L'Hermione par JP Franssens 2/2
L’Hermione va rester quelques jours amarrée en ce lieu, puis va remonter jusqu’au port de La Rochelle où il va subir quelques réglages. De ce fait il n’a pu recevoir des visiteurs. Puis, avant son retour à l’île d’Aix, un petit tour vers le 26 septembre, à Brest.
Avant de poursuivre son programme prévu du 9 au 14 octobre à Bordeaux, parlons un peu de son équipage. Son commandant est Yann Cariou. Son équipage professionnel est prévu à 30 marins de la Marine Nationale, aidés de 30 bénévoles. Aucun invité, aucun passager payant à bord. Pour information, en 1779 il y avait pour le voyage 330 personnes, officiers, aumônier, chirurgien, boulanger, serviteurs et 14 passagers, La Fayette et sa suite.
Le voyage inaugural est donc prévu en Mars/Avril 2015. Ils seront reçus et assistés par les associations Hermione et la société de Cincinnati créée par les officiers américains en mai 1783 et auxquels se joignirent avec l’accord de Louis XVI des officiers français de la noblesse, dont bien sur, La Fayette. Cette société mise à mal à la révolution, se recompose avec les héritiers des officiers, en 1925 et en 1999, ils sont venus visiter le chantier de Rochefort. Il y aura de plus l’accueil côté « Hermione » avec la réplique « HMS Rose »de 1757 réalisée par les Etats-Unis en1970, 26 voiles aussi, 3 mâts et légèrement inférieure en dimensions. Un autre 2 mâts a été réalisé aux E-U, le « Pride de Baltimore »1835 et réalisé en1977 et 1988, 12 voiles et plus modeste de dimensions.
Il nous reste pour terminer sur le projet futur à parler du voyage. Il sera le même que celui de La Fayette en 1780/81.
Comme vu sur cette carte, départ de Rochefort vers Halifax, peut-être le ST Laurent, Québec et puis Boston, New-York, Baltimore, Yorktown, Norfolk….4 mois et 13000 kilomètres. Une aventure unique. Bien entendu, nous essayerons de la suivre par tous les moyens à notre disposition.
En attendant, l’Hermione est encore dans son secteur de naissance et a fait grande impression à Bordeaux. N’est-ce pas Christine ?
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Nous espérons vous avoir communiqué l’envie d’en savoir plus sur cette aventure, sur le choix du bois, sur la fonte des canons, sur la technique des cordages, des voiles et puis les assemblages, la montée des mâts et bien d’autres éléments passionnants. Et bien, puisque vous êtes entrain de lire ces lignes, restez sur la toile et voici quelques éléments de choix. Demandez le site « Hermione-La Fayette Association ». Là vous aurez un maximum de possibilités en vidéos. Youtube est très riche en vidéos sur le sujet. Enfin, sur -Daily Motion –Hermione 2014-France 3 présente avec Eric Orsenna durant plus de 52’. Aussi toujours Daily Motion- ajouté par Bb Vidéo « L’Hermione de La Fayette », visite sur le chantier d’une frégate. Une durée de 21’13 super bien fait.
Je terminerais par une référence en librairie. Historique, construction, tous corps de métier exposés, des superbes photos, les plans, les techniques, les quantités, les coûts….vous ne trouverez jamais plus de détails. Il est écrit par Monsieur Jean Marie Ballu, ingénieur général des eaux et forêts, spécialiste du bois de marine et de la charpente navale. Il nous raconte, nous explique avec passion –sur 152 pages-ce qu’il a vécu durant ces longues années de labeur. Il nous propose de plus, un Glossaire des termes de marine. Ce livre s’intitule « L’Hermione- L’aventure de sa reconstruction » Editions du Gerfaut Compagnie des éditions de la Lesse- Mars 2012-
Merci Jean-Pierre pour ce reportage qui touche tous les amoureux de bateaux et de mer!
L'Hermione par JP Franssens 1/2
Sous le bleu de la casquette « Hermione » …sous vents et marées, 235 ans d’Histoire …….Passe le temps, souffle le vent….Le temps est passé, le vent a soufflé et ils nous font voguer…
De la naissance à la renaissance….
