fetes ou saisons
Qu’est-ce que la Chandeleur ?
La Chandeleur vient de l’expression latine « festa candelarum », la fête des chandelles. C’est la fête de la lumière qui a lieu chaque année le 2 février. A l’origine, le mois de février était pour les Romains le dernier mois de l’année. « februare » étymologie latine qui signifie « purifier » donc dans l’antiquité le mois de février était vécu comme la purification avant une renaissance, celle qui viendra avec le réveil de la nature et l’arrivée du printemps. On s’y rendait en grande procession en portant des chandelles dans les villes.
Présentation au Temple et rite de purification
Le 2 février tombe exactement 40 jours après Noël. Dans la loi de Moïse, il était écrit que tout enfant premier-né de sexe masculin devait être présenté au Seigneur au Temple, 40 jours après sa naissance, et que la mère devait se purifier en même temps. Pour respecter la loi, les parents venaient au Temple offrir un sacrifice, un agneau ou, pour les plus pauvres un couple de tourterelles.
Après le temps rituel qui suit celui des couches pour les femmes, Marie Mère de Jésus accompagnée de Joseph part au temple de Jérusalem, pour offrir en sacrifice un couple de tourterelles. Le prêtre aveugle Siméon reconnaît alors l’enfant Jésus comme le Messie annoncé par les prophètes.
La présentation au Temple Par Giovanni Bellini
Pour les Chrétiens :
Le jour de la Présentation au Temple est alors présenté comme un jour de lumière. Jésus est comparé à une chandelle : la cire nous fait penser à la chair et la flamme à la divinité. Cette métaphore explique la nature de Jésus Christ : humaine, divine, lumière du monde.
Pourquoi les crêpes ? …Une longue tradition !
- Début février, on distribuait des galettes, devenues « crêpes » aux pèlerins qui allaient à Rome, en portant leurs chandelles, symbole du Christ.
- Les rites agricoles sont liés aussi à la Chandeleur. En France, dans les campagnes, ce jour s’accompagnait de festivités. Au 19ème siècle, le 2 février était souvent un jour chômé. Pour les paysans, il commémorait la reprise des activités agricoles après la période d’accalmie de l’hiver. Alors, on mangeait en famille les crêpes de farine de sarrasin.
- C’est à cette période que nait la tradition de faire sauter les crêpes avec une pièce d’or (souvent un Louis d’or).
- En Bretagne, la chandeleur était aussi un jour de demande en mariage. La jeune fille faisait les galettes. Si les galettes restaient sur la table, les deux jeunes gens pouvaient envisager les fiançailles, mais si les crêpes étaient rangées dans l’armoire…Adieu : union ! Le mariage ne pouvait pas être prononcé. Ah ! Ces Bretons !....
Mes souvenirs font place à cette chanson d’enfant :
« La veille de la Chandeleur,
L’hiver se meurt ou prend rigueur,
Si tu sais bien tenir la poêle,
A toi l’argent en quantité
Et gare à la mauvaise étoile,
Si tu mets la crêpe à coté. »
Bonne Chandeleur ! Et un bon conseil dans la rubrique Cuisine, nous venons d'y ajouter les recettes des crêpes normandes du Grand Chef Papy Jean-Claude!
A essayer absolument...
Christine D.
La fête du Tou Bichvat, par Maddy
Maddy Verdon, dans le cadre de son activité culturelle à Nantes, et en tant que membre de l'amitié Judéo-Chrétienne, a eu la
gentillesse de répondre à notre question:
" Maddy, pourrais tu nous expliquer simplement, ce qu'est la fête juive du 30 janvier: Tou Bichvat ?"
Elle nous répond :" il y a des personnes certainement plus qualifiées....
"Mais nous, Rezo-Bazar... avons une préférence pour l'expression de nos membres!
Donc, nous acceptons bien volontiers que l'un d'entre vous nous parle du jeûne d'Esther ou du Pourim, de fin février 2010
Tou Bichvat 5770 : Nouvel An des arbres
Cette fête correspond au renouveau de la nature qui se prépare, à la montée de la sève dans les arbres, annonciatrice du printemps.
Tou Bichvat est une fête d'institution rabbinique.
