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Le blog du Réseau Bazar BHV

Un nouveau livre proposé par Antoine Eminian : la nuit ravagée.

17 Avril 2025 , Rédigé par Les federateurs du reseau Bazar Publié dans #Livres et poésies

Cela fait un moment que je n'ai pas demandé à notre ami Antoine Eminian de vous recommander un livre pour vos vacances.

Et comme toujours, il est super réactif ! Il m'a suggéré ce livre, parfait pour vous détendre et vous divertir.

Merci Antoine.

 La Nuit ravagée de Jean-Baptiste Del Amo 

 

L'auteur :

 Jean-Baptiste Garcia, né à Toulouse en 1981, a pris un pseudonyme lorsqu’en 2008 alors qu’il s’apprête à publier son premier roman, son éditeur, Gallimard, publie aussi le premier roman d’un autre auteur toulousain, Tristan Garcia, partageant donc le même nom de famille. Jean-Baptiste Garcia prend alors le nom de plume de Del Amo, le nom de sa grand-mère paternelle. La Nuit ravagée, son dernier roman, vient de paraître.

L'Histoire:

Années 90 dans une petite ville de la région toulousaine. Une bande d’adolescents ordinaires vit son âge comme tous ceux de sa génération en province. Ils sont cinq, Alex, Mehdi, Max, Thomas et Lena dernière arrivée dans la bande. Ils ont toujours été intrigués par une maison abandonnée dans leur quartier, sans plus, jusqu’à ce qu’un élève de leur lycée ne s’y suicide. Dès lors, ils n’auront plus qu’une idée en tête, y pénétrer et voir ce qui s’y passe.

Oh, la mauvaise idée ! Aïe ! Aïe ! Aïe !

Remarque d'Antoine :

Un excellent roman qui m’a tenu en haleine jusqu’au bout. Un texte intelligent glissé entre les pages et les images des romans et films d’horreur les plus angoissants du genre. Pour citer quelques références revendiquées par l’écrivain, Stephen King, Lovecraft ou des pellicules comme The Thing (réalisé par John Carpenter en 1982 avec Kurt Russel) ou Les Griffes de la nuit (réalisé par Wes Craven et sorti en 1984).

Je vais donc tâcher de ne pas vous en dire trop, pour laisser votre trouille intacte quand vous lirez ce bouquin.

En savoir un peu plus...

La maison est au centre du récit, ici il y a quinze ans, découvrirons nos gamins, un homme a massacré sa femme et ses deux enfants, depuis la bicoque est abandonnée et les adultes font tout ce qu’ils peuvent pour l’oublier. Nos ados vont donc s’y intéresser, irrésistiblement attirés, et y entrer chacun à l’insu des autres. Passé le seuil, chacun va y (re)vivre l’expérience la plus dramatique de leur jeune vie, ce secret qu’ils ont enfoui au plus profond de leur conscience : Alex revoit sa mère décédée d’un cancer, Mehdi retrouve l’élève qui le harcèle brutalement au lycée et qu’il voudrait voir mort, Max réalise son fantasme homosexuel avec un ami du lycée, Thomas retrouve son beau-père qu’il souhaiterait mort, tout comme Lena… Dans cet univers virtuel, les souhaits peuvent se réaliser ! « Je crois que la maison utilise nos peurs ou nos désirs et qu’elle leur donne vie ») Mais à quel prix ?

Dans un final grandiose autant qu’extravagant à vous bloquer la respiration d’angoisse, nos adolescents reviendront une dernière fois mais en groupe dans la maison, pour en exterminer l’esprit malfaisant qui l’infecte. [Ici, j’apporte un léger bémol à mon enthousiasme, le scolopendre n’était pas nécessaire même si j’en comprends la présence (je ne vous en dis pas plus bien sûr !) et je pose une question : pourquoi un scolopendre femelle ? Que sous-entend cette précision ?]

Critique d'Antoine :

Le roman est très bien écrit, avec des passages extrêmement émouvants, assez pour que je revienne chez cet auteur que je découvre. Et c’est grâce à cette qualité que le roman tient la route car par exemple, tout le début nous présentant les jeunes acteurs, m’aurait ennuyé chez un autre, ce n’était pas le cas ici, un signe qui ne trompe pas pour moi.

