Presse: Galeries Lafayette : ce « nouveau chic »
Cet article paru dans LSA est très interéssant, il m'a été communiqué par Martine P, que je remercie au passage.
Article LSA PUBLIÉ LE 16/09/2015 JEAN-NOËL CAUSSIL |
Le groupe Galeries Lafayette présente des ventes "stables" pour le premier semestre 2015, avec un magasin de Paris-Haussmann bien plus dynamique (+3,5%) que le réseau des 58 magasins de province (-0,5%). Surtout, Galeries Lafayette présente un nouveau logo, accompagnant une nouvelle signature, "Le Nouveau Chic", pour partir à la reconquête de la clientèle française... sans rien perdre de son attractivité vis-à-vis des touristes étrangers. Le tout en annonçant l'imminence, pour 2016, du chantier de rénovation du flagship parisien du boulevard Haussmann.
Les Galeries Lafayette présentent, en ce mois de septembre 2015, une nouvelle signature, accompagnée d'une nouvelle signature, baptisée "Le Nouveau Chic".
Le rez-de-chaussée du boulevard Haussmann ? Une bonne quinzaine d’années qu’il n’a pas été remodelé en profondeur. Le flagship des Galeries Lafayette Hommes ? Peu ou prou la même chose… Autant dire, dans les deux cas, une éternité quand on parle de commerce. Mais voilà que, l’année prochaine, cela va changer. "La rénovation de Haussmann sera notre grand chantier de 2016", avance Nicolas Houzé, directeur général des Galeries Lafayette.
Des travaux de modernisation prevus au magasin de Paris-Haussmann en 2016
Une annonce tout sauf anodine. Imaginez un peu les enjeux : Haussmann, c’est près de la moitié du chiffre d’affaires des Galeries – près de 1,8 milliard des 3,6 milliards de ventes de 2014. Haussmann, surtout, c’est le paquebot qui, année après année, tire la croissance du groupe. Ou plutôt, ces derniers temps, lui permet de rester au-dessus de la ligne de flottaison, en pouvant annoncer une "stabilité du chiffre" (voir par ailleurs)…
La nuance est d’importance : elle permet de mieux mesurer, encore, à quel point les Galeries vont devoir la jouer fine l’année prochaine. C’est que, on a beau tout faire pour l’éviter, de tels travaux d’envergure bouleversent forcément la clientèle… "Il ne sera pas question de fermeture, évidemment, explique Nicolas Houzé. Nous procèderons zones par zones, en veillant au maximum à ne rien changer au confort de nos clients."
Pour organiser cela au mieux, et créer des zones tampons "de délestage", les Galeries lorgnent ainsi un local du boulevard Haussmann, situé quelques dizaines mètres plus loin, aujourd’hui occupé par La Halle.
Reste à voir si les touristes, dont les dépenses représentent la moitié du chiffre du magasin parisien, feront le détour. Et pas que les touristes, d’ailleurs : les Parisiens aussi. On allait dire les Parisiens surtout…
Partir à la reconquête du public parisien
C’est que les Galeries, avec ce partage à 50/50 entre clientèle touristique et clientèle autochtone, sont arrivées à un équilibre qu’il ne faudrait peut-être plus trop voir bouger. "Les Français sont nos principaux clients, explique Guillaume Houzé, directeur de l’image et de la communication du groupe. Et notre enjeu est aussi de reconquérir ce public parisien."
"Reconquérir" ? Avec le préfixe "re-" qui laisse à penser qu’il y a là un problème, avec cette clientèle française ? Absolument, et c’est toujours délicat à poser. Pour dire les choses simplement : des études "qualis" prouvent aux Galeries Lafayette que les Parisiens émettent quelques réserves quant à l’afflux d’une clientèle asiatique dans les allées du grand magasin…
Avouez que, pour les Galeries, cela devient compliqué : satisfaire les premiers – un groupe français ne peut faire l’impasse sur sa clientèle historique -, sans déplaire aux seconds qui, eux, ont des portefeuilles bien garnis.
