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Le blog du Réseau Bazar BHV

Les Galeries Lafayette s'interrogent sur l'avenir du BHV

29 Septembre 2021 , Rédigé par Les federateurs du reseau Bazar Publié dans #Lu dans la Presse, #BHV news

Des articles alarmistes pour le BHV... et pourtant !...

Chacun d'entre nous sait que le BHV n'a pas vocation à s'arrêter pour devenir un Hôtel ou un ensemble de petites franchises commerciales.

Chacun connait la force du BHV dans l'équipement de la maison et le Bricolage...

Le blog du réseau-bazar vous raconte au fil du temps les heures de gloire de l'enseigne.

Alors espérons que l'avenir sera moins sombre que tous les articles que nous pouvons lire.

Espérons que quelques bien pensants feront réagir !...

CD

Les Galeries Lafayette s'interrogent sur l'avenir du BHV

Lu pour vous /Challenges ( audio -Grande conso  Par Claire Bouleau le 16.09.2021 )

Confronté à la désaffection des touristes, la piétonisation du centre de Paris, et une concurrence intense, le BHV Marais est en difficultés. La direction des Galeries Lafayette s'interroge sur son avenir. Une revue d'actifs est en cours.

Quel sort attend le BHV Marais?

Voilà la question que l'on se pose à entendre Nicolas Houzé, directeur général des Galeries Lafayette. Interrogé par Challenges sur la situation de ce temple du commerce, situé rue de Rivoli, à Paris, le dirigeant a reconnu qu'il était en difficultés. Et que le groupe s'interrogeait sur l'avenir d'un grand magasin dans ce quartier rendu piéton. "Les difficultés de circulation dans le centre-ville nous pénalisent", regrette le petit-fils de Ginette Moulin. Une revue d'actifs est en cours. Et selon nos informations, un conseil de surveillance se tiendra au BHV la semaine prochaine. Contactés par Challenges, les syndicats disent ne pas être au courant de projets pour le BHV.

A 165 ans, quelle pourrait être la prochaine étape pour ce temple iconique du commerce? Probablement pas une fermeture. Mais pourquoi pas une cession, ou un passage en franchise? Cette dernière solution a été choisie récemment par la famille Moulin-Houzé pour onze Galeries Lafayette situés en France. Au total, ce sont désormais 38 points de vente qui sont opérés par des partenaires. Interrogée par Challenges, Amandine de Souza, la directrice du BHV reconnaît que le grand magasin connaît des difficultés.

Adieu touristes, télétravailleurs et automobilistes

Et pour cause, il y a d'abord eu les trois confinements, et les quelques cent jours de fermeture cette année, qui ont plombé les ventes en magasin. Les touristes, qui pèsent 15% du chiffre d'affaires habituellement, ont massivement disparu, même si les clientèles européenne et nord-américaine sont revenues cet été. Bien sûr, 15%, c'est moins qu'aux Galeries Haussmann, où ils génèrent deux tiers des ventes, mais c'est loin d'être négligeable. Les Franciliens qui travaillaient à Paris, eux, ont désormais opté massivement pour le "home office" et arrêté de flâner dans les boutiques entre midi et deux. 

Mais faire porter toute la responsabilité à la crise sanitaire serait trop facile. Elle n'a été que la goutte d'eau qui a fait déborder le vase. "Le BHV, en difficultés économiques depuis plusieurs années, a en plus subi une politique écolo absurde de la Mairie de Paris", estime Eric Mamou, délégué syndical central CFTC. "Il souffre aussi d’une panne de sens… La politique commerciale de la direction n’a toujours pas trouvé son essor. A ma connaissance, le schéma économique viable permettant le retour à l’équilibre n’est pas défini. Enfin, au gel des salaires et des primes de ventes aléatoires s’est ajouté le chômage partiel ce qui a plombé les revenus des salariés: ils sont très inquiets sur leur avenir. Mais le BHV garde les atouts d’un emplacement exceptionnel et c'est un beau magasin, qui étonne par la diversité de son offre."

