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De la pomme de terre à la frite !
Je vous l'ai promis, voici donc l'article sur la frite!....
A Bruges vous pouvez découvrir le musée de la frite !
Jolie maison de la nation des Commerçants génois, construite à partir de 1399.
Agrandie en 1441 avec la maison du Consul. En 1551 les génois quittent la ville, la Loge sera reprise par des artisans tisseurs.
L'extérieur et l'intérieur : magnifique bâtiment.
L’origine de la pomme de terre reste un sujet délicat : Pérou ou Chili ?
Ce que nous apprenons au musée : dans les Andes, au Pérou les indiens chassaient des Alpacas et des Guanacos qui extirpaient du sol des tubercules, non comestibles.
Par hasard, les indiens découvrirent qu’en les exposant au soleil et au gel en alternance, le gout amer disparaissait. Le chiño était né.
Pendant les mois de gel : juin/juillet, les pommes de terre sont soumises au gel nocturne pendant quelques jours, alors que dans la journée, elles sont exposées au soleil, mais paillées pour ne pas noircir. Mises à tremper dans l’eau d’une rivière, on les maintiendra dans l’eau pendant 3 semaines, toujours paillées.
Après des milliers d’années de culture et de croisement, le chiño est devenu la pomme de terre d’aujourd’hui.
L’arrivée en Europe : Ce sont les Espagnols voyageant en Colombie en 1538, qui découvrent la patate et l’amène en Espagne.
En 1567, certain Juan de la Molina expédie des pommes de terre à son frère en Belgique.
Au XVIIe siècle, la pomme de terre remplace le pain de seigle, responsable de la terrible maladie : l’ergotisme. Elle devint donc une base de nourriture.
Mais alors… Notre Monsieur Parmentier !
Apothicaire, n’ayant pas les moyens d’ouvrir une officine, Parmentier s'enrôle dans l'armée qui a besoin d'apothicaires. Il tombe plusieurs fois dans les mains de l’ennemi mais il est
C’est au cours de la guerre de Sept Ans (17756-1763), comme prisonnier militaire en Allemagne que Parmentier découvre la pomme de terre. De retour en France, il va promouvoir sa culture qui sera appréciée des riches et des pauvres.
Ce qu'en disent les naturopathes:
Au musée de la frite, on peut voir les divers coupe-frites dont certains furent commercialisés au rayon ménage du BHV
L’origine de la frite est belge !
La petite histoire raconte qu’autour des années 1750, au bord de la Meuse, les hiver étaient très rudes, on ne pouvait pêcher car les rivières étaient gelées, les habitants eurent l’idée de frire des lamelles de pommes de terre pour remplacer le poisson.
Pour faire de bonnes frites !...
La pomme de terre doit être ferme, de bonne taille, ronde ou ovale et plate.
En France, vous choisirez « la spéciale frites » ou la Bintje.
La frite belge est coupée en bâtonnets de 10 à 13 mm ( les frites surgelées font souvent 7 mm et les pommes allumettes : 5 mm.
Dans les friteries Belges, les pommes de terre sont en principe pelées et coupées sur place.
La graisse utilisée est en principe de la graisse de bœuf non raffinée, le blanc de bœuf.
La cuisson se fait toujours en 2 fois :
Une pré-cuisson à 140° (4 à 8 mn)
Une cuisson finale à 170° (2 à 3 mn), elles doivent être dorées.
Ci-dessous friteuses d'une friterie ancienne classique.
Les conseils :
- Sécher les frites coupées avant de les frire dans un torchon ou un papier absorbant.
- Ne pas chauffer l’huile à + de 170°
- Remplacer l’huile ou la graisse au bout de 10 utilisations.
- Ne pas ajouter de l’huile dans l’ancienne.
- Changer l’huile au bout de quelques mois si vous ne faites pas souvent des frites car l’huile s’oxyde.
- Ne pas mettre d’autres aliments.
