Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Le blog du Réseau Bazar BHV

bhv d'hier

2 B : Le BHV de sa naissance à nos jours : 1930-1955

4 Novembre 2011 , Rédigé par Les federateurs du reseau Bazar Publié dans #BHV d'hier

 

  Cet article 2 modifié a été coupé en 2 parties  (ici 2éme partie).

   

 1930 Catalogue 1930

 

1930jouetsetrennes 

 

1930  ENTREPOSER: toutes les réserves qui sont disséminées un peu partout sont rassemblées à Ivry. La Société y a acheté un vaste terrain sur lequel, elle fait édifier des bâtiments conçus spécialement pour entreposer les marchandises, les livrer à Paris, en banlieue et en Province. La gestion des entrepôts est alors confiée à une société du groupe : la société de magasinage et d’expéditions.

Ces entrepôts représentaient un domaine immobilier important et une partie essentielle de l’exploitation lorsqu’ils furent détruits en août 1944 par un bombardement allemand.

Dès 1946, les entrepôts renaissent de leurs cendres, d’autres bâtiments y seront ajoutés progressivement jusqu’aux années 1960-70.

1931 : Le Bazar change de Statut et devient Société Anonyme

1932 : Le caractère social se renforce afin de pouvoir aider les employés.

 

 

livraison 1

1931- 1932

1931jouetsetrennes  1932fermesetjardins

 

En 1932 le caractère social se renforce afin de pouvoir aider les employés.

1936 : Le climat social est tendu, tous les grands magasins sont ébranlés par la crise. Comme on le sait la grève de juin est liée à des revendications syndicales et salariales. (Le magasin est occupé le 5 juin, il semble qu’un accord fut trouvé vers le 20 juin)

Dans une revue de l’époque on peut lire que l’accord  reproduit les clauses de l’accord de Matignon : contrats collectifs du travail, libre exercice du droit syndical, institution d’élections pour les délégués du Personnel.

Une page de l’histoire a été tournée, nous sommes entrés à l’ère nouvelle politique sociale et salariale.

1938 : Première fête de Noël avec un sapin de Noël, instituée par la Direction pour les 295 enfants du personnel. (Tous les jouets avaient une valeur unitaire de 30 francs), un goûter d’une valeur de 2 francs était alloué à chaque enfant. 450 personnes participèrent à cette fête.

 

 1939-1945 : Difficile de s’approvisionner. Les acheteurs parcourent les routes de France et de Navarre afin de trouver des produits à mettre à la vente. Ces produits étant payés au comptant à la livraison.

Liberation paris 1

BHV 26 août 1944

 

Liberation Paris 3

BHV 3

 

1942  Création du service médical par le Docteur Sicard.  Pendant les 37 ans qui vont suivre cette femme médecin du travail organise les dons du sang  le dépistage du cancer chez la femme et un suivi de la santé des cadres et employés.

1946 : La Sécurité Sociale est instaurée. Le comité d’entreprise est créé. Le personnel bénéficie d’avantages lors d’une naissance, de colonie de vacances (Maisse à côté de Milly la forêt)., bibliothèque, d’une salle de repos etc…

1948 : les actions du Bazar de l’Hôtel de Ville furent introduites en bourse.

Dans cette période les véhiciles de livraison évoluent....

 

Vehicule BHV 3 Vehicule BHV 4

Vehicule BHV 1950

1953 : Création du Service Clientèle.

 

bhv 

1954 : L’hiver est rude, Georges Lillaz Directeur Général, travaille aux cotés d’ Henri Viguier, PDG. Il aide et prête des camions pour livrer des dons du magasin et extérieurs, à  Henri Grouès" : « Abbé Pierre » qui deviendra le créateur du mouvement humanitaire Emmaüs. (http://www.emmaus-international.org/)

Ci-dessous Georges Lillaz

Georges Lillaz

1954 : Le BHV, toujours le premier en matière d’innovation inaugure son premier escalator.

1955 : Premier standard téléphonique à fil.


  A suivre...

CD

 

 

 

Lire la suite

1 : Le BHV de sa naissance à nos jours: 1850- 1900

2 Novembre 2011 , Rédigé par Les federateurs du reseau Bazar Publié dans #BHV d'hier

1 : Le BHV de sa naissance à  nos jours : 1850- 1900

Le grand magasin a vu le jour en France vers 1850 à Paris avec Monsieur Aristide Boucicaut, au plus grand bonheur de ces dames !...  Le Bon Marché s’apprête à fêter ses 160 ans.

Aux  USA,   il verra le jour à Philadelphie avec John Wanamaker.

Xavier Ruel vint à Paris en 1853 et un autre marchand forain M Godard créa en 1860 une petite centrale d’Achats (future Nouvelles Galeries) pour ses collègues. En bref … la vie du BHV dont je vais vous raconter l’histoire  a été une fabuleuse épopée. Son mariage de raison en 1968 avec les Nouvelles galeries créa les bases d’un partenariat aux relations cordiales.

1bhv cpa2   Histoire-BHV-2 0716

Le fondateur :

Xavier Ruel, vint à Paris en 1853. né le 13 novembre 1822, dans une famille pauvre d’Annonay, il fut très jeune colporteur sur les routes de l’Ardèche. A 14 ans il vendait des allumettes et des cartes sur les ponts de Lyon.