Comme lui, Amandine de Souza déplore la politique environnementale d'Anne Hidalgo: "Entre la fermeture des voies sur berge, la piétonisation de la rue de Rivoli l’an dernier, et les projets de zone à trafic limité, venir en voiture est de plus en plus difficile", regrette-t-elle. Le parking situé au sous-sol du bâtiment? On y trouve toujours des places libres. Preuve qu'il n'est pas pris d'assaut. "C’est à nous de proposer des services en réponse à cela", poursuit la dirigeante, qui évoque la livraison à domicile des articles encombrants achetés en magasin, moyennant 49 euros ou la livraison gratuite pour les produits plus petits, à partir de 89 euros d'achat. En pleine tempête, le digital apparaît comme une bouée de sauvetage. Le click and collect est passé de 20% à 30% des commandes en un an, et les ventes sur le site du bhv.com ont progressé de 60% depuis janvier, par rapport à la même période en 2020, déjà historique. 

Une ancienne de Bain et Casino aux commandes

Nommée à la tête du magasin il y a pile deux ans en remplacement d'Alexandre Liot -parti diriger le navire amiral du groupe-, Amandine de Souza se bat pour remettre à flot le bateau à la dérive. "Des difficultés, oui il y en a, mais, c’est un magasin dans lequel nous investissons toujours", nuance la diplômée d'ESCP Business School, passée par Bain & Co et le groupe Casino. "Nous renouvelons l’offre pour le repositionner comme le beau bazar des passionnés, avec une offre éclectique en bricolage, maison, loisirs, et mode. Cela nous permet de nous différencier des autres grands magasins". Profitant des longues semaines de fermeture, les équipes ont totalement réaménagé le sixième étage, dédié à la literie et au linge de maison. Le mobilier enfant y tient désormais une part de choix, avec des marques comme Gautier ou Cyrillus, tandis que la marque propre Galeries Lafayette a laissé place à celle de La Redoute (rachetée par le groupe en 2017) pour le linge de maison. Deux niveaux en dessous, l'étage déco a vu débarquer récemment des marques et créateurs pointus, plébiscités des Parisiens, comme l'incontournable Sarah Lavoine, la manufacture française de mobilier en métal Résistub, la brocante en ligne Selency, ou le spécialiste du mobilier design Red Edition. Au sous-sol, une nouvelle offre de graines, jardinage, pots, fait son apparition avec Truffaut. 

La maison prend le pas sur la mode

La vieille dame du Bazar Hôtel de Ville souffre, et pourtant, des atouts, elle en a. Non content d'être installé en plein cœur de Paris, le grand magasin est positionné sur le créneau porteur de l'équipement du logement. Confinements obligent, les Français ont redécouvert la joie du bricolage, du DIY, de la décoration et de l'ameublement. Ils ont réinvesti leur cocon, leur jardin. Quand Amandine de Souza est arrivée, la maison et la mode se partageait le gâteau à parts égales. Cette ancienne du pure-player spécialisé en meuble et décoration Westwing a renforcé le poids de la maison, qui pèse désormais 60% du chiffre d'affaires. Mais aussi porteur soit-il, ce segment est aussi très bataillé, par les distributeurs classiques qui ouvrent des points de vente à tout va, à l'image d'IKEA qui vient d'ouvrir une adresse rue de Rivoli, par les pure-players généralistes comme Cdiscount et Amazon ou spécialistes à l'image de ManoMano. Sans oublier l'arrivée, en juin, d'un autre grand magasin, à moins d'1 kilomètre du BHV, la Samaritaine. Après dix-huit mois de crise sanitaire, "le magasin n’a pour l’instant pas retrouvé son trafic de 2019", reconnaît Amandine de Souza, qui évalue la baisse à -20% depuis janvier, par comparaison à la même période en 2019. "Heureusement, la baisse de trafic est compensée par la hausse du taux de transformation. Un visiteur sur deux achète.

 Lucide sur la bataille à mener, la patronne conclut: "Il faut que la dynamique commerciale reparte et que nous arrivions à retrouver les niveaux historiques de vente."

 

Les Galeries Lafayette s'interrogent sur l'avenir du BHV

Merci à Bernadette pour les photos comme toujours très belles.

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Mémoires : Le BHV à travers l'Histoire n°68 l'année1950 

23 Septembre 2021 , Rédigé par Les federateurs du reseau Bazar Publié dans #BHV d'hier

Social :

Saviez-vous que c'est par une loi de février 1950 que le SMIG fut instauré ! Une grande progression sociale. Un salaire minimum garanti à chaque salarié, indexé sur les prix définis par l’INSEE assure un minimum vital aux travailleurs.