En plein air et espace du pertuis d’Antioche, L’ère de l’ « Hermione » recommence en son aire de Rocaporte devenu Rochefort Une ère mi-on…éreuse, heureusement car le projet est et a été soutenu par la ville, le département, la région, l’état et l’Europe.
Non ce n’est pas pour épater les galeries que je reviens vers La Fayette mais pour mettre l’œil et le doigt sur un projet réalisé. C’est fait, ce nouveau voilier superbe est sorti de son radoub à Rochefort, le 7 septembre 2014.
Nouveau !!! Pourquoi ? Et bien, (pour ne citer que la France) Il y a eu la « recouvrance 1817», reconstruit en 1991-93, 2 mâts, 12 canons, 12 voiles, le « Renard 1812», 1 mât, 10 canons de 8 + 4 de 4, 4 voiles, et...
La vedette, l’objet de ce propos, la reconstruction de cette superbe frégate de 1779 en 1997-2014, sur les lieux-mêmes de sa construction , un 3 mâts, 26 canons de 12 et 8 de 6, 26 voiles ce qui est en soi un événement sur lequel je placerais en avant, la qualité des intervenants, artisans charpentiers- menuisiers, les forgerons sur le chantier, l’atelier voilerie de Fouras et tout ce petit monde charentais bénévole et solidaire. « Les compagnons de l’Hermione ».
J’ajouterais « Fabriqué en France »…"no made in"…déplacé dans le contexte car La Fayette et l’Hermione avaient comme ennemi principal, nos amis les Anglais.
Emergence du projet en 1988 : Entre autres fédérateurs, l’académicien Erik Orsenna, président-fondateur fin 92, création de l’association de 4000 membres « Hermione-La Fayette », signatures du projet et choix des intervenants, artisans, entreprises en 96 pour que débute le chantier en février 1997.
Délai fixé 10 années, soit 2007. Dates portées sur le logo de l’ « Hermione ». La Fayette et l’indépendance des Etats-Unis concerne les américains et de ce fait, deux anciens ambassadeurs E-U en France créent une « Hermione Association » pour suivre le voyage inaugural…reporté au printemps 2015.
Voilà pour la présentation. Le but de celle-ci n’est pas de vous relater toutes les étapes de la construction, ni toutes les techniques employées avec la recherche de l’authenticité 1779, car ces 17 années de labeur ne peuvent se traduire en quelques pages. D’autant plus que l’association et bon nombre de bénévoles et passionnés ont apporté sur le web un maximum de témoignages. Je citerais en fin de texte quelques sites, vidéos sans oublier la librairie.
Je vais vous présenter maintenant mes photos de la dernière visite du 30 juillet 2014 en compagnie de mon petit-fils Théo qui s’est passionné lors de son premier regard sur la frégate. Puis les images de sa sortie du radoub vers la mer….le 7 septembre 2014….
L'aventure ne fait que commencer….la renaissance….. a commencé par l’exposition de la maquette de Jean-Claude Cossais, réalisée au 1/36éme.
Les photos des ateliers pour les visiteurs -dernières touches avant la grande sortie.
Une dernière montée à bord avant sa mise à flot définitif…. En quelques images…
Et maintenant les dernières images en radoub…..le 7 septembre approche…. C’est la fête..Accord….accordé….accordéon…accordéoniste…
Il est sorti, à 4h 45 du matin en ce dimanche 7 septembre. Même à ce moment les fidèles étaient présents.
Un moment exceptionnel pour tous ces actifs, ces passionnés à l’œuvre depuis 17 années. Tous les visiteurs ont été salués au canon. L’Hermione a descendu la Charente jusqu’à Port aux Barques, face à l’île d’Aix. Un endroit célèbre sur le fait que La Fayette a embarqué en ce lieu pour son second voyage d’aide aux combattants pour l’Indépendance des Etats-Unis d’Amérique. Ajoutons à cela que 35 ans plus tard, au même endroit, Napoléon qui fuyait vers les E-U, résidait sur l’île d’Aix et qui sur dénonciation dû demander l’Habeas Corpus aux Anglais en s’embarquant sur le « Bellérophon ». C’était en 1815 et après la sourde oreille de nos ennemis fidèles l’affaire s’est achevée à St Hélène. (Affaire relatée précédemment lors du texte sur Brouage –classement : France 4 Sud-ouest Récit 3/3 du 15-11-2013 paragraphe « Une date ? oui…1666).
