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Le blog du Réseau Bazar BHV

Une réclamation au B.H.V, dans les années 60.

21 Septembre 2013 , Rédigé par Les federateurs du reseau Bazar Publié dans #BHV d'hier

Nous sommes dans les années 1960…

Jean Delefosse a eu le plaisir de nous communiquer cette réclamation-client au sujet de sa baignoire. Notre client poète pragmatique est plein de talent…

Peu d’hommes, aujourd’hui, nous enverraient, sans perdre son sang-froid, sans injures, ni énervement et langage incendiant,  une réclamation mise en vers !

C’était le client d’hier !....

 

La Baignoire

 

Je vais vous raconter une histoire de fous

Qui cependant est vraie et digne de chez nous ;

Il s’agit de bidet, de plombier, de Bazar,

De baignoire à changer et de ses avatars.

 

Venons aux faits plutôt… Ils sont déconcertants,

Et je vous vois d’ici rire,  en les  écoutants.

 

Une  brave bourgeoise,  au nom de Callé,

S’en fut au BHV le bec enfariné

Choisir une baignoire aux fins de propreté

Pour remplacer la sienne à l’émail édenté.

 

Le plombier fut d’accord et le jour arrêté

On livre la baignoire en sa virginité

Après qu’elle  eut passé la nuit dans le salon,

En sa robe de paille et de raide carton.

 

Le matin du grand jour, dans la salle de bain

On arracha sa sœur d’un effort surhumain

Et l’on mit à sa place, à grands coups de marteau,

La nouvelle venue en son neigeux manteau.

Tout se passa fort bien, et la dame Callé,

Fut heureuse de voir le plombier s’en allé.

 

Le lendemain matin, le carreleur venu,

Travailla tout le jour à préparer le mur nu

Puis le soir arrivé, à l’instant des adieux,

Le carreleur ému n’en put croire ses yeux ;

La baignoire fêlée en forme d’une étoile

Ecartait sans pudeur le secret de son voile.

 

Dame Callé marrie au bout du téléphone

Avisa le Bazar et en devint aphone

Car chacun renvoyait la dame à son confrère,

Chacun ignorait tout et fuyait ventre à terre…

 

Cependant la musique accompagnait le temps

Que passait la patiente à cracher son tourment.

 

Enfin, tout s’arrangea… une voix forte aimable

Osa s’intituler, enfin la responsable.

On reprit la question, on choisit un matin

Pour conjurer le sort de cet affreux destin.

Dame Callé, revit au sein de son salon

Trôner une baignoire, en robe de carton.

 

Bon enfant, le plombier revint donc un matin

Réparer le délit d’un sacré coup de main…

Hélas, Hélas, Trois fois…Bien qu’il fut philosophe,

Il ne put éviter une autre catastrophe :

La baignoire n’avait pas la largeur requise :

Il repartit pantois à huit heures précises.

 

La dame de céans, suspendue à son fil,

Passa la matinée à cuire sur le gril…

La musique jouait entre chaque propos

Que le Bazar coupait pour aider son repos.

Les rayons défilaient au rythme fou des heures ;

Le Bazar déployait la gamme de ses leurres.

 

C’était l’hiver : Janvier saupoudrait ses frimas…

Février, mars, avril, glissaient à petits pas…

Toujours rien de nouveau, la baignoire restait

Sans autre compagnie qu’un stupide bidet.

 

Entre temps téléphone et musique alternaient :

La musique était douce et Callé patientait…

La voix se faisait tendre en venant du Bazar

Pour camoufler le temps d’un si fâcheux retard.

 

Enfin juillet choisi pour cette opération,

On livra la baignoire avec précaution,

Mais les livreurs ayant l’instinct de possession

Ne voulurent jamais la laisser dans le salon

Sans remporter sa sœur la première baignoire

Qui, sur le mur, collée faisait son purgatoire.

 

Alors Dame Callé, sans force et sans raison

S’affala sur la terre après la livraison.

Le silence se fit, et désormais vaincue

Dame Callé comprit qu’elle n’était plus qu’un cul !

