprits des défunts pouvaient revenir chez eux et que les vivants devaient ainsi ouvrir leurs portes, risquant aussi l’intrusion d’esprits maléfiques.
La fête d’Halloween est l'héritière de la célébration de "Samhain", célébrée il y a plus de 2.500 ans chez les Celtes et les Gaulois et qui était la plus importante de leurs festivités.
Le mot est un nom anglais qui est la contraction de : All Hallows-even qui signifie littéralement la veille de la Toussaint.
A la fin du 19eme siècle, aux USA elle devint une grande fête avec des déguisements et décorations, tournant autour des têtes de morts, fantômes, squelettes, sorcières. Les enfants s’amusèrent à se déguiser en sorcières ou en fantômes frappant aux portes et en revendiquant des bonbons sous menace de malédiction en cas de refus.
C’est entre 1990 et 1997 que quelques grands acteurs de la distribution
décidèrent de développer ces festivités en France. Cette fête est très appréciée des enfants. Ils jouent à faire peur à ceux qu'ils rencontrent. Les masques et le déguisement ont pour fonction de faire peur aux esprits. Les principaux symboles d'Halloween sont les citrouilles, les squelettes, les fantômes
et le diable. Le symbole des citrouilles symbolisent les âmes errantes chassées à la fois du ciel et de l'enfer
A noter : Les orthodoxes célèbrent la Toussaint le premier dimanche après la Pentecôte
Les protestants ne célèbrent pas la fête de la Toussaint, car ils ne vénèrent pas les saints. Ils ne prient pas pour les défunts. Cependant beaucoup de protestants vont entretenir les tombes de leur famille ce jour là.
Des nouvelles de notre ami Guy
Voici déjà un moment que nous souhaitions vous donner des nouvelles de Guy
Lannëc, le Breton de St Cast.
Souvenez-vous, nous avons publié un article le 19 juin dernier, où Guy conseiller municipal était très motivé par ce tour de France à la voile.
Mais le temps de l'été 2009 en Bretagne n'a pas été au beau fixe et je laisse Guy vous en parler:
Le but était de créer un évènement pour l'inauguration du nouveau port, cela a été un succès car tout était prêt en temps et en
heure.
Pour la régate, cela a
été raté faute du temps (pluie) et manque de vent total, les deux régates ont été annulées.
Par contre, sur les môles ont eu lieu différentes manifestations très réussies, le soir Alain
Chamfort a pu chanter sa romance, un feu d'artifice très réussi a été lancé pour clore la manifestation.
J'ai pu prendre quelques photos du bateau officiel où il
y avait : le préfet, le pdt du Conseil général, les responsables : communauté de commune, Pays de Dinan, le Maire de St Cast et ses élus, Président de la CCI de St Brieuc, etc ....bref du
beau monde !...
Comme nous savons que bon nombre de membres du réseau sont intéressés par l'histoire de la Bretagne, peux-tu nous raconter, Guy, ce qui a été célébré à St Cast , il y a un an, ou l'autre
face cachée de St Cast le Guildo!
En effet, nous avons fêté le 150éme
anniversaire
de LA BATAILLE de St
CAST
Le 11 Septembre 1758, issue d’un épisode des tumultueuses relations guerrières entre la France et l’Angleterre qui durent depuis le moyen âge. L’enjeu n’est plus, comme dans le passé, la Normandie, l’Anjou ou l’Aquitaine, mais le sort des vastes possessions françaises, de l’Amérique du Nord et de l’Inde que les Anglais convoitent.
Le 03 Septembre 1758 les guetteurs du Cap Fréhel voient défiler devant eux une armada d’une bonne centaine de voiles anglaises qui se dirigent vers St Malo, ils donnent l’alerte Les canons du Fort la Latte se mettent à tonner et les gardes côtes se mobilisent.
Le 08 Septembre, une centaine de volontaires commandés par Rioust des Villaudrains arrêtent au gué du Guildo les troupes anglaises, la bataille dure toute une nuit, ils réussirent à repousser les anglais, grâce à la pugnacité des habitants de la région laissant à l’armée du Duc d’Aiguillon le temps d’arriver sur les lieux.
Le 11 Septembre, le Duc d’Aiguillon, gouverneur de Bretagne met en place son artillerie (insuffisante) et ses troupes sur la ligne haute de St Cast et en bas sur la grande plage
L’affrontement fût bref commencé à 10h00 le 11Septembre, tout était terminé à 2h00 de
l’après midi. Combat violent et meurtrier : 149 français furent tués dont 7 officiers, et 179 blessés. Les pertes anglaises furent beaucoup plus
importantes : 700 tués et 400 prisonniers.
