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Le blog du Réseau Bazar BHV
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Lu dans la Presse Médiapart :C'est ... les millions d’euros d’impayés du patron du BHV

21 Juin 2025 , Rédigé par Les federateurs du reseau Bazar Publié dans #Lu dans la Presse, #BHV news

Après l'article de Challenges, très bien réalisé, on me demande de vous faire suivre celui de Médiapart.

 

Lu dans la Presse Médiapart :C'est ... les millions d’euros d’impayés du patron du BHV
Médiapart : 19 juin 2025 par Mathias Thépot
 « C’est le genre de gars qui tue le commerce » : les millions d’euros d’impayés du patron du BHV

Frédéric Merlin, patron du grand magasin parisien, a encore accumulé des retards de paiement en 2025 auprès des marques présentes dans ses rayons : près de 30 millions d’euros au printemps, selon ses propres chiffres. Interrogé par Mediapart, il dément pourtant toute difficulté financière.

Lorsque nous l’avions rencontré en décembre 2024, le jeune patron du Bazar de l’hôtel de ville (BHV), Frédéric Merlin (34 ans), nous l’avait pourtant juré : les retards de paiement qu’il avait accumulés les mois précédents – et que nous avions révélés – auprès des enseignes qui peuplent les couloirs du grand magasin parisien de la rue de Rivoli, c’était terminé.

Ces impayés étaient, nous disait-il, dus aux lourdeurs d’un changement de logiciel de comptabilité mis en place après la reprise pour des clopinettes, en novembre 2023, du fonds de commerce du BHV aux Galeries Lafayette.

À partir de 2025, nous avait-il promis, il réglerait, certes pas rubis sur l’ongle, mais « sous quarante-cinq jours » les marques qui vendent dans les rayons du grand magasin et dont, rappelons-le, le BHV encaisse les ventes – et donc le chiffre d’affaires – avant de le leur rétrocéder, minoré d’une commission. Pour des commerçants de taille modeste dont la santé financière dépend beaucoup des ventes au BHV, l’accumulation d’impayés pouvait donc rapidement devenir mortifère. 

Hélas, à peine l’année 2025 avait-elle commencé que Frédéric Merlin se montrait de nouveau incapable de régler aux enseignes les ventes encaissées par le BHV durant la période des fêtes, mettant sous tension des dizaines d’entre elles, et plus globalement les quelque 800 personnes qui travaillent dans le grand magasin de la rue de Rivoli.

 « Le BHV a soldé nos factures en octobre 2024. Mais depuis, de nouveau, nous n’avons plus de règlement », déplore le patron d’une petite marque du rayon bricolage qui dit « lutter pour continuer à maintenir un savoir-faire artisanal malgré les difficultés ». Comme beaucoup d’autres, il a mis le BHV en demeure pour impayé.

Une autre cheffe de petite entreprise n’a pas perçu de règlement en 2025. Lassée, elle a décidé de partir : « Frédéric Merlin et ses équipes font peu de cas de notre situation. Alors que nous nous retrouvons contraints de licencier notre vendeur à cause des factures non réglées, ils ne montrent aucune émotion, ne décrochent même pas le téléphone malgré nos multiples relances. »

Une autre entrepreneuse dans la décoration de maison a carrément déposé le bilan. « Mon entreprise est exsangue », déplore-t-elle, totalement désabusée. Pour ces marques, les impayés grimpent jusque plusieurs dizaines de milliers d’euros.

Jusque 750 000 euros de retard de paiement

Mais cela peut monter beaucoup plus haut pour les enseignes les plus importantes, jusqu’à 750 000 euros TTC pour une grande marque de luxe par exemple. Au rayon bricolage, une autre marque importante de peinture intérieure a même quitté les lieux le 4 juin, se fendant d’un mail à ses partenaires et client·es : « Nous tenions à vous informer que nos concessions BHV ferment leurs portes. Aujourd’hui est notre dernier jour au BHV Marais et demain sera le dernier au BHV Parly. » Selon nos informations, le BHV devait à cette marque 665 000 euros TTC. 

Autant d’argent non rétrocédé qui vient alimenter la trésorerie du grand magasin. « Ce n’est pas difficile de faire de l’argent en étranglant ses “fournisseurs” de la sorte », peste un patron déjà cité. Par conséquent, les rayons du BHV se vident à tous les étages et beaucoup d’enseignes ne se risquent plus à renouveler leurs stocks. « On n’a jamais vu aussi peu de camions de livraison depuis le covid », déplore une salariée.

 

La presse s’est fait largement l’écho de ce mal-être généralisé : « “Rayons vides”, “retards de paiements”, des clients qui “ne viennent plus” : à Paris, le BHV vacille-t-il ? », a titré Le Parisien. « “On a l’impression de voir un magasin d’après-guerre” : au BHV, fournisseurs et salariés inquiets », écrivait aussi France Inter. Sur LinkedIn, une flopée de témoignages en commentaire d’un post alertant sur les retards de paiement du BHV montre l’ampleur des dégâts. 

Cependant, contacté par Mediapart, Frédéric Merlin nie catégoriquement toute situation catastrophique : « Je ne peux pas laisser dire que le BHV va dans le mur et qu’il y a des fournisseurs qui n’ont pas été payés depuis six mois ou plus, alors même que j’ai au maximum quinze jours de retard de paiement en moyenne », nous a-t-il dit en guise de propos introductif.

Il ajoute : « Je ne nie absolument pas les difficultés concernant certains fournisseurs, qui sont d’ailleurs essentiellement de petits fournisseurs, mais nous avançons avec eux. Par ailleurs, j’ai toujours dit que le processus d’autonomisation des outils de comptabilité du BHV vis-à-vis des Galeries Lafayette durerait au minimum jusqu’à octobre 2025. Enfin, je veux être clair : le BHV est surcapitalisé – j’y ai investi 58 millions d’euros de mon groupe, la Société des grands magasins (SGM) –, il paie et paiera in fine ses dettes à ses fournisseurs. »

À l’inverse de l’ambiance pesante qui règne dans le grand magasin, Frédéric Merlin dit même avoir « le sentiment qu’il y a du mieux par rapport à décembre 2024 ».

Près de 30 millions d’impayés au printemps 

Voulant montrer patte blanche, il a même demandé au directeur général du BHV, Karl-Stéphane Cottendin, de nous exposer l’état réel des retards de paiement du BHV au 16 juin, documents à l’appui. Un effort de transparence à saluer.

On a ainsi pu constater que le BHV présentait une ardoise auprès de plusieurs dizaines d’enseignes de taille importante – principalement dans la mode (parfum, textile…) et les équipements de maison – dépassant les 100 000 euros.

La somme totale des retards de paiement inscrite sur le document atteint 17,8 millions d’euros TTC au 16 juin (le détail précis des chiffres est à retrouver en annexe de cet article), dont près de 13 millions d’euros sont au-delà de soixante jours, c’est-à-dire au-delà du délai légal.

Mais ces montants seraient en fait très faibles, selon Frédéric Merlin, qui les met en rapport avec le chiffre d’affaires annuel de 260 millions d’euros réalisé par le BHV. « Cela n’équivaut qu’à deux semaines de chiffres d’affaires ! », répète-t-il.

Selon Karl-Stéphane Cottendin, la situation du grand magasin vis-à-vis de ses fournisseurs s’améliore même nettement : courant avril, le montant des retards de paiement était d’environ 10 millions d’euros supérieur à actuellement, soit près de 30 millions d’euros.

Mais ce volume important, précise Karl-Stéphane Cottendin, « était aussi le reflet de la saisonnalité des ventes. Pour rappel, les deux derniers mois de l’année représentent près de 30 % du chiffre d’affaires annuel du BHV, ce qui explique mécaniquement que les sommes à devoir sont plus importantes, et ne signifient pas forcément une dérive ».

Le directeur général du BHV nous jure que lui et ses équipes travaillent nuit et jour pour remédier à la situation : « On a huit personnes dédiées pour répondre au téléphone aux enseignes dont les factures n’ont pas été réglées à temps. La tâche n’est pas simple : il faut savoir que le BHV a près de 2 000 fournisseurs et prestataires, dont beaucoup ont des retards de paiement qui représentent de très faibles montants. » Mais comme son patron, Karl-Stéphane Cottendin assure être « très confiant pour l’avenir ».

Mais après vingt mois d’atermoiements de Frédéric Merlin et de ses équipes, la plupart des enseignes présentes au BHV ne croient plus aux belles paroles. « Récemment, je me suis entretenu avec le service téléphonique dédié aux fournisseurs, nous dit l’un des chefs d’entreprise déjà cité. Mais on nous ressort toujours le même discours qu’en 2024 qui, pour moi, n’est plus entendable. Je considère ce procédé comme des méthodes de “voyou”. »

Mais alors pourquoi Frédéric Merlin met-il autant de temps à payer ? Est-ce uniquement par manque d’effectifs et de compétences en interne pour faire face au flot énorme de fournisseurs et de prestataires du BHV ? Cette hypothèse n’est pas à exclure.

Mais ce serait la preuve que le BHV était une marche trop haute pour celui qui était jusqu’ici à la tête d’une foncière immobilière commerciale – la Société des grands magasins (SGM) – possédant quelques magasins dans des villes moyennes. 