- Penser à débarrasser de votre friture les petits résidus de frites.
Accompagnements :
Bien que non nécessaire, vos frites peuvent être accompagnées de mayonnaise, Piccalili, sauce andalouse (mayo/tomates/épices), moutarde, ketchup, ou vinaigre
N'oublions pas cette formule ancienne : des frites servies dans un cornet en papier !
A vous de jouer!... et bon appétit.
Ostende
Reine des plages belges et aussi Plage des Rois, je gardais un souvenir d’enfance de cette belle plage de sable fin, bordé d’une grande digue. J’ai eu l’occasion de la revoir en allant à Bruges.
Ostende est une superbe station Balnéaire. Moins fréquentée par les anglais, car le Ferry n’y arrive plus. La partie ancienne des thermes, au Casino et du Casino au Port est toujours aussi plaisante. Après le Port d’un côté ou les Thermes de l’autre, les immeubles immenses ont pris place en front de mer.
En 1834, le roi Léopold 1er et son épouse Louise-Marie d’Orléans y prenaient leurs quartiers d’été. Cette dernière y décédera en 1850.
La situation géographique d’Ostende est intéressante.
En 1846 est créé une ligne maritime entre Ostende et Douvres.
En 1839 : une ligne ferroviaire relie Bruxelles à Ostende fut inaugurée en 1839. N’oublions pas la bataille de Waterloo (1815) et de nombreux Anglais alliant la curiosité au plaisir veulent se rendre à cet endroit en passant par Ostende.
En 1933 Le roi Albert 1er inaugure le grand complexe des thermes, conçu par son oncle le roi Léopold II, « le roi bâtisseur », superbe palais, avec les galeries royales extérieures aux colonnes à chapiteau toscan.
Trop coûteuse dans les années 1980, l’exploitation des thermes fut transformée en un superbe complexe hôtelier.
1936 annonça le début des congés payés. La foule se précipite l’été à Ostende. Chaque été, les plages regorgent de touristes venus profiter de la grande esplanade et de ses grandes étendues de sable fin.
Ostende est pour un grand nombre de Français (surtout les « Ch’tis », les Belges et les Anglais un lieu de souvenirs de jeunesse.
On complète le souvenir par une bonne glace ou une gaufre.
Son port…n’est plus ce qu’il était, mais il reste un port de plaisance au cœur de la ville où le modernisme architectural colle aux anciennes bâtisses !
En vous rendant à l’estacade (origine XVIIe siècle): grand ponton où la habitants comme les touristes aiment à se promener, vous longerez le long du quai des pêcheurs des petits stands de poissons : restauration rapide avec des barquettes de toutes sortes de poissons chaud ou froids. Dans mon enfance, nous y trouvions des stands de moules frites !...
Autrefois, il y avait 2 estacades supplémentaires très étroites avec un parapet d’un seul côté !... Le temps où on ne voyait pas le danger !...
Sur la place des héros de la mer ce monument aux 2 marins, celui d’en haut semble défier la mer et l’autre en bas pleure ses amis péris en mer !
Lors de la rénovation de la Place des Héros de la Mer, la ville d'Ostende a opté pour l'intégration d'une œuvre d'art monumentale permanente à cet endroit. «Rock Strangers», la première installation métallique d'Arne Quinze.
Onze rochers de couleur orange contrastent avec l’environnement naturel. (Créés par Arne Quinze, petit génie belge de l’art contemporain et acheté par la ville d’Ostende pour… 400 000 euros.)
Le cuistax, inventé depuis un siècle, amuse jeunes et moins jeunes, Je l’ai connu dans les années 1960, et cela n’a pas changé. Il reste toujours source de sport et de plaisir.
Que l'on soit jeune, vieux, seul ou en groupe, vous louerez avec plaisir un cuistax sur l’esplanade.
