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Le blog du Réseau Bazar BHV
Articles récents

« Le BHV doit devenir le magasin préféré des Parisiens », lu pour vous dans la Presse

7 Mai 2025 , Rédigé par Les federateurs du reseau Bazar Publié dans #Lu dans la Presse

Comme d'habitude, nous essayons de vous informer des nouveaux articles de Presse sur le BHV.

Voici celui du Parisien du 7 mai 2025.

Bonne lecture.

CD

« Le BHV doit devenir le magasin préféré des Parisiens », ambitionne son nouveau directeur

Foodmarket, nouveaux espaces bien-être et loisirs, élargissement de l’offre mode… Karl-Stéphane Cottendin, tout juste nommé directeur de l’emblématique Bazar de l’Hôtel de Ville (IVe) à 32 ans, dévoile son projet pour redonner vie au grand magasin.

Le Parisien : Le 7 mai 2025 Rédaction et photo de Christine Henry 

Paris, IVe. Karl-Stéphane Cottendin, le nouveau capitaine à la barre du BHV, lève le voile sur ses projets de développement du grand magasin. LP/Christine Henry

Changement de capitaine à la barre du BHV. La Société des Grands Magasins (SGM) a nommé Karl-Stéphane Cottendin à la tête de l’emblématique magasin de la rue de Rivoli à Paris (IVe). À 32 ans, il succède à Emmanuelle Claverie-Veysset, restée seulement seize mois à son poste. Originaire d’une famille de commerçants lyonnais, le jeune dirigeant a rejoint le groupe en 2018 comme directeur des opérations, contribuant à la relance de onze centres commerciaux et sept magasins Galeries Lafayette. Il ambitionne aujourd’hui de « réveiller la belle endormie».

Depuis son passage en 2023 de la bannière Galeries Lafayette au pavillon SGM, le grand magasin a connu une période tumultueuse marquée par des retards de paiement de fournisseurs, la fermeture du rayon enfant et un climat social tendu. Mais, selon un communiqué publié en avril 2025 par la foncière, « l’équilibre économique est rétabli » et un nouveau chapitre s’ouvre autour de la relance du grand magasin. Le jeune capitaine nous dévoile les grandes lignes de son projet.

Quelle est votre vision pour l’avenir du BHV ?

KARL-STÉPHANE COTTENDIN. Notre objectif est de préserver, d’enrichir et de valoriser l’ADN du BHV. Le bricolage, la décoration, le mobilier la literie ou encore la librairie sont des secteurs clés qui nous distinguent des autres grands magasins. Ils attirent une clientèle fidèle venue de loin, parfois même de l’étranger. Nous allons rénover les espaces, créer des showrooms et des univers de vente et donner plus de visibilité aux marques qui cartonnent. Nous souhaitons travailler davantage avec les architectes, les décorateurs d’intérieur pour mieux encore accompagner les clients dans leurs projets. Le conseil fait partie de notre force, c’est pourquoi nous avons l’objectif de recruter une trentaine de vendeurs dont les premiers arrivent ce week-end. Le BHV doit devenir le grand magasin préféré des Parisiens.

Qu’en est-il de l’offre ?

Nous la retravaillons dans son ensemble, dans tous les secteurs. Le but est de valoriser le meilleur des marques classiques mais aussi de mettre en avant les petites griffes françaises, créatives ou encore peu visibles. Nous continuerons à accueillir régulièrement des pop-up, comme celui dédié au lin qui vient d’ouvrir ce mardi ou celui autour d’une toute nouvelle boisson, Ciao Kombucha, signée par l’influenceur Squeezie et disponible jusqu’au mardi 13 mai. Une équipe d’une quarantaine de curateurs a été créée pour dénicher les pépites du moment, les marques tendances ou montantes, pour satisfaire nos 10 millions de visiteurs annuels.

Est-ce que vous souhaitez faire davantage de place au luxe ?

Non. Le BHV doit proposer une offre large, avec des prix d’accès pour une clientèle plus jeune ou au pouvoir d’achat plus modéré, tout en conservant une offre premium. Mais le BHV ne deviendra pas le magasin du luxe.

Quels sont les changements prévus dans les tout prochains mois ?

Les premiers changements interviendront dès cet été mais la transformation se déploiera sur deux ans. Un grand pavillon de beauté coréenne, très prisée de la jeune clientèle, va apparaître. Le rayon épicerie fine va s’enrichir de nouveaux produits, la literie déménagera d’ici quelques semaines dans l’espace libéré par la suppression du rayon enfant. Et au 6e étage, un nouveau projet ambitieux autour du bien-être, de la culture et des loisirs verra le jour, mais c’est encore confidentiel…

La fermeture du rayon enfant a créé la polémique.

Cette décision a été mal comprise. Ce secteur a été supprimé car il ne fonctionnait pas et ne trouvait plus sa place dans notre dispositif. Peut-être re viendra-t-il un jour.

Des nouveautés côté restauration ?

Nous allons rafraîchir notre cantine, Les Tables perchées, et réaliser de gros travaux dans notre restaurant gastronomique La Table cachée de Michel Roth, pour l’ouvrir sur le magasin. Le BHV accueillera aussi un café. Le restaurant Terrazza Mikuna (jusque-là terrasse éphémère ouverte les étés) s’installera sur le rooftop du 7e étage, en plus de sa terrasse actuelle. À court terme, une halle alimentaire unique à Paris verra le jour dans l’espace bricolage. Nous allons rationaliser les références pour libérer 20 % de la surface dédiée à ce projet. Il y aura de la food à tous les étages.

Que va devenir le bâtiment Homme situé rue de la Verrerie ?

Il appartient aux Galeries Lafayette et sera vendu prochainement. L’offre Homme sera transférée dans le bâtiment principal.

Le nom « BHV Marais » sera-t-il conservé ?

Pour nous comme pour les Parisiens, le nom, c’est tout simplement le BHV. Certains l’appellent encore le Bazar de l’Hôtel de Ville. Ce n’est pas en ajoutant « Marais » qu’on affirme une identité.

 

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Plaisir de visites guidées par notre guide Didier Bouchard

6 Mai 2025 , Rédigé par Les federateurs du reseau Bazar Publié dans #Art & Culture

Laissez-vous séduire par ce splendide programme de visites guidées proposées par Didier Bouchard : une invitation à la découverte, riche en surprises et en émerveillements.

Ne manquez pas l’occasion de vous inscrire ! De très belles découvertes vous attendent…

CD

11h30 EXPOSITION EUGÈNE BOUDIN AU MUSÉE MARMOTTAN.

Groupe complet le 6 mai, mais Inscription en liste d’attente : 06 43 63 35 73

LUNDI 19 MAI

15h15 EXPOSITION FERNAND LÉGER, « TOUS LÉGER » AU MUSÉE DU LUXEMBOURG.

Nombreux prêts, entre autres, du musée national Fernand Léger de Biot, et du musée d’Art moderne de Nice + œuvres inspirées de Fernand Léger par Niki de Saint-Phalle, Arman, César, Yves Klein.

Le Musée du Luxembourg présente Tous Léger !, une exposition célébrant le dialogue entre Fernand Léger et le Nouveau Réalisme. À travers des œuvres vibrantes, elle explore l'énergie du monde et l'innovation artistique, en lien avec des artistes comme Arman, Yves Klein et Niki de Saint Phalle.