La bataille de St Cast eut un grand retentissement dans toute la France. " Elle enthousiasma le peuple français beaucoup plus qu’une affaire de si peu de
conséquence ne l’aurait du ", dit le rapport anglais.
Un « Te Deum « d’action de grâces fut célébré à Notre-Dame de Paris en présence des corps constitués (ce que nous appelons maintenant !)
Au mois d’Octobre 1758 on tira un feu d’artifice devant l’Hôtel de Ville de Paris
Soit face au BHV que nous connaissons si
bien!
La victoire de St Cast n’a pas mis fin à la guerre,
mais elle appartient à notre patrimoine au même titre que nos églises, nos chapelles, nos manoirs, nos falaises et nos sentiers du
littoral.
Guy Laennëc
Bravo pour cette
histoire très intéressante, Guy.
Comme quoi il faut mieux être Breton que Grand-Breton!
Soirée du 21 octobre: Christine Douchet et Bernard Palleau vous remercient
Plus de 90 personnes se sont retrouvées, ce mercredi 21 octobre à la cafétéria du BHV, il nous a manqué malheureusement quelques personnes malades, grippées ou ayant eu un empêchement important.
Le Buffet était très réussi grâce aux 3 responsables
de la Cafétéria BHV.
Ce sujet et les photos seront traitées dans le prochain bulletin trimestriel
Je vais quand même citer, quelques phrases que vous avez exprimées :
« Ce fut une soirée Formidable,
Ce fut une belle soirée…. inoubliable….Géniale !
Ce fut une soirée très sympathique, chargée d’émotions…
Quel plaisir à se retrouver, à se revoir…avec des promesses de se rencontrer plus vite !
Excellente initiative à renouveler ! »
Vous me dites tous : « … Merci…. Bravo !.... »
Permettez-moi de vous retournez ce compliment, car cette soirée ne pouvait exister sans votre attachement au réseau.
« Merci donc d’être venus nombreux, merci à notre ambassadeur Sud-Est François Paris de nous avoir rejoint, merci de ne pas oublier dans votre cœur, ceux qui ne sont pas venus ! Ils ne pourront pas connaître la joie que vous avez ressentie. Bravo à toutes et tous ».
Christine.
Je laisse la parole à notre ambassadeur de Paris : Bernard Palleau.
« Usant de mon titre d’ambassadeur, je voudrais ici remercier tous ceux qui ont bien voulu donner un peu de leur temps pour se retrouver, venant parfois de loin, hier 21 octobre à la cafeteria ; et aussi féliciter Christine Douchet d’avoir eu la pugnacité d’organiser cette réunion fort sympathique.
Je voudrais aussi ajouter, qu’outre le plaisir de se
revoir dont parle Christine, j’ai ressenti pour ma part durant ces quelques heures, ce fort sentiment d’appartenance qui, en définitive, a su résister à l’horloge du temps, du passé et qui nous
réunit toujours : surtout, préservons-le et… à la prochaine réunion ! »
Comme promis, est ajouté
le petit discours de la soirée:
Mes chers collègues et amis,
Je veux vous dire ma joie d’être avec vous ce soir.
Joie d’être ici à la Cafétéria, en ce lieu central de Paris : le BHV, dont tous ici se rappellent , pour ne garder… que les bons souvenirs !
Je vous remercie de votre présence.
Certains m’ont demandé : pourquoi avoir choisi cette date ?
Si nous tenons compte de l’étalement des congés de juin à
septembre, des périodes influentes dans le respect des religions, Chrétiennes, Juives ou Musulmanes, en évitant les vacances scolaires ou festives de fin d’année, les mois à risque de neige ou de
verglas…. Et sachant qu’à partir de mars, bon nombre de retraités repartent vers le soleil ! Il n’y a pas beaucoup de dates possibles !...
Je veux vous dire ma joie d’être entourée de vous tous, Membres du réseau Bazar, sans souci de hiérarchie.
Ce soir, je suis venue vous dire ma sérénité et ma détermination à continuer ce réseau social, que je préfère nommer réseau HUMANISTE, de plus de 500 membres,
avec notre équipe d’ambassadeurs :
-Maddy Verdon, région Grand-Ouest
-Michel Bindault, région Normandie jusqu’à l’Est
-François Paris, région Sud-Est.
-Christian Trouvay, région Sud -Ouest
-et sur la région Parisienne : Christiane Goret, Bernard Palleau,
mais, il nous manque encore de l’aide sur Paris…
Nous remercions tous ceux qui nous aident à alimenter ce blog.