L'Hermione est passée à Bordeaux!
L’Hermione la frégate de la flotte royale sur laquelle le marquis de Lafayette alors jeune homme de 23 ans embarque pour son deuxième voyage aux États-Unis, n’avait servi qu’un an, dans une guerre contre l'Angleterre.
Le marquis de Lafayette, qui a obtenu du roi Louis XVI de soutenir le général Washington et d’apporter de l’aide aux Insurgents, accostera le 28 avril 1780 près de Boston, après 38 jours de traversée. Il incarne la lutte pour l’Indépendance de l’Amérique. La France enverra ensuite six vaisseaux et cinq mille hommes.
Une amitié indéfectible naitra alors entre nos deux pays.
Octobre 2014, la réplique de l’Hermione a navigué en direction de Bordeaux.
Bordeaux : c’est la première escale de ce fameux trois-mâts depuis sa mise à l’eau en septembre dernier, dans son port d’attache et de création à Rochefort.
Du mardi 7 octobre au soir elle fut amarrée au Port de la Lune jusqu'au 13 au matin... Trop court !...Nombreux visiteurs comme nous, n’ont pas eu la joie de le voir de près….
Il est si beau, de loin ! Il fallait réserver et s’armer de patience et attendre des heures pour le visiter !...
Mais heureusement, notre collègue Jean-Pierre Franssens l’a vu de près et vous a concocté un petit article à suivre …. les 24 et 25 novembre prochain.
Ma passion de Figuriniste par Georges GUYOT 3/3
La réalisation de la grotte : un travail de Titan ?
Après plusieurs tentatives, en utilisant différents matériaux (non concluants) je décide de faire un moule avec des bandes de plâtre. Taillant sommairement un bloc de polystyrène je réussis à mouler la grotte. Après plusieurs semaines de séchage, je démoule la grotte. J’apporte du relief à l’intérieur à l’aide de papier mâché, centimètre par centimètre, je garnis et j’attends un mois de séchage.
Je réalise ensuite la couleur de la roche à l’aide de pigments de couleurs : sienne naturelle, ombre brûlée, jaune mexico et jaune de chrome passés à la brosse.
La grotte mesure 70 cm de long sur 45 cm de large et 40 cm de hauteur
Il m’a fallu beaucoup de recherche pour réaliser la peinture des fresques, notamment les couleurs et les positions des animaux. Il fallait se rapprocher le plus près possible des techniques utilisées par les Magdaléniens (mais en mille fois plus petit !).
Je vous passe tous les détails techniques de la construction de cette grotte et de son sol. Les animaux peints sont fixés. Il me reste alors la réalisation du décor à l’extérieur de la grotte : Apporter une ressemblance à la végétation environnante avec beaucoup d’imagination (nous sommes vers -20 000 ans avant JC).
L’assemblage
La mise en scène pour placer les figurines demande de procéder par hiérarchie, dans l’évolution historique de l’homme GROMAGNON en premier pour faire un clin d’œil aux archéologues et quelques petits coquillages qui deviendront des fossiles .
Au pied des magdaléniens un feu réalisé avec des paillettes pour imiter la braise, la cendre est composée de farine du boulanger mélangée avec de la mine de crayon noir réduite sur du papier de verre et la fumée elle est réalisée à partir de coton étiré. (A chacun sa technique ! Pourvu que la réussite soit là)
Georges, tu m’as parlé de 800 heures de passion ?!
Avec les recherches et la réalisation il m’aura fallu à peu près 800 heures de passion et de travail minutieux.
