3 jours à Berlin par Annette Renosi : ma deuxième journée(2/3)
Annette nous fait découvrir Berlin...
Le 2éme jour : De la fenêtre de la chambre nous apercevons le dôme du Sony Center. Nous descendons prendre le petit-déjeuner, le buffet est exceptionnel, tout, absolument tout ce qu’on peut imaginer manger à ce repas est proposé.
Un cuisinier prépare en direct vos œufs ou saucisses.
Direction Alexander Platz par le métro.
Nous avions acheté à Paris une carte de transport valable 72 heures mais nous ne l’utiliserons que peu, préférant le mode pédestre qui nous permet de « sentir » la ville. Le métro est simple à utiliser et les wagons spacieux, il n’y a pas de portillons automatiques mais des bornes sur les quais permettent de composter son billet.
Les Allemands, disciplinés et respectueux des lois – cliché ? – suivent les consignes.
Durant notre séjour nous avons vu une contrôleuse, seule, vêtue en civil, elle montre sa carte et le passager lui présente son billet. Pour rester dans cet état d’esprit, dans les rues, quand les feux sont au vert pour les automobilistes, aucun piéton ne traverse la chaussée même s’il n’y a aucune voiture en vue. Pour nous Parisiens ça relève du délire, mais nous nous y sommes pliés avec plaisir en fin de compte.
Dans les rues de Berlin beaucoup de cyclistes, les pistes cyclables sur les trottoirs ne sont pas toujours évidentes (pour nous) mais il y en a partout, donc il faut faire attention où l’on marche. Les cyclistes ne sont pas des bobos frimeurs, on sent qu’ils utilisent leur vélo toute l’année et par tout temps pour aller au boulot ou faire leurs courses. La circulation automobile semble beaucoup moins importante qu’à Paris et nous n‘avons vu aucun embouteillage en ville, d’ailleurs de manière générale la vie paraît plus cool ici.
Quand nous sortons du métro à Alexander Platz, impression immédiate de grands espaces, comme l’esplanade de la Défense à Paris. Des tramways, résurgence de l’Allemagne de l’Est, traversent la place dominée par la haute tour de la télévision (150m) qu’on aperçoit de partout ou presque à Berlin.
Nous reprenons le métro pour le quartier de Kreutzberg, populaire, où se mêlent populations immigrées, artistes et squatters. Immeubles vétustes où poussent les antennes paraboliques, murs et portes taggués.
Vieux bâtiments de briques sombres investis par les squatters, banderoles aux fenêtres, crèches pour enfants, petites parcelles de terre cultivées, les mouvements alternatifs sont encore vivaces dans le quartier.
Nous déambulons dans les rues avant de rejoindre Check Point Charlie. Le poste de contrôle le plus connu entre Berlin Est et Ouest subsiste, vestige d’un temps passé. Un lambeau de Mur symbolique certifié véritable où tout le monde se fait photographier, un musée du Mur, des vendeurs de souvenirs de l’armée soviétiques, chapkas, insignes militaires, casquettes d’officiers.
Dans l’après-midi nous allons voir le Bundestag au bord de la Spree qui traverse la ville.
Depuis 1998 le Parlement allemand (Bundestag) est retourné dans les locaux du Reichstag et depuis tout le quartier a été réaménagé avec la construction de nombreux bâtiments, chancellerie fédérale, gare centrale etc.
Des tours de verre sur les berges aménagées me font penser aux Docks de Londres. Nous continuons vers la porte de Brandebourg à nouveau. Les vélos taxis proposent leurs services, les jeunes filles se font prendre en photo au bras d’un soldat planté là en permanence pour « l’ambiance » devant cet arc de triomphe. Retour par la Postdamer Platz et le centre commercial du Sony Center.
La mairie de Berlin en brique rouge, la fontaine de Neptune,
l’horloge universelle Urania qui donne l’heure dans les principales villes du monde, buildings en verre.
Rendez-vous donc avec Annette dans un prochain article pour participer à sa 3éme journée.
Merci Annette et bravo pour le style très détaillé qui illustre cet article très agréable à lire!
