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Le blog du Réseau Bazar BHV

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Que la France est belle : Avignon

16 Février 2018 , Rédigé par Les federateurs du reseau Bazar Publié dans #Randonnée-Week-end, #France 6 Sud-Est

En période de congés scolaires, faire découvrir à vos enfants ou petits enfants : Avignon.

En weekend au printemps un petit séjour culturel ou en plein été avec le Festival.

Voici une ville qui mérite un arrêt.

Avignon : Célèbre pour son pont et son festival

Passez voir le Pont Bénezet connu pour sa chanson.

Construit au XIIIème siècle, il ne résista pas aux caprices du Rhône.

Ce pont tire son histoire d’une légende : Un jeune homme Bénezet avait entendu des voix qui lui demandaient de construire un pont sur le Rhône, la légende dit que Bénezet fut conduit à l’évêque par un ange. Mis à l’épreuve, par l'ecclésiastique, il dut soulever une pierre que 30 hommes réunis n’auraient pu soulever ; Bénezet fut alors pris d’une force miraculeuse, il prit la pierre et la déposa à côté du fleuve. C’est ainsi que le pont fut commencé en 1177 et terminé en 1185.

Que la France est belle : Avignon

La ville dont une partie est inscrite au Patrimoine de l’Unesco est impressionnante par ses remparts, ses petites rues et son palais des Papes qui en a fait la Capitale de la Chrétienté au Moyen-âge.

Que la France est belle : AvignonQue la France est belle : AvignonQue la France est belle : Avignon

Les remparts d’environ 5 km sont superbes avec leurs tours, leurs meurtrières …

Les remparts
Les rempartsLes remparts

Les remparts

passage creusé dans la roche

S’il y a un événement  important dans l’histoire de la Provence au Moyen-âge, c’est l’installation des papes à Avignon ; les papes , les cardinaux, les évêques avaient le goût des grandeurs et de l’Art.

En toute logique, les papes depuis les origines siègent à Rome, mais au XIIIème siècle Rome n’était pas sûr.

Le 1er pape Clément V s’installe en 1305, il s’agit d’un archevêque de Bordeaux : Bertrand de Got…. La suite est à découvrir dans l’histoire des papes d’Avignon.

Avignon est l’exemple même de la place Forte du XIVéme siècle : remparts, palais fortifiés et enfin la cité des papes, véritable citadelle ;

Impressionnant le palais des Papes !

avec son allure de forteresse avec ses hautes tours carrées et ses hauts murs appuyés de contreforts ;

Que la France est belle : Avignon

Un coup d’œil sur ce grand édifice gothique avec ses 6000 m² de superficie au sol

(et 15 000m² au total).

Cours intérieures
Cours intérieures
Cours intérieures

Cours intérieures

A l’intérieur, tout a été aménagé pour en faire l’habitation du pape et les occupations liées au sacerdoce du pape : salle d’audience, de justice, chapelle, Consistoire, salle de festins...  

Quelques papes....

de gauche à droite : Clément V, Jean XXII, Benoit XII, Clément VI et en dessous : Innocent VI, Urbain V, Grégoire XI et Benoit XIII

 

Certaines salles sont très originales,avec des fresques intéressantes.

Fresques de Simon Martini

Superbe aussi : la chapelle, la chambre du pape…difficile de tout vous dire sur ce palais incomparable !

Tinel Salle des festinsTinel Salle des festins

Tinel Salle des festins

Salles des conclaves et Chambre du papeSalles des conclaves et Chambre du pape

Salles des conclaves et Chambre du pape

Fresques décoration de chambres
Fresques décoration de chambres
Fresques décoration de chambres

Fresques décoration de chambres

La chapelle et la grande chapelle ClémentineLa chapelle et la grande chapelle Clémentine

La chapelle et la grande chapelle Clémentine

Curiosité : dans la salle des cuisines, une hotte de 18 m de haut !

Salle de la Grande audience

Que la France est belle : AvignonQue la France est belle : Avignon

En face du Palais des Papes, l’hôtel des monnaies avec une décoration de sa façade qui vaut le détour ! et à gauche : le Petit Palais.

Hôtel de la Monnaie et Petit Palais
Hôtel de la Monnaie et Petit Palais

Hôtel de la Monnaie et Petit Palais

Quelques photos vues d’en haut…. le toit de la cathédrale: Notre-Dame des Doms, petit Palais, Hotel de la Monnaie et toits de la Cité des Papes.

Lieu fascinant ! et pourtant...

La cité des Papes fut transformée en caserne pour le 7ème régiment du Génie en 1810. Certains bâtiments furent rasés, abîmés,  jusque l'année 1906 où la ville d'Avignon construit une caserne de taille équivalente en échange de la restitution des lieux.

Que la France est belle : Avignon
Que la France est belle : Avignon
Que la France est belle : Avignon
Que la France est belle : Avignon
Que la France est belle : Avignon

Si l'un d'entre vous pouvait nous parler  du reste de la ville ou du Festival… ce serait sympathique!

CD

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Que la France est belle : En Limousin : Collonges la Rouge

19 Janvier 2018 , Rédigé par Les federateurs du reseau Bazar Publié dans #France 4 Sud-Ouest, #Randonnée-Week-end

Non loin de Sarlat la Canéda

Quittons le Périgord noir pour un petit crochet vers le bas Limousin à 50 km de Sarlat par des petites départementales étroites et sinueuses où la mousse pousse, au milieu de la chaussée, vu le peu de fréquentation ! Un vrai plaisir que beaucoup d’étrangers nous envient !

Que la France est belle : En Limousin  : Collonges la RougeQue la France est belle : En Limousin  : Collonges la Rouge

Arrivons à Collonges la Rouge. Joli village bâti en grès rouge des carrières locales au milieu de la verte nature et des châtaigniers.

L’église St Pierre a été construite au Xème et XIème siècle. Son tympan de calcaire blanc  permet d’être sculpté, car plus difficile dans le grès rouge.

 

Observez bien ce clocher qui passera d’une base carrée, à une forme octogonale pour finir sur un cône pointu. 

 

 

 

 

 

Superbe Piéta du XVIIème. beau retable en bois sculpté.

Que la France est belle : En Limousin  : Collonges la Rouge
Que la France est belle : En Limousin  : Collonges la RougeQue la France est belle : En Limousin  : Collonges la Rouge
Que la France est belle : En Limousin  : Collonges la Rouge

Au XIIIème siècle des pèlerins se rendant à St Jacques de Compostelle empruntent ce parcours et s’arrêtent dans la cité. La fin du XVIème siècle troublée par les guerres de religion verra l’église se partager entre les Catholiques et les Protestants.la fin du XIXème siècle marquera un coup d’arrêt dans le développement de Collonges, car après une période d’appauvrissement de la population (lorsque la Vicomté de Turenne fut vendu à la couronne de France alors que depuis 844 Collonges, elle en faisait partie et bénéficiait d’une autonomie fiscale). Marquée par des persécutions contre les Réfractaires, Collonges se meurt peu à peu et s’éteint avec le phylloxéra qui décimera ses vignes vers 1880.

Mais un homme en 1982, Charles Ceyrac, émet une idée géniale : créer une association des plus beaux villages de France, cette idée enthousiaste permettra de mettre en valeur et sauvegarder un patrimoine architectural et culturel extraordinaire.

La Halle abritait le marché au vin  et un four à pain.

