randonnee-week-end
Soissons, une ville à découvrir 1/2 : Mais qui a cassé le vase!
Besoin de sortir : Une petite sortie visuelle à Soissons, Ville de 28000 habitants, sympathique à découvrir et ses anecdotes...
Nous pensons tous à la célèbre phrase : « Mais qui a cassé le vase… » et bien.... suivez-moi...
Cette ville est entourée d’espaces verdoyants, champs et forêts Vous aurez plaisir à faire une petite ballade en forêt de Retz.
C'est une ville tranquille, comme on les aime!...
Cette ville existait déjà à l’Antiquité.
Étonnant ; elle devint le première Capitale des Francs en 486, grâce à Clovis après avoir gagné la victoire contre les Romains !
On retrouve en visuel, l’anecdote du vase. sur la place Fernand Marquigny, depuis 1935.
Mais, j'ai pu retrouver la version historique de l'Historien Grégoire de Tours et je vous la livre ci-après.
"Dans ce temps, l'armée de Clovis pilla un grand nombre d'églises, parce que ce prince était encore plongé dans un culte idolâtre.
Des soldats avaient enlevé d'une église un vase d'une grandeur et d'une beauté étonnante, ainsi que le reste des ornements du saint ministère.
L'évêque de cette église envoya vers lui des messagers pour lui demander que, s'il ne pouvait obtenir de recouvrer les autres vases, on lui rendit au moins celui-là. Le roi, ayant entendu ces paroles dit au messager :
« Suis-moi jusqu'à Soissons, parce que c'est là qu'on partagera tout le butin; et lorsque le sort m'aura donné ce vase, je ferai ce que demande le pontife. »
Étant arrivés à Soissons, on mit au milieu de la place tout le butin, et le roi dit :
« Je vous prie, mes braves guerriers de vouloir bien m'accorder, outre ma part, ce vase que voici » en montrant le vase dont nous avons parlé ci-dessus.
Les plus sages répondirent aux paroles du roi :
« Glorieux roi, tout ce que nous voyons est à toi, nous- mêmes, nous sommes soumis à ton pouvoir. Fais donc ce qui te plaît car personne ne peut résister à ta puissance. »
Lorsqu'ils eurent ainsi parlé un guerrier présomptueux, jaloux et emporté, éleva sa francisque et en frappa le vase s'écriant :
« Tu ne recevras de tout ceci rien que ce que te donnera vraiment le sort.».
A ces mots tous restèrent stupéfaits.
Le roi cacha le ressentiment de cet outrage sous un air de patience. Il rendit au messager de l'évêque le vase qui lui était échu gardant au fond du cœur une secrète colère.
Un an s'étant écoulé, Clovis ordonne à tous ses guerriers de venir au Champ-de-Mars revêtus de leurs armes, pour faire voir si elles étaient brillantes et en bon état. Tandis qu'il examinait tous les soldats en passant devant eux, il arriva auprès de celui qui avait frappé le vase, et lui dit :
« Personne n'a des armes aussi mal tenues que les tiennes, car ni ta lance, ni ton épée, ni ta hache, ne sont en bon état.» et lui arrachant sa hache il la jeta à terre.
Le soldat s'étant baissé un peu pour la ramasser, le roi levant sa francisque, la lui abattit sur la tête en lui disant :
« Voilà ce que tu as fait au vase à Soissons. » !
Celui-ci mort, il ordonna aux autres de se retirer. Cette action inspira pour lui une grande crainte. Il remporta beaucoup de victoires dans un grand nombre de guerres. …"
Ce bas relief se situe sur le monument aux morts que je préfère appeler Monument d’Histoire, car s'il porte la liste des morts, il évoque bien d'autres signes des temps. ( sur la place Fernand Marquigny au centre de la ville.)
En haut, 4 allégories portent une flamme
Au centre une femme ailée protège 2 poilus
Sur 2 angles des poilus, un Carolingien de l'an 923 défenseur de la ville et un homme avec un parchemin (1181 abolition des servitudes féodales)
Les autres bas reliefs présente Jeanne d’Arc
ou les Soissonnais en peur, pendant la guerre.
La dernière façade présente non photographiée, la commémoration des morts de la guerre 14-18.
Mais souvenons-nous, de la première Guerre Mondiale dont je vous ai parlé.
Ci-dessous le monument des anglais.
Les bombardements étaient incessants dans cette région, Soissons en subira les préjudices, car détruite aux trois-quarts.
La ville sera reconstruite laissant apparaître ça et là, des façades Arts-Déco.

Pour les gourmets : Il existe le fameux haricot de Soissons connus depuis longtemps.
En effet, pendant la guerre de 100 ans, (1337- 1453) , lorsqu’une terrible épidémie de peste (1349-1355) arrive, les Soissonnais s’enfuient rapidement, en emportant leur récolte… mais des graines tombent au sol et l’humidité du sol les fera germer. Ces haricots permettront de nourrir la population à leur retour !
Autre anecdote : Une légende d'un livre de Soissons : « Au siècle dernier, le guetteur de la Cathédrale, nommé le Paon, égaya le haut de la tour en semant des haricots. » Il surveillait la ville et les incendies. Comme il s’ennuyait, il sema dans des caisses des haricots . Ses plantations volubiles s’accrochèrent aux garde-fous de la Cathédrale. Les gens voulaient voir de plus près cette couronne de verdure en haut de ce lieu saint.
Il distribuait ainsi quelques graines aux touristes. Il disait avec humour : « Dieu créa la fleur et lui dit Sois Rose !... Il créa le haricot et lui dit Sois Son ! et va en Paix (Pets) »
Vous voulez en cueillir où en acheter en bocaux, pour un repas
ou pour l'apéro ... c'est original et très bon! : Haricot de Soissons apéritif harissa, au vinaigre de cidre et pommes, au piment d'Espelette, ail et fines herbes ou paprika et colombo.
Je vous recommande l'adresse : les jardins de Pontarcher à Ambleny, mais vous en trouverez aussi en ville!
A Soissons en dehors de la Cathédrale pour laquelle je vous dédierai un article, deux tours s’élancent dans le ciel, ce sont celles de l’abbaye Saint Jean des Vignes.