Même mineure, cette fête porte en elle une forte connotation spirituelle.
Loin d'être une pure célébration écologique, elle se veut une réflexion autour des interrelations entre l'homme, Dieu, la nature, le peuple juif et la Terre d'Israël
L'olivier
Le cèdre
"car l'homme est un arbre des champs" (Dt 20,19)
Le psaume 1 compare l'homme à un
arbre fruitier :
" Heureux l'homme qui ne suit point le conseil des méchants, qui ne se tient pas dans la voie des pécheurs, et ne prend point place dans la société des
railleurs, mais qui trouve son plaisir dans la Loi de l'Eternel, et médite cette Loi jour et nuit !
Il sera comme un arbre planté auprès des cours d'eau, qui donne ses fruits en leur saison, et dont les feuilles ne se flétrissent point : tout ce qu'il fera
réussira"
A l'occasion de Tou Bichvat, on se réunit en famille et le repas est essentiellement composé de fruits:
les 7 fruits d'Israël tels l'olive, la datte, le raisin, la figue, la grenade, etc, chaque consommation étant précédée de la bénédiction qui convient.
On boit également 3 coupes de vin, fruit de la vigne.
"Ta femme sera comme une vigne féconde, dans l'intérieur de ta maison, tes fils comme des plants d'olivier autour de la table" (Ps 128,3).
Nous te remercions, Maddy, de venir nous éclairer sur ce sujet ; en
fait, l'arbre est dans la religion juive, la métaphore de l'Homme.
Qui dit Galette des Rois, dit : EPIPHANIE
La galette des rois, à base de pâte feuilletée fourrée à la frangipane, est un
gâteau d’origine Française qui existe depuis le 14ème siècle, créé afin de célébrer l'Epiphanie.
Elle se consomme à cette période là: de quelques jours avant à quelques jours après le 6 janvier. Nous pouvons alors "tirer les rois". La galette est dans le sud de la France, parfois
briochée et si vous allez en Provence,vous la gouterez parfumée à la fleur d'oranger et recouverte de sucre et de fruits confits.
La fève glissée dans la galette remonte à l’époque romaine où on utilisait une fève blanche ou noire pour élire "le roi du festin". Ainsi, si vous tombez sur la fève vous devenez Roi ou Reine d’un jour.
Les fèves ont été remplacées depuis 1870 par des figurines en porcelaine, en faïence ou en plastique :
Mais rappelons-nous
l’essentiel !...
L’épiphanie est une
fête chrétienne célébrant l’arrivée des 3 rois mages venus de l'orient : Gaspar (de peau jaune), Balthazar (de peau
noire) et Melchior (de peau blanche), qui, guidés par une étoile vont adorer l’enfant Jésus.
C’est ce jour là qu’on placera les 3 santons dans la crèche, près de l’enfant Jésus.
Le sens de la fête de l'Epiphanie célébrée le 6 janvier ou le dimanche suivant, avec l'évocation des mages venus d'Orient, rappelle la dimension universelle du message évangélique, pour les
Chrétiens.
Les rois Mages arrivent devant l’étable à Bethléem, ils apportent au Messie:
- de l’or qui symbolise l’ascendance royale puisque Jésus est le fils de David et le Messie
- de l’encens (utilisé dans les rites sacrés), symbolysant sa mission sacerdotale.
- de la myrrhe, baume, parfum (utilisée pour l’onction des morts),
symbolysant sa mort
rédemptrice
D’origine Perse, Arabie et Inde, les mages étaient connus dans le monde antique comme un groupe d’hommes sages secrets et mystérieux. Très influents ces savants étaient tournés vers l’ésotérisme, l’astrologie ou l’oniromancie (interprétation des rêves).
Bonne galette !...
Vous souvenez-vous la chanson d'enfant!...
"J'aime la galette savez vous comment, quand elle est bien faite avec du beurre dedans!"
NOEL, 25 décembre, Fête Chrétienne
Il existe un temps de préparation à Noël qu'on appelle le "temps de
l'Avent".
Ce mot vient du latin "adventus" qui signifie avènement. Ce mot désigne la venue du Christ parmi des hommes. Temps liturgique qui précède la fête de Noël, c’est un temps d'espérance et une invitation à être vigilent.
