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Le blog du Réseau Bazar BHV

Frédéric Merlin se veut rassurant et optimiste.( et article le Figaro)

24 Août 2024 , Rédigé par Les federateurs du reseau Bazar Publié dans #BHV news, #Lu dans la Presse

C'est avec joie que nous accueillons la prise de paroles de Frédéric Merlin qui était trop silencieux et dont les employés n'attendaient pas de nouvelles avant le 13 septembre.

Voici une belle réaction !

Nous resterons donc tous optimistes !

Frédéric Merlin se veut rassurant et optimiste.( et article le Figaro)
Le BHV a un bel avenir devant lui !
Frédéric Merlin
Président chez Groupe SGM - Société des Grands Magasins

Le Figaro consacre aujourd’hui un article de fond au BHV :

https://www.lefigaro.fr/economie/la-relance-du-bhv-un-pari-audacieux-qui-suscite-des-remous-20240823 . (vous trouverez l'article complet à la fin de cet article)

J’y prends la parole pour rappeler quelques vérités nécessaires après plusieurs articles donnant une image totalement erronée de la situation et des perspectives du BHV, alors même que notre stratégie commence à y porter ses fruits.

Depuis que le Groupe SGM a acquis la marque avec le LE BHV MARAIS le BHV Parly 2 et le site bhv.fr en novembre 2023, nous poursuivons une ambition : donner un nouveau souffle à cette enseigne historique, et lui permettre de répondre aux nouvelles aspirations des consommateurs, tout en restant fidèle à ce qui a fait sa réputation.

Pour cela, nous avons lancé un grand chantier de transformation, indispensable pour faire du BHV une société autonome et rentable, alors qu’elle perdait environ 15 millions d’euros par an depuis de nombreuses années.

Durant cette période et jusqu’à la mi-2025, les Galeries Lafayette continuent à assurer un certain nombre de services pour le magasin. Malgré le professionnalisme de chacun, cette période de transition est forcément compliquée. Ainsi, et en plus de l’impact de la saisonnalité de la trésorerie à cette période de l’année, nous utilisons toujours pour la comptabilité les outils des Galeries qui ne sont pas adaptés à notre propre organisation, nous connaissons des délais de paiement allongés (avec un maximum de 45 jours) pour certaines factures de nos fournisseurs. Même si les montants et les délais n’ont rien à voir avec ceux évoqués par certains médias, et si aucun de nos fournisseurs ne subit d’impayé, nous sommes bien sûr désolés des perturbations que cela représente pour eux et faisons le maximum pour accélérer les paiements.

Surtout nous investissons 12 millions d’euros pour créer notamment un nouveau système de comptabilité, qui sera opérationnel dans quelques mois, mais aussi une nouvelle DSI, une centrale d’achats… Et nous travaillons sur une nouvelle organisation plus performante qui permettra d’exploiter le potentiel extraordinaire de la marque.

Nous nous sommes donné les moyens de nos ambitions. En recapitalisant le BHV à hauteur de 38 millions d’euros. En lançant la rénovation du BHV Marais et du BHV Parly 2. En modernisant notre offre tout en renforçant les bastions du BHV : le bricolage, la maison, les loisirs, la mode. En continuant à nous appuyer sur le sens du commerce des collaborateurs et en nourrissant un dialogue régulier avec les représentants du personnel, qui sont profondément attachés au BHV.

Aujourd’hui, les premières tendances sont favorables : nous avons considérablement limité les pertes financières du BHV par rapport à 2023, malgré l’impact négatif des Jeux Olympiques sur notre chiffre d’affaires.  Et nous poursuivons nos efforts avec l’objectif de revenir à l’équilibre dès la fin de cette année ! Nous espérons un commerce puissant sur le dernier quadrimestre avec de nombreuses opérations commerciales et des partenariats spectaculaires.

Les messages et les images véhiculés ces derniers jours dans certains médias ne témoignent donc absolument pas de la réalité du terrain et je vous encourage tous à constater par vous-même combien le magasin est beau et bien achalandé. Nous pouvons attester que le magasin est à date sous-stocké d’environ 10%, mais cela correspond tout simplement à une adaptation de l’offre à la demande durant les Jeux Olympiques, qui ont fait baisser la fréquentation du BHV, ainsi qu’à la nécessité assumée de rationalisation de l’offre (moins de références d’un même produit) sur certaines catégories, toujours en ligne avec l’objectif de rentabilité qui est le nôtre.

Nous remercions la grande majorité des enseignes présentes au BHV (près d’un millier), ainsi que l’ensemble de nos collaborateurs, de croire au projet qui nous anime et d’accepter les aléas de cette période de transition. La conduite du changement n’est pas chose aisée pour une entreprise vielle de plus de 165 ans d’âge mais elle est nécessaire et jamais nous ne laisserons une minorité provoquer une escalade médiatique qui nous dessert tous.

Je souhaite donc rompre avec la négativité de ces derniers jours et le réaffirmer : le BHV a un très bel avenir et nous sommes confiants dans la réussite de notre projet, avec l’aide de nos collaborateurs passionnés et de nos partenaires, afin d’en faire le Grand Magasin préféré des Parisiens.

Article du Figaro

La relance du BHV, un pari audacieux qui suscite des remous

RÉCIT - La société foncière qui a racheté en 2023 le grand magasin en difficulté revoit son organisation. Les syndicats s’inquiètent.