 

              Me-X-Ruel.jpg    XRuel-portrait.jpg

 

 

  En 1849 il épouse une jeune Brodeuse : Marie Madeleine Poncerry. Cet homme d’origine Lyonnaise débuta comme commerçant ambulant, vendant sur les marchés et dans les passages fréquentés, de la mercerie, de la bonneterie et de la bimbeloterie. Puis il achète un commerce à Lyon qu’il transformera en quincaillerie. Il a 30 ans  lorsqu’il arrive à Paris, avec son épouse et ses deux enfants. Il loge au 12 rue de la rue du Bourg Tibourg. C’est là qu’il achète un stock de bonneterie et recrute des camelots pour vendre la marchandise. Au bout de quelques mois, désirant accroître son activité, il chargea cinq à six vendeurs « au panier » ou au « parapluie » d’écouler la marchandise qu’il se procurait lui-même chez des fabricants de la région parisienne. Il fut rapidement amené à augmenter le nombre de camelots et pensa alors à s’établir d’une façon définitive. C’est alors qu’il tenta une expérience originale qui devait lui permettre de savoir où se fixer.


BHV 2

 

 

Une surprenante étude de marché :

Réunissant ses vendeurs ambulants, il leur remit à chacun une quantité semblable de marchandise, de qualité identique, puis il leur assigna un emplacement déterminé de vente dans chaque quartier de Paris.

Au bout de quelques temps, il remarqua que le vendeur placé près de l’hôtel de ville au coin de la rue des archives et de la rue de Rivoli revenait s’approvisionner beaucoup plus souvent que les autres. Voulant s’assurer que c’était la place qui était bonne et non l’habileté du vendeur qui le faisait surclasser ses concurrents, il changea ses camelots de place et les fit passer tour à tour à l’angle Rivoli-Archives. Confirmation fut faîte que l’endroit était remarquable.

BHV R Archives

rue des archives, à droite diligence Bazar : pour livraison

… du camelot… au Commerçant

Fort de la certitude acquise sur la valeur de l’emplacement, Xavier Ruel acheta en 1856 l’échoppe qui se trouvait à l’angle des deux rues et y installe son commerce. La petite boutique fut très vite trop petite et il fallut agrandir.  La légende raconte que pour la bonne fortune du fondateur, les chevaux de la voiture de l’impératrice Eugénie s’étaient emballés, rue de Rivoli et ils auraient été maitrisés par Xavier Ruel. A titre de récompense, l’impératrice lui aurait fait remettre une forte somme d’argent qui lui aurait permis de donner à son affaire un essor plus rapide. Le fait est en tout cas que le  Bazar s’appela « BAZAR NAPOLEON », ce qui semble accréditer cette légende.

En 1866, il prend le bail du 54 rue de Rivoli.

Affic Calend BHV

Le premier Restau du cœur !

XR 18 verreie Pension

1877 :

le 5 novembre. Se souvenant  des difficultés qu’il avait connues, Xavier Ruel décide d’ouvrir une pension alimentaire au 18 rue de la verrerie : « L’établissement est un vaste hangar, à couverture vitrée, aux murs ornés de cartes géographiques, et où quatre cents consommateurs peuvent prendre place ensemble…. Il n’y a pas de garçon de salle et chaque consommateur va chercher son assiette et sa consommation… ». Un repas « substantiel et  abondant » coutait 40 à 50 cts.

Les commerçants du quartier soucieux de protéger leur commerce se manifestèrent et Xavier Ruel dut fermer la pension quelques mois plus tard.

1884 : Xavier Ruel est élu conseiller municipal dans le quartier Notre-Dame.

1893, le 23 juin  Xavier Ruel demande l’autorisation de construire un bâtiment au 6 ter rue du cloître Notre-Dame, sur 800 m². Le projet prévoit : un abri pour les voitures de livraison, les écuries, la grange pour le fourrage et enfin au RDC une salle des fêtes et un dispensaire à l’étage.

XR écurie disp 1893

Dans cette même période et petit à petit, le pâté de maisons longeant la rue de Rivoli fut acheté par Xavier Ruel, mais il devint nécessaire de coordonner et d’aménager ces locaux disparates. Vers 1900, fut entreprise la transformation de la façade. Sur la rue de Rivoli, la vente continuait encore sur le trottoir à l’aide des comptoirs qui étaient rentrés chaque soir....Encore existants de nos jours !

En même temps qu’il étendait son magasin, Xavier Ruel avait lancé l’idée des comptoirs à prix fixe, où tous les articles présentés étaient vendus à 0.05F…0,10 F etc… Il avait remarqué que la clientèle faisait partie des classes laborieuses et il voulut ainsi proposer à cette clientèle des articles courants, à la portée de tous et qu’on pouvait avoir pour 1 sou, 2 sous… L’idée des comptoirs à prix fixes fut géniale et fit fortune. L’idée sera reprise bien plus tard par les Prisunic et les Monoprix.

livraison 2

1896etechapeaudepaille Affiche 1896.

 

A suivre....