Pour les Chrétiens, il fait revivre l'attente du peuple juif de la
venue du messie et l'attente de la naissance de Jésus. Les grands témoins de l'attente de la venue du Christ sont le prophète Isaïe, Jean Baptiste et Marie.
Le prophète Isaïe exprime l'espérance messianique, il annonce la naissance de l'Emmanuel. Il incarne à la fois la préparation de Dieu et les désirs de l'humanité.
Jean Baptiste annonce la venue proche du messie et il invite à un baptême de conversion pour s'y préparer.
Marie accepte d'être la mère du messie.
La fête de Noël est une fête chrétienne. Elle célèbre la naissance de Jésus fils de Dieu: le créateur se fait enfant. La naissance de Jésus dans une crèche manifeste l'humilité de Dieu : il prend place parmi les petits de notre monde.
L'évangile de St Luc (2/ 1- 20) nous rapporte la naissance de Jésus à Bethléem dans une étable, l'annonce par les anges aux bergers et la venue des bergers à Bethléem pour voir l'enfant.
Dans sa manière de faire le récit Luc fait passer un message : c'est la
naissance d'un sauveur qui est annoncée par les anges, les messagers de Dieu en commençant par les plus pauvres : les bergers.
Photo de l'lmanach du Pèlerin, il a 70 ans:
Certains iront à la messe de la Nativité
la veille au soir de Noël, d’autres se retrouveront pour fêter.
D'autres attendront le Père Noël......
Que ce 25 décembre soit : un jour de fête dans tous les coeurs
Culture : Saint Nicolas...
Saint Nicolas
Ne voulant pas allonger l'article formidable de Michel Bindault à paraître demain, nous venons vous parler de Saint Nicolas.
Saint Nicolas, saint patron et protecteur des petits
enfants, est fêté tous les 6 décembre, particulièrement dans l'est, le Nord de la France et de nombreux pays nordiques d'Europe.
La petite histoire raconte que le personnage est inspiré de Nicolas de Myre, Evêque, né en 270 et mort le 6 décembre 345. Sa vie et ses actes sont entourés de
légendes.
Nicolas se trouva orphelin suite à une épidémie de peste. Un jour, il apprend qu'un père n'a pas les moyens d’offrir une dote de mariage à ses trois jeunes filles et que ce dernier n'aura pas d'autre moyen de survivre que de les livrer à la prostitution. Nicolas jeta alors des bourses pleines d'argent dans leurs bas qu'elles avaient mis à sécher sur la cheminée. Grâce à lui, le père put assurer le mariage de ses trois filles.
La légende et célèbre chanson enfantine (Paroles ci-dessous) raconte qu’il ressuscite trois enfants qui avaient été tués et découpés par
un boucher.
Statue de St Nicolas
:église de Mauvages (Meuse).
Les trois enfants sont représentés dans le saloir
Il sauve également de la tempête les marins d'un bateau portant une cargaison de blé pour la ville de Myre. Après la mort de Saint Nicolas, on raconta une multitude de légendes qui exprimaient sa personnalité généreuse.
C'est l'un des saints le plus souvent représenté dans l'iconographie religieuse :
sur les vitraux des églises, dans les tableaux, en statue…
Dans la nuit du 5 au 6 décembre Saint Nicolas, dans
son costume d'évêque fait équipe avec un horrible personnage vêtu de noir : le père Fouettard chargé de distribuer les coups de trique aux garnements non sages, pendant que Saint Nicolas,
déguisé, passe de maison en maison pour donner aux enfants obéissants : des cadeaux et des friandises.
La veille de la Saint Nicolas : 5 décembre au soir, avant d’aller au lit, les enfants placent leurs petites chaussures devant la cheminée. Ils ajoutent une
carotte pour la mule de Nicolas et un verre de vin pour réchauffer le Saint Homme.
Chaque épisode de sa vie a donné lieu à un patronage ou une confrérie d'un métier ou d'une région, c’est ainsi qu’il est le saint patron des Lorrains, des Russes, des écoliers, des étudiants, des enseignants, des marins, des vitriers, des bouchers, des voyageurs des hommes et femmes souffrant de stérilité, et des célibataires.