A côté l’Arsenal L'arsenal témoigne de la présence militaire .
Revenons, au centre près du monument aux anglais, on aperçoit la vieille église Saint Pierre qui a fait partie de l'abbaye Notre-Dame de Soissons. La 2e photo nous montre les ruines de l'abbaye.
Intéressant dans ce centre ville, un marché couvert bien actif le samedi où se mêlent sur les étals beaucoup de produits de la région ainsi que des volatiles.
Ancien Palais de l'intendance, de style néo-classique construit entre 1774 et 1775, il est devenu l'Hôtel de ville de Soissons en 1834. puis vous vous découvrez les berges de l'Aisne.
En parcourant la ville vous passerez devant l'abbaye St Léger.
Bien sûr la région Soissonnaise est le pays de la pomme de terre, des chips Vico, de la betterave et de ses fabriques de sucre! (Blé, orge...)
Vous découvrirez la vallée d'Automne, le château d'Alexandre Dumas, Notre-Dame du Lieu restauré, qui cache quelques mystères!....
Nous nous retrouverons prochainement pour visiter la Cathédrale et son quartier!
Profitez bien de cette sortie en photos...
CD
Les visites de notre guide Didier Bouchard
Vivre à Paris ou en région Parisienne Paris, et découvrir des lieux méconnus ou des expositions de peintres célèbres avec toutes les explications nécessaires. S'ajoute une sortie à Dijon exceptionnelle!
Tout vous sera révélé grâce à notre guide : Didier Bouchard.
Conférences Didier Bouchard
Conferences.bouchard@orange.fr
Conférencier national, diplômé de l’institut d’art et d’archéologie de la Sorbonne
Ancien élève de l’école du Louvre
Boite 17 bât. D, 8, rue Cannebière 75012 Paris. Tel: 06 43 63 35 73
Mardi 30 juillet
15h : les salons de l’hôtel de Lauzun : le plus beau décor 17ème de Paris
(1660). Lambris et plafonds peints, histoire de l’hôtel : Lauzun et la grande Mademoiselle, Baudelaire au club des Haschichins.
Rdv. 17 quai d’anjou.11€+entrée. (15 pers.)Inscr. 06 43 63 35 73

Lundi 5 août
15h : une visite par an : les salons de l’hôtel de Ganay (intérieurs):un
Palais de la belle époque près des Champs-Elysées, et son quartier. (Les Hôtels de Caraman et de Wagram).
Rdv. angle av. George v et rue de la Trémoïlle.
Carte D’identité.11€. Inscription au 06 43 63 35 73
Vendredi 30 août
15h : salons et jardins des hôtels de Varangéville et Amelot, escalier d’honneur de l’hôtel de Tavannes, promenade vers l’atelier de Gustave Doré.
(Une visite par an). Trois hôtels particuliers du faubourg saint-Germain (avec visite intérieure
Et celle de leurs 2 jardins, évocation de JM. Charcot qui y vécut, et y reçut S. Freud…
Rdv. 217 boulevard .Saint-Germain. 11€.
Carte d’identité inscription au 01 43 07 09 69

Samedi 31 août
14h30 : Chapelle et parc privé du couvent de Picpus, cimetière Révolutionnaire et tombe de la Fayette.
Rdv. 35 rue de picpus.11€+entrée
Dimanche 1er septembre
15h : Folies Art nouveau du quartier du Gros Caillou, nouvelle église
Russe, écuries impériales et ancien dépôt des marbres (Rodin, Camille
Claudel), hôtels particuliers de la belle époque.
Rdv. angle rues Saint- Dominique et Sédillot. 11€
Avant-programme automne et hiver 2019 (inscriptions ouvertes)
Mercredi 9 octobre

16h40 exposition Toulouse-Lautrec au grand palais. Unique visite
(12 places) sur inscription préalable, confirmée par l’envoi du règlement.
11€+entrée. Tel. 06 43 63 35 73.
Rdv. entrée des groupes.

Jeudi 10 octobre

13h45 : après-midi à Dijon : le puits de Moïse dans l’ancienne chartreuse de Champmol, puis le palais des états et des ducs de Bourgogne et le Musée des Beaux-arts restauré. (Tombeaux de Jean Sans Peur et Philippe le Hardi, retables de la chartreuse de Champmol, cuisines médiévales, salle des gardes etc.)
Inscription au 06 43 63 35 73
20€ (pas de droit d’entrée).
Rdv. gare Sncf de Dijon, sortie Albert 1er
Mardi 22 octobre

15h10 : Exposition MONDRIAN figuratif au musée Marmottan.
Unique visite Mondrian avant l’abstraction : un maître du symbolisme et du fauvisme.
Rdv. 2 rue louis Boilly. 11€+entrée. Inscription au 06 43 63 35 73
Jeudi 24 octobre
14h30 : Décor classé d’une ancienne maison close, hôtel de Saint-Chamond,
Passage du Caire, maison égyptienne.
Quelques places sur Inscription au 01 43 07 09 69. 11€+entrée
Vendredi 25 octobre
15h salon impérial, chapelle et jardin de la fondation Eugène napoléon, ou « le collier d’Eugénie ». et cour de l’industrie Restaurée.
Architecture d’Hittorff (1856), mobilier, portraits de napoléon III et Eugénie, fresque
De Barrias, histoire de la « maison du collier »
Rdv. 254 rue du faubourg-Saint-Antoine. 11€+entrée.
Carte d’identité.
Mercredi 6 novembre
15h40 : Exposition le Greco au Grand-Palais.
Unique visite. Sur inscription au 06 43 63 35 73, confirmée par l’envoi du règlement. 11€+entrée.
Rdv. entrée/groupes
J'apprécie beaucoup cet artiste et partage avec vous quelques photos:
Domenikos Theotokopoulos est nommé « Greco » à Tolède, en Espagne.


L’Assomption, 1577-1579, huile sur toile, 403,2 x 211,8 cm, Chicago, Art Institute
Saint Martin partageant son manteau avec un pauvre, 1597-1599, huile sur toile, 193 x 103 cm, Washington, National Gallery of Art.

