Marylène Breuil (Bouillault) que devient-elle ?
2 Mars 2009 , Rédigé par Les federateurs du reseau Bazar Publié dans #Echos des membres
Nous l’avons connu au Marketing, avec sa joie de vivre et son sourire.
Elle vient nous parler aujourd’hui…
Bonjour à tous !
Très heureuse de recevoir par le Blog de petits instantanés de la vie de chacun.
Je suis maintenant dans l’insertion, salariée d’une association Intermédiaire de l’Emploi.
Ce type d’association dépend du Conseil Général et de la Direction Départementale du travail de la formation et de l’emploi.
Les hasards de la vie nous conduisent parfois sur de curieux chemins !
La fameuse « crise » génère un maximum d’exclus, je ne l’apprends à personne.
Son Travail :
Pour ma part je reçois majoritairement des personnes d’origine étrangère cumulant les difficultés d’ordre socio-professionnel.
On imagine difficilement la complexité des parcours de nombre d’entre eux et surtout les déchirements engendrés par leur arrivée en France.
J’ai tous les jours des témoignages de choses hallucinantes que vous et moi ne supporterions pas...
Le problème, en ces temps difficiles, est de trouver quelque chose à faire pour ces personnes et surtout d’arriver à les mettre en position de travailler physiquement et psychologiquement. Il faut au préalable résoudre des problématiques diverses comme la garde d’enfants, l’apprentissage du Français, l’obtention d’un logement d’urgence etc.
Le plus dur est souvent de leur faire accepter des formations qualifiantes (et pourtant il en existe de nombreuse financées par l’Etat) afin de booster leur entrée dans le monde du travail.
Tout cela exige un maillage solide avec tous les partenaires sociaux et surtout beaucoup de ténacité et de patience de la part de chacun.
Ce sont souvent de tous petits pas vers une réinsertion fragile.
La plupart des personnes que nous arrivons à placer se retrouvent sur le marché du travail dans les 6 mois qui suivent leur embauche (de leur propre initiative).
Pour la majorité d’entre eux le rapport au temps n’a rien à voir avec nos propres considérations.
Ils vivent au jour le jour et si demain existe à peine, que dire de ce qui les attend à la retraite et de leur façon de l’appréhender !
Le ressenti de Marylène :
En conclusion, le sentiment de se sentir « un peu » utile, génère souvent plus de frustrations que de satisfactions.
Je constate tous les jours les limites de notre système…
Voilà, un petit aperçu de mon nouveau quotidien qui n’a rien à voir avec le monde du marketing et de la distribution !
Si quelqu’un a un parcours du type du mien, j’aimerais beaucoup échanger avec lui ou elle !
A bientôt sur le blog
Amicalement
Marylène Breuil (ex Bouillault)
Merci Marylène pour ce témoignage de ton métier très humaniste.
Newsletter
Abonnez-vous pour être averti des nouveaux articles publiés.
Pages
Catégories
- 306 BHV d'hier
- 134 Fêtes ou Saisons
- 122 Echos des membres
- 81 Randonnée-Week-end
- 76 Lu dans la Presse
- 72 Livres et poésies
- 66 Voyages
- 62 Art & Culture
- 60 France 4 Sud-Ouest
- 49 BHV news
- 45 France Ile de France
- 34 Cuisine
- 32 France 6 Sud-Est
- 31 France 2 Nord Normandie
- 27 France 5 Centre
- 22 Membres info
- 18 France 3 Bretagne
- 11 Infos Générales
- 11 Rencontres
- 8 France 1 Est
- 6 Divers
- 6 Passions : autos etc...
- 5 Animaux
- 3 Astuces
- 3 Santé & Sport
- 2 Cinéma - spectacles