La petite histoire du BHV 2/12
8 Avril 2014 , Rédigé par Les federateurs du reseau Bazar Publié dans #BHV d'hier
Les débuts de Xavier Ruel
Le 25 janvier 1849 il épouse Marie Madeleine Pontcerry (née le 7 septembre 1825) et s’installe comme quincailler au 5 rue du Bœuf, dans le vieux Lyon.
Il naitra 4 enfants de cette union :
Françoise en 1849, (le 7 décembre) qui épousera Georges Viguier.
Jacques René en 1850 décédé en bas âge.
Pauline en 1854 dont nous tracerons l’histoire de sa vie.
Louise-Marie en 1855 décédée en 1877 à 22 ans.
En 1852 Xavier Ruel a revendu son fonds de commerce. Il a alors 30 ans et Marie Madeleine : 28 ans.
N’oublions pas que de 1852 à 1870 nous assistons à un nouvel urbanisme commercial et de nouvelles méthodes de vente pendant que Paris connait un vaste chantier pendant près de 20 ans sous le Second Empire. Le préfet et Baron Haussmann avec Napoléon III ont transformé ce quartier médiéval du centre de Paris en grand axe dans la Capitale.
Tous les abords de l’Hôtel de ville sont nettoyés des constructions anciennes et la surface de la place est multipliée par quatre. Paris connait une période d’urbanisation sans précédent, tout à l’égout, adduction d’eau, réglementation de l’affichage et développement de grandes artères et suppressions de petites impasses.
C’est l’époque ou non loin de là, Baltard aménage les Halles, la rue des Halles rejoint la rue de Rivoli et le Chatelet. Tout ce quartier est transformé du faubourg Saint Antoine jusqu’à la Concorde
Politique sociale d’alors :
Dès 1841, le travail est interdit aux enfants de moins de huit ans.(Loi du 22 mars 1841) mais il fallut plus de vingt cinq ans pour en voir son application réelle.
L'dée de cette législation nous est venue d'Angleterre où les conditions de travail des enfants étaient très rudes.
L’enfant de 8 à 12 ans ne doit pas dépasser 8 h par jour pour et ne doit pas travailler la nuit. Le jeune de 12 à 16 ans pourra travailler jusqu’à 12 h par jour.
Je me souviens du poème de Victor Hugo! "Mélancholia" dont vous trouverez un extrait ci-dessous
En 1850, une journée de 13h est courte, la moyenne se situe à 14/15h par jour.
A suivre.....
Melancholia
(extrait)
... Où vont tous ces enfants dont pas un seul ne rit ?
Ces doux êtres pensifs que la fièvre maigrit ?
Ces filles de huit ans qu'on voit cheminer seules ?
Ils s'en vont travailler quinze heures sous des meules
Ils vont, de l'aube au soir, faire éternellement
Dans la même prison le même mouvement.
Accroupis sous les dents d'une machine sombre,
Monstre hideux qui mâche on ne sait quoi dans l'ombre,
Innocents dans un bagne, anges dans un enfer,
Ils travaillent. Tout est d'airain, tout est de fer.
Jamais on ne s'arrête et jamais on ne joue.
Aussi quelle pâleur ! la cendre est sur leur joue.
Il fait à peine jour, ils sont déjà bien las.
Ils ne comprennent rien à leur destin, hélas !
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