Lors de la présentation de cette grotte, d’une deuxième et des figurines au championnat de France à Montignac en octobre 2007, j’ai remporté 5 médailles d’or dont une pour le pré- homme figurine en plomb qui mesure 54 mm et un temps de réalisation 20 heures.
A la sortie de ce concours de la coupe de France à Montignac, j’ai offert une de mes grottes à Marinette RAVIDAT.
Georges tu as aidé au développement de Lascaux II
La représentation de la grotte fut prêtée par Marinette Ravinat afin d’être exposée pendant un an à la devanture de la billetterie, des bois de Lascaux.Je reçu un courrier m’informant que les visites avaient considérablement augmentées grâce à cette exposition (J’en retire une certaine fierté).
Georges, où est donc le petit garçon qui voulait cacher ses œuvres ?
Aujourd’hui, je sais que j’ai changé, « Georges a muri ! » : je ne cache plus mes réalisations et j’aime parler de mes figurines et les montrer.
Je pense qu’être autodidacte, avoir la passion et réussir cette passion peut donner l’envie à tous de se lancer dans une nouvelle aventure ! La persévérance aboutit toujours !
Georges quel est le plus beau cadeau que tu es reçu en dehors de tes outils ?
Le plus beau cadeau : celui de recevoir une invitation afin de pouvoir visiter la vraie grotte de LASCAUX (document ci-joint).
Il m’a aussi été offert un livre dédicacé par deux des enfants qui ont avec Marcel RAVIDAT découvert la grotte de Lascaux .
Georges, Et maintenant ?
Actuellement je réalise un diorama sur les Magdaléniens où 17 personnages font le décor avec des animaux. Le voici en détails
Enfin voici le diorama achevé!
Et un autre secret ?
PLUS TARD j’aurai une surprise pour Jean Claude CHARMOY et mes amis normands !
Georges tient à ajouter des remerciements.
Je remercie tous les lecteurs du réseau qui auront lu cet article entièrement.
Je remercie mon épouse qui accepte ma passion et qui fait tout ce qu’elle peut pour que je puisse l’assouvir
Je remercie les responsables des magasins de figurines et la société HISTOREX qui approuvaient mon projet et qui ont tout fait pour que je puisse mener à bien cette mise en œuvre
Je rends hommage à Marinette RAVIDAT et à la mémoire de son mari inventeur de la grotte de LASCAUX avec les autres enfants associés à cette grande découverte.
En souhaitant que cette découverte puisse rester pour toujours dans la mémoire du patrimoine de l’humanité et que ses inventeurs restent associés à cette mémoire
Ma passion de Figuriniste par Georges GUYOT 2/3
Georges, nous savons que tu t’intéresses à la préhistoire.
Je suis passionné de la préhistoire avec sa période la plus primitive. Ma période préférée est celle des magdaléniens inférieurs - 20 000 ans et surtout les magdaléniens supérieurs – 17 000 à -12 000 ans avant notre ère .
Georges peux-tu en dire plus, car nous ne savons pas grand-chose.
L’art magdalénien est particulièrement riche et diversifié, les peintures et les gravures se comptent par milliers et se caractérise par un fort naturalisme avec un sens aigu du détail et des proportions d’où le nom d’art pariétal
L’art magdalénien est remarquable : les armes et les objets de la vie quotidienne sont souvent décorés de motifs géométriques ou de représentations figuratives (animaux, humains)
La découverte d’instruments de musique comme la flûte et la conque, laisse entrevoir une société organisée dont les représentants avaient le temps de s’adonner à l’art.
Georges, Comment t’est venu, l’idée de créer une grotte sur cette époque ?
En juin 1998, je rencontre dans le Périgord Madame Marinette RAVIDAT épouse de celui qui découvrit la grotte de LASCAUX le 12 septembre 1940. Cet après- midi de juin 1998 fut mémorable avec la découverte du fac-similé de Lascaux : le Lascaux II.
Ce que les magdaléniens de Lascaux ont laissé en héritage, m’ont envahi d’une sensation étrange. Je décide alors de leur rendre hommage à ma façon en associant à leur mémoire, les inventeurs (ceux qui ont découvert) la grotte de Lascaux.
