randonnee-week-end
La Grande Galerie du Museum d’Histoire Naturelle par Antoine Eminian
La promenade au Jardin des Plantes est toujours un plaisir, mais le compléter de la visite du musée de la grande galerie de l’évolution est une sortie qui ravira toute la famille et par n’importe quel temps ! ....
Ce seul jardin botanique de Paris intra-muros est un lieu unique en France, riche d'un patrimoine exceptionnel.
Le saviez-vous ? Dans cet espace, vivent environ un millier d'animaux vivants : perroquets, toucans ibis faisans, rapaces, reptiles dont des tortues géantes, crocodiles, insectes et araignées, orangs-outans, ouistitis, pandas…
Enfin….C’est là que vous découvrirez, avec enfants et petits enfants, la Grande Galerie de l'Évolution, inaugurée en 1889 et dont Antoine a accepté de nous faire ce très sympathique récit.
Des vacances scolaires de Pâques, sous une météo peu clémente avec une
gamine de huit ans en pension à la maison pour quelques jours, nous ont obligés à revoir nos plans de sorties en plein air et
nous rabattre sur des occupations d’intérieur acceptées sans rechigner. Dans ces conditions une expédition au musée s’imposait. Or s’il est un musée dont les enfants sont friands mais qui
s’adresse aux adultes tout autant, c’est bien le Muséum d’Histoire Naturelle et sa Grande Galerie de l’Evolution.
Même le trajet pour y accéder est un bonheur, pour moi l’amoureux de Paris. Arrivant de la banlieue Ouest par la gare Saint-Lazare, le bus 24 m’y conduit directement par un parcours de rêve : Madeleine, Concorde, Louvres et quais de Seine, Châtelet (Samaritaine et dôme du BHV pas loin), place Saint-Michel, Maubert-Mutualité et enfin le Jardin des Plantes. Nous étions déjà comblés avant même d’en venir au but de notre sortie.
Dès la fin des années cinquante, alors que je n’étais qu’un gosse, mes parents m’avaient fait découvrir ce lieu merveilleux et j’y étais retourné plus récemment après la rénovation du bâtiment et avoir vu le film documentaire de Nicolas Philibert (« Un animal des animaux » sorti en salle en 1996) qui nous montrait la réinstallation des collections dans le bâtiment rénové. La mise en perspective des animaux exposés par biotopes, des poissons aux papillons en passant par les éléphants et les tigres.
Les animaux ont été « retapés », si nécessaire, et nous découvrions ainsi les réserves, les ateliers et laboratoires où s’activent méticuleusement les professionnels. Pour être honnête, le film n’était pas renversant, ni techniquement parlant, ni sur ce qui est montré mais il donne une envie irrépressible de visiter, ou dans mon cas, de retourner voir ce magnifique musée. Il faut courir voir ces animaux pétrifiés pour l’éternité dans la Grande Galerie de l’Evolution. Un spectacle autant pour les petits que pour les grands.
Le clou étant la longue procession des animaux de la savane qui trône au centre du bâtiment et qu’on aperçoit de partout, de l’entrée par l’étage inférieur ou du dessus par les balcons, nimbée de lumière naturelle par les verrières ou d’éclairages habilement placés, et l’on tourne et retourne autour de ce troupeau disparate et majestueux d’éléphants, lions, girafes, gazelles etc. qui semble poussé par l’espoir insensé d’une évasion sans heurts et dans la dignité par la porte de sortie du public.
Je ne listerai pas ici tout ce qu’on peut voir, une journée complète est insuffisante pour celui qui voudrait se gaver de ces animaux empaillés, du squelette monstrueux de la baleine, des vitrines d’insectes, des petits films qui tournent en boucle, des écrans tactiles mis à la disposition de tous, des fiches à lire etc.
Si les collections sont riches, le décor n’est pas laid non plus. Planchers, poutrelles métalliques et verrières, sièges pour faire des haltes car il en faut, éclairages doux et reposants. Enfin, j’en terminerai avec ce court rappel historique :
La galerie de Zoologie construite par Jules André a été inaugurée en même temps que la tour Eiffel en 1889, et avec le même succès. Fermée depuis 1965 elle s’est métamorphosée en 1994, en Grande Galerie de l’Évolution, sous la houlette des architectes Paul Chemetov et Borja Huidobro associés au réalisateur René Allio. Depuis cette réouverture, les collections de zoologie du Muséum National d’Histoire Naturelle – Jardin des Plantes – (36 rue Geoffroy Saint-Hilaire Paris Vème) apparaissent sous un angle nouveau et dynamique, celui de l’évolution de la vie. Elles forment un ensemble spectaculaire (3000 spécimens exposés dans la seule nef et 7000 dans tout le lieu), installé dans un espace de 55 m sur 25 m, haut de 30 m. Les 6000 m2 de l’exposition permanente sont répartis entre la nef centrale, le balcon supérieur et le balcon intermédiaire.