Le Fort Napoléon situé à l’est de la ville est le monument militaire datant de l’époque napoléonienne le plus important de Flandre. À la fin du 18ème siècle, le port d’Ostende avait une importance stratégique Le bâtiment est de forme pentagonale et est entièrement entouré par des douves sèches et un mur de soutènement.
A partir de 1814, le fort Napoléon servit d’arsenal et de cantonnement pour les troupes françaises.
Note d'humour belge: ce panneau.
Rien ne sert de vouloir suivre la côte en voiture pour voir la mer, vous n’y verrez que du béton ! Par contre, un tram longe la mer et ses mouettes...
Vous pourrez toujours vous remémorez Jacques Brel, Léo ferré ou A Bashung qui ont chanté « Ostende ».
Bonne lecture ou bon weekend!....
Bruges 6 Le quartier de la Hanse
Enfin, nous poursuivons dans le quartier de la Hanse.
Suivons le canal Spiegelerei
N’oublions pas que la Hanse était le regroupement des principales villes marchandes de la mer Baltique et de la mer du Nord, qui permettait de contrôler le commerce d’une corporation, comme les drapiers, ici à Bruges.
Nous pouvons ainsi nous reposer sur la Place Jan Van Eyck, riches en monuments : face au canal où les navires de commerce étaient amarrés avant de décharger leurs biens au 15e siècle,
la statue du Peintre primitif Van Eyck.
Derrière se dresse une jolie tourelle accolée à la Loge des Bourgeois. (Elle abrite les archives de l’état à présent) construite à la fin du XIVe siècle, elle servait de lieu de réunion :
Les grands bourgeois y rencontraient les marchands, afin de négocier leurs affaires.
Sur cette place, une grande bâtisse blanche : Le Tonlieu, où on payait les droits de douane.au moyen-âge.
Il date de 1477, à sa droite, la maison étroite était le siège des dockers
Détail du Tonlieu avec les armes des Seigneurs du Luxembourg, membres de l'ordre de la Toison d'Or
Sur le côté de la loge des bourgeois, la statuette de l'ours fait référence à l'ours qui aurait été le premier habitant de la ville, selon la légende!
En effet, lorsque Louis Bras de fer,comte de Flandre se rendit dans la région en 862, c'est un ours qu'il vit en premier
Dans le même quartier la loge des génois abrite le musée de la frite (1399). Sur la droite : la loge des florentins.
Nous parlerons une autre fois de la frite belge et des chocolats…
Voici bien des détails à découvrir ou redécouvrir à Bruges et pour ceux qui ne peuvent se déplacer, un bon moyen de la connaître!
Bruges 5 : Moulins, remparts et Sainte Anne
Un petit tour vers les moulins et les remparts.
Les moulins à vent ont disparu au 19e siècle. Tourisme oblige...On les a remplacés. Seul le moulin st Jean ci-dessous à droite est d'origine.
Les 2 côtés de la porte Sainte Croix
Autre curiosité que nous n’avons pas visitée : l’Eglise de Jérusalem, achetée par de riches marchands, l’un d’eux revenu de Terre Sainte au 15e siècle décide de la faire ressembler à l’église du St Sépulcre de Jérusalem.
La tour octogonale est surmontée d’un globe terrestre et de la croix de Malte.
A deux pas de là, l’église Sainte Anne, consacrée en 1621.
Ne vous fiez pas aux apparences car si son extérieur est assez quelconque, son intérieur est un bijou.
Rien que pour l'Art, découvrons la...
De style baroque, sa décoration surprend : ses panneaux travaillés en chêne, le marbre noir et blanc au sol et un autel monumental.
Superbes bancs de communion sculptés.
Les confessionnaux sont sculptés et la chaire mérite votre attention.
Au-dessus de la porte, un tableau peint dans l’esprit du baroque italien.(1685) représente le jugement dernier. Les justes s’élèvent vers le Christ tandis que les damnés sont écrasés par des monstres.