Inscription au 06 43 63 35 73. Rendez-vous 19 rue de Vaugirard. 12€+entrée

VENDREDI 23 MAI

 

 

 

 

 

 

14h45 EXPOSITION « APOCALYPSE » à la bibliothèque François Mitterrand. Exceptionnel ensemble d’œuvres inspirées de l’Apocalypse de Jean : manuscrits enluminés romans et gothiques, retables du 15ème siècle, gravures de Dürer, Goya, Odilon Redon, œuvres de William Blake, Otto Dix, André Masson …

12€+ entrée. Sur inscription au 06 43 63 35 73.

MARDI 27 MAI

12h (Heure du R.V.) (VISITE SUPPLÉMENTAIRE) EXPOSITION-DOSSIER RUHLMANN DÉCORATEUR, ET CHEFS-OEUVRE ART-NOUVEAU ET ART-DÉCO DU MUSÉE DES ARTS DÉCORATIFS. 12€+entrée

Sur inscription au 06 43 63 35 73. R.V. 107 rue de Rivoli.

15h (Heure du R.V.) EXPOSITION-DOSSIER RUHLMANN DÉCORATEUR ET CHEFS-OEUVRE ART-NOUVEAU ET ART-DÉCO DU MUSÉE DES ARTS DÉCORATIFS. 12€+entrée. Inscription en liste d’attente au 06 43 63 35 73. R.V. 107 rue de Rivoli.

Jacques‑Émile Ruhlmann (1879‑1933) est un grand nom de l’Art déco, célèbre pour ses meubles luxueux et ses décors intérieurs élégants. Héritier d’une entreprise de décoration, il développe un style raffiné où mobilier, textiles et papiers peints s’harmonisent parfaitement. Ses créations triomphent à l’Exposition de 1925, consacrant son génie décoratif.

F ZANDOMENEGHI La Corbeille de géraniums

LUNDI 2 JUIN

15h EXPOSITION « LA COLLECTION NAHMAD, DE MONET A MATISSE ET PICASSO, AU MUSÉE DES IMPRESSIONNISMES DE GIVERNY ».

110 tableaux : Monet, Sisley, Renoir, Gustave Moreau, Odilon Redon, et pour finir Picasso et Matisse, de l’une des plus riches collections privées du monde. 18€+entrée

Accès SNCF Paris-Vernon puis navette.

Sur inscription au 06 43 63 35 73.

H Matisse la leçon de piano

 

 

 

 

 

La famille Nahmad, collectionneurs passionnés, partage avec le public une exceptionnelle collection d’art allant de l’impressionnisme à l’art moderne. L’exposition à Giverny présente des chefs-d’œuvre de Monet, Renoir, Degas, ainsi que d’artistes italiens, symbolistes et modernes comme Picasso, Matisse et Modigliani. Elle illustre l’évolution artistique du XIXe au XXe siècle, en soulignant l’ouverture des Nahmad et leur rôle de passeurs de beauté.​​​​​​

MARDI 3 JUIN

15h EXPOSITION « UN EXIL COMBATTANT, LES ARTISTES ET LA France 1939-1945 ».

Lieux et figures de la France Libre : de Londres à Brazzaville et Alger. Et l’exil des artistes aux Etats-Unis : œuvres de Victor Brauner, André Masson, Jean Hélion, Ossip Zadkine, et des exilés de l’intérieur : Picasso, Matisse, Kandinsky. Evocation de l’exil des acteurs et des cinéastes (jean Gabin, René Clair…), des écrivains, des scientifiques. 12€+entrée. R.V. entrée de la Cour d’honneur des Invalides. Inscription : 06 43 63 35 73

L’exposition retrace l’exil de nombreux artistes et intellectuels français pendant la Seconde Guerre mondiale, fuyant la France occupée pour continuer à créer et défendre la liberté depuis des territoires libres comme Londres, New York ou Alger. À travers des figures emblématiques telles que Fernand Léger, Jean Gabin ou Anna Marly, elle met en lumière leur engagement artistique et politique pour la France libre. Deux lieux phares de la scène new-yorkaise de l’époque sont reconstitués : l’atelier du sculpteur Ossip Zadkine et la librairie Gotham Book.

JEUDI 5 JUIN

15h (Sous réserve de confirmation) LA BOURSE DE COMMERCE, ANCIENNE HALLE AU BLÉ, SES DÉCORS PEINTS ET LA COLLECTION PINAULT : EXPOSITION CORPS ET ÂME (Le corps dans l’Art moderne et contemporain : Man Ray, Niki de Saint-Phalle, Baselitz, etc.) 12€ +entrée. Sur inscription au 06 43 63 35 73.

VENDREDI 6 JUIN

11h TROIS CITÉS D’ARTISTES DE MONTPARNASSE (Cité du Maine, Impasse du Maine, Cité Falguière). Sur les traces de Chagall, Bourdelle, Soutine, Modigliani, Marie Vassiliev.

(Avec accès à l’atelier aux ateliers Bourdelle et à la salle des grands plâtres restaurée, ainsi qu’à l’atelier ). R.V. 21 avenue du Maine. 12€+entrée. Inscription au 06 43 63 35 73

MARDI 10 JUIN

14h30 (Heure du rendez-vous) EXPOSITION LE DERNIER SACRE AU MOBILIER NATIONAL. 1825 : Le sacre de Charles X à Reims : spectaculaire scénographie (due à Jacques Garcia), depuis les funérailles de Louis XVIII jusqu’au banquet du sacre (et à la révolution de 1830…)

Mobilier de l’appartement du roi au palais du Tau, trône de Charles X, reconstitution des décors de Reims. Velours brodés d’or, bronzes précieux, reliquaire de la Ste Ampoule.

(Objets prêtés par le château de Valençay, le palais du Tau de Reims, la basilique Saint-Denis, le Mobilier-national. 12€+ entrée. Rendez-vous 42 av. des Gobelins.

Sur inscription à l’avance au 06 43 63 35 73

La Galerie des Gobelins invite le visiteur à découvrir les coulisses des préparatifs du fastueux sacre de Charles X, dernier sacre français. Le 8 septembre 2022, la mort de la reine Elisabeth II d'Angleterre marque le début des préparatifs pour le couronnement de son fils. Un événement similaire s'est produit en France en 1824, avec la mort de Louis XVIII. Son successeur, Charles X, a été couronné huit mois plus tard, le 29 mai 1825, lors d'une cérémonie grandiose à Reims.

JEUDI 12 JUIN

15h LE COUVENT DES CARMES : ÉGLISE BAROQUE, CRYPTES ET JARDIN.

Rare décor baroque dû à des artistes flamands et liégeois. Vierge de marbre méconnue du Bernin. Evocation du drame de septembre 1792 et de la prison révolutionnaire

(Cellule de Joséphine de Beauharnais). Rendez-vous 70 rue de Vaugirard. 12€+entrée

Inscription au 06 43 63 35 73

SAMEDI 14 JUIN

14h15 LES DEUX EXPOSITIONS DE CHANTILLY :

LES MONDES DE WATTEAU (AVANT-DERNIER JOUR)

Plaisir de visites guidées par notre guide Didier BouchardPlaisir de visites guidées par notre guide Didier Bouchard

Autour des 4 tableaux et 6 dessins de Watteau du duc d’Aumale, des dizaines de dessins prêtés, dont ceux d’une collection privée américaine, sauvés des incendies de Los Angeles,

ET LES TRES RICHES HEURES DU DUC DE BERRY 

restaurées et présentées avec un exceptionnel ensemble de manuscrits, sculptures, peintures et objets d’art.