Donc, vous m’aurez compris !... Une visite s’impose.
Pour tous les renseignements concernant l’accès, les prix et les expositions temporaires c’est ici que ça se passe :
http://www.mnhn.fr/museum/foffice/transverse/transverse/accueil.xsp
Antoine a tout dit !... Bonne promenade et bonne visite ! Merci Antoine.
Le « SAINT AUBIN AUTO-RETRO » par Bernard Lang
Bernard Lang, membre du réseau bazar vient nous parler d’une journée Sympa.
Merci Bernard de nous inviter à cette manifestation.
C’est un rassemblement ouvert aux véhicules anciens de tous types (utilitaires bienvenus !) et aux véhicules d’exception :
• Les « anciennes » des origines à 1944, déjà présentes : Delahaye, une Peugeot 402 B, une Traction
• Les « populaires, classiques et sportives » de 1945 à 1963,nous avons déjà une 4 CV, une 203
• Les « modernes » de 1964 à 1982 …", prévues : une Mercedes 200D 66, une R8 Gordini …
• Les anglaises à voir absolument : Jaguar XK 140, une MGB …
• Les américaines vont vous extasier : une Camaro, une Mustang, une Prowler.
DATE : Le samedi 30 juin 2012 ;
LIEU : « Ferme de la Commanderie », qui appartenait aux templiers de l’Ordre de Malte et dépendait de la Commanderie de Bellè,
Rue de la Commanderie
91190 Saint Aubin (près du Golf.)
(Situé aux portes de la Vallée de Chevreuse à 21 km de Paris, par la nationale 118.)
AU PROGRAMME : Entrée libre !
- Un rassemblement de véhicules de tous horizons,
- Le quartet de Swing / New-Orleans : « Clarinet Connection »,
- Bar-restauration rapide, pelouse pour pique-nique
- Une tombola permettant de gagner une magnifique bague en marquise d’une valeur de 2000 Euros, des entrées pour Disneyland Paris, un VTT et d’autres lots...et puis,
- UN CONCOURS D’ELEGANCE AUTOMOBILE
Ouvert à tous ceux qui souhaitent s’amuser en participant : présentation du véhicule par un « expert » et attribution de coupes récompensant les meilleurs;
Plusieurs choix sont offerts : (Diverses catégories suivant l’âge du véhicule),
- L’adéquation des tenues vestimentaires de l’équipage avec l’époque du véhicule, ou
- La coordination des tenues avec les coloris du véhicule ou
- Tout simplement une présentation humoristique ;
Quelle que soit votre voiture, vous pouvez vous inscrire.
Décontraction et bonne humeur requises !
Si vous voulez participer au concours, avec votre voiture, un montant de 20 Euros, vous sera demandé, et une plaque souvenir vous sera offerte. (Règlement et bulletin d’inscription à demander à Bernard Lang – 06 73 26 58 62 ou lionsclubgifchevry@rocketmail.com)
Les profits enregistrés seront intégralement versés aux Œuvres du Lions Club de Gif-Chevry.
Spectateurs (gratuité) ou participants, Bernard vous donne donc rendez-vous le 30 juin à Saint Aubin, n’hésitez pas à le contacter si vous souhaitez des précisions
Photos SAINT AUBIN AUTO-RETRO sur « CARREGISTER » :
http://www.car-register.com/group/72/show
Quand Cabourg rime avec toujours
Se préparer un week-end à Cabourg, en réel ou en rêve
Difficile de classer cet article entre le tourisme, la littérature, la poésie et même la peinture. Antoine Eminian nous fait vivre des instants sublimes. Vous allez adorer ! Surtout prenez le temps de le lire jusqu’au bout….
Quand la question du voyage de printemps s’est posée, Cabourg s’est imposée, comme une évidence. Nous n’allons pas faire la visite pas à pas, d’ailleurs il y a si peu à voir ici. Je parle de « voir » dans le sens où l’entend le touriste lambda, pas de monuments incontournables où de lieux dits époustouflants, les cartes postales de la Maison de la Presse en témoignent, le Grand Hôtel et les jardins fleuris devant la porte d’entrée à tambour, la Promenade Marcel Proust le long de la mer, le Casino qui s’appuie sur le Grand Hôtel et c’est tout….
