Avis aux amateurs d’Art....
Les artistes des Ateliers du Père Lachaise Associés proposent deux rendez-vous artistiques :
En avant-première : une manifestation aura lieu rive gauche
« D’une rive à l’autre » donnera un avant-goût aux Portes Ouvertes du mois de mai, offrant l’occasion aux artistes de l’Association de mêler et d’unir leurs créations.
Retenez les dates :
du 2 au 8 avril,
"Galerie de l'Europe" (55, rue de Seine - 75006 Paris
Métros : St Germain des Près, Mabillon, Odéon, St Michel)).
Cette Galerie encourage et soutient la création artistique contemporaine en organisant chaque année de nombreuses expositions personnelles et collectives.
Les artistes des Ateliers du Père Lachaise partagent leur art et leur passion à l'occasion de cette exposition collective à laquelle vont participer 39 artistes peintres, photographes, sculpteurs, plasticiens, graveurs, céramistes... jeunes ou reconnus,
Vernissage le mardi 3 avril à partir de 18 h en présence des artistes.
Enfin, comme l’an dernier début mai :
« Portes ouvertes aux Ateliers du Père Lachaise »
Du samedi 5 au mardi 8 mai 2012 de 14:00 à 20:00:
Tél : 06 11 20 77 06 apla@hotmail.fr
Site internet : www.apla.fr
Ce collectif d'artistes : peintres, sculpteurs, graveurs, photographes plasticiens, un encolleur de rouleur de papier travaillent dans ce quartier agréable, très « village » du cimetière du Père-Lachaise, entre le boulevard de Charonne et la Nation. Ce sera un parcours « découverte » dans les 12éme et du 20éme arrondissement de Paris, afin de découvrir leurs ateliers et leurs créations.
Quelques sites pour vous donner une idée
- Alain GUILLON, peintre-plasticien
http://Alainguillon.jimdo.com
- Anju CHAUDHURI, peintre - graveur.
www.anju-chaudhuri.com
- Bobby CAMUS, rouleur de papier
www.bobbycamus.com
- Sophie LANNIER, peinture, sculpture, installation
http.//lanniersophie.jimdo.com
- Denise EISLER, sculpture métal
www.deniseeisler.com
- PAYRAM, photographe
www.payram.net
- LI SUNTTA, peintre-plasticien
http://picasaweb.google.com/lisuntta
- Olivier PHILIPPONNEAU, gravure sur bois
www.philipponneau.com
- Christine GENDRE-BERGERE, gravure en taille-douce
www.cgb-gravure.com
- Michelle BOUCARD, gravure-monotype
www.boucard-gravure.odexpo.com
- Muriel PUNTI, peinture, mosaïque
www.murielpunti.book.fr
- Martine HAAS, sculpteur
terredeburkina.jimdo.com
- Pascale LOUIS, peintre
http://pascalelouis.free.fr
et d'autres encore!.....
Mémoires du BHV : de TECHNICA à INSTALLATION-SERVICE par Aimé Calandri
Encore une étape à se souvenir ou à découvrir! Heuresement Aimé nous partage encore une page de l'Histoire du BHV
Dès que le B.H.V devint à proprement parler un « Bazar » les rayons de bricolage en firent – jusqu’à un passé récent- le leader dans cette spécialité.
Un complément à cette activité apparu rapidement nécessaire : « l’équipement de la maison » comme on dit aujourd’hui.
Dans ce but, en 1929 une société filiale fut créée : TECHNICA composée de plusieurs ateliers. Elle comprenait : menuiserie, serrurerie, maçonnerie, plomberie pour l’équipement et l’entretien du magasin….ateliers de fabrication : literie, tapisserie, horlogerie, encadrement et enfin un atelier « décoration-installations ».
Au lendemain de la guerre, la partie décoration fut abandonnée et l’installation s’orienta vers la plomberie et le chauffage central. Les besoins étaient immenses et les marchandises rares (j’y reviendrai).
J’intégrais TECHNICA en Avril 1952 comme commis de bureau : mes modestes études commerciales facilitèrent mon démarrage en ce qui concerne le chiffrage des devis, la facturation, la tenue des stocks etc..