18€+entrée. Sur inscription à l’avance au 063432633573. (Trajet : SNCF + bus ou taxi)

Les Très Riches Heures du duc de Berry sont un manuscrit exceptionnel du XVe siècle, illustré par les frères de Limbourg. Commandé par Jean de Berry, il contient 121 miniatures représentant la vie médiévale, les châteaux et les travaux saisonniers. Une rare exposition met en lumière sa restauration et le mécénat du duc, rassemblant ses livres d’heures et dévoilant son célèbre calendrier dérelié. Une occasion unique d’admirer cette œuvre fascinante.

 

MARDI 17 JUIN

15h (Sous réserve de confirmation)

EXPOSITION MAXIMILIEN LUCE, AU MUSÉE DE MONTMARTRE : DE L’IMPRESSIONNISME AU POINTILLISME : PAYSAGE, MONDE DU TRAVAIL.

 Une figure méconnue du postimpressionnisme.

La première rétrospective parisienne depuis 1983 consacrée à Maximilien Luce met en valeur l’œuvre de ce peintre néo-impressionniste engagé, en plein cœur de Montmartre où il vécut de 1887 à 1900. L’exposition souligne son importance artistique et politique, tout en faisant redécouvrir au grand public une œuvre encore trop méconnue.

+ atelier de Suzanne Valadon et quelques œuvres de la collection permanente.

12€+entrée. Inscription et confirmation au 06 43 63 35 73. Rendez-vous 12 rue Cortot.

JEUDI 19 JUIN

15h la Manufacture royale des Glaces puis caserne de Reuilly, sa transformation, puis le village de Reuilly et ses cours artisanales, de l’école Boulle au pavillon du duc de Guise.

R.V. sortie du métro Reuilly-Diderot, côté boul. Diderot. 12€ Inscription 06 43 63 35 73

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Lu dans la Presse :Au BHV, c'est le bazar à tous les étages.

1 Mai 2025 , Rédigé par Les federateurs du reseau Bazar

Dans le magazine Challenges du 30 avril ,

le reporter : Guillaume Echelard,

évoque le BHV aujourd'hui.

Voici son contenu.

CD

 

 

Au BHV, c’est le bazar à tous les étages.


Rachat des murs, non finalisé, valse des dirigeants, fournisseurs impayés: la situation du grand magasin parisien de la rue de Rivoli se complique depuis sa reprise par la SGM. La caisse des dépôts pourrait venir en soutien.
 

D’un pas alerte, Frédéric Merlin, traverse le cinquième étage du BHV, vidé de tous ces articles. " Il va y avoir des travaux pendant six mois, explique-t-il en cette veille de week-end Pascal. On va descendre la literie, il faut bouger les choses. "
Dans son costume tiré à quatre épingles, le trentenaire, 207e fortune, professionnelle de France en 2024, selon Challenges, se dirige vers le sixième étage du mythique magasin parisien de la rue de Rivoli. " Vous allez voir avec moi, il y a de l’énergie. " s’enthousiasme-t-il, les clés du lieu à la main.
De l’énergie, il va en falloir. Les ventes du magasin qu’il a repris depuis plus d’un an-en baisse de 8 % en 2024, à moins de 300 millions d’euros - et sa rentabilité inquiètent.

L’été dernier Mediapart, révélait que certains fournisseurs rencontraient de gros retards de paiement. En cause, officiellement, une difficile, bascule informatique entre les anciens propriétaires. (La famille, Moulin-Houzé des Galeries Lafayette) et le nouveau gérant. De quoi faire émerger des doutes sur la fiabilité du groupe SGM.(société des grands magasins.), la foncière qui l’a créée en 2018, avec sa sœur Maryline. " on s'est peut-être trompés lors de cette première année ", concède, Frédéric Merlin.


Départs en chaîne
Début avril, le départ de la directrice des achats -un pilier de l’enseigne- et celui d’ Emmanuelle Claverie-Veysset, la directrice générale, ont ravivé les inquiétudes, alors que plusieurs membres du comité exécutif ont tiré leur révérence ces derniers mois. Le signe d’un management brutal, selon des anciens. Frédéric Merlin, balaye: « c’est normal qu’il faille du neuf. ». Pour accélérer la transformation. Il vient de nommer son bras droit Karl Stéphane Cottendin, 32 ans, comme lui, à la tête du grand magasin. Certains redoutent de nouvelles suppressions d’emploi pour améliorer la marge après 150 départs depuis son arrivée pour atterrir à 1000 employés. " Notre seul enjeu, c’est de faire du commerce. ", assure-t-il.

Des pop-up stores, ces boutiques éphémères avec des marques, comme TF1, Pokémon ou l’influenceuses Léna, Situations , sont souvent déployés pour faire flamber la fréquentation.
" C’est intelligent, et ça ne demande pas d’énormes investissements ", note Nicolas, Rebet, fondateur du cabinet de Conseil Retailoscope.


ADN populaire.
Fréquenté par une clientèle à 85 % locale, le BHV est une exception parmi les grands magasins de la capitale. Le bricolage au sous-sol reste une attraction. " Mais sa non montée en gamme n’est pas tenable" juge, Vincent Chabault, sociologue du commerce à l’université, Gustave Eiffel.  "Le Marais est devenu un quartier ultra touristique, avec des hôtels de luxe. ".  Frédéric Merlin, lui, prend le pari inverse. « On veut être le grand magasin de tous les parisiens avec une offre de restauration de 14 à 150 €. », martèle -t-il. Une réorganisation complète des lieux.(puis de son site Internet.) devrait être dévoilée en mai par celui qui a déjà injecté 58 millions dans son projet. Au programme : des restaurants sur plus de 4000 m² au dernier étage, et une salle de sport… Au risque de transformer le BHV en centre commercial, à l’image des galeries que possède la SGM dans une dizaine de métropoles.


 Foncier à acquérir.
Autre point d’interrogation : la SGM, qui détient aussi 7 magasins Galeries Lafayette, ne possède que le fond de commerce du BHV. Les murs évalués à 300 millions, restent à acquérir malgré l’ouverture de négociations , il y a plus de deux ans. La date limite de vente en juin 2025, déjà plusieurs fois, reportée, pourrait être encore différée.
" elle est en train de se caler ", rassure le trentenaire.

 Mais le groupe Galeries Lafayette s’impatiente face aux promesses non tenues du repreneur. Et les impayés de la SGM pèsent sur les relations des Moulin-Houzé avec leurs propres fournisseurs.
Aujourd’hui, le sort de Frédéric Merlin est entre les mains de la Caisse des Dépôts, qui pourrait l’accompagner en tant qu’actionnaire minoritaire. " Le dossier est en cours d’instruction", reconnaît l’établissement public.