Que la France est belle : En Limousin  : Collonges la Rouge
Que la France est belle : En Limousin  : Collonges la RougeQue la France est belle : En Limousin  : Collonges la Rouge

Lauzes ou ardoises extraites localement couvrent la plupart des maisons.

Maison Ramade de Friac aux deux tours

       le porche de l’ancienne forge 

 

 

 

 

 

 

 

le castel de Benges ,                                                     Mairie

 

 

 

 

 

 

La chapelle des pénitents 

 

 

 

 

 

 

 

 

Croix des pénitents noirs
Croix des pénitents noirs

Croix des pénitents noirs

Que la France est belle : En Limousin  : Collonges la RougeQue la France est belle : En Limousin  : Collonges la Rouge

Promenons nous dans le village....

Que la France est belle : En Limousin  : Collonges la Rouge
Que la France est belle : En Limousin  : Collonges la Rouge
Que la France est belle : En Limousin  : Collonges la Rouge
Que la France est belle : En Limousin  : Collonges la Rouge
Que la France est belle : En Limousin  : Collonges la Rouge
Que la France est belle : En Limousin  : Collonges la Rouge
Que la France est belle : En Limousin  : Collonges la Rouge
Que la France est belle : En Limousin  : Collonges la Rouge
Que la France est belle : En Limousin  : Collonges la Rouge

Collonges! Classé parmi les plus beaux villages de France est un trésor qui mérite le détour !

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2018 janvier et février : nouvelles sorties prévues avec Didier Bouchard

8 Janvier 2018 , Rédigé par Les federateurs du reseau Bazar Publié dans #Randonnée-Week-end, #Art & Culture

Très belles découvertes sur Paris bien expliquées avec notre guide Didier Bouchard!

Inscrivez-vous vite, ces visites sont remarquables. Voici son programme.      

Conférences Didier Bouchard

Conférencier national, diplômé de l’institut d’art et d’archéologie de la Sorbonne

Ancien élève de l’école du Louvre

Boite 17 bât. D, 8, rue Cannebière 75012 Paris.

Tel: 06 43 63 35 73                                       

Jeudi 11 janvier

16h15 : exposition «Rubens, portraits princiers», au musée du Luxembourg. Tableaux de Rubens, Velasquez, Champaigne, Vouet.

Visite supplémentaire, et derniers jours.

Sur inscription : Au 01 43 07 09 69,

Rendez-vous :19 rue de Vaugirard. 11€+entrée

Vendredi 12 janvier

14h30 : Exposition « Monet collectionneur » au musée Marmottan (Renoir, Sisley, caillebotte, Pissarro…) derniers jours.

Rendez-vous :2 rue louis Boilly. 11€+entrée.

Quelques places seulement sur inscription. Au 01 43 07 09 69.

Lundi 15 janvier

 

16h : La conciergerie restaurée : salles gothiques, cuisines médiévales, et nouvelle scénographie de la conciergerie révolutionnaire.

Rendez-vous :2 boulevard du Palais. 11€+entrée

 

Jeudi 18 janvier

16h : Conférence-goûter dans le décor Art-nouveau du restaurant Vagenende. Histoire des Bouillons Chartier, et évocation des grandes heures de Saint-Germain des Près. 11€ (+goûter) quelques places sur inscription : Au 01 43 07 09 69.

Rendez-vous :142 boul. Saint-germain.

Vendredi 19 janvier

14h30 la bibliothèque polonaise et ses trois musées (Chopin, Mickiewicz, Biegas) au sein de l’hôtel Moreau.

Rendez-vous : 6 Quai d’Orléans. 11€+entrée (20 pers.)

Jeudi 25 janvier

15h15 la monnaie de Paris et son tout nouveau musée (+l’escalier d’honneur, et un aperçu du grand salon et des ateliers).

Rendez-vous : 11 Quai Conti. 20 pers. Max. Sur inscription préalable, de préférence avant le 15-01 au 01 43 07 09 69, et sous réserve de confirmation.

Vendredi 26 janvier

15h la dernière œuvre de Gustave Eiffel : le laboratoire aérodynamique d’Auteuil. Groupe complet, inscription sur liste d’attente : 01 43 07 09 69.

Mercredi 31 janvier

15h : une adresse de Talleyrand, l’hôtel de Galliffet.

Rendez-vous : 50 rue de varenne. (carte d’identité.)

Quelques places sur inscription au 01 43 07 09 69

Vendredi 2 février

14h30 : le site Richelieu de la bibliothèque nationale : restaurations et nouveaux aménagements, aperçus des salles de lecture (salle Labrouste, manuscrits), petit musée des arts du spectacle.

Rendez-vous : 58 rue de richelieu. 12€ entrée comprise. 25 pers.

Inscription : 01 43 07 09 69

Samedi 3 février  (sous réserve de confirmation)

14h30 : les appartements privés de Thiers et la bibliothèque Dosne-Thiers au sein d’une fondation de l’Institut de France.

Visite de l’hôtel particulier : mobilier, tableaux, évocation d’Adolphe Thiers, du quartier de la nouvelle Athènes ;

 Rendez-vous : 27 place Saint-Georges. 11€+entrée.

 Inscription :01 43 07 09 69

Mardi 6 février

15h15 : Exposition l’Art du Pastel, de Redon à Degas, au musée du Petit-Palais. Groupe complet  quelques places le 14-02 à 15h30, sur inscription Au 01 43 07 09 69. 11€+entrée.

Rendez-vous : à l’entrée des groupes

Mardi 13 février

14h30 un lieu « hanté » : la maison d’Auguste Comte.

(Intérieur meublé  Louis-Philippe ; Auguste Comte, fondateur du positivisme et de la religion de l’humanité, son égérie Clotilde de Vaux...

Rendez-vous :10 rue Monsieur le Prince. 11€+entrée. 20 pers. Max.

Inscription : Au 01 43 07 09 69

Mercredi 14 février

 

10h45 : Exposition « Degas, danse, dessin » au musée d’Orsay. 

Sur inscription au 01 43 07 09 69, de préférence avant le 4-02, et sous réserve de confirmation. 11€+entrée.

Rendez-vous : à l’entrée des groupes

 

15h15 : Exposition l’Art du Pastel, de Redon à Degas, au musée du Petit-Palais. Quelques places, sur inscription :Au 01 43 07 09 69. 11€+entrée. Rendez-vous :à l’entrée des groupes

Jeudi 15 février

14h30 une visite par an : les salons de l’arsenal, hôtel du grand-maître de l’artillerie. Décors 17ème et 18ème

Rendez-vous : métro Sully-Morland, côté rue de Sully.15 pers. (15€ entrée comprise). Sur inscription confirmée par l’envoi du règlement.

16h30 rare visite de la « Chapelle de l’humanité », spécialement ouverte dans la maison de François Mansart.

Découverte du seul temple positiviste d’Europe, à l’étrange décor néo-gothique. Evocation de la religion positiviste fondée par a. Comte, et de son calendrier.

 Rendez-vous :5 rue Payenne.

11€+entrée. Inscription au 01 43 07 09 69

 

Vendredi 16 février

 

 

15h : Exposition Corot et la figure humaine au musée Marmottan

(quelques places seulement, sur inscription au 01 43 07 09 69, confirmée par l’envoi du règlement)

voir annonce du 21-03.

 

 

 

Lundi 19 février

14h30 : la villa la Roche de Le Corbusier (visite intérieure), et les villas et ateliers d’artiste de la rue Mallet Stevens. (15pers.)