CD

 

 

Lire la suite

L’histoire du BHV : Chronologie d’un Bazar inoubliable !

31 Octobre 2011 , Rédigé par Les federateurs du reseau Bazar Publié dans #BHV d'hier

 Pendant quelques semaines vont paraître sur ce blog, des articles qui seront décrits comme un résumé chronologique de l’histoire du BHV, de 1850 à nos jours.

Chacun y retrouvera : un peu de  la mémoire de cette entreprise et une période de son passage.  

Difficile à reconstituer et avant de  classer définitivement cet article dans la base de ce blog, je remercie ceux qui m’enverront des informations ou des photos, pour compléter ou corriger ce texte.

Je vous souhaite une bonne lecture.

Christine Douchet

Affiche 1895

 

      Aff 1895

Ce poème illustre bien ce Grand Magasin

BHVrotonde-LG.jpg

Émile VERHAEREN(1855-1916 Recueil : Les villes tentaculaires)
Le bazar

C'est un bazar, au bout des faubourgs rouges :
Etalages toujours montants, toujours accrus,
Tumulte et cris jetés, gestes vifs et bourrus
Et lettres d'or, qui soudain bougent,
En torsades, sur la façade.

C'est un bazar, avec des murs géants
Et des balcons et des sous-sols béants
Et des tympans montés sur des corniches
Et des drapeaux et des affiches
Où deux clowns noirs plument un ange.

On y étale à certains jours,
En de vaines et frivoles boutiques,
Ce que l'humanité des temps antiques
Croyait divinement être l'amour ;
Aussi les Dieux et leur beauté
Et l'effrayant aspect de leur éternité
Et leurs yeux d'or et leurs mythes et leurs emblèmes
Et les livres qui les blasphèment.

Toutes ardeurs, tous souvenirs, toutes prières
Sont là, sur des étaux et s'empoussièrent ;
Des mots qui renfermaient l'âme du monde
Et que les prêtres seuls disaient au nom de tous
Sont charriés et ballottés, dans la faconde
Des camelots et des voyous.
L'immensité se serre en des armoires
Dérisoires et rayonne de plaies ;
Et le sens même de la gloire
Se définit par des monnaies.......
........
C'est un bazar tout en vertiges
Que bat, continûment, la foule, avec ses houles
Et ses vagues d'argent et d'or ;
C'est un bazar tout en décors,
Avec des tours, avec des rampes de lumières ;
C'est un bazar bâti si haut que, dans la nuit,
Il apparaît la bête et de flamme et de bruit
Qui monte épouvanter le silence stellaire.

  aff Bhv 2

A suivre .....

Lire la suite

Mémoire du BHV : Mai 68 par Jean de Nerville

2 Octobre 2011 , Rédigé par Les federateurs du reseau Bazar Publié dans #BHV d'hier

 

La France  paralysée par les grèves, le magasin Rivoli occupé par le personnel et son accès contrôlé par des piquets de grève.

Depuis quelques jours, on sentait monter une certaine tension dans le magasin.

Des cortèges de vendeurs grévistes parcouraient bruyamment les couloirs du 7ème étage et l’écho de leurs revendications me parvenait à travers la cloison qui séparait mon bureau du couloir.

de-Nerville.jpgUn matin, en arrivant à la porte du 15 Verrerie, porte d’entrée des services à cette époque, nous avons été accueillis par un piquet de grève.

On apprenait que le magasin était sous le contrôle du personnel et que le mieux que nous avions à faire, était de retourner chez nous et d’attendre la suite.  

 

Ce jour là, pour la même raison, la Direction s’était vue interdire l’accès de ses bureaux du 7ème étage. Elle s’était alors repliée dans un local situé dans un bâtiment annexe dont l’entrée donnait sur le square Sainte Croix de la Bretonnerie, là où se trouve actuellement le Département médical, car personnel gréviste campait dans le magasin.

 Pour garder le contact avec ses cadres, la Direction avait organisé dans cette pièce une permanence tenue par des cadres supérieurs. Chacun pouvant venir s’informer sur l’avancement des discutions sur les revendications du personnel gréviste et aussi, pour ceux qui pouvaient se trouver en difficulté financière, toucher une avance sur salaire en  espèces.

 

Un beau matin, je reçois chez moi un appel de cette permanence me demandant de venir la rejoindre rapidement au square Sainte Croix de la Bretonnerie ce que je fis promptement en enfourchant mon Solex.

Très rapidement, je fus mis au courant de la raison de mon déplacement.

 

À cette époque, les mots «  bureautique et reprographie » n’avaient pas encore franchi les portes du B.H.V. Un petit atelier de reproduction de documents comprenant une Ronéo, un massicot et l’unique photocopieuse du magasin avait été installé au Service des Stocks.

C’était les tous premiers débuts de la photocopie et notre machine de marque Rank Xerox avait la fâcheuse habitude de bourrer et de prendre feu lorsque les feuilles de  papier s’accumulaient à l’entrée d’un four, chargé de fixer le tuner sur le papier.  

Son maniement était donc délicat, mais je savais la mettre en route et surmonter ses humeurs incendiaires. J’étais donc l’homme de la situation !