 

Mais les livreurs soumis aux ordres du Bazar

Revinrent plusieurs jours après tout ce pétard,

Rapporter, l’engin blanc au milieu du salon.

Dame Callé tonna, je ne sais quel juron

Et la baignoire encore regagna le camion.

 

On n’entendit plus rien… ni plombier, ni Callé…

On pensait pour toujours le colis envolé.

Mais le Bazar écrivit une lettre de pleine de tendresse

Demandant le jour H… *Pour livrer la baignoire 

Continuant d’ignorer cette grotesque histoire.

(* Le client précise :

 avec mes excuses pour l’omission du B et du V …Baignoire Volante)

 

Il faut dans ces propos être impartial pourtant

Et ne pas oublier le dédommagement

Offert par le Bazar à Callé gentiment.

Pour tout son temps perdu, ses heures de chômage,

Le Bazar proposa un subtil arbitrage :

Cinq mille francs anciens pour la dédommager

De n’avoir pu dans l’eau doucement s’allonger.

Cinq mille francs d’aumône, après toutes ces peines

Ne donnaient aucun poids à cette offre inhumaine.

L’ascenseur arraché, les heures sans raison

Passées au téléphone pour la livraison…

Tout cela devenait grotesque et bien peu sage :

Le travail de Callé valait qu’on l’envisage !

…………………………..

Maintenant, c’est octobre qui verra peut-être

Dans le salon de Callé, la baignoire renaître…

Ne désespérons plus ! Ces neuf mois, justement,

Sont toujours adoptés pour un accouchement

Qu’aucun Docteur ne fait pour cinq mille vieux francs.

 

              MORALITE

 

Si vous avez besoin d’accoucher lentement,

Allez au BHV pour cinq mille anciens francs.

 

 

Merci Jean, de nous avoir fait participé à ce courrier. 

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Il était une fois l’Union Sportive du B.H.V (n° 3) d'Aimé Calandri

15 Septembre 2013 , Rédigé par Les federateurs du reseau Bazar Publié dans #BHV d'hier

 

Aimé CalandriAinsi que je l’ai écrit précédemment, l’Athlétisme et la gymnastique ont toujours constitué les disciplines de base de tous les clubs sportifs. L’U.S B.H.V n’échappe pas à cette règle en engageant ses sociétaires dans nombre d’épreuves officielles.

Michel MASSUN  (qui a écrit sur ce blog :La mécanographie le 24 02 2012)raconte : « A mon retour du service militaire, récemment entré au B.H.V, je me suis inscrit à l’U.S. Mes week-end étaient bien remplis : athlétisme le dimanche, tennis le lundi matin et football le lundi après-midi.

Coaché par PENARUN vendeur au rayon « ménage » nous avons remporté en 1954 le critérium corporatif  organisé par la Fédération Française d'Athlétisme au stade de la Marche à Vaucresson.

Il s’agissait d’un relai un peu particulier ; y participaient SIMON sur 800m, BOULOC sur 400m,  MASSUN sur 200m et XX sur 100m…un grand souvenir de ma carrière sportive !

Penarun Massun Simon Bouloc

Jacques BOULOC: Notre aventurier, (Ruée sur l'or en Guyane, fev 2011, sur ce blog) deviendra le plus performant d’entre nous : 8 fois international en équipe de France. Il deviendra ensuite marcheur de « grand fond » participant à 3 Strasbourg-Paris. Il remportera les 24 heures de Rouen en 1982 ! »

A cette époque, et pour 2 décennies environ la section fut dans les (bonnes) mains de Marcel BARS : ancien militaire il était un chef d’étage redouté à une époque où un bon de circulation était obligatoire pour se déplacer dans le magasin pendant les heures de travail ! L’homme « sectaire » dans sa vie privée était un animateur sportif infatigable.