11€+entrée.

Rendez-vous : 10, square du Docteur Blanche (16ème arr.)

Mardi 20 février

14h30 :  l’appartement de Clemenceau et son musée : dans l’intimité du tigre. Mobilier, objets d’art, présentation de la vie et de l’œuvre de Georges Clémenceau.

(20 pers.)11€+entrée.

Rendez-vous : 8, rue franklin.

Vendredi 23 février

14h30 : Salon impérial, chapelle et jardin de la fondation Eugène-Napoléon, ou « le collier d’Eugénie ». Et cour de l’industrie restaurée

 (ISMH, 1855).

 Rendez-vous : 254 rue du faubourg-Saint-Antoine. 11€+entrée. Carte d’identité)

Samedi 24 février

14h : les salons du Conseil d’Etat.(sur inscription préalable au 01 43 07 09 69). 11€+entrée) carte d’identité.

 Rendez-vous : 1 pl. Du palais-royal

 

Avant-programme (inscriptions au 01 43 07 09 69) :

03-03 à 15h l’hôtel de Lauzun.

06-03 à 15h,  21-03 à 15h45 et 4-04 à 15h: exposition Corot.

14-03 à 14h30 : Senlis.

27-03 à 15h15 : Exposition Foujita (quelques places).

06-04 à 15h15 : Exposition Van Gogh, Van Drongen …les Hollandais à Paris

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Moi j’aime Noël ! par Antoine Eminian

20 Décembre 2017 , Rédigé par Les federateurs du reseau Bazar Publié dans #Fêtes ou Saisons, #Randonnée-Week-end

Quel plaisir de retrouver notre collègue Antoine, pour un article si bien écrit et détaillé.

Apprenant qu'il passait un petit moment à Strasbourg...Nous lui avons demandé de nous livrer ses impressions...  Sympathiquement, il nous répondit,"Possible! mais je n'ai pas pris mon appareil photo! Ce sera des photos prises par le téléphone! 

Merci Antoine et bonnes fêtes à tous!

Moi j’aime Noël ! par Antoine Eminian

Jour de marché ordinaire à Strasbourg

De l’Avent à l’après, c'est-à-dire jusqu’à l’Epiphanie, je me retire dans mon monde mental plus plaisant et calme que le vrai, qui lui continue sa route folle vers on ne sait quel dénouement.

Les fêtes de fin d’années, synonymes de lumières, décorations, cadeaux et agapes en famille ou avec des amis, m’émerveillent presqu’autant que lorsque j’étais un gamin. Aussi les marchés de Noël sont-ils mon lieu de prédilection pour des visites annuelles, de Colmar à Montbéliard, de Cologne à Londres (où il n’y a pas de marché certes mais qu’il faut absolument visiter pour l’ambiance à cette époque de l’année), j’en ai fait quelques uns. Celui de Strasbourg, reste un incontournable en tant que plus grand marché de Noël d’Europe et quinze ans après une première visite, j’y suis retourné.  

Par contre, il faut vous y prendre à l’avance (dès la fin septembre) si vous voulez trouver une chambre d’hôtel, l’an passé j’avais dû renoncer, tout était complet. De Paris, un coup de TGV, pardon il s’agissait de l’ICE la version allemande du train rapide, m’a propulsé en Alsace en moins de deux heures, à peine le temps de prendre mes aises et d’entamer mon bouquin.

Venu plusieurs fois à Strasbourg, en été comme en hiver, et pour peu de temps cette fois, je ne me suis pas attardé en visites de la belle ville, concentrant mes pas au centre historique, Petite France, Place Kléber, Place Gutenberg et cathédrale. Cette zone est comme une île, ceinte par l’Ill, cet affluent du Rhin. Rappel à la dure réalité, les ponts donnant accès à ces quartiers sont devenus des check points, barrages filtrants tenus par l’armée ou la police et des patrouilles armées – quoique discrètes – sillonnent la ville en permanence.

C’est par la Petite France (le barrage Vauban et les ponts couverts avec leurs vestiges statuaires), proche de mon hôtel, que j’entre au cœur de l’évènement. Sur la place Kléber on ne peut éviter le sapin géant qui se dresse fièrement vers le ciel, dominant un marché alimentaire et de Noël et les Galeries Lafayette. Place Gutenberg, c’est l’Islande qui s’invite cette année et les chalets proposent des spécialités locales, saumon fumé ou huile de foie de morue ! Je passe mon chemin…

 

Moi j’aime Noël ! par Antoine Eminian

Là-bas, une masse rosâtre et noire m’appelle, une dentelle de pierre s’élève au-dessus des toits, la cathédrale. Véritable aimant, les touristes, individuels ou en groupes, se ruent irrésistiblement vers le lieu. Si la ferveur religieuse ne semble pas le motif premier de cet engouement, le mouvement de foule circulaire contournant l’édifice évoque vaguement celui autour de la Kaaba à la Mecque. Sauf qu’ici, on vient pour dévorer des yeux les illuminations scintillantes des chalets, acheter des bricoles qui pareront le sapin à la maison ou des cadeaux pour la famille au retour. Par contre, tous ceux qui ne font que regarder, ne peuvent éviter de grignoter saucisses sur lit de choucroute, tartines gratinées et  bretzels, sans oublier bien sûr, d’arroser le tout d’une bière ou plutôt d’un vin chaud, météo oblige, il ne fait que quatre degrés en journée…

La cathédrale reste néanmoins un lieu de passage obligatoire. Etonnement, deux sapins décorés bordent l’autel et une longue crèche en plusieurs tableaux, présente l’Annonce faite à Marie, l’arrivée des Rois Mages ou le Jésus entre Marie et Joseph… Autre intérêt de la visite, plus prosaïque j’en conviens, on peut s’asseoir et faire une pause !  

Peut-être est-ce un parti pris, peut-être que ma vision des choses est déformée, toujours est-il qu’ici (ici seulement ?) je ne pense qu’à manger, et du sucré ! Marchés de Noël et commerçants se battent pour vous offrir un suicide diabétique assuré : les pains d’épices artisanaux, les chocolats, les kouglofs, les beeraweckas (petits pains aux fruits secs) et les incontournables bredeles (délicieux petits biscuits alsaciens de Noël), j’en passe et des meilleurs… je ne sais où donner de la tête et du ventre !

Plusieurs marchés se partagent visiteurs et clients et quand la nuit tombe, dès 16h30, saison oblige, les guirlandes lumineuses en travers des ruelles, les somptueuses décorations monumentales dans les vitrines ou sur les façades baignent la ville dans une ambiance féérique. Le nez en l’air, les yeux écarquillés, le touriste se baguenaude enchanté mais il doit quand même faire gaffe à ne pas trébucher sur les pavés…  

Le séjour s’achève déjà, fin de la parenthèse enchantée, mais les fêtes approchent alors tout va bien… !