Je vais régulièrement à Cabourg et j’écris qu’il n’y a rien à voir… Justement, c’est exactement ça l’intérêt du séjour ! Une expérience mystique, en plus modeste, comme une retraite laïque dans un monastère, un long arrêt dans un jardin minéral zen tel que ceux que vous trouvez au Japon…
Imaginez que vous êtes à Cabourg : voici le programme de votre journée idéale. Après une bonne nuit au calme – tout est calme ici, c’est même le maître mot – vous allez chez Dupont « avec un thé » prendre un petit-déjeuner complet, chocolat onctueux, viennoiseries et tartines, confitures et jus d’oranges pressées, tout est fait maison et dire que c’est fameux n’est rien dire. Comme vous êtes dans la rue de la Mer, la seule rue commerçante de Cabourg vous en profitez pour flâner devant les boutiques de souvenirs ringards et les restaurants pour vous faire une idée des menus avant de faire votre choix à midi.
Vous descendez la rue jusqu’à la mairie, ses jardins et l’église (Citant Marcel Proust dans Balbec ouCabourg) - Selon Swann « L’église du XIIème et XIIIème siècle, encore à moitié romane, est peut-être le plus curieux échantillon du gothique normand, et si singulière ! On dirait de l’art persan. » - sur un trottoir ; Et vous la remontez en sens inverse jusqu’au Grand Hôtel par l’autre trottoir.
Ici une pause, pour admirer les belles demeures à colombages qui ceinturent la place et l’hôtel lui-même, d’un blanc immaculé. D’un pas hardi vous y entrez, un œil désabusé sur les salons aux baies vitrées immenses donnant sur la mer puis vous ressortez par l’autre côté, directement sur la Promenade Marcel Proust.
La mer s’étale sous vos yeux éblouis par le soleil, le port de lunettes est recommandé. Si vous empruntez la Promenade par la droite, vos pas vous mèneront vers l’estuaire de la Dives ; la Promenade Proust s’arrête là mais vous pouvez continuez dans les dunes jusqu’à la pointe de Cabourg et la Dives, au-delà c’est Houlgate.
Inversement, si vous aviez décidé de partir à bâbord, en sortant du Grand Hôtel, la Promenade est plus longue et s’achève abruptement. Au loin Ouistreham et certainement à quai, un monstrueux navire blanc, le car-ferry pour l’Angleterre qui attend la marée haute pour s’éloigner de la côte. Il est alors bien temps de retourner en ville.
Je vous conseille pour ceux qui aiment, le Casino ouvert toute l’année et l’hippodrome en saison.
Chaque jour ce même rituel se répétera plus ou moins, mais chaque jour inévitablement vous arpenterez la Promenade Proust, car Cabourg c’est cela, le bord de la plage et les longues marches aller et retour qu’on y fait à longueur de journées.
Les yeux rivés sur l’étendue à trois bandes, le sable, la mer et le ciel. Selon les heures la largeur des bandes, évolue, selon les heures les éléments se mêlent et s’emmêlent en une fresque impressionniste faite de nuances de bleus, de verts et de gris doux.
Parfois il m’est difficile de distinguer la ligne d’horizon, confondant un nuage avec la côte ou m’étonnant de percevoir une voile dans ce qui me paraissait le ciel. Le spectacle ne s’interrompt jamais et comme de nombreux bancs sont semés sur la Promenade, vous vous asseyez de l’un à l’autre, le temps de vous rassasier de cette vue, pensiez-vous avant de reprendre votre marche ; Mais bien vite, vous succombez : une forme nuageuse, un dégradé de couleurs sur la mer étale, un navire qui passe au large, un rien qui attire votre regard et à nouveau, une pause.
Une longue plage de sable quasiment déserte de monde, une mer toujours calme quand je suis de passage au printemps. Les vagues modestes s’échouent langoureusement sur le sable. Mêmes les mouettes ne se font pas nombreuses et restent discrètes, quelques groupes à marée basse qui picorent à la lisière de l’eau et de la terre. L’oiseau marin ne vit pas à Cabourg, il y passe. Un peu comme la majorité de ses habitants semblerait-il quand je constate la quantité impressionnante de logements ou maisons fermés. Parfois des immeubles entiers paraissent inhabités ! Pour en revenir aux oiseaux, vous verrez quelques mouettes et aussi des cormorans près de l’estuaire de la Dives où le limon et le flux marin sont plus propices à leur alimentation. Les seuls volatiles réellement en grand nombre, ce sont les merles et les moineaux auxquels j’ajouterai quelques pies et tourterelles...