Parallèlement à mes années de lycée, mon Père ouvrier du bâtiment, me sollicitait les W.E. pour l’aider dans ses travaux. Avec lui, j’ai acquis des notions de plomberie, de carrelage, etc…Je n’étais guère enthousiaste à l’époque, mais cet apprentissage me fut très utile par la suite …
Je devins rapidement commis de ville en « plomberie-sanitaire ». Je garde un souvenir heureux de cette époque où tous les parisiens rêvaient de se doucher !!!
Cette activité se poursuivit pendant une quinzaine d’année environ.
Adossé au B.H.V, Technica possédait de grands atouts et lui rendait de grands services. Les atouts étaient la trésorerie importante pour une entreprise somme toute petite -20 ouvriers de chantiers et 6 administratifs- mais, le magasin avait grand besoin de sa filiale.
A cette époque la commercialisation du matériel de chauffage central par les deux seuls fabricants : Idéal Standard et Chappée se faisait exclusivement par le biais des entreprises du bâtiment et Technica en était une !
Par un ou deux tours de passe- passe, chaudières et radiateurs se retrouvaient au rayon chauffage du B.H.V.qui était alors le seul et unique revendeur sur la place de Paris !!!
Après diverses tribulations au niveau de l’encadrement, je fus nommé chef de service en 1963 à Technica qui était alors installé rue des Archives avec un somptueux magasin d’exposition et un accès « magasinage » côté square Ste Croix de la Bretonnerie . Ce magasin était en quelque sorte la vitrine «luxe » du rayon salle de bains qui était plus « discount ».
Dans le même temps les rayons recevaient de plus en plus de demandes pour des petits travaux de branchements et de poses diverses que Technica ne pouvait assumer à des prix compétitifs compte tenu de sa structure.
Un essai fut alors fait avec un ou deux artisans extérieurs pour effectuer une partie des interventions.
Les 2 formules n’étant pas gérables conjointement, je proposais à la direction d’orienter l’ensemble de l’activité vers un pool d’artisans sélectionnés et contrôlés par nos soins.
En 1969, nous quittions la rue des Archives , avec il faut le dire un gros pincement de cœur, pour devenir « Installations Service » avec un bureau d’accueil au 3ème étage du magasin.
Ce fut dans un premier temps un cagibi au rayon salle de bains puis un local un peu mieux au FLFC et enfin des bureaux très accueillants au 3ème étage en face de l’escalator.
Si, l’idée de départ était bonne, (Elle a d’ailleurs été reprise par la suite par toutes les grandes enseignes ) sa gestion était , il faut le dire, quelque peu incertaine au départ.
Le système mis en place consistait à présenter aux acheteurs de matériels les artisans qui en assureraient l’installation sous notre contrôle et avec notre garantie et ce n’était pas gagné d’avance !
Aidé par Pierre Dethouy, contremaître de chantier et d’une secrétaire, le démarrage pour faire face aux demandes se fit avec 5 artisans, essentiellement plombiers et électriciens.
Deux ans plus tard nous étions en lien avec soixante artisans; plombiers, chauffagistes, serruriers, maçons, carreleurs, menuisiers–poseurs, peintres, poseurs d’accessoires et de revêtements de sols, storistes, antennistes…qui travaillaient à notre demande et sous notre contrôle !!!
Aujourd’hui , la formule perdure sous le label : « Travaux à domicile », les équipes se sont renouvelées certes, l’informatique a suppléé au téléphone mais ce service offert aux clients existe toujours.
L’avoir créé et mis en fonctionnement reste un de mes meilleurs souvenirs (avec le cyclisme bien entendu) des quarante années passées au B.H.V.
Aimé CALANDRI
Dans les échos Philippe Houzé répond sur Monoprix, Cofinoga, BHV
Les échos 20/03 | Philippe Bertrand
à lire dans la rubrique Lu dans la presse à gauche sur le Blog, ou cliquez ci-dessous Thèmes développés:
http://www.rezo-bazar.com/pages/2012-03-20-philippe-houze-repond-7099990.html
- Monoprix contribue à environ 40% du résultat opérationnel courant du groupe Galeries Lafayette. Où en est le contentieux qui vous oppose à Casino sur le devenir de votre participation de 50% ? Des discussions sont-elles en cours ?