3 jours à Berlin par Annette Renosi (1/3)
Aéroport de Roissy CDG en ce matin de mai : après avoir obtenu notre carte d’embarquement, nous passons au sas de sécurité avec la déplorable impression d’avoir gagné un séjour en prison ; dans un casier nous déposons manteaux et sacs à main, on nous demande de retirer nos ceintures (et les lacets de chaussures ?) et casquette avant de franchir le portique qui nous scrute l’intimité. Il ne reste plus qu’à se rhabiller et attendre l’avion. En fait nous attendons un car qui nous dépose au pied d’un minuscule avion de 50 places, un Canadair. Gott Mit Uns ! On dit que les compagnies aériennes font des économies mais nous auront droit quand même aux journaux du matin et à une petite collation, un café et un sandwich, alors que le vol Paris-Berlin ne dure que 90 minutes.
Arrivée à Berlin! Nous sortons de l’aéroport (Tegel) en quelques minutes à peine, un taxi – ils sont tous de couleur crème, très élégants – nous dépose à notre hôtel, le Mövenpick. Un très beau bâtiment du XIX siècle, ancienne usine, réaménagé avec beaucoup de goût, très chaleureux par son esthétisme (couleurs et matières) et son personnel discret mais efficace. Grande chambre et grande salle de bain, d’ailleurs je ne réussis même pas à occuper toutes les étagères de la salle d’eau avec mes produits et mes crèmes ! Géographiquement parlant nous sommes très bien placés, non loin de la Postdamer Platz.
Pour vous faire une idée de Berlin – très globale et j’en demande pardon à ceux qui connaissent très bien la ville – un très grand parc (Tiergarten) occupe le centre de la ville.
A l’ouest du parc le quartier de Charlottenburg, à l’est Mitte et au sud-est le quartier de Kreuzberg. La ville est ainsi composée de quartiers qui ont chacun leur âme propre ; ne restant à Berlin que quelques jours, nous nous sommes limités à ces trois quartiers. Charlottenburg est assez rupin, Kreutzberg est plus populaire avec ses squats et boutiques alternatives, tandis que Mitte regroupe tous les monuments et sites connus internationalement.
Première sortie à pied vers la Postdamer Platz dans le quartier de Mitte. Depuis 1990 tout a été reconstruit dans une optique très moderne, buildings de verre, galeries marchandes, le Sony Center avec sa gigantesque coupole futuriste symbolisant le Fuji-yama, l’imposant siège social de Daimler.
Nous poursuivons vers la porte de Brandebourg, un peu comme notre Carrousel aux Tuileries mais en beaucoup plus haut.
Six colonnes de vingt mètres de haut où se perche le quadrige de la déesse de la Victoire.
D’ici part l’avenue Unter den Linden (Traduisez, sous les tilleuls) les Champs-Élysées locaux, le plus célèbre boulevard de la ville où trône à quelques pas l’imposant hôtel Adlon, le palace mythique.
L’avenue est coupée transversalement par Friedrichstrasse, l’une des plus longues rues de Berlin, commerçante où se côtoient toutes les marques internationales et un magasin Galeries Lafayette.
Idéalement placé, il rappelle le magasin parisien avec sa coupole qui attire les regards vers les hauteurs mais ici l’espace est prolongé vers le sous-sol par un effet d’entonnoir, où s’est installé le Lafayette Gourmet qui déploie tous ses trésors gourmands dans un faste et un luxe qu’on retrouve bien entendu à tous les étages.
Super sympa ce reportage, on s'y croirait .... alors rendez-vous pour les 2 autres journées et merci Annette...
A suivre ...
Adieu Rosny, Adieu Rive d'Arcins, les 2 BHV ont fermé
Dans le cadre d'un plan social, le BHV enseigne du groupe Galeries Lafayette, a fermé définitivement les magasins de Rosny-sous-Bois à l’est Parisien et de Rive d’Arcins à Bègles près de Bordeaux. (On parle de 108 personnes en cours de reclassement.) Les fermetures avaient été annoncées le 21 janvier, au Comité Central d’Entreprise par la Direction des Galeries Lafayette-BHV
Même si nous le savions, il est difficile de penser que de si beaux magasins n’aient pas pu trouver leur vitesse de croisière.
Ces deux deuils n’ont même pas fait l’objet d’un article dans la presse parisienne ! Quand un fait se répète trop souvent, les journalistes n’y prêtent même plus attention ! Après avoir parlé des fermetures de Créteil et Flandre ! Rosny était sans doute déjà mort dans leur esprit. Seul « Sud-ouest » a édité un article sur les deux fermetures et nous les remercions. Les invités connus, venus à l'inauguration sont restés muets.