L'ouverture du 5e sceau dite la vision de saint Jean vers 1609-1614
huile sur toile, 222,3 x 193 cm, New York, The Metropolitan Museum of Art.
Vendredi 8 novembre

15h30 les fastes de l’hôtel Gaillard (1882) et la cite de l’économie de la
Banque de France. Décors intérieurs (boiseries gothiques et renaissance en remploi, salle des coffres entourés de douves etc.)
Et muséographie de Citeco+ collection numismatique de la Banque de France. Sur inscription au 01 43 07 09 69, confirmée par l’envoi du règlement.
11€+entrée.
Rdv. 1 place du général Catroux (par le m° Malesherbes)
Samedi 9 novembre

15h : le château de Saint-Ouen : une villa Palladienne aux portes de
Paris (1821, décor intérieur). Evocation de Zoé du Cala, la dernière
Favorite royale. L’affaire Favras : un secret de louis XVIII.
Rdv. sortie du Métro mairie de Saint-Ouen, côté mairie.
11€. Sur inscription au 01 43 07 09 69
Mardi 19 novembre

14h30 la maison de Louis Pasteur (visite du musée Pasteur par sa conférencière ;
Mobilier, objets d’art, tableaux, tombeau de pasteur.)
Sur inscription au 06 43 63 35 73.
Mardi 26 novembre
16h exposition « l’Age d’or de la peinture anglaise – le siècle de Reynolds et de Gainsborough » au musée du Luxembourg.
Quelques places sur inscription au 06 43 63 35 73, confirmée par l’envoi du règlement. 11€+entrée

Vendredi 29 novembre
14h30 exposition « la collection Weisman-Michel de New-York » au Musée de Montmartre (Steinlen, Valadon, Bonnard, Rouault…), puis l’atelier de Valadon, la chambre de M. Utrillo, et quelques œuvres de la Collection permanente du musée. 11€+entrée.
Rdv. 12 rue Cortot
Sous réserve de confirmation et sur inscr. Au 06 43 63 35 73.
Mardi 3 décembre
16h : Chefs d’œuvre de la collection Alana au Musée Jacquemart-André.
(Primitifs italiens, et maîtres de la renaissance et du Seicento dans une Grande collection privée).
Quelques places sur inscr. Au 06 43 63 35 73, confirmée par l’envoi du règlement. 11€+entrée.
Rdv. 158 boul. Haussmann.


Nouvelles découvertes avec notre guide Didier Bouchard
Il va faire beau... C'est le moment de découvrir notre superbe patrimoine d'Ile de France avec Didier Bouchard. C'est avec plaisir qu'il vous guidera...
Conferences.bouchard@orange.fr
Conférencier national, diplômé de l’institut d’art et d’archéologie de la Sorbonne
Ancien élève de l’école du Louvre
Boite 17 bât. D, 8, rue Cannebière 75012 Paris.
Tel: 06 43 63 35 73
Jeudi 16 mai
11h30 : exposition Franz Marc et August Macke, l’aventure du cavalier bleu, au musée de l’orangerie. Pour 6 personnes seulement.
Sur inscription au 01 43 07 09 69 , et sous réserve de confirmation. 12€+entrée.
Mardi 21 mai
14h30 : Décor classé d’une ancienne maison close, hôtel de Saint-Chamond, passage du Caire, maison égyptienne.
Rendez-vous : 2 place du Caire.
Sur inscription au 01 43 07 09 69. 11€+entrée

Mardi 28 mai
15h : Les Joyaux de la couronne de France au musée de Minéralogie de l’école des Mines (+nouvelle vitrine de gemmes)
puis le décor peint de l’escalier, et
la façade 18e, côté jardin, de l’hôtel de Vendôme.
Sur inscription au 01 43 07 09 69 : 11€+entrée.
Rendez-vous : 60 boulevard Saint-Michel.

Lundi 3 juin
14h30 : Exposition Henri II au château de Saint-Germain en Laye, puis architecture et histoire du château.
Henri II et sa cour : tableaux, sculptures, objets d’art, exposés dans les salles renaissance et la chapelle gothique.
Puis l’histoire du château, de François Ier à Napoléon III.
Unique visite.
13€+entrée. Sur inscription au 01 43 07 09 69, confirmée par l’envoi du règlement.. Rendez-vous : sortie du RER, côté château.

Mercredi 5 juin
13h45 : la collégiale de Mantes, petite sœur de Notre Dame de paris, puis aux Andelys : le Château-Gaillard, le petit-Andelys, et le musée Nicolas Poussin.
Quelques places sur inscription (et sous réserve de confirmation) au 01 43 07 09 69.
16€+entrées.
Vendredi 7 juin
15h : Parties fermées au public de Bicêtre : grand-puits, réservoir et manège de Boffrand (18ème siècle). Puis, la force et les loges de Pinel.
L’hôpital du grand renfermement (1656) et le complexe hydraulique spectaculaire créé par Germain Boffrand sous le règne de louis xv. La force et son histoire révolutionnaire.
Rendez-vous : au métro Kremlin-Bicêtre.
Sous réserve de confirmation et sur inscription au 01 43 07 09 69 , 11€+entrée
Samedi 8 juin
15h : Le château de Saint-Ouen : une villa Palladienne aux portes de Paris (1821, décor intérieur). Evocation de Zoé du Cayla, la dernière favorite royale.
L’affaire Favras : un secret de louis XVIII

Rendez-vous : sortie du métro mairie de Saint-Ouen.
11€. Sur inscription au 01 43 07 09 69, et sous réserve de confirmation
Jeudi 13 juin
14h : après-midi à Auvers sur Oise : sur les pas de Daubigny, Corot et Van Gogh.
Visite de l’atelier de Daubigny (décor intérieur), de l’exposition Corot , du musée Daubigny (les Corot du musée des Beaux-arts de Reims), puis de la maison et du jardin du docteur Gachet, ainsi que les lieux de Vincent van Gogh : la mairie et l’église d’Auvers, et de Cézanne : la maison du pendu.