(Comme les filles célibataires de 25 ans "coiffent" sainte Catherine les 25 novembre). Les garçons non mariés qui atteignent la trentaine fêtent Saint-Nicolas, le 6 décembre, déguisés de pyjamas et de bonnets de nuits
Bonne fête aux Nicolas.... particulièrement à Nicolas
Vallet!
La légende de saint Nicolas
Ils étaient trois petits enfants
Qui s'en allaient glaner aux champs
Tant sont allés, tant sont venus
Que vers le soir se sont perdus.
S'en sont allés chez le boucher :
Boucher, voudrais-tu nous loger ?
Entrez, entrez, petits enfants,
Y'a de la place assurément.
Ils n'étaient pas sitôt entrés
Que le boucher les a tués,
Les a coupés en p'tits morceaux
Mis au saloir comme pourceaux.
Saint Nicolas au bout d'sept ans
Vint à passer dedans ce champ,
Il s'en alla chez le boucher :
Boucher, voudrais-tu me loger ?
Entrez, entrez, Saint Nicolas,
Y'a de la place, il n'en manque pas.
Il n'était pas sitôt entré qu'il a demandé à souper.
Voulez-vous un morceau de jambon ?
Je n'en veux pas il n'est pas bon.
Voulez-vous un morceau de veau ?
Je n'en veux pas il n'est pas beau.
Du p'tit salé, je veux avoir
Qu'il y a sept ans qu'est dans l'saloir.
Quand le boucher entendit ça,
Hors de sa porte, il s'enfuya
Boucher, boucher ne t'enfuies pas,
Repends toi, Dieu te pardonnera.
Saint Nicolas alla s'asseoir
Dessus le bord de son saloir.
Petits enfants qui dormaient là,
Je suis le grand Saint Nicolas.
Le grand Saint étendit trois doigts,
Les petits se levèrent tous trois.
Le premier dit : "J'ai bien dormi."
Le second dit : "Et moi aussi."
Et le troisième répondit
"Je me croyais au Paradis."
Culture : L'Aïd El Kebir 2009
Photo : Gabriel arrête le bras d'Ibrahim prêt à sacrifier son fils.
L’Aïd El Kebir signifie littéralement : La grande fête, c’est la plus importante de l’Islam. Dans certains pays d’Afrique cette fête peut s’appeler Tabaski ou Tafaska
Selon l'histoire la fête de l'Aïd EL Kebir commémore l'asservissement d’Abraham à Dieu qui lui ordonna de sacrifier son fils Ismaël en l’égorgeant.
(Selon la culture juive et chrétienne, tirée de la Torah :(1ere partie de la Bible dans l'épisode du sacrifice, c'est le second fils d’Abraham : Isaac qui a failli être sacrifié et non Ismaël).
Dieu, au dernier moment envoya un mouton par l'entremise de l'archange Gabriel pour remplacer l'enfant comme offrande sacrificielle. Cela reste donc pour les musulmans le modèle du croyant.
En souvenir de cette soumission d'Ibrahim à Dieu: les familles musulmanes sacrifient généralement un mouton (bélier, chèvre peuvent remplacer) en l'égorgeant, couché sur le flanc gauche et la tête tournée vers La Mecque, après la prière et le sermon de l'Aïd.
En souvenir de cette soumission d'Ibrahim à Dieu: les familles musulmanes sacrifient généralement un mouton (bélier, chèvre peuvent remplacer) en l'égorgeant, couché sur le flanc gauche et la tête tournée vers La Mecque, après la prière et le sermon de l'Aïd
Cette fête appelée aussi la « Fête du Sacrifice » ou « Fête du mouton » marque la fin du pèlerinage et a lieu chaque année au dernier mois du calendrier musulman.
L'Armistice...nos "poilus" ne sont plus...
Rappel de ce 11 novembre.
Le saviez-vous ?
Ce langage : Le barda, la gnole, les godasses, la bidoche, le frometon, le jus, le rab, le cuistot…. provient du vocabulaire des Poilus
91 ans se sont passés….