Je réalise alors un diorama de LASCAUX, non pas une reproduction mais une représentation. « Restons modeste ! »
Durant des heures et des jours, je cherche comment m’y prendre et comment me procurer des figurines sur la préhistoire pratiquement inexistantes et réaliser la grotte.
Après des mois de recherche je me procure enfin quelques figurines et je commence la création de la grotte !
Georges, explique nous un peu la réalisation des figurines, car c’est toute une technique !
Les figurines sont réalisées en résine moulée par injection sous pression , ensuite il faut découper les carottes de résine , redonner les formes aux parties ainsi traitées et assembler les pièces par collage , boucher les fissures avec un produit à deux composant : le « Milliput » et ensuite poncer. Les figurines une fois assemblées mesurent 54 mm. Il faut entre 10 et 12 heures de travail par figurine
La peinture des figurines
Les pinceaux avec lesquels je travaille sont des pinceaux en poils de martre
La figurine est en un premier temps peinte dans son entier avec une peinture d’apprêt mat genre « Humbrol » car ensuite la figurine est peinte à la peinture à l’huile et celle - ci n’accrocherait pas sur la résine brute .
Certaines couleurs de peinture prennent une quinzaine de jours pour sécher.
Une certaine technique consiste à poser une couche d’une couleur attendre quelques jours qu’elle commence à sécher pour ensuite y poser une autre couche d’une autre couleur les couleurs alors se fondent ( elles ne se mélange pas ). Il faut ensuite à l’aide d’un pinceau brosse faire un DRY BRUSH cela consiste à sec de permettre d’appliquer une couleur claire sur des endroits en relief ce qui a pour effet de donner un vieillissement et de faire ressortir les ombres.
Le rayon Beaux-Arts du BHV où mon collègue Christian O. en était le responsable m’avait souvent comme client pour l’achat des pinceaux et des tubes de peinture. (Mais quelques rares personnes du BHV étaient informées de ma passion)
A suivre pour la dernière partie passionnante!
Article : Ma passion de Figuriniste par Georges GUYOT 1/3
Georges, à quand te remonte, cette envie de créer ?
Mon enfance (dans les années 50) fut marquée par une fréquente promenade dominicale familiale où nous admirions les vols des avions d’un club d’aéromodélisme.
Dès mon jeune âge (8 ans) j’adorais créer de mes mains.
Je me souviens avec émotion, récupérant des bouts de planches, contre-plaqué, et toutes sortes de matériaux et utilisant en douce les outils de mon père je coupais, sciais, assemblais, collais, clouais.
Tout cela déboucha sur un projet, je réalisais : un hydroglisseur (engin révolutionnaire à cette époque).
Je fouillais aussi dans la boite à couture de ma mère, vraie caverne d’Ali Baba, pour y trouver tout ce qui pouvait servir à embellir mes constructions et y ajouter des détails.
J’aimais aussi beaucoup le dessin et la peinture, alors sur des feuilles de cahier, je dessinais, je créais mon petit univers.
Lorsque j’arrivais à créer un engin du futur, content de moi, je le montrais à mes parents. J’avais peur de me faire gronder, pour avoir utilisé les outils du père. A ma grande surprise, mes parents étaient émerveillés et fiers de voir ce qu’un de leurs enfants était capable de réaliser.
Mon père montrait à tout le monde mes créations, mais cela me gênait un peu. Je considérai que c’était mon jardin secret !
Entre 8 et 12 ans, créant toujours, je sentais une amélioration dans mes œuvres.
Georges, comment t’est venu cette passion de maquettiste?
Vers 14 ans, je me suis vu offrir mes premières maquettes à construire (Heller). Ce fut pour moi un immense plaisir, mais surtout une grande découverte, car je commençais dans le sérieux !....
Cette passion d’être maquettiste ne m’a plus jamais quitté.