Il s’agissait de  photocopier en plusieurs exemplaires,  un document faisant le point sur l’avancement des discutions entre la Direction et les délégués du personnel pour être ensuite distribué aux cadres à l’occasion d’une réunion d’informations prévue peu après, par la Direction, à la Maison de la Chimie.

 

Un accord étant passé avec les grévistes afin de m’autoriser à entrer dans le magasin pour gagner mon service.

Avec mon dossier sous le bras, je me présente donc au 15 Verrerie où m’attend une délégation chargée de m’accompagner jusqu’au Service des Stocks-Calcul des Prix situé au 7ème étage.

En pénétrant dans le magasin, j’ai la curieuse impression que le temps s’est brusquement arrêté et qu’un mauvais sort a pétrifié le magasin. Sous l’éclairage blafard des lampes de secours règne un oppressant silence. Les comptoirs sont recouverts de leurs housses ainsi qu’il était d’usage à cette époque à la fermeture des portes, pour les mettre à l’abri de la poussière et des tentations du personnel d’entretien. C’était aussi un signal, une manière de signifier aux clients retardataires qu’il était temps de prendre le chemin de la sortie !...

 Encadré de mes 2 accompagnateurs, j’emprunte les escalators alors à l’arrêt.

Au passage, à un étage, dans une semi-obscurité, je crois apercevoir quelques lits de camp recouverts de duvets et un groupe tapant la carte sur une table empruntée comme les lits et les duvets au rayon Sport-Camping. Le magasin est bien sous contrôle !

 Après avoir parcouru des couloirs déserts et obscurs, nous pénétrons dans le service. Là aussi, le mauvais sort a frappé. Sur les bureaux, à coté des machines à calculer, des petits objets familiers : photos ou bibelots ; dessous,  des paires de souliers attendant leurs propriétaires ; accrochées aux dossiers des chaises : des vestes ou des blouses.  Service figé dans l’attente du  retour…. d’une éventuelle heure de table.

Sous le regard intéressé de mes gardiens, je mets la photocopieuse en route. Indifférente aux mots d’ordre de la rue, après un temps de chauffage, la machine se met tout naturellement au travail

Une main sur l’extincteur pour répondre à un éventuel bourrage et son départ de feu, je vois défiler sans incident les rames de papier.

Dans le carton vidé du papier vierge avalé par la machine , je range les photocopies. L’opération est terminée, la machine est débranchée en attendant des jours meilleurs !

Notre petite troupe reprend le chemin du retour. Même itinéraire, même impression pénible d’un magasin à la dérive.

Pas tout à fait, car ce petit campement que j’avais observé de l’escalator à l’aller s’est transformé en une joyeuse assemblée autour d’une table où trônent quelques bouteilles.   

On se quitte sur le trottoir... Le bruit, les odeurs, le soleil…. la vie !

Je dépose mon carton dans le bureau du square Sainte Croix, mission accomplie.

Je récupère mon Solex et rentre chez moi...

 

 

Lire la suite

Mémoires du BHV par Michel Rat, 3éme partie

13 Juillet 2011 , Rédigé par Les federateurs du reseau Bazar Publié dans #BHV d'hier

 

Nous retrouvons Michel pour cette dernière partie des phrases qui ont marqué sa carrière, merci à vous aussi de nous raconter vos bons mots à partager...

Rat MichelJe pris ensuite le rayon Peinture et là un ancien collègue de mon père que beaucoup d'entre vous ont connu, Monsieur GOETTLEMAN m'a dit :" Quand tu prends un nouveau secteur c'est comme si tu achetais une nouvelle maison avec un jardin, n'arrache jamais aucune fleur la première année laisse passer une saison et quand tu verras ce qu'elles donnent, là tu pourras faire tes choix".

Cette jolie image doit pouvoir servir dans beaucoup de cas.

 

Je garde enfin une place privilégiée pour Monsieur BOMBES DE VILLIERS et un profond respect pour le professionnel qu'il était, mais surtout pour l'homme dont la gentillesse et l'humanité m'ont beaucoup soutenu au décès de mon père avec qui il avait aussi travaillé pendant plusieurs années.

Un soir, il convoqua  tous ses acheteurs pour  annoncer qu'il quittait le groupe bricolage afin de prendre la direction des Magasins Spécialisés.

Il ne fit aucun commentaire, mais nous avions le sentiment que ce poste ne le rendait pas complètement heureux.

B D VilliersQuelques temps plus tard, j’allais lui rendre visite dans l’esprit de le détendre un peu.

Sachant qu’il fallait  mettre beaucoup d'huile dans les rouages entre les Spécialisés et Rivoli, Je lui dis « qu’on ne pouvait pas trouver meilleure burette que lui connaissant  sa diplomatie et son calme légendaire ! »

Il a attendu quelques secondes et m’a répondu :

« Michel, je comprends ce que vous voulez me dire et je vous en remercie mais .... La prochaine fois que vous me traitez de burette,  je vous fiche a la porte". Nous avons bien ri et cette boutade lui changea les idées.

 

Voila, je vais m'en tenir là. J'espère que les personnes que j'ai citées ne m'en voudront pas .Ces quelque phrases m'ont accompagné tout au long de mes 33 ans de Bazar et ne me laissent que de bons souvenirs.