Le salon des Arts ménagers reçoit 1,110 million de visiteurs. Est ajouté en même temps le salon de l’enfance qui durera 10 ans.

J Sablon prône la cuisine moderne pour célibataire

 

Imaginez le taux d’équipement des ménages en appareils ménagers en 1950. Il atteint à peine les 3% ! Il atteindra 25% en 1965 pour s’accélérer encore dans les années 70.

C’est le lancement de la Cafetière Mélior, de l’essuie-tout, papier Sopalin et la commercialisation des premiers magnétoscopes à bande (Sony)

BHV :

On modernise le magasin et le logo BHV est modifié.

 

Le sport des années 50

Le journal l’Equipe fondé en 1946, relate tous les grands événements sportifs.

Le sport est devenu bien populaire : le football !...le cyclisme etc..

En 1950 le stade de Reims remporte la coupe de France.

Culture :

Littérature : Le journal d’Anne Franck sera publié, créant une immense émotion.

Nouvel album  Tintin : Objectif lune.

 Le cinéma est marqué par la Beauté du diable de René Clair,

mais aussi par Alice au Pays des Merveilles de Walt Disney et «  Le 3e homme ».  

ART :

Le peintre Henri Matisse reçoit le prix de la Biennale de Venise.

La mode :

La mode prêt à porter se développe en boutique et en grands magasins.

Les tenues de cérémonie comme la communion solennelle demeurent une robe blanche avec voile comme des petites mariées jusqu’en 1959 ou filles et garçons porteront une aube blanche.

Il faut dire que les garçons portaient le brassard. Ces vêtements ainsi que les uniformes s’achetaient à la Samaritaine et au Louvre.

 

On se retrouve bientôt !

CD

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Mémoires : Le BHV à travers l'Histoire n°67 Généralités sur les années 50 

16 Septembre 2021 , Rédigé par Les federateurs du reseau Bazar Publié dans #BHV d'hier

A tous, nous vous souhaitons une bonne rentrée, dans votre travail, vos loisirs, vos ateliers, vie associative et autres habitudes.

Nous reprenons donc l'histoire du BHV, des grands magasins, et commerces à travers l'histoire.

Avant de détailler les années 50, replongeons-nous dans ce qui fut une décennie de bouleversements dans la vie quotidienne des Français !

Vincent Auriol est toujours président de la république, il sera remplacé en 1954 par René Coty, puis succédera le général De Gaulle en 1958

Les années 50 c’est une moyenne de 800 000 enfants par an. Ainsi la population s’est accrue de 40,5 millions en 1945 à 45 millions en 1950. . Dans chaque famille naissent  2 à 3 enfants. Moins de bébés meurent la première année

Le gouvernement souhaite  la construction de 100 000 logements par an. Dans les faits on n’en compte que 82 000 en 1952. L’intérieur est mieux conçu : un séjour, 2 chambres une cuisine, une salle d’eau et un WC. Ce qui paraît évident de nos jours, ne l’était pas pour les logements anciens où les toilettes sont souvent partagées sur le palier ou dans une cour et où les gens se lavent à leur évier de cuisine.

Les statistiques de l’époque rapportent que seulement 25 à 30 % des familles bénéficient de WC dans leur logement. 6% seulement bénéficient d’une douche ou d’une baignoire.

On crée parfois à la va-vite des logements en préfabriqué ou des villes nouvelles comme Sarcelles.

Le Salon des Arts ménagers permet de démocratiser la consommation et nous trouverons toute l'incidence dans l'expansion des grands magasins et particulièrement le BHV.

 Avec le retour progressif de la prospérité économique, les acheteurs potentiels visitent le salon des Arts ménagers. Les industries créent tellement de nouveaux produits, que l’accession d’hier impossible devient réalité.

On dessine  la femme française de l’époque par un stéréotype : la femme est ménagère, c'est la fée du logis.

Les publicités sur les produits industriels représentent cette femme ménagère heureuse au sein de son foyer !

Les années 1950 voient apparaître toutes sortes de nouveaux appareils ménagers, dont les robots Moulinex.