Quant au fond, outre l’hommage aux grands du genre (romans, films), il nous offre un roman pour ainsi dire initiatique, où des adolescents prennent conscience du monde dans lequel ils entrent, « Tu peux pas changer le passé, s’entendit-il dire, et tu peux pas non plus réparer tous les torts, ni enlever tout le mal de ce monde. »

Leur combat contre la maison hantée les a fait muer, ils ont perdu « cet irréductible morceau d’enfance sans lequel ils ne seraient jamais plus que des adultes ».

« - Qu’est-ce que tu crois que c’est vraiment, cet endroit ? – Je ne sais pas mais je pense que Tom a raison, ce n’est pas simplement une autre réalité, c’est vivant. Mehdi bascula sur le dos, croisa ses mains sur sa poitrine et regarda le plafond. – Et si tous ces désirs qu’on a, ces rêves qu’on fait, ces peurs qui nous poursuivent, ces histoires qu’on s’invente… si tout ça prenait forme, existait quelque part, et que le drame qui s’est produit dans la maison avait ouvert une sorte de porte sur cette réalité-là ? Une réalité qui obéirait à d’autres lois que la nôtre ? »

Jean-Baptiste Del Amo   La Nuit ravagée   Gallimard   - 464 pages -   

HORREUR

 

 

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Lu dans la Presse : Un "nouveau modèle pour le BHV"

12 Avril 2025 , Rédigé par Les federateurs du reseau Bazar Publié dans #Lu dans la Presse

Une dernière info cette semaine :

Actu Paris :Par Julie Bossart Publié le 9 avr. 2025 à 18h56  ;

Un "nouveau modèle pour le BHV" : comment le magasin veut faire revenir les clients rue de Rivoli à Paris 

Le célèbre magasin veut redevenir le "grand magasin préféré des Parisiens". Pop-up stores, restauration... Son nouveau directeur, Karl-Stéphane Cottendin, nous en dit un peu plus.

Le célèbre magasin veut redevenir le "grand magasin préféré des Parisiens". Pop-up stores, restauration... Son nouveau directeur, Karl-Stéphane Cottendin, nous en dit un peu plus.

Repris aux Galeries Lafayette en 2023 par le groupe SGM, le BHV a connu une période difficile, laissant planer le doute sur sa survie. (©JB/actu Paris)

Un air de printemps souffle sur le Bazar de l’Hôtel de Ville(BHV), à Paris. Retards de paiement, climat anxiogène, fermeture de rayon emblématique… Depuis sa reprise aux Galeries Lafayette par le groupe SGM fin 2023, le grand magasin de la rue de Rivoli (4e) traversait un long et tumultueux hiver, dont il semble sorti.

Dans un communiqué publié début avril 2025, la foncière spécialisée dans la revitalisation d’actifs commerciaux de centre-ville assure avoir rétabli « l’équilibre économique » en 2024 et se lance même « dans une nouvelle phase de développement ». L’enjeu, écrit noir sur blanc par le jeune président de la SGM, Frédéric Merlin : « Redevenir le grand magasin préféré des Parisiens. »

Toucher différentes générations

Pour faire entrer l’adresse centenaire dans une nouvelle ère, SGM a tout d’abord placé aux commandes Karl-Stéphane Cottendin, jusqu’ici directeur des opérations du groupe. « Sa double expertise, à la fois sur le plan immobilier et financier, et dans le domaine du développement commercial, a contribué à la croissance [de la foncière] depuis 2018, à travers la reprise, la redynamisation et la revalorisation de 11 centres commerciaux et de 7 Galeries Lafayette, vante le groupe. Elle lui permettra de conduire la transformation de l’enseigne pour bâtir un nouveau modèle pour le BHV, à la fois rentable, moderne et attractif pour ses clients. »

Après une année de transition importante, qui a donné lieu à des déboires sur lesquels le groupe SGM revient dans sa communication – « délais de paiement rallongés, déficit d’information des fournisseurs, retards enregistrés dans les livraisons… » -, il s’agira en 2025 de « finaliser l’autonomisation vis-à-vis des Galeries Lafayette ». En clair, achever la mise en fonctionnement d’une nouvelle centrale d’achats, d’une organisation logistique avec un entrepôt dédié et de nouveaux services informatiques. Surtout, Karl-Stéphane Cottendin devra créer une nouvelle dynamique commerciale pour satisfaire les clients historiques et en attirer de nouveaux.