- Comment expliquez-vous la différence de valorisation entre les 700 millions proposés par Casino et vos 1,95 milliard d'euros ?
- Que va-t-il se passer maintenant ?
- Si, finalement, vous cédez votre part dans Monoprix, que ferez-vous des fonds que vous récolterez : racheter les parts du groupe Galeries Lafayette détenues par d'autres membres de votre famille, racheter le Printemps... ?
- Globalement, quel regard portez-vous sur l'activité de votre groupe pour l'année 2011 ?
- Le magasin du boulevard Haussmann, à Paris, a-t-il tenu le rythme de l'année 2010 qui avait été exceptionnelle avec des ventes en hausse de 24% ? Et comment se sont comportés les magasins de province ?
- Vous avez annoncé la fermeture de deux BHV, à Montlhéry, dans l'Essonne, et à Saint-Genis-Laval, dans la banlieue de Lyon. Quel sera l'avenir de cette enseigne ?
- Cofinoga, la société de crédit à la consommation que vous codétenez avec BNP Paribas, a perdu 174 millions en 2011. Quelles sont vos perspectives pour cette filiale ?
PROPOS RECUEILLIS PAR PHILIPPE BERTRAND
2012 03 20 Et si on élevait des poules à la maison?
- Paru dans Maison Magazine de Mars-Avril 2012 - Publié le 20/03/2012
Même dans un petit espace, on peut oser un poulailler personnel: c'est devenu une vraie tendance en ville.
Le dernier chic quand on a un peu d'espace, c'est d'élever des poules. Pour les œufs bien sûr, mais aussi pour en faire collection. Jardineries et fêtes des plantes les mettent à l'honneur.
À Paris, le BHV a demandé à la ferme d'Écancourt d'installer un poulailler sur son toit (du 4 au 28 avril).
Et le château de La Bourdaisière se lance dans l'élevage de poules de collection : inauguration le 8 avril pour la Fête des plantes. Quant à la jardinerie Botanic, ses rayons proposent poulaillers, aliments et quelques spécimens de gallinacées.
Alors, on se lance ? Sans doute, mais pas avant une petite mise au point. Élever des poules, c'est plus compliqué que de faire pousser des tomates cerises. Il faut un poulailler assez grand pour être nettoyé facilement (gare aux terribles odeurs de fientes !). Il doit être posé sur un terrain sec (les poules ont horreur de l'humidité !), encore mieux sur une chape en béton. Sachez qu'il faut prévoir pour chaque poule un demi-mètre carré dans le poulailler et, à l'extérieur, 10 à 20 m2 pour qu'elle circule à son aise. Vous devrez lui fournir 130 g de grains par jour, des insectes et des vers, des pâtées et autres vitamines. Moyennant quoi, vous devriez pouvoir récolter des œufs sitôt pondus !
2012 03 20 Croissance de 4% aux GL en 2011
Le nouvel Oservateur Créé le 20-03-2012 Pascale Denis, édité par Matthieu Protard
PARIS (Reuters) -
Le groupe Galeries Lafayette a vu ses ventes progresser de 4% en 2011 et son résultat opérationnel courant augmenter de 4,8%, malgré un contexte devenu très difficile pour la consommation en France au second semestre.
Le groupe, en conflit ouvert avec Casino sur la valorisation de Monoprix, leur filiale commune, a fait état de ventes au détail de 5,58 milliards d'euros, pour un chiffre d'affaires consolidé (excluant les ventes des stands en concession) de 4,96 milliards d'euros, en hausse de 0,7%.
La progression des ventes s'explique essentiellement par la performance du grand magasin du boulevard Haussmann, à Paris, dont le chiffre d'affaires a grimpé de 14,3% grâce aux flux touristiques, et par la progression des ventes de Monoprix, qui ont augmenté de 3,2%.