Curiosité : Les fonds Baptismaux, avec le socle en marbre, ont la forme d’un calice avec un couvercle de cuivre.
Sainte Anne, statue ornée (ph 19) est représentée avec sa fille Marie et l’enfant Jésus. Vénérée en tant que grand- Mère protectrice de la vie. Patronne des couturières, dentellières, marins, pêcheurs.
Elle fut implorée aussi contre le pouvoir maléfique des sorcières qui nuisent à la vie !
Sur le tableau derrière l’autel le tableau représente Sainte Anne instruisant sa fille.
Nous reprenons la promenade le long des canaux... Tout est calme et paisible !
A suivre...
Bruges 4 Autour du Beffroi
De la place du Marché, en rayonnant....
au fond : le beffroi !
Le Théâtre et sa sculpture de Papageno dans l'opéra : la flûte enchantée de Mozart
Mur d'enceinte du beffroi Ambiance du soir
Choco Story ou le musée du chocolat et le musée de la frite.
Nous en reparlerons une autre fois.
Passons la place du marché et dirigeons-nous vers la Cathédrale Saint-Sauveur : encore une église de toute beauté, de grande hauteur, élancée et de style gothique.
Dans cette cathédrale, datant de 1430, on prendra le temps d'admirer :
Le chœur
les stalles ou miséricordes chargées de sculptures, de fleurs saints ou vie quotidienne,
la chasse néogothique du bienheureux Charles le Bon, comte de Flandre .
un retable de la passion avec 5 épisodes de la passion du Christ,
la chaire de vérité de style Louis XVI, avec ses 4 médaillons de marbre,
Les vitraux :
l’orgue au-dessus du Jubé
et la représentation de Dieu le Père.
D'autres détails ...
Juste derrière St Sauveur la place Simon Stevin.
La statue de bronze a été érigée en 1846. Elle représente Simon Stevin, ingénieur et mathématicien (qui a inventé le système décimal au 16ème siècle). Elle montre l’ingénieur avec 2 de ses inventions* et un compas.
( *son traité sur les plans inclinés et son paradoxe hydrostatique.)
A suivre...
Bruges 3 : Hôpital St Jean, Canaux et Béguinage
Revenons à l’hôpital St Jean. Cette bâtisse remonte au 12 e siècle, il avait la double fonction de soins et et d'accueil pour les voyageurs. Du Pont Sainte Marie admirons l'aile latérale de l'Hôpital.
Bien sûr, à Bruges, la balade sur les canaux s'impose!.
A bord d'une embarcation sur le Djiver, vous aurez plaisir à découvrir la ville d'une manière fort sympathique.
Comme à Prague, un Pont est dédié à St Jean Népomucène, patron des bateliers, des ponts...
Celui-ci est mort noyé dans la dans la Moldau par le roi Wenceslas IV pour n’avoir pas voulu divulguer le secret de la confession de la reine.
Vous longez l’hôpital st Jean et de nombreux quartiers, près du Beguinage et de Minnewater où les cygnes sont Rois, jusqu’ à la place Van Eyck…
Dans le quartier du Béguinage, s’étend une grande place de pelouse et d’arbres, une église et les " Maisons-Dieu".
En 1225, et jusqu’au 19e siècle, des femmes presque religieuses y vivaient : les "béguines" . Elles ne prononçaient pas leurs vœux perpétuels et elles travaillaient pour gagner leur vie : elles filaient la laine ou travaillaient pour les drapiers. Elles ont été relevées aujourd’hui par des bénédictines.
Le long de la place les petites maisons blanches ou « Maisons-Dieu » étaient destinées au moyen-âge aux pauvres et personnes âgées. Certaines avaient une chapelle, intérieure ou extérieure.
L’Eglise Ste Elisabeth révèle quelques petites merveilles.
De style baroque, à l'intérieur, elle se fait discrète à l'extérieur, des stalles en chêne sont installées dans le chœur,
et deux anges sculptés clôture le chœur.