« Il faut qu’il vive ce grand magasin, et pour tout le monde », martèle avec passion le nouveau directeur au bout du fil, qui mise pour cela sur « l’événementiel et la démonstration ». Si le projet doit encore être détaillé aux équipes, un de ses grands axes a d’ores et déjà sauté aux yeux des passants, rue de Rivoli. Durant le premier semestre, le BHV a en effet innové en organisant un pop-up store Pokémon, puis un autre pour les 50 ans de TF1.

Depuis le début de la semaine, c’est la créatrice de contenus Lena Situations qui a investi le BHV avec son magasin éphémère, L’Hôtel Mahfouf. Une première pour l’entreprise comme pour la jeune femme, qui a fait part de son enthousiasme sur Instagram : « C’est un grand honneur en tant que petite marque indépendante de pouvoir se retrouver dans ce magasin iconique, toute l’équipe Hôtel Mahfouf travaille sur ce projet depuis des mois. »

« L’offre de Lena et sa notoriété s’inscrivent parfaitement dans ce que l’on veut faire : être précurseurs sans être élitistes », justifie Karl-Stéphane Cottendin, qui apprécie rappeler que « le BHV est l’un des rares magasins où vous pouvez acheter en un même lieu une perceuse et un sac luxe ».

Une large offre de restauration

Le jeu, la mode, la télé… Pour continuer à toucher différents publics et générations, les pop-up stores « seront renouvelés tous les mois », promet le directeur. Côté démonstration, le BHV compte aussi « renouer avec les ateliers, en lien avec les produits de saison ». Qu’ils soient vestimentaires ou… culinaires. Ainsi, Karl-Stéphane Cottendin ne s’interdit pas d’inviter des chefs cuisiniers, de renom ou tendance. La transition vers une nouvelle offre de restauration, glissée dans la communication du groupe SGM, est toute trouvée.

« Le BHV doit devenir un haut lieu de la restauration parisienne« , clame le directeur. Ainsi, le 7e étage et ses 2000 m2, qui culminent à une trentaine de mètres de hauteur et offrent une vue presque panoramique sur la capitale, devraient accueillir « plusieurs points de restauration, avec une offre du quotidien et une autre, pourquoi pas, plus haut de gamme. On ne veut rien s’interdire », insiste Karl-Stéphane Cottendin.

La reconfiguration des espaces avec, par exemple, l’arrivée du rayon literie au 5e étage, en lieu et place du secteur enfants, un nouveau site Internet, mais aussi un rooftop estival sont parmi les rares autres informations que l’on réussit à glaner à cette heure. Mais le printemps ne fait que commencer.

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Lu dans la presse : Michel Ohayon qui avait repris 25magasins GL placé en garde à vue.

10 Avril 2025 , Rédigé par Les federateurs du reseau Bazar Publié dans #Lu dans la Presse

Ci-après, 2 articles du Figaro sur le repreneur de magasins GL et un, du Parisien sur la fermeture des GL Rosny, ex BHV.

Les patrons des Galeries Lafayette n'auraient pas profité des meilleurs acquéreurs pour la cession de leurs magasins? On se souvient : Fin février 2023, 25 magasins des Galeries Lafayette, exploités en franchise par Hermione People & Brands, société dirigée par Michel Ohayon, ont été placés sous procédure de sauvegarde par le tribunal de commerce de Bordeaux.

GL Niort

En 2018, Michel Ohayon avait acquis 22 de ces magasins, répartis sur plusieurs villes, (dont Agen, Amiens, Angoulême, Bayonne, Beauvais, Belfort, Besançon, Caen, Cannes, Chalon-sur-Saône, Chambéry, Dax, La Roche-sur-Yon, La Rochelle, Libourne, Lorient, Montauban, Niort, Rouen, Saintes, Tarbes et Toulon.).En 2021, il en a racheté trois autres, à Pau, Tours et Rosny2 ancien BHV

Les difficultés financières de grandes enseignes telles que Camaïeu, Gap, Go Sport ou La Grande Récré, toutes acquises par Michel Ohayon, autodidacte, ont fait l'objet de nombreux titres de presse ces dernières années. (la liquidation de Camaïeu en septembre 2022, entraînant la perte de 2 600 emplois.)

Au sommet de sa carrière, Michel Ohayon se classait à la 104e place des Français les plus riches, avec une fortune estimée à 1,1 milliard d'euros, selon le magazine Challenges, accumulée en un peu plus d'une décennie.