Un nouveau logo pour une nouvelle signature
Pour tenter de résoudre la quadrature du cercle, les Galeries présentent une nouvelle campagne de communication, accompagnant la présentation d’un nouveau logo : Galeries Lafayette s’écrit désormais en lettres manuscrites noires, au graphisme droit venu des codes du street art. Résolument moderne, il faut lui reconnaître cela, ce logo vient en appui de la nouvelle signature de l’enseigne : « le nouveau chic ». "Nous voulons sortir d’une vision centrée uniquement sur la mode pour mettre la création au sens large en avant. Nous sommes un grand magasin de nouveautés, d’événements uniques et d’expériences d’achats réjouissantes. Ce Nouveau Chic résume tout cela, avec également un autre aspect déterminant de notre identité qui est de s’associer à l’image de la french touch", détaille Guillaume Houzé.
Le réseau des 58 magasins de province à revivifier
Avec cette « french touch » en porte étendard, les Galeries entendent parler à tous, Français et étrangers, à Paris comme en province. Et la province, tant qu’on y est... L’enjeu est important, là aussi. Mine de rien, les 58 magasins du réseau Galeries Lafayette « hors Haussmann » pèsent d’un poids lourd : la moitié du chiffre ou presque. Et comme 2016 s’annonce rude pour Haussmann, par définition, travaux obligent, pas question de les négliger.
En recul de 0,8% en 2014 et encore de 0,5% au premier semestre 2015, ces 58 magasins devraient faire l’objet de toutes les attentions aux Galeries. "Les fermetures décidées des trois magasins de Lille, Béziers et Thiais, les plus compliqués de notre réseau, constituent autant de mesures d’économies qui, mécaniquement, nous donneront un bon appel d’air pour retrouver de l’allant", assure Nicolas Houzé, qui explique mener un travail de fond sur l’offre, le merchandising et, d’une manière générale, « l’événementialisation » de ces magasins. "Nous menons un combat quotidien pour en refaire des lieux de vie et de partage, des pôles d’attractions majeures dans les centres-villes où la plupart sont implantés." Pour mener ce travail à bien, le groupe investit 100 millions d’euros chaque année. De quoi avoir les moyens de ses ambitions.
Les chiffres clés du premier semestre 2015 des Galeries Lafayette
1,7 milliard d’euros : le chiffre d’affaires du groupe
+3,5% : l’évolution des ventes du magasin du boulevard Haussmann, qui pèse à hauteur de la moitié des ventes globales, environ.
-0,5% : l’évolution des ventes du réseau des 58 magasins de province.
2% : le poids des ventes en ligne, avec un objectif à 10% en 2020.
5% : le poids des ventes de l’offre alimentaire et des espaces restaurations proposés par Galeries Lafayette Gourmet, dans le total groupe.
6% : le poids des marques propres dans le chiffre d’affaires. Avec, d’ailleurs, l’annonce de la création d’une marque ombrelle, Galeries Lafayette Paris, pour davantage de clarté et de visibilité.
Nouvelle version de la Cigale et la fourmi, présenté par Monique Lahoste
L'été est fini, nous voici arrivés à l'automne ! Monique notre poète du réseau nous présente ici un poème de circonstance, plein d'humour, de son ami fabuliste.
Yves Tarentik que certains ont rencontré à la soirée BHV de 2014 nous livre ici une suite inédite à la fable de La Fontaine!
Une manière de voir la vie en 2015!...
Merci Monique et Yves pour ce savoureux moment.
La Cigale et la Fourmi
L’hiver étant achevé
La fourmi fut confrontée
Aux mille travaux divers
Dont on ne saurait s’abstraire.
Un matin qu’elle s’échine,
Avec balais et chiffon,
Alentour de la maison,
Surgit une limousine
Et son chauffeur en livrée :
Bas résilles, Rouge Baiser
Turban de soie à aigrette
Et long fume-cigarette
Tapoté négligemment,
Devinez qui la surprend ?
«C’est vous ? Je vous croyais morte
Dit la fourmi froidement,
Quand j’ai refermé ma porte
J’ai pleuré les pauvres gens.
- C’est vrai, j’ai eu faim et froid,
Et j’ai cru mourir d’effroi :
J’ai minci dit la Cigale,
Désormais je me régale !
Car j’ai suivi vos conseils :
Je danse et chante aujourd’hui.
Dès demain je me marie :
Un Cigalon plein d’oseille
M’a promis monts et merveilles
Et je pars vivre au soleil
Dans un château andalou ;
C’est à vous que je dois tout !
Ne vous mettez plus en frais :
Vous en avez assez fait !
Jouissez de votre labeur,
Je subirai mon bonheur !»
Là-dessus elle se cale
Sur les coussins de velours
Et trois cents chevaux détalent
L’emportant vers ses amours.