Un financier qui a déjà eu affaire aux équipes de Frédéric Merlin n’est pas loin de le penser : « Frédéric Merlin est dans l’entourloupe. C’est le genre de gars qui tue le commerce en France. On n’aurait jamais dû le laisser reprendre une affaire aussi importante que le BHV. »

Convaincre ses financiers 

Autre question : Frédéric Merlin a-t-il volontairement fait de la rétention de paiement pour combler un manque de trésorerie, et ainsi montrer patte blanche à ses partenaires financiers dont il doit obtenir l’aval d’ici au 30 juin pour racheter les murs du BHV rue de Rivoli – pour environ 300 millions d’euros – comme promis aux Galeries Lafayette ?

« Vous vous arrachez les cheveux », nous a répondu Frédéric Merlin lorsqu’on lui a formulé cette dernière hypothèse. « Je ne retiens pas le cash par plaisir », a-t-il précisé, martelant que tous les retards de paiement depuis novembre 2023 étaient dus à son souci de logiciel de comptabilité.

Il nous a toutefois assuré que le rachat des murs du BHV, c’était pour bientôt, grâce à un accord trouvé avec la Caisse des dépôts et consignations (CDC), une banque publique, qui lui sauverait donc la mise. « Je vous confirme que l’on va travailler avec la Caisse des dépôts », nous a-t-il dit. Côté Caisse des dépôts, on explique que, même si les choses avancent, rien n’est encore fait.

Un communiqué commun de la SGM et de la CDC a été envoyé à la presse le 17 juin pour annoncer que les deux parties entraient en négociation exclusive pour le rachat des murs du BHV. Mais l’accord final est encore « soumis à la mise en place d’un financement bancaire complémentaire ».

Si l’opération arrivait à son terme, il est en outre dit dans le communiqué que le futur BHV accueillerait « un marché alimentaire » haut de gamme, ainsi qu’« une salle de sport de nouvelle génération, pensée comme un espace de bien-être apaisant », tout « en préservant l’univers historique du bricolage à la maison, en passant par les arts de la table, la papeterie ou la mode »

Selon La Lettre et CFnews, le montage financier du rachat des murs du BHV devrait comporter une grande part de dette – environ 60 % : les banques Caisse d’épargne, BNP Paribas, la Banque postale et Bpifrance pourraient être des partenaires arrivants. Une de ces banques nous a cependant précisé que le dossier « était à l’étude » et donc pas finalisé.

Au total, les banques apporteraient 200 millions d’euros de prêts et Frédéric Merlin et la Caisse des dépôts 130 millions d’euros de fonds propres. L’homme d’affaires mettrait 70 millions de sa poche pour détenir une part majoritaire, tandis que la Caisse des dépôts, via sa filiale de la Banque de territoires, apporterait le complément de 60 millions.

Mais où Frédéric Merlin a-t-il pu trouver cet argent, lui qui traîne des pieds pour payer en temps et en heure ses fournisseurs au BHV ? En empruntant au niveau de sa société mère, la SGM. Début juin, il a en effet bouclé une levée de dette hypothécaire de près de 100 millions d’euros auprès de plusieurs banques (Crédit mutuel Arkéa, Bpifrance, BNP Paribas et des Caisses d’Épargne) gagée, selon CFnews, sur six de ses centres commerciaux basés à Lille, Roubaix, Mulhouse, Kremlin-Bicêtre, Châlons-en-Champagne et Metz.

Bref, Frédéric Merlin manie la levée de dette à tous les étages. Dette qu’il faudra bien rembourser un jour. Inquiétant pour le BHV ? Pas le moins du monde, nous assure Frédéric Merlin : « Le montant de la dette de mon groupe ne représente que 43 % de l’actif total, c’est très faible. Et toutes mes dettes sont amortissables : elles se remboursent tous les ans au moyen des loyers qu’on encaisse dans nos centres commerciaux. C’est ce type de modèle qu’on va mettre en place au BHV. Donc on ne pousse pas un mur de dettes. C’est le modèle de dette le plus sain possible. »

https://static.qiota.com/assets/qiotasession.gif?ts=1750432335Mathias Thépot

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« A tous les étages, des rayons sont vides » : dans les coulisses du BHV, la révolte des fournisseurs gronde

19 Juin 2025 , Rédigé par Les federateurs du reseau Bazar Publié dans #BHV news, #Lu dans la Presse

Lu pour vous dans la presse : Voici l'article de Challenges toujours bien documenté et analysé.

suivi  des articles des Echos et du Parisien.

Bonne lecture  et comme on dit : qui vivra verra.

CD

« A tous les étages, des rayons sont vides » : dans les coulisses du BHV, la révolte des fournisseurs gronde

Challenges : GUILLAUME ECHELARD 19 JUIN 2025 

« A tous les étages, des rayons sont vides » : dans les coulisses du BHV, la révolte des fournisseurs gronde

Alors que la Société des Grands Magasins (SGM) a annoncé cette semaine être entrée en négociation exclusive avec la Caisse des dépôts en vue d’acquérir les murs du BHV, certains fournisseurs se rebellent. Ils dénoncent les impayés qu’accumule la famille Merlin, à la tête de la SGM.

 « On peut voir le verre à moitié vide ou à moitié plein. » C’est par cette phrase que Frédéric Merlin, à la tête de la Société des Grands Magasins (SGM), a commenté sur le réseau social LinkedIn une enquête de Challenges sur son difficile rachat du BHV, parue en mai dernier. Un mois plus tard, la conclusion de l’entrepreneur, 207e fortune de France, est plus que jamais d’actualité. D’un côté, il a annoncé cette semaine entrer en négociation exclusive avec la Banque des territoires (Caisse des Dépôts) afin de racheter, via une forme de joint-venture où la SGM serait majoritaire, les murs du BHV. « Une bonne nouvelle », souffle une source proche des Galeries Lafayette, l’actuel propriétaire qui, depuis 2023, cherche à les lui céder pour 300 millions d’euros. De l’autre côté, la révolte des fournisseurs, dont les impayés s’accumulent, gronde contre Frédéric Merlin.

Car il n’est pas le seul à avoir commenté l’enquête de Challenges sur LinkedIn. Marion Carrette, à la tête de la marque de laine Anny Blatt, a expliqué publiquement début juin ses difficultés à être payée par celui qui exploite depuis peu le fonds de commerce de l’emblématique grand magasin parisien. Dans son texte, elle explique : « Demain, cela fera six mois que le BHV aurait dû nous payer le chiffre d’affaires du mois de décembre 2024 réalisé chez eux lors d’une boutique éphémère. […] Si tout va si bien au BHV, qu’attendez-vous pour nous payer, Frédéric Merlin ? »

Fronde sur LinkedIn

Si la situation a depuis été résolue pour l’entrepreneuse, sa publication a fait l’effet d’un électrochoc. En réponse à son texte, une série de fournisseurs ont réagi sur le même réseau social. « Le BHV doit vite cesser ce type de comportement sous peine de perdre toute crédibilité envers ses fournisseurs », estime ainsi Bernard Vanderschooten, à la tête d’un groupe de linge de maison. « Je passe plus de temps depuis un an à courir après les règlements qu’à animer mes équipes sur le corner », rebondit Christophe Verley, à la tête de la maison Serge Lesage, spécialiste du tapis. Cédric Stirling, cofondateur de la marque de bijouterie Gemstar Brands, enfonce le clou : « Depuis novembre 2024, notre marque est présente en corner permanent au BHV, et nous n’avons à ce jour jamais reçu le moindre règlement ».

 

Un fournisseur de longue date du BHV constate : « Tous les fournisseurs sont en train de se réveiller. » Pour ce commerçant, présent depuis des années dans le grand magasin de la rue de Rivoli à Paris, la situation date de l’arrivée de Frédéric Merlin aux manettes. Dès l’été 2024, Mediapart avait signalé des problèmes d’impayés de la part du BHV. La source anonyme a même entamé une action en référé, pour les dizaines de milliers d’euros de préjudices que lui laisse la SGM. « On va saisir le plus vite possible les fonds qui nous manquent, parce qu’on pense qu’il n’y en aura pas pour tout le monde », reconnaît-il, constatant la prise de conscience des fournisseurs.

 

Situation « réglée dans les prochaines semaines »

Du côté de la SGM, on assure vouloir agir. Selon l’entreprise de Frédéric Merlin, c’est toujours la bascule difficile du système de paiement des fournisseurs des Galeries Lafayette (anciens propriétaires) vers celui du nouveau locataire des lieux qui est en cause. La SGM a aussi dû monter de toutes pièces un service d’acheteurs, qui était jusqu’ici assumé par les fonctions centrales des Galeries Lafayette. Or le choc a été rude pour mettre sur pied cette équipe au plus vite. « Cette situation sera réglée dans les prochaines semaines, estime une source proche de la SGM. Cela prend du temps, mais nous prêtons une attention particulière aux petits fournisseurs. »

Si plusieurs marques expliquent avoir reçu des virements ces derniers jours, les règlements se feraient encore de manière sporadique et désorganisée. Certains s’agacent. « Ces non-paiements sont un moyen de montrer une trésorerie suffisante à la Banque des territoires, pointe Frank Halard, à la tête de la marque de papier peint Au fil des couleurs, présente au BHV depuis dix ans. La SGM prend 100 % de notre chiffre d’affaires au lieu de prendre une commission de 20 % ! » Si la taille de son entreprise (6 millions d’euros de chiffre d’affaires) lui permet de rester à flot, l’entrepreneur explique avoir dû fermer son corner au BHV, et par conséquent licencier trois personnes, en raison d’un impayé de 80 000 euros. « Et je renonce à un demi-million de chiffre d’affaires en fermant ma concession », soupire-t-il. Chez certains gros fournisseurs, l’ardoise se chiffrerait en centaines de milliers d’euros. « Je pense que la SGM laisse les paiements en attente le temps de dealer avec la Caisse des dépôts (CDC) et la Banque des territoires », espère un fournisseur qui raconte, chaque mois, recevoir une nouvelle promesse de paiement du BHV, jamais finalisée. « Une fois que le rachat des murs sera réglé, ils nous paieront », espère-t-il.