Moulinex affiche alors la femme ménagère dans toutes ses publicités. " La publicité Moulinex des années 50 laisse entrevoir une femme tenant essentiellement le rôle de la ménagère, s'émerveillant devant tous les nouveaux appareils ménagers commercialisés, dont les robots que la marque ne cesse de commercialiser. Le slogan " Pour ELLE un Moulinex pour LUI des bons petits plats "
 

A l'école : Les filles et les garçons sont dans des classes séparées ou des écoles séparées !  On jouait à la balle aux prisonniers, à la marelle, à la corde à sauter, au yoyo, aux osselets, au diabolo et aussi aux billes pour les gars. Sanctions aujourd'hui interdites et récompenses : Bonnets d’ânes, punitions en recopiant des lignes ou bons-points.

Tout ceci fut aboli dans les années 70. La distribution des prix fut supprimée en 1968, afin de ne pas comparer les élèves.

Sont restées: les fêtes de l’école ou la kermesse. Petits gourmands aiment les sucreries, on savoure des roudoudous (coquillage au sucre coloré), rouleaux de réglisse avec une petite boule au milieu, le mistral "gagnant" et les fameux carambars !

 

Médecine : Au milieu des années 50 la médecine répond à la santé, et aux divers maux.

Les antibiotiques luttent contre les maladies infectieuses. Le développement de la radiothérapie soigne les cancers. On développe les échographies et les IRM.

Loisirs et culture :

Le 7e Art : Création d’une centaine de films par an.

Le cinéma se porte plutôt bien (400 millions d’entrée par an entre 1950 et 1959)

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B Bardot et son Mariage avec Vadim (match)
Y Montand et S Signoret

La télévision ne progresse que très doucement : on passe de 40 000 appareils à 990 000 en 1959.

 

 

La chanson Française.

On retrouve les anciens :  Tino Rossi, Maurice Chevalier, Charles Trenet qui chantait pendant la guerre «  La mer »,  sont toujours d’actualité. Gilbert Bécaud, Yves Montand qui après avoir été aidé par Edith Piaf se lance vraiment dans la chanson, « les feuilles mortes » de 1949 est une révélation !  On le retrouvera dans quelques films français...

Avec«  la môme » : Edith Piaf dont je vous ai parlée en 1949 et son hymne à l’amour, On découvre en  1950 «  Non je ne regrette rien »  suivi de la  « La foule » ou « Milord ».

 Mais il nous faut parler des nouveaux...

Aznavour avec son rythme jazz, son côté poète et nostalgique....Il écrit pour les autres et commencera à être connu à partir de 1956. (Quelques grands succès : « Après l'amour", "Sur ma vie" ou "J'aime Paris au mois de mai".

Georges Brassens, en 1951, alors qu’il écrit depuis son enfance des poèmes, se verra attribué une guitare et le voici avec «  l’Auvergnat, le parapluie et le Gorille » entrain de chanter dans un cabaret. Patachou le remarquera  en 1954 et sa vie de poète auteur compositeur durera jusqu’à sa mort en 1981 ....

Guy Béart, est découvert en 1954 dans les cabarets parisiens (1957 : bal chez Temporel, et 1958 : « l’eau vive » et « qu’on est bien ». beaucoup d’entrevous murmure l’air en lisant ces lignes...

Jacques Brel qui a mis un certain temps à se faire apprécier mais devient un chanteur à part entière lorsqu’il nous chantera  " Quand on a que l’amour" en 1956 ... Et en 1958 : « Ne me quitte pas » et « la valse à mille temps ».... 

C’est le lancement des Compagnons de la Chanson, d’Annie Cordy, Juliette Gréco...

Dalida « Miss Egypte » remportera un grand succès avec « Bambino » en 1956, suivi de « Gondolier » en 1957...

Le célèbre clarinettiste de Jazz Sidney Bechet s’installe en France, en 1949 et nous joue « Petite fleur » qui a bercé l’enfance d’un grand nombre d’entre nous.

Je ne saurais vous dire quand on inventa les talons aiguilles, mais je crois bien que c’est vers 1954.

Ce n'était pas trop pour la ménagère de l'époque !

Nous allons reprendre dans le détail ces prochaines années...

A bientôt.

CD

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C'est un village extraordinaire... par Jacqueline Apollonio

8 Septembre 2021 , Rédigé par Les federateurs du reseau Bazar Publié dans #France 6 Sud-Est, #Randonnée-Week-end

Voici un reportage magnifique que nous partage Jacqueline. On a tous envie d'aller y faire un tour ! Trop beau! merci Jacqueline.