16€+entrées. Sur inscription au 01 43 07 09 69, confirmée par l’envoi du règlement.
Vendredi 14 juin
15h30 : l’Arc de Triomphe et la place de l’Etoile.
Sous réserve de confirmation.et sur inscription au 01 43 07 09 69.
11€+entrée

Lundi 17 juin
15 h : Exposition les Nabis et le décor, au musée du Luxembourg..
(Unique visite).
Ensembles décoratifs cloisonistes et japoniants (paravents, panneaux muraux, plafonds peints) de Bonnard, Vuillard, Maurice Denis, KX Roussel etc...
Rendez-vous : 19 rue de Vaugirard.
20 pers. Maximum.
Sur inscription au 01 43 07 09 69, confirmée par l’envoi du règlement. 11€+entrée
Avant-programme :
Vendredi 5 juillet
15h :hôtels particuliers, ateliers d’artistes et maisons closes du quartier de l’Europe, sur les traces de Manet, Caillebotte, et Zola.
Rendez-vous : Métro Europe.11€
Samedi 6 juillet
15 h : le village des Batignolles, et la cité des fleurs, sur les traces des peintres impressionnistes et des écrivains: (Mallarmé, Zola, Manet, Sisley, Bazille). Rendez-vous : métro Rome.11€.
Lundi 8 juillet
15h : salon impérial, chapelle et jardin de la fondation Eugène-Napoléon, ou « le collier d’Eugénie ». Et cour de l’industrie restaurée
Architecture d’Hittorff (1856), mobilier, portraits de Napoléon III et Eugénie, fresque de Barrias, histoire de la « maison du collier ».
Rendez-vous. 254 rue du faubourg-Saint-Antoine. 11€+entrée. Carte d’identité. Inscription. Au 01 43 07 09 69 .
Ville de Jonzac, vue et racontée par Jean-Pierre Franssens 3/3
Retrouvons Jean-Pierre ....

Nous sommes sur la place du château où l'on peut admirer un grand nombre d'immeubles « dits bourgeois ». Marianne trône sur cette place de grande fréquentation et ou se trouve le bâtiment au coq d'or,
réservé à l'Hostellerie depuis 1908.
Sur son monumental balcon un nombre certain de personnalités reçues dans la ville, ont salué sur celui-ci.
Sur un vieux bâtiment on peut encore déchiffrer l'inscription «On loge a pied et a cheval », signe d'une ancienne auberge qui vers 1900 fonctionnait encore.

Et là, pour redescendre de ce Mont Balaguier par une ruelle
ancien chemin de ronde au nom de Champagnac, ruelle qui est en partie tunnel et servait souvent de protection au temps du Moyen Age…


Nous rejoignons ainsi la rue Sadi Carnot qui nous ouvre la rue des Carmes, qui nous mène, bien entendu, aux Carmes, notre nouveau but.
Nous découvrons, avec vous, la place soulignant divers bâtiments. Tout d'abord et en principal la façade et l'entrée du cloître des Carmes- appelé ainsi du fait des 4 moines contemplatifs de l'ordre des Carmes.

A sa gauche, un tribunal créé à la révolution avec ajout de prison et à droite, la Médiathèque.
Mais entrons si vous le voulez bien....
Une fois dans la cour intérieure et sous le déambulatoire nous rejoignons l'Histoire.
C'est le 2 octobre 1505 que le comte Jean de Saint-Maure-seigneur de
Jonzac de 1502 à 1527- fonda le couvent des carmes (4 moines) ! Et ce, l'année de son mariage avec Louise de Clermont Dampierre.
Durant les guerres de religion- 1568/1569- le couvent fut ravagé par les Huguenots


La chapelle et le cloître furent reconstruits, la première en 1637 et le second en 1657 et à la révolution le cloître, bien National, devint propriété de la municipalité.
On y installa le Tribunal d'instance, toujours existant aujourd'hui, dans l'ancienne chapelle. Depuis 1947 il n'y a plus la prison et les locaux réhabilités en 1976/78 en Musée d’archéologie, centre culturel qui accueille expositions et conférences en salles exceptionnelles.
Et il y a des artistes, que je connais bien qui y expose temporairement !...
Quelques salles d'exposition.
Ici, en cours, une exposition des « Peintres du Saintonge » au 1er étage de ce superbe couvent.
Les sœurs de la Sagesse sont arrivées à Jonzac en 1828 pour soigner des malades victimes dune épidémie. Ensuite, pour soigner les blessés de la Grande guerre les sœurs s'installent dans les bâtiments rue Taillefer .
Ceux-ci seront repris par les services municipaux, la communauté de communes et l'Agence des Archives départementales.
« Salles de lecture, conférences et expositions s'enchaînent en ses locaux.
Jonzac dans toute sa diversité.
Non loin, à quelques pas est le square Leclerc et là, un monument. Et nous voilà revenus au mi XXème.
Le square des Héros.
« 30juin 1944. C'est l'Histoire de 2 jeunes résistants, Pierre Ruibet et Claude Gatineau ; ils savent que malgré le débarquement du 6 juin, la guerre chez eux continue.
Dans la carrière d'Heurtebise proche est stockée la quasi totalité des munitions alimentant la défense du Mur de l'Atlantique. Pierre et Claude savent qu'il faut faire vite et faire sauter au péril de leur vie.
Pierre, désigné seul l'a fait. Il a craqué l'allumette, et durant 3 jours les explosions se sont succédées dans les galeries.
Le vacarme a dû couvrir le bruit de la rafale de l'exécution de Claude son ami et complice. »
Ce monument symbolise leur courage et leur sacrifice ; et les hommes et les femmes de Jonzac s'en souviendront toujours.
Nous voici bientôt au Terme de notre visite qui va s'avérer quelque peu survolée compte tenu de l'Histoire avec un « H » majuscule bien mérité de cette « bourgade » au cœur de la Haute Saintonge.
Jonzac continue de s'inscrire dans l'avenir en ce secteur des Antilles comportant, plan d'eau loisirs, thermes, casino, avancées en géothermie, moulins a eau et vent,, les carrières d'Heurtebize et enfin le site Gallo romain qui s'oppose gaillardement au Palais des Congrès, dernière élaboration de 2016/2017.
Ce grand module qui domine cette vallée de la Seugne est impressionnant et nous entraîne vers une forme de Progrès ouvert au contact a la réflexion, l'observation et la communication.
Entrons en ce hall de 600 m², qui dessert trois espaces de réservation ;
L'Agora, grande salle en gradins de 572 places configurée pour le spectacle ou l’événement.
Un Auditorium de 508 places avec équipements de pointe.
Un espace Séminaires de 374 m² avec 6 salles entièrement ouvertes sur l'extérieur et ouverte à la lumière.
Nous avons commencé avec le paléolithique et le gallo romain et nous terminons avec ce message des Jonzacais et des Jonzacaises :
« Réussir notre transition énergétique »
Terminer en vous offrant des fleurs sous le soleil, c'est smart....
J’espère que Noël aura été pour tous, un excellent et tendre moment d'affection en famille et je vous souhaite à tous ainsi qu’à vos proches une excellente et…calme année 2019.
Avec amitié sincère et à bientôt sur cette toile.
Jean-Pierre
Merci Jean-Pierre pour cette magnifique description de Jonzac, c'est une ville qui mérite de s'y arrêter.
Merci de ta fidélité et de tes bons voeux au Réseau.
Au plaisir de te lire...
Ville de Jonzac, vue et racontée par Jean-Pierre Franssens 2/3
La porte franchie- lors de notre ballade précédente, nous débouchons sur la place ou esplanade qui s'est élevée en pente douce vers le château.
C'était au Moyen-âge le cœur de la cité, le bourg du château où se déroulaient foires et marchés.
Ce château a échappé aux exactions des biens aristocratiques lors de la
Révolution