 

 

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Que la France est belle : le Périgord noir 5- Sarlat la Canéda

8 Décembre 2017 , Rédigé par Les federateurs du reseau Bazar Publié dans #France 4 Sud-Ouest, #Randonnée-Week-end

Sarlat

Sarlat : connue par « les fines gueules » : Foie gras d’oie ou de canard, confits, magrets, truffes, cèpes, châtaignes, noix,  confits, pommes sarladaises ou boudin périgourdin…

Que la France est belle : le Périgord noir 5- Sarlat la CanédaQue la France est belle : le Périgord noir 5- Sarlat la Canéda
Que la France est belle : le Périgord noir 5- Sarlat la CanédaQue la France est belle : le Périgord noir 5- Sarlat la CanédaQue la France est belle : le Périgord noir 5- Sarlat la Canéda

La ville ancienne ouvre ses portes sur ses rues médiévales, ses hôtels particuliers gothiques ou Renaissance, ses maisons anciennes au toit de lauze, illuminés par le soleil et la pierre blonde…

Que la France est belle : le Périgord noir 5- Sarlat la Canéda
Que la France est belle : le Périgord noir 5- Sarlat la Canéda
Que la France est belle : le Périgord noir 5- Sarlat la Canéda
Que la France est belle : le Périgord noir 5- Sarlat la Canéda
Que la France est belle : le Périgord noir 5- Sarlat la Canéda
Que la France est belle : le Périgord noir 5- Sarlat la Canéda
Que la France est belle : le Périgord noir 5- Sarlat la Canéda
Que la France est belle : le Périgord noir 5- Sarlat la Canéda
Que la France est belle : le Périgord noir 5- Sarlat la Canéda
Que la France est belle : le Périgord noir 5- Sarlat la Canéda

... habitée à l’époque Gallo-Romaine, ce n’est qu’avec l’apparition d’un monastère de moines bénédictins que Sarlat devint prospère à la fin du VIIIème siècle (Charlemagne). Même histoire que ses consœurs, guerre de 100 ans, bataillée entre les rois de France et les rois d’Angleterre, les guerres de religions….Le règne d’Henri IV permet  à Sarlat de retrouver un côté calme et paisible.

Sarlat la belle, un véritable trésor préservé de la démolition pour céder place au modernisme, vous étonnera.

Voici un patrimoine d’exception :

L’ancien évêché  abrite l’office de Tourisme, L’hôtel d’Etienne de la Boétie (il y est né), le passage qui le sépare de l’hôtel de Maleville, la cathédrale …

Que la France est belle : le Périgord noir 5- Sarlat la Canéda
Que la France est belle : le Périgord noir 5- Sarlat la Canéda
Que la France est belle : le Périgord noir 5- Sarlat la Canéda

La cathédrale, 

L'église romane de l'abbaye bénédictine est devenue Cathédrale en 1317.

C'est en 1505 qu'un évêque confie au Maître d'oeuvre Esclache, la construction d'une nouvelle cathédrale. Faute de moyens financiers et interrompue par les guerres et les épidémies la construction traîne. Les voûtes seront construites en 1682.

 

Jolie Piéta  dans une chapelle.

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L'orgue (JF Lépine) sur nid d'hirondelle figure parmi les plus beaux du 18ème siècle ----->

 

Que la France est belle : le Périgord noir 5- Sarlat la Canéda
Que la France est belle : le Périgord noir 5- Sarlat la Canéda
Que la France est belle : le Périgord noir 5- Sarlat la Canéda
Que la France est belle : le Périgord noir 5- Sarlat la Canéda
Que la France est belle : le Périgord noir 5- Sarlat la Canéda
Que la France est belle : le Périgord noir 5- Sarlat la Canéda

Curieuse Cathédrale Saint Sacerdos à l’allure massive, construite sur la base d’une ancienne église du XIIème siècle sera reconstruite et modifiée en plusieurs fois entre le XVème et le XVIIème siècle. Elle nous présente un mélange d’architecture romane sur la base et gothique méridionale.

Derrière la Cathédrale : la lanterne des morts.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Un peu plus loin la place de la Liberté ou place du roi et son Hôtel de ville.

L’ancienne église Sainte Marie a été revisitée par Jean Nouvel en marché. On attendra les photos de nos amis et collègues : Marie-Ange et Georges B. qui habitent à proximité.

La place du marché aux oies :

 

 

 

 

 

 

le manoir de Gisson  et l’Hôtel de Vassal 

La fontaine Sainte Marie, l’hôtel Plamon

Que la France est belle : le Périgord noir 5- Sarlat la CanédaQue la France est belle : le Périgord noir 5- Sarlat la Canéda
Que la France est belle : le Périgord noir 5- Sarlat la Canéda

 

Un petit tour à Sarlat by night!....

Que la France est belle : le Périgord noir 5- Sarlat la Canéda
Que la France est belle : le Périgord noir 5- Sarlat la Canéda
Que la France est belle : le Périgord noir 5- Sarlat la Canéda
Que la France est belle : le Périgord noir 5- Sarlat la Canéda
Que la France est belle : le Périgord noir 5- Sarlat la Canéda
Que la France est belle : le Périgord noir 5- Sarlat la Canéda
Que la France est belle : le Périgord noir 5- Sarlat la Canéda

A suivre.... Une jolie promenade aux jardins d'Eyrignac

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Que la France est belle : le Périgord noir 3- du Bugue à Cadouin, puis Beynac

25 Novembre 2017 , Rédigé par Les federateurs du reseau Bazar Publié dans #France 4 Sud-Ouest, #Randonnée-Week-end

Passage dans la ville se nommant : Le Bugue… la ville est arrêtée aux décorations du Tour de France de juillet 2017, les bords de la Vézère sont toujours aussi jolis.

Que la France est belle : le Périgord noir 3-  du Bugue à Cadouin, puis BeynacQue la France est belle : le Périgord noir 3-  du Bugue à Cadouin, puis Beynac

Poursuivons vers Limeuil qui n’a pas à rougir d’être classé dans la liste des plus beaux villages de France. C’est ici que la Vézère et la Dordogne se rencontrent. Originalité de cette petite cité de caractère les deux ponts

et ce village  médiéval avec ses ruelles escarpées, qu’il faut visiter bien chaussé car cela monte beaucoup ! Un petit coup d’œil à la chapelle  romane St Martin : pure, dépouillée et d’extérieur massif.

Que la France est belle : le Périgord noir 3-  du Bugue à Cadouin, puis BeynacQue la France est belle : le Périgord noir 3-  du Bugue à Cadouin, puis Beynac
Que la France est belle : le Périgord noir 3-  du Bugue à Cadouin, puis BeynacQue la France est belle : le Périgord noir 3-  du Bugue à Cadouin, puis BeynacQue la France est belle : le Périgord noir 3-  du Bugue à Cadouin, puis Beynac

Les « andronnes » passages étroits entre deux maisons servaient à l’époque à récupérer les eaux usées des latrines ou des éviers.

 

Direction Cadouin.  C’est dans la rue principale du centre ville que la façade de l’abbaye (et de l’église) de Cadouin s’impose.  Elle fut un lieu de passage du pèlerinage de Compostelle.L’église a la sobriété des églises abbatiales.

Que la France est belle : le Périgord noir 3-  du Bugue à Cadouin, puis Beynac
Que la France est belle : le Périgord noir 3-  du Bugue à Cadouin, puis BeynacQue la France est belle : le Périgord noir 3-  du Bugue à Cadouin, puis Beynac
Que la France est belle : le Périgord noir 3-  du Bugue à Cadouin, puis Beynac

La partie de l'abbaye: église est de style roman. sa façade est austère. On est interpellé par sa voûte en coupole décorée.

Que la France est belle : le Périgord noir 3-  du Bugue à Cadouin, puis BeynacQue la France est belle : le Périgord noir 3-  du Bugue à Cadouin, puis Beynac

Vierge de Cadouin remontant à la guerre de 100 ans et restaurée en 1891.