La chaire est aussi magnifique , sur la tribune : 4 figures,: St jean Baptiste, le Seigneur, la Vierge Marie et St Jean.
Une jolie statue dorée de la Vierge : Notre-Dame de Spermalie (1240). (vierge à l'enfant la plus ancienne de Bruges .)
Mon coup de cœur va à une statuette de la Sainte Vierge placée dans le tronc d'un saule : "Notre Dame de la bonne volonté ou "du bon saule". sa vénération remonte à 1637.
Regardez la miniature à gauche.
En sortant par la porte de 1776 où est exposée une statue de Ste Elisabeth, reine de Hongrie,
les couples devront faire un vœu sur le pont à 3 arches, comme le veut la coutume, afin de connaître l’amour éternel.....
Là commence le Parc de Minnewater ou lac d’amour… encore une légende …
La légende raconte comment une belle jeune fille nommée Minna se cacha dans les bois pour échapper à un mariage forcé. Son amour : Morin était parti faire la guerre.
Hélas lorsqu'il rentra sa belle épuisée mourut dans ses bras.
Morin dévia un ruisseau en fabriquant une digue. Il déposa Minna dans le creux du terrain, puis détruisit la digue. L'eau remplit toute la surface et devint un lac!
Vous pouvez toujours faire le vœu!
Le quartier du parc Minnewater
A suivre...
Bruges 1/6: Marktplatz ou la Place du Marché
Venise du Nord !
Ville résidentielle des Ducs de Bourgogne au 15 e siècle. Le port de Bruges fut une des principales plaques tournantes de l’Europe avec un commerce intense dont la Tissanderie.
Le blason de Bruges : 1 Lion et un Ours brun.
C’est un dépaysement total qui vous attend en arrivant à Bruges, le fait de son architecture et ses maisons avec toits à redents vous transportent à une autre époque.
Hélas pour Bruges, l’ensablement des canaux entre Bruges et la mer entraînèrent son déclin et l’activité commerciale se tourna vers Anvers.
Sur le plan artistique, il est à noter que les primitifs de l’école flamande s’y installèrent.
Mais aujourd’hui, c’est une ville étonnante où 3 à 4 millions de touristes passent chaque année. Ballade sur les canaux, petit tour sur la place Markt, son beffroi, ses monuments, ses chocolateries.
Mais Bruges, c’est plus que cela ! Si vous ne connaissez pas vous allez la découvrir dans cet article et si vous avez eu la chance d’y aller, je suis sûre que vous découvrirez ici d’autres raisons d’y retourner…
A Bruges, toutes les rues mènent au Forum : la place du Marché ou Markplatz.
Impossible de la manquer : vous levez les yeux vers le ciel et son beffroi de 83 m de haut se distingue.
La partie basse du beffroi date du 13e siècle, la partie moyenne du 14e et enfin la partie supérieure octogonale qui renferme le carillon aux 47 cloches de bronze date du 15e siècle. Il parait que le beffroi penche vers la gauche !
C'est le symbole des pouvoirs et de l'autonomie de la ville.L'horloge indiquait les heures de travail et de repos des artisans et commerçants.
Lorsque vous êtes face au beffroi, vous découvrez sur votre gauche : Le palais du gouvernement provincial au centre,
à sa gauche l’Historium
et à sa droite, l’ancienne poste et le musée de la Bière.
Au centre de la place : une statue avec deux héros flamands qui luttèrent contre la France au début du 14 e siècle.
A l’arrière faisant face au beffroi de belles anciennes maisons, aux restaurants et terrasses pour le plaisir des touristes.
A droite, de belles maisons aussi et l’une retient notre attention, c’est la maison de Craenenbourg.
C’est à cet endroit que l’empereur Maximilien d’Autriche en 1487 marié à Marie de Bourgogne. Fut retenu prisonniers et dut regarder la décapitation de ses conseillers sur la place. Leur vêtement portait un cygne sur la poitrine. C’est ainsi que l’empereur décida de punir les Brugeois en s’occupant éternellement des cygnes de Bruges ; curieuse expiation de leurs péchés !