J’ai construit beaucoup de bateaux et d’avions…
Puis, dans le début des années 80, je me suis lancé dans les maquettes de camions américain à l’échelle 1 /24 (ils sont beaux, puissants, grands et surtout magnifiquement décorés.) A cette époque, c’était une mode dans le monde de la maquette !
Je connaissais et fréquentais toutes les boutiques de maquettes de Paris aujourd’hui disparues, ainsi que tous leurs salons.
Pour mes 30 ans, je reçois en cadeau, une petite panoplie du parfait maquettiste : limes, pinces Brucelles , couteau X ACTO , pinceaux etc…
Les maquettes de camions mesurent entre 80 cm et 90 cm avec leur remorque et cela prend terriblement de place.
Avec les années, je m’améliore dans la qualité de mes réalisations en transformant même les maquettes d’origine.
Je commence à fréquenter aussi les concours et expositions régionales comme visiteurs, au début, puis après comme participant .
Tous genres de figurines!
Georges, OK, mais alors pourquoi figuriniste ?
Dans les années 90, je découvre les concours de figurines.
Après avoir trouvé d’immenses plaisirs dans le domaine de la maquette, je me sens attiré par celui de me lancer dans la figurine, j’étais autodidacte dans cette passionnante discipline.
Je me lance un défi, celui de réaliser des figurines et surtout de m’y faire une place grâce à mon expérience passée. Projet ambitieux car la figurine est beaucoup plus compliquée à réaliser que les maquettes.
Les difficultés résident à travailler avec une échelle beaucoup plus réduite au 1/35 ou 1/72 au lieu de 1/24 pour les camions et de s’appliquer minutieusement sur les personnages. (Mes figurines mesurent : 120 ou 54 mm).
Une autre difficulté est d’apprendre et de maitriser la peinture à l’huile.
Pendant 7 ans, j’ai construit et peint des figurines. Satisfait du résultat puisque je ne pouvais pas me comparer.
En 1997, un concours de maquettes et figurines, ouvert à tous, est organisé à Bourg La Reine.
Dans les années 90, je découvre les concours de figurines.
Après avoir trouvé d’immenses plaisirs dans le domaine de la maquette, je me sens attiré par celui de me lancer dans la figurine, j’étais autodidacte dans cette passionnante discipline.
Je me lance un défi, celui de réaliser des figurines et surtout de m’y faire une place grâce à mon expérience passée. Projet ambitieux car la figurine est beaucoup plus compliquée à réaliser que les maquettes.
Les difficultés résident à travailler avec une échelle beaucoup plus réduite au 1/35 ou 1/72 au lieu de 1/24 pour les camions et de s’appliquer minutieusement sur les personnages. (Mes figurines mesurent : 120 ou 54 mm).
Une autre difficulté est d’apprendre et de maitriser la peinture à l’huile.
Pendant 7 ans, j’ai construit et peint des figurines. Satisfait du résultat puisque je ne pouvais pas me comparer.
En 1997, un concours de maquettes et figurines, ouvert à tous, est organisé à Bourg La Reine.
Vaillamment, je m’y inscris ; j’y présente des figurines et un diorama sur la préhistoire. Là, j’y rencontre des Maîtres de la figurine et les critiques sur mes œuvres furent sévères !... J’appris plus, en cette journée de concours, que durant les dix années précédentes à peindre laborieusement mes figurines seul, dans mon coin.
Les petits morceaux sont coupés collés dans la position que l'on souhaite, enfin la figurine est peinte et accessoirisée
Vaillamment, je m’y inscris ; j’y présente des figurines et un diorama sur la préhistoire. Là, j’y rencontre des Maîtres de la figurine et les critiques sur mes œuvres furent sévères !... J’appris plus, en cette journée de concours, que durant les dix années précédentes à peindre laborieusement mes figurines seul, dans mon coin.
Le Salon National des Artistes Animaliers par Paule Briday
En retraite nous avons du temps libre et j’en profite pour aider la secrétaire générale d’une association. Je suis aussi :...."élève"... en peinture…
A Bry sur Marne, existe une association : le Salon National des Artistes Animaliers qui organise un salon annuel.