 Le nouveau propriétaire met en avant un résultat brut d’exploitation qui serait repassé dans le vert à 10 millions. Il compte aussi sur le soutien de la mairie de Paris : une fermeture du magasin nuirait à la majorité municipale, à un an des élections -d’autant que les débats sont vifs sur les conséquences de la piétonnisation de la rue de Rivoli sur la vie des commerces.
Certains estiment que la SGM a eu les yeux plus gros que le ventre.  " En interne, on se demandait comment on pouvait acheter un tel paquebot, alors qu’on avait déjà des difficultés de règlement sur les Galeries Lafayette, que l’on possède, se souvient un ancien cadre. Notre partenaire historique, l’industriel, Lorrain, Jean-Paul, Dufour, ne peut pas tout financer. »


Ambitions revues à la baisse.
Le duo d’investisseurs(SGM-Dufour), qui devait au départ, racheter tout un îlot aux Galeries Lafayette, comprenant le BHV Homme, ainsi que des immeubles, rue des Archives et rue du Temple, va finalement se concentrer sur le BHV de Parly 2 et le vaisseau amiral, parisien, y rapatriant les collections masculines. D’autres investisseurs ont repris -ou devraient reprendre- le reste du lot.
Mais les Galeries n’excluent pas, à terme, de chercher un nouvel acquéreur pour le bâtiment phare. " à 7000 €, le mètre carré pour 15 à 20 millions de loyer par an, ils devraient y arriver", estime un expert de l’immobilier commercial.

Frédéric Merlin se contenterait alors d’être locataire. Pas vraiment le rôle qu’il affectionne.

 

 

 

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La Sainte Chapelle à Paris par Isabelle Dastroy

25 Avril 2025 , Rédigé par Les federateurs du reseau Bazar Publié dans #Art & Culture, #France Ile de France

Isabelle nous emmène à la Sainte Chapelle,  un joyau artistique!

« J’ai eu l’occasion de retourner à la sainte chapelle aux vitraux magnifiques .

La renaissance de Notre-Dame touche à sa fin  et déjà, elle se dresse fièrement au cœur de Paris, presque telle qu’aux premiers jours. Je vous souffle un conseil : laissez-vous aussi émerveiller par la Sainte-Chapelle. Son éclat, de verre et de lumière, pourrait bien surpasser tout le reste.

Et parce que l’émotion ne se garde pas pour soi, je partage ici quelques fragments capturés de cette beauté. » Isabelle D.

travaux de doublage vitraux avec verre blanc

 

Détail: Style byzantin

 La chapelle faisait partie du palais royal sur l’île de la Cité (aujourd’hui le Palais de Justice), qui était la résidence des rois de France à l’époque.

Elle est de Style Gothique rayonnant — un style caractérisé par la légèreté et la lumière.

Elle se compose de deux niveaux :

La chapelle basse : destinée au personnel du palais.

La chapelle haute : somptueuse, réservée au roi et à la famille royale. C’est là qu’étaient exposées les reliques. Elle était directement reliée aux appartements du roi par une galerie

Une partie des reliques disparut à la Révolution, mais la couronne d’épines a été sauvée et déplacée au Trésor de Notre-Dame en 1806.

La Sainte Chapelle fut construite en 7 ans entre 1241 et 1248 à la demande du roi Louis IX, futur Saint Louis (dont le règne dura 43 ans)

Détail byzantin, piliers aux deux blasons : Blanche de Castille et Saint louis 

 

Ci-dessous : Vue du chœur et de la statue de St Louis , Chapelle décorée des armes de Saint Louis (fleur de lys sur fond bleu  et de celles de blanche de castille sa mère, 3 châteaux or sur fond rouge.

La Sainte Chapelle à Paris par Isabelle Dastroy
1er étage. - vitraux du XIIIe siècle
A l'arrière: rosace et vitraux remplacés au XVe siècle
le chœur , scènes nouveau testament .
vitraux : scènes de bible &nouveau testament .

 

La Sainte-Chapelle est aujourd’hui surtout célèbre pour ses vitraux d’une incroyable richesse.

Ils racontent l’histoire biblique depuis la Genèse jusqu’à la Résurrection du Christ.

Vous serez sublimé lorsque la lumière du soleil traverse ces verrières. En effet 15 verrières de 15 m de haut, représentant plus de 1100 scènes de l’ancien et du nouveau testament.

Vous découvrez l’histoire du monde selon la Bible jusqu’à l’arrivée des reliques du Christ à Paris au XIIe siècle.

 

A l’époque médiévale, la ferveur chrétienne attribuait aux reliques du Christ, une grande importance. C’est ainsi que Louis IX décida la construction de cette chapelle afin d’ abriter les reliques de la Passion du Christ, notamment la Couronne d’épines, qu’il avait achetées à l’empereur byzantin Baudouin II de Constantinople pour une somme très importante.

Le roi voulait faire de Paris, la nouvelle Jérusalem .

Merci Isabelle, nous n'oublions pas ton site C'Oui.

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Un nouveau livre proposé par Antoine Eminian : la nuit ravagée.

17 Avril 2025 , Rédigé par Les federateurs du reseau Bazar Publié dans #Livres et poésies

Cela fait un moment que je n'ai pas demandé à notre ami Antoine Eminian de vous recommander un livre pour vos vacances.

Et comme toujours, il est super réactif ! Il m'a suggéré ce livre, parfait pour vous détendre et vous divertir.

Merci Antoine.

 La Nuit ravagée de Jean-Baptiste Del Amo 

 

L'auteur :

 Jean-Baptiste Garcia, né à Toulouse en 1981, a pris un pseudonyme lorsqu’en 2008 alors qu’il s’apprête à publier son premier roman, son éditeur, Gallimard, publie aussi le premier roman d’un autre auteur toulousain, Tristan Garcia, partageant donc le même nom de famille. Jean-Baptiste Garcia prend alors le nom de plume de Del Amo, le nom de sa grand-mère paternelle. La Nuit ravagée, son dernier roman, vient de paraître.

L'Histoire:

Années 90 dans une petite ville de la région toulousaine. Une bande d’adolescents ordinaires vit son âge comme tous ceux de sa génération en province. Ils sont cinq, Alex, Mehdi, Max, Thomas et Lena dernière arrivée dans la bande. Ils ont toujours été intrigués par une maison abandonnée dans leur quartier, sans plus, jusqu’à ce qu’un élève de leur lycée ne s’y suicide. Dès lors, ils n’auront plus qu’une idée en tête, y pénétrer et voir ce qui s’y passe.

Oh, la mauvaise idée ! Aïe ! Aïe ! Aïe !

Remarque d'Antoine :

Un excellent roman qui m’a tenu en haleine jusqu’au bout. Un texte intelligent glissé entre les pages et les images des romans et films d’horreur les plus angoissants du genre. Pour citer quelques références revendiquées par l’écrivain, Stephen King, Lovecraft ou des pellicules comme The Thing (réalisé par John Carpenter en 1982 avec Kurt Russel) ou Les Griffes de la nuit (réalisé par Wes Craven et sorti en 1984).

Je vais donc tâcher de ne pas vous en dire trop, pour laisser votre trouille intacte quand vous lirez ce bouquin.

En savoir un peu plus...