Sur la plage, toujours aux époques de printemps, quelques inconditionnels du bronzage, des enfants en bas âge qui barbotent dans les flaques sous le regard des parents attendris, mais jamais de baigneurs, l’eau étant trop froide. A marée basse, les pêcheurs de crevettes s’activent dans les vagues, poussant leur filet comme les techniciennes de surface leur balai-éponge. De la Promenade, assis sur les bancs, nous les contemplons d’un œil amusé, tandis que de l’autre nous lorgnons un couple de jeunes amoureux accotés à la rambarde de pierre.
Le plus souvent pourtant, le paysage seul suffit à mon bonheur simple ! Couleurs changeantes de l’eau et du ciel, alternance de plein soleil et de nuages blancs créant des ombres mystérieuses sur les flots, curiosité éveillée par une voile ou un petit bateau qui passe à l’horizon. Une douce brise agite les drapeaux en haut de leurs mâts plantés sur la Promenade, juste assez forte pour que l’effet esthétique soit parfait.
Mais ce que j’attends avec impatience, c’est la sortie du
matin le long de la plage avec l’espoir de voir des chevaux courir sur la grève. Ils entrent sur la plage par l’extrémité de la Promenade Marcel Proust – vers Ouistreham – le plus souvent des
chevaux attelés d’un sulky, mais parfois simplement montés d’un cavalier, pour de longues chevauchées sur le sable humide et dur de la plage ou bien dans les premières vagues pour se muscler les
jambes. Le spectacle est magnifique, les bêtes sont superbes lancées dans un trot régulier sans excès de vitesse. Tout le monde les regarde passer, comme on ne peut s’empêcher d’admirer une
Ferrari qui circule en ville même quand on n’est pas connaisseur.
La beauté pure n’a que faire des mots ou des appréciations : Elle est, c’est tout.
Plusieurs allers-retours sur la plage et les purs sangs rejoindront leurs écuries, sans un regard sur nous, la piétaille des badauds admiratifs.
Les heures s’égrènent et les vacances se terminent sans qu’on sache très bien ce qui s’est passé durant ce séjour dans la quatrième dimension. Un matin, on se réveille, il faut faire ses valises et partir… C’est dans l’ordre des choses ! Mais Cabourg rimant avec toujours, on sait qu’on y reviendra un jour.
Merci Antoine pour ce week-end à Cabourg, l'analyse du paysage est si belle que nous ressentons les couleurs... Une fresque se projette dans notre esprit et nous sentons presque l'air marin! Bravo!
Michel Bindault :Voyages à Dresde 1991-2006 et 2011 ou la renaissance d'une ville prestigieuse...
Michel vient nous inviter à découvrir Dresde, « La Florence de l’Elbe » nous dit-il. Célèbre pour sa culture et ses Arts, Michel a parcouru avec Doris cette capitale de la Saxe. (Il faut se souvenir que la ville détruite en février 45 avait laissé 300 000 morts par les bombardements sur une population de 630 000 habitants)
Dresde ( Dresden ), ville martyre, anéantie par les bombardements de février 1945, sous domination soviétique ( D.D.R ), jusqu'à la chute du mur de Berlin fin 1989, progressivement renaissante, reconstruite à l'identique et à nouveau joyau baroque du Land de Saxe dans l'Allemagne réunifiée.
Des liens anciens nous relient à Dresde. A la fin des années 1950 Doris, mon épouse, qui
à l'époque habitait Cologne, avait une amie à Dresde.
Elles se rencontrèrent fréquemment lorsque la liberté de circuler entre les deux Allemagnes était tolérée. L'édification du mur en 1961 mit fin à ces contacts.
Cependant les deux amies ne cessèrent de correspondre par courriers et photos.
Aussi lorsque la réunification de l'Allemagne fut effective, elles purent se revoir, la première visite eut lieu à Dresde en septembre 1991.
Voici la ville telle que nous l'avons découverte encore meurtrie et partiellement reconstruite 46 ans après le terrible bombardement.
L'influence russe est encore présente car des troupes sont toujours stationnées
Les bâtiments et monuments sont imprégnés du style et des symboles de l'Est.
Les véhicules sont d'une autre époque...