Nous souhaitons que les contacts entre les divers membres se multiplient, qu’aucun ancien du BHV ayant connu des épreuves ou fragilisés, ne soit dans la solitude ou la désespérance.
Mon optimisme, je le trouve en vous voyant, Vous Membres du rezo-bazar si nombreux ce soir. Par votre présence, vous êtes venus témoigner de la sincérité de notre réseau créé, il y a un an et demi.
Toute l’équipe des fédérateurs vous remercient et vous souhaitent une bonne soirée. Christine Douchet le 21/10/2009
Complément de l’article De Bernard sur les visites de Paris.
Lors de la soirée du 21 octobre,
vous avez sollicité Bernard
au sujet des propositions de visites sur Paris.
Il vous répond:
"Pour tous ceux qui m’ont dit être
intéressé par les visites que j’ai proposées, mais avoir des problèmes de dates : aucune difficulté, nous organiserons des visites à la demande, il suffit de me téléphoner et nous trouverons
les dates qui conviennent à chacun. D’autant plus, que dans les mois à venir, beaucoup d’autres thèmes peuvent être abordés (histoire du meuble, décoration sacrée dans le bois, l’île Saint-Louis,
la Révolution et la Conciergerie, les fontaines de paris, les ponts de paris, guide du Paris fluvial et maritime, etc…). »
Merci Bernard
Annette nous fait découvrir le Marquenterre!
Plaine maritime de Picardie, dont la côte, ourlée de dunes, est jalonnée de célèbres stations balnéaires : Le Crotoy, Berck, Le Touquet. Cette région attire les pêcheurs et les chasseurs.
Aller dans le Marquenterre en passant par RUE qui fut un port de mer au Moyen-âge et une place forte jusqu’au XVIIème siècle. RUE est la capitale du Marquenterre. La chapelle du Saint-Esprit d’art gothique flamboyant du XVème siècle est d’une finesse exceptionnelle. Alors après avoir vu le beffroi de la ville prenez la direction de la Manche au nord de la réserve naturelle (3000 ha) de la Baie de Somme afin de découvrir ce lieu magique consacré à la découverte de la nature. Son parc ornithologique, site de nidification ou de passages d'oiseaux migrateurs, accueille quelques milliers de visiteurs chaque année.
Profitez de passer un week-end ou des
congés en Baie de Somme . Notre amie Annette Rénosi, qui a fait sa carrière à l’informatique et a travaillé sur les grands projets qui ont bouleversé le BHV nous en témoigne, ci-après.
La carte que j'ai reçue d'Annette cet été
Le parc du Marquenterre
Le parc du Marquenterre dont l’origine du nom signifie «
la mer qui rentre dans la terre» est une halte privilégiée entre Scandinavie et Mauritanie pour des milliers d’oiseaux. Le parc de 200 hectares, réserve naturelle de la baie de Somme, propose
trois parcours en fonction de vos envies ou possibilités de marche, une, deux ou quatre heures. Merveilleusement agencée la promenade permet de parcourir des prairies humides, des bosquets, des
dunes et des lagunes et tout du long, des abris de bois percés d’ouvertures vous livrent à leur insu, les oiseaux dans leur milieu naturel, sur les mares et les étangs.
Au cours de notre périple, grâce aux jumelles louées à
l’entrée et indispensables pour profiter pleinement de la visite, nous avons réussi à identifier au moins une dizaine de volatiles, des cigognes au nid avec leur petit, des aigrettes garzettes et
spatules, des avocettes, des cormorans, des cygnes blancs et noirs, des tadornes de Belon, des grues cendrées, des vanneaux huppés, maints canards et oies cendrées. Je n’avais jamais tant vu
d’oiseaux de races différentes en si peu de temps et surtout jamais vu autant de si gros oiseaux en vol comme les cigognes, les grues et hérons qui traversaient l’espace nonchalamment.
Au détour d’un chemin un groupe de chevaux superbes, des Henson, crinières au vent, robe caramel, se met à courir dans les hautes herbes alors que deux cigognes les rasent et se posent un peu
plus loin. Sur les plans d’eau, oies cendrées et fuligules alors que dans la vase errent des chevaliers sous l’œil éteint des cygnes sauvages à bec jaune et des cygnes tuberculés à bec rouge.
Spectacle final, une héronnière, un ensemble de nids dans les arbres, genre d’HLM pour volatiles. Les cigogneaux sautent sur place dans leur nid pour fortifier leurs ailes, alors que les petites
aigrettes sautent de branche en branche pour le même motif.