La maison est au centre du récit, ici il y a quinze ans, découvrirons nos gamins, un homme a massacré sa femme et ses deux enfants, depuis la bicoque est abandonnée et les adultes font tout ce qu’ils peuvent pour l’oublier. Nos ados vont donc s’y intéresser, irrésistiblement attirés, et y entrer chacun à l’insu des autres. Passé le seuil, chacun va y (re)vivre l’expérience la plus dramatique de leur jeune vie, ce secret qu’ils ont enfoui au plus profond de leur conscience : Alex revoit sa mère décédée d’un cancer, Mehdi retrouve l’élève qui le harcèle brutalement au lycée et qu’il voudrait voir mort, Max réalise son fantasme homosexuel avec un ami du lycée, Thomas retrouve son beau-père qu’il souhaiterait mort, tout comme Lena… Dans cet univers virtuel, les souhaits peuvent se réaliser ! « Je crois que la maison utilise nos peurs ou nos désirs et qu’elle leur donne vie ») Mais à quel prix ?

Dans un final grandiose autant qu’extravagant à vous bloquer la respiration d’angoisse, nos adolescents reviendront une dernière fois mais en groupe dans la maison, pour en exterminer l’esprit malfaisant qui l’infecte. [Ici, j’apporte un léger bémol à mon enthousiasme, le scolopendre n’était pas nécessaire même si j’en comprends la présence (je ne vous en dis pas plus bien sûr !) et je pose une question : pourquoi un scolopendre femelle ? Que sous-entend cette précision ?]

Critique d'Antoine :

Le roman est très bien écrit, avec des passages extrêmement émouvants, assez pour que je revienne chez cet auteur que je découvre. Et c’est grâce à cette qualité que le roman tient la route car par exemple, tout le début nous présentant les jeunes acteurs, m’aurait ennuyé chez un autre, ce n’était pas le cas ici, un signe qui ne trompe pas pour moi.

Quant au fond, outre l’hommage aux grands du genre (romans, films), il nous offre un roman pour ainsi dire initiatique, où des adolescents prennent conscience du monde dans lequel ils entrent, « Tu peux pas changer le passé, s’entendit-il dire, et tu peux pas non plus réparer tous les torts, ni enlever tout le mal de ce monde. »

Leur combat contre la maison hantée les a fait muer, ils ont perdu « cet irréductible morceau d’enfance sans lequel ils ne seraient jamais plus que des adultes ».

« - Qu’est-ce que tu crois que c’est vraiment, cet endroit ? – Je ne sais pas mais je pense que Tom a raison, ce n’est pas simplement une autre réalité, c’est vivant. Mehdi bascula sur le dos, croisa ses mains sur sa poitrine et regarda le plafond. – Et si tous ces désirs qu’on a, ces rêves qu’on fait, ces peurs qui nous poursuivent, ces histoires qu’on s’invente… si tout ça prenait forme, existait quelque part, et que le drame qui s’est produit dans la maison avait ouvert une sorte de porte sur cette réalité-là ? Une réalité qui obéirait à d’autres lois que la nôtre ? »

Jean-Baptiste Del Amo   La Nuit ravagée   Gallimard   - 464 pages -   

HORREUR

 

 

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Lu dans la Presse : Un "nouveau modèle pour le BHV"

12 Avril 2025 , Rédigé par Les federateurs du reseau Bazar Publié dans #Lu dans la Presse

Une dernière info cette semaine :

Actu Paris :Par Julie Bossart Publié le 9 avr. 2025 à 18h56  ;

Un "nouveau modèle pour le BHV" : comment le magasin veut faire revenir les clients rue de Rivoli à Paris 

Le célèbre magasin veut redevenir le "grand magasin préféré des Parisiens". Pop-up stores, restauration... Son nouveau directeur, Karl-Stéphane Cottendin, nous en dit un peu plus.

Le célèbre magasin veut redevenir le "grand magasin préféré des Parisiens". Pop-up stores, restauration... Son nouveau directeur, Karl-Stéphane Cottendin, nous en dit un peu plus.

Repris aux Galeries Lafayette en 2023 par le groupe SGM, le BHV a connu une période difficile, laissant planer le doute sur sa survie. (©JB/actu Paris)

Un air de printemps souffle sur le Bazar de l’Hôtel de Ville(BHV), à Paris. Retards de paiement, climat anxiogène, fermeture de rayon emblématique… Depuis sa reprise aux Galeries Lafayette par le groupe SGM fin 2023, le grand magasin de la rue de Rivoli (4e) traversait un long et tumultueux hiver, dont il semble sorti.

Dans un communiqué publié début avril 2025, la foncière spécialisée dans la revitalisation d’actifs commerciaux de centre-ville assure avoir rétabli « l’équilibre économique » en 2024 et se lance même « dans une nouvelle phase de développement ». L’enjeu, écrit noir sur blanc par le jeune président de la SGM, Frédéric Merlin : « Redevenir le grand magasin préféré des Parisiens. »

Toucher différentes générations

Pour faire entrer l’adresse centenaire dans une nouvelle ère, SGM a tout d’abord placé aux commandes Karl-Stéphane Cottendin, jusqu’ici directeur des opérations du groupe. « Sa double expertise, à la fois sur le plan immobilier et financier, et dans le domaine du développement commercial, a contribué à la croissance [de la foncière] depuis 2018, à travers la reprise, la redynamisation et la revalorisation de 11 centres commerciaux et de 7 Galeries Lafayette, vante le groupe. Elle lui permettra de conduire la transformation de l’enseigne pour bâtir un nouveau modèle pour le BHV, à la fois rentable, moderne et attractif pour ses clients. »

Après une année de transition importante, qui a donné lieu à des déboires sur lesquels le groupe SGM revient dans sa communication – « délais de paiement rallongés, déficit d’information des fournisseurs, retards enregistrés dans les livraisons… » -, il s’agira en 2025 de « finaliser l’autonomisation vis-à-vis des Galeries Lafayette ». En clair, achever la mise en fonctionnement d’une nouvelle centrale d’achats, d’une organisation logistique avec un entrepôt dédié et de nouveaux services informatiques. Surtout, Karl-Stéphane Cottendin devra créer une nouvelle dynamique commerciale pour satisfaire les clients historiques et en attirer de nouveaux.

« Il faut qu’il vive ce grand magasin, et pour tout le monde », martèle avec passion le nouveau directeur au bout du fil, qui mise pour cela sur « l’événementiel et la démonstration ». Si le projet doit encore être détaillé aux équipes, un de ses grands axes a d’ores et déjà sauté aux yeux des passants, rue de Rivoli. Durant le premier semestre, le BHV a en effet innové en organisant un pop-up store Pokémon, puis un autre pour les 50 ans de TF1.

Depuis le début de la semaine, c’est la créatrice de contenus Lena Situations qui a investi le BHV avec son magasin éphémère, L’Hôtel Mahfouf. Une première pour l’entreprise comme pour la jeune femme, qui a fait part de son enthousiasme sur Instagram : « C’est un grand honneur en tant que petite marque indépendante de pouvoir se retrouver dans ce magasin iconique, toute l’équipe Hôtel Mahfouf travaille sur ce projet depuis des mois. »

« L’offre de Lena et sa notoriété s’inscrivent parfaitement dans ce que l’on veut faire : être précurseurs sans être élitistes », justifie Karl-Stéphane Cottendin, qui apprécie rappeler que « le BHV est l’un des rares magasins où vous pouvez acheter en un même lieu une perceuse et un sac luxe ».