Retrouvailles avec nos sympathiques amis allemands.
En 2006 nous sommes revenus à Dresde puis tout récemment en mai 2011. La ville s'est métamorphosée et retrouvé son lustre d'antan, comme l'illustrent les photos qui suivent :
A-travers ces quelques commentaires et photos, j'ai eu plaisir à vous faire partager le renouveau d'une cité détruite puis occupée et enfin délivrée.
De longues années ont été nécessaires pour parvenir à ce redressement mais aujourd'hui Dresde a retrouvé son rayonnement culturel et économique.
Très proche de Berlin et Prague, elle symbolise l'ouverture entre l'Europe de l'Ouest et l'Europe continentale, l'espoir de temps meilleurs.
Aussi c'est à bord de la mytique " Trabi " que je vous dis au revoir et à bientôt.
Avis aux amateurs de tourisme d'Art, y aviez-vous pensé?
Merci Michel et à bientôt
Pierre-Gérard Desprez : Voyager avec Télémaque
Notre collègue Pierre Gérard Desprez qui a oeuvré bien
longtemps dans la sphère financière du BHV, a pris goût, pour l'aventure, depuis son départ du BHV.
Dans quelques jours, au moment où beaucoup d'entre-vous auront repris le travail : Gérard et son épouse partiront avec leur Camping-car pour visiter l’Argentine, le Chili, le Pérou et la Bolivie.
Pierre nous raconte... comment il en est arrivé là!
Tout est parti de là
Au printemps 2006, nous avons sommairement équipé notre X-Trail pour partir comme des jeunes, camper en Sardaigne. Le voyage fut beau ... et le confort spartiate. Un orage nous fit comprendre que nous avions deux fois l’âge de ce genre d’équipée ! Surtout, lorsqu’à deux pas de nous, un camping-car autrichien est venu se ranger. En dix minutes les occupants prenaient l’apéritif confortablement installés, alors que nous faisions réchauffer des haricots sur le bleuet, le hayon du 4x4 ouvert !
Avec un « pourquoi pas ? » l’idée pleine de promesses était en train d’éclore.
Au retour, la Foire de Bordeaux fut un irrésistible attrait. Nous avons trouvé et finalement pas trop mal choisi, un véhicule HYMER de 6m30, que nous avons immédiatement baptisé TELEMAQUE.
Pourquoi TELEMAQUE ?
Référence à la mythologie grecque, le fils d’Ulysse et de Pénélope, inspira FENELON noble Périgourdin qui trouva là sujet d’éducation pour le grand Dauphin, fils de Louis XIV. Ce dernier, vit plutôt dans cet ouvrage une critique acerbe de son règne !
Mais TELEMAQUE fit des voyages et connut maintes aventures.
Le ton était donné, ce serait TELEMAQUE.
Et depuis ?
2007
Janvier L’Andalousie
Avril L’Irlande
Septembre/octobre La Tchéquie
2008
Mars/avril Le Portugal
Septembre/octobre La Grèce
2009
Mars L’Extremadura
Septembre/octobre La Turquie
2010
Février Le Maroc
Septembre/ janvier 2012 Hongrie Roumanie Bulgarie Turquie Syrie Jordanie
Et maintenant 2011
Télémaque a changé de look. Nous avons désormais un Land Rover 130 avec une cellule pourvue de tout le confort mais plus spartiate que l’Hymer.
Nous embarquerons avec le 29 août à bord du « Grande Amburgo » destination Buenos Aires pour visiter l’Argentine, le Chili, le Pérou et la Bolivie.
Le retour est prévu en juin 2012
Si vous désirez suivre notre périple voici l’adresse du blog commencé avec le Proche Orient.
http://telemaquevoyage.canalblog.com/
En vous inscrivant à la « Newsletter » vous pourrez recevoir les messages détaillés au fur et à mesure de l’avancée du voyage.
Merci Pierre, nous sommes de tout coeur avec vous deux, ramenez-nous de votre voyage quelques beaux récits et comme d'habitude de superbes photos.
Rendez-vous sur le blog à Noël pour un petit mot à ceux qui seront frileusement installé au coin de la cheminée. Toute notre amitié vous accompagne!
Beau et bon voyage!!!!!
Voir les grands hommes à Montpellier ou Paris!
Idées de promenades à Montpellier ou à Paris...
Il fait beau, découvrez en vous promenant au cours de l'été : les grands hommes.
Georges Frêche né en 1938, ancien député, trente ans maire de Montpellier (de 1977 à 2004),s'est consacré à la présidence de la région et à celle de Montpellier.