 

 

 

 

 

 

 

 

Notons au passage que cette abbaye cistercienne est classée au Patrimoine de l’Unesco.

Le cloître est admirable …Toute la richesse du style gothique.

Que la France est belle : le Périgord noir 3-  du Bugue à Cadouin, puis Beynac
Que la France est belle : le Périgord noir 3-  du Bugue à Cadouin, puis Beynac
Que la France est belle : le Périgord noir 3-  du Bugue à Cadouin, puis Beynac
Que la France est belle : le Périgord noir 3-  du Bugue à Cadouin, puis Beynac
Que la France est belle : le Périgord noir 3-  du Bugue à Cadouin, puis Beynac
Que la France est belle : le Périgord noir 3-  du Bugue à Cadouin, puis Beynac
Que la France est belle : le Périgord noir 3-  du Bugue à Cadouin, puis Beynac
Que la France est belle : le Périgord noir 3-  du Bugue à Cadouin, puis Beynac
Que la France est belle : le Périgord noir 3-  du Bugue à Cadouin, puis Beynac
Que la France est belle : le Périgord noir 3-  du Bugue à Cadouin, puis Beynac
Que la France est belle : le Périgord noir 3-  du Bugue à Cadouin, puis Beynac
Que la France est belle : le Périgord noir 3-  du Bugue à Cadouin, puis Beynac
Que la France est belle : le Périgord noir 3-  du Bugue à Cadouin, puis Beynac
Que la France est belle : le Périgord noir 3-  du Bugue à Cadouin, puis Beynac

Un petit passage à Belvés, cité médiévale en haut de son rocher.

et  nous voici repartis vers les gigantesques falaises où coule en aval la Dordogne, bordées de chênes verts et où émergent de superbes châteaux.

Un nouveau retour dans l'histoire du moyen-âge : châteaux, villages, églises romanes et abbayes vous invitent au voyage avec une grande émotion.

Castelnaud la Chapelle et Beynac .

Voyez ces deux châteaux de chaque côté de la Dordogne qui se défient. Ils contrôlent la vallée de la Dordogne.  Côté anglais à 70 m de haut le château de Castelnaud et son donjon , devenu le musée de la guerre médiévale. De l’autre côté : les Français à 150 m de haut , le château de Beynac et son charmant village aux nombreuses maisons coiffées de toits de lauzes.

Château de Castelnaud Château de Castelnaud

Château de Castelnaud

Château de Beynac
Château de BeynacChâteau de BeynacChâteau de Beynac

Château de Beynac

Non loin de Castelnaud, le château de Milandes qui appartenait à Joséphine Baker.

 

A suivre....

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Que la France est belle : le Périgord noir 2- de Montignac aux Eysies

16 Novembre 2017 , Rédigé par Les federateurs du reseau Bazar Publié dans #France 4 Sud-Ouest, #Randonnée-Week-end

C’est à Montignac que se situe la fameuse grotte de Lascaux découverte par hasard. 1940 : Un arbre tombé et déraciné, le chien d’un jeune court après un lapin  et tombe dans ce qui semble être un souterrain.  Jacques Ravidat décide de revenir avec 3  de ses amis afin d’y descendre munis de  lampes électriques  et là c’est un spectacle inouï qui s’offre à leurs yeux !

Les enfants se confient à leur instituteur qui préviendra l’abbé Breuil spécialiste de la préhistoire.  Ces fresques remontent de 15 à 18000 ans et le fait d’être restées enfermées à l'abri de l'air, ont permis leur conservation; Ne dirions-nous pas une peinture toute récente!

Les hommes ont utilisés le relief de la grotte afin de créer des perspectives, la peinture : des pigments naturels trouvés sur place  le rouge, l’ocre jaune…(oxyde de fer, de manganèse..) et des moyens : leurs doigts, des tampons de peau, des silex et des pinceaux.  

Un  bestiaire impressionnant où les chevaux dominent, suivis de bisons, bovidés, aurochs, cervidés et, 35 bouquetins.

Que la France est belle : le Périgord noir 2- de Montignac aux EysiesQue la France est belle : le Périgord noir 2- de Montignac aux Eysies

Dans la salle des Taureaux les peintures sont immenses avec d’autres animaux de plus petite taille.  Des signes sont aussi portés, sans que l’on ait découvert leur signification.

 

Montignac est jolie vue du bord de la Vézère

Que la France est belle : le Périgord noir 2- de Montignac aux EysiesQue la France est belle : le Périgord noir 2- de Montignac aux Eysies
Que la France est belle : le Périgord noir 2- de Montignac aux EysiesQue la France est belle : le Périgord noir 2- de Montignac aux Eysies

mais lorsque vous arrivez par la rue principale , vous faîtes là, un retour dans le temps d’environ 60 ans en arrière, à l'époque où le marketing et la décoration en étaient à leurs balbutiements.

Que la France est belle : le Périgord noir 2- de Montignac aux EysiesQue la France est belle : le Périgord noir 2- de Montignac aux Eysies

Poursuivons vers Thonac et le château de Losse :

Que la France est belle : le Périgord noir 2- de Montignac aux EysiesQue la France est belle : le Périgord noir 2- de Montignac aux Eysies

Forteresse médiévale transformée en 1576 sous l'influence de l'architecture italienne en un château Renaissance par un certain  Jean II de Losse

 Grand stratège et militaire, fidèle serviteur de la Couronne, il  décide à la fin de sa carrière de revenir en Périgord.

  La forteresse  est enserrée de murailles et bordée de douves profondes. A l’arrière,  sur la grande terrasse on retrouve la Vézère.

Que la France est belle : le Périgord noir 2- de Montignac aux Eysies
Que la France est belle : le Périgord noir 2- de Montignac aux Eysies
Que la France est belle : le Périgord noir 2- de Montignac aux Eysies
Que la France est belle : le Périgord noir 2- de Montignac aux Eysies

 Entrons par le Chatelet,

dans la cour d’honneur se dresse le château, on y trouve un mélange de décors  classiques de la Renaissance : La porte d'entrée est flanquée de deux pilastres d'ordre toscan, 

la Corniche en saillie, les croisées à meneaux plats et encadrement géométrique sculptées de  frises à denticules.

L’intérieur n’est pas autorisé à la photographie, il comporte de jolies cheminées, de beaux meubles anciens et d’anciennes tapisseries.

Sur le Chatelet, une citation de Montaigne.

 « L'homme fait ce que peut, la fortune ce que veut»  (la fortune étant le destin) .

Vue de l'arrière du Château

Continuons par Saint Léon de Vézère, encore un classé « des plus beaux villages de France ».

Avec sa remarquable  église romane du XIIème siècle et son village charmant.

Reprenons la route en longeant la Vézère, le spectacle est sublime, la vallée regorge d’abris creusés naturellement dans les falaises. La vie des premiers hommes est omni présente… la Roque saint Christophe  … et sa grande terrasse connue sous le nom de Boulevard de l’humanité.

 

Que la France est belle : le Périgord noir 2- de Montignac aux Eysies
Que la France est belle : le Périgord noir 2- de Montignac aux Eysies
Que la France est belle : le Périgord noir 2- de Montignac aux Eysies
Que la France est belle : le Périgord noir 2- de Montignac aux Eysies

Puis, vous arrivez aux  Eysies de Tayac, « Capitale Mondiale de la Préhistoire ».