Juste à côté : la maison Bouchoute au toit plat est décorée d’une imposante rose des vents.
Une boule de cuivre plaquée or (le gnomon) est placé orne le toit : son ombre se reflétant au sol permettait de savoir qu’il était midi.
Nous sommes dans un quartier de commerces dont la fameuse bière!
Quelques photos pour le plaisir !
Et partout... les fameux chocolats de Bruges!
Et un musée dédié à Tintin!
A suivre...
CD
Visite du Château de Bouges avec Notre historienne Martine Mallein
Chers amis,
Voici une sortie géniale à réaliser durant vos congés ou votre temps libre pour les retraités.
Martine visitera avec vous et commentera l'histoire de Monsieur Viguier qui fut PDG du BHV. Rejoignez là, prévenez par mail ou téléphone. URGENT
La ville la plus proche du château est Levroux, soit à 20 km de Chateauroux, 55 de Vierzon, 94 de Châtellerault, environ 100 de Tours ou d'Orléans et 140 km de Limoges pour nos amis du crû !
Je vous laisse découvrir le mot de Martine...
Souvenirs, souvenirs
Le Cercle amical du Berry, les Berrichons de Paris, organise une sortie estivale le lundi 27 août en Indre.
Le thème choisi est la visite de la charmante cité de Levroux, connue depuis des temps immémoriaux pour ses restes archéologiques, gallo-romains, médiévaux et actuellement pour son travail du cuir pour de grands enseignes du luxe français.
Après cette promenade découverte, un déjeuner à la P’tite auberge de Bouges-le-Château sera le bienvenu, puis l’après-midi est consacré au château de Bouges qui a appartenu pendant 50 ans à Henri Viguier de 1917 à 1967, ancien PDG du BHV, date à laquelle il a transmis son domaine à l’Etat en 1968.

Etant administrateur de cette sympathique association, le CAB, je me suis proposée pour faire une courte causerie sur le BHV et ses dirigeants afin de situer, dans le temps, l’ancien propriétaire de Bouges.
« Chers amis du rezo-bazar, souvenez-vous ! »
En 1856, Xavier Ruel, (1822-1900) originaire d’Annonay, créait une formule nouvelle de commerce avec ses camelots, ses bas prix. Le Bazar Napoléon serait né, selon une légende : on rapporte que Xavier Ruel aurait arrêté, rue de Rivoli, les chevaux emballés du landau de l’impératrice Eugénie, celle-ci, en remerciement, le gratifia largement, ce qui lui permit son installation définitive rue de Rivoli devenu plus tard le Bazar de l’Hôtel de Ville. L’entreprise se révéla fructueuse et on dénombrait déjà en 1900, 800 vendeurs.
Sans héritier mâle, sa fortune passa à ses filles :
- Françoise qui épousa Georges Viguier, mère d’Henri Viguier ( 1877-1967), le propriétaire de Bouges, mais aussi d’un appartement parisien, avenue Foch, de biens à Houlgate et à Grasse, sans oublier, naturellement, la direction du Bazar de l’Hôtel de Ville qui lui revenait de droit. Il menait grand train de vie avec son épouse, Marie-Claire, Renée Normant, issue d’une riche famille de drapiers de Romorantin qui fabriquaient le drap bleu des uniformes français.
Cette dernière, une élégante femme du monde, et son époux remeublèrent et redécorèrent avec beaucoup de goût entièrement Bouges. C’est donc l’objet de notre visite. Elle sera complétée par la promenade dans le jardin à la française, le tout au milieu d’un parc de 80 hectares. Henri Viguier, passionné d’équitation y installa des écuries, une sellerie et des communs. Il était membre de la Société de courses de Châteauroux, sa casaque était bleue et jonquille. Il était réputé pour ses équipages ainsi que pour les grandes chasses qu’il donnait. Dès 1919, il était maire de Bouges et pour de nombreuses années. En 1944, il refusa aux Allemands la réquisition de son château, aidé par l’architecte Michel Ranjard.