Il était membre du bureau fédéral des dirigeants, spécialisé dans les organisations de cross-country. A ce titre il lui fut confié la mise sur pied du championnat régional de cross. Résident à Draveil il obtint l’accord des Eaux et Forêts pour que l’épreuve se déroule dans la forêt de Sénard et (comme je le ferai maintes et maintes fois) ,il sollicita le ban et l’arrière ban des bénévoles de l’U.S pour l’aider dans cette organisation : distribution des dossards, accès aux vestiaires, signalisation aux carrefours, etc…

Pour ouvrir la route, un motard était nécessaire et c’est au secrétaire général de l’U.S Henri de VAUGELAS que revint cette tâche.

Dès le coup de pistolet les meilleurs se portent en tête et un petit groupe se détache nettement avec DE VAUGELAS pétaradant à l’avant ! Tout va allegro jusqu’à une fourche où notre motard prend la mauvaise direction…plus de balises, plus de signaleurs…les coureurs font demi- tour et les premiers sont les derniers !!!

Henri de VAUGELAS, remonte les groupes et  reprend la tête de la course comme si de rien n’était…sauf qu’à l’arrivée les « victimes » l’ont cherché et il ne dut son salut qu’à la poignée des gaz de sa moto !!!

La période 1960/1980 ne fut pas pour autant qu’il m’en souvienne la plus féconde de notre association. Les sections d’un nombre réduit tiraient les crédits à elles. Les concessions d’installation faisaient amèrement défaut. Le tennis se pratiquait dans un club privé ce qui  en limitait l’accès, la piscine se trouvait dans un autre arrondissement.

Certains établissements s’en tiraient un peu mieux comme Ivry où une ou deux tables de tennis permettaient de jouer aux heures de table. Les « petites » sections comme le groupe artistique vivotaient.

US BHV 006

Image parue dans une lettre sur l'US BHV

C’est encore le cyclisme qui était le plus représentatif. Sous la houlette de Jean PIETERS, qui savait « comment s’y prendre » des équipes conquérantes se succédèrent sous le maillot vert et blanc. Elles furent d’abord emmenées par Jean CABART rouleur courageux ; puis pendant plusieurs années le duo MARCELAN/DILOARD domina aussi bien sur route que sur piste.

Enfin l’ère « corpo » se termina par la mainmise de 6 coursiers éclectiques  et complémentaires. Georges BORDAIS grimpeur « aérien » Jacques BOURGEAUD rouleur « surpuissant » Alain LE FLOCH, Jacques ROULLIER, Bernard RUSIN « performers » tout terrain et enfin Alain TEYCHENNE « redoutable » sprinter.

Leurs très, très nombreuses victoires faisaient souvent « sauter la banque » des primes en fin de saison.

Une époque s’achevait, d’autres aventures suivront que je vous raconterai bientôt

Aimé CALANDRI

Le clin d'oeil d'Aimé!...

Ci-dessous: Philippe Benadiner ... notre collègue et ambassadeur Ile de France... en pleine compétition!

Merci Aimé, pour tous ces souvenirs.

Bénadiner Ph US 1972 Blog


 

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Le Japon comme vous l'aimerez, par Sylviane Costenberg 6/6

4 Septembre 2013 , Rédigé par Les federateurs du reseau Bazar Publié dans #Voyages

Nous finirons notre périple par OSAKA, mais par mauvais temps !!

Découverte de la capitale du Kansai, c’est le château construit en 1586 qui façonna le destin d'OSAKA en encourageant les négociants japonais a venir s’y installer. .le château fortifié par Hideyoshi donne une idée de la puissance majestueuse de l’original, en effet il fut brûlé, puis frappé de foudre, et incendié de nouveau avant d’être reconstruit.

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Sous la pluie battante quelques pas dans la ville  

L’observatoire,  c est  une structure futuriste de 39 étages un vrai jardin flottant.

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Un centre commercial.

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 Difficile de vous faire partager les sentiments que nous avons eus.

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Non!...."au revoir" nous disent Lionel et Sylviane, car nous nous retrouverons dans quelques temps, pour un autre voyage.

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Merci à vous deux pour ce reportage merveilleux.

Certains y trouveront le voyage qu'ils avaient réver de réaliser, d'autres,  auront ici, de quoi préparer un superbe voyage.

N'oubliez pas de demander les renseignements dont vous auriez besoin à Sylviane... 


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