De nombreuses grottes à visiter pour les passionnés dont celle de l’homme de Cro-Magnon ;

Non située en Centre ville l’église romane  St Martin de Tayac , construite en magnifiques pierres blondes Curieuse avec son caractère défensif  entre deux donjons et sa couverture de lauzes. Son plafond est en charpente et ses fenêtres : des meurtrières ;

Que la France est belle : le Périgord noir 2- de Montignac aux Eysies
Que la France est belle : le Périgord noir 2- de Montignac aux Eysies
Que la France est belle : le Périgord noir 2- de Montignac aux Eysies

Faisant partie des Eysies : la jolie petite église romane  Saint Marcel à Sireuil .

Que la France est belle : le Périgord noir 2- de Montignac aux Eysies
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Que la France est belle : le Périgord noir 2- de Montignac aux Eysies
Que la France est belle : le Périgord noir 2- de Montignac aux Eysies

A suivre...

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Visites sur Paris avec notre guide Didier Bouchard

4 Novembre 2017 , Rédigé par Les federateurs du reseau Bazar Publié dans #Randonnée-Week-end, #France Ile de France

Découvrir des sites historiques, artistiques ou des expositions commentées à Paris avec notre guide Didier Bouchard, est une chance.

Parisiens ou Provinciaux de passage à Paris , saisissez votre chance.

 

Conférences Didier Bouchard

Conférencier national, diplômé de l’institut d’art et d’archéologie de la Sorbonne

Ancien élève de l’école du Louvre

Boite 17 bât. D,

8, rue Cannebière 75012 Paris.

Tel: 01.43.07.09.69

 

Mardi 14 novembre

 

14h30 : le site Richelieu de la Bibliothèque Nationale : restaurations et nouveaux aménagements, aperçus des salles de lecture (salle Labrouste, manuscrits), petit musée des Arts du spectacle.

Rendez-vous : 58 rue de richelieu. 12€ entrée comprise. 25 pers.

Inscription : 01 43 07 09 69

 

Jeudi 16 novembre

14h50 l’atelier de la sculptrice Chana Orloff par Auguste Perret(1927) : un atelier  d’artiste des années 20 et son musée privé.(découverte d’une grande artiste des années folles, dont le fond d’atelier est conservé in situ).  Puis quelques adresses voisines : Soutine, H. Miller, N. De Staël. 

 Rendez-vous : angle rue de la tombe-Issoire et villa Seurat.

(20 pers.)Carte d’identité. 11€+entrée. Inscription : 01 43 07 09 69

 

Jeudi 23 novembre

14h15 : exposition « Derain, la décennie radicale 1904-1914» au centre Georges Pompidou (musée national d’Art Moderne).

Sur inscription préalable avant le 10-11, au 01 43 07 09 69

15 pers. 11€+entrée

 

Vendredi 24 novembre

15h :  l’Hôtel de Vendôme, siège de l’école des mines : bibliothèque, escalier du musée (décor peint), terrasse.

 Petite exposition « les Femmes et la Science » puis quelques curiosités autour des jardins de l’observatoire.

 

 Rendez-vous : devant le 60 boul. Saint-michel. 11€. Carte d’identité.

Nombre limité. Sur inscription au 01 43 07 09 69

 

Mardi 28 novembre

 

14h30 : deux collèges et un couvent de la montagne Sainte-Geneviève. (Bâtiments 18e  des anciens collèges des Trente-trois et des irlandais, et du couvent des Spiritains. Cours-jardin, chapelles, réfectoire).

 

Rendez-vous : à l’angle de la rue des écoles et de la rue de la montagne Sainte-Geneviève. 11€. Inscription : 01 43 07 09 69

 

Jeudi 30 novembre

16h : Exposition «Rubens, portraits princiers», au musée du Luxembourg.

Il reste deux places :

Sur inscription au 01 43 07 09 69, confirmée par l’envoi du règlement. 11€+entrée (unique visite)

 

Vendredi 1er décembre

14h30 : Les classiques de l’Art Moderne, de Matisse à Nicolas de Staël, au centre Georges Pompidou.

Quelques places sur inscription au 01 43 07 09 69. 11€+entrée

 

Samedi 2 decembre

14h30 : Les Salons du Conseil d’Etat.

(Sous réserve de confirmation et sur inscription préalable au 01 43 07 09 69). 11€+entrée) carte d’identité.

 

Mercredi 6 décembre

 

 

15h : Exposition Monet Collectionneur

Une exposition inédite avec la collection personnelle de Monet

Tableaux signés Delacroix, Corot, Boudin, Jongkind, Manet, Renoir, Caillebotte, Cézanne, Morisot, Pissarro, Rodin ou encore Signac, peintures, dessins, sculptures révèlent une part cachée de la vie de l’artiste. 

Musée Marmottan

  (quelques places : tel 01 43 07 09 69).

 

Jeudi 7 décembre

15h exposition : les impressionnistes (et les Gauguin) de l’Ordrupgaard Muséum de Copenhague, au musée Jacquemart-André. Groupe complet, inscription sur liste d’attente au 01 43 07 09 69

 

Avant-programme 2018  (inscriptions ouvertes)

Vendredi 12 janvier

14h30 : Exposition Monet Collectionneur.

Quelques places sur inscription au 01 43 07 09 69,

 Rendez-vous : 2 rue Louis Boilly. 11€+entrée

 

Vendredi 26 janvier

15h : La dernière œuvre de Gustave Eiffel : le Laboratoire Aérodynamique d’Auteuil.

Quelques places, sur inscription au 01 43 07 09 69.11€+entrée

 

Mardi 6 février

 

15h15 : Exposition l’Art du pastel, de Redon à Degas, au musée du Petit-Palais.

Quelques places, sur inscription au 01 43 07 09 69, confirmée par l’envoi du règlement. 11€+entrée.

Rendez-vous : à l’entrée des groupes (Rez-de-chaussée, à droite du grand escalier)

 

Jeudi 15 février

14h30 une visite par an : les salons de l’Arsenal, Hôtel du Grand-Maître de l’Artillerie.

Rendez-vous : métro Sully-Morland, côté rue de Sully.

15 pers. (15€ entrée comprise). Sur inscription confirmée par l’envoi du règlement.

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PONS en Aquitaine par Jean-Pierre Franssens 2/2

5 Octobre 2017 , Rédigé par Les federateurs du reseau Bazar Publié dans #France 4 Sud-Ouest, #Randonnée-Week-end

 

« La halte, l'hospice, c'est par là »...Nous dit ce pèlerin. Nous allons le suivre et nous y rendre, mais auparavant faisons un petit tour au long des jardins et murailles, découvrons Saint Martin et Saint Gilles et un autre personnage célèbre, en ce fief protestant resté longtemps le premier en ce Saintonge et Aunis.

Au IXème siècle, PONTUS revit grâce à ses coteaux de vignes et ses prés et

avec la construction de l'église Saint Martin pour les prieurs bénédictins devient une des plus anciennes paroisses chrétiennes de la Saintonge.

Son histoire sur 10 siècles serait bien longue, mais en voici quelques éléments

Edit de Nantes 1598, les protestants réquisitionne la chapelle.

En 1629 reprise par les catholiques pour les récollets.

Les deux vues sont, la chaire et le baldaquin et la chapelle de la vierge.