CD

GL Caen

L’homme d'affaires Michel Ohayon placé en garde à vue pour soupçons d’abus de biens sociaux

Le Figaro avec AFP , Publié le 2 avril 2025 

L'ex dirigeant de la filiale HPB, Michel Ohayon, a été placé en garde à vue pour «escroquerie aggravée»

Michel Ohayon et trois de ses associés ont été placés en garde à vue ce matin. L’homme d’affaires a construit depuis Bordeaux un empire immobilier et commercial fragilisé par le fiasco de Camaïeu.

Michel Ohayon, ex-dirigeant de la filiale HPB de son groupe, et au moins trois autres personnes ont été placés en garde à vue ce mercredi à Paris pour des soupçons d'abus de bien sociaux dans l'empire en difficulté de l'homme d'affaires bordelais, a appris l'AFP de source proche du dossier.

Bas du formulaire

Le parquet de Paris et de la Juridiction nationale de lutte contre la criminalité organisée (Junalco) a «confirmé que des personnes sont entendues en garde à vue ce mercredi, sur commission rogatoire», dans l'information judiciaire qu'il a ouverte en avril 2023 pour abus de biens sociaux, banqueroute, escroquerie aggravée, blanchiment en bande organisée.

En février 2018, Michel Ohayon était apparu sur le devant de la scène commerciale française comme le sauveur d’enseignes en déclin. Il se présentait comme le «réenchanteur» des centres-villes de France, désertés par les commerces . L’homme d’affaires est connu pour ses investissements dans La Grande Récré, les Galeries Lafayette de province, Camaïeu, Go Sport, et Gap France

 

L’homme d’affaires Michel Ohayon conteste «avec véhémence» les accusations de banqueroute

Le Figaro avec AFP Publié le 5 avril 2025   

L'homme d'affaires Michel Ohayon mis en examen pour abus de bien sociaux

 ......L’homme d’affaires bordelais Michel Ohayon, mis en examen pour banqueroute et abus de biens sociaux, conteste «avec la plus grande véhémence» ces accusations, a indiqué samedi à l’AFP son avocat, affirmant qu’il s’était «appauvri pour sauver un secteur du +retail+ qui connaît une crise en France sans précédent»«Nous contestons avec la plus grande véhémence la mise en examen de Michel Ohayon», a réagi Me Olivier Pardo.

Bas du formulaire

«Il a injecté plus de 68 millions d’euros de sa fortune personnelle, il n’y a eu aucun enrichissement, tout au contraire, Michel Ohayon s’est appauvri dans cette affaire pour sauver un secteur du “retail” qui connaît une crise en France sans précédent», a-t-il ajouté. «Il suffit de voir le nombre de faillites qui ont eu lieu depuis le Covid». Michel Ohayon, 63 ans, a été mis en examen vendredi à Paris pour banqueroute, abus de biens sociaux, escroqueries en bande organisée, abus de confiance et blanchiment aggravé, et placé sous contrôle judiciaire avec interdiction de gérer une société.

Selon le parquet de Paris, sollicité par l’AFP, il est soupçonné de «mouvements de trésoreries suspects» au sein des sociétés Camaïeu, Gap France et Go Sport, ce qui aurait contribué à provoquer leur placement en redressement judiciaire, au cours des deux années qui ont suivi leur reprise. Ces opérations ont «été dissimulées comptablement et ou justifiées par des opérations juridiques fictives», selon la même source. «Le produit tiré de l’ensemble des infractions reprochées est estimé à plus de 50 millions d’euros.»

Selon Me Pardo, «les accusations portées contre lui sont une négation fonctionnement d’un groupe de sociétés»«Nous démontrerons les responsabilités des uns et des autres», a-t-il promis, annonçant vouloir mener «toutes les actions nécessaires à la suite des violations répétées du secret de l’instruction et de l’atteinte à sa présomption d’innocence».

Article GL Rosny :

Le Parisien :

Le 26 mars 2025 Par Elsa Marnette 

« On savait que ça allait arriver » : le centre commercial Rosny 2 s’apprête à dire adieu aux Galeries Lafayette

Le vaisseau amiral du centre commercial de Seine-Saint-Denis devrait fermer ses portes au début de l’année prochaine, laissant une centaine de salariés sur le carreau.