 

Agacement croissant du personnel

En attendant, la conséquence pour le personnel est concrète, explique un salarié : « A tous les étages, des rayons sont plus ou moins vides. Des clients viennent demander un article. On leur ment, car on ne sait pas quand on va être réapprovisionné, ce sont des situations invivables. » Et l’employé de longue date du BHV de décrire : « Au 2e étage, le rayon des cadres est vide. A la papeterie, il n’y a plus de stylos. Au 4e étage, on avait l’un des meilleurs points de vente de tringle à rideaux : il est vide ! » En mai, Frédéric Merlin assurait toutefois à Challenges que le sous-stockage n’était que de l’ordre de 4 %.

Une explication insuffisante en interne. La semaine dernière, les syndicats – CFDT, CFTC, CFE-CGC, CGT, Sud – ont distribué un tract. Ils y dénoncent pêle-mêle : « les produits manquent et l’image du magasin s’effondre » ; « les clients s’énervent et ce sont les salariés qui subissent leur insatisfaction » ; « notre charge de travail explose » ; « certaines marques ont déjà quitté le magasin » ; « on nous pousse à bout ». Le tract s’attaque également à un projet d’extension des horaires du magasin. L’intersyndicale conclue : « Le silence n’est plus une option. L’inaction non plus. »

Vers un BHV centre commercial ?

Une source proche du dossier estime que la méthode de Frédéric Merlin serait surtout un moyen de renouveler rapidement l’offre du magasin. En poussant des marques vers la sortie (en ne les payant pas), il permet à de nouveaux acteurs de prendre leur place, notamment de plus grosses concessions, et ainsi se rapprocher de ce que la SGM connaît le mieux : les centres commerciaux. Tout l’enjeu pour le dirigeant est de renforcer sa rentabilité, alors que son excédent brut d’exploitation (hors frais de siège) est déjà revenu dans le vert en 2024.

Frédéric Merlin prévoit également d’augmenter l’offre de restauration avec la création d’un « marché alimentaire ». Il veut aussi installer une salle de sport. Les loisirs et la restauration ont été les clés du succès des centres commerciaux en province de l’entrepreneur de 33 ans. Cette fois, suffiront-ils à relancer le cargo BHV, en perte de chiffre d’affaires et déserté par certains fournisseurs ? Pour l’instant, tous les regards sont tournés vers la Caisse des dépôts. Selon une source proche du dossier, l’alliance avec la SGM est quasiment actée. A l’inverse, à la CDC, on garantit que rien n’est encore joué, les tractations battant encore leur plein. Dans tous les cas, la date de bouclage du deal avec les Galeries, prévue pour la fin juin, devrait être une nouvelle fois reportée. Elle était initialement prévue en mars 2024.

2 e article : La Caisse des Dépôts prête à aider à racheter les murs du BHV |

18/06/2025  Les échos Philippe Bertrand           

La Banque des Territoires, l'une des directions de la Caisse des Dépôts et Consignations, a annoncé ce mardi être entrée en négociations exclusives avec la SGM en vue « d'un partenariat stratégique ». Ce partenariat vise « l'acquisition de l'actif immobilier du BHV Marais dans le cadre d'un ambitieux projet de transformation ». L'opération complète la vente par le groupe Galeries Lafayette du fonds de commerce du grand magasin situé face à l'Hôtel de Ville de Paris opérée mi-février 2023.

Lors de cette cession, le repreneur, la foncière Société des grands magasins (SGM) de Frédéric Merlin, devait aussi acquérir les murs du bâtiment ainsi que plusieurs immeubles des rues avoisinantes appartenant également aux Galeries Lafayette.

Marché alimentaire

La brusque remontée des taux d'intérêt avait rendu impossible l'obtention d'un financement à un prix raisonnable. Les Galeries Lafayette s'étaient alors résolus à céder les lots immobiliers situés autour du BHV à d'autres investisseurs.

 Le groupe de la famille Moulin-Houzé avait accordé un délai pour les murs du magasin, délai qui arrive à échéance à la fin du mois de juin. L'opération s'élève à un montant de 300 millions d'euros. Le partenariat avec la Banque des Territoires consiste, selon nos informations, à créer une foncière qui achèterait l'immobilier du BHV.

 Selon La Lettre, qui a la première évoqué ce montage, la SGM serait majoritaire dans la nouvelle structure.

Pour autant, le processus de rachat n'est pas encore achevé. Il reste « soumis à la mise en place d'un financement bancaire complémentaire », indique le communiqué. La Lettre évoquait un apport en fonds propres de 100 millions par la foncière ad hoc créée par les deux partenaires, auquel devaient s'ajouter 200 millions d'emprunts. Mais les négociations pourraient porter sur un ajustement des montants. Le nom de la Caisse d'Epargne a été évoqué pour le financement complémentaire. Dans son communiqué commun avec la Banque des Territoires, la SGM précise aussi son projet commercial. « Ce 'nouveau' BHV accueillera un marché alimentaire permanent au cœur du bâtiment, véritable vitrine du savoir-faire gastronomique français. Ce marché réunira les sept métiers de bouche emblématiques - boucherie, poissonnerie, boulangerie, fromagerie, épicerie, primeur et cave », indique le texte qui rappelle que les rayons bricolage historiques seront préservés. « Nous voyons dans ce projet […] une opportunité unique de faire de ce lieu emblématique un moteur du dynamisme commercial du coeur de Paris », a déclaré François Wohrer, directeur de l'Investissement de la Banque des Territoires.

3e article

Le BHV en plein Bazar

2025 06 18 Le Parisien : Paul Abran

« Bonjour, avez-vous des patins pour mettre sous les pieds d’un meuble ? » À la question de cette cliente, une salariée du BHV répond : « Oui, ça, nous avons. » Moins de chance pour ce Parisien qui refait sa douche. « Je n’ai pas trouvé de flexible », souffle-t-il. « Les gros fournisseurs en robinetterie n’approvisionnent plus », explique une vendeuse au sous-sol.

Cette semaine, nous avons déambulé dans les étages du célèbre grand magasin de la rue de Rivoli (IVe) qui connaît une période tumultueuse. Au bricolage, des rayons sont clairsemés. Un corner de décoration d’intérieur plie bagage. « Je me rends au BHV pour des besoins spécifiques, en électricité, ainsi qu’aux beaux-arts. Mais l’offre diminue », observe cette habituée.

« Situation intenable »

Ce fleuron du commerce parisien vacille-t-il ? Cédé par le groupe Galeries Lafayette à la Société des grands magasins (SGM) présidée par Frédéric Merlin fin 2023, le site fondé au XIXe siècle fait face à une « situation intenable », selon l’intersyndicale. Cette dernière ne veut pas voir le beau bazar des passionnés et ses 38 000 m2 de surface commerciale « mourir en silence ».

. De nombreuses références manquent dans certains rayons, notamment au sous-sol.

Car « les clients ne viennent plus », observent plusieurs salariés rencontrés ce début de semaine — certains comptant plusieurs décennies d’ancienneté et réclamant l’anonymat. « Des collègues n’ont pas été payés depuis des mois, des corners quittent les lieux… Ces départs se comptent en dizaines », poursuivent-ils, illustrant un climat social tendu.

« Courir après les règlements »

La patronne d’une enseigne française de pulls a récemment partagé sa situation sur le réseau LinkedIn. « Ça fait six mois que le BHV aurait dû nous payer le chiffre d’affaires de décembre 2024 réalisé chez eux lors d’une boutique éphémère. Notre contrat prévoyait un paiement sous dix jours, (…) nous en sommes à 180 », écrit-elle.

Alors « après moult relances auprès de la comptabilité, envois de lettre recommandée, messages au patron, je me suis décidée à déposer une injonction de payer auprès du tribunal de commerce de Paris », annonce-t-elle. Un gérant d’une marque de tapis d’ajouter : « Je passe plus de temps à courir après les règlements qu’à animer mes équipes sur le corner ».

Équilibre économique

Des retards de paiement avaient déjà été observés au cours de l’été dernier. À l’époque, la direction reconnaissait des « perturbations » et assurait qu’il ne s’agissait que d’une « période transitoire » marquée par la mise en place d’un nouveau mode de gestion comptable. Rappelant au passage que l’enseigne enregistrait, avant la reprise, des pertes de 15 millions d’euros annuels.

La SGM a récemment évoqué un « retour à la rentabilité » sur l’année 2024 et le rétablissement de « l’équilibre économique » communiqué en avril 2025. Alors la situation tend-elle à se résoudre ? Les syndicats, eux, déplorent toujours des « rayons vides ». « Les produits manquent et l’image du magasin s’effondre », alertent-ils dans un récent tract.

Des enseignes vendant des produits au BHV déplorent des impayés depuis plusieurs mois.