Nous reviendrons sur cette place où nombre de bâtiments nous inviterons à leurs souvenirs du temps passé, mais auparavant entrons par « le Chatelet » appelé aussi donjon et qui était protégé par des douves – comblées en partie- et un pont levis -disparu-


Sur la façade au dessus de la voûte se trouvent les armoiries de Renaud de Sainte Maure seigneur de Jonzac qui, après la guerre de cent ans fit reconstruire le château en 1449.
Oui, reconstruire, car le premier château était de 1059 et appartenait à l'abbé St Germain des Prés, dit de Paris depuis le don fait par Charlemagne en 812.
Ce sont les nobles de Rochandry -région Angoulême- qui furent les premiers seigneurs de Jonzac et ce jusqu'en 1370 où, par le mariage les Sainte-Maure arrivèrent.
L'offrande par les Rochandry à l'abbé St Gemain des prés de Paris en 1073 a été de 13 couteaux et une peau de cerf.
Durant cette guerre de 100 ans, Jonzac passa souvent aux mains des Anglais.


L'entrée franchie nous nous trouvons dans la cour d'honneur ou la tour polygonale d'escalier permettait d'accéder au chemin de ronde des remparts.
Au-dessus de la voûte, a voir une sculpture en pierre représentant en buste Louis XIII qui était Roi de France au moment ou Léon de Sainte -Maure devenait seigneur de Jonzac en l'an 1620.
Nous rencontrerons ce Léon par la suite.

La rénovation de 1620 apporta une modernisation des logis qui ont accueilli, en particulier le Roi Louis XIV,qui, lors de son voyage vers St Jean de Luz en juin 1660 y séjourna avec sa jeune épouse Marie Thérèse d'Autriche
Cette façade qui abrite aujourd'hui l'Hôtel de ville nous propose ses fenêtres a meneaux, ses gargouilles, ses cartouches des signes du zodiaque et son cadran solaire. En face sur l'aile sud est la sous préfecture.
Comme il est dit « La République a bel et bien remplacé l'ancien régime dans ce magnifique château, sans pour autant sacrifier son Histoire ».
34 33


C'est en 1861 que la commune de Jonzac qui vient de racheter le château, décide de construire une salle de théâtre, une infrastructure culturelle parait-il très a la mode sous Napoléon III. Un théâtre a l'italienne qui a pour but de retenir la population « bourgeoise » et qui comporte 250 places avec ses loges à l'étage.
Grand succès qui dans le temps a connu quelques difficultés, mais la commune l'a entretenu contre vents et marées jusqu'à ce que les élus en 1979 décrochèrent son inscription à l'inventaire supplémentaire des Monuments historiques le 6 mars. Et il est là,,,,(photo montage)
Toutes les salles type salles de conseil ou de mariage ont gardé une atmosphère de musée, musée ou l'on peut admirer entre autres œuvres, un magnifique tableau peint a l'huile sur toile de 200x140 cm, par J,Philippe Lescrinier en 1727.
Il représente les 5 enfants Louis Pierre Joseph d'Aubeterre, dernière lignée des « de Jonzac » qui eux-mêmes avaient succédé aux Sainte-Maure. Ils représentent les 5 sens.
De gauche a droite ; Théophile pour le geste du toucher, debout, François l’aîné des 5, le sens de la vue, Hubert, assis, chevalier de Jonzac représente le goût ensuite, en face, la plus jeune, Marie-Françoise une fleur a la main, nous indique l'odorat et enfin Michelle Julie symbolise l'ouïe.

Nous voici de retour sur la place du château où la statue de la République trône.
Marianne tient de la main gauche les tables de la Loi et de la droite tendue au dessus de son bonnet phrygien tend le flambeau de la Liberté.
Oeuvre commandée au sculpteur parisien Gustave Michel pour commémorer le centième anniversaire de la Révolution.
C'est Emile Combes, président du conseil et Maire de Pons, proche, qui l'a inaugurée en 1894.
Il n'en existe que 6 exemplaires en France .
Tiens ? L'hostellerie du coq d'or ...pause.
Troisième acte et final vers les Carmes, la Seugne et retour vers les Antilles. A bientôt.....
Superbe article de Jean-Pierre qui nous donne bien l'envie d'y passer!
Ville de Jonzac, vue et racontée par Jean-Pierre Franssens 1/3
Voici une ville intéressante, surprenante que Jean-Pierre Franssens, nous invite à découvrir.
Située en Charentes Maritimes à 90 km de Bordeaux ou 40 km de Saintes.
Merci Jean-Pierre pour cette belle invitation au voyage dans notre belle France.
Cette superbe station thermale décidée, projetée en 1986 a le bénéfice d'une eau géo thermale puisée a 1800 mètres : une eau qui, dans sa composition comporte 3 agréments ; ORL, rhumatologie, phlébologie. De plus, celle ci est à l’ origine de la création d'un réseau de chaleur urbain.
Cette eau est en effet a 62 degrés centigrades ce qui a permis de reproduire un climat tropical sous la vaste toile du complexe aquatique.