À première vue, il n’y a rien d’anormal au BHV Marais où des clients se baladent dans les allées de cet emblématique grand magasin de la rue de Rivoli à Paris, en cette matinée du mois d’août. Au rayon papeterie, une mère et sa fille font les courses pour la rentrée scolaire. Au sous-sol dédié au bricolage, qui fait la réputation du lieu, des clients achètent des pots de peinture. Quelques rayons sont toutefois moins fournis. « On voit un magasin attrayant. Mais, en réalité, des rayons sont moins achalandés. Par exemple, à l’outil électrique, c’est vide. On essaie de mettre d’autres produits à la place pour combler l’espace », lancent les représentants de la CFDT, CFTC, CGT, CFE CGC et Sud-solidaires qui ont choisi de parler d’une seule voix.

Au quatrième étage, ce sont des paravents noirs qui cachent l’imposant corner de l’enseigne de décoration Madura. À l’intérieur, il reste quelques meubles présents, mais les étagères sont vides et des cartons, scellés. Sur des affichettes, le personnel s’excuse pour la gêne occasionnée par cette fermeture temporaire. Il n’est pas certain, toutefois, que le stand rouvre. Selon une enquête de Mediapart datée du 12& août, le BHV ne paie plus des enseignes qui vendent leurs articles via ces corners. «Dans les rayons décoration, literie ou encore électricité, des fournisseurs n’ont pas été payés depuis le mois de mars » et certains ne livreraient plus, affirme l’intersyndicale qui dit vouloir lancer « l’alerte».

Un problème technique et « transitoire»

Frédéric Merlin, le discret président la société des grands magasins (SGM) qui a racheté le BHV aux Galeries Lafayette en novembre 2023 (murs et fonds de commerce) en vue de le sauver, s’agace « Il ne faudrait pas que, sans le vouloir, les représentants syndicaux scient la branche sur laquelle ils sont assis ». Le jeune dirigeant de 32 ans, convaincu que le commerce en centre-ville peut être redynamisé, ne nie pas « des ruptures de stock sur les produits de quelques fournisseurs ». « Mais c’est très peu sur les plus de 1000 que compte le BHV», précise-t-il, et la raison est essentiellement technique et «transitoire».

« Aujourd’hui, les factures sont toujours gérées par les outils de gestion des Galeries Lafayette. Et nos services doivent les contrôler avant de procéder au paiement. Par conséquent, les fournisseurs accusent des délais de paiement plus importants, de 45 jours maximum. Mais il n’y a aucun impayé », insiste l’homme d’affaires, qui a déjà investi 12millions d’euros pour mettre en place d’ici à quelques mois une gestion du BHV autonome des Galeries Lafayette, dont un service de comptabilité. Il y a quelques soucis de retard de paiement, mais pas de non-paiement, confie de son côté un fournisseur. On est prudent, mais le BHV est une institution, je leur fais confiance. » Ce sujet des délais de paiement n’a d’ailleurs pas eu d’échos dans le milieu des affaires à ce stade.

Le problème touche tant les fournisseurs d’articles vendus directement par les salariés du BHV, que ceux écoulés dans les corners - plus de 300 au total - installés dans les locaux. Dans les corners, les enseignes n’encaissent pas directement les achats des clients. C’est le BHV qui récupère l’argent avant de leur reverser. « Je reconnais volontiers que nous avons fait une erreur en voulant gérer cette transition des services de comptabilité depuis le siège de notre groupe SGM à Lyon. Nous n’avions pas les moyens humains de gérer un tel flux de fournisseurs - ils sont plus de 1 000. Mais, depuis, nous avons créé une cellule dédiée sur le BHV», admet le dirigeant.

« Le magasin gagnera de l’argent avant la fin de l’année »

En réalité, les inquiétudes actuelles au sein du BHV seraient le reflet de challenges, plus profonds, liés à la transformation d’ampleur que mène la SGM pour tenter de relancer ce grand magasin en fortes difficultés financières depuis plus de dix ans. Les pertes sont évaluées à 15millions d’euros chaque année pour un chiffre d’affaires estimé autour de 300 millions d’euros. Ce plan a de quoi bousculer l’ordre établi au sein de cette institution créée il y a 168 ans, en 1856. « Je suis conscient que la situation est parfois perturbante pour les fournisseurs et les collaborateurs. Mais cette transformation est nécessaire. Sans nous, le BHV était sur une trajectoire de fermeture, estime Frédéric Merlin. Son objectif est très ambitieux : que le commerce redevienne rentable dès cette première année d’exploitation. « Je prends le pari que le magasin gagnera de l’argent avant la fin de l’année lance le jeune homme qui a déjà recapitalisé le BHV à hauteur de 38 millions d’euros.

Un changement de cap qui fait monter la tension avec les syndicats des 884 salariés. Des mesures ont déjà été prises pour diminuer les coûts de fonctionnement. Les départs à la retraite et démissions n’ont pas été remplacés, avec, à la clé, 200 postes en moins depuis le début de l’année, dénoncent les représentants des salariés. « On fait une économie drastique sur les frais de personnel », s’insurge l’intersyndicale. La pilule ne passe pas. « Ils se sentent menacés. Avec les Galeries Lafayette, ils étaient tranquilles », glisse un observateur du secteur. Le dirigeant a également réduit de 5 millions d’euros les frais généraux, qui s’élevaient avant à 25millions par an.

Une transformation d’envergure

Au-delà des économies, la SGM planche sur un gros chantier : l’offre doit être complètement revue. Situé juste à côté, le bâtiment du BHV homme va être fermé et les collections masculines vont être intégrées au deuxième étage du bâtiment principal en 2026. Résultat de cette profonde réorganisation tous les corners vont devoir bouger et l’offre va être rationalisée dans certains rayons, le nombre de références devant diminuer pour certains produits. Ce que la SGM assume pleinement, insistant sur le fait que les fondamentaux du magasin seront conservés.