Sous l’Arc de Triomphe, la tombe du soldat inconnu est présente depuis le 11 novembre 1920 pour célébrer cette journée du Souvenir.
En 1922, la date du 11 novembre est décrétée fête nationale.
On commémore la signature de l'armistice qui mit fin à
la première guerre mondiale.
(C’était le 11 novembre 1918, dans la forêt de Compiègne, à Rethondes, dans un train ; mais il faudra attendre le traité de Versailles : le 28 juin 1919,
pour mettre officiellement fin, à cette guerre lors d’un traité de paix).
En septembre-octobre 1918 : les 3 alliés de l’Allemagne : l’Autriche-Hongrie, la Turquie et la Bulgarie sont battus sur divers sites d’opérations, l’armée allemande s’effondre progressivement.
Cette guerre mondiale commencée le 3 août 1914, ne peut être oubliée :
- 70 millions de combattants
- Dix millions de morts dont 1,4 million de Français, 1,8 million d’allemands, près d’1 million de Britanniques.
- Plus de 20 millions de soldats blessés ou mutilés : « Ces gueules cassées » ces "poilus", blessés par des tirs d’artillerie, de bombes, d’obus ou de grenades, ne purent jamais oubliés de leur vivant, les 4 ans de guerre passées dans les tranchées : journées de froidure, de pluie, de boue, d’angoisse, de blessures et d'agonisants.
En 2008 est décédé le dernier poilu à l’âge de 110
ans.
Nous vous conseillons d’aller sur le site de Verdun : www.memorial-de-verdun.fr
A revoir, les films :
- La grande illusion, Jean Renoir ;
- La vie et rien d’autre de Bertrand Tavernier ;
- La chambre des officier de François Dupeyron ;
- Joyeux Noel le plus récent : 2005 de Christian Carion
1969 à 1989 : 20 ans avant...la chute du mur!...
Le 9 novembre nous célébrerons les 20 ans de la chute du mur de la honte à
Berlin.Tous les médias vont en parler
Pour mémoire : Avant la construction
du mur (1945-1961)
Après la capitulation le 8 mai 1945, l’Allemagne est divisée en trois puis quatre zones d’occupation (Soviétique, Américaine, Britannique et Française. Berlin d’abord occupée par l’armée rouge est aussi partagée en 4 secteurs répartis entre les divers alliés. Les soviétiques laissent aux occidentaux l’Ouest de la ville ainsi enclavée dans la zone d’occupation.
Entre juin 1948 et mai 1949, Staline instaure le blocus de Berlin. La capitale ne pourra survivre à ce Blocus que grâce au Pont aérien organisé sous l’égide des USA. En 1949 la RFA : République fédérale d’Allemagne est créée dans les zones américaine, britannique et Française. La RDA : république démocratique Allemande contrecarre en sécurisant et fermant les frontières. La douane et la Milice sont mises en place sur ces frontières érigées par de solides clôtures en fil de fer barbelé
Entre 1949 et 1961une émigration de plus de 3 millions d’hommes de Sciences, cultivés, matière grise et main d’œuvre s’active vers la RFA. Cela pose un problème économique majeur à la RDA.
La construction du mur
C’est alors qu’un secret d’état bien gardé est mis à
exécution sur ordre de la Direction du Parti Communiste: La construction du mur est commencée dans la nuit du 12 au 13 août 1961 par des maçons réquisitionnés sous la surveillance de policiers et
de soldats. Démarré en soubassement avec du fil de fer barbelé, il est complété dans les semaines qui suivent par :
- un mur de béton muni de dispositifs de sécurité :
- Une barrière anti-véhicule, bande de contrôle ou bande de la mort.
- une route d’accès, chemin de ronde, avec chien de garde éclairé la nuit
- Des Miradors (environ 300)
- une barrière de surface avec « chevaux de frises »
- une clôture d’alarme et
- un mur intérieur
en grillage coté Berlin Est.
Il fera 140 kilomètres dont 43 sur sa longueur intra Berlinoise. Il coupait, pas loin de 200 rues.
Le mur de Berlin devient le symbole de la guerre froide. Ce mur
donne une image très négative au Bloc Soviétique de l’est et s’apparente à un échec économique. Près de 1200 personnes se feront tuées en voulant fuir.