Plus de 500 marques réparties sur deux étages, une surface de 10 000 m², environ 150 salariés… Localisées à une des extrémités du centre commercial Westfield - Rosny 2 à Rosny sous Bois, les Galeries Lafayette en imposent. Mais ce vaisseau amiral va bientôt fermer ses portes, vraisemblablement en janvier prochain.

L’annonce, tombée début mars lors d’un comité social et économique, a jeté un froid parmi les salariés. Elle ne les a toutefois pas surpris, reconnaissent certains à demi-mot. « On était en procédure de sauvegarde, on savait que ça allait arriver », lance une vendeuse ce mardi, en pliant consciencieusement des polos pour hommes.

« C’est le bailleur qui ne veut plus de nous »

En février 2023, le tribunal de commerce de Bordeaux (Gironde) avait en effet placé en procédure de sauvegarde, les 25 magasins Galeries Lafayette — tous situés en province, à l’exception de celui de Rosny-sous-Bois — détenus par l’homme d’affaires Michel Ohayon.

Mais le plan de continuation d'activité déposé un an plus tard avait été avalisé par le même Tribunal de Commerce de  Bordeaux avait fait renaître un peu d’espoir parmi les salariés. « On pensait être tirés d’affaire, souffle une autre vendeuse. Mais ce qui est surprenant, c’est que cette fois, c’est le bailleur qui ne veut plus de nous. »

Circule en effet parmi les salariés une rumeur selon laquelle le groupe Unibail-Rodamco-Westfield a annoncé son intention d’augmenter le loyer pour la surface commerciale louée par la société Hermione TPR. Cette filiale d’Hermione Retail gère les magasins de Toulouse (Haute-Garonne), Pau (Pyrénées-Atlantiques) et Rosny-sous-Bois. La direction d’Unibail ne confirme pas ces bruits de couloir.

« Les gens ont de moins en moins de pouvoir d’achat »

Malgré le plan de continuation de l’activité, qui impliquait l’abandon de 70 % des dettes, la situation financière des Galeries Lafayette à Rosny paraît morose. « L’affluence est faible, constate une salariée. À part le week-end, il n’y a pas grand monde. » « On fonctionne de plus en plus difficilement, confirme un autre employé. De plus en plus de clients fréquentent le magasin uniquement quand il y a des promotions. Les gens ont de moins en moins de pouvoir d’achat. »

 

 

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Lu dans la Presse : L'informé, Face à des difficultés, le BHV change de patron

9 Avril 2025 , Rédigé par Les federateurs du reseau Bazar Publié dans #Lu dans la Presse

Voici le 3e article promis sur le BHV.

CD

« L’informé » du 04/04/2025

Rédaction :  Morgan Leclerc, Guillaume Chazouillères

Face à des difficultés, le BHV change de patron

Un mercato a eu lieu en toute discrétion, courant mars, à la tête du grand bazar de l’hôtel de ville. Il intervient à un moment clé pour la foncière lyonnaise SGM - propriétaire des lieux - empêtrée dans plusieurs chantiers.

Valse au sommet du BHV.

 Cette semaine, Challenges annonçait que la directrice générale du fameux magasin parisien situé face à l’hôtel de ville, Emmanuelle Claverie Vaysset, avait été évincée de ses fonctions, seize mois seulement après avoir été nommée par le nouveau propriétaire des lieux, la foncière lyonnaise SGM (Société des Grands magasins). En réalité, un changement de direction s’est opéré, il y a quelques semaines, dans la plus grande discrétion, a appris l’Informé.

Si rien n’est encore officialisé, la responsable du Bazar de l’hôtel de Ville a, d’après plusieurs sources, été remplacée courant mars par Karl-Stéphane Cottendin, un fidèle de Frédéric Merlin, ce jeune patron qui pilote la SGM, également propriétaire de sept magasins Galeries Lafayette et onze centres commerciaux.

Inconnu du grand public, Karl-Stéphane Cottendin, 31 ans, a intégré la foncière en 2018 et y occupait dernièrement les fonctions de directeur des opérations. Il était auparavant passé chez Merrill Lynch en tant qu’analyste financier et chez Natixis

Aussi soudain, soit-il, ce changement de direction intervient à un moment clé pour la société lyonnaise de Frédéric Merlin. Ce dernier–dont la famille se classe à la 207e place du classement des fortunes de Challenges–a repris l’exploitation du BHV auprès des Galeries Lafayette en novembre 2023.