A l'inverse, la baisse des ventes s'est poursuivie pour le BHV. Le groupe ne précise pas le montant des ventes de l'enseigne en difficulté depuis plusieurs années.
"Dans un environnement globalement difficile en 2011 (...) l'activité a bien résisté", souligne Philippe Houzé, président du directoire du groupe Galeries Lafayette.
Le groupe se dit "confiant" pour 2012, malgré les incertitudes entourant l'évolution des marchés, et précise qu'à la fin février, les ventes de l'enseigne Galeries Lafayette étaient en hausse de 8,4% en données comparables et celles de Monoprix en progression de 6,2%.
Les Galeries Lafayette et le groupe Casino ont mis sur la place publique leur désaccord sur la valorisation de l'enseigne de centre- ville, qui a pris la tournure d'un bras de fer juridico-financier.
La bataille s'annonce âpre et longue pour la pépite Monoprix. Car la chaîne de distribution de centre-ville est totalement atypique dans le paysage français.
Avec une marge opérationnelle courante de 7,2%, elle constitue de loin l'actif le plus rentable de Casino en France, où la rentabilité du groupe était de 3,9% en 2010, et caracole loin devant ses concurrents.
Le résultat opérationnel 2011 du groupe Galeries Lafayette progresse de 4,8% à 372 millions d'euros, pour une marge de 7,5% (contre 7,2% en 2010) tandis que le résultat net hors éléments exceptionnels reste stable à 210 millions d'euros.
Plombé par des provisions et des dépréciations d'actifs de 153 millions d'euros sur Cofinoga, filiale de crédit à la consommation détenue à parité avec BNP Paribas et hautement fragilisée par la crise, le résultat net part du groupe chute à 43 millions d'euros (contre 380 millions d'euros un an auparavant, intégrant 205 millions d'euros de plus-values de cession).
2012 03 20 Philippe Houzé répond
Lu dans Les échos 20/03 | Philippe Bertrand
Philippe Houzé (Galeries Lafayette) : «Sur Monoprix, il n'y a pas à négocier»
Dans une interview aux « Echos », le président du directoire du groupe Galeries Lafayette revient notamment sur le contentieux qui l'oppose à Casino à propos de Monoprix. Il souhaite une stricte application des accords conclus.
Monoprix contribue à environ 40% du résultat opérationnel courant du groupe Galeries Lafayette. Où en est le contentieux qui vous oppose à Casino sur le devenir de votre participation de 50% ? Des discussions sont-elles en cours ?
Il n'y a pas à négocier. Nous souhaitons la stricte application de nos accords. Début 2011, j'ai demandé à Casino de proroger nos accords de gouvernance. Monsieur Naouri [le PDG de Casino, NDLR] n'a proposé qu'une prolongation d'un an ce qui était inacceptable pour nous. Nous avons alors demandé l'évaluation de l'entreprise afin d'avoir des bases de réflexion pour une éventuelle vente de notre participation. Casino a dès lors multiplié les manoeuvres pour empêcher l'expertise prévue par la banque JP Morgan. Le conseil a estimé que cela perturberait la bonne gestion de l'entreprise que de changer de présidence après trente années de continuité, en plein milieu d'une querelle d'actionnaires.
Comment expliquez-vous la différence de valorisation entre les 700 millions proposés par Casino et vos 1,95 milliard d'euros ?
Notre valorisation repose sur les projections d'activité 2012-2014 établies comme chaque année par le comité exécutif de Monoprix, présentées à chacun des actionnaires et approuvées par eux sans objections. Contrairement à ce qui a été dit, nous avons accepté que JP Morgan accède au management pour réaliser son évaluation, même si cela n'était nullement prévu au protocole. Casino souhaite apparemment prendre le contrôle total de Monoprix. A son initiative, il lui faudrait notamment, payer la prime de 21% prévue pour son option d'achat, ce qui ne semble pas être son intention. A la nôtre, une procédure claire est prévue dans un protocole dont nous souhaitons simplement l'application. Nous, nous sommes indifféremment vendeurs ou acheteurs à un prix d'équilibre, que nous situons à la moyenne des évaluations, soit 1,35 milliard. Si monsieur Naouri estime que 50% de Monoprix ne valent que 700 millions environ, comme il l'a répété récemment, il devrait trouver que ce prix est une très belle opportunité pour les actionnaires de son groupe. S'il veut nous cantonner à la position de vendeur, nous revenons naturellement à notre évaluation initiale de 1,95 milliard et nous nous en remettons volontiers aux travaux de la banque JP Morgan pour l'évaluation finale.