Une large offre de restauration

Le jeu, la mode, la télé… Pour continuer à toucher différents publics et générations, les pop-up stores « seront renouvelés tous les mois », promet le directeur. Côté démonstration, le BHV compte aussi « renouer avec les ateliers, en lien avec les produits de saison ». Qu’ils soient vestimentaires ou… culinaires. Ainsi, Karl-Stéphane Cottendin ne s’interdit pas d’inviter des chefs cuisiniers, de renom ou tendance. La transition vers une nouvelle offre de restauration, glissée dans la communication du groupe SGM, est toute trouvée.

« Le BHV doit devenir un haut lieu de la restauration parisienne« , clame le directeur. Ainsi, le 7e étage et ses 2000 m2, qui culminent à une trentaine de mètres de hauteur et offrent une vue presque panoramique sur la capitale, devraient accueillir « plusieurs points de restauration, avec une offre du quotidien et une autre, pourquoi pas, plus haut de gamme. On ne veut rien s’interdire », insiste Karl-Stéphane Cottendin.

La reconfiguration des espaces avec, par exemple, l’arrivée du rayon literie au 5e étage, en lieu et place du secteur enfants, un nouveau site Internet, mais aussi un rooftop estival sont parmi les rares autres informations que l’on réussit à glaner à cette heure. Mais le printemps ne fait que commencer.

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Lu dans la presse : Michel Ohayon qui avait repris 25magasins GL placé en garde à vue.

10 Avril 2025 , Rédigé par Les federateurs du reseau Bazar Publié dans #Lu dans la Presse

Ci-après, 2 articles du Figaro sur le repreneur de magasins GL et un, du Parisien sur la fermeture des GL Rosny, ex BHV.

Les patrons des Galeries Lafayette n'auraient pas profité des meilleurs acquéreurs pour la cession de leurs magasins? On se souvient : Fin février 2023, 25 magasins des Galeries Lafayette, exploités en franchise par Hermione People & Brands, société dirigée par Michel Ohayon, ont été placés sous procédure de sauvegarde par le tribunal de commerce de Bordeaux.

GL Niort

En 2018, Michel Ohayon avait acquis 22 de ces magasins, répartis sur plusieurs villes, (dont Agen, Amiens, Angoulême, Bayonne, Beauvais, Belfort, Besançon, Caen, Cannes, Chalon-sur-Saône, Chambéry, Dax, La Roche-sur-Yon, La Rochelle, Libourne, Lorient, Montauban, Niort, Rouen, Saintes, Tarbes et Toulon.).En 2021, il en a racheté trois autres, à Pau, Tours et Rosny2 ancien BHV

Les difficultés financières de grandes enseignes telles que Camaïeu, Gap, Go Sport ou La Grande Récré, toutes acquises par Michel Ohayon, autodidacte, ont fait l'objet de nombreux titres de presse ces dernières années. (la liquidation de Camaïeu en septembre 2022, entraînant la perte de 2 600 emplois.)

Au sommet de sa carrière, Michel Ohayon se classait à la 104e place des Français les plus riches, avec une fortune estimée à 1,1 milliard d'euros, selon le magazine Challenges, accumulée en un peu plus d'une décennie.

CD

GL Caen

L’homme d'affaires Michel Ohayon placé en garde à vue pour soupçons d’abus de biens sociaux

Le Figaro avec AFP , Publié le 2 avril 2025 

L'ex dirigeant de la filiale HPB, Michel Ohayon, a été placé en garde à vue pour «escroquerie aggravée»

Michel Ohayon et trois de ses associés ont été placés en garde à vue ce matin. L’homme d’affaires a construit depuis Bordeaux un empire immobilier et commercial fragilisé par le fiasco de Camaïeu.

Michel Ohayon, ex-dirigeant de la filiale HPB de son groupe, et au moins trois autres personnes ont été placés en garde à vue ce mercredi à Paris pour des soupçons d'abus de bien sociaux dans l'empire en difficulté de l'homme d'affaires bordelais, a appris l'AFP de source proche du dossier.

Bas du formulaire

Le parquet de Paris et de la Juridiction nationale de lutte contre la criminalité organisée (Junalco) a «confirmé que des personnes sont entendues en garde à vue ce mercredi, sur commission rogatoire», dans l'information judiciaire qu'il a ouverte en avril 2023 pour abus de biens sociaux, banqueroute, escroquerie aggravée, blanchiment en bande organisée.

En février 2018, Michel Ohayon était apparu sur le devant de la scène commerciale française comme le sauveur d’enseignes en déclin. Il se présentait comme le «réenchanteur» des centres-villes de France, désertés par les commerces . L’homme d’affaires est connu pour ses investissements dans La Grande Récré, les Galeries Lafayette de province, Camaïeu, Go Sport, et Gap France

 

L’homme d’affaires Michel Ohayon conteste «avec véhémence» les accusations de banqueroute

Le Figaro avec AFP Publié le 5 avril 2025   

L'homme d'affaires Michel Ohayon mis en examen pour abus de bien sociaux

 ......L’homme d’affaires bordelais Michel Ohayon, mis en examen pour banqueroute et abus de biens sociaux, conteste «avec la plus grande véhémence» ces accusations, a indiqué samedi à l’AFP son avocat, affirmant qu’il s’était «appauvri pour sauver un secteur du +retail+ qui connaît une crise en France sans précédent»«Nous contestons avec la plus grande véhémence la mise en examen de Michel Ohayon», a réagi Me Olivier Pardo.

Bas du formulaire

«Il a injecté plus de 68 millions d’euros de sa fortune personnelle, il n’y a eu aucun enrichissement, tout au contraire, Michel Ohayon s’est appauvri dans cette affaire pour sauver un secteur du “retail” qui connaît une crise en France sans précédent», a-t-il ajouté. «Il suffit de voir le nombre de faillites qui ont eu lieu depuis le Covid». Michel Ohayon, 63 ans, a été mis en examen vendredi à Paris pour banqueroute, abus de biens sociaux, escroqueries en bande organisée, abus de confiance et blanchiment aggravé, et placé sous contrôle judiciaire avec interdiction de gérer une société.

Selon le parquet de Paris, sollicité par l’AFP, il est soupçonné de «mouvements de trésoreries suspects» au sein des sociétés Camaïeu, Gap France et Go Sport, ce qui aurait contribué à provoquer leur placement en redressement judiciaire, au cours des deux années qui ont suivi leur reprise. Ces opérations ont «été dissimulées comptablement et ou justifiées par des opérations juridiques fictives», selon la même source. «Le produit tiré de l’ensemble des infractions reprochées est estimé à plus de 50 millions d’euros.»

Selon Me Pardo, «les accusations portées contre lui sont une négation fonctionnement d’un groupe de sociétés»«Nous démontrerons les responsabilités des uns et des autres», a-t-il promis, annonçant vouloir mener «toutes les actions nécessaires à la suite des violations répétées du secret de l’instruction et de l’atteinte à sa présomption d’innocence».