- Pauline, la deuxième fille de Xavier Ruel, connut une existence mouvementée. Mariée en seconde noces à un artiste peintre Alfred Becker. Elle donna naissance à deux filles. Yvonne née en 1885 et Marguerite dite May, née en 1890 qui épousèrent les deux frères Lillaz, à l’origine d’une triste et sordide histoire pour dessaisir leur belle-mère de son immense fortune.
- A la mort d’Henri Viguier, Georges Henri Lillaz, fils de May et d’Henri Lillaz, devenait le nouveau Président du BHV. Très actif et très humain, on lui doit la création de SOS Amitiés, d’être un précieux donateur pour Emmaüs après sa rencontre en 1954 avec l’Abbé Pierre, ainsi que pour le bateau du Père Jaouen destiné à la réinsertion de jeunes en difficultés et pour bien d’autres actions notoires. Les événements de 1968 le traumatisèrent. Il décida alors de vendre ses actions, soit 38 % du capital du BHV, aux Nouvelles Galeries. La SA du BHV avait été créée en 1930 puis en 1960, avait été introduite en bourse. Il décida alors de quitter définitivement la France, la Suisse fut sa nouvelle patrie.
- Sa succession revint alors à la branche Viguier, Hélène Viguier ayant épousé l’avocat, Georges Boulot. Leur fils, Gérard Boulot (1912-2006) fut successivement PDG du BHV de 1969 à 1972, puis PDG des Nouvelles Galeries de 1972 à 1977 et de retour au BHV de 1977 à 1983. Il fut à l’origine de l’expansion du BHV et de la création de ses nombreux magasins.
- Le fils de son frère René, Jean-Pierre Boulot (1933-2017) fut le dernier représentant de cette brillante dynastie. A son tour, il céda ses titres au Groupe des Galeries Lafayette, mettant fin en 2005, à 150 ans d’une belle aventure commerciale.
Tous renseignements sur les activités du CAB (conférences, visites, expositions…)
A voir sur notre site : www.cercleamicalduberry.com
martinegerard.mallein@yahoo.fr
Martine Mallein,
retraitée du BHV et membre du rezo-bazar (réseau du BHV)
SGA du Cercle Amical du Berry
14 août 2018
Fête Soulac 1900
Imaginez-vous vivre, au siècle du créateur du BHV !
Tous les ans la petite ville Girondine de Soulac sur Mer, organise la fête 1900 le 1er week-end de juin.
Cette jolie ville de style néo-colonialisme est superbe en temps normal, mais elle prend une autre tournure avec sa fête!
Cette année, le petit train à vapeur est revenu. Sa locomotive est très gourmande !
1,2 t à 2 t de charbon aux 100 km et 15 à 20 m3 d’eau !... pour rouler à 80 Km/h…
Les voyageurs montent dans toutes les gares du parcours, costumés 1900 !
Le train est arrivé très en retard … On en a l'habitude! Les grèves des cheminots n’autorisant que tardivement son départ !
Monsieur le maire fit un discours d’accueil, vantant les mérites de ce moyen de transport !
C’est en 1874 qu’arriva à Soulac sur mer, le premier train, permettant aux bordelais de découvrir les bains de mer !
C’est un régal pour les yeux et nombreux sont ceux qui se prêtent à vivre un sympathique moment, habillés des vêtements d’époque.
Il règne une ambiance agréable … de Belle Epoque.
quelques exemples à travers tous les âges.
Durant tout le weekend, on s’amuse…manège, grande roue, balades en calèches...
et nombreux musiciens, de styles très différents....certains, plutôt XXIe siècle, nous jouent du "Johny" au saxo, trompettes ,tandis que l'orgue de barbarie jouent de vieux airs un peu plus loin.
