Les Grands Magasins et « Arts Décoratifs » 19/22 par JP Franssens.
10 Février 2015 , Rédigé par Les federateurs du reseau Bazar Publié dans #BHV d'hier
La Guerre est terminée et les ateliers refont surface.
Ce sont les Galeries Lafayette qui ouvrent en 1921 « La Maîtrise » avec un Maître du bon goût français, Maurice Dufrêne de la Société des Artistes décorateurs et de l'école des Arts-Déco,
Au sein de cette Société des Décorateurs va émerger un homme, Paul Follot qui entre autre, a travaillé pour le Palais de l’Élysée et pour le Mobilier National.
Il fut aussi professeur à l'école Boulle et à l'école des Arts Appliqués. Il a mis au point le décor du paquebot « Paris » et en 1935, fut amené à décorer le paquebot « Normandie ».
Paul Follot est à l'ouverture de l'Atelier du Bon Marché « Pomone »et est en charge de sa direction.
Et c'est en 1925 que les Grands Magasins du Louvre ouvrent l'atelier « Studium » dont l'un des créateurs Djo Bourgeois, né à Bezons et Sociétaire des Artistes français.
Les Ateliers d'Art des Magasins Réunis ont probablement été ouverts avant la guerre et c'est tout ce que nous pouvons vous en dire.
" Une fois créés, les Ateliers d'Art prirent des directions différentes mais tous avec un seul but ; rendre accessible à toutes les couches de la population française, les objets d'Art."
Au Bon Marché, on était fier de communiquer aux clients que le magasin ne faisait appel qu'à des artistes français qui ne créaient qu'en France.
« Le Bon Marché fait appel, pour la fabrication, aux meilleurs artisans, uniquement français ».
Au Printemps, le chauvinisme existait aussi avec une politique de production « Primavera », qui ne faisait travailler que des Ateliers situés en France.
Il avait son propre site de fabrication des meubles à Montreuil sous-bois.
« Primavera », c'était le retour à la tradition et il voulait réagir contre l'Art Décoratif allemand qui tentait de s'implanter en France.
Il a contribué ainsi à relever bien des ateliers d'art et les industries artistiques de nos vieilles provinces. « Primavera » a pris sa place dans l'Histoire de notre Art décoratif national.
Il fallait mettre à la portée du plus grand nombre, des objets, des étoffes, des meubles, des bibelots qui ne pouvaient jusque-là être acquis que par des gens aisés.
La diversité permettait de séduire aussi ces gens aisés par un aspect de nouveautés.
Le Bon Marché, « Pomone » : l'Art devait être répandu à profusion.
Il fallait industrialiser la beauté et la mettre à la portée de tous.
Pour satisfaire la clientèle aisée « Pomone » faisait illusion en notifiant « Chaque modèle est répété dans les conditions les plus avantageuses ».
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