Pour les allemands ce mur est une humiliation, un
déchirement dans les familles, une seule idée germe dans les esprits : Comment réunifier les 2 Allemagnes.
1969 vécu par Myriam L. et Christine D. : Nous avions eu la chance de partir
en voyage d’études avec la Chambre de Commerce.
Nous avons traversé l’Allemagne de l’est…Morne plaine... d’Iéna où il neigeait… Leipzig et sa foire internationale et la jolie ville de Weimar, où tout était silence et tristesse…
avant d’arriver à Berlin Ouest tout éclairé de publicités lumineuses. Ce soir d’avril 69, on se sentait revivre !
Le cœur de Berlin Ouest, l’église :avec sa dent creuse, son poudrier et son bâton de rouge est
exceptionnel et l’accueil extraordinaire. Au restaurant, un violoniste vient nous jouer « sous les ponts de Paris » en nous entendant parler Français.
Reçues au Journal Axel Springer, 60 Kochstrasse où s’élevait un immeuble de 78 m de haut
dominant une partie qui longeait le mur, nous avons pu prendre quelques photos. C'était impressionnant.
Les deux parties de la ville ne vivent pas de la même
manière : c’est la joie à Berlin Ouest où la ville prospère.
A Berlin-Est, vous ne voyez que des immeubles repeints en jaune, rose ou
vert pâle, laissant des traces d’impact sur les murs. Lorsque nous avons pris l’avenue Karl Marx en 1969 pour un permis à pied de 2 h, c’était une ville froide,
triste aux fenêtres murées, sans animation, sans voiture, sans publicité , avec des personnes tristes n’osant qu’à peine parler, de peur que cela
soit répété avec le risque de finir en prison le soir même.
L’anecdote fait qu’avec mes amis nous avions dépassé
les deux heures accordées. A pied, c’est vite passé ! Nous nous demandions, comment serait l'accueil à Checkpoint Charlie, coté Est : « Françouses, toujours
indisciplinés ! Vous : avoir dépassé le temps » un regard très sévère sur nous et nous sommes passés du coté américain, après une petite
suée !...
Les années ont passé, mais les souvenirs de ce
contraste de joie de vivre est ineffaçable au fond de notre cœur !
La première brèche!
Quand le 10 novembre 1989, au matin, j’ai entendu sur les ondes
en me levant le matin que le mur était tombé, j’aurais voulu tout lâcher et y courir, tant ma joie était intense. Après 28 ans d’existence les Berlinois RDA et RFA pouvaient se revoir, tomber
dans les bras des uns et des autres. Aussi vite les Berlinois commencent la destruction du mur par tous les moyens : d’abord la porte Brandebourg.
Les Berlinois étaient profondément émus et heureux. Cette situation de réunification inespérée fut le plus beau cadeau qui puisse exister cette année là.
C’était il y a 20 ans, pour moi, je ressens encore cette immense émotion.
Autant vous dire que pour les Berlinois l’anniversaire de ce 9 novembre 1989 estmarqué d’une joie sans limite : Les cris de "Wir sind ein Volk", "Nous sommes un seul peuple", résonne encore pour clamer une seule Allemagne.
Il ne faut jamais rater une chance de paix et de réunion des peuples.
Des fêtes de la Toussaint en passant par Halloween
Dans son poème Monique Lahoste, nous expliquait qu’elle n’aimait pas l’automne. En effet ce mois de novembre commence :
- le 1 er novembre par la Toussaint
- le 9 novembre, la célébration de la chute du mur de Berlin et enfin
- le 11 novembre : l’Armistice
Même,si elle commence par la fête de tous les saints, cette période marque l’automne, ses couleurs et les feuilles qui tombent et elle nous rappelle le souvenir.
Congés de la Toussaint : La fête de la Toussaint ?
La Toussaint est la fête de tous les saints, connus et
inconnus.
Cette fête a été instituée par l'Église en 835 pour répondre aux persécutions, on a d'abord fait une fête de tous les martyrs qui s'est étendue plus tard à tous les saints.