Pas question, en effet, de prendre le virage vers le luxe comme les Galeries Lafayette ou le Printemps qui ont misé sur la montée en gamme pour se relancer. Le BHV entend rester accessible au plus grand nombre avec l’accent mis sur la décoration, le bricolage, la mode ou encore les loisirs. « Dans ce cadre, nous avons des discussions avec les fournisseurs sur les conditions contractuelles: cela concerne par exemple les réductions d’espace ou encore les modifications des conditions de livraison», explique Frédéric Merlin. De quoi susciter des frictions avec certains fournisseurs.

Il reste à voir si ce projet va porter ses fruits à terme et si le jeune entrepreneur n’a pas été trop audacieux en reprenant le BHV. La SGM a déjà repris, en 2022, sept magasins Galeries Lafayette en province en petite forme et détient onze centres commerciaux. En reprenant le commerce de la rue de Rivoli, elle change d’échelle et se lance un nouveau défi d’envergure. Et pour cause. En France et à l’étranger, les grands magasins font face à d’importantes difficultés financières depuis plusieurs années.

Ces institutions emblématiques des centres-villes, qui ont toutes plus de 100 ans, ont souffert de l’essor du commerce en ligne, ainsi que de la multiplication des centres commerciaux en périphérie. La crise du coronavirus n’a pas arrangé les choses, les commerces ayant été fermés durant de longues semaines. Sans compter que le BHV pâtit d’une baisse de la fréquentation de la rue de Rivoli depuis sa piétonnisation, lancée lors de la pandémie de Covid. En 2020, le taux de vacance de cette rue très touristique en pleine mutation était de 17% (contre 10,5% en moyenne à Paris) et a légèrement baissé à 15% depuis (contre 13% dans la capitale). Le défi de la relance du BHV est considérable.

 

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Nos belles régions : Beaune et ses remparts par Patrick Léault

23 Août 2024 , Rédigé par Les federateurs du reseau Bazar Publié dans #France 5 Centre, #Randonnée-Week-end

On se change les idées par cette petite escapade...

Nous avions eu la chance de pouvoir découvrir l'article de Patrick à la mi-juin : les Hospices de Beaune par Patrick Léault.  Nous allons à présent continuer cette superbe visite à partir de votre écran, en nous rendant aux remparts.

Merci Patrick!

Au cours de l'Histoire, la ville de Beaune s’est constamment occupée de ses fortifications. Les ducs de Bourgogne qui connaissaient l’importance de cette place, l'avaient soutenus financièrement.

Lors de l'affranchissement de la Commune par le duc de Bourgogne, Eudes III , la première préoccupation des habitants, fut de creuser des fossés et construire des remparts avec, comme soutien, quelques tours de faible diamètre.
C’est ainsi que la citadelle vit d’abord construire sa muraille (1478-1502).

Puis plus tard, entre 1513 et 1524, la muraille sera équipée de grosses tours aux angles et les murs furent épaissis.

Enfin seront a ajoutés après 1636, des bastions.

La ville avait alors, un aspect imposant : ses remparts, ses fossés, ses tours étaient en état, de tenir un siège

 

les remparts vus du bas

les remparts vus du bas

 

Nos belles régions :  Beaune et ses remparts par Patrick Léault
Nos belles régions :  Beaune et ses remparts par Patrick Léault

La Tour des Dames : Une des 4 tours construite au XVIe siècle. avec un mur d'une épaisseur de 7 m !

Nos belles régions :  Beaune et ses remparts par Patrick Léault
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Le Bastion des Bretonnières, construit pendant la guerre de 30 ans ( 1637), il sera en partie démoli au XVIIIe siècle.

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Le Bastion Sainte Anne avec son échauguette (Tour de guet) couverte en pierre  et le Bastion Notre Dame avec son échauguette couverte de tuiles.

 

Nos belles régions :  Beaune et ses remparts par Patrick Léault

 

Du rempart st Jean au domaine de Bouchard dont la réputation de ce Bourgogne n'est plus à faire.

Nos belles régions :  Beaune et ses remparts par Patrick Léault
Nos belles régions :  Beaune et ses remparts par Patrick Léault

 

La tour des billes : Tour de guet au XIVe siècle . On y stockait le bois (bille) pour la défense.

 

La tour Renard construite entre 1465 et 1477 

Nos belles régions :  Beaune et ses remparts par Patrick Léault

 

Le lavoir St Jacques datant de 1887

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Le château de Beaune

Plaque du château

 

Nos belles régions :  Beaune et ses remparts par Patrick Léault
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Le Théâtre de verdure : anciens bains publics.

A partir de 1930, il est utilisé comme espace de spectacles en plein air.

Nos belles régions :  Beaune et ses remparts par Patrick Léault
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le Bastion St Nicolas : Théâtre

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la Tour Blondeau 

Nos belles régions :  Beaune et ses remparts par Patrick Léault
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La Tour des Poudres

Nos belles régions :  Beaune et ses remparts par Patrick Léault
Nos belles régions :  Beaune et ses remparts par Patrick Léault

Les remparts vu du bas !...

Nos belles régions :  Beaune et ses remparts par Patrick Léault
Nos belles régions :  Beaune et ses remparts par Patrick Léault

Merci Patrick pour ce superbe reportage....

A vous de  découvrir ces remparts en vous promenant dans les semaines à venir !

CD

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Lu dans la presse du Canard enchaîné :  çà sent le sapin

22 Août 2024 , Rédigé par Les federateurs du reseau Bazar Publié dans #Lu dans la Presse, #BHV news

Vous êtes quelques-uns à m’avoir demandé de communiquer l’article du Canard Enchaîné, en lecture simple. Je craignais que cela fasse double emploi, mais le voici, j’ajoute également les photos de la marquise abîmée dont se moque ce journal, à juste raison ? A vous de juger ?

Bonne lecture. CD

Ça sent le sapin au BHV.

