Mémoires du BHV : Didier Zellvégre et le Casage 2/2
7 Novembre 2012 , Rédigé par Les federateurs du reseau Bazar Publié dans #BHV d'hier
LE CASAGE – la vie du service
Comme je vous le disais, le service fonctionnait du mardi au samedi avec des horaires très réglementés.
La journée commençait à 8h précise pour se terminer à 16h45, avec une pause de 45 minutes pour déjeuner.
Tous les matins on devait pointer et les retards devaient être justifiés, même d’une minute. Cela me posait des problèmes, car à 20 ans, la vie ne se résume pas à la journée de travail. Elle se prolonge le soir et parfois très tard. Mais il faut toujours être d’attaque pour le lendemain et surtout ne pas arriver en retard.
Au début, tout allait bien et je faisais bien attention à mon intégration, surtout les premiers mois. Mais au fil du temps, il y a eu comme un léger glissement, un mini dérapage de l’horaire du matin.
En clair, j’étais souvent en retard avec des explications qu’il fallait imaginer à chaque fois. Jusqu’au jour où j’ai été appelé par le DRH qui m’a gentiment demandé d’acheter un réveil…
La super chef de service était la responsable du service des caisses. Une femme toujours tirée à quatre épingles, très gentille, mais qui ne supportait pas mes retards.
Le personnel du service formait un groupe de personnes souvent atypiques. Hormis les deux chefs dont je vous ai parlé, les autres étaient des employés administratifs.
C’était une période de plein emploi et on ne demandait pas Bac+5 pour exercer ce genre d’activité. Car le travail était simple. Il y avait deux équipes : les réclamateurs et les classeurs de documents. Pour ces derniers, la population était assez âgée
Il y avait Mme D. la brave femme par excellence. Puis deux hommes dont un vieux garçon un peu précieux et l’autre qui habitait Château Thierry. Lui seul avait le droit d’arriver plus tard et de quitter plus tard.
Et puis il y avait Mr C délégué FO et grande gueule. Un vrai titi parisien. Il s’absentait souvent pour des réunions syndicales. C’est son frère qui m’a fait passer le permis de conduire. Cela ne s’invente pas !
Dans les réclamateurs, il y avait deux femmes et deux hommes, tous plutôt jeunes. Parmi eux, il y avait Sangaré, un sénégalais avec une forte personnalité. Lui et Mr C s’opposaient souvent au chef de service, mais ils ne se laissaient pas faire.
La journée se passait entre le tri des documents du jour et les visites dans les rayons du magasin. On ne peut pas dire que c’était un travail harassant et les horaires me laissaient pas mal de temps libre. Entre la musique, le sport et le reste, j’étais bien occupé en dehors de mon temps de travail.
Dans les rayons, je côtoyais des gens qui avaient, pour certain, un fort caractère et auprès desquels il fallait s’imposer pour obtenir les informations souhaitées.
Bien sûr en plus des cadres de rayons, je rencontrais les vendeurs et les démonstrateurs. Avec certains, les relations étaient très amicales et nous partagions de bon moments à discuter de choses et d’autres. J’en revois certains dans les pages des bulletins…
Nous étions souvent en relation téléphonique avec l’entrepôt d’Ivry et son « Client service ». Il y avait là quelques énergumènes gratinés, mais les relations étaient excellentes.
On avait parfois l’impression d être dans une pension de famille, avec un climat somme toute, bon enfant.
Pour mon premier emploi, je n’ai pas vraiment été malheureux. J’ai ensuite changé de service. Mais ça, c’est une autre histoire…
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