Mémoires : Le BHV à travers l'Histoire n°39 en 1925 (2e Partie)
26 Mars 2020 , Rédigé par Les federateurs du reseau Bazar Publié dans #BHV d'hier
Bonjour à tous.
En cette période de confinement, j'ai été très heureuse d'avoir de nombreux contacts avec nos retraités, bien portants, souffrants, solitaires, ou dont le conjoint est souffrant et bien sûr, nos Actifs plus disponibles que jamais. Certains ambassadeurs ou collègues du réseau ont aussi appelé des anciens et cela confirme que cette grande chaîne humaine du réseau existe à fond. Je les en remercie. Nous vous encourageons à multiplier vos contacts téléphoniques.
N'hésitez pas à me redemander la liste si vous l'avez égarée ou si vous n'arrivez pas à joindre quelqu'un, signalez le moi, j'ai peut-être un autre numéro.
Prenez bien soin de vous.
Christine D
Arts, Spectacles, Littérature
Le 5 novembre 1925 , la radio, TSF, diffusera son 1er journal parlé .
Remarquable progression, après des balbutiements en décembre 1921 où Radio Tour Eiffel diffuse un premier concert, puis fin 1922 des concerts de musique classique sur les ondes.
( Il faudra attendre les années 30 pour entendre des variétés.)
Lancement des disques vinyles Colombia : Une branche française de la firme britannique. - s'installe à Paris à la fin de l'année 1924. Elle adopte le procédé d'enregistrement électrique en 1925 et les premières gravures françaises datent de 1926.
Artistique
On découvre Joséphine Baker, Mistinguett (jeanne Bourgeois) et Maurice Chevalier qui sera une véritable star de son époque ; C'est le grand succès de la "Revue Nègre" , on découvre aussi Sydney Bechet et sa clarinette.
Social :
Un problème crucial en France: La crise du logement.
A Paris par exemple 400 000 ménages vivent dans une pièce et 350 000 vivent à l'hôtel.
1925-L'Exposition des Arts Décoratifs de Paris et les Grands magasins
Reprenant les articles développés par notre collègue JP Franssens, ( en février 2016),nous ne citerons que l’essentiel.
« Lorsque s'ouvrit l'Exposition, les Grands Magasins pouvaient être fiers d'eux. Ils présentèrent leurs réalisations au sein de la construction de quatre superbes pavillons, Primavera, Pomone, Studium et Maîtrise, sur l'esplanade des Invalides.
Ils représentaient la Mode et l'Art de vivre à la française.
Le Bon Marché, Les Galeries Lafayette, le Louvre et le Printemps mirent en place des ateliers.
Une fois créés, les Ateliers d'Art prirent des directions différentes mais tous avec un seul but ; rendre accessible à toutes les couches de la population française, les objets d'Art.
Le Bon Marché, « Pomone », Paul Follot est en charge de sa direction l'Art devait être répandu à profusion, il fallait industrialiser la beauté et la mettre à la portée de tous. Pour satisfaire la clientèle aisée « Pomone » faisait illusion en notifiant « Chaque modèle est répété dans les conditions les plus avantageuses ».
La « Maîtrise » des Galeries Lafayette avec Maurice Dufrêne, proposa des produits accessibles à tous, mais pour se distinguer, il appliqua une patine particulière.
Le souci était de séduire une clientèle populaire tout en conservant sa clientèle huppée. Comme il fallait conserver une dimension de luxe. La « Maîtrise » créera « Rusticana » une ligne de produit avec publicité à l'appui.
Au Printemps, l’Atelier « Primavera » ne faisait travailler que des Ateliers situés en France. Il avait son propre site de fabrication des meubles à Montreuil sous bois. Son but : le retour à la tradition. Il a contribué à relever bien des ateliers d'art et les industries artistiques provinciales.
Il fallait mettre à la portée du plus grand nombre, des objets, des étoffes, des meubles, des bibelots qui ne pouvaient jusque là être acquis que par des gens aisés.
Le « Studium » du Louvre, dont l'un des créateurs Djo Bourgeois, était un atelier d'Art de luxe qui visait « les femmes si possible riches et dépensières ».
En 1926, on parlait, « d'impérieux besoin de confort », d'une « intimité chez soi » et il était dit « nous possédons en France une élite de créateurs, élites d'artisans...à l'esprit toujours en mouvement et à l'affût des réalisations complètes et définitives »
Citroën utilise l'exposition des Arts Déco et surtout la Tour Eiffel pour faire connaître sa marque ! Pour l'époque, c'est révolutionnaire.
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