Mais depuis, les déboires se sont accumulés pour l’entrepreneur.

Fin août Mediapart, tire la sonnette d’alarme sur les difficultés du groupe à payer plusieurs fournisseurs… Une pagaille qui des ressources internes est encore loin d’être totalement réglée.

La nomination de Karl Stéphane, Cottendin pourrait donc aider le commerçant à avancer sur le sujet. Celui-ci aurait d’ailleurs, à date, abandonné toutes ses autres fonctions au sein de la SGM pour se consacrer à plein temps au grand magasin parisien.


Un dossier immobilier complexe.
Peut-être pourra-t-il aussi s’investir sur le titanesque, dossier immobilier dans lequel la foncière est empêtrée. Après de longs mois de tractations, la SGM n’est toujours pas parvenue à finaliser l’acquisition des murs du grand magasin de la rue de Rivoli.( valorisée à 300 millions d’euros), ni à mettre la main sur ceux du BHV « Homme » à Paris (valorisée 50 millions) et du BHV Parly 2 dans les Yvelines.(estimée à 50 millions d’euros également.)
Elle s’y était pourtant engagée au départ auprès des Galeries Lafayette.


Il faut dire que le chantier reste particulièrement complexe pour la jeune foncière qui n’avait jamais fait un tel investissement dans le passé. En fin d’année, elle a obtenu l’accord in extremis de la famille Moulin-Houzé- propriétaire des Galeries Lafayette-pour proroger jusqu’au 30 juin prochain, la promesse de vente.

La société de Frédéric Merlin a dans le même temps appelé à la rescousse, la Caisse des Dépôts et de Consignation.(CDC) pour l’aider à trouver un financement. « nos équipes travaillent avec le porteur du projet, même si aucune décision n’est prise à ce stade. », confirme-t-on au sein de l’institution publique.


Selon les informations de CF News Immo, la SGM aurait aussi relancé des négociations avec des investisseurs pour trouver des soutiens dans cette opération. Comme elle l’avait fait l’an, passé avec le promoteur 6e Sens qui a acquis à sa place tout un pan du Parc immobilier des Galeries Lafayette situé autour du BHV Marais.

D’après le site d’informations financières et immobilières, Xavier, Niel (actionnaire à titre individuel de « l’Informé»), se serait ainsi récemment, positionné pour racheter les murs du BHV « Homme ».
Si ce dernier n’a pas souhaité faire de commentaires sur le sujet, une chose est sûre : le dossier est d’autant plus complexe que de lourds travaux seront nécessaires pour séparer le bâtiment et celui du BHV Marais (séparation des monte-charge qui relie les deux immeubles et des systèmes d’aération et de chauffages).
Contacté, le patron de la SGM, Frédéric Merlin n’a pas répondu à nos diverses sollicitations. Pas plus que Karl Stéphane Cottendin.

NOTRE AVIS : Dans le contexte actuel de turbulences sur les marchés financiers, il semble difficile d’imaginer que le dirigeant de la CDC, Eric Lombard, qui est également ministre de l’Économie, puisse accorder le prêt requis.

Toutefois, une dimension sentimentale pourrait intervenir, étant donné que son père, Alfred Lombard, avait occupé le poste de Directeur Général aux Nouvelles Galeries, aux côtés de Gérard Boulot, lors de la cession du BHV aux Nouvelles Galeries en 1968.

A suivre ....

CD

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Lu dans la Presse : Le Figaro, La SGM nomme Karl-Stéphane Cottendin au BHV

8 Avril 2025 , Rédigé par Les federateurs du reseau Bazar Publié dans #Lu dans la Presse

Comme promis : 2e article.

CD

Lu dans la Presse : Le Figaro, La SGM nomme Karl-Stéphane Cottendin  au BHV

Le figaro, Publié le 4 avril 2025 

La Société des grands magasins nomme Karl-Stéphane Cottendin comme nouveau directeur au BHV

La foncière Société des grands magasins (SGM) a annoncé vendredi soir la nomination d'un nouveau directeur à la tête du Bazar de l'Hôtel de Ville parisien (BHV), Karl-Stéphane Cottendin chargé de «bâtir le BHV de demain»«Karl-Stéphane Cottendin aura en charge le BHV , avec l'ensemble de ses activités. Il était jusqu'ici directeur des opérations du Groupe SGM», précise le communiqué.