Merci encore à ceux qui me les ont dites et qui sont toujours parmi nous et que mon meilleur souvenir accompagne ceux qui nous ont quittés.

 

Michel, c'est avec plaisir que nous avons suivi ces 3 articles, merci d'avoir eu le courage de les écrire et de nous les avoir partagé. C'est cet esprit BHV si sincère qui a animé, si longtemps, l'encadrement BHV.

 

Lire la suite

Mémoires du BHV par Michel Rat 2éme partie

10 Juillet 2011 , Rédigé par Les federateurs du reseau Bazar Publié dans #BHV d'hier

 

Nous retrouvons Michel dans les phrases qui l'ont marquées!...

Il faut rappeler que si le langage était un peu cru,  la liberté d'action était grande, il suffisait de réussir!... Et le soutien de nos "Boss" était très sincère.

 

Rat MichelQuelques années plus tard, alors que je  venais d’être nommé chef  d'approvisionnement sous la tutelle de Monsieur Crouzette, tout semblait bien aller jusqu'au jour ou il m'a été affecté une secrétaire qui avait une réputation disons un peu sulfureuse !

Monsieur Crouzette a voulu me mettre en gard, mais pas directement cela ne se fait pas ! Mais, à sa manière,  un jour au milieu d'une conversation anodine,  il me dit : "Monsieur Rat, j'ai confiance en vous,  mais rappelez vous toujours que coucher avec sa secrétaire,  c'est comme faire dans sa valise ! Après, à chaque fois que l'on veut prendre quelque chose dedans, on s'emm !.... "

 Belle parabole à méditer !

 Nous voici quelques années plus tard! ...

Nommé au rayon téléphonie nous étions au tout début de la téléphonie mobile et nous étions avec Monsieur Bombe de Villiers en négociation avec la direction de France Telecom pour être les premiers à pouvoir vendre en dehors des circuits des PTT de l'époque, les fameux téléphones qui se connectaient directement sur des bornes dans certains quartiers de Paris les gares et les aéroports.

Lors des réunions nous étions "chapeautés" par Monsieur  André BENOIT notre secrétaire général car l'affaire était d'importance ! (Pour les abonnements, nous avions besoin des services de Cofinoga. )

Après la dernière réunion, nous avions obtenus d'être les premiers de la grande distribution à vendre ces fameux téléphones.

Monsieur Benoit me dit alors : "Si cette opération marche, vous n'aurez pas de statue mais si elle foire, je vous fais flanquer 12 balles dans la peau et je tirerais moi même le coup de grâce!".

Peu de temps après la vraie téléphonie mobile faisait son apparition et cette technologie intermédiaire ne donna pas les résultats que nous en attendions.

Je n'ai bien sûr pas de statue, mais André Benoit n'a heureusement pas mis ses menaces a exécution!...

 

Merci Michel  pour tes récits racontés avec une grande spontanéité!

A suivre!...

 

 

Lire la suite

Mémoires du BHV par Michel Rat, 1ere partie

28 Juin 2011 , Rédigé par Les federateurs du reseau Bazar Publié dans #BHV d'hier

 

Rat MichelBonjour à tous, Christine m'a demandé de réfléchir à quelques anecdotes sur le BHV j'ai bien en mémoires quelques souvenirs d'histoires arrivées au magasin mais je pense que tout le monde connait les mêmes.

J'ai plutôt pensé à vous rapporter quelques "petites phrases" qui m'ont été adressées par certains grands Personnages de notre Société.

Nous vivrons donc aujourd'hui une des quatre aventures que nous diffuserons de notre Collégue Michel.

 

Cela commence (je n'ose y penser) en 1969 je venais d'être nommé fonctionnaire second au rayon outillage. Mon premier poste de pré-cadre.

Quelques jours après mon arrivée, Gaby Yllouz chef de vente au rayon et mon supérieur direct me dit:

- «Monsieur CHARROIS veut vous voir ».

Pas plus rassuré que cela,  je vérifiais mon nœud de cravate dans le bout de miroir cassé du bureau, un coup de chiffon sur mes chaussures et je montais au 7°étage. La secrétaire me dit que je pouvais entrer.

 Je frappais donc à la porte du grand bocal de verre qui était le bureau des chefs de groupe.

Monsieur Charrois me fit signe d'entrer et avant même que je ne le salue,  sans presque lever les yeux des documents sur lequel il travaillait, il me dit:

- « Rat... l'outillage, c'est comme la planche d'un tremplin on la prend du bon coté, on saute ; on la prend du mauvais coté et on se casse la gueule. Salut mon vieux et bonne chance ! »

L’entretien était terminé, je balbutiais quelques mots de remerciements et je sortis. Voila,  j'étais parti avec ces tonnes d'encouragements pour trente trois ans de BHV !

 

Quelque temps plus tard, un soir à  la fermeture après avoir vérifié que tous les stands étaient bien bâchés et qu'il ne restait plus de clients dans les allées, je m'apprêtais à quitter le magasin avec sous le bras quelques Taverniers pour finir de passer mes commandes.

Je rencontrais à nouveau Monsieur Charrois,  qui souvent passait par le sous sol pour voir si tout allait bien. Il me demanda ce que j'avais sous le bras je lui précisais donc qu'il s'agissait des cartons de commande pour finir mon travail.