Et juste en face, en sortant du bain, surmontant la colline, un des deux moulins restants,
« Le Chatelet », moulin a vent qui produit encore la farine de blé, a l'ancienne.
Le second, un moulin a eau « chez Bret »,produit l'huile de noix. Il se trouve sur la Seugne :

Un affluent de la Charente de 80 kms qui a vu en ses courbes l'implantation de diverses peuplades au rythme des siècles et que nous rencontrerons....
L'aménagement des « Antilles » et du casino le jouxtant, lors de fouilles en sous-sol ont offert l'occasion en cette boucle de « la Seugne » de découvrir l'existence passée d'une « villa » de riches propriétaires terriens Gallo-Romains, « le Dominus ».

« La Villa »,-type- une propriété ferme comportant 3 bâtiments résidentiels d'environ 2100 m² avec jardin de 5000 m², une partie agricole de 16 500m² et plusieurs hectares de parcelles cultivées.
Pars Urbana, Rustica et Fruxtuaria
Les fouilles ont commencées en 2003.
Histoire :
Les cours d'eau étaient navigables grâce a des bateaux maniables. De ce fait, de nombreux ports existaient. Les cultures, arboriculture, viticulture,
Le territoire pratiquait l'élevage et produisait huile, vin et bijoux.
Il y avait extraction de calcaire, le marbre, fabrication de minerai de fer et enfin exploitation de la
Forêt qui, a cette époque était très dense.
Le commerce se pratiquait vers Saintes par le fleuve, mais aussi par les voies romaines Médiolanu…,Aginum (Saintes-Pons-Agen-Cahors) de largeur 5,70 m en gros cailloux « damés », bombées au centre pour chasser l'eau vers des fossés latéraux pouvant être existants.
Seuls les romains, mis a part quelques abris grottes du paléolithique, ont laissé des traces de leur passage.
Entre autre Jonzac, nom issu d'un quelconque consul romain « Juventius », puis, au IXème « Jovanciacum » nom consacré a Jove/Jupiter, déjà a la mode, au Xème siècle.
On désigne la ville sous le nom de « Joenzacus ». Ac signifiant habitation et lieu rempli de joncs, marécages existants, puis je suppose : le raccourci actuel Jonzac.
En ère mérovingienne, au temps de Clovis, tous les « Jonzacais » et toutes les « Jonzacaises », vivaient sur les deux collines dénommées « Montguimar » et « Balaguier ».
Sur le mont Guimar, en 2009, lors de travaux sur le parvis de l'église actuelle « Saint-Protais »
Une importante nécropole mérovingienne fut mise a jour avec grand nombre de richesses. Un tracé sur le parking actuel indique les lieux des divers sarcophages.
« Le Pseudo Turpin » (document historique (qualifié de vrai ou faux),ou légende?) demandé par les Rois d'Espagne Alphonse VI et de France, Louis VI aux pape Calixte II, l'abbé de Saint Denis et l'évêque de Compostelle : Un évêque nommé Turpin est chargé de rédiger la manière dont Charlemagne et ses chevaliers vinrent délivrer le tombeau de Saint Jacques ( de Compostelle) des mains des infidèles.
Le pape en profita lors de son pontificat pour instituer le fameux pèlerinage.
Lors de sa campagne espagnole, passa à Jonzac vers 812 et rencontra une troupe de Sarrazins. Beaucoup d'hommes périrent sur les deux monts de Jonzac.
Son fidèle chapelain Anthème -évêque de Poitiers- serait enterré sur le Mont Guimar, suite a son décès en Espagne.


L'église se nomme Saint Protais et est classée XIIème siècle.
Ce fait lié au pseudo Turpin laisserait penser que sur ce Montguimar un édifice religieux a précédé l'actuel et il a été baptisé Saint Gervais. (Saint-Gervais et Saint Protais martyrisés en l'an 170 à Milan, sous l'empereur Néron).
L'église de pur style roman saintongeais nous propose son portail avec ses trois pleins cintres bordés de cordons sculptés et dessus ses quatre baies aveugles. Chose rare en ce style, les arcs reposent sur des colonnettes, avec sous les pinacles des lanternes qui abritent des visages humains.
Au XVème siècle, l'église connut un agrandissement sur les deux côtés.
Les guerres de religion ont laissé quelques traces et le clocher fut reconstruit en 1847/54
L'intérieur de l'église ordonnancée avec ses 3 nefs organisées en 5 travées séparées par des colonnes. L'abside propose une décoration ogivale a 3 lobes et les vitraux qui la compose laissent passer quelque lumières.


Les vitraux de Saint Jean et Saint Louis y figurent aux côté de Saint Anthème -évêque
de Poitiers- précité et un chanoine de Jonzac, Antoine Beaupoil de Saint-Aulaire (né en 1765) martyrisé lors de la Révolution.
L'orgue dit « de tribune » œuvre du grand facteur Gaston Maille, conçu en 1889 est inscrit a l'inventaire des Monuments historiques. Restauré récemment il est utilisé aujourd'hui à des concerts.
Rappelons que Gaston Maille est à l’origine de construction ou restauration de nombreuses orgues en Aquitaine.