«Après avoir rétabli la rentabilité du BHV en 2024, nous avions besoin d'une personnalité qui finalise sa restructuration surtout qui donne une nouvelle dimension à son commerce, au service de nos clients et de nos partenaires», explique Frédéric Merlin, président du Groupe SGM, cité dans le communiqué. Il assure avoir «pleinement confiance» en Karl-Stéphane Cottendin «pour relever ce challenge».

«Chantier d’autonomisation»

Le départ de la précédente directrice du BHV, Emmanuelle Claverie-Veysset, nommée à ce poste en novembre 2023, avait été annoncé dans la semaine par l'hebdomadaire Challenges. «2024 aura été une année de transition importante qui a permis (...) de lancer le chantier d'autonomisation du BHV vis-à-vis des Galeries Lafayette, son précédent propriétaire, et son intégration dans le Groupe SGM», détaille le communiqué.

«En 2025, Karl-Stéphane Cottendin finalisera cette autonomisation avec notamment 

la mise en fonctionnement d'une nouvelle centrale d'achats,

d'une organisation logistique avec un entrepôt dédié,

et de nouveaux services informatiques», détaille SGM. 

«Il travaillera aussi à mettre en place une gestion encore plus saine en maîtrisant les frais généraux et les frais de personnel (sans aucun plan social, conformément aux engagements du groupe), et une organisation encore plus efficace pour donner la priorité à l'accueil, au conseil et à l'expérience clients», selon la foncière.

 «Enfin, et surtout, il travaillera à la mise en œuvre d'un projet ambitieux, qui sera dévoilé prochainement, pour bâtir le BHV de demain», est-il ajouté.

 

 

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Lu dans la presse: Challenges "C’est toujours le grand flou" ...

7 Avril 2025 , Rédigé par Les federateurs du reseau Bazar Publié dans #Lu dans la Presse

Je vous ai promis de vous tenir informer des "News du BHV" au fur et à mesure que la presse informe.

Voici donc un article intéressant de Challenges . Deux autres articles à suivre cette semaine.

CD

Challenges

Guillaume Echelard,  le 02/04/2025

"Cest toujours le grand flou" : la directrice du BHV remerciée au bout de seize mois

Emmanuelle Claverie-Veysset s’apprête déjà à quitter la direction générale du BHV. Elle avait été nommée en novembre 2023 par le nouveau propriétaire, le groupe SGM.

De quoi interroger sur la stratégie du groupe, qui na toujours pas acquis les murs du BHV.

Elle ne sera restée que seize mois. Emmanuelle Claverie-Veysset, directrice générale du BHV arrivée en novembre 2023, a tiré sa révérence

Après avoir passé 17 ans aux Galeries Lafayette, la dirigeante avait rejoint en 2022 la SGM (Société des Grands Magasins).

Lorsque cette société, menée par l’entrepreneur  Frédéric Merlin (207e fortune de France selon Challenges), avait annoncé son acquisition du fonds de commerce du BHV – jusqu’ici détenu par les Galeries Lafayette–, l’experte des grands magasins avait alors pris la tête de l’enseigne.

Le remplaçant d’Emmanuelle Claverie-Veysset devrait être annoncé dans les prochains jours. Dans tous les cas, le départ d’Emmanuelle Claverie-Veysset ne rassure pas quant aux orientations stratégiques du célèbre magasin de la rue de Rivoli.

En effet, une enquête de Mediapart datée d’août 2024 alertait sur le non-paiement de certains fournisseurs. Selon les informations de Challenges, des impayés seraient toujours constatés aujourd’hui, accompagnés d’une gestion à flux tendue des stocks. La vente des murs du BHV – le gros du deal financier avec les Galeries Lafayette na quant à elle toujours pas été actée. Reportée plusieurs fois, la promesse de vente arrivera à expiration à la fin du mois de juin. Les discussions iraient bon train, notamment avec la Caisse des Dépôts.

Manque de communication

"Le BHV est toujours dans un grand flou artistique", pointe une source, qui ajoute que "trois directrices ont aussi été licenciées il y a quelques semaines".

Le déménagement du BHV Homme dans le bâtiment historique, espéré pour ce premier semestre, ne devrait pas intervenir avant un an. La disparition des rayons jouets et enfants en début d’année interroge aussi en interne. Les rumeurs vont bon train : le septième étage du bâtiment pourrait être dédié à la restauration, le sixième étage pourrait accueillir une salle de sport… Rien nest clairement encore indiqué. "Le manque de communication interne est criant", regrette la même source.