Image archive ars 2006
Nous voulons vous faire part d’une lettre très émouvante, adressée à la direction du BHV par une cliente Bordelaise fidèle, et déposée quelques jours avant la fermeture. Celle-ci mérite d’être diffusée …prenez le temps de la lire jusqu'au bout…
« Lettre ouverte à la direction du BHV Déco... »
« Et voilà… vous me proposez aujourd’hui « de venir ‘’profiter’’ des soldes dans votre magasin BHV Déco RDA, » mais le cœur n’y est pas…
Et voilà… trois fois que je me rends dans MON magasin BHV, (le parisien étant celui de ma sœur !) à chaque fois davantage, je vois disparaître progressivement dans un décor qui m’était familier,
les visages de celles et ceux qui me saluaient le matin ou l’après-midi, au gré des services des uns et des autres. Le seul magasin, grande surface, où les vendeurs vous saluent.
Il s’échangeait bien plus que des marchandises dans cette surface de vente, le saviez-vous ?
Je voudrais saluer celles et ceux qui m’ont conseillée pour l’achat de ma literie, de mon matériel de repassage, peintures, canapé, luminaires, ont traité avec mes questions avec beaucoup
d’attention, de précision, de professionnalisme à tous les stades de la vente conseil, suivi de commande et même… réclamations. Cliente exigeante je le fus, cliente satisfaite je l’étais.
Et voilà … pourtant, jamais je n’ai jamais manqué de vous faire connaître, même mon amie américaine… très enthousiaste à la découverte de ce beau magasin.
Beau, mais voilà… sans doute un peu vaste.
Aujourd’hui, en passant entre deux allées démolies, pas même leurs ombres discrètes… je n’ose lever les yeux tellement cela me fait de la peine. Je ne sais si je souhaite les croiser … je vois
dans leur disparition un dernier acte de conscience professionnelle : m’épargner leur tristesse que j’imagine. Ceux qui s’affairent le font sans un écart, mais moi ça me serre le cœur. A la
caisse, je pose timidement une question évasive sur l’avenir… pas d’information pour le lieu, certes Je précise « et le personnel ? » La réponse est claire et nette, polie aimable lisse
professionnelle, je
retiens deux mots : tous – reclassement. Puis une imperceptible absence dans le regard … Elle me rend ma carte de crédit avec son vrai sourire habituel et me remercie avec dans ses yeux une
sincérité particulière pour cette fois. Je salue cette maîtrise individuelle et devine aussi peut-être l’accompagnement d’une équipe, d’un encadrement de qualité.
Jeunes ou plus anciens, tous très professionnels*, je ne sais ce qu’ils deviendront, (certains, je les connaissais étudiante depuis Gradignan : ma première machine à laver ! il y a 25 ans !) Le
BHV pour moi c’était un style, une grande maison, qui avait réalisé un déménagement enchanteur avec son ouverture « petits fours » inoubliable. Nous avons tous voulu y croire.
Et voilà, aujourd’hui dans votre courrier vous voulez que je « profite des soldes » ?
C’est un peu difficile… avouez le.
Vous voulez « me remercier de ma fidélité » ?
Quoiqu’il en soit, (puisqu’il en est ainsi…) remerciez pour moi votre personnel : ils ne m’ont jamais déçue, ce sont vraiment des hommes et des femmes de qualité, ma fidélité c’était eux.
Bon courage, et bonne espérance à tous.
CA, (mes initiales, d’ailleurs celles de Cliente Anonyme !)
*(Cadre, professionnelle de la vente technique, consultante en management et qualité, je sais de quoi je parle !) »
Merci, madame de votre témoignage, merci aux clients qui ont su donner des marques de sympathie au personnel, merci à la cliente qui a apporté des cannelés à BHV Rives d’Arcins et bon courage au personnel de ces 2 magasins.
Cela s'est passé à Saint-Cast par Guy LAENNEC
Saint Cast le Guildo a célébré les 70 ans de l’appel du 18 Juin 1940 .
Notre ami Guy Laennec,
nous explique comment sa municipalité dont il siège comme conseiller a su mettre en avant cet évènement.