Au fond je n'étais pas mécontent, jeune  débutant qu'il remarque mon implication à mon travail. Mais la douche froide arriva aussi tôt :

 - «Mon vieux (vous êtes toujours le vieux de Monsieur Charrois) si vous ne réussissez pas à faire le boulot qu'on vous demande pendant les heures de travail, c'est qu'on vous a confié un poste au dessus de vos capacités ! »

«  Boum!!!  J’ai depuis gardé cette réflexion et essayé de la faire partager à tous ceux qui ont travaillé avec moi. »

 Merci Michel et rendez-vous, bien entendu pour les autres aventures!  à suivre.

 

Lire la suite

Les petites histoires: archives BHV, par Jean-Philippe Leclercq

7 Mars 2011 , Rédigé par Les federateurs du reseau Bazar Publié dans #BHV d'hier

 

Les archives du BHV que vous ne trouverez nulle part ailleurs !

Voici un reportage souvenir, exclusif de Jean-Philippe Leclerc sur l’union sportive du BHV, section cyclisme.

Vous reconnaitrez Jean-Pierre Boulot, si apprécié, qui soutenait avec ardeur l’US BHV.

Merci Jean-Philippe, nous connaissions déjà un pionnier : Jean Pieters et voici à présent un reportage de choix.

 

document1

Voici le contenu :

 

Pour ne pas reporter à plus tard ce « topo » que j’avais jadis promis à Christine, j’emprunte  le papier à en-tête de ce club qu’elle me demande de vous présenter et auquel je m’honore d’appartenir depuis 1987. Honneur quelque peu contrarié depuis que j’ai tendance à ne plus voir mes coéquipiers que de dos et parfois de fort loin.

Club des 12 Logo

 

La légende veut qu’en 1933 nos ancêtres se soient fait connaître sous le nom de « Treize à la Douzaine » : voici en quelles circonstances.

 

Un certain Charles Pélissier, play-boy mais redoutable sprinter, aurait mis ses amis journalistes au défi de le rejoindre à vélo jusqu’à dans sa retraite campagnarde de Garnes à 32 km à l’Ouest de Paris. Est-ce la passion ou la perspective du repas donné en gage par Pélissier ? Ils furent 12 à rallier Garnes. Un treizième arriva plus tard, mais en taxi ! Qu’importe, Tristan Bernard, qui était du nombre, avait trouvé le nom :

les treize à la douzaine étaient nés et le baptême put avoir lieu quelques jours plus tard chez Maxim’s.

  Photo US

Bon nombre de ces compères faisaient partie de la jet society d’alors et il fut de bon ton de les rejoindre. Ainsi naquirent de par le monde plusieurs autres clubs qui revendiquèrent l’appellation contrôlée : Treize à la douzaine de Lyon, du Centre, d’Alsace, de Tulle, de St Tropez  etc...

Cette confédération voulu avoir sa grand’messe, chaque région l’organisant à son tour, sous la forme d’une compétition amicale, courue sur 32 km évidemment, et portant le nom de coupe Meg Lemonnier, alias Mme Maurice Goddet. (Célèbre artiste de cinéma 1930-1988 qui tourna dans une trentaine de film)

Section cycliste Us BHV Partie Section cycliste Us BHV

Zoom sur une partie de la page avec Jean Piéters en haut et Aimé Calandri en bas! 

 

Jacques Lefort aurait pu poursuivre l’histoire beaucoup mieux que je ne le puis. Je me hasardé donc à donner  ma version, au risque de décevoir ceux qui, tels Michel Bindault, Aimé Calandri, Philippe Bouvier, Gilbert Fradin et quelques autres, ont gardé de cette époque un souvenir plus exact que le mien.

 

Club des 12 A

Dans les années 80 s’était créé au nord de Paris autour de René Cassel un groupe, dit d’Argenteuil, qui réunissait nombre de cyclos du BHV dont Jacques, Michel, Gilbert, 

René Jacob, Louis Jean, Alain Porcheron etc...Mais tandis que René Cassel nous faisait découvrir le Vexin, les Treize à la douzaine de la région parisienne, connaissaient une crise : certains souhaitaient orienter le club vers la compétition, mais d’autres voulaient lui conserver sa tradition d’amitié et de convivialité.

Club des 12 B 

 Les deux points de vue étant inconciliables et il y eu scission !

- Les tenants du sport à tous crins continuèrent à tourner à Montlhéry.

- Les autres, suivant  Roger Charron et Michel Goddet, se rapprochèrent du groupe de René Cassel à Argenteuil.

Dans mon souvenir c’est un peu plus tard que plusieurs équipiers de René, parce qu’ils étaient plus proches de la banlieue sud, subirent l’attraction des Douze de Boulogne qui venaient de redonner vie à la pure tradition des Treize à la douzaine.

Comme la province avait ignoré les dissensions du microcosme parisien on vit réapparaître les douze du Centre, de Marseille-Provence, de Toulon-Hyères, de Lyon, du Sud-Ouest, etc...