Quand une buse est passée au-dessus de la colonie, ce fût un beau tohu-bohu dans les branchages !
Si vous ajoutez à tous ces oiseaux, les papillons et nombreuses
variétés de libellules qui virevoltaient dans l’air odorant, vous comprendrez facilement que je me sois juré d’y revenir équipé d’une matériel photo de qualité. Les animaux ne sont pas les seuls
attraits de ce parc puisqu’on y voit aussi des plantes de toutes sortes comme l’orchidée des marais.
Une visite extraordinaire qui mérite d’être renouvelée,
car chaque saison ou heure de la journée, change radicalement le paysage et surtout la faune identifiable. Au printemps c’est la saison des amours, l’été on pense au retour et les petits
échassiers quittent l’Europe du Nord pour l’Afrique, en automne les migrations se poursuivent et en hiver canards et pluviers dorés se régalent de l’herbe devenue rase.
Enfin je connais la réponse à la question posée par Holden Caulfield, le héros de l’Attrape-Cœur, roman de J.D. Salinger : « Vous ne savez pas,
par hasard, où ils vont les canards, quand c’est tout gelé ? »
Nous vous remercions tous les deux pour cet article qui doit donner envie, à bien des familles du
réseau d'aller y faire un tour!
A découvrir aux congés de la Toussaint....
Rendez-vous Annette le21 au pot amical!
Le Causse du Blandas, habité depuis plus de 5000 ans
Dans la partie méridionale des Grands Causses où le climat reste méditerranéen, au sud du Massif Central et des Cévennes et aux confins du Gard et de l’Hérault, se situe le cirque de Navacelles, très connu des habitants du Languedoc Roussillon.
Vous pouvez y arrivez par le Causse du Blandas qui regorge de mégalithes, dolmens et menhirs…Messieurs et mesdames les Bretons du réseau … vous n’êtes pas les seuls !...
Nul ne peut rester insensible à la beauté de cette région et qui nous réserve à présent une fabuleuse découverte archéologique.
Merci
à François de nous en faire part.
Découverte d’une grotte habitée 3000 ans, avant J.C . Le site découvert dans le Gard (il
y a moins d’un mois) sur le causse de BLANDAS présente un intérêt majeur pour l’histoire de notre
civilisation.
« Ce sont les premiers Caussenards. Ils vivaient d’élevage et commençaient à cultiver des céréales, tout en étant toujours chasseurs-cueilleurs »
Quant Philippe Galant, un archéologue de la Drac, spécialiste du causse de Blandas près de Navacelles, évoque ces hommes du Néolithique devant les habitants du Blandas d’aujourd’hui, il dit plein de respect : « LES gens ».
Des gens de la Préhistoire, puisqu’on est là entre 3100 et 2900 avant JC qui vivaient là, en hameau de trois ou quatre familles.
« Un peu comme on
vivait ici, dans les années 1950 : dans des fermes isolées, de l élevage de moutons », poursuit Philippe qui a commencé à tirer les
premiers enseignements de la découverte.
L’entrée de cette galerie, mise à jour, était obstruée par un menhir
(Une stèle à la surface travaillée).elle est en grès, une pierre dont le plus proche gisement se trouve à MONTARDIER à 5 ou 6 km de là.
Elle a été transportée ici, puis sciemment réutilisée pour condamner l’accès à la cavité. Auparavant, elle était probablement au centre de l’habitat préhistorique dont on a trouvé des traces au sol.
La question se pose : pourquoi les hommes du Néolithiques ont ils, un jour renversé la stèle pour barrer le passage d’un long couloir menant à la grotte ?
« Sans doute ont-ils fuit, et ont-ils cherché à dissimuler toute trace de leur vie ici ». L’ironie veut qu’ainsi renversée, 13cm de cette stèle de 1m75 et pesant 540kg étaient à l’air libre.
Combien de personnes ont pu trébucher en 5000 ans ?
Il aura fallu toute l’intuition d’Aurélien Etienne (jeune spéléologue de 25 ans pour trouver la galerie de 80 mètres de long à forte pente, dont la hauteur de voûte atteint dix mètres à l’intérieur).
Au vu des vestiges
présents, le jeune homme, a interrompu son exploration pour en faire part aux archéologues de la « Drac ». L’ensemble de cette galerie, a
été aménagé par des constructions en pierres sèches. Dessus étaient posées des vases de stockage en céramique de 40 à 100 litres de contenance, destinés à recueillir l’eau, en goutte à goutte.