Que va-t-il se passer maintenant ?
Nous avons assigné Casino pour l'obliger à respecter ses engagements dans le cadre du processus d'évaluation. Il y aura dans les semaines à venir une série d'auditions. Pour sa part, Casino a assigné les membres du conseil de Monoprix au sujet de la prorogation de mon mandat de président de Monoprix. Nous verrons comment prospèrent ces assignations. En l'état, nous avons le temps devant nous. Quant à mon mandat chez Monoprix, je vous confirme qu'il peut encore être prolongé jusqu'à 4 ans.
Si, finalement, vous cédez votre part dans Monoprix, que ferez-vous des fonds que vous récolterez : racheter les parts du groupe Galeries Lafayette détenues par d'autres membres de votre famille, racheter le Printemps... ?
Tout d'abord, il faut savoir que les trois filles de madame Moulin, la petite-fille du fondateur, sont très soudées et toutes très impliquées dans la vie du groupe. Pour ce qui est du Printemps, le sujet n'est pas d'actualité et il ne nous semble pas que son propriétaire ait annoncé sa mise en vente. Pour notre part, nous avons de nombreux projets ambitieux. Nous voulons investir dans la modernisation de nos magasins, dans notre croissance internationale et dans le développement de nos ventes par Internet. L'exemple de nos homologues américains montre en effet que les sites des grands magasins peuvent être forts et rentables, mêmes s'ils ne cassent pas les prix comme la plupart des « pure players » du e-commerce, sur la rentabilité actuelle desquels on peut s'interroger. Les Galeries Lafayette sont à la fois une marque et la maison des marques, dans ses magasins et sur Internet. Notre foi dans le potentiel du groupe et notre ambition pour lui nous poussent à bâtir avec confiance notre futur : pour les trois années à venir, nous prévoyons d'investir 850 millions d'euros, autofinancés, dont 240 millions pour Monoprix à hauteur de notre part. Voilà qui montre bien notre engagement en faveur de cette belle enseigne.
Globalement, quel regard portez-vous sur l'activité de votre groupe pour l'année 2011 ?
L'année a été contrastée, avec un premier semestre porteur et un clair fléchissement de la consommation au second. Au total, nous avons néanmoins bien résisté, et nos ventes comme notre résultat opérationnel sont en progression. On assiste partout à une redistribution des cartes, avec la montée en puissance de l'offre Internet « discountée », à côté de la tendance à la spécialisation des enseignes. Dans ce contexte général, c'est le textile dit « accessible » qui est le plus attaqué, ce qui peut avoir un impact dans la grande distribution. Monoprix résiste bien et les grands magasins Galeries Lafayette, avec une offre mode et haut de gamme, fondée sur des marques reconnues, sont toujours des lieux attractifs pour nos différentes clientèles.
Le magasin du boulevard Haussmann, à Paris, a-t-il tenu le rythme de l'année 2010 qui avait été exceptionnelle avec des ventes en hausse de 24% ? Et comment se sont comportés les magasins de province ?
Haussmann a de nouveau été tiré par la clientèle des touristes étrangers et notamment chinois. L'activité a progressé de 14%. En Province, les ventes sont en moyenne légèrement positives. La croissance a, en vérité, été proportionnelle à la taille des villes. Les magasins de petite taille dans les petites villes (soit une petite dizaine sur 55), subissent une concurrence très vive. De ce point de vue, nous menons à Toulon un test très prometteur. Nous avons transformé nos 2.500 mètres carrés généralistes en un magasin spécialisé dédié à l'univers de la femme (mode, accessoires, beauté) et nous enregistrons une progression de 15% depuis le début de l'année. Nous pouvons envisager de généraliser ce nouveau concept, plus adapté aux nouvelles attentes de nos clients de petites villes de province.