C'est agréable lors des inscriptions de découvrir une copie des œuvres proposées, d'assister à la réunion du jury et ensuite de préparer l'exposition et de rencontrer les artistes.
Cette exposition originale le Salon National des Artistes Animaliers présente les œuvres : photos, peintures et sculptures, d'une centaine d'artistes
C’est à Bry sur Marne dans les salons de l'Hôtel de Malestroit.
1 Grande rue Charles De Gaulle (94360)
du 15 novembre au 14 décembre 2014
L’idée : "Développer et mettre en valeur l'art animalier sous toutes ses formes "
Tous mes collègues du réseau qui habitent en région parisienne sont les bienvenus, vous pouvez consulter tout le site www.artistes-animaliers.com
ou l’expo 2013 pour vous donner une idée :
http://www.artistes-animaliers.com/galerie/#/2013/
C’est superbe !
Merci Paule et bonne visite !
11 novembre et histoire des coquetiers militaires
Enfin : « cessez le feu » crie-t-on à 11h en forêt de Compiègne, c’est la capitulation, c’est la délivrance !
Paris tire un coup de canon, les cloches des églises retentissent; La foule est en liesse... On chante, on danse, on s’embrasse, on hurle de joie des « Vive la France »….
Horrible guerre ou sur une soixantaine de millions de soldats mobilisés, on dénombrera plus de 15 millions de blessés et 9 millions de morts (1 394 000 Français sur 8,5 millions mobilisés).
Emouvant : le 10 novembre 1920, André Maginot demande à un soldat de déposer sur un des huit cercueils de soldats inconnus un bouquet de fleurs tricolores. Le jeune soldat (le plus jeune engagé de 1918) dépose le bouquet sur le 6éme cercueil. Le cercueil fut d’abord emmené au Panthéon puis à l’Arc de Triomphe en janvier 1921.
Le 11 novembre 1923, André Maginot, ministre de la Guerre allume le 11 novembre 1923, cette flamme éternelle ravivée chaque année à l’Arc de Triomphe : Flamme du souvenir, flamme de l’espérance.
Voyons à présent, un côté plus sympathique avec Alain Dégranges qui possède une collection de coquetiers impressionnante et vient nous parler de ceux de cette guerre.
« Des commémorations nationales et internationales du centenaire de la première guerre mondiale se sont déroulées tout au long de cette année et je vais vous parler de ces coquetiers à connotation militaire ou patriotique, souvent marqués « objet de tranchée ».
Certains furent réalisés par les poilus dans les tranchées, d’autres le furent à l’occasion des permissions, par des décorateurs de céramiques ou bien furent réalisés à l’arrière de la ligne de front.
Pourquoi les soldats de la Grande guerre se mirent-ils à fabriquer des objets ? La réponse est évidente, même derrière les premières lignes, on finit par s’installer et le courrier terminé, on s’ennuie ferme. Alors ceux qui se sentent un peu artistes vont s’occuper en fabriquant des objets décoratifs pour les offrir à leur famille, leurs enfants, leur fiancée à la première permission. C’est ce qui explique que de très nombreux objets de tranchée sont surtout des objets souvenirs, souvent gravés d’un nom de femme ou d’un lieu.
coquetier en faïence réalisé par un soldat lord d'une permission : le message complet sur cette oeuvre : "Ne vous en faîtes pas, on les aura "!
Les soldats récupéreront tout ce qu’ils peuvent trouver sur les champs de batailles : aluminium, cuivre des étuis de balle ou douilles d’obus, sabots de chevaux morts pour en faire des encriers.
Ainsi les objets les plus divers furent fabriqués : crayon, porte-plume, couvertures de carnet, boîtes, avions miniatures etc…
Mais la guerre de 1914-1918 n’a pas eu le monopole des coquetiers patriotiques, comme nous le voyons sur ces 2 coquetiers datant de la seconde guerre Mondiale.
En ces temps de restrictions, un œuf à la coque bien frais était un festin pour les gamins dont j’étais. »
Coquetiers britanniques fabriqués par les femmes et les filles de soldats. L'argent récolté permettait l'envoi de colis.