Avant de décéder en octobre 2010, d’un arrêt cardiaque, il laisse à Montpellier 5 statues monumentales en bronze de 3,30 m de haut dont le poids varie entre 850 kg et la tonne. Elles sont l’œuvre de François Cacheux.
Churchill De Gaulle
Jaurès Lénine
Elles sont installées dans le nouveau quartier d'Odysseum, dont
François nous a déjà parlé, à l'est de
Montpellier. Il est allé nous les
photographier.
François vous les présente.
« Les grands hommes du XXéme siècle » représentent le français Jean Jaurés, le britannique W Churchill, et les anciens chefs d'Etat : Charles de Gaulle, Franklin Roosevelt et Lénine
Nous attendrons que François Paris nous photographie les prochaines statues livrables en 2011 : l'Indien Gandhi, l'Israélienne Golda Meir, l'Egyptien Abdel Nasser, le Chinois Mao Zedong et le Sud-Africain Nelson Mandela.
Si vous n’allez pas à Montpellier rapidement, prenez le temps de découvrir ce que vous avez sous les yeux à Paris.
Vous passez si souvent devant de superbes sculptures. Prenez le temps de vous arrêter devant ces grands hommes.
C’est en bas des champs Elysées, en longeant le petit palais vers le magnifique Pont Alexandre III.
La statue du général De Gaulle est présente depuis l’an 2000 (Œuvre de Jean Cardot)
La statue de Georges Clémenceau : Le « Tigre » de François Cogné est à une centaine de mètres de Churchill en tenue de l’armée Britannique, du même sculpteur que le Général : l’étonnant Jean Cardot.
Au pont Alexandre III, vous attend Simon Bolivar!
Bonne promenade !
Quant l’Art vient à vous. C’est à Paris….du 30 avril au 2 mai 2011.
Cette année, pour vous détendre et vous ressourcer nous vous proposons un parcours promenade d’Art, culturel, calme et sympathique dans le 20éme arrondissement de Paris à découvrir .... seul ou en famille.
Exceptionnel : De véritables rencontres avec les artistes des ateliers du Père Lachaise associés et leurs invités. A prévoir dans votre agenda:
Du samedi 30 avril au lundi 2 mai 2011,
Ils sont artistes : Peintres, sculpteurs, photographes, graveurs, plasticiens, aquarellistes et vous font découvrir la passion pour leur art.
Encouragez les, échangez librement avec eux, faîtes-vous expliquer leur technique, laissez-vous capter par la beauté de leurs œuvres.
En direct dans leurs ateliers : du quartier de la Réunion, Père Lachaise, du Boulevard de Charonne et de la Nation... C'est rare! (Entrée libre!....)
Télécharger des à présent le parcours sur le Site internet : http://www. apla.fr
Ou documentation possible
- La librairie Equipages - 61, rue de Bagnolet – 75020 Paris
- Le Pavillon de l’Hermitage - 148, rue de Bagnolet - 75020 Paris - Fermé lundi
- Atelier - 180, rue des Pyrénées - 75020 Paris
- Atelier - 2, rue de la Réunion - 75020 Paris
Voici une idée du parcours et une sélection d’adresses.
Que les artistes non cités m’en excusent : je ne pouvais tout publier sur ce blog.
- Illustratrice : Big bang, Marion Brosse, 49, rue de la Cour des Noues 75020 Paris
- Photographie - Alain Faure - 72, rue saint Blaise 75020 Paris
- Sculpteur : Atelier de Alain Peclard, 83, rue de Bagnolet 75020 Paris
- Graveur : Christel Claudius 83, rue de Bagnolet 75020 Paris
- Peintre : Ombres de Gingko - Françoise Trotabas - 85, rue de Bagnolet 75020
Paris
ci dessous à gauche
- Peintre : Danse Soufi - Thirtsa Ullmann - 1, villa Stendhal - 75020 Paris
ci-dessus à droite
- Peintre : Atelier de Valérie Voinchet 13, cité Champagne 75020 Paris
- Peinture lithographie : Jeune Campesino : Claire Archenault : Même adresse
ci-dessous à gauche
- Pluie Noire - Christine Gendre Bergère 35, rue du repos 75020 Paris
ci-dessus à droite.