Ils sont brisés, mais d’énormes
tessons jonchent le sol, de même que de nombreux ossements d’une trentaine d’individus, parfois pris dans la calcite.
C’est une grotte sépulcrale, qui a aussi eu une vocation de citerne. C’est un site extrêmement bien organisé. Les archéologues restent perplexes quant à la signification de signes tracés sur les murs. Ils pensent avoir plusieurs décennies de travail devant eux, mais sont ravis d’être submergés !
SOURCE ARTICLE DU « MIDI LIBRE du 04 10 2009 « et du « MINISTERE DE LA CULTURE ».
François de Montpellier
Visites de Paris organisées par Bernard Palleau.
Provinciaux à Paris, Parisiens...
Ne manquez pas cette proposition!
« Comme je le mentionnais dans l’un des Bulletins de l’année dernière, je propose d’organiser quelques activités qui nous permettraient de nous retrouver. (J’avais évoqué : les sports, la reliure, la marqueterie, des visites de Paris et de certains musées)
Je propose aujourd’hui, avec l’aide de Christine ou Christiane Goret, pour l’organisation des rendez-vous.
-a) Une visite de Notre-Dame
-b) et, ou une évocation de Paris au Moyen-âge, dans les quelques rues situées entre la place Maubert et les quais.
Quelques renseignements :
1- Ces visites durent environ 1h15-1h30
a. Pour Notre-Dame, il ne s’agit pas d’une conférence de faculté, un peu d’histoire, un peu de construction, un peu de symbolique : L’essentiel se passe à l’extérieur
b. Pour ceux qui ne connaissent pas bien Paris et qui le souhaitent, un petit circuit permettant d’évoquer un peu de notre histoire du XVème au XVIIème siècle, à travers les maisons et les sites.
2- Je voudrais limiter le nombre de participants à 4 ou 5 maximum, mais bien sûr, ne pas limiter le nombre de visites.
3- Pour Notre Dame, éviter les: vendredi, samedi et dimanche pour inaccessibilité.
Je propose donc, sur octobre à 12h30 (Heures creuses):
- lundi 19
- mardi 20
- jeudi 22
Puis sur le mois de Novembre, à la même heure : 12h30:
- lundi 9
- mardi 10
- mercredi 11
- jeudi 12
Les dates ne sont que des propositions et peuvent être modifiées en fonction des participants et du temps.
N’hésitez pas à me contacter par le canal de votre choix,( Tel et courriel) si vous êtes intéressés.
A bientôt. » Bernard Palleau.
Merci à Bernard Palleau pour ces propositions très sympathiques et culturelles.
Je vous rappelle que vous trouverez les coordonnées de Bernard Palleau dans la liste envoyée le 20 septembre. Vous pouvez toujours appeler Christine D ou laisser un message avec votre nom en commentaire sous cet article et vous serez recontacté.
Prévoyez de former un petit groupe à l’avance avec des membres du réseau et ou leur conjoint pour arriver à 4 ou 5.
Quand Jeannine retrouve André!
André Poulichot et Maguy son épouse ont eu le plaisir de recevoir
Jeannine Picard cet
été.
André s’est fait un plaisir de nous envoyer quelques photos de leur rencontre en nous exprimant, la joie qu’ils ont eu à la recevoir à Grand Champ en
Bretagne.
J’ai interviewé Jeanine
« Toute une vie de lumière ? Avec votre éternel sourire !»
« Non, j’ai commencé comme caissière
avant d’évoluer et de devenir Cadre au rayon Eclairage; Messieurs Pautrot, Sallenave, Bouvet et Palleau y sont passés successivement comme
acheteur. »
Mais alors notre ami André, comment l’avez connu ?
« Quand j’étais caissière, André était
vendeur au rayon Sport et il faisait partie d’une excellente équipe de copains, nous déjeunions ensemble. Puis André est devenu Cadre et a évolué pour partir un jour comme sous directeur au BHV
de Garges. Nous sommes toujours restés en bons contacts. Nos deux couples avaient plaisir à se retrouver pour des week-ends ou des vacances.
Pour moi, c’est toujours formidable de les retrouver !»
André et Jeannine nous demande de transmettre leur meilleur souvenir aux membres du réseau.
Jeannine nous fera la surprise d’être à la réunion « rezo-bazar » du 21 octobre à la Cafétéria BHV et ce sera un plaisir pour tous !
Merci à tous les deux de nous avoir
communiqué une partie de vos bons moments.
A bientôt!.....