Les animations de vieux métiers ou métiers d'art étaient présentes...
Comme le chapelier ou le maréchal ferrant.
Mais la dégustation de fromages pyrénéens attiraient bien des gourmets.
Spectacle cabaret, bal guinguette…Tout est fête!
Les voitures anciennes permettaient de faire un petit tour en ville ! De quoi faire plaisir aux passionnés du réseau.
Et si vous préférez d'autres moyens de transport.... Calèche, vélo, mobylette...
Voici un superbe moment, à partager!
Un petit arrêt devant le soleil couchant sur cette Belle-Epoque!
CD
Profitez de Lisbonne un weekend 2/2
Quartier Alfama ( Ville blanche): ce quartier aux petites ruelles escarpées est certainement le quartier le plus vieux de Lisbonne, Bien sûr nous retrouverons les maisons avec leur carrelage bleu : "les azulejos"
c’est là que vous découvrirez la « Sé » Cathédrale en portugais (Sédé episcopales) . Plutôt austère, cette cathédrale où s’élèvent deux toursjumelles romanes, a été construite sur l’emplacement d’une ancienne mosquée. Rien à voir avec le côté majestueux de nos cathédrales françaises. .
Les boutiques….sardines, portos, mercerie, ou mode...
Il y en a pour tous les goûts!
En route pour le château saint Georges ,
Les romains, les wisigoths et les maure l’occupèrent, puis il fut une ancienne résidence royale du 13e au 16e siècle , avant de devenir quartier militaire et prison. Aujourd'hui???lieu touristique!
Une promenade dans les jardins du château avec la porte,le jardin des ruines, le chemin de ronde permettent d'avoir un superbe point de vue.
Quartier Baixa est un quartier très animé ,
à voir : l’Estaçao do Rossio , style néo-manuelin avec ses 2 arcs en fer à cheval mauresques.
Le théâtre national
l’imposante place du commerce avec l’arc de triomphe et la statue du roi José 1er à cheval.
En vous promenant , vous arriverez sur une des superbes terrasses :"Miradouros"
Ici, sur « le miradouro de Sao Pedro de Alcantara » s’expose toute la ville.
Ce quartier très pittoresque avec ses escaliers, son tram, ses églises vous surprendra.
Surtout, ayez de bonnes chaussures confortables pour visiter Lisbonne!...
Visitons l’église Saint Roque :
Si sa façade est très sobre, l’intérieur est un véritable trésor. Les peintures, les marbres, l’or…
Continuons vers l’ouest :
Dans le quartier Bairo alto, se dresse un immense bâtiment néo-classique « Palacio de Sao Bento », ancien monastère bénédictin, c’est le siège du Parlement portugais.
Le même quartier abrite la basilique « de Estrela » ; La Basilique de l'étoile, remerciements de la Reine Maria 1er, heureuse d’avoir eu un héritier qui assurerait sa succession.Hélas le prince Joseph mourut à 27 ans de la variole.
Elle est dédiée à la Vierge Marie. Contrairement à l’austérité de la Sé, cette église est de style néo-classique et baroque.
Sa façade est décorée de statues représentant la Foi, l'Adoration, la Liberté et la Gratitude. Avouez que ce n'est pas commun!
L'’intérieur est orné de marbre du sol au plafond : gris, ocre, blanc ou rose.
Les retables, les tableaux,tribunes valent le coup d'oeil.
Près du chœur le tombeau de la reine Maria 1er cache l’entrée de la crèche aux 500 personnages dont je vous ai déjà parlé à Noël.
Près du Viaduc, se dresse un nouveau quartier très moderne."Amoreiras"
La semaine prochaine, rendez-vous avec Jean-Claude Charmoy à Franceville-Merville.
Nous referons un tour au Portugal dans quelques temps.
CD