 Ces clubs formaient une sorte de fédération animée par le Journal des Douze - dont Alain Porcheron fut longtemps le rédacteur en chef. Et jusque très récemment nous continuions de disputer chaque année la traditionnelle coupe Meg.

Club des 12 A

 

Quant à la présence du BHV, longtemps incarnée par Jacques Lefort, ce sont maintenant Philippe Bouvier - quand il peut abandonner son cheptel du Merlerault - Claude Fournier, Gilbert et moi-même qui tentons de la maintenir, sinon aux avant-postes, du moins pour ce qui est de la camaraderie et de la convivialité. 

Jp L à VéloGilbert Fradin

Personne ne manque la sortie des cerises du mois de Juin dans le jardin Fradin, même lorsque les merles les ont toutes volées. 

  Gros plan sur la photo d'archive

Copie de Photo US

 

 

 

Jean-Pierre Boulot

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 Merci Jan-Philipe de nous avoir fait partager un moment magique de l'épopée BHV.

Comme tu le vois avec une personne mystérieuse, nous avons ajouté quelques clichés des 12,de notre collègue Gilbert Fradin et de toi même.

Après l'exemple de Jean Pieters notre doyen en super forme, à 90 ans... nous espérons que votre activité sportive vous ménera bien loin.

Je remercie Suzanne Fournier pour son aide, beaucoup ont connu Suzanne au long des années passées comme fournisseur actif dans les couloirs... des achats dans le secteur Arts ménagers.

 Bas de page Logo

 

Lire la suite

François Paris et la poupée Bella

28 Avril 2009 , Rédigé par Les federateurs du reseau Bazar Publié dans #BHV d'hier







Dis-nous , François, depuis que l’on a fait paraître l’article sur la poupée Barbie, tu n’arrêtes pas de nous dire, que tu en connaissais des plus belles !...

Alors aujourd’hui, prise de remords, je te laisse la parole !

 Merci François pour cet article

Le temps n’a pas de prise sur les poupées Catalanes BELLA
Nous vous avons parlé de Barbie  et de ses 50 ans, il y a peu de temps. Je vous disais alors que j’avais contribué à son adolescence, mais l’une de ses grandes sœurs avait été fabriquée 13 ans plus tôt.


Inconnue de nos enfants ou petits enfants, elle
a été le jouet de prédilection des petites filles de 1946 à 1984.


L’entreprise : Les tous premiers modèles ont vu le jour en 1946 en même temps que moi (pas étonnant si j’ai gardé ce visage de poupon), dans un petit atelier Salvi  Pi de Perpignan. Les figurines, fiertés perpignanaises, resteront à jamais dans la mémoire de plusieurs générations de petites filles.

Jusqu’à 2,2 millions de poupées sortaient chaque année de la chaîne de fabrication dans les années 70, dont 40% étaient destinées à l’exportation.

Elles ont cessé d’être fabriquées en 1984, suite au développement de Barbie et d’un grand nombre de conflits sociaux à répétition. L’entreprise  avait changé de main plusieurs fois (dont les jouets Berchet) et, malgré plusieurs tentatives de redressement, disparait définitivement en 1984.

 

Les poupées :

La première : fille ou Garçon !

Sa taille était de 65 centimètres comme un véritable bébé. Ainsi les petites filles pouvaient jouer à la maman avec une poupée semblable à un bébé. Son corps était fait en matière souple et sa tête en papier recouvert de céramique. On aurait cru des véritables cheveux, et ses yeux se refermaient lorsqu’on la couchait.

« Tréssy et Cathy » (poupées aux cheveux qui s’allongent) et les poupons souples « Bertou, Papouf et Rémy » (qui rit quand on le lance en l’air et qui pleure s’il tombe à terre) furent les fers de lance de la collection.

 La poupée Bella la plus connue est Cathie, 48 cm, super blonde, superstar. Cette poupée est la première à avoir fait la renommée de la société. Pour une fois la poupée n’était plus du style baigneur, mais un vrai mannequin !







Les autres : Tressy , 33 cm aux cheveux qui s’allongent , Héléna la Parisienne, avec sa robe rouge et ses chaussures vernies, Naria la petite Marocaine,

Rémy en 1979 le bébé souple qui rit quand on le lance en l’air,  etc…
Les premières poupées en plastique ont vu le jour en 1951.

Elles avaient remplacé les générations tout d’abord en carton moulé puis celle en acétate de cellulose et pvc des années 1950 à 1957.

A cette époque les cheveux sont cousus et non plus collés.

Symboles » d’un savoir faire représentant un goût français, suivant la mode qui allait avec l’état d’esprit de la femme française sur plusieurs générations. La création d’un musée a vu le jour, non loin du site des anciens entrepôts, et abrite quelque 500 modèles.

 

Historique et quelques chiffres :

1946 - Fondation par Salvi Pi, aidé de 10 ouvriers. 

1951 – première poupée en plastique.

1969 – Mr Py cède son entreprise à Schilkrot (groupe allemand).

1976 – Lancement de : « La copine, alors plus grande poupée du monde 1m. »

1981 – Premier dépôt de bilan puis reprise en 1982 par Berchet

1984 – Second dépôt de bilan.

1985 – Occupation de l’usine.

1988 – Démolition des bâtiments de l’usine.