Des clients du BHV lui sont pour autant toujours fidèles. « J’ai préféré venir ici, comme dans les années 1990, au lieu d’aller à Leroy Merlin pour acheter un judas de porte », commente Martine, la soixantaine. « La situation évolue dans le bon sens et aucun élément nouveau ou aggravant n’est à signaler », rassurait il y a quelques jours la direction dans un communiqué, tout en assumant « pleinement cette situation temporaire liée au passage progressif de l’ancien exploitant vers notre autonomie complète en matière de gestion administrative et financière. »

Quid des ruptures dans certains rayons ? Celles-ci « résultent d’une réorganisation stratégique profonde de notre assortiment », assure la direction dans cette même déclaration. Et de rappeler ses ambitions à court et moyen termes avec « de nouvelles marques, l’ouverture prochaine d’espaces de restauration, de halles alimentaires et d’espaces sportifs ». Une démarche impliquant « d’écouler certains stocks », justifie-t-elle.

« Transformation en profondeur »

La SGM veut-elle rassurer quant à la santé économique du BHV ? Elle annonce en tout cas ce mardi engager avec la Banque des territoires (filiale de la Caisse des dépôts) « des négociations exclusives en vue de l’acquisition des murs du BHV Marais » auprès des Galeries Lafayette, ancien propriétaire de la marque et du fonds de commerce, et aujourd’hui encore propriétaire du bâti. L’opération de rachat serait estimée à 300 millions d’euros.

Ce partenariat « a pour objectif une réhabilitation patrimoniale et commerciale », et « prévoit une transformation en profondeur pour répondre aux nouveaux usages urbains et modes de consommation », tout en préservant « l’univers du bricolage à la maison, les arts, la papeterie et la mode ».

« Le BHV est un commerce très ancien avec une identité forte, commente Nicolas Bonnet-Oulaldj, adjoint (PCF) d’Anne Hidalgo en charge du commerce qui a reçu l’intersyndicale l’an passé. La Ville y est très attachée. Dans une récente étude sur la rue de Rivoli, le BHV est le deuxième lieu d’attractivité derrière les Halles. Tous les commerces alentour profitent aussi de leur clientèle. 

 

 

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Lu pour vous dans la Presse : Le BHV en plein bazar financier

11 Juin 2025 , Rédigé par Les federateurs du reseau Bazar Publié dans #BHV news

Info ou Intox ... C'est un article étonnant !...du Canard Enchaîné.

Publié le 11 juin 2025   Par Hervé Liffran

En dépit de ses déclarations à la presse, Frédéric Merlin n’a toujours pas le feu vert de la Caisse des dépôts pour racheter les murs du grand magasin aux Galeries Lafayette. Il lui reste moins d'un mois pour boucler cette opération à 300 millions d'euros indispensable à la survie de sa boîte…

Quoi qu’elle en dise, la Société des Grands Magasins (SGM), qui, depuis décembre 2023, exploite le Bazar de l’Hôtel de Ville (BHV), situé rue de Rivoli, à Paris, n’a toujours pas assez de sous pour racheter les murs de son navire amiral. Une situation plutôt gênante pour Frédéric Merlin, le jeune patron de la société, qui a jusqu’au 30 juin pour trouver les 300 millions d’euros réclamés par les Galeries Lafayette pour cette opération ­immobilière.

Début juin, Merlin a pourtant expliqué aux journalistes que l’affaire était dans le sac, grâce à l’appui de la Caisse des dépôts : sa filiale, la Banque des territoires, allait lui fournir une part minoritaire mais décisive des 300 millions recherchés. Il a même assuré qu’il allait faire, autour du 19 juin, une communication conjointe avec la Caisse pour officialiser l’accord. Le problème, c’est que cette annonce était prématurée, pour ne pas dire totalement bidon.


Bidonnage enchanteur.
Contactée par le Canard enchaîné , la caisse des dépôts avoir donné son accord. Ses dirigeants ne confirme qu’une chose : la SGM a bien déposé un dossier de financement. Mais les experts maison n’ont même pas commencé à vérifier et à auditer ses comptes–une étape pourtant obligatoire avant que la caisse des dépôts décide d’allonger, l’oseille ou pas… Réponse, gênée du jeune PDG : « c’est la position de la Caisse… ».
Si l’affaire ne se fait pas avec la Caisse, les Galeries Lafayette pourraient bien chercher un acquéreur plus solvable que Merlin. Du côté des promoteurs immobiliers par exemple, qui rêve de transformer les 100 000 m² du BHV en hôtel de Grand luxe et en galeries commerciales haut-de-gamme.

 

Lu pour vous dans la Presse : Le BHV en plein bazar financier
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Constat alarmant sur la situation du BHV

5 Juin 2025 , Rédigé par Les federateurs du reseau Bazar Publié dans #BHV news

Constat alarmant sur la situation du BHV et peut-être un accord pour le rachat des murs. 

Il est parfois difficile de concilier la réalité que nous observons au sein du BHV avec les messages relayés dans certains articles de presse, qui tendent à présenter une image optimiste de la situation de la société SGM. Malheureusement, notre quotidien témoigne d'une tout autre réalité. 

Voici quelques images récentes , (Photos du 22 mai 2025) qui illustrent ce qu’était autrefois l’âme du BHV : le Bricolage.

Aujourd’hui, ce secteur emblématique est en perte de vitesse. Les ruptures nous laissent une impression de magasin en période de guerre.

 

 

 

 

À titre d’exemple, le seul fournisseur de papiers peints : "Au fil des Couleurs" a quitté le magasin après avoir dû licencier son personnel, faute de paiements reçus. Il attend encore le règlement de ses factures. Son dirigeant nous dira:

"le BHV ne paye pas ses fournisseurs, ce n'est pas une question de logiciel, j'ai intenté une assignation en référé pour non paiement au TC de Paris, fin juin 2025 . Cette situation malheureuse est due, aux multiples promesses de paiement avec échéancier, jamais respectées...

Les conséquences : licenciements de 3 salariés et clôture de la société."

Autre exemple significatif :

L’un des deux stands de peinture "Farrow & Ball" a cessé son activité dans des conditions similaires en ce 5 juin. Les clients sont désormais redirigés vers une autre adresse dans le quartier.

Le stand Farrow& Ball bâché, entouré de corde pour ne plus y accéder et l'information pour les clients !

 

Constat alarmant sur la situation du BHV
Constat alarmant sur la situation du BHV Constat alarmant sur la situation du BHV
Constat alarmant sur la situation du BHV Constat alarmant sur la situation du BHV

De nombreux fournisseurs quittent le BHV après plusieurs mois — parfois jusqu'à neuf — sans avoir été payés. Résultat : des rayons parfois vides à 30 %, voire 50 %. (Brico, Cadres et dessins, bagages etc.. Les rares rayons encore bien approvisionnés le doivent souvent à des réassorts encore livrés par les Galeries Lafayette.

On ne peut s’empêcher de penser à Monsieur Rueil, fondateur du BHV, qui, s’il voyait ce qu’il en est advenu, désapprouverait sûrement les décisions actuelles de la direction.

Nous voulons croire à un redressement, à un avenir meilleur. Chaque signe d'amélioration est accueilli avec espoir.

Un article de presse "La lettre.fr "vient de paraître le 4 juin. 

Que dit l’article ? En voici un résumé.

Frédéric Merlin, président de la Société  (SGM), a trouvé un accord avec les Galeries Lafayette pour racheter les murs du BHV qu’il exploite déjà depuis novembre 2023.

Cette acquisition, évaluée à 300 millions d’euros, serait été rendue possible grâce au soutien de la Caisse des Dépôts et Consignations (via sa Banque des Territoires) et de trois banques, dont la Caisse d’Épargne. Une foncière serait créée pour l’occasion, majoritairement détenue par Merlin. Le financement sera réparti entre environ 140 millions en fonds propres et 160 millions en emprunts (revus à la baisse à la demande des banques).

Malgré des difficultés financières passées (notamment des retards de paiement), Merlin a rassuré ses partenaires en injectant 58 millions d’euros pour redresser le BHV. En 2024, le magasin a réalisé un bénéfice de 10 millions d’euros avant frais de siège, contre une perte de 15 millions en 2023, malgré un chiffre d’affaires en baisse de 8 % à 430 millions.

Mais lorsque la presse évoque des situations similaires, comme celle des Galeries Lafayette de Dijon, en justifiant les ruptures de stocks par de simples « renégociations de marques », cela prête à confusion, voire à désillusion. Cela soulève aussi de véritables questions sur la transparence de la communication autour de ces enseignes en difficulté.

CD

En voici 2 extraits sur les GL de Dijon :

Dans le bien Public, on peut lire :

Marques qui vont et viennent, trous dans les rayons… Que se passe-t-il aux Galeries Lafayette ?

Cela fait plusieurs mois que les Galeries Lafayette semblent rencontrer des difficultés : entre des rayons peu fournis et des stands qui disparaissent avant de revenir, des vendeurs avancent que le magasin ne paierait plus les marques. Depuis quelques mois, il se passe quelque chose d’étrange aux Galeries Lafayette de Dijon, qui appartient au groupe Société des Grands Magasins (SGM, propriétaire de sept Galeries).

Actu.fr Dijon. Des rayons vides aux Galeries Lafayette : "Ils mettent la clé sous la porte ou quoi ?"

Les Galeries Lafayette de Dijon connaissent des difficultés avec certaines marques. Il ne serait pas question de problèmes financiers mais de renégociation avec les marques….

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Mémoires : Le BHV à travers l'Histoire n°161 : 1998 -Partie 3

28 Mai 2025 , Rédigé par Les federateurs du reseau Bazar Publié dans #BHV d'hier

Le réveil du site Informatique du BHV

Avril :  INTERNET AU BHV lance : « Cyber BRICOLEUR »
Le site ouvre le 3 avril. Il offre à la clientèle de nombreux renseignements concernant nos magasins et accueille les clients qui ont besoin de « tuyaux » et ceux qui sont prêts à partager leur savoir-faire.