Le canard enchaîné, 21 08 / 2024 Hervé Liffran

Personnel réduit, facture, impayées, fermeture partielle… Le nouveau proprio du grand magasin parisien fait des étincelles.

C’était il y a un an et demi : Frédéric Merlin, le tout juste trentenaire, président de la société des grands magasins, (SGM) annonçait qu’il rachetait le BHV Marais, à Paris et sa succursale de Parly II. Il promettait, urbi et orbi d’y investir « des moyens financiers et humains importants » et affirmait aux 1300 salariés qu’ils n’avaient rien n’à craindre pour leur emploi.

Aujourd’hui, les fournisseurs ne sont plus payés que très irrégulièrement, (Médiapart, 14/8) les effectifs ont été réduits de 200 personnes (selon les syndicats), et les investissements sont quasi inexistants. En témoignent, les nombreux rayons, qui ne présentent plus que des étals réduits, les installations techniques qui tombent en rideau, les unes après les autres ou la marquise de métal, de la rue de La Verrerie qui ne tient plus que par des étais à peine dignes du rayon bricolage

Lu dans la presse du Canard enchaîné :  çà sent le sapin

Au BHV, la plupart des stands sont loués à des marques disposant de leur propre personnel. Le magasin encaisse, l’argent des clients avant d’en reverser, une quote-part à la boîte concernée. Le modèle a fort bien fonctionné… Jusqu’au rachat du magasin par la SGM.

Arrêts aux stands

Depuis, les retards de paiement s’accumulent, dépassant, parfois trois ou quatre mois, à tel point que certains fournisseurs ont décidé de mettre un terme à leurs livraisons.

Ainsi, le 16 août, on ne trouvait quasiment plus de forets ou de gants de protection au niveau bricolage. Plus haut, dans les étages, les espaces décoration et mode enfantines, ressemblaient au désert des Tartares.

Quant au magasin Homme, rue de la verrerie, certains stands ont dû y être redéployés d’urgence, histoire de cacher la misère.

La direction de la SGM assure que cette situation est transitoire, et quel est due à l’utilisation « des anciens process comptables des Galeries Lafayette…  qui ne sont pas adaptés à l’organisation actuelle. Certes, mais pour la première fois, la société reconnaît qu’elle est confrontée à des difficultés de trésorerie. Elle les, explique par « le caractère saisonnier de l’activité d’un grand magasin, comme le BHV, dont l’activité est toujours moins importante durant les mois de printemps et d’été ». (L’Humanité du 20/08). Cela fait pourtant, 168 ans que le BHV est ouvert, sans que ce genre de souci soit si saisonnier…

Épaulé par sa mère et par sa sœur avec qui il partage le contrôle de la SGM, Frédéric Merlin dépend en réalité des banques qui ont financé son opération de rachat et semblent Plus intéressées par le vaste patrimoine immobilier du BHV, que par la vente de chaussettes et de tournevis. Difficile, dans ces circonstances, d’obtenir de nouveaux crédits pour faire tourner la boutique!

Pour tenter de rétablir la situation, le jeune patron s’apprête donc à tailler dans le vif. Première étape ? Se débarrasser dès l’an prochain, du magasin Homme, installé depuis 2007 dans les anciens entrepôts et atelier du BHV. Et tant pis si Merlin avait promis, l’an passé, de n’en rien faire, et même « de rénover rapidement » cet espace très rentable. (Le Parisien 17/02/2023). Une partie des stands, de mode masculine est vouée à disparaître ; le reste sera rapatrié dans le magasin principal.

Si la greffe ne prend pas, il sera toujours temps pour les banques et pour les Galeries Lafayette de reprendre leurs billes en récupérant les 38 000m² occupés aujourd’hui par l’enseigne, rue de Rivoli, pour y aménager–au choix–un hôtel, des restaurants, des logements, de standing, d’autres commerces ou des bureaux. Sans oublier une pincée d’HLM, histoire de convaincre la mairie de Paris, de délivrer les permis de démolir et de construire nécessaires…

Lu dans la presse du Canard enchaîné :  çà sent le sapin
Lu dans la presse du Canard enchaîné :  çà sent le sapin
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Lu dans la Presse article Médiapart sur le BHV, premier à dénoncer la situation

21 Août 2024 , Rédigé par Les federateurs du reseau Bazar Publié dans #BHV news, #Lu dans la Presse

Je n'avais pas pu vous passer cet article de Médiapart, le premier à dénoncer la situation car je n'avais pas accès à sa totalité.

Un collègue a eu la gentillesse de le partager et je le remercie.

Cette situation est un scandale, pour non assistance à Magasin et personnel  en danger. 

« On va dans le mur » : à Paris, le BHV est en danger

Médiapart 12 août 2024

Au BHV, grand magasin emblématique du centre de Paris, les difficultés financières s’accumulent depuis qu’un jeune homme d’affaires peu connu du grand public a repris l’entreprise fin 2023. Il ne paie déjà plus les enseignes qui vendent dans les étages du grand magasin. A-t-il eu les yeux plus gros que le ventre ?

Mathias Thépot

« C’est« C’est une arnaque », « Plus personne n’est payé », « On va dans le mur »… Ça chauffe au Bazar de l’hôtel de ville (BHV) de Paris.

Le grand magasin de la rue de Rivoli, bien connu des Parisien·nes pour, entre autres, la qualité de son rayon bricolage, est en proie à d’importantes difficultés financières.

Déjà en perte de 15 millions d’euros par an – pour 300 millions d’euros de chiffre d’affaires –, les BHV du Marais à Paris et de Parly 2 dans les Yvelines ont été vendus fin 2023 par le groupe Galeries Lafayette à un jeune homme d’affaires lyonnais peu connu du monde économique, Frédéric Merlin, 32 ans. Il a repris ces deux BHV via sa société familiale, la Société des grands magasins (SGM) qu’il préside, et dont sa sœur, Maryline Merlin, est directrice générale déléguée, et leur mère, Dominique Merlin, directrice générale adjointe.