 

 36 –  Nombre d’années de fabrication.

1000    Salariés maximum employé à la fabrication des poupées Bella.

 8000 –  Le nombre de poupées pouvant être produit chaque jour sur les chaînes de l’usine.

52 % – La part de marché en 1978 en France.

34000 –  En m2 la superficie de l’usine.

 

Le musée peut se visiter gratuitement :

Musée Bella,

6 avenue du Languedoc à Perpignan

Tel : 04 68 34 50 66
sur Rendez-vous.

 Source :  midi-libre  et Monsieur Sala

Nous aurons une pensée pour Lucien et Madeleine Foulatier,
représentants sur la région parisienne, que l’encadrement BHV du Jouet appréciait.      

 


Jean Sala, a écrit un livre de 120 pages, sur la véritable histoire de Bella avec ses joies, ses émotions, ses créations et sa fin sans gloire en 1984.

François Paris peut vous donner les coordonnées pour le commander, si vous le souhaitez.           
                              

Tu as eu raison François, elles sont très belles les poupées Bella ! Et j’en parle en connaissance de cause….le Père Noël étant passé m’en déposer une petite brune frisée, dans mon enfance !   
Encore merci, François pour cet article qui réveillera quelques souvenirs...   
           

 

Lire la suite

Mais qui est Barbie qui fêtera ses 50 ans...

2 Mars 2009 , Rédigé par Les federateurs du reseau Bazar Publié dans #BHV d'hier


Star du BHV : Voir l'article que lui ont consacré
des membres du Réseau Bazar. 
Tout le monde parle de son anniversaire!

Fiche d’identité de la Star:

Nom : Caylah Milicent Roberts

Prénom : Barbara

Diminutif : Barbie

Date de naissance : 9 /03/1959

Ville : Willows

Pays : USA

Signes particuliers :

Silhouette adulte et féminine.

Visage de chérubin et sourire permanent

Cheveux longs blonds platine (parfois châtains, bruns ou roux)

Teint clair

Taille : 29 cm

Poids : 94 g.

Tour de poitrine : 12,5 cm

Tour de hanches : 11cm

Jambes longues et fines

Taille de guêpe.

Allure générale Svelte

Situation de famille : Mariée, divorcée.

Situation professionnelle : 108 différentes…

 

Incroyable : Pas une ride, pas un trait de fatigue pour ce mannequin qui affiche une éternelle jeunesse.

Selon votre âge : vous l’avez tenu dans vos bras et vous avez joué avec Elle.
Vous l’avez offert à vos filles ou à des petites filles. 
Vous connaissez les poupées Barbie, où la collection de robes dessinées quelques fois par des grands couturiers et ses accessoires : bijoux, meubles, voitures etc.

Vous les avez regardées, admirées sur les comptoirs des rayons Jouets du BHV.

Barbie fut créée par Ruth Handler, l’épouse du fondateur de Mattel, présentée pour la première fois à la Foire du jouet de New York, vêtue d’un maillot de bain rayé noir et blanc.C’est en 1963 que Barbie fait son apparition en France, à la Foire des jouets de Lyon.
Le visage et la silhouette ont changé plusieurs fois depuis sa création. Dans les 2 années qui suivirent sa création, son visage s’est adouci. Entre 1959 et 1969 son regard vers le bas et vers la droite, lui donne un coté de femme au foyer soumise,  Entre 1965 et 1967  les jambes s’articulent et son buste peut pivoter.
 En 1970, comme les femmes de cette époque Barbie affranchie  s’assume, elle a rehaussé son regard, la voici bronzée, elle conduit sa voiture. La poupée Barbie est un modèle de réussite sociale féminine et d’indépendance. Elle semble caractériser une sorte d’émancipation féminine.

Barbie suggère aux enfants de soigner leur apparence, d’avoir le sens de suivre la mode !

Elle a exercé une centaine de  professions différentes au rythme des avancées sociales des femmes : baby-sitter, docteur, mannequin, infirmière, hôtesse de l’air, pilote, astronaute, ou chirurgienne, là où elle n’était autrefois que secrétaire ou princesse, mais les petites filles aiment les contes, aussi notre Barbie-princesse a toujours sa place sur les étals.


3 Expositions sur Paris

 1- Une exposition aura lieu du 9 au 28 mars à la Galerie d’Art photo Colette :

Barbie habillée par le styliste de la maison Channel.

213 rue St Honoré 75001 Paris.  

Lundi-samedi : 11h-19h





2- Une exposition aux Galeries Lafayette
du 6 au 25 avril aura lieu avec

Barbie habillée par Karl Lagerfeld.



  







3- Du 28 mars au 20 septembre 2009,
le Musée de la Poupée présentera une exposition «  Les mille et une vies de Barbie »  avec près de 500 poupées Barbie. (Collections privées + Mattel depuis 1959)

Impasse Berthaud,  vers le 22 rue Beaubourg 75003 Paris.

Métro Rambuteau RER Chatelet Les Halles

Du mardi au Dimanche
de 10h à 18 h

Prix 4  à 6 euros








Voilà de quoi distraire les enfants

..... et les grands!

Lire la suite
<< < 10 20 30 31 > >>