Article GL Rosny :

Le Parisien :

Le 26 mars 2025 Par Elsa Marnette 

« On savait que ça allait arriver » : le centre commercial Rosny 2 s’apprête à dire adieu aux Galeries Lafayette

Le vaisseau amiral du centre commercial de Seine-Saint-Denis devrait fermer ses portes au début de l’année prochaine, laissant une centaine de salariés sur le carreau.

Plus de 500 marques réparties sur deux étages, une surface de 10 000 m², environ 150 salariés… Localisées à une des extrémités du centre commercial Westfield - Rosny 2 à Rosny sous Bois, les Galeries Lafayette en imposent. Mais ce vaisseau amiral va bientôt fermer ses portes, vraisemblablement en janvier prochain.

L’annonce, tombée début mars lors d’un comité social et économique, a jeté un froid parmi les salariés. Elle ne les a toutefois pas surpris, reconnaissent certains à demi-mot. « On était en procédure de sauvegarde, on savait que ça allait arriver », lance une vendeuse ce mardi, en pliant consciencieusement des polos pour hommes.

« C’est le bailleur qui ne veut plus de nous »

En février 2023, le tribunal de commerce de Bordeaux (Gironde) avait en effet placé en procédure de sauvegarde, les 25 magasins Galeries Lafayette — tous situés en province, à l’exception de celui de Rosny-sous-Bois — détenus par l’homme d’affaires Michel Ohayon.

Mais le plan de continuation d'activité déposé un an plus tard avait été avalisé par le même Tribunal de Commerce de  Bordeaux avait fait renaître un peu d’espoir parmi les salariés. « On pensait être tirés d’affaire, souffle une autre vendeuse. Mais ce qui est surprenant, c’est que cette fois, c’est le bailleur qui ne veut plus de nous. »

Circule en effet parmi les salariés une rumeur selon laquelle le groupe Unibail-Rodamco-Westfield a annoncé son intention d’augmenter le loyer pour la surface commerciale louée par la société Hermione TPR. Cette filiale d’Hermione Retail gère les magasins de Toulouse (Haute-Garonne), Pau (Pyrénées-Atlantiques) et Rosny-sous-Bois. La direction d’Unibail ne confirme pas ces bruits de couloir.

« Les gens ont de moins en moins de pouvoir d’achat »

Malgré le plan de continuation de l’activité, qui impliquait l’abandon de 70 % des dettes, la situation financière des Galeries Lafayette à Rosny paraît morose. « L’affluence est faible, constate une salariée. À part le week-end, il n’y a pas grand monde. » « On fonctionne de plus en plus difficilement, confirme un autre employé. De plus en plus de clients fréquentent le magasin uniquement quand il y a des promotions. Les gens ont de moins en moins de pouvoir d’achat. »

 

 

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Lu dans la Presse : L'informé, Face à des difficultés, le BHV change de patron

9 Avril 2025 , Rédigé par Les federateurs du reseau Bazar Publié dans #Lu dans la Presse

Voici le 3e article promis sur le BHV.

CD

« L’informé » du 04/04/2025

Rédaction :  Morgan Leclerc, Guillaume Chazouillères

Face à des difficultés, le BHV change de patron

Un mercato a eu lieu en toute discrétion, courant mars, à la tête du grand bazar de l’hôtel de ville. Il intervient à un moment clé pour la foncière lyonnaise SGM - propriétaire des lieux - empêtrée dans plusieurs chantiers.

Valse au sommet du BHV.

 Cette semaine, Challenges annonçait que la directrice générale du fameux magasin parisien situé face à l’hôtel de ville, Emmanuelle Claverie Vaysset, avait été évincée de ses fonctions, seize mois seulement après avoir été nommée par le nouveau propriétaire des lieux, la foncière lyonnaise SGM (Société des Grands magasins). En réalité, un changement de direction s’est opéré, il y a quelques semaines, dans la plus grande discrétion, a appris l’Informé.

Si rien n’est encore officialisé, la responsable du Bazar de l’hôtel de Ville a, d’après plusieurs sources, été remplacée courant mars par Karl-Stéphane Cottendin, un fidèle de Frédéric Merlin, ce jeune patron qui pilote la SGM, également propriétaire de sept magasins Galeries Lafayette et onze centres commerciaux.

Inconnu du grand public, Karl-Stéphane Cottendin, 31 ans, a intégré la foncière en 2018 et y occupait dernièrement les fonctions de directeur des opérations. Il était auparavant passé chez Merrill Lynch en tant qu’analyste financier et chez Natixis

Aussi soudain, soit-il, ce changement de direction intervient à un moment clé pour la société lyonnaise de Frédéric Merlin. Ce dernier–dont la famille se classe à la 207e place du classement des fortunes de Challenges–a repris l’exploitation du BHV auprès des Galeries Lafayette en novembre 2023.

Mais depuis, les déboires se sont accumulés pour l’entrepreneur.

Fin août Mediapart, tire la sonnette d’alarme sur les difficultés du groupe à payer plusieurs fournisseurs… Une pagaille qui des ressources internes est encore loin d’être totalement réglée.

La nomination de Karl Stéphane, Cottendin pourrait donc aider le commerçant à avancer sur le sujet. Celui-ci aurait d’ailleurs, à date, abandonné toutes ses autres fonctions au sein de la SGM pour se consacrer à plein temps au grand magasin parisien.


Un dossier immobilier complexe.
Peut-être pourra-t-il aussi s’investir sur le titanesque, dossier immobilier dans lequel la foncière est empêtrée. Après de longs mois de tractations, la SGM n’est toujours pas parvenue à finaliser l’acquisition des murs du grand magasin de la rue de Rivoli.( valorisée à 300 millions d’euros), ni à mettre la main sur ceux du BHV « Homme » à Paris (valorisée 50 millions) et du BHV Parly 2 dans les Yvelines.(estimée à 50 millions d’euros également.)
Elle s’y était pourtant engagée au départ auprès des Galeries Lafayette.


Il faut dire que le chantier reste particulièrement complexe pour la jeune foncière qui n’avait jamais fait un tel investissement dans le passé. En fin d’année, elle a obtenu l’accord in extremis de la famille Moulin-Houzé- propriétaire des Galeries Lafayette-pour proroger jusqu’au 30 juin prochain, la promesse de vente.

La société de Frédéric Merlin a dans le même temps appelé à la rescousse, la Caisse des Dépôts et de Consignation.(CDC) pour l’aider à trouver un financement. « nos équipes travaillent avec le porteur du projet, même si aucune décision n’est prise à ce stade. », confirme-t-on au sein de l’institution publique.


Selon les informations de CF News Immo, la SGM aurait aussi relancé des négociations avec des investisseurs pour trouver des soutiens dans cette opération. Comme elle l’avait fait l’an, passé avec le promoteur 6e Sens qui a acquis à sa place tout un pan du Parc immobilier des Galeries Lafayette situé autour du BHV Marais.

D’après le site d’informations financières et immobilières, Xavier, Niel (actionnaire à titre individuel de « l’Informé»), se serait ainsi récemment, positionné pour racheter les murs du BHV « Homme ».
Si ce dernier n’a pas souhaité faire de commentaires sur le sujet, une chose est sûre : le dossier est d’autant plus complexe que de lourds travaux seront nécessaires pour séparer le bâtiment et celui du BHV Marais (séparation des monte-charge qui relie les deux immeubles et des systèmes d’aération et de chauffages).
Contacté, le patron de la SGM, Frédéric Merlin n’a pas répondu à nos diverses sollicitations. Pas plus que Karl Stéphane Cottendin.