Si le prix de la transaction n’a pas été communiqué, les experts en immobilier commercial évaluaient autour de 500 millions d’euros les deux BHV concernés, dont environ 370 millions pour les seuls murs du magasin de 38 000 mètres carrés situé rue de Rivoli à Paris.

Peut-être trop pour le jeune loup de l’immobilier commercial qui, après avoir déjà racheté sept magasins Galeries Lafayette au groupe du même nom en 2022, ne semble plus avoir les reins assez solides pour tenir un tel édifice. En effet, à peine l’avait-il repris qu’il honorait en retard ses engagements financiers envers les marques qui vendent leurs produits dans les 320 « corners » des allées du BHV du Marais.

« Notre nouveau propriétaire ne verse plus l’argent dû aux différentes boutiques louant des emplacements à l’intérieur du BHV », relate l’employée d’une marque. Et ce particulièrement aux rayons bricolage, au sous-sol, décoration intérieure, au quatrième étage, et literie, au sixième. « Une situation similaire se déroule au BHV Parly 2... », ajoute la même employée. Ce qui nous a été confirmé par ailleurs.

Il faut bien comprendre l’organisation économique du BHV pour se rendre compte à quel point l’accumulation des impayés peut rapidement devenir mortifère pour les boutiques : ces dernières ramènent en effet sur place leurs marchandises ainsi que leurs propres vendeurs – aussi appelés « démonstrateurs » – qu’elles rémunèrent. Toutefois, c’est le BHV qui encaisse les achats des client·es.

Ce n’est qu’ensuite que le grand magasin reverse aux boutiques leur dû, minoré d’une commission correspondant au loyer de l’emplacement qu’elles occupent. Les boutiques devant aussi, comme toute entreprise, payer leurs fournisseurs, ce sont donc plusieurs mois de trésorerie qu’elles avancent. L’équation économique devient intenable. « Normalement, le groupe SGM doit nous reverser un pourcentage des revenus générés par chaque boutique. Mais cela fait plusieurs semaines que plus personne n’a reçu le moindre revenu… », ajoute l’employée déjà citée.

Les impayés s’accumulent

Les difficultés des petites enseignes coïncident clairement avec la reprise du BHV par le groupe SGM. « Dès l’arrivée de la nouvelle direction, j’ai eu un important retard de paiement, témoigne la directrice d’une petite marque de décoration. D’abord un mois de retard, puis un mois et demi, et plus le temps passe, plus les délais se rallongent. Et là je ne suis plus payée du tout. » « Le pire, peste-t-elle, c’est qu’on nous promet des dates de règlement qui ne sont pas honorées. » Le BHV doit plus de 40 000 euros à sa petite structure, déjà sous tension, qui se retrouve au bord du dépôt de bilan.

« C’est une arnaque », nous dit un autre petit patron de boutique à qui le BHV doit près de 100 000 euros : « Le BHV encaisse le fruit de nos ventes, sans que l’on ne reçoive rien en retour. C’est incompréhensible. » Il ne se voit pas rester après le mois d’octobre : « Je n’ai pas les moyens d’avancer trois ou quatre mois de marchandises », dit-il.

Le contraste est ici saisissant avec l’ancienne direction des Galeries Lafayette. « On n’avait rien à leur reprocher, ils avaient une politique bien plus sociale au sein du BHV », témoigne une responsable de « corner ». « Nous n’avions jamais eu le moindre problème avec les Galeries Lafayette, surenchérit un autre, jamais une once de retard de paiement, et on avait toujours un interlocuteur, même pour discuter de ce que l’on mettait en rayon. Là, personne ne nous répond. La direction de SGM fait la sourde oreille à nos relances. »

Ainsi, une résistance plus ou moins visible s’organise aux étages où les impayés s’accumulent. « Dans certaines boutiques, les vendeurs continuent de venir mais effectuent un travail fantôme », témoigne un vendeur. Comprendre : « Ils donnent quelques renseignements mais lorsque les clients veulent conclure une vente, ils disent que ce n’est pas possible. » Dans d’autres cas, « les vendeurs sont instruits de vendre les stocks restants sans passer de nouvelles commandes pour réapprovisionner ».

Et parfois même, consigne est donnée aux démonstrateurs de passer commande avec le ou la cliente directement sur le site internet de la boutique, afin que les achats ne transitent pas par les caisses du BHV.

Plus radical, il arrive que certaines marques demandent à leurs démonstrateurs de rester chez eux tant qu’elles ne sont pas payées. « Il n’y a que ce type d’action qui a un peu marché jusqu’ici pour être considéré par la nouvelle direction », confie un directeur de boutique. Selon nos informations, une enseigne bien connue du quatrième étage a décidé de se retirer fin juillet tant qu’elle n’était pas payée.

Autre preuve que le torchon brûle : un tract de l’intersyndicale du BHV a été distribué aux salarié·es en juin, les informant qu’un droit d’alerte économique avait été lancé. « Le 28 mai 2024, le CSE [comité social et économique – ndlr] central a exercé son droit d’alerte économique en raison de problèmes persistants concernant les délais de livraison dus aux importants retards de paiement des fournisseurs. À ce jour, en dépit de nos multiples rappels, aucune réponse ne nous a été fournie. La direction s’est engagée à nous les donner au CSE central de septembre », est-il écrit.

Mais « il y a de toute façon des emplois qui vont être supprimés, et des petites boîtes qui vont couler », estime, résigné, un responsable de boutique déjà cité.

Un problème de logiciel de comptabilité ?