Cette fête rassemble bon nombre de pratiquants Catholiques qui viennent prier pour leurs morts. Ce n'est pas l'objectif de la fête de la Toussaint, mais c’est l'occasion pour eux de prendre conscience du sens de la vie humaine qui se poursuit au delà de la vie terrestre.
La fête de la Toussaint témoigne de l'espérance chrétienne devant la mort.
Un peu d’histoire…
Au Moyen âge, pour résister à la fête païenne, « Samain » (voir plus bas) l'Église instaura à cette même date une fête chrétienne. Elle demanda à Charlemagne d'instituer une fête de tous les saints le 1er novembre, substituant ainsi les saints aux esprits des morts.
En 835 sur l'ordre de Louis le Pieux, fils de Charlemagne, la fête
de la Toussaint, qui existait déjà à Rome, fut instituée en France.
Et, peu à peu, toutes les Églises occidentales adoptèrent cette date de la fête de la Toussaint.
En 1580 la Toussaint devient une grande fête chrétienne, mais le pape Pie X fit de cette célébration une "fête d'obligation", c'est à dire que le chrétien doit aller à la messe même, si ce n’est pas un dimanche.
La Toussaint est la fête de tous les saints qu’ils soient connus ou anonymes
La fête des défunts se célèbre le 2 novembre, et pourtant les visites au
Cimetière ont lieu le 1er novembre jour de la Toussaint, car dans la plus part des pays, comme la France, le 2 novembre n'est pas un jour férié.
Beaucoup pensent donc que le 1er novembre est le jour de la commémoraison des défunts. C’est pourquoi ils profitent de la Toussaint, pour aller au cimetière se recueillir et déposer des fleurs de toutes les couleurs qui éclairent ces lieux plein de souvenirs.
On choisit souvent les chrysanthèmes, (plantes venues du Japon) car ils sont signes d'immortalité
De la fête de Samain à Halloween :
Au 8éme siècle, des moines irlandais qui évangélisaient la Gaule furent confrontés à la fête païenne Samain qui était aussi la fête des morts. D’origine celtique : « Samhain » («affaiblissement" ou "fin de l'été) était célébré la nuit du 31 octobre au 1er novembre, c’était la nouvelle année qui marquait le début de l'hiver. Samain marquait la communication entre les vivants et les morts.
Ainsi la légende raconte que les esprits des défunts pouvaient revenir chez eux et que les vivants devaient ainsi ouvrir leurs portes, risquant aussi l’intrusion d’esprits maléfiques.
La fête d’Halloween est l'héritière de la célébration de "Samhain", célébrée il y a plus de 2.500 ans
chez les Celtes et les Gaulois et qui était la plus importante de leurs festivités.
Le mot est un nom anglais qui est la contraction de : All Hallows-even qui signifie littéralement la veille de la Toussaint.
A la fin du 19eme siècle, aux USA elle devint une grande fête avec des déguisements et décorations, tournant autour des têtes de morts, fantômes, squelettes, sorcières. Les enfants s’amusèrent à se déguiser en sorcières ou en fantômes frappant aux portes et en revendiquant des bonbons sous menace de malédiction en cas de refus.
C’est entre 1990 et 1997 que quelques grands acteurs de la distribution
décidèrent de développer ces festivités en France. Cette fête est très appréciée des enfants. Ils jouent à faire peur à ceux qu'ils rencontrent. Les masques et le déguisement ont pour fonction de faire peur aux esprits. Les principaux symboles d'Halloween sont les citrouilles, les squelettes, les fantômes
et le diable. Le symbole des citrouilles symbolisent les âmes errantes chassées à la fois du ciel et de l'enfer
A noter : Les orthodoxes célèbrent la Toussaint le premier dimanche après la Pentecôte
Les protestants ne célèbrent pas la fête de la Toussaint, car ils ne vénèrent pas les saints. Ils ne prient pas pour les défunts. Cependant beaucoup de protestants vont entretenir les tombes de leur famille ce jour là.
Illustration extraordinaire de " vive la rentrée"
Je tiens à remercier Marie-France-Carrara qui a demandé au talentueux
Patrick Provost de nous illustrer ce poéme de Rentrée.
Ce dessin est remarquable et nous ne pouvons que tous, le féliciter!
Merci encore à tous deux.