Enfin, il permet aux clients de surfer :

Actualité : les grandes opérations promotionnelles.
Les plus : découpe du verre, mousse, liste de mariage, installation.

Les ateliers, La carte Cofinoga...
Astuces.

Ci-dessous : La page d'accueil et le site plus Consacrés aux divers services : Découpe verre ou mousse, liste de mariage, installations devis etc...

 

D’autres informations suivront : guide d’achat, fiches techniques, informations, département hôtelier et collectivités, ainsi que le département médical.
Révolution informatique, la gestion unitaire, se généralise sur tout le bazar.

L’informatique au BHV …. On attendait depuis longtemps le « Big Ticket » pour remplacer les CAP (Carte d’application, témoin d’un stock produit à l’entrepôt. Bien entendu pas toujours justes ! Il faut recaler souvent les stocks.)

C’est la VAO (Vente assistée par Ordinateur qui voit le jour en février dans le rayon PEM (Petit électroménager), 2 mois plus tard : ce sera le GEM (Gros électro), les autres rayons s’enchaînant. C’est aussi la gestion par RAO (Réassort assisté par Ordinateur) qui commencera aussi par l’Electroménager.

La gestion à Ivry est alors tenue par arrivage, l’ordinateur sait signaler les plus anciens produits à prendre et la case de stockage. On bouscule les habitudes !...

Pour le passage, à l’an 2000,  l’équipe informatique, devra préparer les programmes.

Ce projet a été confié à Jeanne-Marie Marquat, qui devra faciliter le passage en douceur à l’an 2000, pour tous les utilisateurs informatiques.
Puis il faudra préparer le passage à l’euro prévu au 1er janvier 2002.

Dans ce 1 er semestre, on notera aussi :

Le BHV Rivoli remet le vélo en selle : un retour attendu après 12 ans !

Douze ans après la fermeture de son rayon vélo, le BHV fait un retour remarqué dans l’univers du deux-roues. Situé au sous-sol du magasin, dans l’espace dédié à l’auto, ce nouvel espace vélo est le fruit d’une initiative conjointe de Pierre-Louis Mazzochi et Bernard Gallet, avec le soutien de Georges Bordais.

Une offre diversifiée pour tous les cyclistes

Le rayon propose une large gamme de vélos pour répondre aux besoins de tous :

Vélos de ville, VTT , Vélos pour enfants et  1 Vélo électrique  !

Trois conseillers spécialisés sont à la disposition des clients sur une surface de 85 m², offrant un service personnalisé et des conseils avisés. Un succès prometteur et des projets d’expansion

Face à l’engouement des clients, les résultats sont très encourageants. Le BHV prévoit d’agrandir l’espace pour accueillir un mini-atelier de réparation et un coin dédié à la vente d’accessoires. Cette expansion vise à offrir une expérience complète aux cyclistes, qu’ils soient débutants ou confirmés.

Une équipe dynamique où nous retrouvons 3 membres du réseau!

US BHV Michel Bindault et Jean-Pierre Franssens reprennent l’action entreprise par Aimé Calandri pour maintenir et développer au BHV, le goût et la pratique du sport, générateur d’esprit, d’équipe et de dépassement personnel.

Une nouvelle section de roller skating, commence cette année.

BHV de Montlhéry : ouverture du rayon, micro-informatique en février.

BHV Villeneuve la Garenne : Le 5 juin, un rayon micro-ordinateurs ouvre sur 120 m².

 

Au passage, un petite groupe du BHV Gradignan, avec le sympathique sourire de Christian Trouvay :

Outirama :

le 1er avril, le BHV a perdu son principal franchisé,

Outirama. Ses six magasins (cinq en Rhône-Alpes et un en région parisienne : Rambouillet) adopteront désormais l’enseigne Bricorama.

Rambouillet
Gaillard

 

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Mémoires : Le BHV à travers l'Histoire n°160 : 1998 -Partie2

22 Mai 2025 , Rédigé par Les federateurs du reseau Bazar Publié dans #BHV d'hier

Le 6 avril 1998, a lieu la Convention des cadres à Rosny 2.

Jean-Pierre, boulot, intervient pour nous parler des résultats de 1997 ; Le redressement par rapport à 1996 est notable. Le bénéfice net enregistre une hausse de 15 %, passant de 56 à 65 millions.
Le résultat d’exploitation progresse également de manière significative, atteignant 75 millions contre 50 millions précédemment.

Ces performances sont le fruit d'une forte croissance du chiffre d’affaires en fin d’année, avec une augmentation de 7,7 % au dernier trimestre. Elles résultent aussi d’une amélioration de 0,20 de la marge et d’une maîtrise rigoureuse des frais généraux.

Jean-Louis Servent confirmera que l’année écoulée a été marquée par de nombreuses initiatives, des efforts soutenus et des résultats significatifs.

Au cours des trois premiers mois de l’année, le BHV Rosny a connu une progression notable dans des secteurs récemment actualisés, avec un indice de 120 en bricolage et en ameublement, et de 145 en loisirs.

Le baromètre de la qualité de service est maintenu en 1998.

Les enquêtes menées par Ipsos révèlent que deux clients sur trois estiment que la signature « L’Esprit Bazar » représente fidèlement le BHV, tandis que trois sur quatre jugent nos affiches attrayantes.

On peut donc affirmer que la campagne visant à ancrer la nouvelle signature du BHV, L’ESPRIT BAZAR, dans l’esprit du public est un véritable succès.

 

La nouvelle Politique du BHV

Le BHV renoue avec une dynamique commerciale en mettant l'accent sur la modernisation de ses magasins, après une période où ses performances reposaient surtout sur des produits financiers. En 1997, une progression de 25 % du résultat d'exploitation témoigne du retour de la priorité accordée à l'activité commerciale.

Bien que l'année ait été marquée par une certaine incertitude, la consommation reprend en fin d'année, contribuant à l'amélioration des résultats. Afin de soutenir sa croissance, la Direction décide d'investir 450 millions de francs sur quatre ans, affirmant ainsi sa volonté de renforcer son expertise commerciale.

Continuer de positionner le BHV en multi spécialiste.

Cet investissement de 450 millions de francs  est consacré à la modernisation des magasins, à l'optimisation de leur logistique et à leur rénovation.

Grace à Jean-Louis Servent, le nouveau concept baptisé « L'esprit bazar » est en cours de déploiement à travers l'ensemble des magasins. Son objectif est de repositionner l'enseigne en tant que multi spécialiste, en proposant une offre variée allant des articles pour la maison aux produits de loisirs et de mode. Cette transformation, initiée au BHV de Rosny, s'étendra progressivement aux autres magasins parisiens.

Mémoires : Le BHV à travers l'Histoire n°160 : 1998 -Partie2

Gagner de la marge :

La transformation du BHV ne se limite pas à une modernisation visuelle et à l'expansion de son réseau. Elle s'accompagne également d'initiatives stratégiques en amont, renforçant sa performance économique.

Le BHV améliore sa rentabilité en maîtrisant ses coûts : les frais généraux se stabilisent et le budget publicitaire est optimisé, passant de 1,8 % à 1,6 % du chiffre d'affaires. Cette dynamique s'appuie également sur des négociations des cellules Achats plus rigoureuses avec les fournisseurs.

En matière d’investissement, Le BHV prévoit  en dehors des 45 millions consacré annuellement à la maintenance de l’outil ;
– l’achèvement de Rosny2 : 13 millions.
– Créteil sera rénové et mis en situation du niveau du concept commercial dans sa partie bazar (22 millions).
– Rivoli avec un budget de 22 millions subira, un nécessaire lifting sur sa façade et des travaux intérieur de mise à niveau des surfaces de vente, de manière à préparer la modernisation qui interviendra sur la période, 1999–2001 ;
– L’ouverture de Nantes : 7 millions.
– L’Informatique : 12 millions.

Communication :

Le secteur décoration retrouve sa place dans les pages, publicité de la presse, Maison, tel que : Marie-Claire Maison, Elle Décoration et Maison Française.

Trois secteurs sont particulièrement visés : la salle de bain, l’éclairage et la quincaillerie d’ameublement.

A bientôt pour 1998,  partie 3.

CD

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Mémoires : Le BHV à travers l'Histoire n°159 : 1998 -Partie1

15 Mai 2025 , Rédigé par Les federateurs du reseau Bazar Publié dans #BHV d'hier

Cela faisait un bon moment que nous n'avions pas replongé dans l'histoire du BHV.
Mais l'attente en valait la peine ! L'année 1998, que nous allons explorer ensemble, a été particulièrement riche et mérite bien une série de six articles. Le programme était dense, les événements nombreux, et les souvenirs inoubliables… Préparez-vous à revivre une année charnière !

Bonne lecture.

CD

1998:  1er semestre dans le monde :

Paix en Irlande du Nord, scandale aux États-Unis : deux actualités, deux visages du pouvoir

Alors que l’Irlande du Nord entrevoit enfin la paix après trois décennies de violences entre catholiques et protestants, les États-Unis se retrouvent plongés dans une crise d’un tout autre genre. À Belfast, l’accord du Vendredi Saint signé en 1998 symbolise un tournant historique : les anciens ennemis s’accordent sur un plan de paix, suscitant espoir et prudence parmi la population.

Pendant ce temps, à Washington, l’affaire Clinton-Lewinsky envahit les unes.

La liaison entre le président Bill Clinton et Monica Lewinsky, une stagiaire à la Maison Blanche, provoque un raz-de-marée médiatique et politique. Ce scandale interroge sur les limites de la vie privée des dirigeants et ébranle la crédibilité de la présidence.