Les Halles « à la Baltard » jouxtant curieusement l'église ont été construites en 1888/89.
Historique : C'est en 1759 que Pierre Bouchard d'Aubeterre décida de déplacer les vieilles halles de 1475 placées devant l'entrée du château sur le Mont Baliguier en face sur le Mont Guimar près de l'église, en lieu et place du cimetière Protestant.
Ce transfert rapportait au seigneur en avantage supplémentaire le renouvellement des droits de banc octroyés aux commerçants autorisés.
Dégradé au fil du temps, en 1888 la municipalité décida de son remplacement par une construction en fer et fonte style à la mode Baltard.
Ce marché a servi de salle des fêtes, aux réunions jusqu'en 1962 , puis ces réunions se virent transférées côté château...en face, sur le Mont Balaguier ou je vous emmènerais très prochainement.
Nous allons emprunter cette porte de la ville ouverture sur le Montbalaguier.
Un vestige intact de l'enceinte fortifiée qui, au XVIème siècle, protégeait le château et la cité.
On y voit quelques traces de la herse et les deux tours rondes qui l'encadraient ont disparu.
Cette porte est depuis le 25 novembre 1926 classée aux Monuments historiques.
Nous déboucherons sur la place, en pente douce vers le château, place où se déroulaient au Moyen- Age, foires et marchés.
Alors ?.....a très bientôt.....
De la pomme de terre à la frite !
Je vous l'ai promis, voici donc l'article sur la frite!....
A Bruges vous pouvez découvrir le musée de la frite !
Jolie maison de la nation des Commerçants génois, construite à partir de 1399.
Agrandie en 1441 avec la maison du Consul. En 1551 les génois quittent la ville, la Loge sera reprise par des artisans tisseurs.
L'extérieur et l'intérieur : magnifique bâtiment.
L’origine de la pomme de terre reste un sujet délicat : Pérou ou Chili ?
Ce que nous apprenons au musée : dans les Andes, au Pérou les indiens chassaient des Alpacas et des Guanacos qui extirpaient du sol des tubercules, non comestibles.
Par hasard, les indiens découvrirent qu’en les exposant au soleil et au gel en alternance, le gout amer disparaissait. Le chiño était né.
Pendant les mois de gel : juin/juillet, les pommes de terre sont soumises au gel nocturne pendant quelques jours, alors que dans la journée, elles sont exposées au soleil, mais paillées pour ne pas noircir. Mises à tremper dans l’eau d’une rivière, on les maintiendra dans l’eau pendant 3 semaines, toujours paillées.
Après des milliers d’années de culture et de croisement, le chiño est devenu la pomme de terre d’aujourd’hui.
L’arrivée en Europe : Ce sont les Espagnols voyageant en Colombie en 1538, qui découvrent la patate et l’amène en Espagne.
En 1567, certain Juan de la Molina expédie des pommes de terre à son frère en Belgique.
Au XVIIe siècle, la pomme de terre remplace le pain de seigle, responsable de la terrible maladie : l’ergotisme. Elle devint donc une base de nourriture.
Mais alors… Notre Monsieur Parmentier !
Apothicaire, n’ayant pas les moyens d’ouvrir une officine, Parmentier s'enrôle dans l'armée qui a besoin d'apothicaires. Il tombe plusieurs fois dans les mains de l’ennemi mais il est
C’est au cours de la guerre de Sept Ans (17756-1763), comme prisonnier militaire en Allemagne que Parmentier découvre la pomme de terre. De retour en France, il va promouvoir sa culture qui sera appréciée des riches et des pauvres.
Ce qu'en disent les naturopathes:
Au musée de la frite, on peut voir les divers coupe-frites dont certains furent commercialisés au rayon ménage du BHV
L’origine de la frite est belge !
La petite histoire raconte qu’autour des années 1750, au bord de la Meuse, les hiver étaient très rudes, on ne pouvait pêcher car les rivières étaient gelées, les habitants eurent l’idée de frire des lamelles de pommes de terre pour remplacer le poisson.
Pour faire de bonnes frites !...
La pomme de terre doit être ferme, de bonne taille, ronde ou ovale et plate.
En France, vous choisirez « la spéciale frites » ou la Bintje.
La frite belge est coupée en bâtonnets de 10 à 13 mm ( les frites surgelées font souvent 7 mm et les pommes allumettes : 5 mm.
Dans les friteries Belges, les pommes de terre sont en principe pelées et coupées sur place.
La graisse utilisée est en principe de la graisse de bœuf non raffinée, le blanc de bœuf.
La cuisson se fait toujours en 2 fois :
Une pré-cuisson à 140° (4 à 8 mn)
Une cuisson finale à 170° (2 à 3 mn), elles doivent être dorées.
Ci-dessous friteuses d'une friterie ancienne classique.
Les conseils :
- Sécher les frites coupées avant de les frire dans un torchon ou un papier absorbant.
- Ne pas chauffer l’huile à + de 170°
- Remplacer l’huile ou la graisse au bout de 10 utilisations.
- Ne pas ajouter de l’huile dans l’ancienne.
- Changer l’huile au bout de quelques mois si vous ne faites pas souvent des frites car l’huile s’oxyde.
- Ne pas mettre d’autres aliments.
- Penser à débarrasser de votre friture les petits résidus de frites.
Accompagnements :
Bien que non nécessaire, vos frites peuvent être accompagnées de mayonnaise, Piccalili, sauce andalouse (mayo/tomates/épices), moutarde, ketchup, ou vinaigre
N'oublions pas cette formule ancienne : des frites servies dans un cornet en papier !
A vous de jouer!... et bon appétit.
Ostende
Reine des plages belges et aussi Plage des Rois, je gardais un souvenir d’enfance de cette belle plage de sable fin, bordé d’une grande digue. J’ai eu l’occasion de la revoir en allant à Bruges.
Ostende est une superbe station Balnéaire. Moins fréquentée par les anglais, car le Ferry n’y arrive plus. La partie ancienne des thermes, au Casino et du Casino au Port est toujours aussi plaisante. Après le Port d’un côté ou les Thermes de l’autre, les immeubles immenses ont pris place en front de mer.
En 1834, le roi Léopold 1er et son épouse Louise-Marie d’Orléans y prenaient leurs quartiers d’été. Cette dernière y décédera en 1850.
La situation géographique d’Ostende est intéressante.
En 1846 est créé une ligne maritime entre Ostende et Douvres.
En 1839 : une ligne ferroviaire relie Bruxelles à Ostende fut inaugurée en 1839. N’oublions pas la bataille de Waterloo (1815) et de nombreux Anglais alliant la curiosité au plaisir veulent se rendre à cet endroit en passant par Ostende.
En 1933 Le roi Albert 1er inaugure le grand complexe des thermes, conçu par son oncle le roi Léopold II, « le roi bâtisseur », superbe palais, avec les galeries royales extérieures aux colonnes à chapiteau toscan.