La Fourmi est en alarme
Et saisissant son balai
S’écrie à travers ses larmes :
«La Fontaine, je te hais !
Yves Tarantik
Illustration M.-F. Turpaud
François Clerget et la fin de la journée des voitures anciennes
Je reprends la plume (ou plutôt le clavier !) pour continuer à vous parler de cette belle journée du 7 juin et du rassemblement de voitures anciennes de Croissy.
Précédemment je vous avais présenté quelques-unes des autos parmi la petite « soixantedizaine », (je prends peut être une petite liberté de langage avec ce mot …) inscrite, aujourd’hui je vous parle de l’ambiance générale qui régnait autour des chevaux vapeur, ambiance dont le thème était, je le rappelle : les Impressionnistes.
Toute la journée, des milliers de visiteurs sont venus assister, en famille, au spectacle permanent qui leur fut proposé.
Il y en avait pour tous les goûts ou toutes les curiosités, et pour tous les âges. Les grands ont pu mesurer le certain courage que nos ancêtres avaient en montant sur un « grand bi ».
Inventé en 1871, il possède une roue avant d'un très grand diamètre et une roue arrière plus petite. L'intérêt de la grande roue avant est d'augmenter la distance parcourue pour un tour de pédale.
Il connaît une grande popularité parmi les sportifs pendant les années 1870 et 1880, mais est relativement peu utilisé par les amateurs et le public à cause de sa dangerosité. Il est supplanté à partir de 1890 par les « bicyclettes de sécurité », ancêtres de la bicyclette moderne.
Les plus jeunes ont pu se mesurer dans des courses de sulkys anciens à pédales dans la cour d’honneur du château. Le sulky (mot anglais qui signifie maussade, boudeur, parce qu'il est conçu pour une personne seule) est unevoiture hippomobiled'origine américaine.
Pendant que des artistes de renommée peignaient des œuvres en profitant de la lumière qui inspira tant de peintres de la fin du 19ème siècle, à l’occasion d’un concours qui fit l’objet d’une remise de prix en fin de journée.
Et bien sûr, une guinguette avait été installée en bord de Seine, où chacun pouvait venir danser au son du bal musette, en costume d’époque ou non.
Mais le point fort de cette journée, outre bien sur les voitures anciennes, fut le spectacle vivant proposé par l’association « Arts et Chiffons », qui s’est spécialisée dans la reconstitution de vêtements de l’époque Impressionniste, essentiellement fin 19ème siècle.
Pour ce seul groupe, ce fut une vingtaine de personnes, femme, hommes et enfants qui nous enchantèrent par la qualité de leur travail et la beauté du spectacle ambulant. De plus l’association de ces personnages hauts en couleur et des voitures pétaradantes et si typiques de fin 19ème / début 20ème siècle nous a donné le sentiment d’avoir été transporté plus de 100 ans en arrière.
Ces personnes ont ensuite participé au concours d’élégance, mais ça se sera pour un autre article à suivre.
Merci François pour ce bien sympathique article, sur cette si belle journée
Les tenues vestimentaires de cette époque étaient assez jolies pour se promener dans ces voitures anciennes! Au plaisir de te lire.
Prochain rassemblement organisé par François : le 27 septembre 2015 à Clamart.
Contactez-le pour en savoir plus ou par l'intermédiaire de ce blog et je lui ferai suivre.
CD
La balade des bords de Marne par Christian Cheneau
Souvenez-vous en avril dernier, nous vous invitions à participer à une balade et découvertes des bords de Marne.
"Hello les amis,
Préparez votre sac à dos, le jour de notre balade approche."
Cette phrase fut la première phrase du mail envoyé par Christian Cheneau pour l’organisation de la belle randonnée en bords de Marne le 12 mai 2015
« La balade s'est faite sous un ciel clément et il me semble que tout le monde a été très content du trajet, des découvertes et du rythme de la marche qui tenait plus d'une flânerie. Chacun à son tour s’arrêtait pour prendre une photo ou pour jeter un œil indiscret dans une propriété. Nous avons presque toujours marché, entouré de verdure et à l'écart des autos. J'avais préparé quelques anecdotes afin d’illustrer quelques étapes.
Nous étions 7 dont un ami de randonnée d'André.
Gérard Bonniol s'est ajouté à la liste.
Christian Oswalt, Christian Haas et André Michelin.