Vous avez annoncé la fermeture de deux BHV, à Montlhéry, dans l'Essonne, et à Saint-Genis-Laval, dans la banlieue de Lyon. Quel sera l'avenir de cette enseigne ?
Le BHV est en mutation. Les petits magasins souffrent de la concurrence des spécialistes du bricolage et sont assez déficitaires. En revanche, le navire-amiral de la rue de Rivoli [à Paris, NLDR] reste bénéficiaire. Mais si le BHV est encore un peu en retard dans la transformation que nous avons opérée dans toutes nos enseignes, Rivoli fait aujourd'hui l'objet d'une réflexion très approfondie pour adapter son offre à son environnement, la clientèle du Marais, et lui trouver une vocation porteuse. Nous sommes sur le point de lancer une refonte importante centrée sur la mode et la décoration de la maison. C'est un investissement de plusieurs dizaines de millions d'euros. Les travaux s'achèveront en 2015 mais dès cette année, nous prévoyons une forte hausse du résultat. Je vous rassure, le mythique sous-sol dédié au bricolage a été rénové il y a deux ans et fait partie intégrante du nouveau concept. Nous fêterons cette année les 100 ans des Galeries Lafayette Haussmann et les 80 ans de Monoprix. L'histoire de notre groupe est celle de l'adaptation et de la rénovation constantes de l'offre de nos enseignes. Le BHV est aujourd'hui la seule à n'avoir pas réalisé ce parcours. Il va rapidement rattraper le chemin.
Cofinoga, la société de crédit à la consommation que vous codétenez avec BNP Paribas, a perdu 174 millions en 2011. Quelles sont vos perspectives pour cette filiale ?
Cofinoga a été affecté en 2011 avant tout par la nouvelle réglementation sur le crédit revolving dans un contexte global détérioré pour les ménages. Pour adapter l'exploitation à cette donne durablement nouvelle, la société a dû engager un plan social portant sur plus de 400 suppressions de postes. Ce plan a malheureusement un impact particulièrement sensible pour notre site de Mérignac compte-tenu de la nature de ce bassin d'emploi. BNP Paribas et nous-mêmes faisons les meilleurs efforts pour reclasser le personnel dans nos groupes. Laser a comptabilisé 544 millions de charges exceptionnelles, qui impactent les comptes des Galeries Lafayette pour 153 millions. Nous avons désormais donné tous les moyens à la partie française de Cofinoga de dégager un résultat positif, ce que nous pensons pouvoir atteindre en 2013. A l'international, nous gagnons de l'argent. Nous voulons relancer l'entreprise car le crédit à la consommation est un levier important de l'économie.
Photo : AFP
PROPOS RECUEILLIS PAR PHILIPPE BERTRAND
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Mémoires du BHV : Le jargon PRO par Antoine Eminian
En lisant le Bulletin de janvier que Christine a adressé, aux membres inscrits du réseau, une phrase a attiré mon attention et donné l’idée de ce petit article.
Quand l’un des nôtres, toujours en exercice, annonce qu’il est désormais installé au « 44GL », Christine – dans le rôle du Béotien - lui demande à juste titre de préciser à quoi correspond ce terme qui s’avère désigner le 44 de la rue de Châteaudun où siègent de nombreux services des Galeries Lafayette (et BHV depuis peu).
Cet emploi spontané d’un terme incongru pour toute personne extérieure à l’entreprise m’a rappelé qu’à une époque, j’avais été moi-même sensibilisé par le fait que nous utilisions au BHV de nombreux mots qui n’avaient aucun sens pour des auditeurs venant de l’extérieur ou de nouveaux employés et j’avais créé un petit dictionnaire pour les recenser.
Cette remarque s’applique bien entendu, non seulement pour le BHV mais pour toute société. On peut critiquer l’usage de ce langage abscons, mais c’est aussi cette langue qui fait la culture d’une entreprise.
La seule chose qui soit importante, c’est que chacun au sein de l’entreprise connaisse le sens des mots qui y sont usités pour éviter tout problème de communication.