Trop coûteuse dans les années 1980, l’exploitation des thermes fut transformée en un superbe complexe hôtelier.
1936 annonça le début des congés payés. La foule se précipite l’été à Ostende. Chaque été, les plages regorgent de touristes venus profiter de la grande esplanade et de ses grandes étendues de sable fin.
Ostende est pour un grand nombre de Français (surtout les « Ch’tis », les Belges et les Anglais un lieu de souvenirs de jeunesse.
On complète le souvenir par une bonne glace ou une gaufre.
Son port…n’est plus ce qu’il était, mais il reste un port de plaisance au cœur de la ville où le modernisme architectural colle aux anciennes bâtisses !
En vous rendant à l’estacade (origine XVIIe siècle): grand ponton où la habitants comme les touristes aiment à se promener, vous longerez le long du quai des pêcheurs des petits stands de poissons : restauration rapide avec des barquettes de toutes sortes de poissons chaud ou froids. Dans mon enfance, nous y trouvions des stands de moules frites !...
Autrefois, il y avait 2 estacades supplémentaires très étroites avec un parapet d’un seul côté !... Le temps où on ne voyait pas le danger !...
Sur la place des héros de la mer ce monument aux 2 marins, celui d’en haut semble défier la mer et l’autre en bas pleure ses amis péris en mer !
Lors de la rénovation de la Place des Héros de la Mer, la ville d'Ostende a opté pour l'intégration d'une œuvre d'art monumentale permanente à cet endroit. «Rock Strangers», la première installation métallique d'Arne Quinze.
Onze rochers de couleur orange contrastent avec l’environnement naturel. (Créés par Arne Quinze, petit génie belge de l’art contemporain et acheté par la ville d’Ostende pour… 400 000 euros.)
Le cuistax, inventé depuis un siècle, amuse jeunes et moins jeunes, Je l’ai connu dans les années 1960, et cela n’a pas changé. Il reste toujours source de sport et de plaisir.
Que l'on soit jeune, vieux, seul ou en groupe, vous louerez avec plaisir un cuistax sur l’esplanade.
Le Fort Napoléon situé à l’est de la ville est le monument militaire datant de l’époque napoléonienne le plus important de Flandre. À la fin du 18ème siècle, le port d’Ostende avait une importance stratégique Le bâtiment est de forme pentagonale et est entièrement entouré par des douves sèches et un mur de soutènement.
A partir de 1814, le fort Napoléon servit d’arsenal et de cantonnement pour les troupes françaises.
Note d'humour belge: ce panneau.
Rien ne sert de vouloir suivre la côte en voiture pour voir la mer, vous n’y verrez que du béton ! Par contre, un tram longe la mer et ses mouettes...
Vous pourrez toujours vous remémorez Jacques Brel, Léo ferré ou A Bashung qui ont chanté « Ostende ».
Bonne lecture ou bon weekend!....
Bruges 6 Le quartier de la Hanse
Enfin, nous poursuivons dans le quartier de la Hanse.
Suivons le canal Spiegelerei
N’oublions pas que la Hanse était le regroupement des principales villes marchandes de la mer Baltique et de la mer du Nord, qui permettait de contrôler le commerce d’une corporation, comme les drapiers, ici à Bruges.
Nous pouvons ainsi nous reposer sur la Place Jan Van Eyck, riches en monuments : face au canal où les navires de commerce étaient amarrés avant de décharger leurs biens au 15e siècle,
la statue du Peintre primitif Van Eyck.
Derrière se dresse une jolie tourelle accolée à la Loge des Bourgeois. (Elle abrite les archives de l’état à présent) construite à la fin du XIVe siècle, elle servait de lieu de réunion :
Les grands bourgeois y rencontraient les marchands, afin de négocier leurs affaires.
Sur cette place, une grande bâtisse blanche : Le Tonlieu, où on payait les droits de douane.au moyen-âge.
Il date de 1477, à sa droite, la maison étroite était le siège des dockers
Détail du Tonlieu avec les armes des Seigneurs du Luxembourg, membres de l'ordre de la Toison d'Or
Sur le côté de la loge des bourgeois, la statuette de l'ours fait référence à l'ours qui aurait été le premier habitant de la ville, selon la légende!
En effet, lorsque Louis Bras de fer,comte de Flandre se rendit dans la région en 862, c'est un ours qu'il vit en premier
Dans le même quartier la loge des génois abrite le musée de la frite (1399). Sur la droite : la loge des florentins.
Nous parlerons une autre fois de la frite belge et des chocolats…
Voici bien des détails à découvrir ou redécouvrir à Bruges et pour ceux qui ne peuvent se déplacer, un bon moyen de la connaître!
Bruges 5 : Moulins, remparts et Sainte Anne
Un petit tour vers les moulins et les remparts.
Les moulins à vent ont disparu au 19e siècle. Tourisme oblige...On les a remplacés. Seul le moulin st Jean ci-dessous à droite est d'origine.
Les 2 côtés de la porte Sainte Croix
Autre curiosité que nous n’avons pas visitée : l’Eglise de Jérusalem, achetée par de riches marchands, l’un d’eux revenu de Terre Sainte au 15e siècle décide de la faire ressembler à l’église du St Sépulcre de Jérusalem.
La tour octogonale est surmontée d’un globe terrestre et de la croix de Malte.
A deux pas de là, l’église Sainte Anne, consacrée en 1621.
Ne vous fiez pas aux apparences car si son extérieur est assez quelconque, son intérieur est un bijou.
Rien que pour l'Art, découvrons la...
De style baroque, sa décoration surprend : ses panneaux travaillés en chêne, le marbre noir et blanc au sol et un autel monumental.
Superbes bancs de communion sculptés.
Les confessionnaux sont sculptés et la chaire mérite votre attention.
Au-dessus de la porte, un tableau peint dans l’esprit du baroque italien.(1685) représente le jugement dernier. Les justes s’élèvent vers le Christ tandis que les damnés sont écrasés par des monstres.
Curiosité : Les fonds Baptismaux, avec le socle en marbre, ont la forme d’un calice avec un couvercle de cuivre.
Sainte Anne, statue ornée (ph 19) est représentée avec sa fille Marie et l’enfant Jésus. Vénérée en tant que grand- Mère protectrice de la vie. Patronne des couturières, dentellières, marins, pêcheurs.
Elle fut implorée aussi contre le pouvoir maléfique des sorcières qui nuisent à la vie !
Sur le tableau derrière l’autel le tableau représente Sainte Anne instruisant sa fille.
Nous reprenons la promenade le long des canaux... Tout est calme et paisible !
A suivre...