- Photographe : Le Pavillon Jaune : Emmanuel Rioufol ,27, rue de Terre Neuve - 75020 Paris
- Peintre plasticienne : Atelier de Martine Argentini, 59, rue d'Avron 75020 Paris
- Gravure : Atelier de Michelle Boucard - 2, rue de la Réunion 75020 Paris
Cidessous à gauche
- Rouleur de papier : Atelier de Bobby Camus - 5 bis , Cité Aubry 75020 Paris
Ci-dessus à droite
- Gravure : Atelier de Christine Gendre-Bergère - 35, rue du Repos 75020 Paris
- Peintre Plasticien : Atelier d'Alain Guillon - 79, rue de Bagnolet 75020 PARIS
- Peinture et livres d’artistes : Atelier de Sarah Wiame - 24, rue de la Réunion 75020 Paris
- Sculpture : Atelier de Sandrine Gallaire - 180, rue des Pyrénées 75020 Paris
Un exemple : Sandrine Gallaire :
Née à Paris en 1963, Sandrine Gallaire pratique la céramique en atelier dès son enfance.
Elle suit une école d’architecture et crée une agence et pratique ainsi sculpture et peinture.
Sans modèle ni esquisse préalable, elle traite le sujet du corps revisité comme support
d'expression de la condition humaine : " Privilégier la sculpture du
vide, la lumière traversant, réveillant ainsi la matière minérale en apparence inerte …Tailler la pierre pour libérer les intériorités, ce qui subsiste de l'âme sensible parfois jusqu'à
l'intimisme… comme si elle ne cessait de rechercher la source de quelque pureté originelle. " ( M. Coutheron le courrier de Saône et Loire octobre 2004)
Grand format réalisé avec les images des œuvres offertes par 52
artistes plasticiens
treillis soudé galvanisé cintré - collages multicouches papiers glacés vernis filtre u-v
H 69 x 180 x 99 cm
Nous espérons que nos parisiens auront plaisir à flâner dans ce quartier, loin des embouteillages des week-end du 1er mai! Bon week-end à venir.
Week-end à Barcelone avec Claude Habert 2/2
Nous voici revenus en touristes dans Barcelone
Régalez-vous, il y a aussi les fameux Tapas qu’il ne faut pas négliger.
Le parc Guëll, encore du Gaudi, au patrimoine de l’UNESCO, Ce parc village commandé à Gaudi par un mécène Eusebi Guell vous fait voyager en plein délire ! Regardez ces pierres et ces céramiques !
Un peu plus haut dans le Park Güell vous trouverez une terrasse donnant une splendide vue panoramique sur le parc et sur la ville de Barcelone. Vous y verrez la même mosaïque multicolore décorant le banc tout autour de la terrasse, comme vous le voyez sur la photo.
La maison où Gaudí vécut, a été convertie en musée !
Encore un chef d’œuvre de Gaudi : La Pedrera (ou « carrière » en catalan) imposante avec ses balcons de fer forgés menaçants, et son toit avec ses gardiens
d'une autre époque mais tellement moderne.
Ces figures allégoriques symbolisent l’Humanité, la lutte du Bien et du Mal.
Ici cette photo de la casa Batlo de Gaudi où la façade évoque des végétaux!
Voici enfin, quelques beaux immeubles,
Le magnifique port de Barcelone
et aussi quelques surprises comme ces oies à demeure dans la Cathédrale officielle : ste Eulalie! ..... Non, nous ne sommes pas à Venise
le palais de la musique
sans oublier les orangers en pleine ville
et enfin la place de l'Espagne avec son arène qui va être transformé en centre commercial oui les catalans ne veulent plus de corrida bravo!
Fini les « olé », la queue et les oreilles, elle est comme toutes ces grandes cités grouillantes, vivantes, mais elle est aussi superbement ordonnée et il est facile d'y circuler.
Vous pouvez flâner dans les grandes avenues, comme chez nous s'y produisent quelques artistes.
Sur la Rambla lieu de promenade d’1,7 km fréquentée le jour et tard dans la nuit on y trouve tout ou presque : bars, restaurants, fleurs, animaux etc… Mais, j'ai eu beau chercher, je n'ai pas trouvé de BHV !
Merci Claude et bon tourisme à toutes et tous.
Week-end à Barcelone avec Claude Habert 1/2
Claude Habert, avec son âme de reporter et son sens de la prise de vue, nous fait découvrir Barcelone et sa cathédrale. Je vous laisse découvrir ce reportage où j’y ai ajouté quelques photos.
Barcelone : Pour ceux qui ne connaissent pas cette superbe ville, ou qui l’ont visité il y à bien longtemps, voici quelques photos qui pourraient vous donner l'envie d’y aller.