La SGM, également détentrice de sept magasins Galeries Lafayette et de onze centres commerciaux, s’est de son côté félicitée en début d’année d’un "retour historique à la rentabilité" du BHV. Selon le groupe, l’excédent brut d’exploitation avant frais de siège serait positif en 2024 (à 9,6 millions d’euros), là où le magasin perdait 15 millions d’euros en 2023.

 En revanche, le chiffre d’affaires s’est contracté de 8 %, autour de 430 millions d’euros.

Le BHV a également fait parler de lui ces derniers mois à travers différentes initiatives : un pop-up store Pokémon en février, un autre dédié à l’histoire de TF1 en mars Et un dernier, annoncé ce 2 avril, mené par l’influenceuse Lena Situations, qui s’installera pendant une bonne partie du mois.

Mais derrière ces annonces événementielles la question reste bien présente : le BHV va-t-il réussir à se relancer ?

 Si les syndicats, réunis en intersyndicale, refusent pour l’instant de s’exprimer, en interne, l’inquiétude est toujours présente.

 

 

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Nos belles régions : Port-Leucate par Patrick Léault.

2 Avril 2025 , Rédigé par Les federateurs du reseau Bazar Publié dans #France 6 Sud-Est

Entre Mer et Terre,  Leucate est une charmante commune du département de l’Aude​ en Occitanie, à mi-chemin entre Narbonne et Perpignan .

Le climat méditerranéen de la région, avec ses étés chauds et ses hivers doux, en fait une destination touristique très prisée.

 La commune se divise en deux:

1. Leucate Village à l’intérieur des terres.

Leucate a une histoire très ancienne, avec des traces d'occupations humaines remontant à la préhistoire. Durant l'Antiquité, le littoral de Leucate faisait partie du domaine des Grecs et des Romains. 

Avec le temps, Leucate a vu sa population et son rôle économique croître. À partir du 17e et 18e siècles, la pêche, la culture de la vigne et l'exploitation des salins ont fait de Leucate un lieu relativement prospère. 

2. Leucate Port et plages, sujet de ce jour.

Leucate Plages : Zone balnéaire et ses plages aux activités Nautiques très appréciées : Planche à voile, kite surf… et ses zones dunaires.

Nos belles régions : Port-Leucate  par Patrick Léault.Nos belles régions : Port-Leucate  par Patrick Léault.

L’ Étang et la Faune :

La région autour de Leucate est composée d'étangs et de lagunes, comme l'étang de Leucate, qui abrite une faune et une flore riches. C'est un lieu de passage pour de nombreux oiseaux migrateurs

Nos belles régions : Port-Leucate  par Patrick Léault.
Nos belles régions : Port-Leucate  par Patrick Léault.Nos belles régions : Port-Leucate  par Patrick Léault.

La Conchyliculture et la zone ostréicole sont un atout pour Port Leucate.

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Port Leucate,  est une station balnéaire prisée, aménagée dans les années 1960 pour dynamiser le littoral.

Son port de plaisance, l'un des plus grands de la région avec environ 1400 mouillages, attire plaisanciers et amateurs de sports nautiques comme le windsurf, le kitesurf et la voile.

 

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La promenade en front de mer, bordée de commerces et de restaurants permet une vue agréable et ajoute du charme à ce petit séjour.

Ci-dessous le restaurant de la Conchyliculture, où vous dégustez d'excellentes huitres.

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Calmes promenades en bordure de mer sur les belles plages.

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À proximité, l'église Saint-Jacques, surnommée "l’église ronde" pour son architecture circulaire unique, est un site remarquable.
 

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Construite en 2008, elle accueille jusqu'à 260 fidèles et

se distingue par ses vitraux réalisés par Jacques Loire

et son carillon de 17 cloches.

Chaque année, la fête de la Saint-Jacques anime la ville avec des processions et la bénédiction des bateaux, renforçant le lien entre la station balnéaire et ses traditions maritimes.

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Le Mondial du vent accueillera du 16 au 21 avril, deux nouvelles disciplines dans les sports de glisse. L'E-foil et le Pump Foil. Une première en France. Ceux qui seront dans cette région, allez-y pour le plaisir des yeux !

Merci Patrick  et à bientôt ! 

CD

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