Nous retrouverons la semaine prochaine le BHV, le commerce à travers l'histoire : les années 50.

CD

Situé entre Perpignan et Argelès sur Mer, dans les Pyrénées Orientales, découvrez une petite ville unique, (9000 habitants) grâce à Jacqueline Apollonio-Pivost.

Un spectacle extraordinaire !!!..., en plus du jardin de papillons, Elne est un village artisanal, riche en histoire :  la maternité de Elne monument historique est un château dans lequel sont nés de nombreux enfants pendant la seconde guerre mondiale,. C’est aussi un village verrier d'art, sabotier, bijoux artisanaux, sa cathédrale d’Art Roman est  magnifique...

Bienvenue en Pays tropical ! 

Ça y est ! Vous êtes en immersion dans le milieu naturel de centaines de papillons en totale liberté, en provenance d’Asie et d’Amérique latine. 

C'est un village extraordinaire... par Jacqueline Apollonio C'est un village extraordinaire... par Jacqueline Apollonio
C'est un village extraordinaire... par Jacqueline Apollonio C'est un village extraordinaire... par Jacqueline Apollonio

 Admirez le vol léger des papillons tout autour de vous dans un jardin tropical parmi les fleurs et les plantes rares. Vous les verrez de près, de très près !

 Ici, le papillon n’est pas farouche, il peut même se poser sur votre épaule…

Une expérience exotique ludique et pédagogique. 

C'est un village extraordinaire... par Jacqueline Apollonio C'est un village extraordinaire... par Jacqueline Apollonio
C'est un village extraordinaire... par Jacqueline Apollonio C'est un village extraordinaire... par Jacqueline Apollonio

 Vous pourrez admirer le ramassage des œufs, admirer les naissances des chenilles dans le panier du botaniste. 

Le tout dans un jardin tropical méditerranéen, plantes, fleurs grimpantes, fontaines et papillons aux multiples couleurs. 

 

C'est un village extraordinaire... par Jacqueline Apollonio
C'est un village extraordinaire... par Jacqueline Apollonio C'est un village extraordinaire... par Jacqueline Apollonio
C'est un village extraordinaire... par Jacqueline Apollonio
C'est un village extraordinaire... par Jacqueline Apollonio
C'est un village extraordinaire... par Jacqueline Apollonio
C'est un village extraordinaire... par Jacqueline Apollonio
C'est un village extraordinaire... par Jacqueline Apollonio C'est un village extraordinaire... par Jacqueline Apollonio

 

Bravo et merci pour ces magnifiques photos

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11 magasins GL passeraient en Franchises , 2 articles

4 Septembre 2021 , Rédigé par Les federateurs du reseau Bazar Publié dans #Lu dans la Presse

LU pour vous :

LES GALERIES LAFAYETTE VEULENT PASSER EN FRANCHISE 11 DE LEURS MAGASINS FRANÇAIS

BFM Business J.B. avec AFP

Le 26/08/2021 à 7:29

L'enseigne veut faire passer 11 de ses magasins français en franchise, en cédant les murs de la majeure partie d'entre eux. Les syndicats alertent sur le risque de "casse sociale".

Les Galeries Lafayette ont annoncé mercredi vouloir faire passer en franchise 11 de leurs magasins français, en cédant les murs de la majeure partie d'entre eux, un projet qui "n'aurait pas d'impact sur l'emploi" selon l'entreprise, ce qui ne dissipe pas les craintes des syndicats.

Opération finalisée début 2022

L'opération, "qui vient d'être présentée aux instances représentatives du personnel", doit être finalisée "début 2022", a précisé dans un communiqué le groupe, qui n'a pas souhaité détailler son périmètre financier.

Ces onze magasins pèsent, selon une source proche du dossier, environ 200 millions d'euros de chiffre d'affaires.

Sept d'entre eux doivent être affiliés à la Société des Grands Magasins (SGM). Cette foncière, qui détient et exploite une dizaine de centres commerciaux de centre-ville en France, reprendrait les magasins situés à Angers, Dijon, Grenoble, Le Mans, Limoges, Orléans et Reims.

Pour elle, il s'agit "d'une opportunité patrimoniale rare", selon son président Frédéric Merlin. Dans un communiqué distinct, il se réjouit de ce projet qui "ancrera (son) groupe comme un acteur engagé du commerce de centre-ville en France". "Ces sept magasins, tous de grande qualité architecturale, sont situés en cœur de villes", explique-t-il.