A l’initiative de plusieurs bénévoles Castins et Guildocéens , avec le patronage de la Municipalité dans le cadre de la Commission du Patrimoine , une exposition a eu lieu à St Cast le Guildo du 18 au 20 juin 2010, il était exposé une collection très riche de plusieurs objets et matériels , documents de l’époque relatant la participation des Castins et Guildocéens
Une façon de rendre hommage à ceux qui ont participés à cette libération et de faire connaître à nos jeunes une partie de cette période difficile.
L'objectif était de commémorer le 70ème anniversaire de l'appel du 18 juin et mettre en évidence les différentes formes de résistance à St CAST.
Déroulement de la
manifestation:
- une suite de scènes reconstituées avec armes, matériel de la période; et mannequins
- une expo didactique faisant apparaitre
la vie locale de la mobilisation à la libération, par les FFI locales (sans aide américaine)
- Un diaporama sonorisé
L’Appel du 18 juin prononcé par le général de Gaulle est un acte qui a marqué un virage pour notre nation.
Des affiches furent placardées dans les rues suite à cet appel :
Mais connaissez-vous le texte de cet appel à la résistance passé sur les ondes de la BBC? Le voici :
"Les chefs qui, depuis de nombreuses années, sont à la tête des armées françaises, ont formé un gouvernement. Ce gouvernement, alléguant la défaite de nos armées, s'est mis en rapport avec l'ennemi pour cesser le combat. Certes, nous avons été, nous sommes, submergés par la force mécanique, terrestre et aérienne, de l'ennemi. Infiniment plus que leur nombre, ce sont les chars, les avions, la tactique des Allemands qui nous font reculer. Ce sont les chars, les avions, la tactique des Allemands qui ont surpris nos chefs au point de les amener là où ils en sont aujourd'hui.
Mais le dernier mot est-il dit ? L'espérance doit-elle disparaître ? La défaite est-elle définitive ? Non !
Croyez-moi, moi qui vous parle en connaissance de cause et vous dis que rien n'est perdu pour la France. Les mêmes moyens qui nous ont vaincus peuvent faire venir un jour la victoire.
Car la France n'est pas seule ! Elle n'est pas seule ! Elle a un vaste Empire derrière elle. Elle peut faire bloc avec l'Empire britannique qui tient la mer et continue la lutte. Elle peut, comme l'Angleterre, utiliser sans limites l'immense industrie des Etats-Unis. Cette guerre n'est pas limitée au territoire malheureux de notre pays. Cette guerre n'est pas tranchée par la bataille de France. Cette guerre est une guerre mondiale. Toutes les fautes, tous les retards, toutes les souffrances, n'empêchent pas qu'il y a, dans l'univers, tous les moyens nécessaires pour écraser un jour nos ennemis. Foudroyés aujourd'hui par la force mécanique, nous pourrons vaincre dans l'avenir par une force mécanique supérieure. Le destin du monde est là.
Moi, Général de Gaulle, actuellement à Londres, j'invite les officiers et les soldats français qui se trouvent en territoire britannique ou qui viendraient à s'y trouver, avec leurs armes ou sans leurs armes, j'invite les ingénieurs et les ouvriers spécialistes des industries d'armement qui se trouvent en territoire britannique ou qui viendraient à s'y trouver, à se mettre en rapport avec moi. Quoi qu'il arrive, la flamme de la résistance française ne doit pas s'éteindre et ne s'éteindra pas.
Demain, comme aujourd'hui, je parlerai à la Radio de Londres."
Cela fait du bien de rafraîchir nos mémoires! ....
Plus d’un tour dans son sac ! Vous pensez à Isabelle Dastroy.
Et oui, vous avez raison!
Isabelle, notre collègue : nous avions eu l’occasion d’apprécier son talent plusieurs fois sur ce blog… et elle continue d'avancer à grands pas!
Isabelle a ouvert sa première boutique de Maroquinerie!
Sa marque ! Vous vous en souvenez : « C-OUI »
C.OUI en quelques dates et quelques chiffres :
2008 - Création de la marque
2009 - Lancement de sa boutique en ligne : www.c-oui.fr
2010 - Ouverture de sa première boutique/show-room à Paris
C.OUI est vendu en France, en Allemagne, en Belgique, en Espagne, en
Autriche, en Suisse et au Japon
30 boutiques multimarques en France distribuent la marque dont 15 à Paris avec les Galeries Lafayette
C.OUI est vendu sur 7 sites de ventes en ligne
La boutique
C’est au cœur du 18ème arrondissement : 5 rue Pierre Picard, entre Barbès et le marché Saint Pierre, que C.OUI ouvre sa première boutique/ show-room.