Elle a été consacrée en 1834 suite a des travaux réglés par la Duchesse de Berry, de passage à Pons. La cloche de 1849, les orgues 1855, les vitraux posés en 1935.

 

Je ne sais si vous l'avez remarqué mais nous sommes passés au 15 août et le Moyen Age a disparu de la place, mais pas de l'Histoire.

Pons est extraordinaire à ce sujet.

 

Au siège de Pons en 1372 et après le retour des Anglais sous Edouard III en 1360, des résistances se sont organisées et c'est à ce moment que notre connétable Bertrand Du Guesclin avec Renaud VI , sire de Pons rendent la Saintonge aux français ; Renaud VI obtient là, l'île d'Oléron et Marennes en baillage.

Terminons cet épisode, en même temps que la guerre de cent ans avec

Jacques, alors seigneur de Pons, qui se bat jusqu'à Castillon 1453, nommé depuis Castillon la Bataille, va chasser les Anglais hors de France.....sauf....Calais.

Pons s'est trouvé affaibli par toutes ces luttes…

 

Passons à son réveil sous un autre jour au XVIème siècle.

Notre déambulation continue et, curieux nous empruntons une ruelle nommée « Passage sous les murs » pour rejoindre les bords de la Seugne et la base de place forte, puis nous remonterons par le « passage du milieu de la tour » .

 

PONS en Aquitaine par Jean-Pierre Franssens 2/2PONS en Aquitaine par Jean-Pierre Franssens 2/2
PONS en Aquitaine par Jean-Pierre Franssens 2/2PONS en Aquitaine par Jean-Pierre Franssens 2/2

Sur le haut de ce mur se place la porte d'accès Ouest de l'esplanade. On peut apercevoir sur la droite le faîte de la chapelle Saint Gilles. En 2008, une recherche a été effectuée sur ce secteur et cette chapelle. Une première porte avec une date 1067 est retrouvée, puis des réfections milieu du XIIème siècle. Il reste beaucoup de questions aujourd'hui seul un classement en 1879 a provoqué des réfections....

 

 

   En voici les images actuelles.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Et nous voici avec Antoine de Pons, qui sera le dernier Pons comme sire. Il est marié à Anne de Parthenay en première noce et séjourne auprès de Renée de France- une des 10 enfants d'Aliénor d'Aquitaine – qui a hébergé et protégé Calvin- . Antoine va devenir un ardent propagateur des idées Calvinistes. Et, vous l'avez compris, c'est a ce moment que PONS devient une citadelle protestante.

N’oublions pas que la fille d’Antoine, Antoinette, s’est marié à un cousin de Jeanne d'Albret ...

Les d'Albret reprennent les rennes de PONS derrière Antoine.

Mais revenons a ce personnage du square.....

Il se nomme Théodore Agrippa D'Aubigné il est né a 4kms de PONS et il a été une figure particulièrement active du protestantisme.

Il a écrit entre autres, « le printemps » et « les tragiques ».

 

Antoine de Pons en se remariant va changer de camp et se battre contre les Calvinistes, mais Agrippa et les d'Albret sont là et Antoine est emprisonné à La Rochelle.

Guerres de religion, Saint Barthélémy, tout y passe à PONS. Plusieurs attaques des papistes refoulées par notre poète Agrippa. François de la Noue, s'en mêle, il est chef des protestants pour l'Ouest.

Jusqu'en 1621, nouveau siège de Pons, la ville est reconquise par les armées du Roi, qui fait tout raser, sauf le donjon. Et tout le monde revient et rebâti, les Récollets, les cordeliers et avant de suivre les pèlerins, après avoir été un des chefs-lieux de district de la Charente-inférieure à la fin du XIXème siècle, passons par Saint Vivien.

Sur la « VIA TURONENSIS »

Passage obligé a Saint Vivien, église construite en style Roman au XIIème siècle et remaniée au XVème siècle.

Elle est placée en bas de village, le long de la Seugne et en direction de l'Hôpital des

pèlerins. Classée aux monuments historiques depuis 1912.

La nef est à 4 travées avec 5 fenêtres sur les bas-côtés et 3 dans la nef. Les plafonds sont en bois et plans.

A l'origine une seule nef sans bas-côtés, ceux-ci ont été ajoutés au XVIIIème siècle.

L'église abrite la statue moderne de Notre Dame de la Recouvrance, vierge vénérée sous ce vocable depuis le XIIIème siècle. La dévotion à cette Notre Dame date de 1252, découverte d'une statue de la très Sainte Vierge. Celle-ci semble être liée aux chapelles « Saint Vivien » de PONS, BROUAGE, SAINTES, entre autres.

 

  

Comme nous l'avons lu précédemment, PONS est une place forte importante et accueille un flot croissant de pèlerins en route vers Saint- Jacques de  Compostelle.

 

Le vieil Hôpital (dont il ne reste que le nom de la rue) n'est guère fiable dans le sens où les portes de la ville sont fréquemment fermées et surtout la nuit.

Geoffroy III de Pons ou Pontes (déjà cité) va en 1160 fonder un Hôpital en bas de la ville et hors murailles afin de recevoir jour et nuit les pèlerins, mais aussi les nécessiteux qui trouvaient nourriture, soins et réconfort.

Ces locaux étaient tenus par des prieurs sous l'évêché de SAINTES, des sires de PONS et dédiés à Notre Dame.

Geoffroy III y est enterré.

PONS en Aquitaine par Jean-Pierre Franssens 2/2
PONS en Aquitaine par Jean-Pierre Franssens 2/2PONS en Aquitaine par Jean-Pierre Franssens 2/2

Ce que nous avons découvert lors de cette visite, en ce 15 août sont visibles sur les photos.  En effet les guerres de religion ont fait leurs lots de destruction, Hôpital saccagé, chapelle détruite et reconstruite à l'économie, puis désaffectée au XVIIIe. Au XIXe la salle remise en état accueille une école gratuite pour enfants pauvres dont l'éducation est assurée par les sœurs de l'ordre des Ursulines « Les Dames Hospitalières de PONS ».

Tout est abandonné pour vétusté en 1818.

Une partie des bâtis sont transformés en logements sociaux et en exploitation agricole et il faut attendre 1998 pour que cet Hôpital soit classé (affichette ci-dessus).

Le jardin médicinal est refait en 2000, une restauration en 2004 et voilà…aujourd'hui, la salle sert de cadre à diverses manifestations culturelles.

 

PONS en Aquitaine par Jean-Pierre Franssens 2/2
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PONS en Aquitaine par Jean-Pierre Franssens 1/2

28 Septembre 2017 , Rédigé par Les federateurs du reseau Bazar Publié dans #France 4 Sud-Ouest, #Randonnée-Week-end

Retrouvons Jean-Pierre dans cette description de Pons, avec quelques notes humoristiques, comme on le connait. Il nous partage ce reportage, se basant comme toujours sur des faits historiques.

N’oublions pas, et Martine Mallein vous en parlerait mieux que moi, que l’Aquitaine devint anglaise par le mariage d’Aliénor d’Aquitaine avec Henri II de Plantagenêt (1152), et que 52 ans plus tard Philippe-Auguste reprendra l’Aquitaine aux anglais. La Guerre de Cent ans (1316-1353) qui opposa les Français aux Anglais, Catholiques aux Protestants, nous laisse des marques visibles dans notre panorama régional et c’est seulement à la bataille de Castillon que Jean-Pierre évoque dans cet article que l’armée anglaise sera vaincue et notre Aquitaine redeviendra Française.