Trois autres magasins Galeries Lafayette, à Pau, Rosny et Tours, doivent être repris par Hermione People & Brands, la division distribution de la Financière immobilière bordelaise (FIB) de l'homme d'affaires Michel Ohayon.

En 2018, ce dernier avait déjà repris 22 Galeries Lafayette situées dans des villes françaises de taille moyenne. A Rosny et Tours, l'entreprise était locataire et seul le fonds de commerce est transféré, a précisé à l'AFP une source proche du dossier.

Enfin, "le fonds de commerce du magasin d'Avignon serait confié à Philippe Sempéré et Nicolas Chambon, affiliés du magasin de Béziers", indique l'entreprise dans le communiqué.

Crainte d'une "casse sociale"

"Nous continuerons à faire rayonner la marque et le savoir-faire mode des Galeries Lafayette au cœur des villes françaises de taille moyenne, tout en permettant aux magasins concernés de retrouver une dynamique locale grâce au concours de partenaires très engagés", a estimé le directeur général des Galeries Lafayette et du BHV, Nicolas Houzé, cité dans le texte.

"Cette opération n'aurait pas d'impact sur l'emploi", souligne l'entreprise, qui aura à son issue 19 magasins gérés en propre et 38 en affiliation.

Selon la déléguée syndicale centrale CGT Viviane Cabirol, "un CSE central est prévu début septembre" sur ce projet.

Sa collègue, la secrétaire générale de la CGT du magasin d'Haussmann à Paris Fouzia Es Salmi craint "une casse sociale". Lors de la reprise des 22 magasins par FIB, assure-t-elle, "un accord avait été négocié sur les acquis des salariés, qui ont été maintenus 15 mois après la reprise. Mais au bout des 15 mois, ils ont tout perdu", notamment "le 13e mois et la prime de vacances".

"Le Covid a bon dos", a-t-elle déploré.

Même crainte pour David Pereira, du syndicat SUD du magasin Haussmann, qui "ne comprend pas cette stratégie. Les magasins de province ont moins souffert de la crise sanitaire, ils ont même soutenu Haussmann", à la peine faute de touristes étrangers.

"Le groupe Galeries Lafayette préfère garder ouvert le magasin des Champs-Elysées qui ne rapporte rien, qui est un gouffre financier et qui enfonce les autres magasins", accuse-t-il.

J.B. avec AFP

 

Frédéric Merlin s’offre sept magasins des Galeries Lafayette

Lyon  décideurs : Maxime FEUILLET — 3 septembre 2021

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Le Lyon­nais Frédé­ric Merlin, président de la Société des Grands Maga­sins (SGM), a racheté fin août sept établis­se­ments du groupe Gale­ries Lafayette situés à Angers, Dijon, Grenoble, Le Mans, Limoges, Orléans et Reims.

 Le jeune entre­pre­neur (30 ans) souhaite ainsi revi­ta­li­ser ces 80 000m2 de surface de vente qu’il récu­père, dans le cadre d’un contrat d’af­fi­lia­tion avec la célèbre enseigne.

« Cet accord est une magni­fique oppor­tu­nité patri­mo­niale puisqu’il nous permet d’ac­qué­rir les meilleurs empla­ce­ments de ces centres-villes, dans des immeubles d’une grande qualité archi­tec­tu­rale, et d’être aujourd’­hui présents dans près d’une ving­taine de communes au total, avance sur LinkedIn l’en­tre­pre­neur classé 287e fortune française par le maga­zine Chal­lenges, avec une fortune esti­mée à 350 millions d’eu­ros. Nous allons pouvoir mettre en œuvre toutes les compé­tences acquises dans la gestion de nos centres commer­ciaux pour réno­ver ces grands maga­sins, adap­ter l’offre aux besoins locaux et y déve­lop­per une offre complé­men­taire (restau­ra­tion, loisirs, culture etc.). » La SGM possède et exploite déjà des centres commer­ciaux dans plusieurs villes de province comme à Lille, Nîmes, Roubaix, Saint-Nazaire ou encore au Krem­lin-Bicêtre. Le montant de cette opéra­tion n’a pas été commu­niqué.

 

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