Je vous propose maintenant un petit jeu. Nous sommes dans les années 80, un responsable de rayon à Rivoli s’adresse à ses secrétaires : « Caroline, il faudrait pointer les JA, vérifiez particulièrement les ORE et les RCA. Et Nathalie, si vous pouviez monter au septième chercher les ORO et les INTERFA que j’attends de l’informatique, ça m’arrangerait bien. Pendant ce temps je vais bosser sur mes TAVAUTOS et ensuite je verrai avec le PPP où en est mon problème avec mes CAP. Nathalie, si mes INTERFAS ne sont pas arrivés, voyez avec Antoine au BDN ! »
Le jeu consiste à se remémorer la signification des quelques mots ou acronymes en majuscules cités dans ce texte. Si vous ne savez plus, poster un « commentaire » et la réponse vous sera donnée par le même canal. J’ai mis de côté tous les mots venant de l’informatique (Vous souvenez-vous des VIP ?) car ce serait là, une autre langue encore !
Merci Antoine et c’est sans compter les abréviations lettres des rayons ! BD, BN, CD, CB, PB, SB, EC, FL-FC devenu GEM, ELD devenu PEM, QI, QIAM, OUMA, OUEL etc…
Non Antoine !... Le STI et non l’informatique !....
J’appelle de suite "AIDE" : "Allo Antoine ! Comment font-ils aujourd’hui ???"
Extrait d'une note d’octobre 2002 sur les JA, je vous laisse la découvrir pour le plaisir !
« Les stocks écritures sont calculés par les mouvements et valorisations passés dans les Journaux d’Achats des rayons….Afin d’en permettre la vérification par l’aval de Rivoli, une procédure unique d’archivage des factures, avoirs, ORE (non issu de VAO), OD, D.O et Crédit d’office, est mis en place à compter du 1er JA de novembre. Si un fournisseur souhaite un renseignement sur un DO passé, il suffit de récupérer en FF23 le numéro de facture concerné et de chercher en FF21 le numéro de Journal d’Achats dans lequel elle se trouve…. »..... A vos souhaits et à ne pas laisser entre toutes les mains!!!!!
Mémoires du BHV : Quand un client s’appelle Bazart !
Nous sommes en mars 1953, Un client Monsieur Bazart envoie ce courrier manuscrit au BHV. Merci à Nadine Pignol qui a eu la gentillesse de nous faire parvenir ces documents.
Monsieur le Directeur Général
Je m’excuse de vous déranger avec une lettre qui va vous paraître aussi bizarre qu’inattendue.
Depuis bien longtemps, je suis client du BHV et si, jeune homme, j’étais déjà acheteur, il en est encore de même actuellement alors que je suis père de famille…nombreuse.
Le nombre d’enfants me fait déjà bénéficier d’une remise de 5% sur tous les achats, mais aujourd’hui, je viens simplement vous demander l’augmentation de cette remise.
Vous allez trouver mon audace extraordinaire, bien sûr, mais c’est mon nom qui en est la cause. Avouez que tout le monde ne s’appelle pas Bazart et mon Dieu…entre cousins… D’autant plus qu’au moins dix fois par jour, quand il s’agit de donner mon nom par téléphone, et pour en faciliter la compréhension ou l’orthographe, c’est bien volontiers que j’ajoute « Comme de l’Hôtel de Ville » et cette publicité a toujours été gratuite.
J’ose espérer qu’une suite favorable sera donnée à ces quelques lignes, qui a coup sûr, vous auront fait sourire.
Avec mes remerciements.
Veuillez agréer, Monsieur le Directeur Général, mes distinguées salutations.
Signée Bazart
(L’adresse ne sera pas copiée, ici )
Le BHV fit la réponse suivante le 18 avril 1953
Cher client et Homonyme,
Votre lettre nous a vivement intéressés, et nous vous remercions pour la publicité gratuite que vous nous faîte chaque jour.
Votre requête devance nos intentions.