Au total, les impayés vont de quelques dizaines à quelques centaines de milliers d’euros pour les plus grosses boutiques, dépassant parfois le million, selon nos informations. Ce que réfute catégoriquement le groupe SGM auprès de Mediapart – l’intégralité de nos échanges est disponible en annexes de cet article. Le groupe répond que « les montants » d’impayés les plus élevés que nous évoquons « ne peuvent avoir été communiqués que par erreur ».

Cependant, il ne nie pas les retards de paiement : « Malgré toutes nos précautions et nos prévisions, nous connaissons effectivement des perturbations, en cours de règlement, dans les délais de paiement pour certaines factures de nos fournisseurs. Nous sommes désolés des désagréments que ces perturbations entraînent […] et nous faisons le maximum pour accélérer le paiement des factures qui n’ont pas encore été réglées, avec des équipes comptables renforcées. »

Aussi, le groupe SGM l’assure : « Il s’agit uniquement d’une situation transitoire. » Et tout ira mieux plus tard grâce à « un grand projet qui vise à redynamiser la marque et à permettre au BHV de revenir à l’équilibre économique en répondant aux attentes de ses clients, de ses collaborateurs et de ses partenaires, grâce à une nouvelle organisation, une recapitalisation et des investissements significatifs ». Le groupe dit aussi avoir déjà injecté 38 millions d’euros dans les BHV : 8 millions au moment de l’achat et 30 millions supplémentaires fin mars.

Mais au-delà des excuses, quelles sont les justifications concrètes du groupe SGM pour expliquer les impayés ? « Ces délais de paiement s’expliquent par le fait que, dans l’attente de la mise en place de la nouvelle organisation du service comptable du BHV, nous utilisons encore les anciens process des Galeries Lafayette pour le traitement et le règlement de nos factures, avec des outils qui ne sont pas adaptés à notre organisation actuelle. » Tout cela ne serait donc qu’un problème de logiciel de comptabilité désuet.

Une explication qui ne convainc personne dans les boutiques. « À la rigueur, les premières semaines après la reprise, on aurait compris. Mais le groupe SGM a repris il y a neuf mois maintenant et les impayés vont croissant… », réagit un salarié du BHV. « Quoi qu’ils disent, on ne voit pas comment ils vont faire rentrer de l’argent magique après des mois d’impayés », commente, dubitatif, le responsable de boutique déjà cité.

Les yeux plus gros que le ventre

Par ailleurs, vu la rapidité avec laquelle les retards de paiement sont survenus, il y a de fait lieu de se demander si le groupe SGM a les reins assez solides financièrement, et s’il n’est pas allé trop vite en besogne en reprenant un tel mastodonte que représente le BHV du centre de Paris.

Problème, hormis les discours de communication bien rodés repris dans la presse économique, on en sait encore peu sur Frédéric Merlin et sa famille. Au-delà du microcosme lyonnais, ils ont participé à la reprise de centres commerciaux dans des villes moyenne telles que Mulhouse, Saint-Nazaire ou Roubaix. Puis, avec la bienveillance de Philippe Houzé, président du directoire du groupe Galeries Lafayette, la famille Merlin a mis la main sur sept magasins des Galeries au Mans, à Dijon, Angers, Reims, Orléans, Limoges et Grenoble.

En cherchant un peu, on découvre tout de même que la famille lyonnaise a des connexions politiques, et non des moindres : Frédéric, Maryline et Dominique Merlin se sont affichés fin avril avec Nicolas Sarkozy, venu les voir à Lyon pour « une visite privée et une séance de travail », selon la presse locale. Financièrement, le groupe SGM est aussi soutenu par les banques du groupe BPCE, historiquement proche de l’ancien président de la République.

Suffisant pour convaincre le groupe Galeries Lafayette de céder ses BHV à Frédéric Merlin ? Sollicité par Mediapart, le groupe Galeries Lafayette qui, rappelons-le, fait face à un mur de dettes et avait donc besoin de se défaire d’actifs pour se renflouer, n’a pas souhaité répondre dans le détail à nos questions. Il a toutefois précisé « connaître les difficultés actuelles de l’exploitation » du BHV. Et a ajouté : « Nous faisons confiance au groupe SGM pour trouver les solutions nécessaires. »

Des solutions, il va falloir que le groupe SGM en trouve vite car en octobre démarre la période des achats pour les fêtes de fin d’année. Or, « c’est le moment où le BHV réalise le chiffre d’affaires qui lui permet de tenir le reste du temps », nous dit un salarié du grand magasin. Conclusion : « Si les choses traînent, le BHV va dans le mur, c’est clair. »

Mathias Thépot

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Reportage info Fr3 :BHV : le mythique magasin parisien dans la tourmente après son rachat

20 Août 2024 , Rédigé par Les federateurs du reseau Bazar Publié dans #BHV news, #Lu dans la Presse

Avant de lire ce 2e reportage dont un mini film est passé aux infos, (voir en fin d'article le lien), je voudrai vous laisser regarder ces photos du jour de notre BHV.

Nous pourrions presque croire à un magasin en temps de guerre, mais, pendant la dernière guerre, Monsieur Lillaz envoyait les acheteurs chez les fournisseurs avec de l'argent liquide pour approvisionner le magasin.

Donc voici des photos qui démontrent un certain manque de professionnalisme des acquéreurs.

S'il y a des stands appartenant aux fournisseurs , certains rayons sont toujours gérés en direct via la Centrale d'achats.  Le Bricolage si cher à notre clientèle fait pleurer !