Le dynamisme des Catalans
n'est plus à démontrer, et si vous aimez l'architecture, moderniste du 19ème, début 20ème siècle, là, vous ne serez pas déçu.
Pour ceux qui connaissent Gaudi, cela leur rappellera de magnifiques souvenirs.
Qui pourrait aller à Barcelone sans voir l’emblématique cathédrale ?
La Sagrada Família, Eglise de la Sainte famille est la révélation du modernisme architectural. Cette œuvre inachevée de l’audacieux Antoni Gaudi est un véritable poème mystique à découvrir. Le travail de représentation des symboles bibliques est étonnant.
Je commencerai donc ce récit par la célèbre Sagrada familia qui à été sacrée Cathédrale en novembre 2010 par le pape Benoit XVI.
C'est tout simplement époustouflant, stupéfiant !
Admirez ces sculptures des portails.
En 2005 une partie de l’œuvre d’Antoni Gaudi fut classée au patrimoine de l’humanité : Exemple cette façade de la nativité.
La Nativité :La
Charité :
L'intérieur vous surprend autant que l'extérieur!
En effet des colonnes (75m) de porphyres d’Iran s’élancent vers la voûte comme les arbres géants d’une forêt
Tu as raison Claude, la consécration de cette basilique en Cathédrale a été l’occasion de rendre hommage à cet architecte, artiste chrétien qu’était Antoni Gaudi
Certains disent de lui que c’était un architecte de Dieu et qu’il a réalisé sa profession comme une mission.
Croyant ou non, il faut la voir ! ...
La fin du chantier est prévue pour 2026 ! Soit un travail de 144ans !
Avouez qu’il est difficile de classer le style de cette cathédrale !
Cet architecte : un des plus célèbres au monde est décédé en 1926 accidentellement écrasé par un tramway. Il est enterré dans la crypte.
Je vous donne rendez-vous pour la suite de la visite de Barcelone … au prochain article ! Claude Habert
Envie de jouer les Gengis Khan ou les Robinsons….
Un article de notre randonneuse Christiane Goret!
C'est encore....
une super bonne idée à découvrir en famille!
Merci Christiane
Tout près de chez vous dans une ferme de la fin du XVIème siècle, entre Angers et Saumur
Vous vivrez, au milieu des animaux de la ferme
Accueillis chaleureusement, vous vivrez une expérience originale et inoubliable, dans 2 types d’habitat
1/La Yourte
Une yourte ou iourte est l'habitat traditionnel (tente en peau ou en feutre) des nomades mongols et turcs qui vivent en Asie centrale .L'étymologie du mot est d'origine turque yurt. Bien que, depuis la seconde partie du XXe siècle, la Mongolie se soit fortement urbanisée, plus de la moitié des Mongols continue à vivre dans leur habitat traditionnel.
C’est une habitation familiale, qui se monte et se démonte très rapidement, comprenant une pièce unique autour d’un poêle. La seule ouverture est la porte d'entrée La yourte comprend aussi une ouverture dans sa partie supérieure pour permettre d’évacuer les fumées et d’éclairer l’ensemble.
La yourte est toujours montée et décorée selon le strict respect des coutumes. La porte de la yourte doit toujours faire face au sud (ou légèrement au sud-est), en direction du soleil. Le poêle est placé au centre, l’ouverture faisant face à l’est.
Les yourtes mongoles sont divisées en deux espaces sexués : à l’ouest se tiennent les hommes, et à l’est les femmes. Dans toutes les yourtes, la place d'honneur, réservée par ordre de priorité à l'hôte de passage, au plus âgé ou au chef de famille, fait face à la porte. Les lits sont placés sur chaque côté de la yourte, au nord de l’espace réservé au stockage.
La yourte est un espace fortement ritualisé et on y trouve de nombreuses coutumes ancestrales. L'endroit est régi par des forces cosmiques dont il ne faut pas briser l'équilibre. On pénètre dans la yourte toujours du pied droit sans heurter le seuil. Il ne faut pas rester debout plus que nécessaire, ni traverser entre les deux piliers centraux
2/Les cabanes
Vous avez le choix :
Entre
dormir sur une ile (à conseiller !!!) et vous couper du monde pour une nuit,
Ou, dormir dans un arbre et l’écouter vous raconter des histoires………
Les sensations seront toujours là quelques soit le mode d’habitat choisi !!!
Site à consulter pour réserver : http://www.domaine-du-bois-davy.fr/