Deux événements majeurs, deux registres opposés : l’un porte les promesses de réconciliation, l’autre révèle les failles du pouvoir sous le regard implacable des médias.

 BHV
Au 1er janvier 1998, le BHV, comptait 4150 personnes dont 462 cadres

La communication : affiches publicitaires sont bien sympathiques :

 

Mémoires : Le BHV à travers l'Histoire n°159 : 1998 -Partie1Mémoires : Le BHV à travers l'Histoire n°159 : 1998 -Partie1

15 Mars :

Une preuve de la volonté du BHV de renforcer sa place dans le paysage de la distribution en France, l'annonce de son offre publique de rachat d'actions à la mi-mars en est un parfait exemple.

 Cette opération ambitieuse prévoit d'allouer la moitié de la trésorerie de l'entreprise, soit 350 millions de francs, au rachat de 25 % des actions en circulation. Initiée à la demande des actionnaires minoritaires, elle s'explique également, selon Jean-Pierre Boulot, par la baisse des taux d'intérêt.

 Concrètement, le BHV a choisi de recentrer ses priorités : à l'avenir, son objectif sera avant tout de dynamiser son activité de Grand magasin.


Que nous dit JP Boulot (notre cher Président d'alors) sur l’OPRA.
« Cette opération, strictement financière, concernant le capital de la société et donc uniquement les actionnaires, mais elle était réclamée depuis 3 à 4 ans par un certain nombre d’entre eux.
Nous disposons en effet d’une trésorerie qui n’a cessé d’augmenter au fil des années, surabondante eu égard à nos besoins d’investissement.
Cette trésorerie est désormais de moins en moins bien rémunéré, du fait des conditions de rémunération de l’argent qui existent actuellement, et qui devraient se maintenir dans un proche avenir.
Le moment est donc venu où nous pouvons procéder à cette opération de rachat d’action souhaitée par les actionnaires.
Cette opération ne se fait pas au détriment des collaborateurs de l’entreprise, mais aussi à leur bénéfice par le biais de la participation, car, et c’est un point très important, la participation du fait de son mode de calcul se trouvera désormais chaque année majorée de 2,3 millions par rapport à celle de 8,8 millions versée au titre de l’année 1997.
Cette opération d’autre part, n’affecte en rien le potentiel de l’entreprise, qui continuera à bénéficier d’une trésorerie moyenne de l’ordre de 350 à 400 millions, amplement suffisante pour faire face à tous nos projets d’investissement et à nos éventuels besoins; car je précise que nous développons chaque année, une marge brute d’autofinancement de l’ordre de 130 à 150 millions, suffisante pour couvrir nos projets d’investissements… »

On pouvait lire dans la presse : Le BHV propose de racheter 447.914 de ses actions au prix unitaire de 770 francs (coupon attaché). L'opération ayant pour conséquence d'annuler les titres en question et de « réduire le capital à concurrence de la valeur nominale des actions annulées ».

Cette transaction est motivée par « une trésorerie excessive » eu égard à ses besoins. Selon les derniers chiffres disponibles, le BHV disposait effectivement de 820 millions de francs de trésorerie.

Une assemblée extraordinaire prévue à la mi-mai a permis la finalité de cette OPRA pour fin juin.

 

Mars 1998 : Changement dans la Communication


C’est en ce mois de mars, que commence, la nouvelle campagne de communication du BHV, dans le métro ou sur les routes.  Orchestrée par l'agence Jean et Montmarin, elle met en avant le terme "bazar". Autrefois délaissé et perçu négativement depuis les années 1970, ce mot revêt désormais des attributs modernes et tendance.

 Les quatre visuels de la campagne sont assortis de messages explicites — se réaliser, chiner, rencontrer et habiller — tous ponctués par la phrase : « C'est l'esprit Bazar ».

Mémoires : Le BHV à travers l'Histoire n°159 : 1998 -Partie1Mémoires : Le BHV à travers l'Histoire n°159 : 1998 -Partie1

Cette initiative traduit la volonté du BHV de renouer avec son identité authentique, de revendiquer fièrement ses origines et de réaffirmer les valeurs fondamentales qui constituent sa singularité. Ces messages sont l’affirmation d’une promesse ou d’une évocation vers ses clients potentiels.

Le thème est nouveau. Il nous dit qu’au BHV règne quelque chose que vous ne trouverez nulle part ailleurs : « l’esprit Bazar. »
Les nouveaux messages s’affirment auprès de nos clients, avec cet esprit nouveau. L’exemple : « chiner pour le plaisir, à travers les rayons, c’est l’esprit Bazar »

Quel concurrent pourrait communiquer de cette manière lâ ?
Après des années d’absence, le mot bazar fait son grand retour dans nos communications. Et ce n’est pas un hasard : les mots évoluent avec le temps, et aujourd’hui, bazar retrouve une connotation positive, pleine de charme et d’authenticité. En le réintégrant, on assume fièrement nos racines, notre singularité, et on s’inscrit dans une tendance durable qui parle à de plus en plus de gens.

Mais ce renouveau ne s’arrêtera pas aux mots : il se traduira aussi dans l’ambiance de nos magasins et dans nos relations avec les clients, pour une expérience aussi vivante qu’authentique.
« Rencontrer le vendeur de vos rêves, c’est l’esprit, Bazar. » Voilà une phrase qui en dit long sur l’attachement du client au BHV.

 

Mémoires : Le BHV à travers l'Histoire n°159 : 1998 -Partie1

A bientôt !

CD

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« Le BHV doit devenir le magasin préféré des Parisiens », lu pour vous dans la Presse

7 Mai 2025 , Rédigé par Les federateurs du reseau Bazar Publié dans #Lu dans la Presse

Comme d'habitude, nous essayons de vous informer des nouveaux articles de Presse sur le BHV.

Voici celui du Parisien du 7 mai 2025.

Bonne lecture.

CD

« Le BHV doit devenir le magasin préféré des Parisiens », ambitionne son nouveau directeur

Foodmarket, nouveaux espaces bien-être et loisirs, élargissement de l’offre mode… Karl-Stéphane Cottendin, tout juste nommé directeur de l’emblématique Bazar de l’Hôtel de Ville (IVe) à 32 ans, dévoile son projet pour redonner vie au grand magasin.

Le Parisien : Le 7 mai 2025 Rédaction et photo de Christine Henry 

Paris, IVe. Karl-Stéphane Cottendin, le nouveau capitaine à la barre du BHV, lève le voile sur ses projets de développement du grand magasin. LP/Christine Henry

Changement de capitaine à la barre du BHV. La Société des Grands Magasins (SGM) a nommé Karl-Stéphane Cottendin à la tête de l’emblématique magasin de la rue de Rivoli à Paris (IVe). À 32 ans, il succède à Emmanuelle Claverie-Veysset, restée seulement seize mois à son poste. Originaire d’une famille de commerçants lyonnais, le jeune dirigeant a rejoint le groupe en 2018 comme directeur des opérations, contribuant à la relance de onze centres commerciaux et sept magasins Galeries Lafayette. Il ambitionne aujourd’hui de « réveiller la belle endormie».

Depuis son passage en 2023 de la bannière Galeries Lafayette au pavillon SGM, le grand magasin a connu une période tumultueuse marquée par des retards de paiement de fournisseurs, la fermeture du rayon enfant et un climat social tendu. Mais, selon un communiqué publié en avril 2025 par la foncière, « l’équilibre économique est rétabli » et un nouveau chapitre s’ouvre autour de la relance du grand magasin. Le jeune capitaine nous dévoile les grandes lignes de son projet.

Quelle est votre vision pour l’avenir du BHV ?

KARL-STÉPHANE COTTENDIN. Notre objectif est de préserver, d’enrichir et de valoriser l’ADN du BHV. Le bricolage, la décoration, le mobilier la literie ou encore la librairie sont des secteurs clés qui nous distinguent des autres grands magasins. Ils attirent une clientèle fidèle venue de loin, parfois même de l’étranger. Nous allons rénover les espaces, créer des showrooms et des univers de vente et donner plus de visibilité aux marques qui cartonnent. Nous souhaitons travailler davantage avec les architectes, les décorateurs d’intérieur pour mieux encore accompagner les clients dans leurs projets. Le conseil fait partie de notre force, c’est pourquoi nous avons l’objectif de recruter une trentaine de vendeurs dont les premiers arrivent ce week-end. Le BHV doit devenir le grand magasin préféré des Parisiens.

Qu’en est-il de l’offre ?

Nous la retravaillons dans son ensemble, dans tous les secteurs. Le but est de valoriser le meilleur des marques classiques mais aussi de mettre en avant les petites griffes françaises, créatives ou encore peu visibles. Nous continuerons à accueillir régulièrement des pop-up, comme celui dédié au lin qui vient d’ouvrir ce mardi ou celui autour d’une toute nouvelle boisson, Ciao Kombucha, signée par l’influenceur Squeezie et disponible jusqu’au mardi 13 mai. Une équipe d’une quarantaine de curateurs a été créée pour dénicher les pépites du moment, les marques tendances ou montantes, pour satisfaire nos 10 millions de visiteurs annuels.

Est-ce que vous souhaitez faire davantage de place au luxe ?

Non. Le BHV doit proposer une offre large, avec des prix d’accès pour une clientèle plus jeune ou au pouvoir d’achat plus modéré, tout en conservant une offre premium. Mais le BHV ne deviendra pas le magasin du luxe.