Bricolage
Bricolage
Bricolage
Bricolage

Bricolage

Rayon Outillage
Rayon Outillage
Rayon Outillage

Rayon Outillage

Rayon EL
Rayon ELRayon EL

Rayon EL

4e étage
4e étage

4e étage

Reportage : C. Cabral / I. Audin / X. Rousseau / Récit : D. Morel • ©France 3 PIDF

Écrit par Lea Jacquet   Publié le 20/08/2024

"Fondé en 1856, le Bazar de l'hôtel de Ville fêtera-t-il ses 170 ans ? Rachetée en 2023, la célèbre enseigne de la rue de Rivoli est en difficulté.

Avant, le client pouvait trouver de tout au BHV mais, depuis quelques mois, les rayons se vident. Stéphane Vincent est salarié à l'espace bricolage et il ne sait plus quoi vendre à ses clients : "On leur dit d'aller à la concurrence puisque nous n'avons pas les produits donc nous ne sommes plus à même de faire notre vrai métier de vendeur et ça, c'est quelque chose qui nous inquiète"

En difficulté à la fin de l'année 2023, le groupe Galeries Lafayette vend le BHV-Marais, une institution au centre de Paris. C'est Frédéric Merlin, un homme d'affaires de 32 ans, qui devient alors le nouveau propriétaire du bâtiment.

La puissance des marques

Le grand magasin possède une particularité : les espaces de vente sont majoritairement gérés par les marques avec leurs propres vendeurs, comme l'explique Yves Puget, directeur de la rédaction du magazine LSA Commerce et Consommation : "Dans ces grands magasins, contrairement à une grande surface alimentaire, ce sont des stands de marques. Les salariés et les stocks appartiennent aux marques et, après, le BHV encaisse les ventes et rétribue à ces marques leur chiffre d'affaires. Effectivement, si le chiffre d'affaires n'est plus rétribué, les marques peuvent dire stop et arrêter leur contrat".

À l'étage ameublement et décoration, une enseigne spécialisée a décidé de plier bagage. Des panneaux noirs et opaques interdisent désormais l'accès à son stand faute d'argent reçu de la part du BHV.

Vers une grève générale ?

"Nous avons des partenaires qui, aujourd'hui, en vendant leurs marchandises, nous permettaient de gagner notre vie. Si on ne paye pas les partenaires, la marchandise ne rentre pas, le chiffre d'affaires ne rentre pas et, forcément, l'inquiétude c'est de savoir comment on va vivre. À court terme on va se retrouver en difficulté", admet Christian Poncet, délégué intersyndical CGT BHV-Marais.

Réunis en intersyndicale, les plus de 800 employés réfléchissent à mettre en place une action de grève durant le mois de septembre."

 

Pour mémoire deux photos du Bricolage en mars 2023, au moment de l'annonce de la vente du BHV par les Galeries Lafayette à la famille Merlin.

Mais ça, c'était avant !

CD

Reportage info Fr3 :BHV : le mythique magasin parisien dans la tourmente après son rachat
Reportage info Fr3 :BHV : le mythique magasin parisien dans la tourmente après son rachat
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Nos belles régions : Beaune Ville par Patrick Léault

16 Août 2024 , Rédigé par Les federateurs du reseau Bazar Publié dans #France 5 Centre

Beaune est une ville agréable, c'est une ville médiévale attachante . Patrick complète son dossier des Hospices et des remparts par ces quelques photos

Avis aux amateurs de vins de Bourgogne, de cuisine du terroir ou historiens... voilà un petit séjour qui va vous plaire!

La ville, la Collégiale et la célèbre moutarde Fallot

Nos belles régions :  Beaune Ville par Patrick Léault
Nos belles régions :  Beaune Ville par Patrick Léault
Nos belles régions :  Beaune Ville par Patrick Léault

La collégiale Notre Dame, devenue basilique en 1958, vaut le coup d’œil.

Construite à partir du XIIe siècle, elle mesure 80 m de long, C'est l'une des plus grandes églises de la Bourgogne Romane. Les voyageurs se déplaçaient pour aller vénérer la Vierge en Majesté dite vierge noire.

 

Basilique de Beaune
Basilique de Beaune

Basilique de Beaune

 

Nos belles régions :  Beaune Ville par Patrick Léault
orgue
Autel et vierge noire en Majesté

 

L'extérieur :

 

Nos belles régions :  Beaune Ville par Patrick Léault
Nos belles régions :  Beaune Ville par Patrick LéaultNos belles régions :  Beaune Ville par Patrick Léault

La moutarde Fallot

Maison indépendante Bourguignonne et familiale depuis 1840

Tout du savoir-faire de l’artisan moutardier :  broyage des graines à la meule de pierre qui conserve toutes les qualités gustatives de la pâte.

 

La moutarde Fallot est la référence gastronomique de grands chefs français .

Une gamme de moutarde traditionnelle et variée : (moutarde de Dijon, à l'ancienne) mais également aux saveurs très régionales (cassis, pain d'épices, noix, basilic, poivre vert).

Nos belles régions :  Beaune Ville par Patrick Léault
Nos belles régions :  Beaune Ville par Patrick Léault
Nos belles régions :  Beaune Ville par Patrick Léault
Nos belles régions :  Beaune Ville par Patrick Léault
Nos belles régions :  Beaune Ville par Patrick Léault
Nos belles régions :  Beaune Ville par Patrick Léault

Patrick vous souhaite une belle découverte de Beaune et nous le remercions.

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Lu dans la Presse « La grève, on y réfléchit » : à Paris, malaise au BHV, en proie à des difficultés financières

16 Août 2024 , Rédigé par Les federateurs du reseau Bazar Publié dans #Lu dans la Presse, #BHV news

Lu dans la Presse « La grève, on y réfléchit » : à Paris, malaise au BHV, en proie à des difficultés financières

Lu pour vous dans la Presse légèrement modifié le 18/08

Le Parisien Par Auguste Canier  Le 15 août 2024

Racheté fin 2023 par la Société des grands magasins, l’emblématique Bazar de l’Hôtel de Ville est-il en péril ? Plusieurs enseignes et prestataires de services n’ont pas été payés ces derniers mois. Les salariés craignent de voir leur magasin disparaître et exigent des réponses de la direction.