J'espère que ce type promenade donnera l'envie de nous faire découvrir les petits coins cachés de l’île de France. »
Merci Christian et merci aussi à Christian Oswalt pour les jolies et sympathiques photos
Promenade au Touquet Paris-Plage par Claude Habert
Si je vous parle du Nord… Vous n’imaginez que la froideur ! Pourtant, cessez de penser au paysage minier, et voyez ces maisons aux briques rouges, ces beffrois, ces bois, ces vallons, ces étangs et enfin un rivage superbe qui longe la Manche et la mer du Nord.
Qui ne connait pas Berck et le Touquet, au moins de nom. Nous pourrions parler longtemps des villes superbes du Nord : Lille, Berck, Béthune, Arras… des villes de Montreuil ou de Rue…Sans doute certains d’entre vous tout comme Claude se lanceront ...pour nous raconter…sur ce blog.
Une perle située sur la côte d’Opale : Le Touquet « Paris-Plage », à l’embouchure de la Canche, et à mi-chemin entre Londres et Paris (2h30 de Paris) cette station balnéaire du nord, raffinée (réplique d'Arcachon), fut créée en 1912 par Alphonse Daloz.
Dans ses débuts, la station attire les artistes, les historiens, les savants, les amoureux de la nature, les penseurs et les philosophes par son cadre de vie exceptionnel, la beauté de son paysage, la richesse de son histoire et de son patrimoine ainsi que par le calme que l’on peut y apprécier.
La vocation touristique de la ville réclamait un Lycée Hôtelier. C’est ainsi qu’est conçu sur l’emplacement des ruines instables la « cité éducative » proche des terrains de tous les sports, sertie d’une verdure, rehaussant l’élégance de la Place de l’Hermitage.
Ainsi débuta le processus, qui en quelques années transforma la station balnéaire en « Station des quatre Saisons ».
Des espaces verts sont ajoutés au patrimoine communal pour y créer les équipements sportifs actuels.
Les animations se succèdent comme ces réalisations en sable des fêtes givrées.
fêtes givrées
Des commerçants s’installent à l’année. Le mot partenariat devient à la mode. Dix fois plus de capitaux privés sont investis au Touquet. La Station fonctionne comme une entreprise de tourisme et étend sa réussite aux communes voisines.
On peut s’y rendre par le train, départ gare du nord via Etaples petite ville portuaire chargé d'histoire, par l'autoroute, mais aussi pour ceux qui aime l'avion : un aérodrome accueille même des avions à réaction, vu la longueur de la piste.
On y pratique tous les sports, golf, équitation, tennis, char à voile car la plage, tout comme Berck s’y prête bien. Enfin une fois par an, les passionnés de motos viennent suivre l’Enduro du Touquet : course de motos sur sable (29 janvier au 1er février 2016)
Le Touquet : c’est la détente avec ses dunes et sa forêt, sa plage de sable fin (12 km).
et une relaxation totale pour ceux qui le souhaitent dans le centre de Thalasso évidement bien située, face à la mer.
Et enfin sa célèbre rue Saint Jean ! C'est la rue des galeries d’Art et de tous les commerces, les plus grandes marques sont représentées; Rue piétonne les jours d'affluence, elle traverse la ville jusqu'à la plage, elle est incontournable !
Il y a aussi le marché de construction imposante avec beaucoup de cachet.
L'entré du Touquet est somptueuse : Place de l’Hermitage, avec ses grands monuments victoriens qui au départ étaient des hôtels, souvent occupés par les Anglais qui venaient dépenser leur argent au casino car après guerre ils étaient interdits en Angleterre.
Aujourd'hui encore les 2 Casinos attirent toujours autant de monde.
Et du monde, il y en a ! Car cette ville est tout simplement magnifique et agréable à vivre, de superbe maisons (cottages, manoirs et autres) y sont installé dans des parcs de verdure sous les pins chênes et futaies.
Hiver et été, le Westminster
Les amateurs de bonnes tables ne seront pas déçus avec le Westminster, Flavio et consœurs. Si cela vous tente …..Je vous ai fait ce petit reportage photos pour vous donner envie de découvrir ce lieu bien agréable.
N'hésitez pas à venir y passer un week-end en amoureux ou avec les petits enfants, mais n'oubliez pas de réserver à l’avance.
Merci Claude pour ce beau reportage et merci à Philippe Verbrigghe d'avoir pris le temps pour nous, pendant ses vacances au Touquet de compléter les photos de Claude, en particulier sur la Thalassa et les jolies maisons qui font rêver! Bravo à tous deux!