L’espace de 47 m2 est aux couleurs et à l’univers C.OUI : murs blancs, plafond noir, détails de rouge et de gris.
Isabelle a fait appel à son amie reporter-photographe Mathilde de l’Ecotais pour participer au design du lieu.
La créativité de Mathilde, son regard, l’a conduit à travailler sur différents projets, films, livres et design ; elle travaillera beaucoup sur les photos résolument modernes culinaires avec Thierry Marx, après sa rencontre avec Alain Ducasse.
Vous apprécierez ses photos d'une extrême qualité artistique dans les livres culinaires.
C’est dans leur manière d’appréhender les matières et les textures que les univers de nos deux artistes vont se rejoindre.
Mathilde de l’Ecotais imagine pour la boutique de grands revêtements muraux en aluminium brossé sur lesquels figureront les illustrations des « petites femmes nomades » C.OUI.
Une boutique toute en contraste, tant au niveau des couleurs que des matériaux utilisés, le métal froid des crédences s’allie avec succès à la douceur et à la chaleur des sacs en cuir de la marque.
Une partie du mobilier, le meuble de présentation des années 70, le comptoir de caisse en bois, la table bistrot et ses chaises, a été quant à lui chiné et revisité par la créatrice.
La petite boutique parisienne se veut accueillante et chaleureuse, un lieu de vie ! ouvert du mardi au samedi de 10h30 à 19h30.
Tel : 09 51 94 68 03 contact@c-oui.fr
ISABELLE, on l’adore !
Elle est simple, dynamique, curieuse, elle a le sourire, ce goût de vivre et d’ouverture sur le monde !...
L’histoire d’Isabelle Dastroy commence avec son premier sac offert par sa grand-mère passionnée d’accessoires. Le sac avec lequel elle jouait petite, à la « dame », des heures durant deviendra plus tard son sac « fétiche », « Le » sac de sa vie.
Isabelle, quitte sa Belgique natale pour venir étudier à l’Institut Français de la Mode à Paris. A l’issue de sa formation, elle intègre les Galeries Lafayette où elle restera pendant 20 ans au bureau d’achat. La création lui manque et le souvenir de ses premiers amours : la maroquinerie refait surface. L’occasion de quitter le groupe se présente, elle décide alors de créer sa marque. Elle puise son inspiration dans ses voyages, ses rencontres, de la rue et de son quotidien dans le 18ième à Paris.
Isabelle aime travailler les matières naturelles : le coton, le cuir dit « végétal » (tannage naturel), extrêmement léger.
Isabelle avec son don de nous surprendre prend plaisir à faire des passerelles entre le passé et le présent, à revisiter des formes ou des matières tout en y ajoutant la dimension « pratique », ou « nomade » indispensable à la femme d’aujourd’hui.
Pour Isabelle, un article C.OUI, doit être le coup de cœur dont le prix doit rester accessible afin de pouvoir « craquer »!
Jeune fille ou femme pratique, léger et facile à vivre le sac C-Oui se révélera être votre fidèle compagnon.
C.OUI www.c-oui.fr
C’est le moment de profiter des soldes ! Un cadeau vous attend !
Ci-dessous, nouvelle collection. Encore BRAVO Isabelle et à bientôt!
Berrichon dans l’âme !... Toute l’Histoire! par Martine Mallein !
L’Histoire de France vous intéresse un peu… beaucoup …
avec Martine et Gérard Mallein, vous allez l’adorer.
Les Parisiens du groupe BHV-GALERIES LAFAYETTE, n'ont pas manqué de passer près du Pont Sully ou admirer l'Hotel de Sully en cours de rénovation.
Martine est passionnée d’Histoire et s’intéresse principalement à la période de la Renaissance et du XVII éme siècle.
Ecrit et dessiné par Martine, maquette et photographies par Gérard, vous découvrirez une partie de l’Histoire comme vous ne l’avez jamais connue.
Une série de petits livres dont le premier est paru « Carnet d’Histoire de la Principauté »…toujours orientée sur cette terre Berrichonne d’Henrichemont dont Sully fut le prince fondateur et où sont bien ancrées les origines de notre amie et collègue Martine.
