11 novembre et histoire des coquetiers militaires
5 Novembre 2014 , Rédigé par Les federateurs du reseau Bazar Publié dans #Fêtes ou Saisons
Enfin : « cessez le feu » crie-t-on à 11h en forêt de Compiègne, c’est la capitulation, c’est la délivrance !
Paris tire un coup de canon, les cloches des églises retentissent; La foule est en liesse... On chante, on danse, on s’embrasse, on hurle de joie des « Vive la France »….
Horrible guerre ou sur une soixantaine de millions de soldats mobilisés, on dénombrera plus de 15 millions de blessés et 9 millions de morts (1 394 000 Français sur 8,5 millions mobilisés).
Emouvant : le 10 novembre 1920, André Maginot demande à un soldat de déposer sur un des huit cercueils de soldats inconnus un bouquet de fleurs tricolores. Le jeune soldat (le plus jeune engagé de 1918) dépose le bouquet sur le 6éme cercueil. Le cercueil fut d’abord emmené au Panthéon puis à l’Arc de Triomphe en janvier 1921.
Le 11 novembre 1923, André Maginot, ministre de la Guerre allume le 11 novembre 1923, cette flamme éternelle ravivée chaque année à l’Arc de Triomphe : Flamme du souvenir, flamme de l’espérance.
Voyons à présent, un côté plus sympathique avec Alain Dégranges qui possède une collection de coquetiers impressionnante et vient nous parler de ceux de cette guerre.
« Des commémorations nationales et internationales du centenaire de la première guerre mondiale se sont déroulées tout au long de cette année et je vais vous parler de ces coquetiers à connotation militaire ou patriotique, souvent marqués « objet de tranchée ».
Certains furent réalisés par les poilus dans les tranchées, d’autres le furent à l’occasion des permissions, par des décorateurs de céramiques ou bien furent réalisés à l’arrière de la ligne de front.
Pourquoi les soldats de la Grande guerre se mirent-ils à fabriquer des objets ? La réponse est évidente, même derrière les premières lignes, on finit par s’installer et le courrier terminé, on s’ennuie ferme. Alors ceux qui se sentent un peu artistes vont s’occuper en fabriquant des objets décoratifs pour les offrir à leur famille, leurs enfants, leur fiancée à la première permission. C’est ce qui explique que de très nombreux objets de tranchée sont surtout des objets souvenirs, souvent gravés d’un nom de femme ou d’un lieu.
coquetier en faïence réalisé par un soldat lord d'une permission : le message complet sur cette oeuvre : "Ne vous en faîtes pas, on les aura "!
Les soldats récupéreront tout ce qu’ils peuvent trouver sur les champs de batailles : aluminium, cuivre des étuis de balle ou douilles d’obus, sabots de chevaux morts pour en faire des encriers.
Ainsi les objets les plus divers furent fabriqués : crayon, porte-plume, couvertures de carnet, boîtes, avions miniatures etc…
Mais la guerre de 1914-1918 n’a pas eu le monopole des coquetiers patriotiques, comme nous le voyons sur ces 2 coquetiers datant de la seconde guerre Mondiale.
En ces temps de restrictions, un œuf à la coque bien frais était un festin pour les gamins dont j’étais. »
Coquetiers britanniques fabriqués par les femmes et les filles de soldats. L'argent récolté permettait l'envoi de colis.
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