L’année prochaine, nous allons fêter notre centenaire et parmi les manifestations projetées (Ceci est très confidentiel), se trouvent, une fête, un congrès et des cadeaux offerts à tous les MM. Bazar, Delotel, Deville, dans oublier ceux dont les initiales sont B.H.V.
Nous vous prions donc de prendre encore patience quelque peu. Mais puisque vous avez eu la gentillesse de nous écrire, veuillez lors de votre prochain achat au BHV, vous présenter à nos services publicité. (Direction 5ème étage), où des facilités spéciales vous seront accordées pour votre achat.
Dans l’attente du plaisir de faire votre connaissance, nous vous prions de recevoir, Monsieur, l’assurance de nos sentiments les meilleurs.
Ce genre de courrier, plein d'humour n'existe plus de nos jours, la distribution a évolué, mais reconnaissez que c'est quand même bien sympathique!
26: Le BHV de sa naissance à nos jours : Conclusion
Difficile de conclure cette série d’articles, elle est une base, une chronologie!
(Nous reviendrons encore sur quelques articles de mémoires, réclamations clients et sur l'origine des Lillaz.)
A vous, de la faire évoluer en m’envoyant vos photos et compléments d’informations.
Nous les ajouterons avec plaisir. Il manque des sujets comme l'origine de Technica, l'UsBHV, le service Publicité, les anecdotes du service Import, et d'autres services encore...
Avec toutes ces fermetures… on serait tenté de chanter :
« Que reste t-il de nos amours ? »
Saint-Genis Laval, et Montlhéry le sursitaire, vont fermer en 2012.
Après le mois de juillet, seuls demeureront : Les BHV de Rivoli, Parly et les 2 Lyonnais : La Part-Dieu et Limonest,
Le temps passe ….
Il n’est pas facile de consigner tous nos souvenirs : Les joies des naissances de magasins et la tristesse portée comme un deuil de la fermeture d’un autre.
Dans les deux cas, nous avions de longues préparations, sur le terrain et aux Achats. Tous les services: Technique, Publicité, Marchandisage, Informatique, Contrôle de Gestion, Entrepôts, s'activaient pour que tout se passe au mieux.
Tout cela se faisait avec un bon esprit.
Quel souvenir, par exemple, lorsqu’à Nantes, après avoir assuré les finitions jusqu’à 3 h du matin, toute l’équipe était là, bon pied, bon œil à 8h, devant le magasin, pour son ouverture officielle!
Nul ne peut oublier son aventure professionnelle au BHV.
Lorsque je me retourne et que je regarde en arrière : je vois mes collègues qui ont travaillé dans la bonne humeur, la simplicité, l’esprit de camaraderie.
Chacun savait partager les joies et les peines de l’autre.
Il régnait dans cette entreprise quelque chose d’attachant, d’humain, peut être du à la confiance de nos dirigeants et à la liberté d’action que nous avions.
Aussi haut que pouvait être la fonction, le respect et la sollicitude pour les collègues étaient une valeur sûre.
Dans ce contexte, chacun travaillait comme si le morceau d’entreprise dont il s’occupait lui appartenait, les résultats étaient recherchés et les équipes soudées.
Chacun, dans cet immense jardin de connaissances, trouvait des idées, des produits extraordinaires ou audacieux, des astuces pour développer le chiffre avec habileté.
A certains moments, il fallait être plus que rusé ou futé !...
Nos concurrents et même nos fournisseurs nous ont souvent demandé :
« Mais comment faîtes-vous ? » ….
Les secrets sont restés bien gardés !...
Ils sont encore enfouis en chacun de nous!
Christine Douchet
C'est la fin de cet historique. Il est incomplet et vous pouvez encore nous aider. Je remercie tous ceux qui ont participé par leurs photos, articles et documents.
J'en profite pour finir sur une note de gaité grâce à ces miniatures que Georges Guyot nous a fait parvenir.
« Ces 3 camions sortis en tirage limité, étaient très recherchés par les collectionneurs, qui écrivaient de toute la France au BHV RIVOLI, au rayon jouets pour en avoir l'expédition, car nous en avions l'exclusivité. G.G. »
A suivre prochainement : anecdotes....réclamations etc...