Quels sont les changements prévus dans les tout prochains mois ?

Les premiers changements interviendront dès cet été mais la transformation se déploiera sur deux ans. Un grand pavillon de beauté coréenne, très prisée de la jeune clientèle, va apparaître. Le rayon épicerie fine va s’enrichir de nouveaux produits, la literie déménagera d’ici quelques semaines dans l’espace libéré par la suppression du rayon enfant. Et au 6e étage, un nouveau projet ambitieux autour du bien-être, de la culture et des loisirs verra le jour, mais c’est encore confidentiel…

La fermeture du rayon enfant a créé la polémique.

Cette décision a été mal comprise. Ce secteur a été supprimé car il ne fonctionnait pas et ne trouvait plus sa place dans notre dispositif. Peut-être re viendra-t-il un jour.

Des nouveautés côté restauration ?

Nous allons rafraîchir notre cantine, Les Tables perchées, et réaliser de gros travaux dans notre restaurant gastronomique La Table cachée de Michel Roth, pour l’ouvrir sur le magasin. Le BHV accueillera aussi un café. Le restaurant Terrazza Mikuna (jusque-là terrasse éphémère ouverte les étés) s’installera sur le rooftop du 7e étage, en plus de sa terrasse actuelle. À court terme, une halle alimentaire unique à Paris verra le jour dans l’espace bricolage. Nous allons rationaliser les références pour libérer 20 % de la surface dédiée à ce projet. Il y aura de la food à tous les étages.

Que va devenir le bâtiment Homme situé rue de la Verrerie ?

Il appartient aux Galeries Lafayette et sera vendu prochainement. L’offre Homme sera transférée dans le bâtiment principal.

Le nom « BHV Marais » sera-t-il conservé ?

Pour nous comme pour les Parisiens, le nom, c’est tout simplement le BHV. Certains l’appellent encore le Bazar de l’Hôtel de Ville. Ce n’est pas en ajoutant « Marais » qu’on affirme une identité.

 

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Plaisir de visites guidées par notre guide Didier Bouchard

6 Mai 2025 , Rédigé par Les federateurs du reseau Bazar Publié dans #Art & Culture

Laissez-vous séduire par ce splendide programme de visites guidées proposées par Didier Bouchard : une invitation à la découverte, riche en surprises et en émerveillements.

Ne manquez pas l’occasion de vous inscrire ! De très belles découvertes vous attendent…

CD

11h30 EXPOSITION EUGÈNE BOUDIN AU MUSÉE MARMOTTAN.

Groupe complet le 6 mai, mais Inscription en liste d’attente : 06 43 63 35 73

LUNDI 19 MAI

15h15 EXPOSITION FERNAND LÉGER, « TOUS LÉGER » AU MUSÉE DU LUXEMBOURG.

Nombreux prêts, entre autres, du musée national Fernand Léger de Biot, et du musée d’Art moderne de Nice + œuvres inspirées de Fernand Léger par Niki de Saint-Phalle, Arman, César, Yves Klein.

Le Musée du Luxembourg présente Tous Léger !, une exposition célébrant le dialogue entre Fernand Léger et le Nouveau Réalisme. À travers des œuvres vibrantes, elle explore l'énergie du monde et l'innovation artistique, en lien avec des artistes comme Arman, Yves Klein et Niki de Saint Phalle.

Inscription au 06 43 63 35 73. Rendez-vous 19 rue de Vaugirard. 12€+entrée

VENDREDI 23 MAI

 

 

 

 

 

 

14h45 EXPOSITION « APOCALYPSE » à la bibliothèque François Mitterrand. Exceptionnel ensemble d’œuvres inspirées de l’Apocalypse de Jean : manuscrits enluminés romans et gothiques, retables du 15ème siècle, gravures de Dürer, Goya, Odilon Redon, œuvres de William Blake, Otto Dix, André Masson …

12€+ entrée. Sur inscription au 06 43 63 35 73.

MARDI 27 MAI

12h (Heure du R.V.) (VISITE SUPPLÉMENTAIRE) EXPOSITION-DOSSIER RUHLMANN DÉCORATEUR, ET CHEFS-OEUVRE ART-NOUVEAU ET ART-DÉCO DU MUSÉE DES ARTS DÉCORATIFS. 12€+entrée

Sur inscription au 06 43 63 35 73. R.V. 107 rue de Rivoli.

15h (Heure du R.V.) EXPOSITION-DOSSIER RUHLMANN DÉCORATEUR ET CHEFS-OEUVRE ART-NOUVEAU ET ART-DÉCO DU MUSÉE DES ARTS DÉCORATIFS. 12€+entrée. Inscription en liste d’attente au 06 43 63 35 73. R.V. 107 rue de Rivoli.

Jacques‑Émile Ruhlmann (1879‑1933) est un grand nom de l’Art déco, célèbre pour ses meubles luxueux et ses décors intérieurs élégants. Héritier d’une entreprise de décoration, il développe un style raffiné où mobilier, textiles et papiers peints s’harmonisent parfaitement. Ses créations triomphent à l’Exposition de 1925, consacrant son génie décoratif.

F ZANDOMENEGHI La Corbeille de géraniums

LUNDI 2 JUIN

15h EXPOSITION « LA COLLECTION NAHMAD, DE MONET A MATISSE ET PICASSO, AU MUSÉE DES IMPRESSIONNISMES DE GIVERNY ».

110 tableaux : Monet, Sisley, Renoir, Gustave Moreau, Odilon Redon, et pour finir Picasso et Matisse, de l’une des plus riches collections privées du monde. 18€+entrée

Accès SNCF Paris-Vernon puis navette.

Sur inscription au 06 43 63 35 73.

H Matisse la leçon de piano

 

 

 

 

 

La famille Nahmad, collectionneurs passionnés, partage avec le public une exceptionnelle collection d’art allant de l’impressionnisme à l’art moderne. L’exposition à Giverny présente des chefs-d’œuvre de Monet, Renoir, Degas, ainsi que d’artistes italiens, symbolistes et modernes comme Picasso, Matisse et Modigliani. Elle illustre l’évolution artistique du XIXe au XXe siècle, en soulignant l’ouverture des Nahmad et leur rôle de passeurs de beauté.​​​​​​

MARDI 3 JUIN

15h EXPOSITION « UN EXIL COMBATTANT, LES ARTISTES ET LA France 1939-1945 ».

Lieux et figures de la France Libre : de Londres à Brazzaville et Alger. Et l’exil des artistes aux Etats-Unis : œuvres de Victor Brauner, André Masson, Jean Hélion, Ossip Zadkine, et des exilés de l’intérieur : Picasso, Matisse, Kandinsky. Evocation de l’exil des acteurs et des cinéastes (jean Gabin, René Clair…), des écrivains, des scientifiques. 12€+entrée. R.V. entrée de la Cour d’honneur des Invalides. Inscription : 06 43 63 35 73

L’exposition retrace l’exil de nombreux artistes et intellectuels français pendant la Seconde Guerre mondiale, fuyant la France occupée pour continuer à créer et défendre la liberté depuis des territoires libres comme Londres, New York ou Alger. À travers des figures emblématiques telles que Fernand Léger, Jean Gabin ou Anna Marly, elle met en lumière leur engagement artistique et politique pour la France libre. Deux lieux phares de la scène new-yorkaise de l’époque sont reconstitués : l’atelier du sculpteur Ossip Zadkine et la librairie Gotham Book.

JEUDI 5 JUIN

15h (Sous réserve de confirmation) LA BOURSE DE COMMERCE, ANCIENNE HALLE AU BLÉ, SES DÉCORS PEINTS ET LA COLLECTION PINAULT : EXPOSITION CORPS ET ÂME (Le corps dans l’Art moderne et contemporain : Man Ray, Niki de Saint-Phalle, Baselitz, etc.) 12€ +entrée. Sur inscription au 06 43 63 35 73.

VENDREDI 6 JUIN

11h TROIS CITÉS D’ARTISTES DE MONTPARNASSE (Cité du Maine, Impasse du Maine, Cité Falguière). Sur les traces de Chagall, Bourdelle, Soutine, Modigliani, Marie Vassiliev.

(Avec accès à l’atelier aux ateliers Bourdelle et à la salle des grands plâtres restaurée, ainsi qu’à l’atelier ). R.V. 21 avenue du Maine. 12€+entrée. Inscription au 06 43 63 35 73

MARDI 10 JUIN

14h30 (Heure du rendez-vous) EXPOSITION LE DERNIER SACRE AU MOBILIER NATIONAL. 1825 : Le sacre de Charles X à Reims : spectaculaire scénographie (due à Jacques Garcia), depuis les funérailles de Louis XVIII jusqu’au banquet du sacre (et à la révolution de 1830…)

Mobilier de l’appartement du roi au palais du Tau, trône de Charles X, reconstitution des décors de Reims. Velours brodés d’or, bronzes précieux, reliquaire de la Ste Ampoule.

(Objets prêtés par le château de Valençay, le palais du Tau de Reims, la basilique Saint-Denis, le Mobilier-national. 12€+ entrée. Rendez-vous 42 av. des Gobelins.

Sur inscription à l’avance au 06 43 63 35 73

La Galerie des Gobelins invite le visiteur à découvrir les coulisses des préparatifs du fastueux sacre de Charles X, dernier sacre français. Le 8 septembre 2022, la mort de la reine Elisabeth II d'Angleterre marque le début des préparatifs pour le couronnement de son fils. Un événement similaire s'est produit en France en 1824, avec la mort de Louis XVIII. Son successeur, Charles X, a été couronné huit mois plus tard, le 29 mai 1825, lors d'une cérémonie grandiose à Reims.