NOTRE AVIS : Dans le contexte actuel de turbulences sur les marchés financiers, il semble difficile d’imaginer que le dirigeant de la CDC, Eric Lombard, qui est également ministre de l’Économie, puisse accorder le prêt requis.

Toutefois, une dimension sentimentale pourrait intervenir, étant donné que son père, Alfred Lombard, avait occupé le poste de Directeur Général aux Nouvelles Galeries, aux côtés de Gérard Boulot, lors de la cession du BHV aux Nouvelles Galeries en 1968.

A suivre ....

CD

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Lu dans la Presse : Le Figaro, La SGM nomme Karl-Stéphane Cottendin au BHV

8 Avril 2025 , Rédigé par Les federateurs du reseau Bazar Publié dans #Lu dans la Presse

Comme promis : 2e article.

CD

Lu dans la Presse : Le Figaro, La SGM nomme Karl-Stéphane Cottendin  au BHV

Le figaro, Publié le 4 avril 2025 

La Société des grands magasins nomme Karl-Stéphane Cottendin comme nouveau directeur au BHV

La foncière Société des grands magasins (SGM) a annoncé vendredi soir la nomination d'un nouveau directeur à la tête du Bazar de l'Hôtel de Ville parisien (BHV), Karl-Stéphane Cottendin chargé de «bâtir le BHV de demain»«Karl-Stéphane Cottendin aura en charge le BHV , avec l'ensemble de ses activités. Il était jusqu'ici directeur des opérations du Groupe SGM», précise le communiqué.

«Après avoir rétabli la rentabilité du BHV en 2024, nous avions besoin d'une personnalité qui finalise sa restructuration surtout qui donne une nouvelle dimension à son commerce, au service de nos clients et de nos partenaires», explique Frédéric Merlin, président du Groupe SGM, cité dans le communiqué. Il assure avoir «pleinement confiance» en Karl-Stéphane Cottendin «pour relever ce challenge».

«Chantier d’autonomisation»

Le départ de la précédente directrice du BHV, Emmanuelle Claverie-Veysset, nommée à ce poste en novembre 2023, avait été annoncé dans la semaine par l'hebdomadaire Challenges. «2024 aura été une année de transition importante qui a permis (...) de lancer le chantier d'autonomisation du BHV vis-à-vis des Galeries Lafayette, son précédent propriétaire, et son intégration dans le Groupe SGM», détaille le communiqué.

«En 2025, Karl-Stéphane Cottendin finalisera cette autonomisation avec notamment 

la mise en fonctionnement d'une nouvelle centrale d'achats,

d'une organisation logistique avec un entrepôt dédié,

et de nouveaux services informatiques», détaille SGM. 

«Il travaillera aussi à mettre en place une gestion encore plus saine en maîtrisant les frais généraux et les frais de personnel (sans aucun plan social, conformément aux engagements du groupe), et une organisation encore plus efficace pour donner la priorité à l'accueil, au conseil et à l'expérience clients», selon la foncière.

 «Enfin, et surtout, il travaillera à la mise en œuvre d'un projet ambitieux, qui sera dévoilé prochainement, pour bâtir le BHV de demain», est-il ajouté.

 

 

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Lu dans la presse: Challenges "C’est toujours le grand flou" ...

7 Avril 2025 , Rédigé par Les federateurs du reseau Bazar Publié dans #Lu dans la Presse

Je vous ai promis de vous tenir informer des "News du BHV" au fur et à mesure que la presse informe.

Voici donc un article intéressant de Challenges . Deux autres articles à suivre cette semaine.

CD

Challenges

Guillaume Echelard,  le 02/04/2025

"Cest toujours le grand flou" : la directrice du BHV remerciée au bout de seize mois

Emmanuelle Claverie-Veysset s’apprête déjà à quitter la direction générale du BHV. Elle avait été nommée en novembre 2023 par le nouveau propriétaire, le groupe SGM.

De quoi interroger sur la stratégie du groupe, qui na toujours pas acquis les murs du BHV.

Elle ne sera restée que seize mois. Emmanuelle Claverie-Veysset, directrice générale du BHV arrivée en novembre 2023, a tiré sa révérence

Après avoir passé 17 ans aux Galeries Lafayette, la dirigeante avait rejoint en 2022 la SGM (Société des Grands Magasins).

Lorsque cette société, menée par l’entrepreneur  Frédéric Merlin (207e fortune de France selon Challenges), avait annoncé son acquisition du fonds de commerce du BHV – jusqu’ici détenu par les Galeries Lafayette–, l’experte des grands magasins avait alors pris la tête de l’enseigne.

Le remplaçant d’Emmanuelle Claverie-Veysset devrait être annoncé dans les prochains jours. Dans tous les cas, le départ d’Emmanuelle Claverie-Veysset ne rassure pas quant aux orientations stratégiques du célèbre magasin de la rue de Rivoli.

En effet, une enquête de Mediapart datée d’août 2024 alertait sur le non-paiement de certains fournisseurs. Selon les informations de Challenges, des impayés seraient toujours constatés aujourd’hui, accompagnés d’une gestion à flux tendue des stocks. La vente des murs du BHV – le gros du deal financier avec les Galeries Lafayette na quant à elle toujours pas été actée. Reportée plusieurs fois, la promesse de vente arrivera à expiration à la fin du mois de juin. Les discussions iraient bon train, notamment avec la Caisse des Dépôts.

Manque de communication

"Le BHV est toujours dans un grand flou artistique", pointe une source, qui ajoute que "trois directrices ont aussi été licenciées il y a quelques semaines".

Le déménagement du BHV Homme dans le bâtiment historique, espéré pour ce premier semestre, ne devrait pas intervenir avant un an. La disparition des rayons jouets et enfants en début d’année interroge aussi en interne. Les rumeurs vont bon train : le septième étage du bâtiment pourrait être dédié à la restauration, le sixième étage pourrait accueillir une salle de sport… Rien nest clairement encore indiqué. "Le manque de communication interne est criant", regrette la même source.

La SGM, également détentrice de sept magasins Galeries Lafayette et de onze centres commerciaux, s’est de son côté félicitée en début d’année d’un "retour historique à la rentabilité" du BHV. Selon le groupe, l’excédent brut d’exploitation avant frais de siège serait positif en 2024 (à 9,6 millions d’euros), là où le magasin perdait 15 millions d’euros en 2023.

 En revanche, le chiffre d’affaires s’est contracté de 8 %, autour de 430 millions d’euros.

Le BHV a également fait parler de lui ces derniers mois à travers différentes initiatives : un pop-up store Pokémon en février, un autre dédié à l’histoire de TF1 en mars Et un dernier, annoncé ce 2 avril, mené par l’influenceuse Lena Situations, qui s’installera pendant une bonne partie du mois.

Mais derrière ces annonces événementielles la question reste bien présente : le BHV va-t-il réussir à se relancer ?

 Si les syndicats, réunis en intersyndicale, refusent pour l’instant de s’exprimer, en interne, l’inquiétude est toujours présente.

 

 

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