« C’est du jamais-vu dans un grand magasin », alerte l’intersyndicale du BHV Marais à Paris (IVe). L’inquiétude grandit au sein de l’historique Bazar de l’Hôtel de Ville, racheté en novembre 2023 par la Société des grands magasins (SGM), présidée par l’homme d’affaires Frédéric Merlin, 33 ans. Moins d’un an après le changement de propriétaire, le BHV fait face à d’importantes difficultés financières.

Des prestataires non payés depuis plusieurs mois.

Moins d’un an après le changement de propriétaire, le BHV fait face à d’importantes difficultés financières.

Au point que plusieurs enseignes installées dans le grand magasin, ainsi que des prestataires de services et fournisseurs, n’ont pas été payés depuis plusieurs mois, selon une enquête de Mediapart parue le 13 août.

Des engagements financiers non respectés que « le parisien a pu vérifier sur Place auprès des commerçants. « Sans rentrer dans le détail, nous n’avons toujours pas reçu de paiement pour les ventes effectuées au mois de mai et juin, confie le responsable d’une marque de literie installée au 6e étage. Et à l’heure où je vous parle, les clients qui ont effectués une commande au magasin ne pourront pas être livrés.   La confiance entre le BHV et les fournisseurs est rompue. A ce rythme-là, on va dans le mur ».

 

 

Des retards de paiement depuis février

Dans ses 38 000 m2 de surface commerciale, le BHV dispose de 320 « corners », sur lesquels les marques vendent leurs produits grâce à leurs propres salariés. Le grand magasin encaisse les achats des clients, avant de reverser la recette aux enseignes, en déduisant de la somme le loyer des emplacements. Un modèle économique qui oblige les entreprises à avancer plusieurs mois de trésorerie, afin de rémunérer les fournisseurs et leurs employés.

Les premiers retards de paiement ont été observés quelques mois après l’arrivée de la SGM, en février, selon plusieurs salariés. L’intersyndicale dénonce aussi des prestations de ménage menées à la va-vite et honorées avec plusieurs mois de retard. Si le montant des impayés reste difficile à quantifier, y compris par les syndicats, les sommes évoquées oscillent entre plusieurs milliers et jusqu’à un million d’euros pour certaines marques, notamment sur le gros mobilier.

Un chiffre que réfute la direction de la SGM. « Les montants et les retards n’ont rien à voir avec ceux évoqués par certains médias », explique le groupe, en référence aux chiffres détaillés par Mediapart. La SGM reconnaît toutefois des « perturbations », pour « une période transitoire ». « Nous sommes désolés des désagréments que ces perturbations entraînent pour les fournisseurs », indique le groupe, qui assure travailler à résoudre ce problème au plus vite.

Les marques mettent la pression

En réponse, « une vingtaine de fournisseurs » ont suspendu leurs livraisons au BHV, selon l’intersyndicale. Au sous-sol, dédié aux articles de bricolages, certains rayons sont vides, faute d’approvisionnement.

Au 4e étage, celui de la décoration intérieure, le « corner » de la marque Madura est même entièrement vidé et rendu inaccessible par des barrières. Début août, l’enseigne a déserté le magasin, du moins temporairement, pour réclamer son dû. Sollicitée, la marque n’a pas donné suite.

« C’est un coup de pression pour faire réagir le BHV, croit savoir l’employée d’un stand de linge de maison voisin. Certaines marques sont suffisamment solides pour aller au conflit, mais les petites structures risquent de devoir licencier, voire de mettre la clé sous la porte. »

« Les anciens process » de paiement en cause ?

Auprès du Parisien, la SGM explique ses difficultés de paiement par la mise en place d’un nouveau mode de gestion comptable, après le rachat du BHV aux Galeries Lafayette. « Nous utilisons encore les anciens process des Galeries Lafayette pour le traitement et le règlement de nos factures, avec des outils qui ne sont pas adaptés à notre organisation actuelle », précise le groupe, qui ajoute avoir investi « plusieurs millions d’euros » dans un nouveau système de facturation, « opérationnel dans quelques mois ». La SGM affirme maintenir son objectif de rentabilité d’ici à fin 2024.

Ces explications peinent à convaincre les employés du grand magasin. « Les problèmes de gestion, on veut bien y croire au début, mais près d’un an après le rachat, ça ne tient plus », observe un vendeur du rayon bricolage.

« Il y a un loup, abonde Floriane Biais, déléguée CGT. La question qu’on se pose aujourd’hui, c’est à combien s’élève le déficit du BHV ? La direction ne nous dit rien. »

Après le lancement d’un droit d’alerte économique en juin, l’intersyndicale reste mobilisée auprès des salariés pour exiger des réponses.

« La grève ? On y réfléchit, on voit ce qui est possible », préviennent les organisations syndicales. Celles-ci attendent désormais le 13 septembre et la remise d’un rapport d’expert sur la stratégie économique de la SGM, commandé par leurs soins. « Le patron a dit qu’il répondrait à notre droit d’alerte à ce moment-là », explique l’intersyndicale.

L'article de Capital reprend à peu près la même chose:

Difficile de commenter, plusieurs facteurs aggravant sur cette période : la non circulation décidée par la Maire de Paris ,les JO et leur nouvelles comptabilité... 

Quand je repense au CA réalisé, à la Literie ou au Pem en 2008... Chacun faisant plus de 16 millions d'euros  par an à Rivoli, cela ne peut que nous peiner !

CD

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