JEUDI 12 JUIN

15h LE COUVENT DES CARMES : ÉGLISE BAROQUE, CRYPTES ET JARDIN.

Rare décor baroque dû à des artistes flamands et liégeois. Vierge de marbre méconnue du Bernin. Evocation du drame de septembre 1792 et de la prison révolutionnaire

(Cellule de Joséphine de Beauharnais). Rendez-vous 70 rue de Vaugirard. 12€+entrée

Inscription au 06 43 63 35 73

SAMEDI 14 JUIN

14h15 LES DEUX EXPOSITIONS DE CHANTILLY :

LES MONDES DE WATTEAU (AVANT-DERNIER JOUR)

Plaisir de visites guidées par notre guide Didier BouchardPlaisir de visites guidées par notre guide Didier Bouchard

Autour des 4 tableaux et 6 dessins de Watteau du duc d’Aumale, des dizaines de dessins prêtés, dont ceux d’une collection privée américaine, sauvés des incendies de Los Angeles,

ET LES TRES RICHES HEURES DU DUC DE BERRY 

restaurées et présentées avec un exceptionnel ensemble de manuscrits, sculptures, peintures et objets d’art.

18€+entrée. Sur inscription à l’avance au 063432633573. (Trajet : SNCF + bus ou taxi)

Les Très Riches Heures du duc de Berry sont un manuscrit exceptionnel du XVe siècle, illustré par les frères de Limbourg. Commandé par Jean de Berry, il contient 121 miniatures représentant la vie médiévale, les châteaux et les travaux saisonniers. Une rare exposition met en lumière sa restauration et le mécénat du duc, rassemblant ses livres d’heures et dévoilant son célèbre calendrier dérelié. Une occasion unique d’admirer cette œuvre fascinante.

 

MARDI 17 JUIN

15h (Sous réserve de confirmation)

EXPOSITION MAXIMILIEN LUCE, AU MUSÉE DE MONTMARTRE : DE L’IMPRESSIONNISME AU POINTILLISME : PAYSAGE, MONDE DU TRAVAIL.

 Une figure méconnue du postimpressionnisme.

La première rétrospective parisienne depuis 1983 consacrée à Maximilien Luce met en valeur l’œuvre de ce peintre néo-impressionniste engagé, en plein cœur de Montmartre où il vécut de 1887 à 1900. L’exposition souligne son importance artistique et politique, tout en faisant redécouvrir au grand public une œuvre encore trop méconnue.

+ atelier de Suzanne Valadon et quelques œuvres de la collection permanente.

12€+entrée. Inscription et confirmation au 06 43 63 35 73. Rendez-vous 12 rue Cortot.

JEUDI 19 JUIN

15h la Manufacture royale des Glaces puis caserne de Reuilly, sa transformation, puis le village de Reuilly et ses cours artisanales, de l’école Boulle au pavillon du duc de Guise.

R.V. sortie du métro Reuilly-Diderot, côté boul. Diderot. 12€ Inscription 06 43 63 35 73

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Lu dans la Presse :Au BHV, c'est le bazar à tous les étages.

1 Mai 2025 , Rédigé par Les federateurs du reseau Bazar

Dans le magazine Challenges du 30 avril ,

le reporter : Guillaume Echelard,

évoque le BHV aujourd'hui.

Voici son contenu.

CD

 

 

Au BHV, c’est le bazar à tous les étages.


Rachat des murs, non finalisé, valse des dirigeants, fournisseurs impayés: la situation du grand magasin parisien de la rue de Rivoli se complique depuis sa reprise par la SGM. La caisse des dépôts pourrait venir en soutien.
 

D’un pas alerte, Frédéric Merlin, traverse le cinquième étage du BHV, vidé de tous ces articles. " Il va y avoir des travaux pendant six mois, explique-t-il en cette veille de week-end Pascal. On va descendre la literie, il faut bouger les choses. "
Dans son costume tiré à quatre épingles, le trentenaire, 207e fortune, professionnelle de France en 2024, selon Challenges, se dirige vers le sixième étage du mythique magasin parisien de la rue de Rivoli. " Vous allez voir avec moi, il y a de l’énergie. " s’enthousiasme-t-il, les clés du lieu à la main.
De l’énergie, il va en falloir. Les ventes du magasin qu’il a repris depuis plus d’un an-en baisse de 8 % en 2024, à moins de 300 millions d’euros - et sa rentabilité inquiètent.

L’été dernier Mediapart, révélait que certains fournisseurs rencontraient de gros retards de paiement. En cause, officiellement, une difficile, bascule informatique entre les anciens propriétaires. (La famille, Moulin-Houzé des Galeries Lafayette) et le nouveau gérant. De quoi faire émerger des doutes sur la fiabilité du groupe SGM.(société des grands magasins.), la foncière qui l’a créée en 2018, avec sa sœur Maryline. " on s'est peut-être trompés lors de cette première année ", concède, Frédéric Merlin.


Départs en chaîne
Début avril, le départ de la directrice des achats -un pilier de l’enseigne- et celui d’ Emmanuelle Claverie-Veysset, la directrice générale, ont ravivé les inquiétudes, alors que plusieurs membres du comité exécutif ont tiré leur révérence ces derniers mois. Le signe d’un management brutal, selon des anciens. Frédéric Merlin, balaye: « c’est normal qu’il faille du neuf. ». Pour accélérer la transformation. Il vient de nommer son bras droit Karl Stéphane Cottendin, 32 ans, comme lui, à la tête du grand magasin. Certains redoutent de nouvelles suppressions d’emploi pour améliorer la marge après 150 départs depuis son arrivée pour atterrir à 1000 employés. " Notre seul enjeu, c’est de faire du commerce. ", assure-t-il.

Des pop-up stores, ces boutiques éphémères avec des marques, comme TF1, Pokémon ou l’influenceuses Léna, Situations , sont souvent déployés pour faire flamber la fréquentation.
" C’est intelligent, et ça ne demande pas d’énormes investissements ", note Nicolas, Rebet, fondateur du cabinet de Conseil Retailoscope.


ADN populaire.
Fréquenté par une clientèle à 85 % locale, le BHV est une exception parmi les grands magasins de la capitale. Le bricolage au sous-sol reste une attraction. " Mais sa non montée en gamme n’est pas tenable" juge, Vincent Chabault, sociologue du commerce à l’université, Gustave Eiffel.  "Le Marais est devenu un quartier ultra touristique, avec des hôtels de luxe. ".  Frédéric Merlin, lui, prend le pari inverse. « On veut être le grand magasin de tous les parisiens avec une offre de restauration de 14 à 150 €. », martèle -t-il. Une réorganisation complète des lieux.(puis de son site Internet.) devrait être dévoilée en mai par celui qui a déjà injecté 58 millions dans son projet. Au programme : des restaurants sur plus de 4000 m² au dernier étage, et une salle de sport… Au risque de transformer le BHV en centre commercial, à l’image des galeries que possède la SGM dans une dizaine de métropoles.


 Foncier à acquérir.
Autre point d’interrogation : la SGM, qui détient aussi 7 magasins Galeries Lafayette, ne possède que le fond de commerce du BHV. Les murs évalués à 300 millions, restent à acquérir malgré l’ouverture de négociations , il y a plus de deux ans. La date limite de vente en juin 2025, déjà plusieurs fois, reportée, pourrait être encore différée.
" elle est en train de se caler ", rassure le trentenaire.

 Mais le groupe Galeries Lafayette s’impatiente face aux promesses non tenues du repreneur. Et les impayés de la SGM pèsent sur les relations des Moulin-Houzé avec leurs propres fournisseurs.
Aujourd’hui, le sort de Frédéric Merlin est entre les mains de la Caisse des Dépôts, qui pourrait l’accompagner en tant qu’actionnaire minoritaire. " Le dossier est en cours d’instruction", reconnaît l’établissement public.

 Le nouveau propriétaire met en avant un résultat brut d’exploitation qui serait repassé dans le vert à 10 millions. Il compte aussi sur le soutien de la mairie de Paris : une fermeture du magasin nuirait à la majorité municipale, à un an des élections -d’autant que les débats sont vifs sur les conséquences de la piétonnisation de la rue de Rivoli sur la vie des commerces.
Certains estiment que la SGM a eu les yeux plus gros que le ventre.  " En interne, on se demandait comment on pouvait acheter un tel paquebot, alors qu’on avait déjà des difficultés de règlement sur les Galeries Lafayette, que l’on possède, se souvient un ancien cadre. Notre partenaire historique, l’industriel, Lorrain, Jean-Paul, Dufour, ne peut pas tout financer. »


Ambitions revues à la baisse.
Le duo d’investisseurs(SGM-Dufour), qui devait au départ, racheter tout un îlot aux Galeries Lafayette, comprenant le BHV Homme, ainsi que des immeubles, rue des Archives et rue du Temple, va finalement se concentrer sur le BHV de Parly 2 et le vaisseau amiral, parisien, y rapatriant les collections masculines. D’autres investisseurs ont repris -ou devraient reprendre- le reste du lot.
Mais les Galeries n’excluent pas, à terme, de chercher un nouvel acquéreur pour le bâtiment phare. " à 7000 €, le mètre carré pour 15 à 20 millions de loyer par an, ils devraient y arriver", estime un expert de l’immobilier commercial.

Frédéric Merlin se contenterait alors d’être locataire. Pas vraiment le rôle qu’il affectionne.

 

 

 

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