Cette année a fait grand bruit à l'occasion de l’anniversaire de la mort d’Henri IV, il y a 400 ans.
Notre "bon roi", assassiné à l’âge de 56 ans par Ravaillac, est l’homme qui sut mettre fin aux guerres de religion, instaurer la paix et permettre à la France des nouvelles années de prospérité…
C’est là qu’intervient Martine dans son n° 1 .
Pourquoi Sully ne s’est pas rendu au Louvre ce jour là ?
Dessin M Mallein
« L’entrevue manquée de Sully … ce 14 mai 1610 » va vous faire apparaître : « Sully, ou plutôt Rosny, - il ne sera Duc de Sully qu’en 1606- dans sa prime jeunesse avait éprouvé des heures terribles auprès du futur Henri IV….Il connut les horreurs de la Saint Barthélemy en 1572, mais aussi les atrocités des huit guerres de religion ou catholiques et Huguenots s’affrontèrent sans merci...
Admirable soldat, artilleur hors pair, fabuleux stratège….fougueux guerrier aux cent blessures... »
Mais martine ne s’arrête pas là, elle vous parlera de ce roi « …au Vert Galant. Selon certains, il aurait compté plus de soixante-dix maîtresses officielles, historiquement reconnues. ».
Quand à Sully, qualifié de cœur dur et ambitieux, il ne manquait pas de s’encanailler, vêtu à l’ancienne mode, car il adorait danser en faisant venir les filles du faubourg dans son Hôtel du Marais (Hôtel de Sully actuel, en rénovation), à Paris.
Vous allez vous trouver beaucoup de plaisir à lire ces carnets d’histoire! C’est vivant, on se trouve projeter 4 siècles en arrière !
A découvrir absolument.
Au sommaire du numéro 1 :
- « - Ce matin là…14 mai 1610
- Sully, un fougueux guerrier aux cent blessures
- La veille au soir le jeudi 13 mai … le sacre de Marie de Médicis
- Seize heures, ce 14 mai 1610 : un certain François Ravaillac.
- Des lendemains alarmants pour le duc »
Numéro 1
Prix de 3,50€ + 1€ de frais d’envoi, le numéro 1 ou et le numéro 2 qui paraît sur juillet.
Prendre contact avec martinegerard.mallein@yahoo.fr
Numéro 2 :
Urbanisme et Architecture d'Henrichemont au XVIIeme siècle Merci Martine et Gérard de nous faire partager avec joies, ces moments d’Histoire.
Et rendez-vous très prochaînement, pour parler du livre de Martine Mallein Leguédois:
"L'architecte et sa Reine. "
Que de talent chez nos membres! Bravo!
Mais, que font-ils donc ?
Le 14 juin,
des membres du "Rézo Bazar Grand Ouest"
sont partis sur les traces
de Merlin l'enchanteur
et de la fée Viviane !!
Hélas, la pluie a brouillé la piste
de nos deux héros
et nous sommes toujours à leur recherche...
Cependant, constatez vous-même;
nous n'avons pas perdu
notre moral pour autant
Encore quelques jours
et nous vous raconterons
tout cela par le menu
A bientôt
Jean de Nerville et le crapaud!
Jean de Nerville, notre fabuliste …et moraliste…
nous conte ce super poème à la veille des congés ou vacances d’été.
A la manière des livres dont vous êtes le héros,
Jean nous laisse régler le suspens d’une fin tragique ou comique !
Le Crapaud
Qui se gonfle comme une outre, à faire péter sa peau.
De ses yeux globuleux qui sortent de sa tête,
Il cherche aux alentours pour manger, une bête.
C'est alors que surgit de derrière un roseau
Une fine libellule qui rase le plan d'eau.
La pauvrette en volant ne sent pas le danger
De la sinistre bête qui ne pense qu'à manger.
L'une est belle et gracieuse, nous ravit par son vol
L'autre pleine de pustules est tapie sur le sol
A chacun d'inventer le fin mot de l'histoire
Selon qu'il est heureux ou qu'il voit tout en noir.
Merci Jean et bon soleil breton !
Carcassonne par François Paris
Je profite d’un petit moment de répit, au milieu de ma nouvelle installation, car nous venons de déménager pour habiter près de Bordeaux.