PONS, oui PONS, y'a PONS

Et  PONS, ce 25 juillet, jour de la Saint Jacques, puis ce 15 Août a déployé ses festivités et ses animations. Nous y étions en famille et je vais essayer de vous en faire profiter.

Tout d'abord, et pour la bonne lecture il me faut préciser que PONS se dit PON sans prononciation du S. Ceci tient a son origine en latin PON (sans T), au pluriel PONS ce qui traduit « les ponts » tout simplement.

Mais patientons...comme beaucoup de villes avant d'être PONS, de l'eau a coulé sous les

PONTS de la SEUGNE. Et il y en a 3....à suivre...

 

 

 

 

 

Toute l'animation médiévale s'est déroulée sur la grande esplanade du haut de la

Ville sur laquelle s'élève le vestige du château-fort, un donjon de 30 mètres élevé par Geoffroy de Pons, seigneur de la ville en 1185 -avec l'assentiment de Richard de Cœur de Lion qui avait curieusement 6 ans auparavant fait raser la citadelle.

 

 

Celui ci était a la tête du duché d'Aquitaine (franco-anglais), étant le fils de Henri III- Plantagenet - roi d'Angleterre, duc d'Aquitaine, de Normandie et comte d'Anjou.

 

 

 
PONS en Aquitaine par Jean-Pierre Franssens 1/2
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Les jeux battent leur plein ; tourniquets du chevalier, combats a l'arme blanche avec heaume, vol du faucon et autres espèces et bien d'autres jeux d'adresse que nous découvrirons tout au long de notre déambulation animée.

Les enfants et grands enfants ont de quoi se défouler et pour une grande partie de la population active de la ville la possibilité de se vêtir. Compte tenu de la foule, la montée des 136 marches de la tour est condamnée, probablement pour des raisons de contrôle et de sécurité. Par contre l'entrée et les salles de base ont été aménagées en stand et en présentation-vente- en accessoires évoquant le Moyen-âge et bien entendu en textile.

A savoir que PONS s'est accru en population courant XIXéme siècle ce qui lui a permis de développer des industries telles des filatures, des tanneries et la fabrication d'étoffes diverses et de draps, grâce aux moulins œuvrant sur la rivière. Ces tanneries et draperies le long de la Seugne, sont exploitées dans la tradition qui remonte au Moyen Age.

 

 

 

La pierre en extraction, comme à Thénac ou Crazannes, permet l'édification de la plupart des bâtiments de la ville « la pierre de PONS »....et non pas la pierre ponce ! Une nouvelle halle aux grains est édifiée « Halle du Minage » en 1845 après la destruction de la précédente 10 ans auparavant.

 

C'est à cette période que sont construits 3 ponts de pierre sur la Seugne en lieu et place des 3 ponts construits en lieu et place des 3 ponts édifiés par les colonisateurs romains issues de « la technique des chaussées sur pilotis et madriers de bois »...dispositif appelé « Pontes ». Le nom romain attribué à ce moment était « Pontus » ou aussi en mémoire du petit-fils de Pompée, Aélius Pontus.

 

 
PONS en Aquitaine par Jean-Pierre Franssens 1/2
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Un premier Historique rapide : PONS pour n'employer que ce nom actuel, a connu des populations fixées sur son promontoire durant le néolithique, des fouilles l'affirme.  Ce promontoire de 60 hectares était un site défensif dès le Second Age du Fer, Vème siècle avant JC et ce sont jusqu'à l'ère chrétienne, les Celtes-Santons qui établirent un Oppidum dans cette  capitale présumée du peuple Santon. Les santons se sont soumis aux armées de Jules César en 58 avant JC pour se protéger des invasions Vénètes et Helvètes.

L'occupation romaine va constituer un castrum, un camp au sein duquel ils construisirent des temples et créèrent deux grandes voies, une vers « Bordeaux » et l'autre vers « Périgueux ».Il s'agissait de voies de 3 à 5 mètres de large, empierrées et jalonnées de bornes. Dénommées voies militaires, c'est « de la Saintonge que provient le plus ancien témoignage de l'emploi par l'autorité de la LIEUE, en Gaule.

PONTUS, capitale en Saintonge est supplantée par (Médiolanum Santonum) SAINTES en l'an 20 avant JC.

Dès lors, la ville va décliner, sauf en ce qui concerne les voies romaines qui vont faciliter les nouvelles invasions, à savoir, Vandales, Alamans qui ont brûlé Saintes, et au VIIIème siècle, les Sarrazins.

Mais rassurons-nous, le réveil de Pons ou Pontus va avoir lieu au début du Moyen Age, grâce à l'essor étonnant du Christianisme en Saintonge

Et pendant ce temps là, au XXIème siècle, le défilé des seigneuries et du bon peuple se prépare.....

 

 
PONS en Aquitaine par Jean-Pierre Franssens 1/2
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Nous voici arrivé au milieu du Moyen Age et la petite cité s'est ouverte et plusieurs implantations se concrétisent, telles, des monastères Dominicains, puis les «frères» Franciscains, ordre des frères mineurs fondé par Saint François d'Assise en

1210, des couvents pour les Cordeliers, les Jacobins et les Récollets qui, pour ces derniers, vogueront vers la Nouvelle France et œuvrèrent à la propagation du catholicisme.

A ce sujet, l'un des couples du défilé, Antoine de Pons marié à Marie de Montchenu (catholique du parti de Guise) eurent une fille, Antoinette de Pons, marquise de Guercheville, qui a soutenu des expéditions Nouvelle France et des missions « Jésuites ». Elle fut Dame d'Honneur de Marie de Médicis et honorée du titre : « Souveraine du Canada » par le Roi Henri IV. Celle ci épousa Henri d'Albret-Miossens, futur seigneur de Pons, cousin de Jeanne d'Albret que nous retrouverons comme Chef du parti protestant.

Peut-être allez-vous les reconnaître dans le défilé qui va suivre ?

 

 
PONS en Aquitaine par Jean-Pierre Franssens 1/2
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1242 Traité de PONS : Les Anglais d'Henri III s'installent à Pons avec la complicité de Renaud de Pons qui par cette action, pense calmer le conflit. Mais Saint Louis, le IX,n’est pas d'accord et défait les Anglais à Saintes, à Taillebourg et à Pons.

 

Les sires de Pons vont alors se rallier aux Capétiens et deviennent les seigneurs les plus puissants de Saintonge.

Mais en 1286, la Saintonge va être coupée en deux et le sud de la Charente est restitué au Roi d'Angleterre, duc d'Aquitaine...

PONS en Aquitaine par Jean-Pierre Franssens 1/2PONS en Aquitaine par Jean-Pierre Franssens 1/2

Des sièges pour PONS, (avec encerclement),

PONS sur la « Via Turonensis »

ville étape avec Hôpital sur un des chemins du pèlerinage de St Jacques de Compostelle,

Saint Vivien,

Saint Gilles et

Théodore Agrippa d' Aubigné et

les Pons et

les d'Albret .

Les archers se préparent et les descendants s'entraînent activement à cibler la suite du sujet..... quant au scribe..............., il glissss ….ssse vers les lignes suivantes... pour la suite de cet article; A bientôt.

                                                            Jean-Pierre

Merci Jean-Pierre Très intéressant article, cela donne envie d' aller! on lit la suite prochainement!...

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