Maintenant qu’Internet fonctionne, je me sens à nouveau près de vous tous.
Mon ami François Paris, vient de se faire opérer, afin d’avoir à nouveau son cœur bien accroché ... qui ne bat que pour nous ! Nous lui souhaitons une bonne convalescence.
Il va pouvoir reprendre ses randonnées pédestres en Languedoc Roussillon sous peu et je lui laisse le soin de nous raconter... la ville de : « Carcassonne ! »
Perchée sur une butte dominant la vallée de l’Aude, la CITE DE CARCASONNE surprend d’emblée par son remarquable état de conservation. Une cité médiévale fortifiée du XIII e siècle est là, devant nos yeux. Prisée des réalisateurs, elle devient à l’occasion un décor de cinéma.
Haut lieu patrimonial, elle attire chaque année des millions de visiteurs venus du monde entier.
Occupé des le VI e siècle avant notre ère, le site est un point stratégique permettant de surveiller le plus court chemin entre Atlantique et Méditerranée. Les Romains en font une place-forte.
La colonie « Julia Carcaso » devient un centre urbain actif. Au IV e siècle est construite une première fortification conservée sur près des deux tiers et dont le tracé est suivi par l’enceinte intérieure médiévale. Plus d’une trentaine de tours flanquent les murs, dont une vingtaine est partiellement conservée.
Au début du V e siècle, la cité tombe aux mains des Wisigoths qui occupent tout le territoire régional. Au début du VIII e siècle, les Sarrasins envahissent la région et occupent la cité jusqu’en 759, date a laquelle les Francs de Pépin le Bref s’en emparent à leur tour.
La principauté de Carcassonne voit le jour au XI e siècle par le mariage d’ Ermengarde , héritière des comtés de Carcassonne et Razès et des vicomtés de Béziers et Agde, avec Raymond Bernard Trencavel, vicomte d’Albi et de Nîmes. Leur fils Bernard Aton construit un nouveau château à l’extrémité occidentale de la ville. Comme les autres cours occitane, celle de Carcassonne accueille érudits, artistes et troubadours.
A cette époque, est construite la cathédrale de Saint-Nazaire.
A la fin du XII e siècle, le Pape engage contre le catharisme une lutte armée qui se transforme, pour le pouvoir royal, en guerre de conquête territoriale. Les Trencavel refusent de rallier les troupes des croisés. Assiégée, le 1er août 1209, Carcassonne capitule très vite. Donnée en fief à Simon de Monfort, elle passe ensuite dans le domaine du roi de France et devient la clef du système de défense de la frontière espagnole jusqu’à la signature des Pyrénées entre la France et Espagne en 1659. Au XIII e siècle, le château est doté de sa propre fortification et on construit une enceinte extérieure de plus de 1,5 km de périmètre, munie de16 tours et barbacanes. Des lices sont aménagées entre les deux remparts en abaissant le niveau du sol. Des tours sont ajoutées, comme celle de Valde, avec ses 25 m de haut. Une grande partie de l’enceinte intérieure est reconstruite et modernisée, afin de manifester la puissance capétienne en Languedoc. Les tours de l’Evêque, Saint-Nazaire, du Tréseau et la porte Narbonnaise sont bâties.
L’allure actuelle de la cité est le fruit d’une vaste campagne de restauration menée dans la seconde moitié du XIX e siècle par l’architecte Eugène Violet le Duc.
La cité de Carcassonne est classée au patrimoine de l’Unesco.
Merci François et à bientôt!....
Voyage en Argentine: 8/8 d'el Calafate à Iguaçu, par S Costenberg
- En 4 /4 vers le balcon d’El Calafate : il y avait là une rivière qui a disparu avec le temps ; maintenant ces amas de sable forment un spectacle magnifique.
- Tout au nord du pays : les chutes d’Iguaçu : plus hautes que Niagara et plus larges que Victoria.
275 cascades partagées entre Brésil et Argentine ; elles dévalent de 80 mètres dans une forêt tropicale luxuriante ; c’est un décor impressionnant de 3 km de large ; elles dévalent en grondant entre les rochers saillants.
C'est sur ce décor de rêve que nous terminons le voyage avec Sylviane.
Nous vous remercions Sylviane et Lionel de nous faire partager ces merveilleuses photos.
Merci, à nos membres du réseau Bazar d'envoyer d'autres reportages.